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Enseignement - Education - Page 144

  • En marche pour la Chrétienté

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    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Du 7 au 9 juin, Notre-Dame de Chrétienté organise son 32e pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Entretien avec Jean de Tauriers sur ce pèlerinage 2014, en cette année du 800e anniversaire de la naissance de saint Louis.

    Qu’est-ce que le pèlerinage de Chartres ?Affiche-NDC-2014.jpg

    Depuis trente-deux années, Notre-Dame de Chrétienté organise le plus grand pèlerinage européen pendant la Pentecôte, du samedi au lundi. Ce pèlerinage est traditionnel par l’exclusivité de la forme extraordinaire célébré pendant les trois jours mais aussi par l’enseignement donné à contre-courant du relativisme ambiant. Le pèlerinage est aussi de chrétienté parce que nous voulons mettre Jésus-Christ au centre de la société comme nous l’a demandé le Pape François en la fête du Christ-Roi.

    Pourquoi un pèlerinage de chrétienté ?

    Tout l’enseignement de l’Église nous demande de promouvoir la chrétienté, le Catéchisme de l’Église Catholique nous le redit très clairement. Nous en parlerons beaucoup pendant le pèlerinage 2014, l’année du 800eanniversaire de la naissance de saint Louis, le modèle du roi chrétien. Aujourd’hui, défendre la chrétienté, c’est défendre la vie, l’éducation et la famille. Nos pèlerins sont au premier rang de tous ces engagements dans la société et nous pensons que Notre-Dame de Chrétienté en a pris sa part en formant des générations de pèlerins et en priant pour la France.

    En quelques mots, que se passe-t-il au pèlerinage ?

    Le plus simple est de venir ! Tout commence le samedi 7 juin à partir de 5 h 30 devant Notre-Dame de Paris où vous avez rendez-vous au petit matin. Le pèlerinage de Chartres est une retraite spirituelle marchante de trois jours sur 100 km. Les pèlerins sont regroupés en 150 chapitres (enfants, famille, pastoureaux ou adultes) pour prier, chanter, méditer. L’accompagnement spirituel est donné par des prêtres séculiers ou religieux, principalement des communautés dites Ecclesia Dei mais de nombreux prêtres diocésains amis viennent également nous aider. La messe selon la forme extraordinaire est un magnifique instrument d’évangélisation. Chaque année nous en constatons les fruits avec les vocations, les conversions, les nombreuses confessions.

    Pratiquement, comment s’inscrit-on ?

    Les inscriptions sur notre site (www.nd-chretiente.com) sont ouvertes depuis le 13 avril. Cette année, pour favoriser la venue des familles de province, nous avons fait un gros effort pour diminuer autant que possible les tarifs. On peut aussi faire le pèlerinage dans l’organisation où plus de 600 personnes sont mobilisées. Nos besoins sont immenses, le pèlerinage c’est une colonne marchante, deux bivouacs, toute une logistique pour près de 10 000 personnes.

     D’où viennent vos pèlerins ?

    Des paroisses desservies par les communautés Ecclesia Dei bien sûr mais la notoriété va bien au-delà. Un bon nombre de pèlerins découvrent la messe traditionnelle au pèlerinage et apprennent à en comprendre la spiritualité, la signification profonde. Cela devient vite un cours sur l’histoire de l’Église, de notre foi. Notre pèlerinage est une œuvre missionnaire et, pour certains, c’est la seule occasion de contact avec des séminaristes (plus d’une centaine), des prêtres, des familles, des catholiques fervents,… la chrétienté.

    Des nouveautés en 2014 ?

