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Médias - Page 53

  • USA : un coup d'état qui ne dit pas son nom ?

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    De François Martin (journaliste et conseiller municipal) sur Smart Reading Press :

    LE COUP D’ÉTAT AMÉRICAIN

    Sous réserve qu’il agisse d’ici le 20 janvier à midi, dans un dernier coup de poker – et cela reste possible, puisqu’il sera le légitime président des États-Unis jusque-là –, Donald Trump n’aura pas réussi son pari. Pour autant, il y a bien eu un coup d’État pendant l’élection présidentielle américaine, mais ce n’est pas celui que l’on pense.

    De ce que les événements nous montrent jusqu’à présent, et malgré la tentative acharnée (mais tout à fait constitutionnelle) de Donald Trump pour démontrer la fraude à l’occasion de l’élection présidentielle américaine, normalement les jeux sont faits : Joe Biden devrait être le 20 janvier prochain le prochain président des USA.

    DE GRAVES SOUPÇONS DE FRAUDE

    Il est à remarquer que toute la fin de la campagne1 a été entachée par les soupçons de fraude. Il est très étonnant que la presse française ait traité cette question à la légère, en ressassant le leitmotiv d’un président «enfantin et mauvais perdant», qui «s’accroche au pouvoir» et «ne veut pas partir».

    Il eût été à tout le moins juste et honnête de se demander si ces allégations étaient purement fantaisistes ou si elles avaient des chances d’être vraies. Un examen, même superficiel, de la situation aurait permis de voir qu’elles étaient multiples et très importantes, concernant par exemple l’arrêt brusque des comptages pendant la nuit du vote dans les «swing states2», pour ressurgir ensuite avec des «paquets» de dizaines de milliers de votes Biden d’un seul coup, ou bien les bulletins photocopiés ou achetés en Chine (et livrés au Canada et au Mexique), les livraisons de camions de bulletins d’un État à un autre (avouées par un chauffeur), ou encore le vote multiple, celui des morts, des étrangers à l’État concerné ou au pays. Mais aussi la fraude aux adresses, et surtout la fiabilité plus que douteuse des machines de vote Dominion3, les liens financiers de la société propriétaire de Dominion avec la Chine, le décompte de bulletins hors de la vue des scrutateurs républicains4, ou encore le «don» de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, de 500 millions d’USD (on lit bien…) aux fonctionnaires des bureaux de vote5 pour, supposément, «améliorer et moderniser le processus de vote»…


    Dans presque tous les cas, les cours de justice n’ont même pas examiné les preuves de fraude du camp Trump, mais simplement rejeté les demandes.


    Toutes ces allégations de fraude ont été compilées dans de multiples rapports, dont l’un, le rapport Navarro, fait une synthèse complète6. Il est tout de même étonnant que jamais la presse française n’en ait fait état, et que ce rapport n’ait même pas été traduit en français… Il est extrêmement curieux qu’elle se soit contentée de dire que, lors des presque soixante procès intentés, le camp Trump «n’apportait pas de preuves» de ses allégations, sans vérifier que, dans presque tous les cas, les cours de justice n’avaient même pas examiné les dites preuves (ni le FBI diligenté les enquêtes), mais simplement rejeté les demandes7 au motif qu’elles comportaient des vices de forme ou que les délais était trop courts.

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  • La doctrine sociale de l'Église : un rempart contre les petits groupes qui tyrannisent

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    Tribune de Robert Barron sur Aleteia.org :

    La doctrine sociale de l'Église, rempart contre les petits groupes qui tyrannisent

    14/01/21

    Économie, politique, culture... La doctrine sociale de l’Église préconise que ni le contrôle de l’État ni les libertés individuelles n’outrepassent un certain cadre. Elle promeut une redistribution large et juste du pouvoir économique et politique comme un idéal vers lequel tendre au maximum.

    Un élément crucial de la doctrine sociale catholique, qui est souvent mis de côté ou mal compris, est l’hostilité à toute forme de concentration du pouvoir dans une société, que ce soit dans le domaine économique, politique ou culturel. Guidée par un sage instinct, la doctrine sociale de l’Église prône, autant que faire se peut, une répartition équilibrée du pouvoir au sein de la communauté, afin d’éviter qu’un petit groupe tyrannise la majorité ou empêche des pans entiers de la population de bénéficier des avantages qui leur sont acquis de droit.

