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Médias - Page 18

  • Lever le silence sur les dérives au sein des communautés bouddhistes

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    De France Inter :

    L'émission sur Arte :

    Abus sexuels, manipulations mentales et détournements de fonds : le bouddhisme tibétain est secoué par de graves scandales. Un récit fouillé qui lève le voile sur les dessous peu spirituels d’une religion vénérée en Europe.  

    Il s’appelle Ricardo Mendes et, très jeune, il a vécu l’enfer dans une communauté bouddhiste à Castellane, loin de l’idéal de sagesse prônée par son fondateur, Robert Spatz. Désormais en quête de justice et s’étant constitué partie civile dans un procès, Ricardo raconte comment le lama belge incitait ses disciples à lui abandonner leur progéniture, lui laissant le champ libre. Sévices corporels, privations de nourriture et de liberté ou viols subis par les filles furent le lot quotidien d’enfants sans protection. Ces abus ne relèvent pourtant pas de l’exception : depuis que le bouddhisme tibétain s'est imposé comme un phénomène de mode dans les années 1960, notamment en Europe, les scandales sexuels et financiers se multiplient, tandis que ses maîtres en exil prospèrent. Icône internationale, le dalaï-lama a lui-même longtemps couvert les agissements secrets de ceux qui servaient l’expansion de sa religion : avec une économie fondée sur la charité, celle-ci doit éviter les affaires trop tapageuses...

    Le lama Sogyal Rinpoché, à la tête d’un empire après la publication de son best-seller Le livre tibétain de la vie et de la mort, finit pourtant par être dénoncé par de nombreuses victimes pour son goût immodéré du luxe, son autoritarisme violent et ses dérives sexuelles. Il symbolise ainsi ce que le dalaï-lama nomme du bout des lèvres "les problèmes éthiques"... Dans les arrière-salles des monastères "Les gens prennent le charisme pour une qualité spirituelle."

    Grâce à ses révélations et à la qualité de ses intervenants, ce documentaire édifiant contribue à dessiller le regard occidental "fleur bleue" sur l’exotique bouddhisme tibétain. Il rappelle notamment que cette religion requiert une dévotion totale de l'élève, lequel doit certifier à son maître de garder le secret sur les initiations auxquelles il doit se soumettre : un terreau idéal pour couvrir d’une chape de silence les abus de toute nature.

    Les recherches menées par la journaliste Élodie Emery et le documentariste Wandrille Lanos affinent la perception de cette spiritualité qui se pare de tant de vertus, dont la pauvreté. Car le bouddhisme, véritable multinationale, se déploie avec ses têtes de gondole, ses produits dérivés (dont la méditation), ses filiales (les centres bouddhistes pour public aisé), ses stratégies de communication et agences spécialisées dans la gestion de crise. Fort de nombreux témoignages, dont des chercheurs et des adeptes abusé(e)s qui racontent l’envers du décor, ce récit fouillé lève le voile sur les impostures du bouddhisme, si prisé en Occident pour... sa quête de la paix intérieure.

    Documentaire d'Elodie Emery et Wandrille Lanos (France, 2022, 1h30mn) disponible jusqu'au 13/10/2022 

  • Quel avenir pour l'Eglise de France ? (Club des hommes en noir)

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Traditionis Custodes, années Covid, pédophilie... comment l'Eglise de France se relèvera-t-elle ? Quel avenir nous réserve-t-elle ? Retrouvez l'analyse du Club des Hommes en noir, avec autour de Philippe Maxence, les abbés de Tanouärn et Célier, Jeanne Smits et Jean-Pierre Maugendre.

  • Synodalité : l'unité est-elle menacée ? (un débat sur RCF)

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    De RCF :

    Synodalité : l'unité est-elle menacée ?

    29.09.2022

    ©Tous droits réservés
    Présenté par Yves Thibaut de Maisières

    Dès la sortie de la synthèse de consultation du peuple de Dieu sur le processus synodal, divers points de vue sont apparus sur la structure de l'Eglise ou son message dans la société actuelle. Des différences allant parfois jusqu'à remettre en cause certains fondements du magistère. On en parle avec le Père Charles Delhez (sj), Jola Mrozowska, le théologien Arnaud Dumouch et Céline Guillaume (laïque dominicaine).

