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Médias - Page 29

  • Jean-Pierre Snyers célèbre ses 40 ans d'écriture; une rétrospective époustouflante

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    Jean-Pierre Snyers: 40 ans d'écriture
     
    1982-2022: voilà juste 40 ans que notre ami Jean-Pierre Snyers se livre à l'écriture.

    Afin de se remémorer toutes ces années, il vient de constituer un dossier (composé de 123 photos) sur son blog internet.

    C'est l'occasion également de voir évoquées les très nombreuses rencontres de Jean-Pierre Snyers avec des personnalités de premier plan.

    Si le coeur vous en dit d'y avoir accès, tapez sur google jpsnyers.blogspot.com.

    https://drive.google.com/drive/folders/1tVJv4O4VEmZicHEW1TbR0Rq_N6UdZUJb?usp=sharing

  • Canada : l'intox du "pensionnat de l'horreur"

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    Du Salon Beige :

    Kamloops, le pensionnat de l’horreur : c’était une intox

    Les médias affirmaient avec assurance que le nombre de décès d’élèves des pensionnats canadiens, estimé à 3 201, allait bientôt doubler, voire tripler. Un éditorialiste est allé jusqu’à déclarer que “la découverte des tombes des enfants à Kamloops pourrait être le moment de l’Holocauste au Canada”. Partout, on a assisté à des actes d’expiation publique, et de nombreuses célébrations de la fête du Canada du 1er juillet ont été annulées, voire transformées en moment de repentance.

    Cela fait maintenant 14 mois que l’annonce a été faite au sujet des tombes présumées et aucune preuve physique n’a été déterrée. Pas de tombes. Pas de cadavres. Aucun reste humain. Le texte de l’article indiquait notamment que “les restes de 200 personnes, principalement des enfants, ont été découverts dans des tombes non marquées sur les terrains d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique”, ce qui était totalement faux.

    Selon le Centre canadien de vérité et réconciliation, 51 élèves sont décédés durant les 80 ans d’existence du pensionnat. Grâce aux recherches de l’historien Jacques Rouillard, on connaît maintenant les lieux de sépulture de plus de la moitié de ces enfants. Quatre d’entre eux sont inhumés à Kamloops dans le cimetière de leur réserve situé non loin du pensionnat, ce qui fait douter de l’existence d’un autre lieu de sépulture secret. Vingt-quatre autres enfants sont enterrés dans le cimetière de leur propre réserve. L’historien a pu consulter les certificats de décès conservés dans les registres d’état civil de la province. Ces enfants n’ont donc pas disparu. Comment croire alors que les dépouilles de 200 enfants aient pu être enfouies près de l’école, à l’insu des familles ?

  • Un court-métrage sur la bienheureuse Pauline Jaricot

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    De l'Agence Fides :

    Cité du Vatican - A l'anniversaire de sa naissance aujourd'hui, un court-métrage sur la bienheureuse Pauline Jaricot disponible en 4 langues

    22 juillet 2022

    Cité du Vatican (Agence Fides) - La fondatrice de l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (OPFP), béatifiée le 22 mai dernier dans sa ville natale, est née à Lyon le 22 juillet 1799. Le court-métrage "Guardare dall'alto" (Regarder d'en haut), produit par le POPF avec la collaboration de l'Agence Fides à l'occasion de cette année jubilaire (voir Agence Fides 3 mai 2022) lui a été dédié ainsi qu'à son message toujours d'actualité. Le court-métrage, disponible dès maintenant en anglais, italien, français et espagnol, présente sous la forme d'un court-métrage et d'un docu-film l'histoire et l'expérience de foi de Pauline Jaricot, en la racontant à travers les yeux et la vie de Claire, une jeune femme de notre temps. Pensé et conçu comme un outil d'évangélisation, il a été mis à la disposition des Directions nationales des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), qui le diffusent et, dans certains cas, le traduisent dans leur propre idiome, en produisant des versions sous-titrées et même doublées. Les lieux de tournage incluent non seulement les endroits de Lyon où Jaricot a vécu son expérience de foi, mais aussi Rustrel, une commune de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, connue comme le "Colorado de la Provence", où Pauline Jaricot avait fondé l'usine Notre Dame des Anges. La personne qui a reçu le miracle de la guérison par l'intercession de Pauline Jaricot : Mayline Tran, une petite fille de trois ans à l'époque, apparaît également dans les dernières scènes du court-métrage. La famille Tran a participé à la phase finale du projet, partageant l'esprit du projet et racontant sa propre expérience.

    (EG) (Agence Fides 22/7/2022)

  • L'Eglise, bouc émissaire de la politique coloniale de l'Etat canadien

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    De Luca Marcolivio sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    ENTRE LES INCENDIES ACTUELS ET L'HISTOIRE

    Le Canada et les écoles indigènes, l'Eglise comme bouc émissaire (archive du 8-7-2021)

    Une vingtaine d'églises, dont beaucoup sont catholiques, ont été incendiées ou vandalisées au Canada après la découverte de tombes anonymes d'enfants. À l'origine, il y a le rôle des écoles résidentielles voulues par le gouvernement depuis le XIXe siècle pour l'assimilation des autochtones canadiens, qui mouraient souvent, en l'absence d'aide, de maladie et de faim. Et aujourd'hui, Trudeau s'attaque à l'Église, en essayant de faire oublier les fautes de l'État.