    Ce phénomène est particulièrement observable dans la sphère économique. Si une organisation parvient à obtenir le monopole dans son secteur économique, elle peut établir ses prix de manière arbitraire, embaucher et licencier selon son bon vouloir, éliminer toute concurrence qui proposerait de meilleurs produits et/ou de plus hauts salaires pour les employés… On peut penser ici à la politique de « trust-busting » (démantèlement des monopoles) menée par Theodore Roosevelt au début du XXe siècle, et aux problématiques similaires soulevées par Google, Facebook, Amazon ainsi que d’autres géants de la tech qui exercent une domination quasi absolue dans leur domaine.

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  • Suppression de comptes Twitter et Facebook : les géants du numérique peuvent-ils disposer arbitrairement de la liberté d'expression ?

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    De Vatican News :

    La régulation des GAFAM de nouveau d'actualité

    La supression des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump au-delà des nombreuses polémiques engendrées relance le débat sur l'encadrement de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Quel doit être le statut des géants du numériques? Peuvent-il échapper aux règles d'une liberté d'expression sans garde-fous? Analyse du sociologue des médias, Dominique Wolton.
     
    Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican

    La fermeture des comptes personnels Twitter et Facebook de Donald Trump, suite à l’attaque du Capitole la semaine passée, a provoqué de nombreux débats sur la liberté d’expression. Longtemps accusées de laxisme ou de permissivité, les plateformes sur les réseaux sociaux sont aujourd’hui accusées par les supporteurs du président américain, mais aussi bien au-delà de censure.

    Des patrons de géants de la Tech peuvent-ils décider unilatéralement quels propos ils souhaitent lire ou entendre ? Pourquoi d’autres comptes de dirigeants où des propos excessifs sont parfois tenus sont-ils eux toujours actifs ? Donald Trump n’a pas fait mystère de créer sa propre chaîne de télévision et ses soutiens ont migré en masse vers d’autres réseaux comme Parler, même si ce réseau a également été bloqué pour son refus de modérer les messages. 

    Le statut des réseaux sociaux en question

    Cet épisode relance le débat sur la régulation nécessaire des contenus portés par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et donc une volonté politique pour rappeler que la liberté d’expression se doit d’être exprimée dans un cadre. Entreprises privées concentrées dans la Silicon Valley californienne, ces géants n'ont jusqu'ici eu des comptes à rendre qu'à eux eux-mêmes. Par le passé, de nombreux débats ont eu lieu sur cette toute puissance technologique. L'hypocrisie de ces géants du numérique est aussi pointée du doigt: comment le compte du président des États-Unis peut-il être supprimé alors que chaque jour des milliers d'autres comptes relayant des appels à la haine sont encore actifs ? Ceux-ci ne disparaissent qu'après signalement des internautes et le processus est parfois long.

    Ce projet de régulation est pour l'heure porté par l'Union européenne et sera, semble t-il, l'un des grands enjeux des mois à venir. La Comission européenne prépare un texte en ce sens pour contraindre les géants de la Tech à respecter un certain nombre de règles. 

    Quels est l'impact de cette décision de Twitter de couper la parole Donald Trump? Quels sont les questions posées derrière ce coup de force ? L’analyse de Dominique Wolton, spécialiste des médias et Directeur de recherche au CNRS en sciences de la communication.

    Lire aussi la Sélection du Jour : Trump censuré par les GAFAM : deux scenarios pour l'avenir

  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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  • Robert George, un influent intellectuel catholique, évoque les émeutes au Capitole et la polarisation de la nation

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    De Lauretta Brown sur le National Catholic Register :

    Robert George parle des émeutes au Capitole et de la polarisation de la nation

    Selon le célèbre érudit catholique, la colère politique qui enveloppe aujourd'hui la nation trouve ses racines dans la montée de la contre-culture dans les années 1960.

