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Enseignement - Education - Page 144

  • Euthanasie : Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

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    Le blog du « Suisse Romain » rappelle la loi de l’Eglise exprimée dans cette note de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée spécifiquement par le Saint-Père Benoît XVI (2007) :

    CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

    RÉPONSES AUX QUESTIONS
    DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ....
    CONCERNANT L’ALIMENTATION
    ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES

    Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire?

    Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

    Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience?

    Réponse : Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles.

    Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’Audience accordée au Cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes Réponses, décidées par la Session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

    Rome, le 1er août 2007, au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    William Cardinal LEVADA
    Préfet

    Angelo AMATO, S.D.B.
    Archevêque tit. de Sila
    Secrétaire

    Ref. Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

  • Comment remettre l’homme au cœur de l’entreprise ?

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire  « Famille chrétienne » :

    « Comment remettre l’homme au coeur de l’entreprise ? Le profit et la rentabilité sont-ils un frein à l’épanouissement de la personne humaine ? L’abbé Pascal-André Dumont, économe général de la Communauté Saint-Martin et intervenant à l’université d’été Ecophilos, y répond avec la sagesse héritée de la Tradition chrétienne et l’enseignement tiré d’une expérience financière unique : la création d’un fonds commun de placement éthique, basé sur la doctrine sociale de l’Église, dont les bénéfices sont destinés à subvenir aux besoins de la Communauté.

    Organisée en partenariat avec l’institut Philanthropos et le magazine Famille Chrétienne, l’université d’été de la Fondation Ecophilos offre une opportunité unique de s’arrêter pour réfléchir à des questions essentielles touchant la vie en entreprise.

    La 7e édition se tiendra du 4 au 6 juillet 2014 en Suisse, à Fribourg, autour du thème : « La personne humaine au cœur de l’entreprise »

    Les inscriptions peuvent se faire sur le site de l’évènement, et coûtent entre 50 et 125 €. »

    Réf. 3 minutes en vérité avec l’abbé Pascal-André Dumont : « Pas de contradiction entre les valeurs chrétiennes et l’intérêt économique de l’entreprise »

    Une initiative dans la ligne des cycles de conférences organisées à l’Université de Liège par le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholiques. Voir le sitehttp://www.ethiquesociale.org/

  • La force évangélisatrice du chant grégorien

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne », sous la plume de Jean-Marie Dumont :

    una-voce-logo.png« L’Association Una Voce, qui cherche à développer la place du chant grégorien, fête cette année ses 50 ans.

    Midi sonne en plein cœur du 15e arrondissement de Paris. À quelques centaines de mètres du siège social de l’association Una Voce dont il est le président, Patrick Banken ne cache pas son enthousiasme. Cet homme posé et souriant, d’âge mûr, pilote en effet la célébration, les 4 et 5 octobre prochains, du cinquantenaire de cette association pour la promotion du chant grégorien.

    Il raconte : « Pendant toute une partie de ma vie, j’ai travaillé à l’étranger. Lorsque je revenais, il m’arrivait de m’arrêter dans un monastère : j’étais mélomane et j’aimais l’ambiance monastique. À force d’entendre du chant grégorien, ce chant est entré en moi. Je venais d’une famille à la foi peu enracinée et ce chant m’a converti, m’a permis de redécouvrir mes racines et de redevenir catholique pratiquant ».

    Selon lui, les conversions par le chant grégorien « ne sont pas rares ». « Notre association dispose de nombreux témoignages de personnes que ce chant a retournées. »

    Le grégorien,un chant pour accompagner la prière de l’Église.