    Au Canada, un choc historique entre l'État et l'Église a lieu. Entre les charniers mis au jour et les églises brûlées, comme souvent, la vérité se cache dans les plis de l'histoire.

    Fin mai déjà, 215 restes d'enfants amérindiens ont été découverts dans une fosse commune sur le terrain d'une ancienne école catholique à Kamloops, en Colombie-Britannique. L'école était l'un des nombreux pensionnats créés au XIXe siècle pour l'éducation des jeunes autochtones. En apprenant la nouvelle, lors de l'Angélus du 7 juin, le pape François a exprimé sa proximité avec la communauté catholique et l'ensemble du peuple canadien " traumatisé par cette nouvelle choquante. " Le souverain pontife avait alors demandé de "faire la lumière" sur un fait qui "accroît encore la conscience de la douleur et de la souffrance du passé."

    Puis, pour coïncider avec la Journée nationale des peuples autochtones, célébrée au Canada le 21 juin dernier, deux églises ont été incendiées. En l'espace d'un mois, une vingtaine d'incendies et d'actes de vandalisme graves ont été recensés contre des églises, pour la plupart catholiques. Au moins deux des incidents ont été qualifiés par la police canadienne d'incendies criminels possibles. Rien ne permet, du moins pour l'instant, d'établir un lien de causalité entre les deux phénomènes, d'autant que le sud-ouest du pays a été frappé par une vague de chaleur sans précédent. Il est cependant inconcevable de penser que les très hautes températures aient pu également provoquer des incendies dans les lieux de culte.

    La deuxième et plus importante découverte a eu lieu le 23 juin, à l'ancien pensionnat indien de Marieval, dans la province de la Saskatchewan. Pas des fosses communes mais 751 tombes anonymes. Cadmus Delorme, chef de la communauté de Cowess, l'a annoncé. "La nouvelle selon laquelle des centaines de tombes non marquées ont été découvertes dans la Première Nation de Cowessess est absolument tragique, mais pas surprenante", a tweeté Perry Bellegarde, chef national de l'Assemblée des Premières Nations.

    Les représentants des Premières nations eux-mêmes attendent des excuses officielles de l'Église catholique pour son rôle dans le système des pensionnats mis en place par le gouvernement canadien. Ce "génocide culturel" a été reconnu en 2015 par la Commission Vérité et Réconciliation, qui a estimé qu'environ 6 000 enfants sont morts dans ces écoles. Les jeunes élèves des écoles catholiques ou d'autres confessions chrétiennes, affirment les accusateurs, étaient maintenus dans des conditions sanitaires épouvantables, maltraités, soumis à une inculcation forcée et parfois abusés.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, depuis son entrée en fonction en 2015, a appuyé sur l'accélérateur de l'enquête et impulsé une série d'initiatives pour commémorer les victimes. C'est encore Trudeau qui a demandé des excuses officielles au pape François. Le premier ministre canadien a déclaré avoir parlé "personnellement" avec le pontife, insistant sur "l'importance qu'il y a non seulement à ce qu'il s'excuse, mais aussi à ce qu'il s'excuse auprès des Canadiens autochtones sur le sol canadien". Je sais que les dirigeants de l'Église catholique, a ajouté M. Trudeau, examinent très activement les mesures qui peuvent être prises.

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  • Internats pour enfants autochtones au Canada : l'histoire falsifiée et 52 églises incendiées

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    Un entretien avec Pablo Munoz Iturrieta sur Kath.Net/news (archive du 29 juillet 2021) :

    Corps retrouvés au Canada : un publiciste parle de " falsification de l'histoire " !

    L'auteur et humaniste Pablo Munoz Iturrieta contredit la description par l'Église catholique d'un "génocide" des Indiens du Canada dans une interview accordée à Kathpress - 52 incendies d'église à ce jour

    Il n'y a pas eu de "génocide" des enfants autochtones dans les écoles confessionnelles du Canada au début du 20e siècle, qui ont été systématiquement spoliés de leur culture, maltraités, tués par des mauvais traitements et enterrés dans des fosses communes par les religieux : Avec cette critique des récents reportages des médias, le publiciste et scientifique canadien Pablo Munoz Iturrieta attire l'attention. Comme l'a expliqué l'Argentin d'origine dans une interview accordée à Kathpress jeudi, les faits historiques s'y opposent clairement. Une "falsification de l'histoire" aux conséquences déjà dévastatrices est pratiquée, a-t-il déclaré.

    Depuis la fin du mois de mai, des informations sur la découverte de plus d'un millier de cadavres d'enfants à proximité de ce que l'on appelle les "pensionnats" - principalement des internats pour autochtones gérés par l'Église catholique, qui ont existé de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1980 - ont provoqué un tollé dans le monde de l'information. On savait depuis longtemps que ces tombes, qui n'étaient pas marquées par leur nom, existaient : une commission gouvernementale au Canada s'était chargée d'une réévaluation, qui a rédigé son rapport final en 2015, a souligné M. Munoz. Toutes les trouvailles actuelles y avaient déjà été répertoriées.

