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Médias - Page 52

  • Le Moyen Age, une spiritualité pour aujourd’hui

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    Logo_chartes.gif« La Foi prise au mot » invite chacun à découvrir les richesses de la spiritualité du Moyen Âge et à apprécier certains moments de cette époque lumineuse, complexe et fort méconnue. Une époque dont la modernité frappe puisqu’elle invente tout à la fois l’idée des exercices spirituels, des méditations personnelles et aussi de la spiritualité des laïcs. Celle-ci n’est-elle pas réservée aux religieux ? Y-a-t-il une technique pour prier, méditer, contempler ? Quelle est la différence entre la spiritualité médiévale occidentale et la spiritualité orientale en vogue aujourd’hui ? Grâce au père Patrick Sicard et à l’historien Cédric Giraud, Régis Burnet propose ce soir de réfléchir sur la spiritualité à l’aide des écrivains mystiques qui l’ont inventée.

    Une émission KTO diffusée le 3 janvier 2021 :

    JPSC

  • Une série documentaire de Netflix inspirée d'un livre du pape François

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    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape François va intervenir dans une nouvelle série Netflix

    6/01/2021

    Ce n’est pas la première fois que Netflix met en avant le pape François. Après le succès de son film Les deux papes– une fiction sortie en 2019 s’inspirant du passage de flambeau historique entre les papes Benoît XVI et François – et la diffusion en 2018 du film de Wim Wenders Le pape François : Un homme de parole, la plateforme a annoncé le 16 décembre la parution d’une série documentaire pour 2021. Celle-ci sera basée sur le livre du Souverain pontife Partager la Sagesse du tempssorti en 2018 et réalisé avec le Père Antonio Spadaro, dans lequel ils donnaient ensemble la parole à 250 personnes âgées de plus de 30 pays livrant leur expérience.

    Le pape François en fil rouge de la série

    La série de Netflix en 4 épisodes reprendra ce concept : des cinéastes du monde entier, âgés de 30 ans ou moins, interrogeront des personnes âgées pour former « une histoire chorale sur le troisième âge comme un trésor à redécouvrir ». La série sera dirigée par l’Italienne Simona Ercolani et produite par la société Stand By Me

    C’est « la présence extraordinaire du pape François, qui, avec son témoignage exclusif de personne âgée parmi les personnes âgées, sera le fil conducteur des quatre épisodes de la série », a encore annoncé Netflix. Le Souverain pontife interviendra à travers un entretien exclusif, a indiqué le site spécialisé The Hollywood Reporter. Le contenu de son intervention sera sans doute proche de celui de son livre : il y intervient en tant que « ‘’grand-père’’ comme les autres, en le préfaçant et en égrenant quelques-uns de ses souvenirs au fil des chapitres » ou en  « commentant plusieurs des histoires rapportées dans ce livre », expliquaient les éditions Fidélité lorsqu’elles l’ont publié en français.

    Transmettre la foi aux plus jeunes

    Les personnages de la série devraient venir non seulement de pays différents, mais aussi de toutes classes sociales, cultures et religions. A l’image du livre, elles aborderont notamment les manières dont les plus anciens peuvent transmettre la foi aux plus jeunes. Pour l’instant, Netflix n’a pas diffusé beaucoup plus d’informations sur cette série documentaire inattendue. Sans doute la plateforme de 195 millions d’abonnés mise-t-elle sur la personnalité renommée du pape François même en dehors du monde catholique, pour voir son projet couronné de succès.

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, la célébration de messe traditionnelle de la Fête de l’Épiphanie du Seigneur, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Ecce advenit »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Épiphanie veut dire apparition, et, à l’origine, cette fête avait, chez les Orientaux, la même signification que celle de Noël à Rome. C’était la fête du Verbe éternel se révélant, revêtu de chair, à l’humanité. On vénérait en particulier trois circonstances différentes de cette révélation historique, l’adoration des Mages à Bethléhem, la conversion de l’eau en vin aux noces de Cana et le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Bradi Barth 10bc30991ca90ebc3e6e22d382a135f2.jpgA Rome, dans un milieu très positif et tout à fait étranger à l’exaltation mystique des Orientaux, la fête historique de la Nativité de Jésus acquit toutefois une telle popularité, qu’aujourd’hui encore elle est l’idée dominante de toute la liturgie de cette période. Il y eut, il est vrai, quelque incertitude quant à la date, et un dédoublement s’ensuivit. La solennité du 6 janvier (*) fut avancée, sur les bords du Tibre, de deux semaines, en faveur exclusivement de Noël, mais l’antique théophanie demeura à sa place, quoique appauvrie dans sa conception, puisque la crèche de Bethléhem, comme par attraction, donna un plus grand éclat à l’adoration des Mages, aux dépens de la signification originaire du baptême dans le Jourdain.