    L’Association Una voce a été créée en 1964, par des laïcs indisposés par les changements liturgiques brutaux qui affectaient la vie des paroisses françaises avant même la fin du Concile. Cinquante ans après, le contexte a évolué, mais les défis relatifs au chant d’Église demeurent. Pas de changement, donc, dans cet objectif que s’est fixé l’association : sauvegarder et développer le chant grégorien dans les paroisses. « Il y a incontestablement un regain d’intérêt pour le chant grégorien, poursuit Patrick Banken. Malheureusement, ce n’est pas toujours un intérêt liturgique. C’est bien d’écouter ces chants lorsqu’on est dans les bouchons, mais c’est avant tout un chant pour accompagner la prière de l’Église. »

    Dans ce contexte, l’association Una Voce entend se mettre « au service ». « Il ne s’agit pas de se mettre à chanter de but en blanc toute la messe en grégorien. En revanche, réintroduire une pièce comme un kyriale, un Alleluia, un Credo, ou bien un chant à la Vierge comme le Regina Coeli, c’est accessible à tout le monde ! » Cela ne demande, dit-il, « pas beaucoup d’effort », et l’association qu’il dirige se dit prête à soutenir, à la suite d’autres initiatives similaires, les personnes qui, dans leurs paroisses, souhaitent réintroduire cette forme de chant dont le concile Vatican II disait qu’il est « le chant propre de la liturgie romaine » et qu’il doit « occuper la première place ». 

    50 ans d’engagement en faveur du chant grégorien

    « Le chant grégorien, chant liturgique paroissial » : c’est autour de ce thème que l’association Una voce réunira dans trois mois et demi (4 et 5 octobre) dans les salles de l’église Sainte-Jeanne-de- Chantal, à Paris, ses membres et, plus généralement, toutes les personnes s’intéressant au chant sacré d’Église.

    Invités d’honneur de cet anniversaire : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, qui célébrera la messe dans la forme extraordinaire du rite romain le dimanche, et Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, dans l’Indre. Plus de mille personnes sont attendues. Originalité de l’événement : les interventions des tables rondes seront entrecoupées de mini-concerts donnés par différentes chorales s’étant portées candidates à l’interprétation de pièces grégoriennes. Plus d’informations : www.unavoce.fr.

    Réf. La force évangélisatrice du chant grégorien

    Pour la Belgique, signalons aussi les mérites de l’Académie de Chant Grégorien, active à Liège http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com, à Bruxelles et dans le Brabant wallon. Cette association dispose aussi d’une revue trimestrielle et  d’un site web  que l’on peut consulter ici : http://www.gregorien.be  JPSC 

  • Calabre : Le pape François a-t-il excommunié les mafiosi ?

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    2e3297e385f37258244b294c25119dda-1403419075.jpgLu sur le site web de « La Vie » (extrait) :

    Samedi 21 juin, au cours de sa quatrième visite pastorale en Italie depuis son élection à la tête de l'Eglise catholique, François a été un peu plus loin dans sa condamnation de la mafia. Plus loin qu'aucun autre de ses prédecesseurs. “Ceux qui dans leur vie suivent cette voie du mal, comme le sont les mafieux, ne sont pas en communion avec Dieu : ils sont excommuniés !” Des paroles, prononcées devant 250.000 personnes et qui ont déclenché des applaudissements nourris dans une région sous l’emprise de la Ndrangheta, la tristement célèbre mafia calabraise citée explicitement quelques instants auparavant. “La Ndrangheta est ceci : adoration du mal et mépris du bien commun.” Pas de doute, le pape déclare la guerre à la mafia.

    Ce mal, incarné dans la région par la mafia calabraise, doit “être combattu, éloigné”, a-t-il martelé. “Il faut lui dire non. L’Eglise que je sais si engagée dans l’éduction des consciences doit toujours plus se dépenser pour que le bien puisse prévaloir.” Le pape François a alors invité les fidèles à “renoncer à Satan et toutes ses séductions”, leur demandant de “renoncer aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil et du pouvoir”.

    “Nous, chrétiens, nous ne voulons rien adorer ni personne en ce monde, si ce n’est Jésus Christ, qui est présent dans la sainte Eucharistie”, a-t-il ajouté, en référence à la Fête-Dieu célébrée jeudi 19 juin en Italie et ce dimanche en France.

    Mais l’excommunication déclarée par François ne présente pas “a priori de valeur légale”, précise La Croix, car elle n'est pas prononcée “au terme d’une procédure canonique”.

