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Médias - Page 52

  • L'Amérique à l'heure d'Orwell

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    De la rubrique "Au quotidien" (n°137) du site de l'Homme Nouveau :

    dis moi qui tu censures, je te dirai ce que tu lis

    Au quotidien n°137 : <br>  dis moi qui tu censures, je te dirais ce que tu lis

    Bon connaisseur des États-Unis, Gérald Olivier a consacré sur son blog, « France-Amérique » plusieurs articles à l’après élection dans ce pays dont un, le 16 janvier dernier, titré « L’Amérique à l’heure d’Orwell »…

     Cette semaine, Joe Biden, président élu des Etats-Unis, a annoncé que le thème de son investiture, le 20 janvier, serait « l’Amérique Unie » (United America) ! Nancy Pelosi, « Speaker » de la Chambre des représentants, a, pour sa part, fait voter, pour la seconde fois, par la Chambre, où les Démocrates disposent de la majorité des sièges, la destitution (impeachment) du président Donald Trump …

     Ainsi à 48 heures d’intervalle, le futur président Américain a affirmé vouloir travailler à une unité retrouvée… tandis que le troisième personnage du pouvoir poursuivait sa vendetta personnelle contre le président sortant, et par extension contre les dizaines de millions d’Américains qui le soutiennent toujours!

     L’opposition de ces deux postures illustre l’hypocrisie Démocrate et la folie répressive qui s’est emparée de l’establishment américain ces derniers jours. Le pays vit une véritable purge politique et l’atmosphère évoque plus l’URSS de Staline que la nation de Jefferson et Madison. (…) Mercredi 6 , alors que le Congrès était réuni au grand complet pour communiquer les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 et certifier le vainqueur, le président Trump terminait un discours devant des milliers de supporters pour dénoncer des tricheries électorales, et contester une élection qu’il estimait volée. Il exhortait ses partisans à défendre leur pays, et "marcher jusqu’au Capitole » pour manifester leur opposition de manière « pacifique et patriotique ». (…) Les institutions américaines ont donc aisément survécu à cet assaut désordonné et incohérent. Le système, qui n’a jamais été véritablement menacé, l’a emporté. L’ordre a triomphé du désordre. Mais les conséquences de cette attaque don-quichottesque perdurent et vont se prolonger longtemps.

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  • Le film évènement "Unplanned" disponible en DVD et VOD

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    De Pauline Destais sur le site Aleteia.org :

    "Unplanned", le film évènement disponible en DVD et VOD

    24/01/21

    "Unplanned" (Non plannifié), film inspiré du récit autobiographique d’Abby Johnson et son cheminement de pro-choix à pro-vie, est disponible en DVD et VOD depuis le 23 janvier.

    Basé sur le récit autobiographique d’Abby Johnson, le film « Unplanned » (Non planifié) est désormais disponible en DVD et VOD, a annoncé Saje Production. En 2019, année où l’histoire vraie d’Abby Johnson, ex-directrice d’un centre d’avortement aux États-Unis, est porté à l’écran, le succès est immédiat. Mais comme une bombe à retardement, qui pourrait briser le silence sur l’expérience de l’avortement, les Français ont attendu l’automne 2020 pour pouvoir le visionner.

    Afin de ne pas susciter de polémique autour de la question de l’avortement, sujet délicat, intime et particulièrement clivant, Saje Distribution a choisi de ne pas projeter ce film dans les salles, encourageant des projections privées, en ligne sur sa plateforme, suivies autant que possible d’échanges avec des personnes ayant une solide expérience d’accompagnement sur la question de l’avortement. Chacun peut désormais le visionner grâce à sa diffusion en DVD et VOD sur lefilmchretien.fr, mais également en ligne surLa Boutique SAJE et sur des plateformes grand-public (Itunes, Google Play, Microsoft).

