Médias - Page 53
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"Quand les cathos se réveillent"
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Qui est la famille Lefèvre qui a remporté "La France a un incroyable talent" ?
Du site de Famille Chrétienne :
Qui est la famille Lefèvre, gagnante de La France a un incroyable talent ? Grande gagnante de l'édition 2020 de l'émission La France a un incroyable talent, la famille Lefèvre vit depuis quelques semaines un rêve éveillé. Après avoir fait vibrer la France avec ses chants lyriques et sacrés, elle nous livre les secrets de son succès en vidéo.
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Transgenre : un phénomène de mode ?
De la revue de presse de l'Homme Nouveau :
Transgenre, un effet de mode ?
Aux États-Unis, la pression de l’entourage et des réseaux sociaux, ainsi que le militantisme, poussent des jeunes filles à vouloir changer de sexe. Pour le Figaro (16 décembre), Eugénie Bastié a réalisé un entretien avec Abigail Shrier qui vient de publier une enquête à ce sujet. Extraits.
Le phénomène de contagion sociale fait référence à un type d’influence exercée spécifiquement par les « pairs », qui vous encouragent à imiter un certain comportement. Dans le cas de la dysphorie de genre, les « influenceurs » en ligne jouent un grand rôle dans la propagation du sentiment de malaise vis-à-vis de son propre corps, et encouragent l’idée selon laquelle n’importe quel symptôme d’échec à être parfaitement féminine signifie qu’une fille est probablement transgenre. Les amis jouent également un grand rôle dans la diffusion et l’encouragement de ce sentiment - à la fois la propension à s’identifier comme transgenre et l’incitation à obtenir des traitements hormonaux ou des chirurgies de réassignement sexuel. (…)
Nous n’avons pas de médecine centralisée aux États-Unis et un patient n’a pas besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre d’un professionnel de la santé psychologique pour obtenir des hormones dans une clinique de genre (« gender clinic » : établissements spécialisés dans le changement de sexe, NDLR).
Ces deux facteurs rendent difficile l’obtention d’une comptabilité précise de ce pic soudain. Mais voici ce que nous savons : depuis 2007, l’Amérique est passée de deux cliniques de genre à bien plus de 50. Entre 2016 et 2017, le nombre de chirurgies de genre sur des personnes nées femmes a quadruplé aux États-Unis. Historiquement, seulement 0,01 % de la population américaine était atteinte de dysphorie de genre, mais en 2018, 2 % des lycéens américains disaient être transgenres et la plupart d’entre eux semblent être des femmes. (…)
La dysphorie de genre traditionnelle commence dans la petite enfance et a toujours été, dans une très large majorité, ressentie par des hommes. Les adultes transgenres qui souffrent véritablement de dysphorie de genre (et j’en ai interviewé beaucoup) n’ont pas choisi cette identité pour se faire des amis, et n’y sont pas non plus arrivés après avoir subi l’influence des réseaux sociaux. Ils ont simplement éprouvé un malaise sévère dans leur sexe biologique aussi longtemps qu’ils s’en souviennent. (…)
Les réseaux sociaux accélèrent cette tendance de la même manière qu’ils le font avec des choses comme l’anorexie - des adolescentes en véritable souffrance partagent cette souffrance avec des amies et la diffusent. Comme je l’explique dans le livre, cela a à voir avec les modes d’amitié que les filles partagent - leur tendance à assumer la souffrance de leurs amis, à être en accord avec leurs croyances, au point même de suspendre la réalité pour se mettre de leur côté. Et ainsi, elles s’encouragent dans leur dysphorie, se poussant mutuellement aux hormones et aux chirurgies.
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France : refus de céder l'abbaye de Pontigny à la Fraternité Saint-Pierre
Lu sur le site de l'Homme Nouveau :
Pas de prêtres à l’abbaye
Le quotidien Présent (14 décembre) revient sur le refus du Conseil régional de Bourgogne – Franche-Comté de vendre à la Fraternité Saint-Pierre l’abbaye de Pontigny pour en faire un séminaire en France.