    Justin Trudeau a maintenant ramené ces découvertes de corps dans la discussion afin de donner du poids à sa politique indigène. Le Premier ministre canadien avait également demandé au Pape François de venir au Canada et, au nom de l'Église, de demander aux parents du peuple indigène connu sous le nom de "Premières Nations" le pardon des souffrances infligées au cours de l'histoire. Le philosophe et théologien a fait remarquer qu'il ne fallait pas oublier que l'État canadien était responsable de l'éducation et qu'il commandait les écoles confessionnelles.

    Pas de "rééducation" forcée

    Ce dont l'Église est accusée est largement indéfendable, a souligné M. Munoz. Il n'y a certainement pas eu d'"imposition" de la culture chrétienne, puisque les indigènes étaient chrétiens depuis longtemps, avec leur propre clergé indigène depuis le milieu du 17e siècle. "Les missionnaires étaient extrêmement prudents avec la culture des indigènes. Le fait qu'ils parlent encore leur langue aujourd'hui est principalement dû aux prêtres catholiques", dit-il. De même, l'enseignement dans les pensionnats catholiques se faisait principalement dans les langues indigènes.

    Au début des écoles indigènes, les familles y envoyaient volontairement leurs enfants, ce qui permettait une meilleure alimentation, une protection contre le froid en hiver et l'apprentissage d'un métier. En 1920, le Canada a introduit l'enseignement obligatoire. Même après cela, l'Eglise n'a pas eu recours à la force de la police pour emmener les enfants, comme certains le prétendent, a déclaré M. Munoz. "Mais il y a des rapports selon lesquels certains élèves sont tombés malades de la tuberculose et les tribus ne voulaient plus envoyer leurs enfants à l'école par peur de l'infection." Un examen médical d'entrée pour les nouveaux élèves a été introduit en conséquence, a-t-il dit.

    Cause de mortalité : principalement des infections

    En tout état de cause, la tuberculose - pour laquelle la vaccination n'a été introduite au Canada que vers 1950 - et surtout la pandémie de grippe espagnole de 1918 à 1920 ont également été la principale cause de décès des enfants dont les corps sont aujourd'hui en cause, a souligné le publiciste canadien. Au lieu d'être enterrés dans des "fosses communes", les morts étaient enterrés dans leurs propres tombes, chacune avec sa propre croix. Le fait que les noms n'aient pas été écrits dessus était un respect pour une tradition indigène correspondante, a déclaré Muñoz. Cependant, les noms des personnes décédées ont été enregistrés dans les dossiers - "ce qui ne serait jamais arrivé dans le cas d'un véritable génocide".

    M. Munoz n'a pas nié qu'il y ait eu des cas d'abus sexuels sur des enfants dans les pensionnats, en plus d'une violence dans l'éducation très discutable du point de vue actuel - qui était autrefois répandue dans toutes les écoles. Une réévaluation est importante ici, mais il faut aussi faire la différence : "Les cas d'abus connus aujourd'hui dans l'Église catholique du Canada concernent principalement les années 1970 et 1980, alors que les écoles indigènes étaient déjà en voie de disparition." Établir un lien direct avec les cadavres des enfants n'est pas approprié, a-t-il dit.

    Déjà 52 incendies d'église

    Le scientifique, blogueur et auteur catholique, qui enseigne dans plusieurs universités au Canada, aux États-Unis et en Argentine, est très préoccupé par les conséquences du récit sur le corps des enfants, qui repose sur des exagérations. Par exemple, a-t-il dit, 52 églises ont déjà été incendiées et, dans certains cas, réduites en cendres au Canada au cours des deux derniers mois, y compris des églises historiques dans des réserves autochtones et des lieux de culte appartenant à des communautés de migrants de diverses confessions. "Le gouvernement n'a rien fait jusqu'à présent pour mettre un terme à cette situation ou pour enquêter sur ce qui se passe et découvrir qui sont les auteurs de ces actes", s'est plaint M. Muñoz.

  • D'Eugène et de François : lequel était le pape ?

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    Sur Vatican News, on apprend que le Pape François est "affecté par le décès d’un grand ami journaliste"; "Le Saint-Père a exprimé jeudi 14 juillet sa douleur, suite au décès à Rome du journaliste italien Eugenio Scalfari, a rapporté la direction du Bureau de presse du Vatican. Fondateur et directeur pendant 20 ans du journal La Repubblica, cet homme de médias était un ami du Pape François."

    Il a souvent été question, sur belgicatho, de ce journaliste influent.

    Stefano Fontana, sur la Nuova Bussola Quotidiana, pose cette étrange question :

    Eugène et François : lequel était le pape ?

    16-07-2022

    Eugenio Scalfari a été le pontife grand public auquel tout le monde a fini par s'aligner, y compris le monde catholique : d'abord, malgré Jean-Paul II et Benoît XVI, puis avec la collaboration de François. Le pape pensait dialoguer avec un laïc, sans se rendre compte que c'était ce dernier qui lui mettait sa doctrine dans la bouche.

    Eugenio Scalfari, décédé il y a deux jours, n'était pas seulement un journaliste. Il était bien plus. C'était un Pape. Son journal - La Repubblica - est devenue le nouvel évangile qu'il inspire, qu'il guide, et dont il est l'interprète officiel et le garant de la doctrine. 'La Repubblica' était la référence du radicalisme bourgeois irréligieux de la post-modernité italienne. Dès le début, il s'est imposé comme un quotidien militant, religieux dans sa laïcité dogmatique, en avance sur le 'Manifesto' ou 'L'Unità', parce qu'il était complètement post-idéologique. Scalfari et Repubblica ont confirmé et développé les instances du modernisme nihiliste de la modernité italienne, ont semé l'ère des " nouveaux droits " et ont exercé un pouvoir idéologique d'interdiction, d'excommunication et d'extradition contre les intellectuels qui ne s'alignaient pas sur l'autoritarisme du nouveau.