  • USA : polémique autour d'une note du Synode des évêques sur Facebook

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    De Kevin J. Jones sur Catholic News Agency :

    Qu'est-ce qui se cache derrière le post Facebook du Synode des évêques sur la "femme prêtre" ?
    A screenshot of the image at the Synod of Bishops' Facebook page
    Une capture d'écran de l'image sur la page Facebook du Synode des évêques

    27 sept. 2022

    L'image d'une "femme prêtre", parmi plusieurs autres images artistiques, publiée sur la page Facebook du Synode des évêques, a suscité un vif intérêt sur les réseaux sociaux. Bien qu'il ne soit pas clair si la page Facebook a remarqué la figure, l'œuvre d'art provient d'un rassemblement de collégiens de Philadelphie qui a déclaré que les ordres sacrés devraient être ouverts aux femmes.

    "À Frascati22, nos experts travaillent sur les synthèses produites lors de la phase de consultation locale", indique la page Facebook du Synode des évêques dans un message publié le 24 septembre, en référence à la ville italienne de Frascati. Ces rassemblements pour le synode de la synodalité comprenaient "des pages et des pages pleines d'histoires, d'aperçus, mais aussi dans certains cas de véritables œuvres d'art. Regardez ça !"

    Le post Facebook comprend plusieurs œuvres d'art recadrées avec le filigrane en langue latine du Synode des évêques dans le coin supérieur gauche.

    Une image montre cinq jeunes se tenant la main devant une église, dont une femme portant les vêtements d'un prêtre. Elle est à côté d'une personne tenant un microphone et portant une chemise jaune sur laquelle est écrit "fierté" en lettres aux couleurs de l'arc-en-ciel. La personne tenant un microphone semble dire "nous sommes les jeunes de l'avenir et l'avenir, c'est maintenant". L'image non recadrée est sous-titrée "Chaîne de disciple".

    Les commentaires sur la page Facebook du Synode des évêques se concentrent sur la femme en tenue cléricale.

    "Pourquoi y a-t-il une femme dans une chasuble ?" demande un commentateur.

    "C'est un cringe épique. Uggh", dit un autre.

    Bien que les images n'aient pas de source, CNA a déterminé qu'elles provenaient du Synode de l'enseignement supérieur catholique de Philadelphie. L'œuvre d'art est incluse, non recadrée, dans le rapport sommaire du synode du 16 mai. Les images "reflètent et précèdent chacun des thèmes d'organisation inclus ici", indique le rapport.

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  • Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh

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    Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh (source : le Salon Beige)

    Reste un peu : le film de la conversion de Gad Elmaleh

    Le célèbre humoriste Gad Elmaleh était en pèlerinage à Lourdes, il a assisté à la canonisation de Charles de Foucauld à Rome, et il est venu cet été à une Session de la Communauté de l’Emmanuel à Paray le Monial. Plus récemment, il suit des cours de théologie aux Bernardins.

    Gad Elmaleh est juif séfarade, d’origine marocaine, mais depuis tout petit, il entretient une relation particulière avec la Vierge Marie… en cachette de ses parents. C’est sur la base de cette histoire vraie qu’il a construit son prochain film, RESTE UN PEU, dont voici les premières images. Un film de Gad Elmaleh avec Gad Elmaleh, David Elmaleh et Régine Elmaleh. Au cinéma le 16 novembre.

    Après trois années à vivre l’«American dream» Gad Elmaleh décide de rentrer en France. Sa famille et ses amis lui manquent. Du moins, c’est la réponse officielle pour justifier son retour… car Gad n’est pas (seulement) rentré pour le couscous de sa mère. Non, c’est une autre femme qu’il vient retrouver à Paris… la Vierge Marie.

  • Une nouvelle brochure sur Netflix

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    Du site de l'OJIM (Observatoire du Journalisme) :

    2012/2022, 10 ans de l’Ojim : une nouvelle brochure sur Netflix

    28 SEPTEMBRE 2022

     
    2012/2022, 10 ans de l’Ojim : une nouvelle brochure sur Netflix

    Après Yann Barthès, après l’affaire Obono, après le néo-féminisme, après l’exécrable Dilcrah, l’Observatoire publie sa cinquième brochure sur L’Empire Netflix, l’emprise du divertissement d’Édouard Chanot. Visite guidée.