    De quoi parle ce film ? C’est l’histoire vraie d’Abby Johnson, d’abord bénévole au Planning Familial, puis employée brillante et enfin directrice d’une de leur clinique pour accompagner les femmes, des questions de sexualité jusqu’aux pratiques d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). C’est en tant que directrice qu’elle assiste à une opération d’avortement chirurgical par aspiration d’un fœtus de treize semaines. À partir de cette treizième semaine de grossesse, le fœtus, dont le coeur bat, a les traits physiques définis. C’est en voyant ce petit être se débattre avant d’être aspiré sur le moniteur de contrôle du chirurgien, qu’Abby prend brutalement conscience qu’il s’agit d’un être vivant. « Je l’ai vu. Et il a bougé. C’était comme s’il se tordait et se battait pour survivre. C’était un tout petit bébé, un bébé parfait, et tout à coup il est mort, on l’a tué. »Dès lors, elle s’incrimine d’être la complice de chaque avortement entreprit sous sa direction et devient une des plus ferventes défenseuses du droit à la vie. 

    Lire aussi :
    Unplanned, un film dont on ne peut sortir que bouleversé

  • "Tout visage pâle devrait reconnaître dès la maternelle son privilège et s’en excuser"

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    Du Figaro Vox via artofuss.blog :

    P. Bruckner: «La seule identité encore autorisée pour les blancs est l’identité de contrition»

    ENTRETIEN – L’écrivain et philosophe, qui vient de publier Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc (Grasset, 2020), analyse le succès des théories indigénistes et décoloniales auprès de nombreux people aussi bien qu’à l’université et dans une partie des médias.

    Par Eugénie Bastié 

    20/01/2021

    LE FIGARO. – La chanteuse Camélia Jordana a déclaré dans une récente interview à L’Obs: «Si j’étais un homme, je demanderais pardon.» Comment expliquer que la vulgate féministe et décoloniale, qui fait du mâle blanc le coupable de tous les maux, soit désormais reprise par tant de membres de l’intelligentsia artistique?

    Pascal BRUCKNER. – Camélia Jordana est une chanteuse de talent mais sa croisade antimasculine me laisse perplexe. Le prétexte de ses diatribes, une collision en trottinette avec un chauffeur de taxi grossier, me paraît mince. Lilian Thuram, dans un débat, m’avait aussi opposé ce même argument du taxi pour souligner le racisme indécrottable des Français. Pardon de les contredire: bien que moi-même vieux mâle blanc, j’ai été souvent refusé par des taxis en maraude et obligé de rentrer à pied en pleine nuit. On est à Paris, que diable, cette profession a ses humeurs même si l’immense majorité des chauffeurs est courtoise. Camélia Jordana appelant à déconstruire le système masculin, c’est un peu «Martine fait de la trottinette en citant Jacques Derrida». Le showbiz a de ces coquetteries qui laissent rêveur: une idée venue tout droit des États-Unis, l’homme blanc est coupable de tous les malheurs du monde, rencontre chez nous un succès inattendu chez les comédiens et chanteurs (eux-mêmes plébiscités pourtant par des hommes ou des femmes blanches). Ils trouvent dans cette doctrine une simplicité qui les enchante.

    À LIRE AUSSI :Pascal Bruckner: «Le “privilège blanc” est une notion dangereuse et mensongère»

    Je pose une question: l’homme doit-il demander pardon parce qu’il est un homme- alors la moitié de l’humanité est coupable d’être née – ou certains hommes doivent-ils s’excuser pour ce qu’ils ont fait? Cela change tout. Les petits garçons, surtout s’ils sont blancs, seraient donc déjà marqués du signe de Caïn? N’est-ce pas la définition même du racisme que de déduire une faute ou une infériorité de la couleur de peau ou du sexe? On a changé de héros et de vilain, mais c’est toujours la même idéologie qui domine avec des personnages différents. Enfin si les hommes doivent demander pardon, les femmes doivent-elles s’excuser de vivre plus longtemps et de mieux résister au Covid que leurs compagnons masculins?

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Covid 19 et confinement abusif des cultes en Belgique: vox clamantis in deserto ?

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    basilique-koekelberg-500x344.jpgChangement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :

    « Vendredi dernier, les représentants des différents cultes (*) ont adressé une lettre commune au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. L’initiative vient de la conférence épiscopale qui a estimé « qu’il ne servait à rien d’œuvrer tout seul », explique Mgr Harpigny, signataire de la lettre.