    (*) Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier», ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier(§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée «au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier».

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  • La mythologie complotiste

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « Est-il comique ou tragique que nous observions depuis quelques années, alors même que nous nous rêvons les hommes les plus rationnels de tous les temps, les plus délivrés des préjugés (copyright Voltaire), les plus éclairés, que nous observions qu’un instinct complotiste nous envahisse à chaque nouvelle du monde qui nous parvient ? C’est sans doute depuis la fronde des Gilets jaunes que le grand mouvement de remise en cause de toutes les vérités officielles s’est cristallisé : l’effroi et la colère légitimes d’un peuple se sentant oublié de ses gouvernants, l’impression souvent vérifiée que se met en place un monde nouveau, plus dur encore que le précédent, où une frange réduite de la population réussit tout, se gave d’or et de privilèges, quand le reste trime, soupire, ne trime pas parce qu’au chômage, tous ces sentiments ont changé le contemporain français, gavé aux informations, vraies ou fausses, circulant sur des réseaux sociaux ans foi ni loi, ils ont engendré l’idée que « la vérité est ailleurs », et qu’on nous ment, qu’on nous cache tout, on nous dit rien.

    Qu’est-ce qui peut être encore cru ?

    Cette déstabilisation de notre régime de vérité est terrible, parce qu’il ne s’agira pas à la fin de savoir s’il y aura eu 45 000 ou seulement 30 000 morts dus au virus, mais de savoir ce qui peut et doit encore être cru ou si le monde entier tel que nous le percevons est une illusion, et une illusion fomentée par un « on » ou un « ils » indéterminé. Si le doute systématique peut être une excellente méthode pour démarrer son apprentissage philosophique, c’est un stade généralement dépassé dès l’âge de 10 ans, une fois qu’on s’est génialement demandé si son père est bien son père et si ce que perçoivent nos sens peut bien être appelé réalité, ou s’il n’y a pas un grand marionnettiste caché derrière ces guignols qui nous entourent. On peut ensuite pratiquer le doute cartésien et finir par trouver un soubassement stable que l’on appelle Dieu. On peut, et l’on doit, si l’on a cherché la vérité avec constance, humilité et bonne foi, comprendre que par ailleurs ce Dieu s’est révélé, qu’il est triple et que sa deuxième personne s’est incarnée dans Jésus le Christ. Mais là, nous nous écartons du chemin naturel et commun qui est, qu’en tant qu’habitant de ce monde et participant à la cité, on s’y lie d’amitié ou de relations sociales, on y prend sa part, et que travaillant à son bien commun, on constate que pour diverses raisons, chacun y concourt. Il y a bien entendu des dominations dans ces relations humaines mais qu’elles soient contestées ou non, elles sont perçues comme telles et perceptibles. Alors, bien entendu, derrière qui nous gouverne, en l’occurrence par exemple Emmanuel Macron, peuvent se trouver des hommes de l’ombre ou des organisations dont les intérêts ne sont pas ceux du bien commun. C’est fort possible, mais cela réclame une démonstration et des preuves.

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  • Le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

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    De Kath.net :

    Photo d'archive de l'évêque Bätzing (c) diocèse de Limbourg

    Le président de la Conférence épiscopale allemande, Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

    28 décembre 2020

    Bätzing est pour les "bénédictions" des couples divorcés et homosexuels remariés, peut-être même sans reconnaissance du Vatican - il prône l'ordination des femmes comme diacres et prêtres

    Bonn-Freiburg (kath.net) Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, considère qu'il est de plus en plus difficile de justifier l'interdiction de l'ordination diaconale et sacerdotale des femmes dans l'Église catholique. L'évêque de Limbourg s'est exprimé dans un entretien avec le "Herder Korrespondenz". Dans ce contexte, étonnamment, il n'a pas parlé de la possibilité d'une ordination épiscopale pour les femmes. Les arguments en faveur de l'ouverture de la fonction sacramentelle aux femmes sont de plus en plus convaincants, a-t-il affirmé. Il évoque l’ordination diaconale comme étant la première étape avant l'ordination sacerdotale. 