    D’abord notre thème « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » qui nous permettra de revoir notre catéchisme avec le souci propre à Notre-Dame de Chrétienté de former en vue de l’action. Toujours dans la formation, pour aider les chapitres dans leur préparation du pèlerinage, Notre-Dame de Chrétienté a mis à disposition sur son site de courtes formations vidéo introduisant des sujets particuliers comme l’existence de Dieu, le mal, les lois immorales,… Enfin, Mgr Ail­let nous fait l’amitié de venir célébrer la messe de clôture du pèlerinage le lundi 9 juin à Chartres. C’est une très grande joie pour nous. Cette année nous lançons également un nouveau chapitre (les Anges gardiens) pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer mais qui veulent faire le pèlerinage « à distance ». Ce chapitre réunira les prêtres ne pouvant venir, les religieux avec de nombreuses communautés déjà inscrites, les personnes âgées, les malades, les familles qui ne pourront se déplacer, des expatriés,… Ce chapitre incarne l’immense chaîne de prières de notre pèlerinage.

    Comment peut-on vous aider ?

    En vous inscrivant rapidement, en priant pour notre œuvre, en étant pèlerin « Ange gardien » si vous ne pouvez marcher, en nous aidant dans la logistique, en nous soutenant financièrement… Vous trouverez certainement un bon moyen de soutenir les pèlerins de Chartres. »

    Ref. En marche pour la Chrétienté

    Inscriptions. Se renseigner depuis la Belgique : +33. 1.  39 07 27 00 –information@nd-chretiente.com Retrouvez également le pèlerinage de Chrétienté sur www.nd-chretiente.com et découvrez ses vidéoformations.

  • Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille

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    Le diocèse de Liège accueillait ce lundi 26 mai Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille: à l'église Saint-Jacques, celui-ci a donné une conférence et répondu ensuite à plusieurs questions concernant le Synode des évêques, la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle.

    C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance,

     Le texte de la  conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :

     « Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. Il ne s’agit pas d’un projet explicite, parce que tout le monde se rend compte de la grande utilité de l’institution familiale dans la création d’une forme stable de tissu social. La crise est plutôt la conséquence d’une série de processus économiques, sociaux et culturels mis en mouvement par le progrès économique et la modernisation culturelle. (…) Dans cette perspective, la famille n’est plus niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".

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  • La gloire de nos mères, par Fabrice Hadjadj

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    Figaro-Vox a interviewé le philosophe Fabrice Hadjadj sur le sens de la fête des mères, célébrée chaque printemps , pas toujours aux mêmes dates. C’est selon les pays. En Belgique cette année c’était le dimanche 11 mai et en France, dimanche dernier, 25 mai…

    FigaroVox: La «fête des mères» a lieu ce dimanche. Commerciale pour les uns, rétrograde pour les autres… cette fête a-t-elle encore un sens aujourd'hui, à l'heure où les repères familiaux sont plus que jamais bouleversés?

    Fabrice Hadjadj: Ce qui est certain, c'est que le commerce a très bien su récupérer cette «fête» inscrite au calendrier officiel par le Maréchal Pétain. D'ailleurs, ce que vous appelez le «bouleversement des repères familiaux» est une sorte de marchandisation techno-libérale de la famille. Et ce bouleversement promet de nouvelles jolies «fêtes» pour le XXIe siècle: après les pères et les grand-mères, la «fête des mères porteuses», la «fête de l'utérus artificiel», la «fête des papas-sans-maman-grâce-aux-ingénieurs-compâtissants», etc. En attendant, pour fêter définitivement sa vieille maman malade, notre gouvernement semble s'orienter vers de nouvelles idées-cadeaux grâce à légalisation de l'euthanasie. Ça vous change du traditionnel bouquet de fleurs ou du fastidieux déjeuner du dimanche… Malgré tout, la question demeure de savoir ce que c'est que fêter quelque chose ou quelqu'un. La fête n'est-elle qu'un divertissement? Qu'un pic de consumérisme? Pourquoi les joyeux anniversaires, les réveillons de nouvel an, les fêtes des mères, si chaque année nous rapproche de la tombe? Parce qu'on y a réchappé encore? Il me semble que toute fête est avant tout célébration de la vie, sans quoi elle s'inverse en teuf, qui est fuite devant l'angoisse de la mort. La vraie fête suppose, au moins le temps de sa durée, que l'existence est justifiée, que la naissance n'a pas été que pour le régal des vermines.