    8 janvier 2021

    WASHINGTON - La certification de l'élection présidentielle a été interrompue mercredi lorsqu'une foule de partisans de Trump a pris d'assaut le Capitole, laissant derrière eux des destructions : ils ont brisé des fenêtres, se sont battus avec la police du Capitole et ont saccagé les bureaux des membres du Congrès récemment évacués. Une manifestante est morte d'une balle dans le cou, et quatre autres personnes sont décédées suite à des urgences médicales. Le Congrès s'est réuni à nouveau tard mercredi soir et le vice-président Mike Pence a qualifié ce jour de "jour sombre dans l'histoire du Capitole des États-Unis". 

    Le Register s'est entretenu avec Robert George, professeur de jurisprudence McCormick à l'université de Princeton et l'un des principaux intellectuels catholiques des États-Unis, à la suite des événements inquiétants de mercredi. George a parlé de la détérioration de l'amitié civique et d'une atmosphère de plus en plus propice à la violence à la lumière des émeutes inquiétantes au Capitole.

    Quelle a été votre réaction aux événements qui se sont déroulés au Capitole hier ?

    Comme tous les Américains patriotes, j'ai été consterné par l'image d'une foule qui attaque le Capitole des États-Unis et qui tente de perturber un processus prescrit par la Constitution, à savoir le processus de comptage des votes électoraux lors d'une élection présidentielle. Les personnes qui qualifient cela d'attaque contre notre système constitutionnel n'ont pas tort. Elle visait précisément à perturber un processus constitutionnel. Je pense que les gens doivent être prêts à reconnaître cela indépendamment de leur opinion sur la personne qui aurait dû être élue président ou même de leur opinion sur l'existence ou non d'une mauvaise conduite ou même d'une fraude électorale généralisée. Nous avons dans ce pays des procédures de litige ou de résolution des différends, y compris des différends électoraux. Ce sont ces procédures qu'il faut utiliser, et non pas enfreindre la loi ou se livrer à des actes de violence.

    Ces procédures produiront-elles toujours les bons résultats ? Non, aucun système procédural d'aucune sorte dans cette vallée de larmes ne garantira des résultats corrects à chaque fois. Le nôtre est un très bon système, mais il n'est pas parfait. Et pourtant, malgré ses imperfections, il est de notre devoir, en tant que citoyens patriotes, de nous fier à ces procédures et de respecter leurs résultats plutôt que d'enfreindre la loi et de perturber les processus prescrits par la Constitution. Je pense que c'est là le point le plus fondamental qui doit être souligné.

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  • Le pape, champion de la diversité, en couverture de Vanity Fair

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    Tout dépend sans doute de ce que l'on entend par "diversité"...

    De Vanity Faire (Italie) :

    6 janvier 2021

    Le pape François protagoniste de la couverture du nouveau numéro de "Vanity Fair".

    L'hebdomadaire confie au Souverain Pontife la tâche d'ouvrir l'année 2021 avec un message d'amour et d'espoir

    En kiosque à partir du mercredi 6 janvier, le nouveau numéro de Vanity Fair présente le pape François ainsi que son message pour affronter 2021 avec amour et espoir : "Nous sommes tous dans le même bateau, nous devons devenir une grande famille humaine".

    "Nous avions un rêve, à Vanity Fair, pour la fin 2020 : commencer la nouvelle année avec un message du Pape François, lui confier la tâche d'ouvrir 2021 avec la confiance en un avenir meilleur", écrit la rédactrice en chef de l'hebdomadaire Simone Marchetti dans son éditorial.

    Et aujourd'hui, nous sommes fiers de ce numéro qui reprend deux thèmes majeurs chers au Pape et également fondamentaux pour Vanity Fair : le respect et l'amour de la diversité, de toute la diversité. Et l'espoir que le vaccin sera disponible pour tous, sans distinction ni nationalisme, et surtout pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux".

    Sur la couverture est représenté le visage serein du Pontife qui rappelle une phrase de saint François, "Tous Frères", une invitation universelle adressée à chaque homme et femme à être une grande famille humaine au-delà de la diversité, en fait à accepter, aimer et respecter la diversité de tous. Un message que Vanity Fair a décidé de traduire en différentes langues pour sa couverture.

