Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Enseignement - Education - Page 144

  • Un manuel sur l'euthanasie publié par la Fondation Lejeune

    IMPRIMER

    Un manuel sur l’euthanasie

    EuthanasieManuel.JPGDans le cadre d’une collection de manuels destinés aux jeunes, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier, en partenariat avec Gènéthique, un nouvel ouvrage, sur le thème de l’euthanasie. Cette initiative est née du besoin d’avoir des points de repères pour comprendre cet enjeu complexe et douloureux. Par une approche scientifique et médicale, comme celle des précédents manuels, il prend le contre-pied des irruptions de cas particuliers médiatiques, qui encombrent la discussion sur le fond. Plutôt que l’émotivité, il amorce une réflexion raisonnée et pragmatique.

    Cette réflexion est primordiale au moment où le Gouvernement annonce son intention de soumettre un projet de loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’année. Ce document comprend donc des précisions sémantiques, des repères historiques (notion d’acharnement thérapeutique, émergence du mouvement des soins palliatifs), des points de repères cliniques (distinctions entre sédation contrôlée et sédation terminale, alimentation artificielle…) ainsi que la présentation de terminologies juridiques utiles pour comprendre. Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgCe manuel est structuré autour de cinq parties :

    1. Définitions. Elle apporte des précisions bienvenues sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent, expliquant les distinctions à faire entre des termes aux réalités apparemment proches (ex. distinction entre « euthanasie par omission » et « refus de l’acharnement thérapeutique »).

    2. Ethique. Définie comme la recherche du vrai bien des malades, l’éthique fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.

    3. Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin, notamment lorsqu’il fait face à des demandes d’euthanasie.

    4. Droit. Quelle pourrait être la légitimité de légiférer sur la mort ? Cette partie revient sur l’actualité, comparant les cas de Vincent Humbert et Vincent Lambert. Elle décrypte aussi la loi Léonetti qui fait l’objet d’une controverse récente.

    5. Solutions. Les soins palliatifs sont le choix de l’accompagnement "quand il n’y a plus rien à faire". Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs et de donner des conseils concrets comme la possibilité pour les familles de demander des soins palliatifs à domicile pour leur proche en fin de vie. 

    Téléchargez le Manuel en PDF

    Informations pratiques :

    ▸ Pour commander le Manuel Euthanasie : 
    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • Joseph Ratzinger : le football est un retour au Paradis !

    IMPRIMER

    Ratzinger1977.jpgVoilà bien un fan de foot que l'on n’attendait pas : le cardinal Joseph Ratzinger ! À la veille du Mondial 2014 au Brésil, c’est le moment ou jamais de relire cette réflexion de 1985 sur le football, parue dans son livre  « La gloire de Dieu ». Un ouvrage écrit avant la Coupe du monde de football de 1985 au Mexique, et qui débute par une question élémentaire autant que profonde : pourquoi ce sport parvient-il à électriser autant de gens ?  Voici  quelques-unes de ses réponses les plus percutantes notées sur le site Aleteia :

    D’où vient cette fascination pour le football ?

    À intervalles réguliers, tous les quatre ans, la Coupe du monde de football est un événement qui captive l'attention de plusieurs centaines de millions de personnes. Aucun  autre événement n'est capable d'opérer un mouvement d'une telle ampleur dans le monde. Ce qui prouve que cette manifestation sportive sollicite un élément primordial en l’homme, et la question est de savoir sur quoi se fonde ce pouvoir d’un jeu. Le pessimiste affirmera que c'est la même chose que dans la Rome antique.

    Réintégrer le Paradis 

    Dans cette Rome antique, le mot d’ordre des masses était panem et circenses, du pain et du cirque. Du pain et des jeux constitueraient donc le mot d’ordre vital propre à toute société décadente qui ignore tout autre but dans la vie. Mais  même si l'on accepte l'explication, elle n'est pas complètement satisfaisante. Il faudrait également se demander d'où vient cette fascination pour un jeu qui va jusqu'à revêtir la même importance que le pain ? Pour ce qui est de la Rome antique, on pourrait répondre que la demande ‘du pain et des jeux’ n'est rien d'autre que l’expression d’une vie paradisiaque, une exigence d'une vie de satiété sans effort, d’une liberté accomplie.
     