     Donc la maternité mérite d'être fêtée?

    C'est un commandement très ancien: «Honore ton père et ta mère.» Il précède le «tu ne tueras point». On peut comprendre cette antériorité, car il signifie: «Tu aimeras ta vie reçue.» Si d'être né n'est qu'un inconvénient, si la vie n'est pas bonne en elle-même, pourquoi ne pas la détruire? Le «tu ne tueras point» n'a aucun poids si l'on n'honore pas d'abord nos parents en tant qu'ils sont à l'origine de notre vie, et donc si l'on ne fête pas spécialement la maternité. Lévinas voyait en elle la figure de la responsabilité la plus profonde. Elle fait comprendre cette formule de politesse: «Après vous», dans laquelle le philosophe reconnaissait «la plus belle définition de notre civilisation». Pourquoi «Après vous»? Pourquoi faire place à l'autre? Est-ce hypocrisie, pour se faire valoir en tant que charitable? Est-ce négation de soi? La maternité nous montre que c'est au contraire un type d'accomplissement paradoxal, qui nous sort de nos visions individualistes et concurrentielles. La maternité est cette situation incroyable et originelle où une personne fait place à l'autre dans son propre corps, jusqu'à la déformation, jusqu'à consentir même à une certaine agression (les nausées, les douleurs, les risques de l'accouchement). Or ceci n'est pas négation de soi, mais don de la vie. Donc il faut fêter la maternité non seulement parce que c'est notre matrice, mais aussi parce qu'elle est le modèle de la générosité, et comme une espérance en acte.

    Dans une société qui brouille de plus en plus la frontière entre les sexes, la maternité doit-elle rester une caractéristique de la féminité?

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  • Pour une politique respectueuse d’une transcendance

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    foto-lc3a9onard (1).jpgDe Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Primat de Belgique :

    « Comme beaucoup d’autres citoyens, je suis navré des nombreux abus commis actuellement en matière de démocratie parlementaire. Je pense à tous ceux qui atteignent le sens du couple et de la famille et le respect dû à la dignité de la personne humaine à tous les stades de son développement. Mais je pense aussi à l’enlisement affligeant d’une politique européenne, prolixe en règlements de toute sorte (parfois utiles, certes), mais manquant d’âme , de souffle et d’idéal. Comment les citoyens se passionneraient-ils  pour une politique européenne si bureaucratique, si mercantile ? Plus est en nous ! N’oublions jamais que la politique, au sens fort, est l’œuvre suprême de la raison et donc lieu majeur d’espérance(….)

    Comment promouvoir une vie politique de qualité ? Les chrétiens doivent y apporter leur contribution, en fonction de leurs convictions propres, ce qui mérite d’ailleurs le respect de tous. Car ce serait une grave erreur de vouloir exclure ces convictions de la vie publique, comme si, dans une société séculière, seuls les agnostiques et les athées avaient droit à la parole. Chacun, même dans une enceinte parlementaire, a le droit de faire valoir  ses convictions pourvu qu’elles soient argumentées et ouvertes au débat, selon les exigences mêmes de la raison.

    Mais comment cela est-il possible si, quelles que soient leurs options philosophiques (laïques, franc-maçonnes, agnostiques, athées, islamiques ou chrétiennes), tous ne reconnaissent pas ensemble qu’il y a un ordre idéal du juste qui transcende l’ordre politique ? Ces mots peuvent effrayer certains et réveiller la crainte d’une immixtion de la religion en politique. Mais qu’a signifié, en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme sinon que l’humanité reconnaissait l’existence de droits qui ne dépendent pas du pouvoir politique, mais sont liés à l’humanité même de l’homme ? Bref, un ordre politique correct dépend de l’engagement de tous, quelles que soient leurs convictions, pour l’existence d’une loi naturelle précédant métaphysiquement toute loi positive. Sinon, sans le sens d’une transcendance, le danger nous guette d’une démocratie arrogante, estimant qu’un vote suffit à fonder le droit."