    Les responsables des différents cultes se concertent régulièrement. Tommy Scholtes, le porte-parole de la conférence épiscopale, explique que cette lettre fait écho « aux réflexions entendues à droite et à gauche et aussi à nos propres convictions. J’avais déjà évoqué dans les médias à l’occasion de Noël que la norme de la proportionnalité de 1 personne pour 10 m² serait mieux reçue que la limitation à 15 personnes ». Pour rappel, cette norme avait été prise lors du déconfinement de l’été.

    En décembre dernier, à l’appel des responsables des cultes, le Conseil d’Etat avait permis une légère ouverture, rendant les lieux de célébrations accessibles à 15 personnes. Cela permettait les mariages juifs et une assistance minimale pour les funérailles. Cependant, tous cultes confondus, les fidèles ont mal accepté cet arrêt qui ne tenait pas compte de la taille des lieux (églises, synagogues, mosquées…). « C’est pourquoi l’ensemble des chefs de culte a décidé de faire cette demande au ministre de la justice », explique Tommy Scholtes.

    Renouer le dialogue

    Certes, ils sont bien conscients qu’il faut avant tout préserver la santé. Les évêques rappellent d’ailleurs qu’ils ont été les premiers – avant même les autorités – à prendre des mesures pour les célébrations. Par ailleurs, Koen Geens, le ministre de la justice de l’époque avait pris contact avec les autorités religieuses pour dialoguer sur les mesures à prendre en fonction de l’évolution de la situation.

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  • La bonne conscience idéologique des démocrates américains

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    De quoi Biden est-il le nom ?

    Au quotidien n°132 : de quoi Biden est-il le nom ?

    Auteur d’un essai sur Christopher Lasch, professeur associé à l’American University Washington College of Law à Washington DC, Renaud Beauchard revient dans une tribune libre publiée par le Figaro Vox sur la bonne conscience idéologique des démocrates américains qui conduit tout droit au contrôle social afin de créer un conformisme idéologique.

    Nous avons déjà une idée très précise de ce qu’implique l’appel à l’unité lancé par Joseph Biden depuis son élection. Comment peut-on en effet parler d’unité dans un contexte caractérisé par une vague de censure sans précédent orchestrée par la Silicon Valley qui sévit depuis les événements du Capitole ? Est-il sérieux d’appeler à la réconciliation nationale tout en annonçant que la priorité de l’Administration Biden dans l’aide accordée aux PME pour rouvrir et reconstruire après le Covid ira aux entreprises détenues par des Noirs, des Latinos, des Asiatiques, des Amérindiens et des femmes ? Ou en soutenant sans preuves qu’une occupation semblable à celle du 6 janvier par des militants Black Lives Matter aurait été réprimée de façon beaucoup plus violente ?

    Parler d’unité ou de réconciliation comme le fait Biden est tout simplement une impossibilité en raison de la philosophie morale qui constitue le cœur idéologique de la gauche américaine depuis de nombreuses années.

    Essayons de nous interroger un instant pour savoir à quoi ressemble le ressenti quotidien des Américains en fonction de leur sensibilité politique. Si vous êtes d’une sensibilité qui vous rapproche du Parti démocrate, tout est conçu pour vous flatter et vous persuader que vous appartenez au cercle de la raison et de la vertu sans jamais en questionner le bien-fondé moral. Les programmes des chaînes d’information en continu, les séries et les films, les formations des départements des ressources humaines, les panneaux publicitaires, les slogans des supermarchés et des restaurants, les devoirs scolaires de vos enfants, les sportifs agenouillés à la télévision en hommage à George Floyd, tout est à l’unisson de ces écriteaux où l’on lit des slogans de vertu ostentatoire et que de nombreux Américains plantent désormais dans leur jardin.