    Car c'est bel et bien ce qu’on entend par le jeu : un acte de liberté totale, qui ne poursuit aucun objectif, ne répond à aucune nécessité, engage et mobilise néanmoins toutes les forces de l’homme. En ce sens, le jeu serait alors une sorte de tentative de réintégrer le paradis: de s’évader des contraintes  du quotidien et de la nécessité de gagner son pain, pour accéder à ce qui n’est pas obligatoire et donc qui est beau. 

    Lire la suite

  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

    IMPRIMER

    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

    Lire la suite

  • L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

    IMPRIMER

    Dans un arrêt rendu jeudi 12 juin, les juges strasbourgeois, réunis dans leur formation la plus solennelle, ont débouté un prêtre marié qui se plaignait d’avoir perdu son emploi de professeur de religion. Lu ce jour dans le journal « La Croix » 

    Une communauté religieuse peut-elle licencier un professeur de religion qui militerait activement contre sa doctrine ? À cette question, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) réunis jeudi 12 juin dans leur formation la plus solennelle – la grande chambre –, ont répondu positivement.

    La Cour a en effet débouté un enseignant en religion espagnol dont l’évêque avait retiré l’agrément au motif qu’il s’agissait d’un prêtre marié, père de cinq enfants, et militant du « mouvement pro-célibat optionnel ».

    Ce retrait avait entraîné le non-renouvellement de son contrat de travail par l’État, dont il était salarié. L’ancien prêtre y voyait une atteinte à sa vie privée et familiale, mais les juges strasbourgeois ont estimé, comme la justice espagnole avant eux, que tel n’était pas le cas. Un arrêt qui confirme l’autonomie des communautés religieuses, conformément à la jurisprudence en vigueur.

    LA CEDH RÉGULIÈREMENT SAISIE SUR L’AUTONOMIE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES

    « La cour a été très sensible à l’obligation de loyauté que ce salarié doit avoir à l’égard de la communauté religieuse, et le fait qu’en tant qu’ancien prêtre, ce dernier était conscient d’un risque de conflit », décrypte Nicolas Hervieu, chercheur au Centre de recherches et d’études des droits fondamentaux (Credof).

    Aussi, l’existence d’une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d’un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées.

    Depuis plusieurs années, la CEDH est régulièrement saisie dans les affaires d’autonomie des communautés religieuses. « De tels cas reviennent régulièrement devant la cour, précise Nicolas Hervieu. Il est probable qu’elle devra à nouveau se prononcer sur ces questions dans les années à venir. »

    Loup Besmond de Senneville »

    Ref.: L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

    Une excellente nouvelle pour tous ceux qui oeuvre à préserver l'identité des communautés religieuses face au sécularisme ambiant. JPSC

  • Quelle famille « chrétienne » pour demain ?

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur son site « Chiesa » :

    « Les réponses des évêques du Japon et de pays du centre de l’Europe au questionnaire du synode consacré à la famille montrent que les catholiques cèdent à la "pensée unique" dominante. Mais aussi que les pasteurs sont incapables de diriger 

    ROME, le 6 juin 2014 – Jusqu’à présent, six conférences épiscopales ont rendu publiques les réponses aux 39 questions du questionnaire préparatoire au prochain synode des évêques, convoqué pour traiter le thème de la famille. Ce faisant, elles ont violé la consigne de confidentialité qu’elles avaient reçue. 

    La conférence des évêques d’Allemagne :

    > Pastoral challenges to the family…

    La conférence des évêques d’Autriche :

    > Fragebogen zur Bischofssynode...

    La conférence des évêques de Suisse :

    > Consultation sur la pastorale de couple…

    La conférence des évêques de Belgique :

    > Rapport de synthèse...

    La conférence des évêques de France :

    > Les défis pastoraux de la famille...

    La conférence des évêques du Japon :

    > Response to the Secretariat...

    Comme on peut le constater, cinq de ces conférences sur six appartiennent à cette zone géographique, située au centre de l’Europe, qui a été l’aile marchante des innovations du concile Vatican II mais qui, ultérieurement, a également été la plus touchée par le phénomène de la sécularisation.

    Lire la suite

  • Œcuménisme : quelle communion ?

