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Médias - Page 30

  • Lorsqu'il s’agit d’avortement, ils mentent comme ils respirent

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    Du Salon Beige :

    Quand il s’agit d’avortement, ils mentent comme ils respirent

    50 ans de prison pour une fausse couche : qui peut croire ces médias ? Pas un ne s’est renseigné. Tous ont le même titre. Certains poussent même le vice jusqu’à faire payer leurs « articles ».

    La réalité : la jeune femme a caché sa grossesse à sa famille et a accouché hors de l’hôpital d’une petite fille vivante. Le rapport médico-légal a estimé que le bébé était né entre 37 et 40 semaines de gestation. Selon l’accusation du procureur, la mère lui a infligé plusieurs coups de couteau à la naissance. 6 coups. Six.

  • Et encore une nouvelle interview pontificale...

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    De COPE.ES :

    Le pape réitère son désir de se rendre à Kiev et dément les rumeurs de démission : "Cela ne m'a jamais traversé l'esprit".

    Le Saint-Père a accordé une longue interview à l'agence de presse Reuters et a abordé un certain nombre de questions internationales.

    4 juil. 2022

    Le pape François a accordé une longue interview au correspondant de l'agence de presse Reuters, Phil Pullella. La réunion a duré environ 90 minutes. Un premier résumé a été publié par l'agence. Le Saint-Père a abordé plusieurs sujets liés à son pontificat : la décision de ne pas se rendre au Congo, son prochain voyage au Canada, l'arrêt de la Cour suprême des États-Unis sur l'avortement...

    Le Saint-Père dément son intention de démissionner ("Cela ne m'a jamais traversé l'esprit, pas pour le moment") et dément également les rumeurs selon lesquelles il serait atteint d'un cancer. Il réitère son désir de se rendre en Russie et en Ukraine dès que possible, peut-être en septembre. Ce sont là quelques-uns des sujets de la longue interview de Phil Pullella avec François.

    Comme on le sait, selon divers articles et commentaires dans les médias, certains événements récents ou prévus (du consistoire de la fin du mois d'août à la visite à L'Aquila où est enterré Célestin V, qui a démissionné en 1294) suggéreraient l'intention du pape de démissionner de la papauté. Mais François a démenti cette interprétation : "Toutes ces coïncidences ont conduit certains à penser que la même 'liturgie' aurait lieu. Mais ça ne m'a jamais traversé l'esprit. Pas pour le moment, pas pour le moment. Vraiment.

    Le Pape, dans le même temps, comme il l'a fait plusieurs fois dans le passé, a expliqué qu'il étudiait la possibilité de démissionner, surtout après l'élection faite par Benoît XVI en 2013, au cas où la santé ne lui permettrait pas de continuer son ministère. Mais lorsqu'on lui demande quand cela pourrait se produire, il répond : "Nous ne savons pas. Dieu le dira", dans des termes similaires à ceux utilisés le vendredi 1er juillet dans une interview à l'agence de presse Telam.

    Parlant de ses problèmes de genou, François a évoqué le report de son voyage en Afrique et le besoin de thérapie et de repos. Il a déclaré que la décision de report lui a causé "beaucoup de souffrance", d'autant plus qu'il souhaitait promouvoir la paix tant en République démocratique du Congo qu'au Sud-Soudan.

    Le Pape, a noté l'enquêteur, utilise une canne pour entrer dans la salle de réception au rez-de-chaussée de la Casa Santa Marta. Il a ensuite donné des détails sur l'état de son genou, disant qu'il a subi "une petite fracture" lorsqu'il a fait un faux pas alors qu'un ligament était enflammé. "Je vais bien, je m'améliore petit à petit", a-t-il ajouté, expliquant que la fracture se résorbe, aidée par la thérapie au laser et à l'aimant.