    En revanche, sans même aller jusqu’à être un fervent supporteur de Trump, vous êtes classé ipso facto dans le camp des « déplorables » si vous n’adhérez pas en bloc à ce prêt à penser. (…)

    Au cours de l’année 2020, cette séparation a considérablement empiré. Mal penser (par exemple émettre des réserves sur le fait que des hommes biologiques soient habilités à concourir dans des compétitions sportives féminines) est de plus en plus périlleux pour occuper ou conserver son emploi, des sources de rémunération ou une respectabilité sociale. (…)

    On connaît le projet des autorités chinoises visant à mettre en place un système national de réputation des individus et des entreprises. Ce système dit de « crédit social » vise à renforcer le conformisme collectif et le respect d’une orthodoxie idéologique. Eh bien, dût-on paraître provocateur, on soutient que le même système existe déjà de façon informelle aux États-Unis. Si vous bravez l’interdiction des rassemblements pour vous rendre à une manifestation Black Lives Matter, vous recevez des bons points dans le système de « crédit social » américain. En revanche, rendez-vous à un meeting de Trump, et vous voilà devenu un super spreader du Covid. Et depuis les événements du 6 janvier, si vous émettez le moindre doute sur l’intégrité de l’élection de 2020, vous êtes étiqueté comme « terroriste domestique », alors que vous venez de vivre pendant quatre ans au son de la rengaine relayée 24 heures sur 24, 365 jours sur 365 que l’élection de 2016 était le produit de l’influence de la Russie, allégation formellement invalidée au terme de l’enquête du procureur spécial Mueller.

    La ligne de fracture politique qui divise l’Amérique en deux n’est pas organisée autour de conceptions rivales de l’organisation économique, mais autour d’une hiérarchie morale, à laquelle l’idée de bien commun est étrangère.

    Allons plus loin : ce n’est pas seulement les États-Unis de 2021 qui vivent dans ce climat. Ils ne se distinguent que par le degré atteint et les moyens financiers mis en œuvre. Mais toute la politique moderne est fondée sur l’idéologie, séparée de tout rapport avec la nature humaine et donc du sens du bien commun. Il ne faut pas seulement rompre avec la gauche américaine, mais avec sa source, la modernité politique.

  • Disney+ : Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats inaccessibles depuis les profils « enfants » pour "représentation datées"

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Sur Disney+ : Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats inaccessibles depuis les profils « enfants » pour représentation datées

    21 Jan 2021

    Sur Disney+ France, Peter PanLa Belle et le clochard ou Les Aristochats sont désormais inaccessibles depuis les profils « enfants » en raison de clichés jugés racistes. Un message d’avertissement s’affiche au lancement depuis un profil « adulte ». Les messages d’avertissement avaient été annoncés en octobre dernier, mais pas — à ma connaissance — le fait que ces dessins animés ne puissent plus être joués avec un compte « enfants ».


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  • René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest (RCF)

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    Une émission de RCF :

    René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest

    Présentée par Jacques Galloy, Tanguy Bocquet

    MARDI 19 JANVIER À 17H03

    DURÉE ÉMISSION : 57 MIN

    René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest

    René Stockman, frère général des frères de la Charité, présente 15 méditations originales du fondateur de sa congrégation: le Père Triest, pionnier en soins et attentions aux pauvres.

    Dans cette émission, le frère René Stockman présente son nouveau livre "Prier 15 jours avec le père Pierre Joseph Triest", rédigé dans le cadre de la cause de béatification du Père Pierre Joseph Triest, fondateur des frères de la Charité à Gand au début du XVIIIe siècle. Le frère Stockman donne son propre témoignage, évoque ses premières expériences de jeune au service de camps pour jeunes handicapés. Il évoque les défis actuels de la charité en Belgique, au Congo et dans le monde.

    Fondateur des frères de la Charité, Pierre-Joseph Triest est né en 1760. C'était un homme affecté qui consacra toute sa vie aux soins des pauvres, des petits et des malades. Tout était enraciné dans l’amour de Dieu. Pour lui, la charité était amour, compassion et engagement concret. Toujours il essaya de prendre soin de l’homme dans son intégralité. Il a toujours réussi à redonner espoir aux gens.

    15 textes fondateurs rédigés par le Père Triest composent ce parcours de 15 méditations qui permettent de découvrir ou redécouvrir qui il était réellement. Ces réflexions peuvent être une source d’inspiration pour aller avec plus d’amour vers ceux qui manquent tant d’amour, et pour ne pas oublier de puiser dans la véritable source de l’amour: Dieu.