Vendredi, à l’issue d’un vote, le conseil régional a décidé de vendre le domaine de l’abbaye de Pontigny, dans l’Yonne (un bâtiment de 5 000 m2, la plus grande abbaye cistercienne au monde) à un homme d’affaires natif de la région. Le domaine deviendra un hôtel de luxe avec son restaurant gastronomique. Ce choix écarte la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, qui était pourtant mieux-disante de 300 000 euros sur ce dossier. Un choix qui a un léger parfum de christianophobie, même si la présidente socialiste de la région a évoqué « deux beaux projets complètement différents ». On ne peut faire plus différent, en effet.
Il est rare que le vendeur d’un bien donne sa préférence à la proposition financièrement la moins intéressante. C’est néanmoins le choix surprenant qu’a fait le conseil régional de Bourgogne – Franche-Comté, dirigé par le PS. Mais la fondation Schneider va créer des emplois, assurent les promoteurs du complexe hôtelier. Son projet « correspond au souci de valorisation culturelle et touristique que nous voulons sur ce lieu emblématique », s’extasie la présidente du conseil régional. Lieu emblématique de quoi ? On pourrait penser qu’une abbaye bâtie il y a près de mille ans soit un trésor du christianisme. Le lieu est, semble-t-il, davantage emblématique du haut de gamme et de la bonne chère.
La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre voulait acquérir le domaine pour en faire un séminaire. Le supérieur du district de France de la congrégation prévoyait également l’organisation de concerts, d’ateliers de chants, un festival de musique sacrée, etc. Mais le conseil régional a écarté l’offre. D’emblée, la présidente PS avait donné son choix : « Pour moi, il n’y a pas de comparaison entre un projet de formation, pas ouvert spontanément au public, et un projet de mise en valeur touristique avec des investissements forts. » (…) Rien n’y a fait. « Des séminaristes en soutane ou des artistes branchés ? » : la presse locale présentait de cette façon les deux projets. La messe était dite, en quelque sorte : ce sera l’hôtel 5, 6 voire 7 étoiles et les dîners à 250 euros par tête de pipe (pour le petit menu), si le projet aboutit… Quant au caractère particulier de ce lieu (la plus grande abbaye cistercienne au monde), il sera rappelé par la vente sur place, à l’hôtel, d’une liqueur dite « de l’abbaye de Pontigny ».
Peu après ce refus, la Fraternité Saint-Pierre a publié le communiqué suivant :
La décision du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté de vendre le domaine de Pontigny à la Fondation Schneider plutôt qu’à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui souhaitait y installer son séminaire francophone, engendre bien sûr une forte déception. Nous remercions tout d’abord les nombreux élus, membres d’association, simples particuliers, catholiques ou non, professionnels et autres conseillers impliqués dans ce magnifique projet. L’examen des différents documents publics ainsi que le caractère lui aussi public des débats nous ont permis de relever des vices de procédure tant dans le processus d’instruction du dossier que dans la délibération elle-même. Nous regrettons au passage l’affirmation erronée de la Présidente de région relative à une nécessaire et «très difficile» autorisation romaine préalable à la fondation d’un séminaire, qui aurait pris entre deux et quatre ans: cela est inexact. Ce point précis avait été discuté avec ses services, auxquels il avait été rappelé le droit de l’Église en ce domaine: cette installation dépend du Supérieur de la Fraternité avec le consentement de l’évêque du lieu (Code de droit canonique, canon 733 §1). L’offre de la Fraternité Saint-Pierre ne comportait donc pas une telle condition suspensive, il est étonnant que la Présidente de région l’ajoute au moment de procéder au vote. Tout cela nous conduit naturellement à examiner l’opportunité d’un recours devant la juridiction compétente.
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La famille Lefèvre a remporté "La France a un incroyable talent"
De Domitille Farret d'Astiès sur Aleteia.org :
La famille Lefèvre fait vibrer les Français et remporte "La France a un incroyable talent"
Lou BRETON / M6
La famille Lefèvre lors de sa prestation finale enregistrée depuis le domicile familial à Versailles.