    IMPRIMER

    9791090029811w (1).jpgUn nouveau livre de l’abbé Claude Barthe : relire l’œcuménisme à la lumière de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin :

    Penser l'oecuménisme autrement

    Abbé Claude Barthe

    Format : 16 x 10 cm, Pages : 140, Prix : 12.00 €, ISBN : 979-10-90029-81-1,Date de parution : 2014

    Commander à Via Romana

     Lumen gentium rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.
      

    Un retour aux considérations thomasiennes sur l'unité de l’Église permet, selon l'auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

    Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c'est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

    Unité n’est pas uniformité : la constitution Anglicanorum coetibus organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.

     L’abbé Claude Barthe, né en 1947, auteur d’un bon nombre d’ouvrages et chroniques religieuses sur les débats théologiques concernant la réception du dernier concile et leur contexte historique. Il s’est, par ailleurs, consacré à la défense et illustration du « génie » de la liturgie romaine, et a aussi participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

    Du même auteur : La Messe, une forêt de symboles 

  • BXL, 6 juin : L'école privée est-elle l'avenir de l'enseignement ?

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Sans titre2.png

     

    cliquer sur l'image pour l'agrandir

  • Sacré Charlemagne !

    IMPRIMER

    katschhof-joerg-hempel.jpgTrois expositions à  Aix-la-Chapelle en 2014

    Aachen en Rhénanie-Westphalie du Nord

    Le 28 janvier 814, Charlemagne (Karl der Große) mourait à Aix-la-Chapelle. À l'occasion du 1200e anniversaire de sa mort, la ville d'Aix-la-Chapelle propose du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014 trois expositions pour découvrir sa vie et ses exploits.

    Charlemagne. Pouvoir, Art, Trésors

    Karlsbueste-Andreas-Herrmann.jpgLe roi des Francs et des Lombards, devenu un empereur d'Occident en l'an 800, est considéré comme un personnage historique fondateur tant en France qu'en Allemagne. Il fut l'un des précurseurs de l'Europe. L'empire qu'il a bâti s'étendait de l'Elbe aux Pyrénées et de la mer du Nord au centre de l'Italie. C'est de sa partition que naîtront au fil de l'histoire des pays comme la France, l'Allemagne, mais aussi les pays de l'actuel Benelux ou encore l'Italie. Charlemagne a introduit une réforme de l’éducation qui est qualifiée de "Renaissance carolingienne" depuis le 19e siècle. Sous son règne, la culture et le patrimoine culturel de l’Antiquité ont été redécouverts et régénérés. Charles fit venir de nombreux savants à sa cour et il encouragea la création d’écoles dans les abbayes et les évêchés. L’engagement de Charlemagne au profit de l’éducation, de la littérature et de l’art sont à l’origine de la culture européenne. Il créa également une administration avec une législation et une monnaie uniques. L'exposition présente de nombreux trésors artistiques et historiques de l'époque carolingienne venus de nombreux musées, tant allemands, tant étrangers en plus des trésors qu'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne abrite déjà : La cathédrale, le tombeau de Charlemagne, la salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle ou encore le Centre Charlemagne.

    Informations pratiques

    Lieux d'exposition 

    Krönungssaal Rathaus / Salle du couronnement de l'Hôtel de Ville
    Aachener Rathaus, Markt 

    "Lieux de pouvoir"
    L'exposition retrace la vie de la cour de Charlemagne à l'époque carolingienne.

    Centre Charlemagne
    Le Centre Charlemagne a ouvert ses portes dès le 14 janvier 2014, l'exposition aura lieu à partir du 19 juin 2014.
    Katschhof (entre Hôtel de Ville et Cathédrale)
    "L'art sous Charlemagne"
    Des ivoireries, orfèvreries et manuscrits d'une valeur inestimable de l'époque carolingienne et es œuvres d'art provenant de l'École Palatine" de Charlemagne.


    Domschatzkammer / Trésor de la cathédrale
    Johannes-Paul-II.-Straße
    "Trésors perdus"
    Certains objets du trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle datent de l'époque de Charlemagne comme sarcophage dans lequel Charlemagne fut inhumé.