    In Mgr André-Joseph Léonard, Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde,éd. Fidélité, Namur 2011, pp. 65 et sq.

    Petit rappel à la veille d’u n triple scrutin, régional, national et européen. JPSC

  • Que reste-t-il de Paul VI, bientôt béatifié?

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    Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits):

    (…) Le 10 mai, le pape François a autorisé la congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret qui certifie canoniquement un miracle attribué à l’intercession de Paul VI. Le même jour, il a annoncé officiellement que la cérémonie de béatification du pape Giovanni Battista Montini serait célébrée au Vatican le 19 octobre prochain.

    Le second fait est le quarantième anniversaire du référendum du 12 mai 1974 qui officialisa définitivement l'introduction du divorce en Italie.

    Dans un premier temps, l’Église d’Italie et Paul VI vécurent ce changement historique comme un tournant dramatique.  Paul VI critiqua de manière très ferme certains groupes catholiques, comprenant beaucoup de gens, qui avaient refusé de soutenir le référendum contre le divorce et qui s’étaient même prononcés publiquement en faveur du "non" à l'abrogation de la loi (…):

    Ces propos tenus par Paul VI il y a quarante ans  pourraient faire naître aujourd’hui bon nombre de sourires de commisération y compris au sein même de cette Église qui s’apprête à l’élever à la gloire des autels. Elles sont pourtant gravées pour toujours, ces phrases qu’il a prononcées en faveur de "l’indissolubilité du mariage, fondée sur la parole du Christ et sur l’essence même de la vie conjugale", qui doit être défendue et encouragée en raison de la "fidélité due à un commandement évangélique explicite". Son appel à la "promotion" de la famille en tant que réalité non seulement "religieuse" et "morale" mais également "civile, sociale et juridique" continue à résonner. De même sa référence au "magistère constant de l’Église universelle" garde toute sa valeur.

    Ces phrases et ces références n’appartiennent donc pas seulement à un Jean-Paul II focalisé jusqu’à l’obsession – comme beaucoup de gens se plaisent à le penser – sur la question de la vie et de la famille, mais également à ce Paul VI que bien des gens, aujourd’hui, imaginent comme un pape plus ouvert à la modernité que son successeur polonais et moins enclin que lui à intervenir personnellement et publiquement dans le domaine politique ; autrement dit, comme un précurseur du pape François.

    Le 19 octobre, date à laquelle Paul VI sera proclamé bienheureux par le pape François, sera également le jour où s’achèvera la première session du prochain synode des évêques, qui est convoqué précisément pour travailler sur le thème de la famille.  On peut facilement prévoir que, au cours de cette session, ce n’est pas la question de l’introduction du divorce dans les législations civiles qui se trouvera au centre des discussions du synode. En effet, actuellement, c’est plutôt l’accès des divorcés remariés à la communion qui constitue le principal sujet de débat, un débat au ton particulièrement vif.

    Et déjà ce changement n’est pas quelque chose de négligeable. C’est comme si, du débat sur la place publique à propos de la dissolution du mariage en tant qu’institution "naturelle" – dissolution qui est désormais autorisée presque partout par les lois sur le divorce – on était maintenant passé au débat tout à fait interne à l’Église à propos de la dissolution du mariage "sacramentel", celle-ci étant, en fait, un présupposé pour ceux qui veulent que les divorcés soient autorisés à recevoir la communion.