Spécialiste du chant sacré, la famille Lefèvre vient de remporter mardi 15 décembre la saison 15 de "La France a un incroyable talent" devant douze autres finalistes.
Incroyable ! La famille Lefèvre vient de remporter la saison 15 de « La France a un incroyable talent » le 15 décembre sur M6, face à douze autres concurrents. « Les anges ont dû entendre vos prières », a applaudi Hélène Ségara après l’annonce du résultat en direct des votes des téléspectateurs. « Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés, qui ont cru en nous », a lancé Gabriel Lefèvre, le père de famille, derrière son écran, au milieu de la liesse générale.
Cette fois, les membres de la famille versaillaise n’étaient pas huit, mais sept, car l’un des six enfants avait contracté le Covid-19. Ils ont donc été filmés depuis chez eux par la production de l’émission qui s’est exceptionnellement déplacée jusqu’à eux. Ce qui ne les a pas empêchés, via un grand écran, de bouleverser le jury par leur talent mâtiné de tendresse. Vêtus de rose, crème et noir, accompagnés à la flûte par Anne, la mère de famille, les choristes ont entonné un admirable mashup a capella mixant « All Bells in Paradise », du compositeur britannique contemporain John Rutter, et l’emblématique chant de Noël « Douce nuit, Sainte nuit ».
« Moi, le grincheux, vous m’avez fait aimer Noël »
De quoi ébranler le jury qui leur faisait face, qui n’a pas tari d’éloges. « C’était bien joli, ce mélange de ces deux thèmes. […] Vous êtes des anges », leur a lancé Marianne James. « Vous mériteriez d’être professionnels », a-t-elle ajouté. Pour sa part, Hélène Ségara les a remerciés d’avoir su transmettre « une émotion de Noël qui se perd un peu de nos jours ». « Après une année difficile, je trouve que cela fait du bien. Vous nous avez fait du bien », a-t-elle affirmé avec reconnaissance.
Le solo de Raphaël, 8 ans, n’est pas passé inaperçu. La pureté de sa voix et son minois angélique ont su capter l’attention et provoquer l’émotion. « Les larmes me sont montées immédiatement », a reconnu Éric Antoine. Quant à Sugar Sammy, volontiers railleur, il semble avoir vécu une véritable conversion intérieure. « J’ai envie d’être une meilleure personne à cause de vous », a-t-il confessé. « Moi, le grincheux, vous m’avez fait aimer Noël ». Une déclaration qui rejoint le propos d’Anne Lefèvre qui avait confié à Aleteia vouloir « passer un message de paix et d’amour ». Le chant sacré a encore de belles années devant lui. Et joyeux Noël !
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Appel à la vérité et au respect de la mémoire de Jean-Paul II
De Smart Reading Press :
MOBILISATION D’INTELLECTUELS POUR LA DÉFENSE DE LA MÉMOIRE DE JEAN-PAUL II
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François censuré chaque fois qu'il s'exprime sur l'avortement
De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction sur Diakonos.be :
Le Pape François censuré, chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement
Sachant qu’entendre un Pape revenir sur ce sujet ne manquera pas d’en irriter beaucoup… »
C’est par cet avertissement que le Pape François introduit les paroles dures qu’il consacre à l’avortement dans son dernier livre « Un temps pour changer », en vente le 1er décembre dans le monde entier.
Et c’est bien ce qui se passe. Chaque fois qu’il aborde ce sujet, François n’a plus très bonne presse. En fait, on l’ignore même systématiquement.
Et pourtant, le Pape s’est justement exprimé à plusieurs reprises ces derniers contre l’avortement, dont se rend notamment complice son Argentine natale, où le président actuel, le péroniste Alberto Fernandez, tente de faire approuver une loi qui libéraliserait la mise à mort des enfants à naître. La loi est passée au Congrès ce 11 décembre avec 131 pour, 117 voix contre et 6 abstentions. Mais c’est au sénat que se déroulera le vote décisif, comme en 2018 où les sénateurs ont rejeté une loi pro-avortement similaire elle aussi approuvée par le Congrès par 129 voix contre 125 et une abstention.