    Expositions du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014

    Prix d'entrée

    Pour les trois expositions

    Adultes : 14 €
    Tarif réduit : 10 €
    Carte famille : 32 €

    Horaires d'ouverture

    Tous les jours de 10 à 18 heures
    Jeudi de 10 à 21 heures

    Point Info Haus Löwenstein 
    Markt 39 
    Ouvert tous les jours 
    de 10 à 13 et de 14 à 18 heures
    www.karldergrosse2014.de 
    www.route-charlemagne.eu

    Ref. ici : Sacré Charlemagne Trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

    JPSC

    Le règne de Charlemagne était aussi au coeur de la "nuit de la cathédrale" de Liège learton5 (1).png samedi 31 mai, avec une conférence intéressante de Florence Close, chargée de cours à l'Université de Liège. Le règne de Charlemagne fut, entre autres,  celui de l'efflorescence d'un chant liturgique nouveau, né de la fusion des psalmodies gallicanes et romaines: le chant grégorien. Pour la circonstance les vêpres et les complies qui encadraient la soirée lui ont été entièrement dédiées, avec le concours d'une quinzaine de choristes issus de l'académie belge de chant grégorien http://www.gregorien.be

  • Bangui s’enfonce à son tour dans la violence et le chaos

    IMPRIMER

    De Florence Richard dans « La Libre » ce matin :

    « Des tirs, depuis le lever du jour, à un rythme régulier. Des tirs jusqu’au cœur de la capitale centrafricaine, Bangui, dans un centre-ville jusque-là relativement épargné par les violences qui ensanglantent le pays depuis des mois. En milieu de journée, vendredi, il y a eu l’espoir d’une accalmie dans le ciel noir, orageux, qui a menacé Bangui. Les fortes pluies attendues ne se sont finalement pas abattues. L’orage a tourné et la pluie courte et ténue n’a pas calmé les esprits ni dissipé les manifestants, très excités pour certains.

    Depuis jeudi, la ville est paralysée par des barricades fumantes érigées par la population au lendemain de la tuerie dans l’église Notre-Dame-de-Fatima, dans le quartier du même nom. Cette attaque perpétrée sur des civils catholiques par un groupe armé dont on ignore toujours précisément l’origine a fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés. "Cet acte terroriste", selon les mots de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza, constitue une des plus sanglantes attaques depuis de mois.

    Tensions interconfessionnelles exacerbées

    Le 5 décembre dernier, les miliciens anti-Balaka, en majorité des chrétiens, ont investi la ville tombée à la faveur d’un coup d’Etat en mars 2013 aux mains des ex-rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans. Depuis, les tensions interconfessionnelles se sont exacerbées.

    Dès le lendemain de la tuerie de Fatima, la population s’est donc soulevée, érigeant des barricades constituées de pierres, de blocs de béton, de pneus enflammés, paralysant totalement la ville. La tension est encore montée d’un cran dans la nuit, les barricades se multipliant au même rythme que les coups de feu. Et vendredi matin, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis très tôt pour appeler à la démission de la présidente de transition et au retrait du contingent burundais de la MISCA, accusé ne pas avoir protégé les catholiques tués dans l’église de Fatima. Des tirs ont éclaté.

    Le bilan provisoire, recoupé auprès de plusieurs sources humanitaires, fait état de trois morts dans et en marge de cette manifestation ainsi que d’une dizaine de blessés. Il pourrait être beaucoup plus lourd selon le Comité international de la Croix-Rouge puisque des quartiers entiers restaient vendredi soir inaccessibles. "En ma qualité de chef suprême des armées, je prendrai toutes les mesures qui s’imposent pour que l’ordre soit rétabli dans les différents quartiers de Bangui et ses environs. Je prendrai toutes les dispositions pour que le désarmement tant demandé se fasse partout, y compris dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui afin de permettre une libre circulation et un meilleur contrôle de tous les quartiers de Bangui", a déclaré dans la journée Catherine Samba Panza dans un discours relayé par la radio nationale.

    La France est encore là pour un moment

    Le désarmement du PK5, dernière enclave musulmane de la capitale, est une des autres revendications largement entendues hier chez les manifestants. "Nous ne sommes pas d’accord, l’état-major n’est pas d’accord avec cette décision", insiste le Capitaine Ahmad Nijad Ibrahi, porte-parole militaire des ex-rebelles Séléka, chassés de l’ouest et de la capitale du pays mais toujours présents à l’est et au nord. "Pourquoi ne pas chercher une solution politique ? La présidente fait comme si elle voulait faire disparaître tous les musulmans et encourager la partition du pays. Ils ne pourront plus se défendre s’ils sont désarmés. Si le gouvernement ne peut pas assurer leur sécurité, il faut que la communauté internationale prenne ses responsabilités et les évacue vers le nord".