    Le livre écrit par René Stockman est publié en 3 langues: en français par Nouvelle Cité, en anglais par New City Press et en néerlandais par Betsaida.

    https://www.nouvellecite.fr/librairie/prier-15-jours-avec-le-pere-triest/

    Savez-vous que les Frères de la Charité en Belgique gèrent plus de 50 écoles d'enseignement normal et spécial primaire et secondaire, 12 hôpitaux psychiatriques et 15 centres orthopédagogiques ? Ils gèrent aussi des institutions de soins aux personnes âgées, soins aux personnes dépendantes, économie sociale et des crèches font partie de leurs activités. Au total environ 12.500 collaborateurs en Flandre et 1.500 en Wallonie procurent des soins et un enseignement à plus de 40.000 enfants, jeunes, adultes et personnes âgées. Aujourd'hui, la congrégation compte 600 frères dans le monde, dont 75 en belgique et se renouvelle fortement à l'international. 

    https://broedersvanliefde.be/fr/la-communaute-des-freres

  • Gustave Thibon : vingt ans déjà...

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    gustave-thibon_article.jpg

    A l'occasion du 20ème anniversaire de sa mort (le 19 janvier 2001), nous republions cet article que nous avions mis en ligne en 2013.

    « Fils d’un libre-penseur, Gustave Thibon (1903-2001) fut l’un des rares penseurs libres de cette fin du XXe siècle. On le disait philosophe, il préférait les poètes. Adepte de l’école buissonnière, autodidacte polyglotte, cet Ardéchois enraciné dans le catholicisme recueillit pendant l’Occupation une jeune universitaire juive et rebelle du nom de Simone Weil. Conférencier plébiscité et auteur d’une vingtaine d’ouvrages traduits et constamment réédités, il recevait Famille Chrétienne chez lui, à Saint-Marcel-d’Ardèche, la veille de son 90e anniversaire, en 1993. Inoubliable rencontre. :

     « Quel est, pour vous, le comble de la misère ?

    Ne plus aimer, ne plus être aimé.

    Où aimeriez-vous vivre ?

    Là où je suis.

    « C’est d’âme qu’il faut changer, pas de lieu », disait Sénèque.

    Votre idéal de bonheur terrestre ?

    Savoir tout accueillir sans rien retenir.

    Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ?

    Celles commises par amour, même si on se trompe sur le niveau et la qualité de cet amour. L’amour humain peut être sacré ou profané, il n’est jamais totalement profane.

    Quel est votre personnage historique favori ?

    Marc Aurèle. « Veux-tu mépriser une chose : résous-là en ses éléments », écrivait-il. Le beau, c’est la totalité ; le mal émiette. Le diable se définit dans la mythologie orientale comme un « mangeur de morceaux ». La plus belle femme du monde coupée en morceaux perd beaucoup de sa beauté… Ce qui me blesse aujourd’hui dans notre époque, c’est justement l’émiettement. La multiplication des seuls, dont parle Valéry.

    Votre saint préféré ?

    Saint Jean de la Croix. Le Docteur de la nuit, le plus extrémiste de tous les saints, avec qui Nietzsche se serait très bien entendu. Je suis réaliste parce que je défends les « milieux de soutien » : je sais qu’un Dieu sans Église est le début d’une Église sans Dieu. Mais je suis extrémiste par mon attrait pour la théologie négative, la mystique de la nuit, le « Dieu sans fond ni appui » qui était celui de saint Jean de la Croix et qui est le mien aujourd’hui.

    Votre sainte préférée ?

    Thérèse de Lisieux.

    Quelles sont les dix personnes que vous aimeriez inviter à dîner ?

    Marc Aurèle, Thomas More, Henri IV, Pascal, Malesherbes, Napoléon, Victor Hugo, Simone Weil, Marie Noël, Gabriel Marcel.

    Le siècle où vous auriez aimé vivre ?

    Le XIIe, le plus libre des siècles, celui de l’unité de l’Europe, culturelle et spirituelle. J’aurais également apprécié le XVIIIe siècle pour la finesse de l’esprit. Un exemple : l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, recevant l’ambassadeur de Turquie, lui confesse : « Ce que je n’apprécie pas dans votre pays, c’est la polygamie ». Réponse du diplomate : « Madame, plaignez-nous d’être obligés de chercher en plusieurs femmes les qualités qu’on trouve réunies chez Votre Majesté ! »

    Votre qualité préférée chez l’homme ou la femme ?

    La bienveillance ou, à défaut, la politesse.

    Votre occupation préférée ?

    Marcher dans la nature. « On ne peut penser qu’assis », écrivait Flaubert, à qui Nietzsche répondait : « Les grandes idées viennent en marchant ».

    Votre principal défaut ?

    J’en ai tellement que je me sens incapable d’en privilégier aucun.

    Le principal trait de votre caractère ?

    La docilité. Je me suis toujours laissé faire  par les hommes, par les femmes, par les circonstances. Je préfère obéir que commander, me laisser conduire par la vie et par ses hasards qui sont le chemin que Dieu prend lorsqu’Il veut passer incognito.

    Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?

    La simplicité.

    Votre rêve de bonheur ?

    Le bonheur ne se rêve pas. Il est partout à condition de tout accueillir comme don de Dieu.

    Quel serait votre plus grand malheur ?

    Ne plus aimer, ne plus être aimé. Ce que j’ai de meilleur et de pire, c’est de l’amour humain qu’il me vient. J’ai aimé, j’ai été aimé, et peut-être ai-je spontanément cherché dans les promesses de l’amour humain ce que Dieu seul peut tenir. J’ai aimé de tout mon poids temporel et de tout mon élan éternel. Mon erreur, ou ma faute, ou mon péché est dans l’amour démesuré des êtres finis.

    Votre passage d’Évangile préféré ?

    « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ! » Ce cri me touche de près aujourd’hui. Sur la Croix, Dieu désespère de lui-même, et, si j’ose dire, meurt athée. Je crois, avec Chesterton, que « Notre religion est la bonne car c’est la seule où Dieu un moment a été athée ». Je suis amoureux de ce Christ en agonie, l’Homme des douleurs, Dieu devenu infiniment faible, Dieu abandonné de Dieu. Si j’avais été religieux, j’aurais choisi le nom de Frère X de Gethsémani.

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  • Divagations cardinalices

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le cardinal Juan Sandoval Iñiguez, ancien archevêque de Guadalajara, au Mexique, a diffusé le 12 janvier une vidéo accusant les partisans du Nouvel ordre mondial de promouvoir leur cause par la mise en œuvre la pandémie du COVID-19 et par les restrictions et mesures qui leur permettent d'affaiblir les nations et les économies. Il les accuse également d'avoir « l'intention » de mettre dans les vaccins COVID-19 une « puce » qui serait la « marque de la bête » de l'Apocalypse sans laquelle il serait impossible « d'acheter ou de vendre ».

    Voici la traduction du texte espagnol du vidéo-message du cardinal Sandoval, retranscrit par les soins de Jeanne Smits :

    "Le complot en vue d’un nouvel ordre mondial sans le Christ

    Très chers amis, ce sera long. Cette pandémie ne sera pas terminée dans un mois ou deux : peut-être toute cette année, peut-être encore trois, quatre, cinq ou six ans... ce que ces messieurs voudront. Ce sera long. C’est une situation dure et difficile, telle qu’on n’en a jamais vu dans l’histoire de l’humanité.
     
    Et celui qui menace est un certain Bill Gates, que vous connaissez tous, car il est prophète et il prédit l’avenir ; et tout comme il a prédit cette pandémie du coronavirus, il a aussi déjà affirmé qu’une attaque de variole pourrait survenir, cette maladie que l’on croyait vaincue, éradiquée.
     
    Mais il s’avère – « par hasard », « normalement » – que dans un laboratoire d’Atlanta, dont Bill Gates est un bienfaiteur et un parrain, il y a une souche de variole. Alors, soyons également préparés à cette nouvelle pandémie, cette nouvelle menace.
     
    La question est de savoir ce que ces messieurs ont l’intention de faire. Ce sont des gens très haut placés quant au pouvoir, dans la finance, ils sont très haut placés et très cachés, même si nous connaissons maintenant le nom de plusieurs d’entre eux : qu’ont-ils donc en tête ?
     
    Ils ont créé ce virus et maintenant celui-ci attaque beaucoup plus de nations sur la terre. Quelles sont leurs intentions ? Ils veulent un gouvernement mondial ; pour arriver à un nouvel ordre qui est vanté depuis quelques années déjà. Le nouvel ordre, c’est-à-dire un gouvernement mondial unique, où il n’y a qu’un seul gouvernement, bien sûr, une armée, une monnaie, une économie et aussi une seule religion, qui ne sera certainement pas la religion chrétienne : ils la combattront. Ce sera la religion de la terre, de la terre mère, la religion de l’homme, de l’humanité, de la fraternité universelle.

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  • Dix ans déjà !

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    Cela fait dix ans que belgicatho prend journellement son tour de veille. C'est en janvier 2011 que tout a commencé. Il s'agissait alors de monter au créneau pour rétablir la vérité et apporter notre soutien quand Benoît XVI était sous le feu incessant des attaques médiatiques et quand Mgr Léonard devenu archevêque de Malines-Bruxelles pourfendait bravement le politiquement et culturellement correct. Depuis lors, la situation a évolué mais l'orientation du blog est restée la même, vigilante et critique à l'égard d'un monde et d'une Eglise malheureusement à la dérive. Depuis 2011, quotidiennement, nous rassemblons les informations publiées çà et là qui nous paraissent aptes à éclairer le jugement et nourrir la réflexion pour les livrer à nos lecteurs. Cette publication est ainsi la 21.896ème que nous leur fournissons. Plus de 800 personnes sont abonnées à la newslletter qui est livrée chaque jour dans leur boîte électronique. La moyenne des visites quotidiennes effectuées sur belgicatho est de 500 environ. C'est probablement dérisoire mais dans le contexte belge actuel ce n'est sans doute pas tout à fait insignifiant. C'est aussi gratuit : jamais un appel de fonds n'a été lancé pour soutenir une activité qui est totalement désintéressée. Nous continuerons, bien sûr, tant qu'il nous sera donné de pouvoir le faire, avec le soutien moral et spirituel de tous nos amis. 

  • Quand les GAFAM et autres NATU prennent le pouvoir

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    De sur l'Incorrect :

    LE COUP D’ÉTAT DES GAFAM

    Il n’y a pas eu de coup d’État aux États-Unis. L’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump n’aura point renversé la première démocratie du monde. D’aucuns pensent que le véritable coup d’État de ces derniers jours tient en la prise du pouvoir par les GAFAM et autres NATU, acronymes désignant les géants de la Silicon Valley. Ce serait méconnaître l’histoire récente, tant ces entreprises dominent déjà le monde sans partage.

    Qui n’utilise pas Facebook, Twitter, Amazon, Instagram ou YouTube ? Nos vies ont été bouleversées par l’apparition de ces compagnies informatiques américaines, en un peu moins d’une vingtaine d’années. Les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber), nouvelles têtes de pont de la « disruption numérique », et les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), sont aujourd’hui des acteurs déterminants, habituellement plus conscients que les décideurs politiques de l’ampleur de la révolution technologique à l’œuvre, des changements anthropologiques que provoque la connexion en temps réel de la planète entière. Comme le note l’économiste Paul Veltz, « les apports du numérique sont d’une autre nature que ceux de l’automobile ou de l’électroménager, par exemple. Ils sont davantage comparables, par leurs implications ubiquitaires, à ceux de l’imprimerie », soulignant leur dimension proprement « disruptive » ou révolutionnaire.

    Google affiche désormais une capitalisation de plus de 1 000 milliards de dollars. Les bénéfices enregistrés par Alphabet, maison mère de Google, sont supérieurs aux PIB de plus d’une centaine d’États. En 2017, Amazon dépensait 22,6 milliards de dollars en recherche et développement, soit plus que des pays comme Israël ou la Corée du Sud. Mais ce n’est pas le poids économique délirant de ces champions du numérique qui doit nous inquiéter le plus, leur position monopolistique et notre dépendance étant des questions autrement pressantes. L’Union européenne, au contraire de la Chine ou de la Russie qui ont su développer des alternatives aux services américains, est une véritable colonie numérique américaine. Nous sommes soumis à des entreprises « hors limites » qui tiennent l’information, le commerce en ligne ou la production de logiciels.

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