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Le Pape a ouvert les hostilités dans une lettre manuscrite adressée le 22 novembre à un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos aires qui se battent depuis 2018 contre la légalisation de l’avortement.
Settimo Cielo a reproduit cette lettre dans son intégralité qui, dans son passage le plus dur, pose ces deux questions : « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Est-il juste de louer les services d’un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».
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Des paroles à ce point tranchantes n’ont pas pu échapper par mégarde à Jorge Mario Bergoglio étant donné qu’il les réitère telles quelles dans son livre « Un temps pour changer », à l’intérieur de ce raisonnement :
« Je ne peux pas me taire sur les 30-40 millions de vies à naître qui sont éliminées chaque année à cause de l’avortement, selon les données de l’OMS. Cela me fait mal de constater que dans de nombreuses régions soi-disant développées, on promeut cette pratique parce que les enfants à naître sont handicapés ou non planifiés. Mais la vie humaine n’est jamais un poids. On doit lui faire une place, pas l’éliminer. »
« L’avortement est une grave injustice. Elle ne peut jamais être l’expression légitime d’une autonomie et de pouvoir. Si notre autonomie exige la mort de quelqu’un, alors cette autonomie n’est rien d’autre qu’une cage en fer. Je me pose souvent deux questions : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Est-il juste de recruter un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».
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Suivre en direct la messe traditionnelle de ce dimanche 13 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :
Troisième dimanche de l’Avent
Dimanche du Psaume « Gaudete », la joie des captifs qui voient approcher leur Libérateur, le Psaume 84, répété de l’Introït à l’Offertoire en passant par l’Epitre de saint Paul aux Philippiens
La messe vous est offerte en live
ce dimanche 13 décembre en cliquant à 10h sur le lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=doCmNCNlEJE
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Maredsous, dimanche 13 décembre à 17H : Messe de la Saint Lazare
Ce dimanche 13 décembre, pour célébrer ensemble la Saint Lazare, nous proposons aux membres et amis de l’Ordre de suivre la messe depuis l’abbaye de Maredsous, en Belgique, qui sera diffusée à 17h (heure de Belgique, UTC+1) sur internet.
La Sainte Messe se déroulera en français et en anglais. Le Père Abbé de Maredsous prononcera également un mot de clôture en néerlandais et en italien. L’organiste et le chœur du Grand Prieuré de Belgique animeront cette messe. Enfin, à la fin de la messe, vous pourrez suivre les messages de Noël du Grand Maître et des chefs de Juridiction.
Vous pouvez suivre la messe en cliquant sur le lien suivant (il sera actif et débloqué dimanche juste avant la diffusion) : https://vimeo.com/488873489
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Cathobel et Amnesty International
Un ami nous communique le courrrier électronique qu'il a adressé à cathobel, l'organe officiel de communication de l'Eglise francophone de Belgique :
Bonjour,
Je m’étonne de lire sur votre site l’article https://www.
cathobel.be/2020/12/journee- internationale-des-droits- humains-amnesty-allumera-un- parcours-de-lumiere/
Celui-ci omet gravement d’indiquer la position de Amnesty sur l’avortement, laquelle est incompatible avec l’enseignement de l’Eglise et les propos récents du Pape François. Les références sont données plus bas.
Aussi gênant, la fin de l’article peut être comprise comme une invitation à s’associer à l’événement puisque les informations de lieu et de date y sont indiquées.
Bien à vous,n.