    Un numéro spécial qui arrive en kiosque après des mois de pandémie et dans les premiers jours de la nouvelle année pour nous rappeler que "d'une crise comme celle-ci ne sort pas la même chose, mais mieux ou pire", comme l'a rappelé Sa Sainteté dans son homélie de la Pentecôte.

    Le message du Pape se poursuit dans ce numéro avec un extrait de la bénédiction de Noël d'Urbi et Orbi accordée à Vanity Fair. Jorge Mario Bergoglio, 84 ans, est le 266e pontife : de saint François d'Assise, il a hérité non seulement le nom mais aussi le désir d'embrasser toute la diversité.

  • Le Moyen Age, une spiritualité pour aujourd’hui

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    Logo_chartes.gif« La Foi prise au mot » invite chacun à découvrir les richesses de la spiritualité du Moyen Âge et à apprécier certains moments de cette époque lumineuse, complexe et fort méconnue. Une époque dont la modernité frappe puisqu’elle invente tout à la fois l’idée des exercices spirituels, des méditations personnelles et aussi de la spiritualité des laïcs. Celle-ci n’est-elle pas réservée aux religieux ? Y-a-t-il une technique pour prier, méditer, contempler ? Quelle est la différence entre la spiritualité médiévale occidentale et la spiritualité orientale en vogue aujourd’hui ? Grâce au père Patrick Sicard et à l’historien Cédric Giraud, Régis Burnet propose ce soir de réfléchir sur la spiritualité à l’aide des écrivains mystiques qui l’ont inventée.

    Une émission KTO diffusée le 3 janvier 2021 :

    JPSC

  • Une série documentaire de Netflix inspirée d'un livre du pape François

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    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape François va intervenir dans une nouvelle série Netflix

    6/01/2021

    Ce n’est pas la première fois que Netflix met en avant le pape François. Après le succès de son film Les deux papes– une fiction sortie en 2019 s’inspirant du passage de flambeau historique entre les papes Benoît XVI et François – et la diffusion en 2018 du film de Wim Wenders Le pape François : Un homme de parole, la plateforme a annoncé le 16 décembre la parution d’une série documentaire pour 2021. Celle-ci sera basée sur le livre du Souverain pontife Partager la Sagesse du tempssorti en 2018 et réalisé avec le Père Antonio Spadaro, dans lequel ils donnaient ensemble la parole à 250 personnes âgées de plus de 30 pays livrant leur expérience.

    Le pape François en fil rouge de la série

    La série de Netflix en 4 épisodes reprendra ce concept : des cinéastes du monde entier, âgés de 30 ans ou moins, interrogeront des personnes âgées pour former « une histoire chorale sur le troisième âge comme un trésor à redécouvrir ». La série sera dirigée par l’Italienne Simona Ercolani et produite par la société Stand By Me

    C’est « la présence extraordinaire du pape François, qui, avec son témoignage exclusif de personne âgée parmi les personnes âgées, sera le fil conducteur des quatre épisodes de la série », a encore annoncé Netflix. Le Souverain pontife interviendra à travers un entretien exclusif, a indiqué le site spécialisé The Hollywood Reporter. Le contenu de son intervention sera sans doute proche de celui de son livre : il y intervient en tant que « ‘’grand-père’’ comme les autres, en le préfaçant et en égrenant quelques-uns de ses souvenirs au fil des chapitres » ou en  « commentant plusieurs des histoires rapportées dans ce livre », expliquaient les éditions Fidélité lorsqu’elles l’ont publié en français.

    Transmettre la foi aux plus jeunes

    Les personnages de la série devraient venir non seulement de pays différents, mais aussi de toutes classes sociales, cultures et religions. A l’image du livre, elles aborderont notamment les manières dont les plus anciens peuvent transmettre la foi aux plus jeunes. Pour l’instant, Netflix n’a pas diffusé beaucoup plus d’informations sur cette série documentaire inattendue. Sans doute la plateforme de 195 millions d’abonnés mise-t-elle sur la personnalité renommée du pape François même en dehors du monde catholique, pour voir son projet couronné de succès.