    Scalfari était le pape de l'anti-Église, rigide dans ses hypothèses, pas du tout tolérant avec les dissidents, inquisitorial, actif dans la proscription de ceux qui ne s'alignaient pas. Repubblica était le nouvel évangile lu par les prêtres et les religieuses post-conciliaires, auquel les séminaires de toute l'Italie se sont abonnés, puis copié par 'Avvenire' (le journal "catholique" italien), qui a fini par devenir lui aussi une petite Repubblica. Aujourd'hui, tous les journaux italiens, à l'exception de quelques réprouvés vitupérés par le système de pouvoir médiatique, sont la Repubblica. La Repubblica avait également rallié le 'Corriere' à son idéologie, mais 'Il Giornale', qui est né de cette prise de conscience, a fini par devenir lui aussi une sorte de Repubblica.

    Pannella, Bonino, les radicaux, les Verts, la gauche catholique, le Parti démocrate issu de la transformation de l'ancien PCI, Renzi, les Cinq étoiles, tous ceux qui veulent désormais occuper le " centre ", le président Mattarella... rien n'exprime autre chose que l'idéologie de la Repubblica et de Scalfari : laïcité, subjectivisme radical, nouveaux droits, pure culture bourgeoise, procéduralisme institutionnel.

    Scalfari a dicté l'horizon de compréhension de l'Italie d'aujourd'hui, l'Italie du divorce et de l'avortement, de la loi Cirinnà et du Zan ddl, l'Italie anti-famille et anti-vie, l'Italie ralliée aux puissances internationales, l'Italie qui veut + d'Europe et - d'Italie, l'Italie qui revendique les 'transitions' en les présentant comme le salut. Scalfari était un Pape, il était le chef d'une religion et il annonçait le salut. Le monde catholique a été pris en otage par lui. La Repubblica est entrée dans les paroisses. Je me souviens que Giovanni Reale avait appelé Scalfari à prendre la parole à l'Université catholique de Milan pour dire que nous, les hommes, sommes comme des petites fourmis perdues dans l'univers, sans sens, sans chef, sans fin. Le catholique qui ne lisait pas la Repubblica était considéré comme hors du temps et de son époque. Aucun journal n'a jamais pensé, comme Repubblica, à être une nouvelle Bible. Aucun journaliste n'a jamais pensé, comme Scalfari, à être un nouvel évangéliste.

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  • "S'attendre à la disparition du catholicisme d'ici une génération..."

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    Du Père Louis Bouyer, ces propos publiés en 1969 dans "La décomposition du catholicisme" résonnent étrangement aux oreilles d'un catholique d'aujourd'hui (source) :

    Le pontificat de Jean XXIII, puis le Concile avaient paru inaugurer pour l'Eglise catholique un renouveau inespéré, sinon inespérable. En fait, il semblait que la redécouverte de la Bible et des Pères de l'Eglise, le mouvement liturgique, l'œcuménisme, et, par un retour aux sources de la théologie et de la catéchèse, une redécouverte de l'Eglise dans sa tradition la plus authentique conjuguée avec une ouverture décidée aux problèmes du monde contemporain : scientifiques, culturels, sociaux — il semblait que toutes ces choses qui, jusque-là, étaient restées le fait d'une petite élite, facilement suspectée en haut-lieu et encore peu influente dans la masse, allaient soudainement, ou tout au moins rapidement, gagner tout le corps après s'être imposées à ses chefs.

    Quelques années seulement ont passé depuis, mais, il faut l'avouer, la suite des événements ne semble pas, jusqu'ici, avoir beaucoup répondu à cette attente. A moins de se boucher les yeux, il faut même dire franchement que ce que nous voyons ressemble bien moins à la régénération escomptée qu'à une décomposition accélérée du catholicisme. Un homme politique français de premier plan, qui est chrétien mais n'appartient pas à l'Eglise catholique, parlant à quelques-uns de ses coreligionnaires sur les suites du Concile, leur disait, si j'en crois ce que l'un d'eux m'a répété, qu'on devait s'attendre maintenant à la disparition du catholicisme d'ici une génération. Cette opinion d'un observateur, sans doute peu sympathique à son objet mais certainement bien informé, sans passion et lucide, ne peut être écartée d'un revers de main.

    Sans doute, une longue expérience a montré que les prophéties de ce genre, souvent renouvelées dans le passé, sont bien téméraires. L'historien Macaulay observait au siècle dernier que le catholicisme avait survécu à tant de crises et de si graves qu'on ne pouvait plus imaginer maintenant ce qui pourrait bien amener sa ruine définitive. Mais il serait trop facile pour les catholiques de se rassurer par de telles paroles, pour replonger dans la torpeur onirique à laquelle, aujourd'hui comme par le passé, ils ne sont que trop enclins. Sans vouloir rien dramatiser, il faut reconnaître que nous en sommes arrivés une fois de plus (et peut-être plus que jamais) à l'un de ces tournants de l'histoire où, si la Providence veut une fois de plus nous secourir, elle ne le fera qu'en suscitant parmi nous des hommes dont la lucidité soit à la hauteur des circonstances, et le courage égal à la pénétration.