    L’attaque dans l’église Notre-Dame de Fatima est attribuée par la population aux "ex-rebelles" ou aux "musulmans" - ce que réfutent formellement les ex-Séléka qui crient à la manipulation. Le 5 juin, cela fera six mois que les militaires français de l’opération Sangaris sont déployés en Centrafrique. Six mois, soit la durée de la mission annoncée avant leur déploiement par la France. Au regard de la journée d’hier, une des plus explosives et instables jamais enregistrée, et avec un fort sentiment anti-français qui se développe à Bangui, l’opération paraît bien loin d’être terminée.

     Ref : Bangui s’enfonce à son tour dans la violence et le chaos

    Guerres tribales et religieuses récurrentes, revival islamiste aujourd’hui en prime : comme nous l’avons souligné dès le début  « L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie… »En 1960, la France comme la Belgique ont tout à coup jeté les populations d’Afrique centrale dans le bain de l’indépendance, un peu comme on jette les jeunes chiens à l’eau. L’idéologie « tiers-mondiste » était à la mode. Mais voilà, les hommes ne sont pas des chiens. Ils ont besoin d’apprendre et non pas d’être, sans transition, abandonnés à la loi de la jungle nationale et internationale. Après un demi-siècle de déconvenues et de régressions en tous genres, le spectacle est désolant, de part et d’autre de l’Oubangui et de l’Uélé. JPSC

  • Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ?

    IMPRIMER

    Pateau.jpgSelon l’évangile, en saint Matthieu 28, 16-20, Jésus s’approchant des disciples à la montagne où il leur avait donné rendez-vous en Galilée leur dit : allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez- leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés… Et en saint Marc : annoncez l’Évangile à toutes les créatures. (Mc 16,15).

     Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ? Extrait de l’homélie du TRP Dom Jean Pateau, abbé de l’abbaye bénédictine de Fontgombault (Indre) pour la Fête de l’Ascension 2014 :

    « (…)  Annoncer le Christ ce n'est pas emprisonner l'homme sous un carcan de préceptes mais le libérer de l'asservissement à ses passions. Il a fallu plus de trois siècles pour que les sociétés de l'Antiquité comprennent l'extraordinaire grâce qu'est la visite de Dieu pour l'homme.

    Aujourd'hui le même chemin doit être parcouru. Il commence par notre propre conversion. Sommes-nous convaincus que choisir le Christ, c'est faire le bon choix ? Avons-nous donc choisi réellement le Christ ? Croyons-nous enfin qu'annoncer le Christ, c'est servir son prochain ?

    Le monde actuel est un monde de dictatures : dictature d'un seul, dictature des plus puissants, dictature d'une majorité.

    Saint Thomas d'Aquin a donné un critère éminent de discernement politique : le bien commun. Les différents régimes de dictatures sont mauvais en tant qu'ils se proposent de promouvoir le bien d'une partie des membres du groupe. Un bon régime politique se doit de discerner et de promouvoir le bien commun de tous les membres du groupe.

    Il est difficile de discerner dans la vie politique actuelle une volonté de promotion du bien commun.

    Le but de la loi est plutôt d'encadrer un maximum de permissivité, offrant ainsi à chacun d'assouvir tranquillement ses passions, tout en recherchant un minimum de conséquence sur autrui ; ce qui permet d'éviter un trop grand nombre de mécontents. Une nouvelle humanité se construit laissant sur le bord de la route les êtres gênants ou encombrants : les enfants non désirés ou handicapés, les personnes âgées, les ratés de la société où prennent place tant de jeunes qui ne trouveront de réponse à leur misère que dans l'alcool, la drogue ou le suicide. La société, sûre de son bon droit, se bornera à constater le fait dans des statistiques sans âme, cachant derrière l'anonymat du chiffre ceux qui sont ses propres victimes et dont il ne faut pas parler.

    Lire la suite

  • A l'Institut Sophia de Bruxelles, des jeunes en quête de vérité et d'amour !