    François a ensuite démenti les rumeurs selon lesquelles un cancer lui avait été diagnostiqué il y a un an, lorsqu'il avait subi une opération de six heures pour retirer une partie de son côlon en raison d'une diverticulite, une affection courante chez les personnes âgées. "L'opération a été un grand succès", a déclaré le pape, ajoutant, sourire aux lèvres, qu'"on ne m'a rien dit" au sujet du prétendu cancer, qu'il a qualifié de "ragots de cour". Il a ensuite déclaré à Reuters qu'il ne voulait pas se faire opérer du genou parce que l'anesthésie générale de l'opération de l'année dernière avait eu des effets secondaires négatifs.

    L'entretien a ensuite porté sur les questions internationales. Abordant la situation en Ukraine, François a noté qu'il y avait eu des contacts entre le secrétaire d'État Pietro Parolin et le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov au sujet d'un éventuel voyage à Moscou. Les premiers signaux n'étaient pas bons. L'éventualité d'un voyage a été évoquée pour la première fois il y a plusieurs mois, a déclaré le pape, expliquant que Moscou avait répondu que ce n'était pas le bon moment. Cependant, il a laissé entendre que quelque chose pourrait avoir changé maintenant. "Je voudrais aller en Ukraine, et d'abord je voulais aller à Moscou. Nous avons échangé des messages à ce sujet, car je pensais que si le président russe me donnait une petite fenêtre pour servir la cause de la paix... Et maintenant il est possible qu'après mon retour du Canada, je puisse aller en Ukraine. La première chose à faire est d'aller en Russie pour essayer d'aider d'une manière ou d'une autre, mais j'aimerais me rendre dans les deux capitales".

    Enfin, dans l'interview accordée à Phil Pullella, le pape a abordé la question de la décision de la Cour suprême des États-Unis annulant l'arrêt historique Roe v. Wade qui établissait le droit des femmes à l'avortement. François a déclaré qu'il respectait cette décision mais qu'il ne disposait pas d'informations suffisantes pour en parler d'un point de vue juridique. Mais il a aussi fermement condamné l'avortement, le comparant - comme il l'avait déjà fait à maintes reprises - à "l'embauche d'un tueur à gages". "Je demande : est-il légitime, est-il juste, d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?" a-t-il demandé.

    Le pape a également été invité à commenter le débat en cours aux États-Unis sur la question de savoir si un homme politique catholique, qui s'oppose personnellement à l'avortement mais soutient le droit des autres à choisir, peut recevoir la communion. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, par exemple, n'est pas autorisée à recevoir l'Eucharistie par l'archevêque de son diocèse, San Francisco, mais elle communie régulièrement dans une paroisse de Washington et, la semaine dernière, elle a reçu la communion d'un prêtre pendant la messe à Saint-Pierre présidée par le Pontife. "Quand l'Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela provoque un problème politique", a commenté le pape. "C'est tout ce que je peux dire."

  • Prouver Dieu, la différence homme-femme, le sacerdoce : une émission (Esprit des Lettres) à ne pas manquer sur KTO

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    De KTO Télévision, une émission à ne pas manquer :

    L’Esprit des Lettres de juin 2022 : P. François Euvé, René Écochard, P. François Potez

    01/07/2022

    Jean-Marie Guénois a choisi pour vous des lectures de vacances plus exigeantes que beaucoup de ses confrères. Mais l’été n’est-il pas l’occasion de méditer sur l’essentiel ? Le père François Euvé, aiguillonné par des publications récentes proposant des preuves de l’existence de Dieu, enrichit le débat, de sa plume alerte (La science, l’épreuve de Dieu? chez Salvator). René Écochard fait un remarquable travail de compilation des découvertes et savoirs sur la différence homme-femme, aujourd’hui souvent relativisée. Il nous offre Homme, femme... ce que nous disent les neurosciences chez  Artège. Enfin, le père François Potez, dans « La grave allégresse » - être prêtre aujourd’hui, chez Mame, délivre une réflexion sur le sacerdoce fondée sur des années de ministère et d’accompagnement. UNE COPRODUCTION KTO-JDS-LA PROC.

  • « Tempéraments et péchés capitaux » : une conférence en replay de Stéphane Mercier offerte par 'Philo à Bruxelles'

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    VIVENT LES VACANCES !