    C'est d'abord de voir clair en nous-mêmes que nous avons besoin. A cet égard, il semble que nous ayons seulement échangé, ces derniers temps, une forme paralysante d'autosatisfaction pour une euphorie plus pernicieuse encore. Le « triomphalisme » de naguère, justement dénoncé, nous faisait saluer comme une succession de victoires les échecs les plus hâtivement colmatés, quand ce n'était pas camouflés. Nous pouvons rire de ce style, brusquement devenu désuet, de nos « Semaines religieuses ». Mais la nouvelle presse catholique n'a pas été longue à secréter un « néo-triomphalisme » qui ne vaut guère mieux, et qui peut être pire.

    Un hebdomadaire français, qui se dit « catholique », en venait récemment à nous apprendre que le renouveau post-conciliaire n'a pas encore vraiment pénétré l'Eglise d'Espagne, d'après ce critère : le nombre des vocations sacerdotales et religieuses n'y a pas beaucoup diminué ! Quand on en est arrivé à ce point de vue de Knock, où les signes de santé persistants sont interprétés comme des symptômes d'une gravité particulière, il faut que le mal soit bien avancé..., mais c'est l'esprit du médecin qui est évidemment le plus malade ! Ce petit trait, qui pourrait paraître simplement comique, est révélateur d'un des aspects les plus significatifs de la crise où nous sommes. Je ne sais si le Concile, comme on le dit, nous a délivrés de la tyrannie de la Curie romaine, mais ce qu'il y a de sûr c'est que, volens nolens, il nous a livrés, après s'être livré lui-même, à la dictature des journalistes, et particulièrement, des plus incompétents et des plus irresponsables.

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  • 16 juillet : pèlerinage mondial digital à Lourdes "sur les pas de Bernadette"

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    De KTO Télévision :

    Le sanctuaire de Lourdes organise ce samedi 16 juillet le pèlerinage mondial digital 2022 autour du thème : "Sur les pas de Bernadette". KTO s'associe à cet évènement pour faire rayonner le message de Lourdes dans le monde entier. Ce samedi, priez avec Bernadette, faites le tour du monde avec ses reliques et rêvez avec les Nuits de Lourdes.

    Ce samedi 16 juillet, date anniversaire de la 18ème et dernière apparition de la Vierge à sainte Bernadette, les catholiques du monde entier sont invités à se connecter au site de Lourdes United pour déposer une intention de prière à la Grotte, faire brûler un cierge en ligne et se recueillir.

    Pour accompagner ce pèlerinage à distance, deux émissions sont diffusées par KTO en direct de la prairie de Lourdes à 11h30 et 20h15, animées par Honorine Grasset.

    A 11h30, autour du thème de la journée « Prier avec Bernadette », vous retrouverez Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire. Et des fidèles des diocèses de Blois, Namur et Tournai en Belgique témoigneront en plateau, ainsi que deux Scouts et guides de France.

    À 20h15, un nouveau direct introduira « Les Nuits de Lourdes », avec Mgr Jean-Marc Micas, le nouvel évêque de Tarbes et Lourdes, Eyma et David Ban, interprètes de Bernadette et François Soubirous dans la comédie musicale "Bernadette de Lourdes" ainsi que les Petits Chanteurs à la Croix de Bois. À l'issue de ce plateau, vous pourrez découvrir la toute nouvelle illumination du sanctuaire avant de laisser la place à la prière, avec la procession aux flambeaux qui s'élancera à 20h55.

    Les rendez-vous de Lourdes United, en direct sur KTO :

    • 10h : Messe du 16 juillet de Lourdes United à la grotte
    • 11h30-12h00 : « Prier avec Bernadette ». Plateau sur la prairie avec notamment la participation de Mgr Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire de Lourdes, animé par Honorine Grasset.
    • 15h30 : Chapelet du 16 juillet de Lourdes United à la grotte
    • 20h15 : « Les Nuits de Lourdes ». Plateau avec notamment la participation de Mgr Micas, évêque de Tarbes et Lourdes, avec Eyma, l'interprête de la voyante dans la comédie musicale "Bernadette de Lourdes" et les Petits Chanteurs à la Croix de Bois
    • 20h55 : Procession mariale aux flambeaux
  • Le pape et l'avortement : quelque chose ne colle pas

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le pape et l'avortement, quelque chose ne colle pas

    14-07-2022

    Les interviews du pape François sortent désormais en flux continu, un phénomène dommageable pour l'Église. Il convient toutefois de noter son attitude étrange à l'égard de l'avortement : très sévère pour condamner cette pratique, extrêmement douce pour en tirer les conséquences.

    Franchement, les interviews du pape François ne suffisent pas. Ils sortent tout le temps maintenant. Rien qu'au cours de ces derniers jours, nous en avons eu trois tonnes : l'une avec l'agence argentine Telam, puis avec l'agence britannique Reuters (publiée en plusieurs fois), et enfin avec le radiodiffuseur mexicain Televisa/Univision. En bref, il ne se passe guère de jour sans que l'on doive discuter de telle ou telle sortie du pape François. Un fleuve de paroles qui déferle : des concepts qu'il répète depuis des années déjà ; quelques opinions improvisées sur la situation politique mondiale - souvent discutables sinon embarrassantes, comme ses mots doux à Televisa à l'égard du régime cubain - ; quelques jugements ecclésiaux ou moraux, qui génèrent parfois différentes interprétations et controverses.