    Bätzing préconise également des changements dans le catéchisme dans l'enseignement sur l'homosexualité: "Nous avons besoin de solutions pour cela qui ne soient pas seulement efficaces en privé, mais qui aient également une visibilité publique - mais qui indiquent clairement qu'aucun mariage n'est établi." Cela pourrait alors aussi bénéficier aux personnes divorcées remariées. De telles bénédictions peuvent être possibles sans la reconnaissance du Vatican.

    En outre, le président de la DBK (Conférence épiscopale allemande) a défendu le controversé «Ensemble à la table du Seigneur - Perspectives œcuméniques pour célébrer la Cène et l'Eucharistie du Seigneur» du Groupe de travail œcuménique (ÖAK). En même temps, il a critiqué les objections de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. "Il est irritant que cette critique ne soit venue que quelques jours avant le début de la réunion plénière d'automne de la DBK."

    En ce qui concerne la Voie synodale et les limites des réformes paroissiales et de la restructuration interne de l'Église, Bätzing a affirmé qu'il y avait des réserves au Vatican "contre nous, les Allemands et la façon dont nous abordons les choses". Bätzing essaie de comprendre cela et soupçonne qu'on est "sous une grande pression" à Rome, "comment on peut maintenir ensemble l'Église universelle de si différentes origines culturelles". Ici, il espère des solutions plus décentralisées et plus de liberté afin que des réponses puissent être données qui soient «applicables au contexte culturel respectif et qui permettraient que l'écart entre l'Évangile et la culture respective ne se creuse pas». Bien que le Pape soit l'autorité finale sur des questions de foi clairement définies, le collège des évêques fait également partie de la direction de l'Église mondiale,

    Les déclarations du président de DBK Bätzing et la volonté de changer le catéchisme provoquent des discussions animées et de l'indignation parmi les catholiques. Une réponse du cardinal Walter Brandmüller à ceci exclusivement sur kath.net:

    Excellence, vous avez été accusé d'avoir fait des déclarations dans la presse qui, si elles étaient justes, soulèvent de sérieuses questions.

    En contradiction avec la tradition ininterrompue de l'Église, quelle que soit la déclaration finale et infaillible du Pape Jean-Paul II, avez-vous réellement appelé l'ordination des femmes au diaconat et au sacerdoce possible, voire souhaitable?

    Si tel est vraiment le cas, cependant, vous devez vous rappeler qu'avant votre ordination épiscopale, vous avez affirmé votre fidélité à la doctrine et à l'ordre de l'Église par un serment. Sans ce serment, vous n'auriez jamais été ordonné.

    Alors, comment comptez-vous expliquer cette contradiction entre hier et aujourd'hui?

    J'aurais certainement préféré vous poser cette question «à huis clos caritatis - dans une petite pièce tranquille». Mais vous avez vous-même soulevé votre contradiction avec l'enseignement et l'ordre de l'Eglise en public - et vous l'avez fait en tant que président de la Conférence épiscopale allemande. Une réponse publique était également requise.

    Je demande aux saints Boniface et Petrus Canisius leur intercession pour l'Église en Allemagne!

    Avec des salutations fraternelles

    Walter Cardinal Brandmüller

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

           

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • "Je deviens prêtre" : la video décoiffante d'un youtubeur très populaire

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  • Noël : France Catholique vous offre un numéro spécial en accès gratuit

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    De France Catholique :

    France Catholique vous souhaite un saint et joyeux Noël !

    Nos ancêtres manifestaient leur joie dans les grandes occasions en criant  «  Noël !  », l’expression même de leur cœur dilaté par la merveille du Christ sauveur. C’est cette joie que nous voulons partager avec vous tous, amis lecteurs, à l'occasion de la grande fête de la Nativité. Noël à tous, joie à tous !

    À cette occasion nous vous offrons notre numéro spécial que nous vous invitons à lire et à diffuser largement autour de vous.

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    Lire le journal

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce Jour de Noël 25 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Puer natus est »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo IV (XVe s.); hymne "Adeste fideles", noëls macaroniques "In dulci iubilo" et "Diei solemnia fulget dies ista".