    Réf. François déclare la guerre à la mafia

    François n’est évidemment pas le premier pape à stigmatiser ce fléau social: il s'inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs.  Voir Jean-Paul II ci-dessous (1993) :

     JPSC

  • Triduum de la Fête-Dieu à Liège (suite): près d’un demi-millier de Liégeois à l’église du Saint-Sacrement avec Monseigneur Delville (samedi 21 juin)

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    Après le millier de fidèles présents le jeudi 19 mars à la basilique Saint-Martin pour laIMG_6586.JPG messe et la procession dans les rues de la ville jusqu'à la cathédrale, plus de quatre cents Liégeois (photo) se sont encore retrouvés avec leur Evêque le samedi 21 juin à 18h à l’église du Saint-Sacrement pour la célébration de la Fête-Dieu selon la forme extraordinaire du rite romain : une messe priante où au chant des fidèles répondait celui de l’Ensemble « Praeludium » (issu du Chœur universitaire de Liège) et des Voix féminines du Chœur grégorien de Paris. On retiendra, en particulier une superbe interprétation, souple et déliée, du « Lauda Sion » dont la  monodie était entrelacée tantôt par le déchant, tantôt par l’ison tenu en sourdine. Une mention toute spéciale revient aussi à la belle illustration des antiennes de l’office primitif de cette solennité ainsi qu’au florilège de polyphonies sacrées offert par les universitaires liégeois.

    Dans le transept de l'église, une exposition  de gravures anciennes, pièces d’orfévrerie et ornements liturgiques appartenant pour la plupart au Trésor de la Cathédrale de Liège illustrait le thème « Liège et la Fête-Dieu » : on a pu la visiter durant tout le week-end.

    IMG_6580.JPG

    IMG_6588.JPGIMG_6582.JPG

    Sans vouloir anticiper le bilan que feront les autorités ecclésiastiques, on retiendra que, loin de se faire concurrence, ces manifestations et sans doute aussi les autres inscrites au programme de ce « Triduum de la Fête-Dieu à Liège » ont eu un effet cumulatif.  Belle preuve, en tout cas, qu'on peut faire l'unité dans la diversité.

    Nous formons des vœux pour qu'on progresse ainsi dans l'avenir, de sorte que le renouveau de cette fête au cœur de la Cité de l’Eucharistie s'inscrive vraiment dans la durée et la même convivialité.

    JPSC

    Voici le texte de l’homélie prononcée par Monseigneur Jean-Pierre Delville lors de la messe qu’il a célébrée à l’église du Saint-Sacrement :

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  • Un manuel sur l'euthanasie publié par la Fondation Lejeune

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    Un manuel sur l’euthanasie

    EuthanasieManuel.JPGDans le cadre d’une collection de manuels destinés aux jeunes, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier, en partenariat avec Gènéthique, un nouvel ouvrage, sur le thème de l’euthanasie. Cette initiative est née du besoin d’avoir des points de repères pour comprendre cet enjeu complexe et douloureux. Par une approche scientifique et médicale, comme celle des précédents manuels, il prend le contre-pied des irruptions de cas particuliers médiatiques, qui encombrent la discussion sur le fond. Plutôt que l’émotivité, il amorce une réflexion raisonnée et pragmatique.

    Cette réflexion est primordiale au moment où le Gouvernement annonce son intention de soumettre un projet de loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’année. Ce document comprend donc des précisions sémantiques, des repères historiques (notion d’acharnement thérapeutique, émergence du mouvement des soins palliatifs), des points de repères cliniques (distinctions entre sédation contrôlée et sédation terminale, alimentation artificielle…) ainsi que la présentation de terminologies juridiques utiles pour comprendre. Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgCe manuel est structuré autour de cinq parties :

    1. Définitions. Elle apporte des précisions bienvenues sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent, expliquant les distinctions à faire entre des termes aux réalités apparemment proches (ex. distinction entre « euthanasie par omission » et « refus de l’acharnement thérapeutique »).