    Cette dissolution qui est désormais admise ouvertement – en tant que "courageuse reformulation de la doctrine de l’indissolubilité" une fois que les époux ont constaté "la mort du lien" – par un théologien comme Andrea Grillo, professeur à l’Athénée Pontifical Saint-Anselme de Rome, dans une interview qu’il a accordée au journal "Il Foglio", qui l’a publiée le 13 mai dernier, et également dans un livre qui est paru ces jours-ci en Italie :

    A. Grillo, "Indissolubile ? Contributo al dibattito sui fedeli divorziati risposati", Cittadella Editrice, Assise, 2014.

    Cependant il se pourrait bien qu’il y ait, dans un avenir pas tellement éloigné, un autre débat, tout aussi incandescent, à propos de l’attitude pastorale qu’il conviendrait d’adopter en ce qui concerne les "mariages" ou unions entre personnes de même sexe. C’est ce que donne à penser la guerre sans merci qui fait rage à propos de cette question, depuis plusieurs années, au sein de la communion anglicane. Dans un tel contexte, il sera intéressant de voir si et comment on se rappellera et on actualisera les déclarations claires et nettes faites par Paul VI il y a quarante ans. Demain au synode. Et aujourd’hui parmi les évêques italiens (…).

    Lire en entier ici : Journal du Vatican / Que reste-t-il de Paul VI, bientôt béatifié?

    Et à propos de toutes ces questions, vous pouvez toujours vous investir dans l’échange consécutif à la conférence de Mgr Paglia, à Liège, le 26 mai. Pour mémoire :

     

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    JPSC

  • Plain Chant sur Liège le samedi 24 mai 2014

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    LES VOIX DU PLAIN-CHANT

    ET DE LA POLYPHONIE BAROQUE

    L’histoire du plain chant  ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s.,  comme le salve regina  oratorien ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour. 

     

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    Programme du concert

     

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    (16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)

    Académie de chant grégorien:

    Plain chant des liturgies royales

    Introït « Ecce advenit » (fête des rois mages) • Alleluia « Potestats eius » (fête du Christ-Roi) • Offertoire « Posuisti » (couronnement des martyrs) • Antienne « Sancte martyr » (office de la fête du rois saint Olav de Norvège) • Antienne ad magnificat « Preciosus martyr » (vêpres de la fête du roi saint Olav de Norvège)

    Sanctus, Agnus Dei et Ite missa est de la « Messe Royale » du 1er ton (Henry Du Mont, 1669) 

    « Magnificat » du 6e ton royal en faux-bourdon,liturgie parisienne, 1739 (ci-dessous, interprété par le choeur de Notre-Dame de Paris, avec Pierre Cochereau aux grandes orgues:) 

     

     

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard"  (1737)

    oeuvres baroques 

    Ensemble vocal "Artemiss" et Eric Mairlot à l’orgue:

    «Miserere» à trois voix de Louis-Nicolas Clérembault (16376-1749) 

     

     Programme des chants de la messe 

     

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    (18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132) 

    Académie de chant grégorien: 

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus » en l’honneur du Christ-Roi

    Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei de la « Messe Royale » du 1er ton d’Henry Du Mont (Looz 1610 – Paris 1749)

    « Magnificat » du Ton Royal (Paris, XVIIe s.) 

    Ensemble vocal « Artemiss » et Eric Mairlot à l’orgue :

    Trois Motets

     « Jubilemus, exultemus » et « consacrons nos airs » de François Couperin (1668-1733) • « Benedicam Dominum » d’Henry Du Mont (1676-1749) 

    Patrick Wilwerth: 

    à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement 

    La messe sera célébrée selon le missel de 1962 

     

     Les acteurs musicaux de la journée 

      

    3760014190506_600.jpgFondé en 2002 à Louvain-la-Neuve, l’Ensemble Vocal féminin Artemiss est initialement dirigé par Charlotte Messiaen qui dirige aussi l’Ensemble Vocal du Brabant-Wallon, dont les choristes sont issues pour la plupart. Quelques unes d’entre elles chantent ensemble depuis plus de vingt ans et les projets ponctuels qu’elles animent (mariages, concerts) entretiennent ce plaisir toujours renouvelé de se retrouver autour du chant. Elles ont eu la chance d’être accompagnées ou de recevoir les conseils de James Ottaway, Jacques Willemyns, Sébastien van Bellegem, Fabien Moulaert ou encore Nicolas Achten. Aujourd’hui, c’est Bénédicte Messiaen qui a repris la direction de l’Ensemble.

    Cliquez ici pour afficher artemiss.

     mairloteric.jpgNé à Liège en 1968, Éric Mairlot étudie l’orgue aux Conservatoires royaux de Bruxelles et Liège avec Hubert Schoonbroodt et Anne Froidebise. Il y obtient plusieurs Premiers Prix ainsi qu’un Diplôme Supérieur d’orgue.

    Licencié en musicologie de l’Université Libre de Bruxelles, il a collaboré de 1993 à 1995 à l’Inventaire des Orgues de Wallonie.

    De 1996 à 1999, il a travaillé à la Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles. Depuis 2000, il est rédacteur des programmes de salle de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) et chargé de programmation. En 2005, il a pris part à l’inauguration du grand orgue Schyven (1888) restauré de la Salle philharmonique de Liège, et en 2007, a joué la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns avec l’OPRL en Suisse (Zurich, Berne et Genève). Depuis 2010, il est organiste titulaire du grand orgue Schyven (1884) de l’église royale Saint Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, église principale du diocèse aux Forces armées belges. Depuis janvier 2013, il est également assistant bibliothécaire de l’OPRL.

    L’Académie de Chant grégorien

    13_05_11_18-07-24_DxO-border.jpgest présente à Liège depuis 2003.  Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen.  

    Stephan Junker

    13_05_11_16-42-30_DxO-border.jpgest  licencié en philologie classique de l’Université de Liège et diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.

     Stéphan Junker dirige aussi le choeur de la cathédrale Saint-Paul à Liège

     

    Patrick Wilwerth

    025.JPGorganiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

    Patrick Wilwerth est titulaire des orgues de l'église du Saint-Sacrement à Liège

    Entrée libre à toutes les manifestations.

    Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

    voir aussi: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Le P. Zanotti-Sorkine fait le plein aux Cordeliers à Fribourg

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    Prédication lors de sa messe en l’honneur de l’Adoration Perpétuelle :

     

  • Qui suis-je pour juger ?

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    Cette petite phrase du pape François, sans doute mal comprise mais déclinée ensuite sur tous les tons, fait aujourd’hui le tour du monde.

    Dans son livre d’entretiens avec Peter Seewald, « Voici quel est notre Dieu » (Plon/Mame, 2001), le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, remet les idées en place :

    « -Peter Seewald : Jésus a dit un jour, du haut de la montagne : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, car du jugement dont vous jugez, on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez, on usera pour vous ! » (Mt 7, 1-2). C’est vite dit, mais ne nous faut-il pas aussi juger ?

     « -Joseph Ratzinger : C’est incontestable. Jésus lui-même, selon Matthieu 18, a défini la règle de la communauté : il dit de prendre le frère entre quatre yeux et de le corriger ; s’il n’écoute pas, qu’on le fasse dans un cercle plus étendu, et ainsi de suite. Des règles, en particulier des règles juridiques, sont nécessaires à l’homme. Il s’agit ici d’une autre dimension : nous n’avons pas à nous instituer juges du monde entier, mais il nous faut respecter aussi, en jugeant, le mystère de l’autre. Même lorsque la justice, pour maintenir l’ordre, doit juger, elle ne condamne pas la personne, mais certains de ses actes en essayant de trouver la réponse adéquate ; nous devrions en tout cas respecter le mystère du non-dit dont Dieu seul est juge.

    Le deuxième membre de ce précepte présuppose que nous ne devons pas oublier que nous aussi nous serons jugés de la même manière que nous avons jugé. C’est une invitation à garder la juste mesure, de connaître les bonnes limites, de faire preuve du vrai respect envers l’autre. Jésus nous fournit donc  une règle intérieure pour juger quand cela s’avère indispensable. Elle consiste à reconnaître sans cesse cette dernière instance ».