    IMPRIMER
    sur Zenit.org (Gaëlle Formain) :
    Servir autrui, le chemin privilégié

    « Servir autrui et s’efforcer de soulager ses souffrances est le chemin privilégié tracé par Jésus vers la joie du Père », explique le prof. Michel Ghins, professeur émérite de philosophie des sciences à l'Université Catholique de Louvain, dans cette présentation de la « formation complète » et communautaire reçue par les jeunes pendant un an à l’Institut Sophia de Bruxelles.

    Zenit - Depuis 7 ans des jeunes belges, français, suisses, polonais viennent à Bruxelles étudier à l’Institut Sophia. Pouvez-vous nous rappeler les objectifs de cette formation ?

    Prof. Michel Ghins - Nous proposons une formation complète de la personne, selon les dimensions intellectuelle, spirituelle et de service. L’Institut d’Etudes Théologiques (IET), dirigé par les jésuites, offre des cours et travaux pratiques de niveau universitaire en philosophie et théologie. En outre, les jeunes consacrent un jour par semaine à une activité de service auprès de personnes plus fragiles. Enfin, les étudiants Sophia vivent en maison communautaire avec d’autres jeunes, étudiants ou professionnels, avec lesquels ils partagent des temps de prière, des partages et des célébrations.

    Que cherchent les jeunes qui frappent à la porte de Sophia ?

    L’année Sophia est ouverte aux jeunes de 18 à 25 ans et leur donnent l’opportunité de prendre un vrai temps de recul pour creuser les questions de fond qui les habitent, et cela sous le regard du Christ. Ces jeunes sentent qu’ils ont besoin à la fois d’un cadre adéquat et de temps pour répondre librement à leurs interrogations et creuser le sens de leur vie.

    Vous êtes professeur de philosophie. Selon vous, qu’est-ce qu’une formation philosophique peut apporter à un jeune ?

    On sait l’importance qu’a joué et continue de jouer la philosophie dans la constitution du Magistère catholique. Jean Paul II, entre autres, a développé une forte et belle philosophie de la personne dont ses Encycliques portent la trace. La rigueur philosophique permet de mieux comprendre les fondements de la foi chrétienne (et de montrer que la foi et la raison loin de s’opposer sont complémentaires). En outre, la pratique de la philosophie développe des qualités de précision, de hauteur de vue et de profondeur  qui peuvent s’avérer très utiles dans tous les domaines, y compris la conduite de sa propre vie.

    Croyez-vous que cela vaille la peine de consacrer une année à une telle formation ?

    Oui, j’en suis convaincu. Pour les jeunes qui sortent des études secondaires, cette année constitue une transition bienvenue avant d’entamer des études universitaires. La formation Sophia accroît leurs chances de réussite. Pour les jeunes qui ont déjà un diplôme supérieur ou ont travaillé, l’année Sophia leur permet de prendre du recul, de faire le point avant de prendre des décisions importantes, professionnelles ou personnelles, à la lumière de l’Evangile.

    Le contenu des cours est exigeant et attrayant. Pouvez-vous nous en présenter les grandes options ?

    Le programme comprend des cours de philosophie, de théologie, de lecture de textes bibliques et de réflexions sur des questions d’actualité. La singularité de la pédagogie de l’IET est également notable, elle offre un cadre pour une réelle participation en cours. Le programme  n’est pas très chargé (20h de cours par semaine) ce qui permet à l’étudiant de se consacrer à des lectures et travaux personnels. Chaque étudiant est suivi par des accompagnateurs qui revoient avec eux le contenu des cours et les aident dans la rédaction de leurs travaux.

    Lire la suite

  • En marche pour la Chrétienté

    IMPRIMER

    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Du 7 au 9 juin, Notre-Dame de Chrétienté organise son 32e pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Entretien avec Jean de Tauriers sur ce pèlerinage 2014, en cette année du 800e anniversaire de la naissance de saint Louis.

    Qu’est-ce que le pèlerinage de Chartres ?Affiche-NDC-2014.jpg

    Depuis trente-deux années, Notre-Dame de Chrétienté organise le plus grand pèlerinage européen pendant la Pentecôte, du samedi au lundi. Ce pèlerinage est traditionnel par l’exclusivité de la forme extraordinaire célébré pendant les trois jours mais aussi par l’enseignement donné à contre-courant du relativisme ambiant. Le pèlerinage est aussi de chrétienté parce que nous voulons mettre Jésus-Christ au centre de la société comme nous l’a demandé le Pape François en la fête du Christ-Roi.