    2. Ethique. Définie comme la recherche du vrai bien des malades, l’éthique fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.

    3. Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin, notamment lorsqu’il fait face à des demandes d’euthanasie.

    4. Droit. Quelle pourrait être la légitimité de légiférer sur la mort ? Cette partie revient sur l’actualité, comparant les cas de Vincent Humbert et Vincent Lambert. Elle décrypte aussi la loi Léonetti qui fait l’objet d’une controverse récente.

    5. Solutions. Les soins palliatifs sont le choix de l’accompagnement "quand il n’y a plus rien à faire". Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs et de donner des conseils concrets comme la possibilité pour les familles de demander des soins palliatifs à domicile pour leur proche en fin de vie. 

    Téléchargez le Manuel en PDF

    Informations pratiques :

    ▸ Pour commander le Manuel Euthanasie : 
    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • Joseph Ratzinger : le football est un retour au Paradis !

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    Ratzinger1977.jpgVoilà bien un fan de foot que l'on n’attendait pas : le cardinal Joseph Ratzinger ! À la veille du Mondial 2014 au Brésil, c’est le moment ou jamais de relire cette réflexion de 1985 sur le football, parue dans son livre  « La gloire de Dieu ». Un ouvrage écrit avant la Coupe du monde de football de 1985 au Mexique, et qui débute par une question élémentaire autant que profonde : pourquoi ce sport parvient-il à électriser autant de gens ?  Voici  quelques-unes de ses réponses les plus percutantes notées sur le site Aleteia :

    D’où vient cette fascination pour le football ?

    À intervalles réguliers, tous les quatre ans, la Coupe du monde de football est un événement qui captive l'attention de plusieurs centaines de millions de personnes. Aucun  autre événement n'est capable d'opérer un mouvement d'une telle ampleur dans le monde. Ce qui prouve que cette manifestation sportive sollicite un élément primordial en l’homme, et la question est de savoir sur quoi se fonde ce pouvoir d’un jeu. Le pessimiste affirmera que c'est la même chose que dans la Rome antique.

    Réintégrer le Paradis 

    Dans cette Rome antique, le mot d’ordre des masses était panem et circenses, du pain et du cirque. Du pain et des jeux constitueraient donc le mot d’ordre vital propre à toute société décadente qui ignore tout autre but dans la vie. Mais  même si l'on accepte l'explication, elle n'est pas complètement satisfaisante. Il faudrait également se demander d'où vient cette fascination pour un jeu qui va jusqu'à revêtir la même importance que le pain ? Pour ce qui est de la Rome antique, on pourrait répondre que la demande ‘du pain et des jeux’ n'est rien d'autre que l’expression d’une vie paradisiaque, une exigence d'une vie de satiété sans effort, d’une liberté accomplie.
     
    Car c'est bel et bien ce qu’on entend par le jeu : un acte de liberté totale, qui ne poursuit aucun objectif, ne répond à aucune nécessité, engage et mobilise néanmoins toutes les forces de l’homme. En ce sens, le jeu serait alors une sorte de tentative de réintégrer le paradis: de s’évader des contraintes  du quotidien et de la nécessité de gagner son pain, pour accéder à ce qui n’est pas obligatoire et donc qui est beau. 

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  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

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    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

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  • L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

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    Dans un arrêt rendu jeudi 12 juin, les juges strasbourgeois, réunis dans leur formation la plus solennelle, ont débouté un prêtre marié qui se plaignait d’avoir perdu son emploi de professeur de religion. Lu ce jour dans le journal « La Croix » 

    Une communauté religieuse peut-elle licencier un professeur de religion qui militerait activement contre sa doctrine ? À cette question, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) réunis jeudi 12 juin dans leur formation la plus solennelle – la grande chambre –, ont répondu positivement.

    La Cour a en effet débouté un enseignant en religion espagnol dont l’évêque avait retiré l’agrément au motif qu’il s’agissait d’un prêtre marié, père de cinq enfants, et militant du « mouvement pro-célibat optionnel ».

    Ce retrait avait entraîné le non-renouvellement de son contrat de travail par l’État, dont il était salarié. L’ancien prêtre y voyait une atteinte à sa vie privée et familiale, mais les juges strasbourgeois ont estimé, comme la justice espagnole avant eux, que tel n’était pas le cas. Un arrêt qui confirme l’autonomie des communautés religieuses, conformément à la jurisprudence en vigueur.

    LA CEDH RÉGULIÈREMENT SAISIE SUR L’AUTONOMIE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES

    « La cour a été très sensible à l’obligation de loyauté que ce salarié doit avoir à l’égard de la communauté religieuse, et le fait qu’en tant qu’ancien prêtre, ce dernier était conscient d’un risque de conflit », décrypte Nicolas Hervieu, chercheur au Centre de recherches et d’études des droits fondamentaux (Credof).

    Aussi, l’existence d’une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d’un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées.

    Depuis plusieurs années, la CEDH est régulièrement saisie dans les affaires d’autonomie des communautés religieuses. « De tels cas reviennent régulièrement devant la cour, précise Nicolas Hervieu. Il est probable qu’elle devra à nouveau se prononcer sur ces questions dans les années à venir. »

    Loup Besmond de Senneville »

    Ref.: L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

    Une excellente nouvelle pour tous ceux qui oeuvre à préserver l'identité des communautés religieuses face au sécularisme ambiant. JPSC

  • Quelle famille « chrétienne » pour demain ?

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    De Sandro Magister sur son site « Chiesa » :

    « Les réponses des évêques du Japon et de pays du centre de l’Europe au questionnaire du synode consacré à la famille montrent que les catholiques cèdent à la "pensée unique" dominante. Mais aussi que les pasteurs sont incapables de diriger 

    ROME, le 6 juin 2014 – Jusqu’à présent, six conférences épiscopales ont rendu publiques les réponses aux 39 questions du questionnaire préparatoire au prochain synode des évêques, convoqué pour traiter le thème de la famille. Ce faisant, elles ont violé la consigne de confidentialité qu’elles avaient reçue. 

    La conférence des évêques d’Allemagne :

    > Pastoral challenges to the family…

    La conférence des évêques d’Autriche :

    > Fragebogen zur Bischofssynode...

    La conférence des évêques de Suisse :

    > Consultation sur la pastorale de couple…

    La conférence des évêques de Belgique :

    > Rapport de synthèse...

    La conférence des évêques de France :

    > Les défis pastoraux de la famille...

    La conférence des évêques du Japon :

    > Response to the Secretariat...

    Comme on peut le constater, cinq de ces conférences sur six appartiennent à cette zone géographique, située au centre de l’Europe, qui a été l’aile marchante des innovations du concile Vatican II mais qui, ultérieurement, a également été la plus touchée par le phénomène de la sécularisation.

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  • Œcuménisme : quelle communion ?

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    9791090029811w (1).jpgUn nouveau livre de l’abbé Claude Barthe : relire l’œcuménisme à la lumière de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin :

    Penser l'oecuménisme autrement

    Abbé Claude Barthe

    Format : 16 x 10 cm, Pages : 140, Prix : 12.00 €, ISBN : 979-10-90029-81-1,Date de parution : 2014

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     Lumen gentium rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.
      

    Un retour aux considérations thomasiennes sur l'unité de l’Église permet, selon l'auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

    Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c'est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

    Unité n’est pas uniformité : la constitution Anglicanorum coetibus organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.

     L’abbé Claude Barthe, né en 1947, auteur d’un bon nombre d’ouvrages et chroniques religieuses sur les débats théologiques concernant la réception du dernier concile et leur contexte historique. Il s’est, par ailleurs, consacré à la défense et illustration du « génie » de la liturgie romaine, et a aussi participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

    Du même auteur : La Messe, une forêt de symboles 

  • BXL, 6 juin : L'école privée est-elle l'avenir de l'enseignement ?

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