Propos d’Amnesty International Belgique
Ainsi, au sujet de l’avortement, Amnesty International :
• reconnaît que toute personne qui peut avoir une grossesse a le droit à l’avortement ;
• demande l’accès universel à l’avortement sécurisé, aussi tôt que possible et aussi tardivement que nécessaire, ainsi que la fourniture de soins d’après avortement et d’informations fondées sur les faits en ce qui concerne l’interruption de grossesse ;
• reconnaît que les décisions relatives à la grossesse et à l’avortement touchent directement l’ensemble des droits humains ;
• demande la suppression de toutes les dispositions de la législation et des politiques des pays réprimant pénalement ou sanctionnant de toute autre façon l’avortement, et qu’il soit mis fin aux sanctions visant les femmes, les filles et toutes les personnes enceintes, les prestataires de soins de santé et toutes les autres personnes ayant obtenu ou fourni des services d’avortement ou apporté leur aide pour la fourniture de ces services ;
• demande que soient réformées les lois et les politiques qui limitent l’accès à l’avortement à des circonstances spécifiques ;
• confirme que la protection des droits humains débute à la naissance de la personne, conformément au droit international ;
https://www.amnesty.be/campagne/droits-femmes/ avortement/positionavortement
Propos du Pape François
À ceux qui disent aux catholiques que leur refus de l’avortement «est le problème de [leur] foi», le Saint-Père réplique que c’est plutôt «un problème pré-religieux, (…) un problème humain». Improvisant son discours, François a formulé deux questions en guise d’arguments. «Est-il licite d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?», et «est-il licite de louer un tueur à gages pour résoudre un problème ?». «N’allons pas sur le terrain religieux pour une chose qui concerne l’humain», a-t-il ensuite demandé, avant d’exhorter à ne «jamais, jamais éliminer une vie humaine ni louer un tueur à gages pour résoudre un problème».
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape- francois-congres-yes-to-life- protection-vie-avortement.html Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Médias, Politique, Société 2 commentaires -
Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?
L’arrêt surprise du Conseil d’Etat qui intime au Gouvernement de revoir son régime d’interdiction des cultes, ne fait pas suite à une requête catholique mais israélite. Une fois de plus, comme dirait saint Jean l’Evangéliste, « le salut vient des Juifs »…
S’interrogeant sur le suivi de l’arrêt judiciaire, le site web « Cathobel », organe de presse de l’Episcopat, adopte un ton interrogatif, dans la ligne de la réserve que la Conférence des Evêques a toujours observée depuis le début du confinement :
" En se réveillant ce matin, tout un chacun a cru entendre la bonne nouvelle: il y aura peut-être des messes à Noël. En effet, un arrêt du Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020. Les autorités devront donc trouver l’équilibre entre respecter la liberté de culte (droit constitutionnel) et les mesures sanitaires. La prudence reste donc de mise. Analyse d’un possible retournement de situation.
A l’origine de cet arrêt du Conseil d’Etat se trouve une requête en référé introduite par des organisations juives d’Anvers. Il est particulièrement mis en cause l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 portant sur des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19’.
Restriction disproportionnée
L’arrêt relève que, dans cet arrêté, l’autorité « n’a même pas prévu la possibilité d’exercer collectivement le culte, à titre exceptionnel et sous conditions, le cas échéant uniquement sur demande avec indication du lieu et du moment ». Il considère dès lors qu’il s’agit d’une restriction disproportionnée de la liberté de culte.
Le Conseil d’Etat a donc ordonné ce 8 décembre 2020, dans son arrêt n° 249.177, que « l’État belge modifie son régime d’interdiction des cultes, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée. » De nombreux pratiquants – toutes religions confondues – estiment en effet disproportionné d’être interdits de célébrer leur foi – en communauté restreinte – alors qu’il est à nouveau possible de faire ses courses. L’ultimatum du Conseil d’Etat a été fixé au 13 décembre.
Concertation avant tout
Ceci ne veut pas dire pour autant que les messes reprendront. En effet, le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, organise ce mercredi à 14 heures une concertation avec les représentants des cultes reconnus afin de trouver « le juste équilibre entre la liberté de culte et la santé publique », selon ses propres mots. En effet, les chiffres de contamination progressent à nouveau. De nombreux spécialistes appellent donc à la plus grande prudence – sans vouloir pour autant durcir davantage les mesures – pour éviter une troisième vague. Ce besoin de concertation est aussi exprimé par les requérants – pour rappel un collectif juif d’Anvers. Cette communauté s’apprête par ailleurs à fêter Hanoukka du 10 au 18 décembre durant laquelle des prières collectives doivent être récitées par dix hommes.
Des mesures qui violent la liberté de culte?