     JPSC 

  • Vatican II béatifié

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    Le pape Paul VI sera donc béatifié en octobre prochain. Encore un ! sera-t-on tenté de dire. La liste des pontifes du XXe siècle reconnus saints ou bienheureux commence à devenir impressionnante et un tantinet hétéroclite. On y trouve deux figures aussi différentes que celles de Pie X et de Jean XXIII, sans compter, bien sûr, Jean Paul II. On pourrait presque ajouter Pie XII, qui n’est pas encore élevé sur les autels, mais demeure assis sur un étrange strapontin : il fut déclaré vénérable par Benoît XVI, avant que le dossier de béatification ne soit gelé en raison des polémiques récurrentes sur son attitude durant la Seconde Guerre mondiale. Bref, comptez : il ne reste que Benoît XV, Pie XI et Jean Paul Ier. Encore pourrait-on certainement trouver bien des raisons de béatifier ces derniers. Benoît XV, pape prophétique mais incompris, ne tenta-t-il pas en vain d’empêcher le suicide de l’Europe, il y a tout juste 100 ans ?

    Pas besoin d’être Luther ou Calvin pour voir ce qu’une canonisation érigée en système peut avoir de problématique. On a un peu perdu de vue, en la circonstance, la critique d’une Église « autocentrée » qui est censée être la marque de fabrique du pape François. Si tout chrétien a vocation à la sainteté, tous les papes sont-ils pour autant des saints ? Chaque cas se trouvera sans doute justifié ou justifiable, mais au bout du compte, on risque de finir par idolâtrer une fonction, glissant subrepticement du spirituel vers l’institutionnel. Il ne faudrait pas que l’on aboutisse à une situation où ce ne sont plus des hommes, mais la papauté en elle-même qui est canonisée… par elle-même.

    Un procès en béatification ne vaut pas jugement historique mais n’y échappe jamais complètement. Or le bilan de Paul VI reste difficile à faire de manière dépassionnée. Risquons quelques lignes. L’échec de l’encyclique Humanae vitae condamnant la pilule en 1968 rend un peu étrange la béatification de ce pape à l’occasion du synode sur la famille. En revanche, la profonde crise qu’a connue l’Église catholique en Europe après l’enthousiasme conciliaire peut difficilement lui être imputée : on n’accuse pas un capitaine d’avoir tenu la barre en traversant la zone de tempête. De l’Onu à Jérusalem, Paul VI se fit aussi, avec la force que l’on sait, le héraut de la paix, du développement de tout l’homme, et de la réconciliation entre chrétiens. Quant à son zèle missionnaire, bien avant la vague de la nouvelle évangélisation, il ne fait aucun doute.

    Mais la béatification annoncée souligne un paradoxe qui est peut-être la marque de fabrique de François l’Argentin, dont on sait qu’il se dit « un peu rusé ». La multiplication des hommages rendus à ses prédécesseurs revient à banaliser la canonisation de Jean Paul II pour, en quelque sorte, réhabiliter la période qui l’a précédé et qui a fait l’objet de très nombreuses critiques sous son règne et celui de son successeur. Cela ne peut avoir échappé au pape jésuite. François « canonise » finalement Vatican II dans sa totalité – ce concile que Paul VI a parachevé, dont il a promulgué les principales constitutions et dont il a assuré la mise en œuvre. Personne n’est d’ailleurs plus détesté par les intégristes que le successeur de Jean XXIII, poursuivi à titre posthume par une haine obsessionnelle, pour son missel comme pour sa théologie. Sa béatification marque donc une forme de rupture avec Benoît XVI sur un point important : la priorité donnée à la réconciliation avec la Fraternité Saint-Pie-X. Même si Mgr Fellay, le supérieur de cette communauté dissidente, a été récemment reçu à la Casa Santa Marta, le pontificat du pape François lui fait en réalité horreur et la béatification de Paul VI n’arrangera certainement pas les choses.