    Même les fans les plus extrémistes du pape devraient se rendre compte qu'il s'agit d'interviews qui, au-delà de leur contenu, sont en fin de compte préjudiciables à l'Église et à l'institution de la papauté. Parce que de cette façon, l'autorité du Pape est diminuée, réduite au rang d'un simple expert (il y a des années, il y avait déjà la blague sur le monsieur qui demandait "A-t-il dit quelque chose sur la campagne d'achat de Roma ?"). Mais surtout, elle génère chez les fidèles - et non pas chez eux - une confusion entre ce qui relève de l'opinion personnelle (légitime, mais discutable) et ce qui relève au contraire de l'enseignement de l'Église, qui devrait être la seule véritable préoccupation du Pape.

    Il serait donc bon qu'il arrête ces interviews et, s'il ne le peut vraiment pas, que les journalistes comprennent au moins qu'il n'est pas commode pour eux non plus de vendre un "produit" aussi gonflé.

    Cela dit, malgré toute son importance, il faut au moins noter l'attitude étrange du pape à l'égard de l'avortement. D'une part, il est très radical dans son jugement : dans l'interview à Reuters, il a répété un concept déjà exprimé dans le passé, "c'est comme engager un tueur à gages" ; et ensuite : "Est-il licite, est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?". Mais dans la même interview, il reste neutre par rapport à l'arrêt de la Cour suprême qui a nié le droit à l'avortement : le pape dit qu'il "respecte l'arrêt" mais ne peut pas entrer dans les questions technico-juridiques. Une réponse "diplomatique" incompréhensible, étant donné qu'il n'y a rien de difficile à comprendre dans le sens de l'arrêt. Puis, pire encore, il lance une torpille contre l'évêque de San Francisco, Monseigneur Cordileone, qui - en accord avec le Catéchisme et le Code de droit canonique - a décidé de refuser la communion à la leader démocrate Nancy Pelosi pour son soutien ouvert à l'avortement : " Quand l'Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela crée un problème politique ", a déclaré le pape. Et quelques jours plus tôt, il avait ouvertement désavoué Monseigneur Cordileone, accueillant Pelosi au Vatican et la laissant communier à la messe de Saint-Pierre que le pape lui-même avait commencé à célébrer (au milieu de la messe, il a demandé à un cardinal de poursuivre la célébration).

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  • "Changement de genre" : 140 médecins et intellectuels (dont 14 Belges) appellent à informer les jeunes objectivement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement

    7 juillet 2022

    « Nous, scientifiques, médecins et universitaires des sciences humaines et sociales, appelons les médias du service public et les médias privés de France, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Suisse et d’autres pays d’Europe à présenter fidèlement les études sérieuses et les faits scientifiquement établis concernant le “changement de genre” des enfants dans les émissions destinées à un large public. » Initié par l’Observatoire de la Petite Sirène, 140 scientifiques et intellectuels signent un « manifeste européen pour une approche objective du “changement de genre” des mineurs dans les médias ». Ces premiers signataires sont français, belges, allemands britanniques, suisses, suédois, norvégiens ou encore finlandais[1].

    Des faits scientifiques face à l’idéologie

    « En tant que scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires, nous nous opposons fermement à l’assertion selon laquelle les femmes et les hommes ne seraient que des constructions sociales ou des identités ressenties, écrivent-ils. On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état civil. » « On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale », rappellent-ils (cf. « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties »).

    Ces personnalités déplorent que les médias reprennent « de manière univoque » « les revendications infondées des militants transaffirmatifs, souvent sans objectivité », mettant « sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions ».Sans laisser de place à la critique ou la moindre réserve.

    L’impact sur les jeunes

    En présentant le changement de « genre » comme une « solution miracle » au mal-être adolescent, ces « émissions répétitives ont un effet d’endoctrinement sur les jeunes que les réseaux sociaux accentuent » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « C’est comme si mon fils était sous emprise »). Ce qui conduit à multiplier les « autodiagnostics » chez les jeunes. Les demandes de prise en charge ont ainsi été multipliées par 25 « en moins de dix ans ».

    D’ailleurs, l’augmentation des « jeunes détransitionneurs » illustre « la légèreté avec laquelle ils ont été traités par des médecins, des psychiatres et d’autres professions de santé » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »).

    Et « en parallèle, se développe, dès le primaire dans les écoles, une “éducation à la sexualité” qui ne tient aucunement compte de l’immaturité psychique des enfants en les exposant à des contenus intrusifs et contraignants », dénoncent les signataires du manifeste. Ainsi, au-delà d’une prise de conscience par les médias, ils demandent aussi aux « institutions publiques » de « veiller à l’exigence d’impartialité dans la présentation et la transmission des connaissances sur un sujet aussi important. » (cf. La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs)

    [1] France :

    Nicole Athéa, gynécologue-endocrinologue, membre du directoire de l’Observatoire La Petite Sirène. Elle a été réfèrent médical au CRIPS, le Centre régional d’information et de prévention du sida.