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Le saint jour de Noël est caractérisé par un triple Sacrifice eucharistique

    Hugo_van_der_Goes_-_The_Adoration_of_the_Shepherds_(detail)_-_WGA9701.jpg

    L’ancienne Église de Rome a, en cela, suivi l’exemple vénérable de l’Église de Jérusalem. Les fidèles se rassemblaient, la nuit, dans la grotte de la Nativité et sanctifiaient l’heure de la naissance du Seigneur par la célébration de la messe. A la fin de cette messe ils retournaient à Jérusalem. Que pouvaient-ils faire de mieux que de commémorer l’heure de la Résurrection, dans l’église de la Résurrection, et d’y célébrer en même temps Noël avec les bergers ? C’était la seconde messe. Pendant le jour, ils se réunissaient dans l’Église pour l’Office solennel.

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  • "Dormi Jesu" : un beau cadeau de la famille Lefèvre

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    MERCI DE VOTRE SOUTIEN POUR LA FRANCE A UN INCROYABLE TALENT

    Pour continuer dans la lancée de la finale, un petit cadeau de remerciement : ce magnifique Noël venu tout droit de Norvège ! Une berceuse pour l'enfant Jésus

    Enregistré au printemps 2020

    Images tournées à l'Eglise ND de Versailles en novembre 2020

    Images de montagnes libres de droit....

    Également appelé Hymne du berceau de la Vierge, "Dormi, Jesu" est une pièce méditative inspirée de la musique chorale d'Europe de l'Est.

  • Messages et propositions pour Noël à défaut de pouvoir participer à la messe

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    Sur cathobel :

  • Les trente ans d'un mensuel exemplaire

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    La Nef

    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef qui, pour son trentième anniversaire, nous offre gratuitement l'accès à son numéro de décembre (en pdf):

    La Nef souffle ses trente bougies

    La Nef c’est d’abord un homme. Ou plutôt deux. Jésus et Christophe Geffroy. Magnifique attelage, que demande le peuple ?

    Tout commence, je crois, quand, après les sacres illicites de 1988, lorsque Mgr Lefebvre ayant ordonné quatre évêques pour lui succéder se met en porte-à-faux de Rome, un jeune homme fraîchement converti et qui se sent une vocation de journaliste malgré sa formation d’ingénieur se met en tête de lancer, quasiment seul, un organe de presse catholique, d’esprit traditionnel dans la fidélité au Magistère. Ou pour reprendre ses mots plus exacts : « dont l’un des charismes serait de défendre d’une manière non exclusive le maintien des formes liturgiques antérieures à la réforme de 1969 » (in La Nef, n°100, décembre 1999).

    Ainsi, ni une, ni deux, en décembre 1990, il y a trente ans, Christophe Geffroy, sa femme, et un disciple du nom de Thomas Grimaux, lançaient sur le marché un mensuel à la couverture monochrome et au logo en friselis, sur quoi flottait fièrement La Nef, c’est-à-dire le navire de Pierre survivant à la tempête, soulignée de la magnifique phrase du Christ de saint Jean : « Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon père » (Jn 14, 2). Dans l’une de ces demeures, on s’en doute, se trouvaient les catholiques attachés à ce qui deviendra la forme extraordinaire de l’unique rite romain, quand Benoît XVI aura enfin mis bon ordre à la querelle, et c’était d’eux que Christophe Geffroy et son journal se firent notamment les porte-parole – La Nef ayant toujours plaidé pour les deux formes liturgiques et leur paisible cohabitation, se voulant un pont entre des mondes qui s’ignoraient alors. Incroyable temps et rude époque que celle de ces débats minutieux, non seulement sur le rite mais encore et surtout sur les échappées de Vatican II, notamment sur la liberté religieuse, qui aura vu une génération entière de catholiques, surtout en France, à la suite de Mgr Lefebvre, s’écharper et pour certains rester fidèles au pape, pour d’autres s’en éloigner, quitte à y revenir. Formidable période dont sont demeurées quelques cicatrices, quoique le temps ait fait son œuvre, et que des imprécisions eussent depuis été reformulées, des quiproquos levés, des contradictions résolues, formidable période que La Nef, à la suite de son capitaine, traversa avec fougue, courage, et dans une quête rare de la vérité.

    Car La Nef n’a jamais été seulement ça, si l’on ose dire, quoique ce fût déjà beaucoup mais qui l’aurait condamnée à épuiser rapidement son sujet : La Nef donc a aussi été, et demeure, un merveilleux lieu de débat, où côtoyant les profonds pères abbés des grandes abbayes bénédictines, cisterciennes ou autres de notre temps, des intellectuels, des écrivains, des politiques, des cardinaux, dont le moins célèbre n’est pas Joseph Ratzinger, firent et font vivre la pensée, à travers les vicissitudes du temps.

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