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, la célébration de messe traditionnelle de la Fête de l’Épiphanie du Seigneur, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Ecce advenit »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Épiphanie veut dire apparition, et, à l’origine, cette fête avait, chez les Orientaux, la même signification que celle de Noël à Rome. C’était la fête du Verbe éternel se révélant, revêtu de chair, à l’humanité. On vénérait en particulier trois circonstances différentes de cette révélation historique, l’adoration des Mages à Bethléhem, la conversion de l’eau en vin aux noces de Cana et le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Bradi Barth 10bc30991ca90ebc3e6e22d382a135f2.jpgA Rome, dans un milieu très positif et tout à fait étranger à l’exaltation mystique des Orientaux, la fête historique de la Nativité de Jésus acquit toutefois une telle popularité, qu’aujourd’hui encore elle est l’idée dominante de toute la liturgie de cette période. Il y eut, il est vrai, quelque incertitude quant à la date, et un dédoublement s’ensuivit. La solennité du 6 janvier (*) fut avancée, sur les bords du Tibre, de deux semaines, en faveur exclusivement de Noël, mais l’antique théophanie demeura à sa place, quoique appauvrie dans sa conception, puisque la crèche de Bethléhem, comme par attraction, donna un plus grand éclat à l’adoration des Mages, aux dépens de la signification originaire du baptême dans le Jourdain.

    (*) Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier», ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier(§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée «au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier».

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  • La mythologie complotiste

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « Est-il comique ou tragique que nous observions depuis quelques années, alors même que nous nous rêvons les hommes les plus rationnels de tous les temps, les plus délivrés des préjugés (copyright Voltaire), les plus éclairés, que nous observions qu’un instinct complotiste nous envahisse à chaque nouvelle du monde qui nous parvient ? C’est sans doute depuis la fronde des Gilets jaunes que le grand mouvement de remise en cause de toutes les vérités officielles s’est cristallisé : l’effroi et la colère légitimes d’un peuple se sentant oublié de ses gouvernants, l’impression souvent vérifiée que se met en place un monde nouveau, plus dur encore que le précédent, où une frange réduite de la population réussit tout, se gave d’or et de privilèges, quand le reste trime, soupire, ne trime pas parce qu’au chômage, tous ces sentiments ont changé le contemporain français, gavé aux informations, vraies ou fausses, circulant sur des réseaux sociaux ans foi ni loi, ils ont engendré l’idée que « la vérité est ailleurs », et qu’on nous ment, qu’on nous cache tout, on nous dit rien.

    Qu’est-ce qui peut être encore cru ?

    Cette déstabilisation de notre régime de vérité est terrible, parce qu’il ne s’agira pas à la fin de savoir s’il y aura eu 45 000 ou seulement 30 000 morts dus au virus, mais de savoir ce qui peut et doit encore être cru ou si le monde entier tel que nous le percevons est une illusion, et une illusion fomentée par un « on » ou un « ils » indéterminé. Si le doute systématique peut être une excellente méthode pour démarrer son apprentissage philosophique, c’est un stade généralement dépassé dès l’âge de 10 ans, une fois qu’on s’est génialement demandé si son père est bien son père et si ce que perçoivent nos sens peut bien être appelé réalité, ou s’il n’y a pas un grand marionnettiste caché derrière ces guignols qui nous entourent. On peut ensuite pratiquer le doute cartésien et finir par trouver un soubassement stable que l’on appelle Dieu. On peut, et l’on doit, si l’on a cherché la vérité avec constance, humilité et bonne foi, comprendre que par ailleurs ce Dieu s’est révélé, qu’il est triple et que sa deuxième personne s’est incarnée dans Jésus le Christ. Mais là, nous nous écartons du chemin naturel et commun qui est, qu’en tant qu’habitant de ce monde et participant à la cité, on s’y lie d’amitié ou de relations sociales, on y prend sa part, et que travaillant à son bien commun, on constate que pour diverses raisons, chacun y concourt. Il y a bien entendu des dominations dans ces relations humaines mais qu’elles soient contestées ou non, elles sont perçues comme telles et perceptibles. Alors, bien entendu, derrière qui nous gouverne, en l’occurrence par exemple Emmanuel Macron, peuvent se trouver des hommes de l’ombre ou des organisations dont les intérêts ne sont pas ceux du bien commun. C’est fort possible, mais cela réclame une démonstration et des preuves.