    Pourquoi un pèlerinage de chrétienté ?

    Tout l’enseignement de l’Église nous demande de promouvoir la chrétienté, le Catéchisme de l’Église Catholique nous le redit très clairement. Nous en parlerons beaucoup pendant le pèlerinage 2014, l’année du 800eanniversaire de la naissance de saint Louis, le modèle du roi chrétien. Aujourd’hui, défendre la chrétienté, c’est défendre la vie, l’éducation et la famille. Nos pèlerins sont au premier rang de tous ces engagements dans la société et nous pensons que Notre-Dame de Chrétienté en a pris sa part en formant des générations de pèlerins et en priant pour la France.

    En quelques mots, que se passe-t-il au pèlerinage ?

    Le plus simple est de venir ! Tout commence le samedi 7 juin à partir de 5 h 30 devant Notre-Dame de Paris où vous avez rendez-vous au petit matin. Le pèlerinage de Chartres est une retraite spirituelle marchante de trois jours sur 100 km. Les pèlerins sont regroupés en 150 chapitres (enfants, famille, pastoureaux ou adultes) pour prier, chanter, méditer. L’accompagnement spirituel est donné par des prêtres séculiers ou religieux, principalement des communautés dites Ecclesia Dei mais de nombreux prêtres diocésains amis viennent également nous aider. La messe selon la forme extraordinaire est un magnifique instrument d’évangélisation. Chaque année nous en constatons les fruits avec les vocations, les conversions, les nombreuses confessions.

    Pratiquement, comment s’inscrit-on ?

    Les inscriptions sur notre site (www.nd-chretiente.com) sont ouvertes depuis le 13 avril. Cette année, pour favoriser la venue des familles de province, nous avons fait un gros effort pour diminuer autant que possible les tarifs. On peut aussi faire le pèlerinage dans l’organisation où plus de 600 personnes sont mobilisées. Nos besoins sont immenses, le pèlerinage c’est une colonne marchante, deux bivouacs, toute une logistique pour près de 10 000 personnes.

     D’où viennent vos pèlerins ?

    Des paroisses desservies par les communautés Ecclesia Dei bien sûr mais la notoriété va bien au-delà. Un bon nombre de pèlerins découvrent la messe traditionnelle au pèlerinage et apprennent à en comprendre la spiritualité, la signification profonde. Cela devient vite un cours sur l’histoire de l’Église, de notre foi. Notre pèlerinage est une œuvre missionnaire et, pour certains, c’est la seule occasion de contact avec des séminaristes (plus d’une centaine), des prêtres, des familles, des catholiques fervents,… la chrétienté.

    Des nouveautés en 2014 ?

    D’abord notre thème « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » qui nous permettra de revoir notre catéchisme avec le souci propre à Notre-Dame de Chrétienté de former en vue de l’action. Toujours dans la formation, pour aider les chapitres dans leur préparation du pèlerinage, Notre-Dame de Chrétienté a mis à disposition sur son site de courtes formations vidéo introduisant des sujets particuliers comme l’existence de Dieu, le mal, les lois immorales,… Enfin, Mgr Ail­let nous fait l’amitié de venir célébrer la messe de clôture du pèlerinage le lundi 9 juin à Chartres. C’est une très grande joie pour nous. Cette année nous lançons également un nouveau chapitre (les Anges gardiens) pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer mais qui veulent faire le pèlerinage « à distance ». Ce chapitre réunira les prêtres ne pouvant venir, les religieux avec de nombreuses communautés déjà inscrites, les personnes âgées, les malades, les familles qui ne pourront se déplacer, des expatriés,… Ce chapitre incarne l’immense chaîne de prières de notre pèlerinage.

    Comment peut-on vous aider ?

    En vous inscrivant rapidement, en priant pour notre œuvre, en étant pèlerin « Ange gardien » si vous ne pouvez marcher, en nous aidant dans la logistique, en nous soutenant financièrement… Vous trouverez certainement un bon moyen de soutenir les pèlerins de Chartres. »

    Ref. En marche pour la Chrétienté

    Inscriptions. Se renseigner depuis la Belgique : +33. 1.  39 07 27 00 –information@nd-chretiente.com Retrouvez également le pèlerinage de Chrétienté sur www.nd-chretiente.com et découvrez ses vidéoformations.