Les requérants évoquent une violation de la liberté religieuse pourtant garantie par la Constitution belge, le Traité européen droits de l’homme ("CEDH”) et la Convention sur les droits civils et politiques (“BUPO”). Ils notent que « la reconnaissance de la liberté de culte faisait partie des principales exigences des insurgés belges en 1830. Cette garantie de la liberté de culte est devenue inviolable lors de la discussion de la Constitution de 1831. »
Estimant que le gouvernement a eu le temps depuis le mois de mars de réfléchir aux mesures, ils dénoncent le manque de proportionnalité des mesures drastiques édictées. L’interdiction pure et simple ne tenant pas compte des protocoles mis en place et consciencieusement appliqués durant la période entre le premier et deuxième confinement.
C’est pourquoi le Conseil d’État ordonne, « à titre de mesure provisoire, que le défendeur remplace, au plus tard le 13 décembre 2020, les articles 15(3) et 15(4), et 17 de l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 concernant ‘les mesures urgentes visant à contrôler la propagation du coronavirus COVID-19’, telle que modifiée par les décrets ministériels du 1er novembre 2020 et le 28 novembre 2020, par des mesures qui ne restreindront pas indûment l’exercice du culte ». Il invite les différentes communautés de foi à « élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d’une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect des règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus ».
Rester prudents
Au vu des contaminations qui semblent à nouveau augmenter, on ne peut que conseiller à chacun de maintenir les plans actuels; à savoir repenser la célébration de Noël en mode confiné. Et, si la bonne nouvelle devait nous arriver que des célébrations puissent se dérouler en communautés, dans les églises, que chacun réfléchisse en âme et conscience sur la meilleure manière de prendre en compte les besoins collectifs et individuels. Affaire à suivre, donc.
Nancy GOETHALS (avec JG) "
Ref. Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?
Bref, concluent les auteurs de ce texte, même si elle devait perdre le secours des ordonnances actuelles de son bras séculier, l’Eglise sera bien inspirée en se prescrivant à elle-même la ligne d'un rigoureux auto-confinement...
JPSC
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Chant sacré : la belle performance d'une famille versaillaise sur le plateau de M6
De Domitille Farret d'Astiès sur Aleteia.org :
"La France a un incroyable talent" : la famille Lefèvre en finale !
08/12/20
En lice lors de la demi-finale de "La France a un incroyable talent" diffusée le 8 décembre, la famille Lefèvre a choisi de mettre en valeur le chant sacré. Et le résultat a subjugué le jury.
Et c’est parti pour la finale ! Mardi soir, les huit membres de la famille Lefèvre affrontaient d’autres candidats lors de la demi-finale de « La France a un incroyable talent », devant un jury composé d’Hélène Ségara, Marianne James, Éric Antoine, Sugar Sammy, ainsi que de l’humoriste Issa Doumbia, invité spécial de cette deuxième demi-finale. Et leur prestation stupéfiante leur a valu de décrocher une place en finale.
Pour son deuxième passage, le chœur familial, qui s’est préparé avec David, coach musical, s’est lancé dans un mashup, mixant « Nearer, My God, to Thee », une hymne chrétienne, et le célèbre « Hallelujah » de Leonard Cohen revisité. Une prestation qui a fait mouche, bouleversant complètement le jury bouche bée qui s’est spontanément levé pour les ovationner.
À chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo !
« J’ai vraiment énormément aimé. Toujours je suis très émue », a applaudi une Marianne James admirative. « Bien évidemment que des groupes vocaux, des octuors, et même plus, on en a souvent entendu avec de très belles partitions. Mais je ne sais pas pourquoi, chez vous, il y a quelques chose en plus. […] Écoutez les Versaillais, à chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo ! ». « Ce genre de musique, c’est pas censé être ma came », a renchéri Sugar Sammy avec la franchise qu’on lui connaît, confessant avoir ressenti des « frissons ». « Il est hors de question que vous nous quittiez », a conclu Hélène Ségara à la fin de l’émission, signifiant par là aux huit choristes versaillais qu’ils étaient qualifiés pour la finale. Le chant sacré a encore de belles années devant lui.
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