    Elisabeth Badinter, philosophe, féministe.

    Martine Benoit, germaniste, Professeure des Universités, membre du laboratoire « Analyses littéraires et histoire de la langue » de l’Université de Lille

    Marie Myriam Blondel, Chef d’établissement- adjoint

    Marie-Jo Bonnet, historienne, écrivaine, féministe

    Rémi Brague, Professeur émérite de philosophie à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne et à l’université Louis et Maximilien de Munich, membre de l’Institut de France.

    Jean-François Braunstein, Professeur émérite de philosophie contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Anna Cognet, psychologue clinicienne, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’Université de Picardie Jules Verne, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue.

    Daniel Dayan, sociologue de la culture et des médias. Directeur de recherches, Centre National de la Recherche Scientifique.

    Chantal Delsolphilosophe, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

    Gilles DenisMaître de conférences-HDR, histoire et épistémologie des sciences du vivant, Université de Lille

    Bernard Devauchelle, Professeur émérite de médecine de l’Université Picardie Jules Verne, Membre de l’Académie de Chirurgie, Membre Correspondant de l’Académie de Médecine.

    Catherine Dolto, médecin, haptothérapeute, essayiste

    Xavier Emmanuelli, médecin et homme politique français, fondateur du SAMU social de la ville de Paris.

    Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    François Farges, gynécologue-obstétricien, échographiste, Hôpital des Diaconesses, Paris

    René Frydman, ancien Professeur de médecine spécialisé en gynécologie-obstétrique, spécialiste de la reproduction.

    Francis Galibert, Professeur de médecine, UMR 6290 CNRS/Faculté de Médecine, Université de Rennes 1, membre de l’Académie Nationale de Médecine

    Bernard Golse, pédopsychiatre-psychanalyste, Professeur émérite de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l’Université Paris-Cité.

    Claude Habib, Professeure émérite de littérature à la Sorbonne Nouvelle.

    Ghada Hatem-Gantzer, ancienne cheffe de service de la maternité de Saint-Denis, a créé en 2016 la Maison des Femmes à Saint-Denis. Médecin engagée contre les violences faites aux femmes, l’excision en particulier.

    Yana Grinshpun, linguiste, Maître de Conférences à la Sorbonne Nouvelle
    Olivier Halimi, psychologue clinicien, psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris

    Claudine Junien, Professeure émérite de génétique médicale de la Faculté Paris-Ouest, ancienne directrice de l’unité Inserm U383, membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine.

    Jean-Marie Lacroix, Professeur des Universités, Resp. groupe Génétique des Enveloppes Bactériennes, UGSF UMR CNRS8576, Faculté des Sciences et Technologies-Université de Lille

    Jean-Daniel Lalau, Professeur de nutrition, chef du service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition au CHU d’Amiens

    Manuel Maidenberg, pédiatre.

    Céline Masson, psychanalyste, Professeure des Universités, membre du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits à l’Université de Picardie Jules Verne. Co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    Jean-François Mattei, médecin, ancien Professeur de pédiatrie et génétique médicale. Président honoraire de l’Académie de médecine (2020), membre de l’Institut (Académie des Sciences morales et politiques). Ancien ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées.

    Isabelle de Mecquenem, philosophe, Professeur agrégé à l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA)

    Olga Megalakaki, Professeur en psychologie cognitive, Université de Picardie Jules Verne

    Vannina Micheli-Rechtman, psychiatre, psychanalyste, philosophe, Présidente d’Espace Analytique

    Jacques-Alain Miller, psychanalyste, membre de l’Ecole de la cause freudienne, ancien président de l’Association Mondiale de Psychanalyse, ancien directeur du département de psychanalyse de l’université Paris 8.

    Arnold Munnich, Professeur de génétique à l’Université Paris V, chef de service à l’hôpital Necker – Enfants Malades où il dirige l’Unité de génétique INSERM U 781.

    Israël Nisand, Professeur de gynécologie obstétrique, il a été président du Collège national des gynécologues-obstétriciens français

    Jean-Robert Pitte, géographe, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques

    Véronique Quaglino, Professeur de neuropsychologie, Université de Picardie Jules Verne

    Sylvie Quesemand Zucca, psychiatre, membre du directoire de l’Observatoire La Petite Sirène

    Gérard Rabinovitch, philosophe, sociologue, essayiste.

    François Rastier, linguiste, Directeur de recherche au CNRS.

    Caroline Rey-Salmon, pédiatre des Hôpitaux, médecin légiste, elle est coordonnatrice des urgences médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP).

    Hélène Romano, docteur en psychopathologie-habilitée à diriger les recherches, docteur en droit privé et sciences criminelles.
    Thierry Roth, Président de l’Association Lacanienne Internationale (ALI)

    Didier Sicard, Professeur de médecine, ancien président du Comité consultatif national d’éthique de 1999 à 2008.

    Claire Squires, Psychiatre, psychanalyste, Maître de conférences émérite à l’Université Paris-Cite et directrice de recherches

    Julien Taïeb, Professeur de médecine à l’Hôpital Européen Georges Pompidou.