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  • Le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

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    De Kath.net :

    Photo d'archive de l'évêque Bätzing (c) diocèse de Limbourg

    Le président de la Conférence épiscopale allemande, Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

    28 décembre 2020

    Bätzing est pour les "bénédictions" des couples divorcés et homosexuels remariés, peut-être même sans reconnaissance du Vatican - il prône l'ordination des femmes comme diacres et prêtres

    Bonn-Freiburg (kath.net) Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, considère qu'il est de plus en plus difficile de justifier l'interdiction de l'ordination diaconale et sacerdotale des femmes dans l'Église catholique. L'évêque de Limbourg s'est exprimé dans un entretien avec le "Herder Korrespondenz". Dans ce contexte, étonnamment, il n'a pas parlé de la possibilité d'une ordination épiscopale pour les femmes. Les arguments en faveur de l'ouverture de la fonction sacramentelle aux femmes sont de plus en plus convaincants, a-t-il affirmé. Il évoque l’ordination diaconale comme étant la première étape avant l'ordination sacerdotale. 

    Bätzing préconise également des changements dans le catéchisme dans l'enseignement sur l'homosexualité: "Nous avons besoin de solutions pour cela qui ne soient pas seulement efficaces en privé, mais qui aient également une visibilité publique - mais qui indiquent clairement qu'aucun mariage n'est établi." Cela pourrait alors aussi bénéficier aux personnes divorcées remariées. De telles bénédictions peuvent être possibles sans la reconnaissance du Vatican.

    En outre, le président de la DBK (Conférence épiscopale allemande) a défendu le controversé «Ensemble à la table du Seigneur - Perspectives œcuméniques pour célébrer la Cène et l'Eucharistie du Seigneur» du Groupe de travail œcuménique (ÖAK). En même temps, il a critiqué les objections de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. "Il est irritant que cette critique ne soit venue que quelques jours avant le début de la réunion plénière d'automne de la DBK."

    En ce qui concerne la Voie synodale et les limites des réformes paroissiales et de la restructuration interne de l'Église, Bätzing a affirmé qu'il y avait des réserves au Vatican "contre nous, les Allemands et la façon dont nous abordons les choses". Bätzing essaie de comprendre cela et soupçonne qu'on est "sous une grande pression" à Rome, "comment on peut maintenir ensemble l'Église universelle de si différentes origines culturelles". Ici, il espère des solutions plus décentralisées et plus de liberté afin que des réponses puissent être données qui soient «applicables au contexte culturel respectif et qui permettraient que l'écart entre l'Évangile et la culture respective ne se creuse pas». Bien que le Pape soit l'autorité finale sur des questions de foi clairement définies, le collège des évêques fait également partie de la direction de l'Église mondiale,

    Les déclarations du président de DBK Bätzing et la volonté de changer le catéchisme provoquent des discussions animées et de l'indignation parmi les catholiques. Une réponse du cardinal Walter Brandmüller à ceci exclusivement sur kath.net:

    Excellence, vous avez été accusé d'avoir fait des déclarations dans la presse qui, si elles étaient justes, soulèvent de sérieuses questions.

    En contradiction avec la tradition ininterrompue de l'Église, quelle que soit la déclaration finale et infaillible du Pape Jean-Paul II, avez-vous réellement appelé l'ordination des femmes au diaconat et au sacerdoce possible, voire souhaitable?

    Si tel est vraiment le cas, cependant, vous devez vous rappeler qu'avant votre ordination épiscopale, vous avez affirmé votre fidélité à la doctrine et à l'ordre de l'Église par un serment. Sans ce serment, vous n'auriez jamais été ordonné.

    Alors, comment comptez-vous expliquer cette contradiction entre hier et aujourd'hui?

    J'aurais certainement préféré vous poser cette question «à huis clos caritatis - dans une petite pièce tranquille». Mais vous avez vous-même soulevé votre contradiction avec l'enseignement et l'ordre de l'Eglise en public - et vous l'avez fait en tant que président de la Conférence épiscopale allemande. Une réponse publique était également requise.

    Je demande aux saints Boniface et Petrus Canisius leur intercession pour l'Église en Allemagne!

    Avec des salutations fraternelles

    Walter Cardinal Brandmüller

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

           

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC