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Médias - Page 50

  • Pologne : vaste campagne menée par les mouvements pro-vie

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    De Vatican News :

    Avortement: en Pologne, la campagne des mouvements pro-vie

    La Pologne s'est prononcée en faveur de la vie: plus d'un millier de panneaux d'affichage sont apparus ces derniers jours dans de nombreuses villes du pays. Il s'agit d'une vaste campagne menée par les mouvements pro-vie, qui veulent faire entendre leur voix dans le débat public sur l'avortement dans le pays.

    Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais déclarait l'avortement inconstitutionnel en cas de forte probabilité de dommage grave et irréversible au fœtus ou de maladie incurable qui menace la vie, et en maintenant au contraire la possibilité d'interrompre une grossesse en cas de viol ou d'inceste. Ce jugement a déclenché une vague de protestations organisées par des groupes pro-avortement qui ont même organisé des attaques contre des églises, ce qui a retardé l'entrée en vigueur de la loi.

    Choisir la vie

    Du côté pro-vie, cependant, des affiches avec des messages pro-vie ont été placardées dans des dizaines de villes depuis la fin novembre: la plus explicite représente un ventre maternel en forme de cœur, à l'intérieur duquel on peut voir un bébé fœtal. Pas de sous-titre ni de slogan. Derrière cette campagne se trouve la Fondation Our Children - Education, Santé, Foi, qui explique ainsi sa position: «Nous avons voulu que chacun puisse, en toute conscience, juger et interpréter le message qui ressort de l'affiche». En décembre, d'autres grandes affiches sont apparues avec des slogans tels que: «Je pense, je ressens, je ne tue pas», «Je donne la vie, je me soucie», «Choisissez la vie» ou «Chaque vie est un cadeau».

    Limiter la vie humaine «en dernier recours»

    La motivation de la condamnation d'octobre dernier n'a été rendue publique que le 27 janvier en raison des protestations. Il s'agit d'un document de 154 pages, qui indique notamment que «la République de Pologne garantit à tous la protection juridique de la vie» (article 38 de la Constitution) et que sa protection relève de la responsabilité des pouvoirs publics (article 30). Toute limitation de la protection juridique de la vie humaine doit être «absolument nécessaire», c'est-à-dire traitée en dernier recours. Un handicap ou une maladie incurable de l'enfant au stade prénatal ne peut donc pas déterminer automatiquement la recevabilité de l'interruption de grossesse.

    Ce qu'il faut souligner, c'est que le Tribunal a déclaré que la charge d'élever un enfant gravement et irréversiblement handicapé ou en phase terminale ne peut pas incomber uniquement à sa famille, mais que la société dans son ensemble doit assumer cette charge en prenant des dispositions pour fournir à la famille toute l'assistance et le soutien dont elle a besoin.

    L’exigence d’un amour héroïque

    Le 28 octobre, dans un message aux Polonais délivré quelques jours seulement après la décision de la Cour constitutionnelle polonaise, le Pape François a rappelé le message de saint Jean-Paul II sur la protection de la vie: «Par l'intercession de Marie très sainte et du Saint Souverain Pontife polonais, je demande à Dieu d'éveiller dans les cœurs de tous le respect pour la vie de nos frères et sœurs, en particulier les plus fragiles et sans défense, et de donner de la force à ceux qui les accueillent et les soignent, même lorsque cela exige un amour héroïque».

    Une semaine de prière en mars 2021

    Mgr Gądecki, président de la Conférence épiscopale polonaise, a salué la décision de la Cour, car elle confirme que «le concept de vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue» est en contradiction directe avec le principe d'un État de droit démocratique: «Personne en conscience ne peut refuser à autrui le droit de vivre, notamment en raison de sa maladie», a-t-il ajouté.

    Du 19 au 25 mars 2021 prochain, l'Association polonaise pour la vie appelle à une semaine de prière pour la défense de la vie qui commencera le jour de la mémoire liturgique de Saint Joseph et se terminera le jour de la Sainteté de la vie, en cette année que le Pape François a voulu consacrer précisément au père putatif de Jésus.

  • La "cancel culture" ou la censure à tous les étages

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Avec la « cancel culture », censure à tous les étages !

    2020/2021, années du coronavirus, des confinements, des couvre-feux… et de la censure ! Celle-ci s’est mise au service de la « cancel culture » qui voudrait « annuler » toute trace du passé « genré », « racisé », « colonial », et museler toute contestation du « politiquement correct ». Cette censure s’exerce notamment via les plates-formes numériques. En voici quelques exemples récents :

    Aux Etats-Unis, Twitter a suspendu le compte du magazine The Daily Citizen pour avoir tweeté, le 19 janvier, que le secrétaire adjoint à la santé nommé par Joe Biden, Rachel Levine, « est une femme transgenre, c’est-à-dire un homme qui croit être une femme ». Le journal a fait appel de sa suspension mais Tweeter lui a répondu que son compte restera verrouillé tant qu’il ne renoncera pas à ce tweet.

    En France, le 27 janvier, Twitter a suspendu pendant 24h le compte de notre confrère Boulevard Voltaire au motif que sa bannière reproduisant le célèbre tableau d’Eugène Delacroix, « La liberté guidant le peuple », « enfreint les règles de Twitter […] relatives à la violence explicite et au contenu pour adultes. » C’est Tartuffe, version Web : « Cachez ce sein que je ne saurais voir !». Twitter exigeant que la liberté aille se rhabiller, quel symbole ! Cette fois, le tollé a contraint la plateforme à remettre le compte de Boulevard Voltaire en service le 28 janvier. Ce même jour, le sénateur LR du Val-d’Oise Sébastien Meurant portait plainte auprès du Parquet de Paris contre Twitter qui avait « caviardé » ce tweet : « Au lendemain d’insultes antisémites contre April Benayoum [la première dauphine de Miss France], dans une petite ville tranquille du Val-d’Oise, l’islamisme conquérant se balade en violant nos lois impunément… Insupportable ». Sébastien Meurant avait rédigé ce tweet le 22 décembre, en pleine affaire Benayoum, après avoir croisé la route d’une femme en burqa. Censurer ce message nullement injurieux remet gravement en cause la liberté d’expression et la démocratie, souligne Sébastien Meurant. Le sénateur demande au gouvernement de ne plus se contenter de paroles mais d’agir pour réglementer les comportements de ces GAFAM qui prétendent imposer aux États leurs « règles d’utilisation », par-delà les lois nationales.

    Pour se justifier, Twitter et Facebook arguent qu’étant des entreprises privées, elles sont libres de leurs choix éditoriaux comme l’est la direction d’un journal. Mais leur situation de quasi-monopole les rend incontournables à l’instar d’un service public, et leur statut juridique est celui d’un vecteur d’informations, non celui d’un éditeur. Confronté à cette objection, Mark Zuckerberg, le créateur et patron de Facebook, botte en touche : il vient de décréter que les 2,5 milliards d'utilisateurs de Facebook n’étaient pas intéressés par les débats politiques et qu’en conséquence, ceux-ci seront mis en sourdine dans le fil d'actualité (« news feed ») de cette plate-forme. Mais après le rôle de Facebook et de Twitter dans l’élection présidentielle américaine, qui peut encore être dupe de leurs orientations partisanes ? C’est d’ailleurs pour discrimination en raison de ses opinions politiques (article 225-1 du code pénal) que le sénateur Meurant assigne Twitter en justice.

    Cependant, les GAFAM ne sont pas seules en cause dans cette « nouvelle vague » de censures. Les instances internationales (telles l’ONU et la Cour Européenne des droits de l’Homme) ou nationales (tels, en France, le Conseil d’État et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) sont largement gagnées à l’idéologie progressiste de la « cancel culture » et rivalisent de zèle pour bâillonner les voix dissidentes. Le gouvernement français n’est pas en reste. Retoquée comme clairement inconstitutionnelle dans sa première mouture, la loi Avia « contre la haine en ligne » a néanmoins été promulguée dans une version édulcorée, alors que la notion de « haine » qui n’a rien de juridique, ouvre la porte à de nombreuses interprétations. Parallèlement, on a vu surgir une étrange créature : le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). Cette association loi 1901 se veut « un organe professionnel d’autorégulation, indépendant de l’État ». Créée il y a un an, elle avait alors été fortement contestée par une vingtaine de sociétés de journalistes qui, flairant une action en sous-main du gouvernement, avaient refusé d’y être associées au nom de la liberté de la presse. C’est ce même souci de la liberté d’expression qui devrait aujourd’hui inciter les journalistes de tous bords à défendre Éric Zemmour et Christine Kelly (« Face à l’info », CNews) accusés le 26 janvier par le CDJM de manquement à la déontologie pour avoir qualifié et laissé qualifier Taha Bouhafs de « militant indigéniste et militant islamiste ». Des qualificatifs qui n’ont rien d’injurieux… ni d’invraisemblable, au regard des prises de position de cet activiste que Wikipédia présente comme un « journaliste et militant antiraciste franco-algérien ».

  • Belgique : "La gestion de la crise Covid est un échec. Persévérer est diabolique" ?

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    Lu dans le quotidien « La Libre Belgique » :

    belgaimage-170830478-full.jpg"Nos politiques et leurs conseillers ont privilégié le principe de précaution ou technique dite du parapluie plutôt que des procédures basées sur le bénéfice-risque-coût et la proportionnalité des mesures. Vu son bilan (taux de mortalité des plus élevés et une situation dramatique sur les plans économique, social, éducationnel et psychologique) notre politique sanitaire anti-covid19 doit être modifiée au plus tôt. Une opinion du docteur Olivier Lhoest, chef de service associé du service d'anesthésie-réanimation et membre du conseil médical du CHC Liège (Mont Légia- ND Hermalle – ND Waremme) :

    Dans mon article d’août, j’avais signalé la dangerosité des politiques visant le risque zéro. On pouvait déjà pressentir que le gouvernement s’engageait dans une voie qui allait nous mener vers une situation dont il serait difficile de s’extirper. Quand on commence à calquer son modèle de gestion d’une crise sur la Chine, une dictature qui ment perpétuellement sur ses chiffres, on est évidemment mal parti.

    Les intensivistes, cliniciens et non bureaucrates, ayant une habitude de gestion de crise, ont complètement changé la prise en charge des patients Covid après le premier pic en les intubant le plus tard possible et en introduisant les corticoïdes (contre les recommandations de l’OMS) ce qui a permis de réduire la mortalité. Nos dirigeants, en revanche, ont décidé de ne rien apprendre du premier pic. En effet, en regardant les statistiques de Sciensano qui, à défaut de savoir les interpréter, réalise de très belles courbes, ils auraient déjà pu constater que la surmortalité ne concernait pas la population des moins de 64 ans. On connaissait également les facteurs de risque de présenter une forme grave de la maladie que sont le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Nous savions également que le virus n’était différent des virus respiratoires habituels ni par sa contagiosité, ni sa létalité, ni un problème d’immunisation mais uniquement par son évolution en 2 phases dans les formes graves. La seule raison de prendre des mesures exceptionnelles était donc la surcharge des hôpitaux.

    Gouvernement, experts et médias

    Pourtant la létalité, la contagiosité et l’impossibilité de s’immuniser sont des arguments, largement relayés par nos médias nationaux pour justifier la politique menée par notre gouvernement conseillé par leurs "experts". Ces mêmes "experts" nous ont annoncé un deuxième pic épidémique tous les jours depuis juin. Il est d’ailleurs piquant de constater que beaucoup de journalistes ont conclu depuis le deuxième pic d’octobre que les "experts" avaient raison. Pourtant, dirait-on d’un météorologue qui prédit de la pluie pour le lendemain pendant 4 mois en se trompant tous les jours qu’il a raison parce que finalement il pleut un jour ? Cette politique sanitaire non ciblée a évidemment volé en éclat dès que l’épidémie a retrouvé des conditions favorables en octobre. Pourtant malgré l’évidence de cet échec, nos politiques n’ont pas remis en question leurs mesures mais plutôt conclu que le plan était bon mais que la population l’avait mal appliqué.

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  • Le dépérissement du catholicisme en Belgique se confirme

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    De la Revue de Presse de l'Archevêché :

    Lu dans les pages de L'Avenir (2 février) :

    p. 2: Le Belge s’interroge sur le sens de la vie (Notre monde ne laisse que peu de place à la spiritualité, serait-on tenté de croire. Mais ce n’est pas ce que traduit un sondage réalisé auprès des Belges de Wallonie et de Bruxelles, à l’initiative du mensuel L’appel , «le magazine chrétien de l’actu qui fait sens» . Il a été conçu avec l’appui d’Olivier Servais et Justine Vleminckx, anthropologues à l’UCLouvain, et effectué auprès d’un échantillon représentatif de 650 Belges francophones (marge d’erreur: +/– 4%) de mai à juillet 2019. … Trois quarts (74,1%) des Belges francophones attribuent une place importante aux questionnements sur le sens de la vie. Une place «plutôt importante» pour 39,3% et «tout à fait importante» pour 34,8%. Ces questionnements occupent une place importante dans toutes les tranches d’âge, depuis les 16-25 ans jusqu’au plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes, avec des réponses identiques chez les personnes au niveau d’enseignement du plus bas au plus élevé. / Page complète)
     
    p. 3: «Le catholicisme continue de décliner» (D’après le sondage, le catholicisme est encore l’identité confessionnelle la plus souvent citée (37%), mais la proportion du groupe constitué par les athées et les agnostiques est quasi aussi importante (35%). Plus globalement, la référence à une identité chrétienne est mentionnée dans 46% des réponses au total. L’islam arrive en troisième position. Cette «tension structurante de l’État belge entre catholiques et athées» , comme la qualifie Olivier Servais, n’est pas neuve. Elle s’inscrit même dans les origines du pays. Il n’empêche que «le catholicisme continue de décliner lentement mais sûrement, commente l’anthropologue. C’est une pente moins rapide que lors des deux décennies précédentes» , mais néanmoins un déclin, qui coïncide avec une croissance de l’athéisme. … Parmi la tranche la plus âgée (65 ans et plus), 56% se disent catholiques, 33% sont athées et/ou agnostiques, 1% sont musulmans. Les résultats sont sensiblement différents chez les 16-25 ans, parmi lesquels 65% se disent athées et/ou agnostiques. Seuls 11% se disent catholiques, mais 14% musulmans. / Page complète)

  • Quand la communication vaticane cafouille

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Communicateurs du Vatican en pleine confusion.  Mais le Pape aime ça

    Incroyable mais vrai.  La nouvelle information explosive que le Pape vient de donner, c’est que lors de la dernière Cène, Jésus a institué non pas un mais « deux Sacrements », l’Eucharistie et le lavement des pieds, pour un total de non plus sept mais bien huit sacrements.  Vous n’y croyez pas ?  Lisez ci-dessus.  Parce que c’est bien ce qui est écrit dans la version italienne des déclarations de François dans son message vidéo aux évêques et aux prêtres du Venezuela diffusée le 19 janvier par la salle de presse du Vatican.

    Fort heureusement, dans l’original espagnol du message vidéo, le Pape disait autre chose.  Il parlait non pas de « dos Sacramentos » mais de « dos instituciones que Jesús lleva a cabo en la Última Cena », c’est-à-dire non pas de « deux Sacrements » mais de « deux actes institutifs que Jésus a accompli lors de la dernière Cène ».

    Il est à peine croyable que la machine de communication du Vatican en arrive à tomber dans de tels contresens.  Mais ce n’est pas tout.  Ce dont nous venons de parler n’est qu’une petite partie qui illustre un état de confusion généralisé.

    Trois jours plus tôt, le 16 janvier, le Pape François avait reçu en audience Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère pour la communication.  Et dix jours plus tard, le message annuel du Pape pour la journée mondiale des communications sortait, avec les tirades habituelles contre les « fake news ».  Mais en la matière, il semble que le Vatican donne plutôt un mauvais exemple.

    Pour s’en rendre compte, il suffit de parcourir le catalogue à rebours.

    *

    Les premiers jours de l’année 2021, le Pape François était en grande forme.  Le 2 janvier, il accordait une grande interview à la « Gazzetta dello Sport », le numéro un des quotidiens sportifs italiens.  Puis un article à la une de « Vanity Fair ».  Puis un dossier spécial dans « Vogue ».  Et encore, dimanche 10 janvier, une interview exclusive et un documentaire en prime time sur Canale 5, le fleuron des télévisions privées italiennes.

    Une planification parfaite, en apparence.  Mais si l’on y regarde de plus près, le scénario est très différent.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de cette misère et nous mener à Dieu. 

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu: la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut: « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • L'Amérique à l'heure d'Orwell

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    De la rubrique "Au quotidien" (n°137) du site de l'Homme Nouveau :

    dis moi qui tu censures, je te dirai ce que tu lis

    Au quotidien n°137 : <br>  dis moi qui tu censures, je te dirais ce que tu lis

    Bon connaisseur des États-Unis, Gérald Olivier a consacré sur son blog, « France-Amérique » plusieurs articles à l’après élection dans ce pays dont un, le 16 janvier dernier, titré « L’Amérique à l’heure d’Orwell »…

     Cette semaine, Joe Biden, président élu des Etats-Unis, a annoncé que le thème de son investiture, le 20 janvier, serait « l’Amérique Unie » (United America) ! Nancy Pelosi, « Speaker » de la Chambre des représentants, a, pour sa part, fait voter, pour la seconde fois, par la Chambre, où les Démocrates disposent de la majorité des sièges, la destitution (impeachment) du président Donald Trump …

     Ainsi à 48 heures d’intervalle, le futur président Américain a affirmé vouloir travailler à une unité retrouvée… tandis que le troisième personnage du pouvoir poursuivait sa vendetta personnelle contre le président sortant, et par extension contre les dizaines de millions d’Américains qui le soutiennent toujours!

     L’opposition de ces deux postures illustre l’hypocrisie Démocrate et la folie répressive qui s’est emparée de l’establishment américain ces derniers jours. Le pays vit une véritable purge politique et l’atmosphère évoque plus l’URSS de Staline que la nation de Jefferson et Madison. (…) Mercredi 6 , alors que le Congrès était réuni au grand complet pour communiquer les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 et certifier le vainqueur, le président Trump terminait un discours devant des milliers de supporters pour dénoncer des tricheries électorales, et contester une élection qu’il estimait volée. Il exhortait ses partisans à défendre leur pays, et "marcher jusqu’au Capitole » pour manifester leur opposition de manière « pacifique et patriotique ». (…) Les institutions américaines ont donc aisément survécu à cet assaut désordonné et incohérent. Le système, qui n’a jamais été véritablement menacé, l’a emporté. L’ordre a triomphé du désordre. Mais les conséquences de cette attaque don-quichottesque perdurent et vont se prolonger longtemps.

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  • Le film évènement "Unplanned" disponible en DVD et VOD

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    De Pauline Destais sur le site Aleteia.org :

    "Unplanned", le film évènement disponible en DVD et VOD

    24/01/21

    "Unplanned" (Non plannifié), film inspiré du récit autobiographique d’Abby Johnson et son cheminement de pro-choix à pro-vie, est disponible en DVD et VOD depuis le 23 janvier.

    Basé sur le récit autobiographique d’Abby Johnson, le film « Unplanned » (Non planifié) est désormais disponible en DVD et VOD, a annoncé Saje Production. En 2019, année où l’histoire vraie d’Abby Johnson, ex-directrice d’un centre d’avortement aux États-Unis, est porté à l’écran, le succès est immédiat. Mais comme une bombe à retardement, qui pourrait briser le silence sur l’expérience de l’avortement, les Français ont attendu l’automne 2020 pour pouvoir le visionner.

    Afin de ne pas susciter de polémique autour de la question de l’avortement, sujet délicat, intime et particulièrement clivant, Saje Distribution a choisi de ne pas projeter ce film dans les salles, encourageant des projections privées, en ligne sur sa plateforme, suivies autant que possible d’échanges avec des personnes ayant une solide expérience d’accompagnement sur la question de l’avortement. Chacun peut désormais le visionner grâce à sa diffusion en DVD et VOD sur lefilmchretien.fr, mais également en ligne surLa Boutique SAJE et sur des plateformes grand-public (Itunes, Google Play, Microsoft).

    De quoi parle ce film ? C’est l’histoire vraie d’Abby Johnson, d’abord bénévole au Planning Familial, puis employée brillante et enfin directrice d’une de leur clinique pour accompagner les femmes, des questions de sexualité jusqu’aux pratiques d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). C’est en tant que directrice qu’elle assiste à une opération d’avortement chirurgical par aspiration d’un fœtus de treize semaines. À partir de cette treizième semaine de grossesse, le fœtus, dont le coeur bat, a les traits physiques définis. C’est en voyant ce petit être se débattre avant d’être aspiré sur le moniteur de contrôle du chirurgien, qu’Abby prend brutalement conscience qu’il s’agit d’un être vivant. « Je l’ai vu. Et il a bougé. C’était comme s’il se tordait et se battait pour survivre. C’était un tout petit bébé, un bébé parfait, et tout à coup il est mort, on l’a tué. »Dès lors, elle s’incrimine d’être la complice de chaque avortement entreprit sous sa direction et devient une des plus ferventes défenseuses du droit à la vie. 

    Lire aussi :
    Unplanned, un film dont on ne peut sortir que bouleversé

  • "Tout visage pâle devrait reconnaître dès la maternelle son privilège et s’en excuser"

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    Du Figaro Vox via artofuss.blog :

    P. Bruckner: «La seule identité encore autorisée pour les blancs est l’identité de contrition»

    ENTRETIEN – L’écrivain et philosophe, qui vient de publier Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc (Grasset, 2020), analyse le succès des théories indigénistes et décoloniales auprès de nombreux people aussi bien qu’à l’université et dans une partie des médias.

    Par Eugénie Bastié 

    20/01/2021

    LE FIGARO. – La chanteuse Camélia Jordana a déclaré dans une récente interview à L’Obs: «Si j’étais un homme, je demanderais pardon.» Comment expliquer que la vulgate féministe et décoloniale, qui fait du mâle blanc le coupable de tous les maux, soit désormais reprise par tant de membres de l’intelligentsia artistique?

    Pascal BRUCKNER. – Camélia Jordana est une chanteuse de talent mais sa croisade antimasculine me laisse perplexe. Le prétexte de ses diatribes, une collision en trottinette avec un chauffeur de taxi grossier, me paraît mince. Lilian Thuram, dans un débat, m’avait aussi opposé ce même argument du taxi pour souligner le racisme indécrottable des Français. Pardon de les contredire: bien que moi-même vieux mâle blanc, j’ai été souvent refusé par des taxis en maraude et obligé de rentrer à pied en pleine nuit. On est à Paris, que diable, cette profession a ses humeurs même si l’immense majorité des chauffeurs est courtoise. Camélia Jordana appelant à déconstruire le système masculin, c’est un peu «Martine fait de la trottinette en citant Jacques Derrida». Le showbiz a de ces coquetteries qui laissent rêveur: une idée venue tout droit des États-Unis, l’homme blanc est coupable de tous les malheurs du monde, rencontre chez nous un succès inattendu chez les comédiens et chanteurs (eux-mêmes plébiscités pourtant par des hommes ou des femmes blanches). Ils trouvent dans cette doctrine une simplicité qui les enchante.

    À LIRE AUSSI :Pascal Bruckner: «Le “privilège blanc” est une notion dangereuse et mensongère»

    Je pose une question: l’homme doit-il demander pardon parce qu’il est un homme- alors la moitié de l’humanité est coupable d’être née – ou certains hommes doivent-ils s’excuser pour ce qu’ils ont fait? Cela change tout. Les petits garçons, surtout s’ils sont blancs, seraient donc déjà marqués du signe de Caïn? N’est-ce pas la définition même du racisme que de déduire une faute ou une infériorité de la couleur de peau ou du sexe? On a changé de héros et de vilain, mais c’est toujours la même idéologie qui domine avec des personnages différents. Enfin si les hommes doivent demander pardon, les femmes doivent-elles s’excuser de vivre plus longtemps et de mieux résister au Covid que leurs compagnons masculins?

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Covid 19 et confinement abusif des cultes en Belgique: vox clamantis in deserto ?

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    basilique-koekelberg-500x344.jpgChangement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :

    « Vendredi dernier, les représentants des différents cultes (*) ont adressé une lettre commune au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. L’initiative vient de la conférence épiscopale qui a estimé « qu’il ne servait à rien d’œuvrer tout seul », explique Mgr Harpigny, signataire de la lettre.

    Les responsables des différents cultes se concertent régulièrement. Tommy Scholtes, le porte-parole de la conférence épiscopale, explique que cette lettre fait écho « aux réflexions entendues à droite et à gauche et aussi à nos propres convictions. J’avais déjà évoqué dans les médias à l’occasion de Noël que la norme de la proportionnalité de 1 personne pour 10 m² serait mieux reçue que la limitation à 15 personnes ». Pour rappel, cette norme avait été prise lors du déconfinement de l’été.

    En décembre dernier, à l’appel des responsables des cultes, le Conseil d’Etat avait permis une légère ouverture, rendant les lieux de célébrations accessibles à 15 personnes. Cela permettait les mariages juifs et une assistance minimale pour les funérailles. Cependant, tous cultes confondus, les fidèles ont mal accepté cet arrêt qui ne tenait pas compte de la taille des lieux (églises, synagogues, mosquées…). « C’est pourquoi l’ensemble des chefs de culte a décidé de faire cette demande au ministre de la justice », explique Tommy Scholtes.

    Renouer le dialogue

    Certes, ils sont bien conscients qu’il faut avant tout préserver la santé. Les évêques rappellent d’ailleurs qu’ils ont été les premiers – avant même les autorités – à prendre des mesures pour les célébrations. Par ailleurs, Koen Geens, le ministre de la justice de l’époque avait pris contact avec les autorités religieuses pour dialoguer sur les mesures à prendre en fonction de l’évolution de la situation.

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  • La bonne conscience idéologique des démocrates américains

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    De quoi Biden est-il le nom ?

    Au quotidien n°132 : de quoi Biden est-il le nom ?

    Auteur d’un essai sur Christopher Lasch, professeur associé à l’American University Washington College of Law à Washington DC, Renaud Beauchard revient dans une tribune libre publiée par le Figaro Vox sur la bonne conscience idéologique des démocrates américains qui conduit tout droit au contrôle social afin de créer un conformisme idéologique.

    Nous avons déjà une idée très précise de ce qu’implique l’appel à l’unité lancé par Joseph Biden depuis son élection. Comment peut-on en effet parler d’unité dans un contexte caractérisé par une vague de censure sans précédent orchestrée par la Silicon Valley qui sévit depuis les événements du Capitole ? Est-il sérieux d’appeler à la réconciliation nationale tout en annonçant que la priorité de l’Administration Biden dans l’aide accordée aux PME pour rouvrir et reconstruire après le Covid ira aux entreprises détenues par des Noirs, des Latinos, des Asiatiques, des Amérindiens et des femmes ? Ou en soutenant sans preuves qu’une occupation semblable à celle du 6 janvier par des militants Black Lives Matter aurait été réprimée de façon beaucoup plus violente ?

    Parler d’unité ou de réconciliation comme le fait Biden est tout simplement une impossibilité en raison de la philosophie morale qui constitue le cœur idéologique de la gauche américaine depuis de nombreuses années.

    Essayons de nous interroger un instant pour savoir à quoi ressemble le ressenti quotidien des Américains en fonction de leur sensibilité politique. Si vous êtes d’une sensibilité qui vous rapproche du Parti démocrate, tout est conçu pour vous flatter et vous persuader que vous appartenez au cercle de la raison et de la vertu sans jamais en questionner le bien-fondé moral. Les programmes des chaînes d’information en continu, les séries et les films, les formations des départements des ressources humaines, les panneaux publicitaires, les slogans des supermarchés et des restaurants, les devoirs scolaires de vos enfants, les sportifs agenouillés à la télévision en hommage à George Floyd, tout est à l’unisson de ces écriteaux où l’on lit des slogans de vertu ostentatoire et que de nombreux Américains plantent désormais dans leur jardin.

    En revanche, sans même aller jusqu’à être un fervent supporteur de Trump, vous êtes classé ipso facto dans le camp des « déplorables » si vous n’adhérez pas en bloc à ce prêt à penser. (…)

    Au cours de l’année 2020, cette séparation a considérablement empiré. Mal penser (par exemple émettre des réserves sur le fait que des hommes biologiques soient habilités à concourir dans des compétitions sportives féminines) est de plus en plus périlleux pour occuper ou conserver son emploi, des sources de rémunération ou une respectabilité sociale. (…)

    On connaît le projet des autorités chinoises visant à mettre en place un système national de réputation des individus et des entreprises. Ce système dit de « crédit social » vise à renforcer le conformisme collectif et le respect d’une orthodoxie idéologique. Eh bien, dût-on paraître provocateur, on soutient que le même système existe déjà de façon informelle aux États-Unis. Si vous bravez l’interdiction des rassemblements pour vous rendre à une manifestation Black Lives Matter, vous recevez des bons points dans le système de « crédit social » américain. En revanche, rendez-vous à un meeting de Trump, et vous voilà devenu un super spreader du Covid. Et depuis les événements du 6 janvier, si vous émettez le moindre doute sur l’intégrité de l’élection de 2020, vous êtes étiqueté comme « terroriste domestique », alors que vous venez de vivre pendant quatre ans au son de la rengaine relayée 24 heures sur 24, 365 jours sur 365 que l’élection de 2016 était le produit de l’influence de la Russie, allégation formellement invalidée au terme de l’enquête du procureur spécial Mueller.

    La ligne de fracture politique qui divise l’Amérique en deux n’est pas organisée autour de conceptions rivales de l’organisation économique, mais autour d’une hiérarchie morale, à laquelle l’idée de bien commun est étrangère.

    Allons plus loin : ce n’est pas seulement les États-Unis de 2021 qui vivent dans ce climat. Ils ne se distinguent que par le degré atteint et les moyens financiers mis en œuvre. Mais toute la politique moderne est fondée sur l’idéologie, séparée de tout rapport avec la nature humaine et donc du sens du bien commun. Il ne faut pas seulement rompre avec la gauche américaine, mais avec sa source, la modernité politique.