    Devinettes

    Quelle est la société qui a généré en France un revenu de 1,2 milliards d’euros en 2021 et payé 6,5 millions d’euros d’impôts ? C’est Netflix ! Qui a produit la série Sense 8, véritable Babel moderne woke qui se déroule dans 20 villes et 14 pays avec des personnages incarnant l’arc en ciel des polysexualités ? C’est toujours Netflix !

    In God we trust! Et Sense 8 annonce le nouveau monde

    In God we trust, c’est ce qui est écrit sur le laisser-passer américain, le dollar US. Entre Bible protestante et esprit conquérant du Bien : ce qui est bon pour le dollar est moral, ce qui est bon pour le dollar est bon pour le monde. Revenons à Sense 8, un scénario mondial mettant en scène 8 personnages, quatre hommes et quatre femmes, dont une américaine qui se nomme Nomi Marks, une femme transgenre, jouée par Jamie Clayton elle-même transsexuelle. Un des scénaristes de la série est Lena Wachowski, qui elle aussi est transgenre, j’espère que vous suivez ?

    He’s expecting

    Non, ce n’est pas une mauvaise blague, He’s expecting (il est « enceint »), raconte sur Netflix l’histoire de Kentarô Hiyama, un homme de 37 ans travaillant dans la publicité, qui découvre subitement qu’il est « enceinte » ou « enceint » comme on voudra, de neuf semaines. La série se joue dans un monde où les hommes peuvent avoir des enfants depuis une cinquantaine d’années. Comme il se doit, le personnage principal doit subir les brimades et la discrimination de son entourage.

    Ce ne sont que quelques exemples, l’ouvrage d’Édouard Chanot aborde bien d’autres sujets, comme le modèle économique de Netflix, ses incontestables succès, son idéologie sous-jacente, son pouvoir d’hypnose sur les européens et sa pérennité. Cette brochure est vendue sur le site de La Nouvelle Librairie ou envoyée dédicacée à nos donateurs à partir de 50 euros. Vous bénéficiez d’un reçu fiscal de 66%, la brochure rendue chez vous ne vous coûtera que 16,60 € et vous nous donnerez un coup de main. D’avance merci !

  • Meloni "néo-fasciste" ? Une étiquette dépassée

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    Un article de Victor Gaetan, posté à la veille des élections italiennes, sur le National Catholic Register :

    Faisant campagne en tant que mère catholique, Giorgia Meloni pourrait être la première femme Premier ministre d'Italie

    ANALYSE DE LA NOUVELLE : Considéré par ses détracteurs comme ne représentant qu'une frange extrémiste, le parti politique des Frères d'Italie de Giorgia Meloni est aujourd'hui en tête des sondages réalisés avant les élections nationales du 25 septembre.

    22 septembre 2022

    Il peut sembler blasé de souligner qu'une politicienne italienne de 45 ans est une mère catholique, mais cette identité a été un élément central de la campagne de Giorgia Meloni - et de son attrait - alors qu'elle mène le parti politique conservateur Frères d'Italie (Fratelli d'Italia, connu sous l'acronyme FdI) à une victoire anticipée aux élections nationales du 25 septembre. 

    La déclaration de Meloni lors d'un discours à Rome, "Je suis Giorgia ; je suis une femme ; je suis une mère ; je suis italienne ; je suis chrétienne" est un tel élément de signature qu'elle a été remixée sous la forme d'un morceau techno-dance qui compte plus de 12 millions de vues sur YouTube.  

    Les DJ qui l'ont réalisé avaient l'intention de se moquer d'elle ; au lieu de cela, ils ont contribué à renforcer sa popularité. 

    Un leader précoce

    Le succès du FdI cette année est synonyme de la personnalité charismatique de la candidate : ses yeux bleus perçants se détachent des affiches de campagne qui promettent "Pronti a risollevo l'Italie ! (Pronti a risollevare l'Italia !).  

    Mais Meloni est bien plus qu'une figure de proue blonde de la télévision : Elle fait partie des cercles politiques conservateurs depuis l'âge de 15 ans, d'abord dans son quartier populaire de Rome, puis, à 29 ans, en tant que membre de la Chambre des députés italienne.  

    Lorsque le Premier ministre Silvio Berlusconi l'a nommée ministre de la jeunesse en 2008, elle est devenue la plus jeune personne de l'histoire nationale à occuper un poste ministériel.  