    Pierre André Taguieff, philosophe et historien des idées, Directeur de recherche au CNRS

    Sonia Timsit Taïeb, psychiatre, psychanalyste, membre associé de la Société de Psychanalyse Freudienne.

    Jean-Pierre Winter, psychanalyste, essayiste. Président du mouvement du Coût freudien.

    Éric Zuliani, psychanalyste, Président de l’École de la Cause freudienne

     

    Belgique :

    Marc Crommelinck, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université de Louvain.

    Sophie Dechêne, pédopsychiatre, TCC, co-directrice de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène

    Xavier de Muylder, médecin gynécologue, Docteur en Sciences de la famille et de la sexualité, Enseignant à Université Catholique de Louvain

    Diane Drory, psychologue, psychanalyste

    Jean Florence, psychanalyste et professeur émérite aux Facultés St Louis, Bruxelles

    Nadia Geerts, Maître-assistante en philosophie et en morale à la Haute Ecole Bruxelles-Brabant, militante laïque

    Jean Giot, Professeur ordinaire émérite, département Langues et littératures françaises et romanes, université de Namur, Belgique.

    Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université catholique de Louvain

    Beryl Koener, pédopsychiatre, docteur en sciences médicales (Institut des Neurosciences, UCL)

    Joël Kotek, Professeur en Sciences Politiques à l’Université Libre de Bruxelles

    Jean-Pierre Lebrun, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directeur de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène

    Patrick De Neuter, Professeur émérite en psychopathologie du couple, de la famille et de la sexualité de l’Université de Louvain

    Jean-Louis Renchon, Professeur émérite en droit de la personne et de la famille à l’Université catholique de Louvain et à l’Université Saint-Louis – Bruxelles

    Jean-Paul Roussaux, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université de Louvain psychiatre, chef de service honoraire du service de psychiatrie de l’Université de Louvain.

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  • Quand le cardinal Sarah fait la une de Paris Match

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    De Jean-Marie Vaas sur Riposte Catholique :

    Paris Match fait sa une avec le cardinal Sarah

  • "C’est un malheur de l’Église d’aujourd’hui d’être terriblement dépendante du jugement que le monde porte sur elle."

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    Du Père Michel Gitton sur le site de France Catholique :

    N’ayons pas peur… de choquer ! 

    1er juillet 2022

    Dans la finale de l’épître aux Galates que nous lisons ce dimanche, saint Paul se livre : il a été exaspéré par les rumeurs et les manigances qui se trament dans son dos dans les communautés de Galatie. C’est pourtant là, en Asie mineure, qu’il a fait ses premiers pas avec Barnabé. Rappelons-nous : Antioche de Pisidie, Lystres, Iconium, tous beaux fleurons de son premier voyage missionnaire…

    Les fidèles n’ont pas perdu la foi, mais ils se laissent facilement troubler. Les voilà maintenant dans les bras de judéo-chrétiens extrémistes, qui exigent la circoncision ! Qu’est-ce qu’ils vont encore trouver ?

    Paul n’a été épargné par rien. Il a combattu le bon combat, comme il le dira un peu plus tard dans une lettre à Timothée. Il est marqué jusque dans sa chair par les sévices qu’il a subis pour le Christ, il a prématurément vieilli, même s’il reste entreprenant. Mais il n’a plus rien à perdre. « Le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

    La liberté de l’apôtre

    Il a adhéré à la Croix du Christ, c’est sa seule fierté. Il ne jette pas un regard blasé sur les hommes. Il les aime ses Galates, c’est pour eux qu’il souffre. Et il est dévoré du désir de porter l’évangile plus loin, toujours plus loin. Toutes ces foules qui attendent au-delà des mers… Mais il ne joue pas un personnage, il n’a que faire de se faire bien voir. Il dit les choses comme elles sont, que cela plaise ou non.

    Cette liberté est précieuse, car tant que l’on dépend du jugement des hommes, on ne peut pas leur faire grand bien. C’est un malheur de l’Église d’aujourd’hui d’être terriblement dépendante du jugement que le monde porte sur elle. Je me faisais cette remarque en regardant l’autre jour les traductions liturgiques que l’on nous donne. Il y a des tas de choses que l’on n’ose pas dire. Par peur de quoi ? De choquer ?

    Et après ? Il y a des chocs qui réveillent et ce n’est pas plus mal. Alors on censure des passages entiers des psaumes, et même dans l’Évangile il y a des versets que vous n’entendrez jamais. On remplace des mots crus par des euphémismes.

    On a tronqué l’enseignement de saint Paul sur l’eucharistie, pour ne pas faire peur avec sa mise en garde en cas de communion sacrilège. On a peur des termes qui font trop « boutique », alors on ne parle plus d’épître, mais de lettre, de laudes mais de prière du matin, etc. C’est une attitude de fond, une peur d’être ce que nous sommes, de croire que Jésus est le seul sauveur et qu’il y a une seule véritable église.

    Fierté de la Croix

    D’où notre faiblesse devant les musulmans et beaucoup d’autres. Nous croyons que c’est de la charité, de la tolérance, mais regardons bien au fond de nous-mêmes, c’est de l’orgueil ! Nous avons peur d’être mal jugés, critiqués. Nous voudrions être reçus comme des gens éclairés, en avance sur leur temps, libérés des entraves du passé. Et cela rend notre message illisible.

    Retrouvons la fierté de la Croix, d’elle seule !