    Pour les fêter dignement, ainsi que le 5ᵉ anniversaire* de Philo à Bruxelles, nous avons décidé de vous faire bénéficier gratuitement du replay  de la dernière conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    « Tempéraments et péchés capitaux »

    Retrouvez-la dès maintenant en ligne sur la page d’accueil du site internet Philo à Bruxelles :

    ­­Regarder la conférence

    ­­« Tempéraments et péchés capitaux »­­­­­­

    Retour au désert :

    Tempéraments et péchés capitaux

    Notre « exploration » des péchés capitaux et de leur histoire commence dans le désert, là où s’est élaborée notre septénaire des vices. Nous pouvons ainsi prendre la mesure de la pertinence à la fois psychologique, philosophique et théologique de l’analyse proposée par les reclus à l’intention de ceux qui, comme nous, sont dans le monde (bien qu’essayant, autant que possible, de ne pas en être…).

    Cependant, dans le désert comme dans le monde, chaque homme jouit de ses propres ressources et souffre de ses faiblesses particulières, liées à l'essence de sa personnalité. 

    Quelques considérations sur les formes principales du tempérament humain : colérique, mélancolique, sanguin et flegmatique, nous permettront de peut-être mieux nous connaître et comprendre où faire porter nos efforts en tenant compte des dispositions propres de notre caractère.

    ­­­­­­Quand ?

    Vous pouvez écouter gratuitement cette conférence pendant toutes les vacances.

    Et même dès maintenant grâce à un simple clic !

    ­Où ?

    ­Chez vous, sur votre lieu de villégiature,   en route, derrière le volant, dans le train ou pourquoi pas sur la plage ou dans un verger…

    ­La dernière conférence n’ayant pas pu être diffusée en direct et parce que nous savons combien vous apprécierez cette conférence sur le thème « Tempéraments et péchés capitaux », nous avons décidé de vous offrir un accès à cette dernière vidéo de Stéphane Mercier, pendant toutes les vacances de cet été 2022.

    Toutes les autres vidéos – déjà plus de 40 ! – sont également accessibles sur cette page. Il vous suffit de souscrire un abonnement grâce à des tarifs à la portée de toutes les bourses.

    Toute l’équipe de Philo à Bruxelles vous dit MERCI pour votre soutien et vous souhaite une bonne écoute !

    Plus d’informations

    * 5 ans… Oui, il y a cinq ans déjà que nous nous sommes lancés dans l’aventure de Philo à Bruxelles­­Agenda - Philo à Bruxelles­­
    ­

  • Pauvre Petit !

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    D'Adrien de Marneffe sur  le site de la Dernière Heure :

    Le bourgmestre MR de Wezembeek, qui s'était positionné contre "le droit à l'avortement libre", présente ses excuses: "Je me suis laissé emporter par mon vécu intime"

    Frédéric Petit, bourgmestre de Wezembeek, explique s’être “laissé emporter par (son) vécu intime”. Sa sortie a provoqué des remous au MR et dans sa commune. “Je tiens à présenter mes excuses à ceux qui se seraient sentis associés à mes propos.”

    La Cour suprême des États-Unis a révoqué vendredi le droit à l’avortement. À contre-courant de la majorité de la classe politique belge, le bourgmestre MR de Wezembeek avait expliqué à La Libre soutenir la décision de la Cour suprême américaine. “Je suis opposé à l’avortement libre, sauf pour des raisons thérapeutiques, par exemple si on sait que l’enfant n’aura qu’une espérance de vie de quelques heures. Je suis contre le droit à l’avortement libre”, avait déclaré le bourgmestre de Wezembeek-Oppem.

    Frédéric Petit a tenu à préciser sa position. “Je maintiens mon point de vue mais je dois aussi tenir compte du fait que mes propos ont mis certains de mes collègues en difficulté, eu égard à ma fonction”, nous explique-t-il.

    "Je regrette d'avoir émis cet avis personnel"

    Dans un communiqué envoyé à La Libre, il revient sur “les réserves exprimées par rapport aux conséquences du récent arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis”. Frédéric Petit précise que “cet avis a été donné à titre strictement personnel".

    Frédéric Petit poursuit. “Je regrette sincèrement d’avoir émis cet avis personnel en oubliant la fonction représentative que j’exerce au sein de la commune.” Il explique s’être “laissé emporter par (son) vécu intime”. “Je tiens à présenter mes excuses à ceux qui se seraient sentis associés à mes propos.” Frédéric Petit, qui nous assure ne pas avoir été contacté ni n’avoir reçu d’injonction de son président de parti, rappelle que le MR, dont il fait partie, “s’est exprimé clairement en affirmant par la voix de son président que le parti ne partageait pas son opinion et était “totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement”.

    Il conclut en précisant qu’il respecte “la prise de position du parti et apprécie la possibilité qu’ont les membres du MR de s’exprimer et de voter librement dans les débats éthiques comme c’est le cas pour celui de l’IVG”.

    Son point de vue personnel “n’a rien à voir avec son engagement de Bourgmestre ni avec la gestion communale”.

    Des remous au MR

    Cette tentative d’apaisement survient alors que les précédentes déclarations de Frédéric Petit ont provoqué des remous au sein du MR et ont fait bondir plusieurs libéraux, dont Denis Ducarme, Christine Defraigne et Olivier Destrebecq. 

    Le MR de Wezembeek-Oppem s’est même désolidarisé des propos de son bourgmestre. “Bien que M. Petit soit un bon gestionnaire communal, nous ne partageons pas son opinion sur la question de l’avortement. Nous l’invitons à revoir sa philosophie libérale sur ce sujet”, ont-ils déclaré dans la DH. 

    De son côté, Georges-Louis Bouchez avait précisé que le bourgmestre de Wezembeek-Oppem ne serait pas recadré. "Il n’y a pas de ligne de parti sur le sujet puisque depuis 1962, la liberté de vote est la règle sur ces questions”, avait rappelé le président du MR, ajoutant qu’il s’agissait d’une “opinion et non un délit, raisons pour lesquelles, même si ma position est totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement, il est libre et responsable de ses propos".

  • "Bruges en musiques" : un superbe film sur Arte

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    Du site d'ARTE TV :

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    Bruges en musiques (accessible du 19 juin au 23 septembre)

    Avec pour étape majeure l’hôpital Saint-Jean, joyau du passé médiéval de Bruges, une promenade artistique et musicale dans huit siècles d’histoire de la cité flamande. Avec des extraits d'oeuvres de Guillaume Dufay, Johannes Ockeghem, Josquin des Prés, Joseph Haydn et Arvo Pärt.

    Reliée à la mer du Nord après un raz-de-marée au XIIe siècle, Bruges connaît au Moyen Âge un essor fulgurant. Commerçant avec l’Angleterre, les pays de la Baltique et le sud du continent, elle s’impose comme l’une des premières places financières, économiques et artistiques d’Europe. À la fin du Moyen Âge, les musiciens franco-flamands comme Guillaume Dufay, Johannes Ockeghem ou Josquin des Prés y accourent. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne s’emparent de la Flandre, et Bruges connaît son âge d’or. À la Renaissance, elle passe sous la tutelle des Habsbourg. L'atmosphère devient espagnole, les palais résonnent des polyphonies de Francisco Guerrero et Tomas Luis de Victoria, dont la musique religieuse accompagne les processions. Lorsque la branche espagnole de la famille s'éteint à la fin du XVIIe siècle, les Habsbourg d'Autriche en deviennent les nouveaux maîtres. Bientôt, le classicisme viennois de Joseph Haydn résonne en terres flamandes. Mais, privée de son accès à la mer par l’ensablement de ses canaux, la Venise du Nord va peu à peu se transformer en belle endormie. Ce sommeil paisible lui a permis de conserver l’un des plus beaux patrimoines architecturaux d’Europe.

    Cœur battant

    Après Le King’s College en musiques  et Le Louvre en musiques, Christophe Maillet et Gérard Pangon font de l’hôpital Saint-Jean, fondé en 1150 et devenu musée, le cœur battant de la promenade artistique et musicale qu’ils consacrent à Bruges, l’une des villes belges les plus visitées. Illustré par un choix d’œuvres de compositeurs du XVe siècle à nos jours, de Johannes Ockeghem à Arvo Pärt, le documentaire est rythmé par un concert du quatuor à cordes Kitgut Quartet, exécuté dans la chapelle du plus ancien hôpital de l'époque médiévale en Europe, où trône le Retable des deux saints Jean, chef-d’œuvre du primitif flamand Hans Memling.

  • Le linceul de Turin : la plus belle figure

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    De CNews :

    Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent le père Jean-François Thomas, jésuite, et Laurent Touchagues, président du centre international d’études sur le linceul de Turin :

    Voir aussi : Le linceul de Turin preuve de l'amour du Christ

  • Le pape continuera "aussi longtemps que Dieu le permettra"

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    De Infocatolica.com :

    IL CONTINUERA "AUSSI LONGTEMPS QUE DIEU LE PERMETTRA".

    Le pape assure aux évêques brésiliens qu'il n'a pas l'intention de démissionner
    Le pape François a rejeté les spéculations des médias sur une éventuelle démission imminente du pontificat. C'est ce qu'ont rapporté à l'unanimité plusieurs évêques brésiliens qui ont rencontré le Saint-Père lors de sa "visite ad limina" à Rome.

    22/06/22

    (Agences/InfoCatólica) Le pape François a avoué aux évêques brésiliens qu'il ne pense pas à démissionner, comme le disent certains médias, et qu'il veut poursuivre sa mission "jusqu'à ce que Dieu le permette", selon les médias du Vatican.

    L'archevêque de Porto Velho, Roque Paloschi, a déclaré à Vatican.news que François lui avait dit "qu'il avait de nombreux défis à relever, mais que ce qui est dans la presse (faisant référence à sa possible démission) ne lui venait pas à l'esprit", lorsque le sujet de sa santé a été abordé lors d'une réunion lundi avec un groupe d'évêques brésiliens en visite "ad limina".

    Mgr Lúcio Nicoletto, administrateur diocésain de Roraima, a ajouté qu'ils voyaient en François une évidente "fragilité" mais "aussi une très grande force". La force du Pape donne de la force à beaucoup de gens : "Parfois nous avons même honte d'être là et de nous plaindre de tant de choses, et puis nous regardons le Pape avec toute sa vitalité".

    Les rumeurs n'ont aucun sens

    En raison des problèmes persistants de genou de François, plusieurs journalistes et analystes du Vatican ont récemment émis l'hypothèse que l'homme de 85 ans pourrait préparer sa démission imminente. L'annulation récente d'un voyage en Afrique prévu pour début juillet a donné un nouvel élan aux rumeurs. Toutefois, ceux qui connaissent bien la personnalité du souverain pontife pour avoir été à la tête de l'archidiocèse de Buenos Aires ont indiqué à plusieurs reprises qu'il était pratiquement impossible pour François de démissionner, à moins qu'il ne soit atteint d'une maladie affectant sa santé mentale.

  • Pakistan : peine de mort confirmée en appel pour deux chrétiens accusés de blasphème sur le web

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - La peine de mort confirmée en appel pour deux chrétiens accusés de blasphème sur le web

    18 juin 2022  
     

    Rawalpindi (Agence Fides) - La Haute Cour de Lahore, dans sa branche de Rawalpindi, a confirmé la peine de mort déjà prononcée en première instance à l'encontre de deux frères chrétiens, Qaiser Ayub et Amoon Ayub, dans une affaire de blasphème. Les deux frères sont en prison depuis 2011, date à laquelle la police a enregistré une affaire à leur encontre sur la plainte d'un imam musulman. Les deux personnes ont été inculpées pour avoir commis un blasphème envers le prophète Mahomet, conformément à l'article 295, paragraphe C, du code pénal pakistanais.

    Comme l'a appris Fides, dans le jugement en appel rendu le 8 juin, la Haute Cour a confirmé la condamnation à mort des deux personnes, accusées d'avoir publié du matériel blasphématoire sur Internet. En juin 2011, un homme musulman a informé la police qu'il surfait sur Internet lorsqu'il est tombé sur un blog contenant des documents blasphématoires contre l'islam. Le blog contenait également le nom, le numéro de téléphone, l'adresse électronique et l'adresse de l'auteur présumé. Le nom donné était Qaiser Ayub, l'aîné de deux frères chrétiens.

    La police a déposé une plainte contre les deux frères et les a arrêtés. Amoon a été arrêté parce que le numéro de téléphone et l'adresse du bureau indiqués sur le blog étaient enregistrés à son nom. Aucune des informations disponibles ne prouve cependant que les deux frères ont effectivement créé ou publié le matériel sur le site web.

    Le Tribunal de première instance a condamné les deux frères en décembre 2018, arguant que la présence des coordonnées des frères Ayub sur le site web blasphématoire, et l'absence de toute tentative de leur part d'approcher l'administrateur du site web pour retirer leurs coordonnées, permettaient clairement de conclure qu'ils étaient responsables de la création du site web. Toutefois, comme l'affirment les avocats du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), il ne s'agit là que de conjectures, puisque n'importe qui peut créer un site web et publier le nom et l'adresse de n'importe qui.

    Le tribunal de première instance a ignoré le témoignage des frères Ayub selon lequel une dispute avait éclaté avec des amis musulmans avant la publication du blog. Amoon pense que les amis musulmans de son frère ont créé le site web en utilisant les coordonnées des deux chrétiens en guise de représailles, dans le but de les piéger et de leur nuire.

    Le 28 février 2022, la Haute Cour a ouvert le recours. Les avocats ont souligné à la cour l'absence de preuve que les deux personnes ont écrit ou publié des articles de blog. Et le département des crimes informatiques déclare qu'aucune information n'a pu être trouvée sur l'auteur du blog.

    Selon la jurisprudence, une personne ne peut être condamnée dans de tels cas que s'il est prouvé sans équivoque que le téléphone, le support informatique ou le site Internet a effectivement été utilisé par la personne accusée. La Haute Cour, cependant, a ignoré ces arguments et la jurisprudence pertinente et a confirmé la peine capitale prononcée à l'encontre des deux frères. " C'est un nouveau pas en arrière pour le Pakistan, où les minorités religieuses sont emprisonnées et tuées à cause de fausses accusations de blasphème depuis plus de trois décennies ", note une note envoyée à Fides par le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Confronté à un cas de chrétiens injustement condamnés à mort pour blasphème, l'ECLJ prépare un appel pour présenter l'affaire à la Cour suprême du Pakistan.

    (PA-AG) (Agence Fides 18/6/2022)

  • Le cardinal Marx revient à la charge

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    De Roberto Vivaldelli sur Il Giornale :

    Oui aux prêtres mariés et aux messes pour les homosexuels : le retour de Marx, le cardinal rouge

    18 juin 2022

    Le "cardinal rouge" proche du pape François déclare dans une interview que "les gays font partie de nos communautés". La sexualité que Dieu nous a donnée fait partie des relations personnelles".

    "J'ai récemment été invité à une messe catholique organisée par des personnes LGBTQ+ à Munich. Je l'ai célébré le jour du 20e anniversaire de ces messes. Je l'ai fait après avoir informé le Pape. Je voulais donner un signal : "Vous faites partie de l'Église". L'orientation sexuelle ne peut et ne doit pas conduire à l'exclusion de l'Église". Parole de Reinhard Marx, le cardinal allemand proche du pape François connu pour ses positions ultra-progressistes, interviewé par La Stampa. Au point d'exprimer son désir d'ouvrir le sacerdoce aux hommes mariés, expliquant qu'aujourd'hui les gens ont besoin de personnes qui célèbrent et apportent l'Eucharistie, donnent le bon exemple, consacrent leur vie à l'Église et à l'Évangile. "Est-ce que seuls ceux qui ne sont pas mariés peuvent faire cela ? J'ai mis un point d'interrogation dessus", dit-il.

    La référence est, par exemple, "aux agents pastoraux laïcs, ici en Allemagne, qui prêchent, qui accompagnent les funérailles. Je pense à l'Amazonie, où les croyants attendent deux ou trois ans pour pouvoir recevoir l'Eucharistie parce qu'il n'y a pas de prêtres". Certes, le célibat "est un signe fort à la suite du Christ", mais en maintenant le célibat obligatoire, n'est-ce pas que "nous ne faisons que maintenir une tradition" ? C'était juste, mais peut-être pas partout aujourd'hui. Je crois qu'il y a aussi des vocations sacerdotales parmi les hommes mariés". Marx revient donc dans l'actualité après avoir déjà exprimé au fil des ans sa position "révolutionnaire" sur le sacerdoce.

    Les femmes au sommet de l'Eglise".

    Le "cardinal rouge" proche du pape François appelle également depuis un certain temps à une plus grande centralité des femmes dans les choix de l'Église. Dans la même interview, il note que la question du rôle des femmes dans l'Église "est plus que mûre", et qu'elle est facilement compréhensible. "Seuls les prêtres peuvent diriger l'Église ? Non. Ce qu'il faut, c'est la responsabilité et les charismes de tous et chacun, ensemble", souligne-t-il. À Munich, se souvient Reinhard, "j'ai créé le nouveau poste de chef de bureau, attribué à une femme", qui, en tant que co-directrice avec le vicaire général, dirige l'administration du diocèse. Les hommes ne peuvent pas dire "nous cherchons, mais nous ne trouvons pas de personnes adéquates" car cela, selon le cardinal allemand, "est hypocrite : il suffit de vouloir les chercher et de les trouver". Dans l'Église allemande, nous avons lancé un programme de mentorat pour soutenir le leadership féminin". Pour Marx, il faut lire les signes des temps. L'homme et la femme sont égaux : cela est fondé dans la Bible", souligne-t-il.

    Qui est Reinhard Marx, le théologien progressiste ?

    Le cardinal teuton est tout sauf un personnage mineur, aussi ses propos ont-ils un certain poids au sein - et en dehors - de l'Église. Comme l'explique Francesco Boezi sur InsideOver, Reinhard Marx peut être associé à toutes les batailles rangées de la "gauche ecclésiastique" allemande. En fait, le cardinal est un symbole international pour ceux qui voudraient que l'Église catholique se révolutionne de fond en comble, à commencer par son organisation interne, voire l'organisation curiale. Marx, en effet, est un théologien progressiste, donc pas un de ceux qui suivent l'approche Ratzinger, qui est par exemple très rigide sur le célibat et qui ne veut pas entendre parler de changements ou même d'abolition d'une des règles cardinales de la vie d'un clerc. Sa position ouvertement pro-immigration est également bien connue : Marx a fait parler de lui ces dernières années pour avoir financé l'une des ONG qui se consacrent au sauvetage des personnes qui tentent d'accoster sur nos côtes.

  • Démission du pape : des rumeurs infondées

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    De Maximiliano Ricchini sur Gaucho News :

    Le pape François et les rumeurs de démission, le démenti vient de l'ancien président argentin

    13 juin 2022

    Les rumeurs sur la démission du pape François continuent d'attirer l'attention de la presse, qui n'épargne pas le fond et les arguments parfois bizarres. A la base, toujours des thèses liées à son état de santé et, enfin, aussi la nomination de 21 nouveaux cardinaux fin mai, interprétée comme un réarrangement des courants au sein d'un nouveau conclave également présumé.

    Les dernières nouvelles concernant Jorge Mario Bergoglio font état de ses difficultés qui l'ont contraint à renoncer au voyage apostolique en Afrique, prévu au Congo et au Sud-Soudan début juillet, ainsi qu'aux rites liés au Corpum Domini, le 16 juin. Comme le précise une note du bureau de presse du Vatican, "en raison des limitations imposées au pape par sa gonalgie et des besoins liturgiques spécifiques de la célébration, la Sainte Messe et la Procession avec la bénédiction eucharistique ne seront pas célébrées le jour de la fête du Corpus Domini".

    Un ancien président, Eduardo Duhalde, qui a dirigé l'Argentine de janvier 2002 à mai 2003, a également évoqué la démission du pape François sur la radio nationale. La presse argentine fait état d'une visite de Duhalde au Vatican, à l'issue de laquelle l'ancien locataire de la Casa Rosada s'est empressé de démentir les nombreuses rumeurs sur la démission de Bergoglio.

    Selon Duhalde, le pape François a même souri aux rumeurs concernant sa démission, ajoutant qu'il reprendra la marche après des traitements spécifiques à son genou droit. "Je l'ai trouvé de très bonne humeur", a assuré Duhalde, qui a ajouté en termes précis : "Il m'a dit que si le problème était dans sa tête, il ne pourrait pas continuer, mais il est dans son genou et n'implique rien". Il s'agit de séances de kinésiologie " et il devra s'arrêter quelques jours et remarcher ", conclut l'ancien président.

    Dans le même ordre d'idées, les déclarations du porte-parole de Bergoglio, Guillermo Marcó, sur la démission présumée du pape François : "Il conserve une lucidité intacte, il est plein de projets, il a la sagesse de toujours et la joie de se savoir entre les mains de Dieu". En concluant que "à aucun moment il n'a évoqué la possibilité d'une démission".

  • De nouvelles spéculations sur l'avenir du pontificat

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    De VOANEWS.com :

    Le pape François alimente de nouvelles spéculations sur l'avenir du pontificat

    5 juin 2022

    Le pape François a ajouté de l'eau au moulin des rumeurs sur l'avenir de son pontificat en annonçant qu'il se rendrait en août dans la ville de L'Aquila, dans le centre de l'Italie, pour une fête initiée par le pape Célestin V, l'un des rares pontifes à avoir démissionné avant que Benoît XVI ne quitte le pouvoir en 2013.

    Les médias italiens et catholiques ont été parcourus de spéculations non sourcées selon lesquelles François, 85 ans, pourrait avoir l'intention de suivre les traces de Benoît XVI, étant donné ses problèmes de mobilité accrus qui l'ont obligé à utiliser un fauteuil roulant depuis le mois dernier.

    Ces rumeurs ont pris de l'ampleur la semaine dernière lorsque François a annoncé un consistoire pour créer 21 nouveaux cardinaux, prévu pour le 27 août. Seize de ces cardinaux sont âgés de moins de 80 ans et peuvent voter lors du conclave qui élira le successeur de François.

    Une fois qu'ils seront ajoutés aux rangs des princes de l'église, François aura alimenté le Collège des cardinaux avec 83 des 132 cardinaux en âge de voter. Bien qu'il n'y ait aucune garantie quant à la manière dont les cardinaux voteront, les chances qu'ils choisissent un successeur qui partage les priorités pastorales de François deviennent de plus en plus grandes.

    En annonçant le consistoire du 27 août, François a également annoncé qu'il organiserait deux jours de discussions la semaine suivante pour informer les cardinaux de sa récente constitution apostolique réformant la bureaucratie du Vatican. Ce document, qui entre en vigueur dimanche, permet aux femmes de diriger les bureaux du Vatican, impose des limites de mandat aux employés sacerdotaux du Vatican et positionne le Saint-Siège comme une institution au service des églises locales, plutôt que l'inverse.

    François a été élu pape en 2013 sur un mandat de réforme de la Curie romaine. Maintenant que ce projet de neuf ans a été déployé et au moins partiellement mis en œuvre, la principale tâche de François en tant que pape a en quelque sorte été accomplie.

    Tout cela a fait que l'annonce de la visite pastorale à L'Aquila, samedi dernier, a eu plus de poids qu'elle n'en aurait eu autrement. Le moment choisi est remarquable : le Vatican et le reste de l'Italie sont généralement en vacances d'août à mi-septembre, et toutes les affaires, sauf celles qui sont essentielles, sont fermées. La convocation d'un consistoire majeur à la fin du mois d'août pour créer de nouveaux cardinaux, le rassemblement d'hommes d'Église pour deux jours de discussions sur la mise en œuvre de sa réforme et une visite pastorale symboliquement significative suggèrent que François pourrait avoir des affaires hors du commun en tête.

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