    Aujourd'hui, Silvio Berlusconi est à la tête de Forza Italia, l'un des deux partis de centre-droit qui forment une coalition avec le FdI. L'autre est la Ligue (Liga), dirigée par Matteo Salvini.  

    Les récents sondages nationaux donnent le FdI à 25%, la Liga suivante, avec 13%, et Forza Italia, à 7%. Les trois partis ont convenu que celui qui arrive en tête choisira le prochain premier ministre si leur coalition remporte le vote du 25 septembre.   

    "Les gens réagissent vraiment à elle, à Giorgia, parce qu'elle est si crédible, féroce et, surtout, parce qu'elle a maintenu Frères d'Italie en dehors de toute coalition impliquant la gauche", a déclaré par téléphone au Register un candidat parlementaire du FdI, qui a demandé à ne pas être nommé.

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  • Un parcours en ligne inédit pour aimer et suivre le Christ

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    De Mathilde de Robien sur Aleteia.org :

    « Connaître Jésus », un parcours en ligne inédit pour aimer et suivre le Christ

    MOOC-jesus.jpg

     23/09/22

    J-6 avant le lancement du parcours "Connaître Jésus". Porté par Aleteia, Magnificat, Mame et Famille chrétienne, ce parcours gratuit et en ligne démarre le 30 septembre. Une occasion exceptionnelle pour mieux aimer le Christ et le faire aimer.

    Comment aimer Jésus si on ne le connaît pas ? Le nouveau parcours « Connaître Jésus » vient justement combler ce besoin de formation autour de Jésus, en nous le faisant découvrir sous différentes facettes : celui qui pardonne, celui qui enseigne, celui qui envoie…

    Mettre en lumière la figure centrale qu’est le Christ pour toucher les cœurs et redynamiser sa foi. C’est le pari du parcours « Connaître Jésus ». Après le succès du Mooc de la Messe et du Mooc des catéchistes qui ont réuni plus de 60.000 participants, voici une nouvelle formation gratuite et en ligne qui s’adresse à tous, catholiques convaincus, chercheurs de sens, catéchumènes… Quels que soient l’âge et l’itinéraire de chacun, ce parcours est conçu pour tous ceux qui ont envie de découvrir qui est Jésus ou d’approfondir sa relation avec Lui, à son rythme. Les séances sont en effet accessibles 24 heures sur 24 et il est possible de revenir sur les contenus publiés précédemment.

    A travers sept séances, composées d’enseignements, de reportages vidéos et de quiz, à suivre seul ou en groupe, « Connaître Jésus » donne la parole à de nombreux et éminents intervenants. Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Nice, et Agnès de Lamarzelle, bibliste et professeur au collège des Bernardins, apporteront notamment leur expertise. Participeront également l’historien Jean-Christian Petitfils, le psychanalyste Jean-Guilhem Xerri, le comédien Mehdi…

    Un contenu de grande qualité, des intervenants passionnants, un accès gratuit pour tous : « Connaître Jésus » est une initiative remarquable qui peut vraiment contribuer à nourrir spirituellement des milliers de personnes, croyantes ou non, des paroisses, des écoles, des aumôneries… Un livret, spécialement conçu pour la formation, contient les textes à étudier, des espaces pour prendre des notes, les quiz, des prières. Il permet ainsi de conserver une trace du parcours.

    Les inscriptions sont ouvertes. Il suffit de cliquer ici, c’est gratuit.

  • Qui se soucie du sort de l'Arménie victime d'une nouvelle agression ?

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    L’Arménie de nouveau agressée, qui s’en soucie ?

    Alors que l’agression de la Russie contre l’Ukraine mobilise en faveur de celle-ci l’aide humanitaire et militaire de l’Occident, l’Arménie doit faire face dans une grande solitude à de nouvelles attaques de l’Azerbaïdjan voisin. Ce pays musulman est dirigé par l’autocrate Ilham Aliyev, soutenu militairement par le président dictateur turc Erdogan. Aliyev avait reconquis les trois quarts du Haut-Karabakh en septembre 2020 en écrasant les défenseurs arméniens (4000 morts) au terme d’une guerre de 44 jours.

    Terre à forte majorité arménienne, le Haut-Karabakh (appelé Artsakh par les Arméniens) avait été rattaché à l’Azerbaïdjan musulman par Staline pour mettre au pas soviétique les Arméniens chrétiens. Après la chute de l’URSS, l’Arménie avait permis à ce territoire de recouvrer son indépendance en 1992, au terme d’une guerre victorieuse contre l’Azerbaïdjan. Mais depuis trente ans, la donne a considérablement changé. Trois fois moins peuplée que l’Azerbaïdjan et dépourvue de ressources naturelles, l’Arménie s’est affaiblie à cause de ses divisions politiques. De surcroît, son tropisme européen l’a privée du soutien de Poutine, lequel est à présent empêtré dans sa guerre contre l’Ukraine. De son côté, l’Azerbaïdjan, riche en gaz, n’a cessé de se renforcer militairement, avec l’appui totalement assumé, en armes et en mercenaires djihadistes, du protecteur turc. Ce dernier ne peut que se féliciter d’un allié collaborant avec autant de zèle au rétablissement d’un empire panturc, champion de l’islam.

    Aujourd’hui, Aliyev ne se contente plus du Haut-Karabakh. Depuis le 13 septembre, il attaque directement la République d’Arménie. Jusqu’à présent, les Arméniens ont repoussé au prix de pertes sévères les assauts terrestres des Azéris, mais ceux-ci bombardent sans retenue (canons, mortiers, drones) plusieurs régions arméniennes, au nord-est, au centre, et au sud du pays. L’objectif revendiqué du dictateur, toujours chaudement soutenu par Erdogan, est d’anéantir la plus ancienne nation chrétienne. Il s’inscrit dans la lignée du grand frère turc dont les exactions ont précédé et suivi le génocide arménien de 1915. Si l’intention générale du dictateur de l’Azerbaïdjan est bien de mettre à genoux l’Arménie et de réduire son peuple en dhimmitude (les écoliers azéris apprennent dans leurs livres scolaires que les Arméniens sont « des chiens à chasser »), l’objectif de cette nouvelle offensive est la création d’un corridor traversant le territoire arménien (la région du Syunik) reliant l’Azerbaïdjan à sa région isolée du Nakhitchevan, située entre la Turquie et l’Arménie. Ce corridor, prévu par les accords de cessez-le-feu du 9 novembre 2020, n’est pas opérationnel, l'Arménie désirant contrôler la circulation des personnes, des biens, et des marchandises sur son propre sol.

    Les Arméniens, qui ont payé leur europhilie par le désamour de leur traditionnel protecteur russe, peuvent-ils attendre un quelconque secours de l’Union Européenne ? C’est peu probable : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s'est rendue à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, le 18 juillet dernier pour signer triomphalement un accord doublant les importations gazières en provenance de la république caucasienne. L’UE s’est contentée d’appeler à l'arrêt des hostilités. La France (où vivent 600 000 descendants de rescapés du génocide de 1915) a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU. Les États-Unis seront-ils plus efficaces ? Connue pour ses positions pro-arméniennes, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, s’est rendue à Erevan (capitale de l’Arménie) le dimanche 18 septembre pour une visite de trois jours. « L'Arménie a une importance particulière pour nous », a-t-elle souligné, avant de condamner « les attaques illégales et meurtrières de l'Azerbaïdjan sur le territoire arménien ». Pour sa part, le président du Parlement arménien, Alen Simonian, a affirmé qu’un cessez-le-feu avait été conclu au milieu de la semaine grâce à une médiation américaine, après l'échec d'une médiation russe. Mais ce cessez-le-feu a été violé dès le 20 septembre, par des tirs azerbaïdjanais à la frontière orientale, selon le ministère arménien de la Défense…

    Pour aller plus loin :

    Les présidents azerbaïdjanais et turc menacent d’effacer l’Arménie de la carte du monde

    >>> Lire l'article sur : Nouvelles d'Arménie magazine

     

  • Pas le temps de rencontrer le Pape François. La Chine a déjà son propre pape, Xi

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    Bergoglio f2de46e590.jpgMais qu’allait-il faire dans cette galère ? Lu sur « Diakonos » cet article de Sandro Magister, le vaticaniste de l’ « Espresso » :

    « Après l’annulation de la rencontre prévue au Kazakhstan avec le patriarche de Moscou Cyrille, le Pape François n’a pas non plus pu rencontrer, à Nour-Sultan, aujourd’hui de nouveau appelée Astana, le président chinois Xi Jinping, qui était pourtant en visite d’État dans la capitale kazakhe ce mercredi 14 septembre, le jour même où le Pape réaffirmait le droit « élémentaire et inaliénable » à la liberté religieuse, qui ne doit pas être seulement intérieure ou cultuelle mais surtout « le droit de chaque personne à témoigner publiquement de sa propre foi », tout l’opposé de ce qui se passe en Chine.

    Cette rencontre avec Xi avait été demandée plusieurs jours à l’avance par le Vatican – comme l’a révélé l’agence Reuters – mais côté chinois, on a répondu qu’on n’avait pas le temps de l’organiser. Et déjà sur le vol aller de Rome vers le Kazakhstan, le Pape François avait déclaré ne plus avoir aucune nouvelle.

    Mais ensuite, lors de la conférence de presse sur le vol de retour à Rome (photo), le Pape a reparlé abondamment de la Chine, en réponse à une question d’Elise Anna Allen de « Crux », qui lui rappelait qu’à Hong Kong, le procès contre le cardinal Zen Zekiun était sur le point de s’ouvrir et qui lui demandait s’il considérait que ce procès constituait « une violation de la liberté religieuse ».

    La transcription officielle de la réponse du Pape François vaut la peine d’être lue dans son intégralité, avec ses balbutiements, ses réticences et ses bizarreries, parce qu’elle constitue un condensé parfait de son approche sur la Chine :

    « Pour comprendre la Chine, il faut un siècle, et nous ne vivons pas un siècle. La mentalité chinoise est une mentalité riche et quand elle tombe malade, elle perd un peu de sa richesse, elle est capable de commettre des erreurs. Pour bien comprendre, nous avons fait le choix du dialogue, ouverts au dialogue. Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine qui avance bien, lentement, parce que le rythme chinois est lent, eux ils ont une éternité pour aller de l’avant : c’est un peuple d’une patience infinie. Mais des expériences que j’ai eues auparavant – pensons aux missionnaires italiens qui sont allés là et qui ont été respectés comme scientifiques, pensons, aujourd’hui encore, à tant de prêtres et de croyants qui ont été appelés par l’université chinoise parce que cela met la culture en valeur -, ce n’est pas facile de comprendre la mentalité chinoise, il faut la respecter, moi je respecte toujours. Et ici, au Vatican, il y a une commission de dialogue qui fonctionne bien. C’est le cardinal Parolin qui la préside et en ce moment c’est l’homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue chinois. C’est quelque chose de lent, mais on fait des petits pas en avant. Qualifier la Chine d’antidémocratique, moi je ne le ferais pas, parce que c’est un pays si complexe, avec ses rythmes… Oui, c’est vrai qu’il y a des choses qui ne nous semblent pas démocratiques, ça c’est vrai. Le cardinal Zen, qui est âgé, sera jugé ces prochains jours, je crois. Lui, il dit ce qu’il entend, et on voit bien que là, il y a des limitations. Plus que de donner des qualificatifs, parce que c’est difficile, et je ne me sens pas en mesure de donner des qualifications, ce sont des impressions ; plus que de donner des qualifications, moi je cherche la voie du dialogue. Ensuite, dans le dialogue, on peut éclaircir tant de choses et pas seulement concernant l’Église, d’autres secteurs aussi. Par exemple, l’étendue de la Chine : les gouverneurs de province sont tous différents, il y a des cultures différentes au sein de la Chine. C’est un géant, comprendre la Chine, c’est quelque chose de géant. Il ne faut pas perdre patience, il en faut, il en faut beaucoup, mais nous ne devons pas mettre le dialogue en péril. Moi j’essaye d’éviter de donner des qualificatifs parce que oui, peut-être, mais allons de l’avant ».

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  • Quand le pape s'exprime à propos de la pastorale, du relativisme, de la Chine...

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Pape François : face à la déchristianisation, Saint Augustin est plus utile que les plans de "modernisation"

    16 septembre 2022
     

    Vatican Media

    Rome (Service Fides) - Jésus " a fait l'Église avec des bergers, pas des dirigeants politiques ". Il a fait l'Église avec des ignorants, les douze étaient plus ignorants les uns que les autres, et l'Église a avancé". Et les bergers "doivent avancer, mais s'ils ont perdu l'odeur des brebis et que les brebis ont perdu l'odeur des bergers, on n'avance pas". C'est ce qu'a déclaré le pape François lors de son entretien avec des journalistes, jeudi 15 septembre, dans le vol de retour de Nur-Sultan à Rome, au terme de sa visite apostolique au Kazakhstan.

    Au journaliste allemand qui posait la question de savoir ce qu'il fallait faire face aux processus qui, en Allemagne et dans de nombreux pays européens, éloignent les jeunes des Eglises, l'Evêque de Rome a fait remarquer que "lorsqu'une Eglise, quelle qu'elle soit, dans un pays ou dans un secteur, pense davantage à l'argent, au développement, aux plans pastoraux et non à la pastorale, et qu'on va dans cette direction, cela n'attire pas les gens". La priorité - a fait remarquer le pape - est d'être cohérent avec sa foi et "si vous êtes un évêque ou un prêtre qui n'est pas cohérent, les jeunes ont le flair... et puis bye !". Le Souverain Pontife a indirectement répondu à toutes les théories qui pointent vers des stratégies abstraites de "modernisation" pour redonner de la fécondité au travail apostolique et endiguer les processus de sécularisation : "Parfois, a dit le Pape, on pense comment renouveler, comment rendre la pastorale plus moderne : c'est bien, mais toujours que c'est entre les mains d'un pasteur. Si la pastorale est entre les mains de "scientifiques" de la pastorale, qui opinent ici et disent ce qu'il faut faire là (...) je me demande : le pasteur est-il en contact, est-il proche du troupeau ? Ce troupeau a-t-il un berger ? Le problème est celui des bergers. Dans sa réponse, le Souverain Pontife a également suggéré "de lire le commentaire de Saint Augustin sur les bergers (Sermon 46, ed), il peut être lu en une heure mais c'est l'une des choses les plus sages qui ont été écrites pour les bergers et avec cela vous pouvez qualifier tel ou tel berger. Il ne s'agit pas de moderniser : bien sûr, il faut actualiser avec des méthodes, c'est vrai, mais si le cœur du pasteur manque, aucune pastorale ne fonctionne. Aucun.

    Au cours de son entretien avec les journalistes, le pape François a répondu indirectement à ceux qui insistent pour attribuer des valeurs relativistes et syncrétistes aux initiatives et réunions interreligieuses, telles que le 7e congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, qui s'est tenu au Kazakhstan avec la participation du pontife lui-même. "Certaines personnes, a déclaré l'évêque de Rome, ont critiqué et m'ont dit : c'est fomenter, faire grandir le relativisme. Pas de relativisme ! Chacun a eu son mot à dire, chacun a respecté la position de l'autre, mais nous dialoguons comme des frères. Car s'il n'y a pas de dialogue, il y a soit l'ignorance, soit la guerre. Mieux vaut vivre comme des frères, nous avons une chose en commun, nous sommes tous humains. Vivons comme des humains, bien éduqués : tu penses, je pense ? Mettons-nous d'accord, parlons, apprenons à nous connaître. Ces guerres "religieuses" mal comprises sont souvent dues à un manque de connaissances. Et ce n'est pas du relativisme, je ne renonce pas à ma foi si je parle avec la foi d'un autre, au contraire. J'honore ma foi parce qu'un autre l'écoute, et j'écoute la sienne".

    Au cours de son entretien avec les journalistes, le souverain pontife a également évoqué le processus de dialogue en cours entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. "Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine", a notamment déclaré le pape François, "qui va bien, lentement", aussi parce que "le rythme chinois est lent, ils ont une éternité à poursuivre : c'est un peuple d'une patience infinie." Le Pape a également fait référence aux expériences passées des "missionnaires italiens qui sont allés là-bas et ont été respectés en tant que scientifiques", mentionnant également les événements actuels de "nombreux prêtres ou croyants qui ont été appelés par l'université chinoise parce que cela donne de la valeur à la culture", réaffirmant que la commission pour le dialogue entre Pékin et le Saint-Siège "va bien, le cardinal Parolin la préside et il est en ce moment l'homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue chinois". (GV)

    (Agence Fides16/9/2022)

  • Le pape voudrait que le Synode ne se transforme pas en "guerre ecclésiastique"

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    De l'agence I.Media sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape François ne veut pas que le Synode se transforme en « guerre ecclésiastique »

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