    Réf : Vatican II béatifié

    Comment  lutter contre l’instrumentalisation de la reconnaissance et du culte  des  saints ?  Elle est beaucoup plus gênante que l’inflation et la banalisation de cette pratique traditionnelle dans l’Eglise catholique romaine. JPSC

  • Les parents divorcés ne sont plus seuls dans l’Église

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    Sur le site de « Famille Chrétienne" »

    « Est-ce que l’expression « parent seul(e) » après une séparation ou un divorce est encore adaptée dans l’Église ? Plus vraiment.

    De nouvelles propositions d’accueil et d’accompagnement à la fois humain et spirituel se multiplient. Certes, elles sont sans doute encore trop peu nombreuses, mais des retraites spécifiques sont proposées par des communautés telles que Cana, l’Emmanuel, les Béatitudes, le Foyer de Charité de Combs-la-Ville…

    Que ce soit lors d’une session d’été ou d’un simple week-end, chaque séjour offre l’occasion de déposer son fardeau, de s’apaiser pour se reconstruire auprès du Seigneur. Une condition indispensable pour continuer à tenir son rôle de parents, d’éducateur. Parfois les enfants y ont une place de choix, et eux aussi en ont grand besoin.

    Il ne s’agit pas de « sessions-sparadraps », mais d’un vrai chemin de résurrection et d’appel à la conversion proposé en ces lieux, dans une fidélité à l’Évangile et au magistère de l’Église. Elles inaugurent déjà ce que le pape François appelle de ses vœux car il en sent l’urgence : une meilleure pastorale des personnes divorcées. Et ça, ça vaut le coup de le faire savoir !

    Bénédicte Drouin »

    Aujourd’hui à Rome, le Père Éric Jacquinet, 48 ans, a eu en charge d’accompagner des...

    À Paray-le-Monial, depuis maintenant cinq ans, un parcours spécial pour les personnes divorcées...

    Nul n’est exclu, l’Église propose un chemin de sainteté pour chacun. C’est là...

    La pastorale des échecs conjugaux constitue de nos jours un grand défi pour l'Église. Tout...

     Ref. Les parents divorcés ne sont plus seuls dans l’Église

    Mieux que de focaliser sur la revendication d’un « droit » à l’eucharistie pour les divorcés-remariés…

    JPSC

  • Accès des divorcés-remariés à la communion: une lettre du Bangladesh

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    Un ami missionnaire au Bangladesh écrit à Sandro Magister. Son auteur est un missionnaire de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères de Milan. Il écrit: "Si l’on avance dans la voie tracée par le cardinal Kasper, les dégâts vont être importants" . Publication sur le site « Chiesa »

     « Carlo Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975, en tant que membre de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères.

    Pendant plusieurs années, il a peiné, tout seul, sans parvenir à réaliser une seule conversion. Puis le temps des premiers baptêmes est venu et ensuite les premières familles catholiques se sont constituées. Une goutte d’eau dans une mer de musulmans.

    Il s’est toujours montré très actif en faveur des plus pauvres. Par exemple en faveur des populations tribales, dont il s’est fait l’avocat, gratuitement, pour qu’elles parviennent à récupérer les terres dont elles avaient été illégalement dépouillées. Il a subi la bastonnade et on lui a jeté des pierres, il a affronté l’adversité, il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres en moto pour se rendre dans les villages les plus reculés. Il a été s’installer aux côtés des populations tribales et des intouchables venus d'Inde pour travailler, en tant que manœuvres, à la construction d’un pont sur le Brahmapoutre, et auxquels s’opposaient les musulmans locaux. Il a construit des écoles, des dispensaires, des églises. Il les a reconstruites lorsqu’elles ont été détruites.

    Mais l'annonce de l’Évangile est toujours au centre de sa mission. Un Évangile prêché et vécu dans les formes les plus essentielles, les plus authentiques, sans compromis.

    On peut s’en rendre compte en lisant la lettre ci-dessous, qu’il a écrite au responsable de ce site web, dont il a été le camarade d’école lorsqu’ils étaient enfants, dans un petit village de Lombardie.

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  • Diocèse de Toulon-Fréjus: le séminaire de La Castille a 30 ans

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