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Politique - Page 475

  • Laïcité de l'Etat : d'après Wouter Beke, nous serions en présence d'un agenda des Loges

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    Lu sur lalibre.be :

    Wouter Beke et la laïcité de l'Etat: "Nous sommes en présence d'un agenda des loges"

    Faut-il ajouter un préambule à notre Constitution dans lequel on rappellerait nos valeurs fondamentales, comme le voudraient le PS, le MR et l'Open VLD? Pour rappel, la N-VA le refuse et souhaite simplement modifier l'article 21 de la Constitution en ajoutant "Personne ne peut, sur la base de motifs religieux ou idéologiques, se soustraire aux normes juridiques, ni limiter les droits et libertés d’autrui". Wouter Beke, président du CD&V, explique sa position dans une interview au magazine Knack.

    Toute la question est là : est-ce que les termes "laïcité" ou "neutralité" devraient être inscrits dans la Constitution? Pour Wouter Beke, président d'un parti prônant des valeurs chrétiennes, la réponse est claire. "La question de savoir si tout un chacun partageait nos valeurs s'est transformée en une question sur la foi. Mais la radicalisation des jeunes ne s'est pas passée dans une mosquée. Les prédicateurs sont venus contacter les jeunes via Internet".

    Il poursuit en pointant du doigt une intention de la franc-maçonnerie belge : "Soyons clairs, nous sommes confrontés à un agenda des loges. Tout à coup, un Etat laïque à la française doit être introduit en Belgique. Mais l'Etat laïque français n'a quand même pas pu empêcher les attentats terroristes à Paris, si? Certains veulent utiliser ce préambule pour mettre en oeuvre l'agenda anti-religieux des loges, certains pour importuner les musulmans, d'autres pour harceler les nationalistes flamands. Selon moi, les valeurs de la Belgique sont précisément les mêmes que les valeurs européennes. Pourquoi ne prenons-nous pas juste le préambule de la Constitution européenne?"

    Le CD&V et le CDH craignent qu'en cas d'introduction d'une laïcité à la française chez nous, l'enseignement catholique (réseau libre) et les cultes ne soient, comme en France, plus financés par l'Etat.

  • Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

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    Extraits de l’interview que François a accordée à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial de ce journal à Rome :

    La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ? 

    Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste. 

    Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ? 

    Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.

    Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.

    Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché. 

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  • Les Polonais marchent pour la Vie

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    (Source) Les Marches pour la Vie en Pologne, un espoir pour l’Europe

    Ce dimanche 15 mai, à Varsovie s’est déroulée la 11ème édition de la Marche pour Vie et la Famille rassemblant des milliers des personnes. L’événement est tellement populaire qu’il est organisé dans plus de 140 villes polonaises rassemblant plusieurs centaines de milliers des participants ! Ceci malgré le fait que la législation polonaise compte parmi les plus restrictives en matière d’avortement. Les organisateurs ont mis en évidence que « Chaque vie est inestimable» « Nous voulons attirer l’attention du public et du gouvernement, sur le fait que la vie humaine a une valeur absolue et doit donc être protégée par la loi, de la conception à la mort naturelle ».

    A Varsovie, la marche a commencé à midi en face de la statue de Nicolas Copernic et s’est terminée dans le parc Casimir. Les jeunes de l’orchestre « Pipes and Drums de Czestochowa » ont animé joyeusement le parcours faisant résonner cornemuses et tambours. Les marcheurs ont fait la part belle aux femmes enceintes et aux familles venues avec leurs enfants dans une ambiance joyeuse et festive. Toutes les catégories sociales étaient représentées, y compris les élus, le Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères polonais y participé.

    Une pétition a été largement signée par les participants pour obtenir à travers une initiative législative citoyenne : “Arrêtez l’avortement”, visant à introduire la pleine protection de la vie conçue. Le Parlement sera obligé de la voter s’ils ont plus de cent mille signatures. Comme chaque année “Droit de Naître” s’est joint à l’événement. Les Polonais semblent vaccinés contre la mentalité pro-mort et anti famille avec ses dérives totalitaires… Droit de Naître s'attend à un million des pétitions signées et calcule que, à la rentre en octobre, la loi sera votée au Parlement pour abroger tout sorte d’avortement, une première en Europe.

  • L’Union européenne face au Monde arabo-musulman

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    L’Union européenne (UE) a réagi au coup par coup et souvent très maladroitement aux tremblements de terre successifs qui, en cinq ans, ont jeté le Monde arabo-musulman dans un chaos inextricable. Les défis qui s’imposent à Bruxelles nécessiteraient la mise en œuvre d’une politique commune ferme et déterminée, qui dépasse les divisions nombreuses que les flots de réfugiés arrivés en Europe ont ravivées et exacerbées. En dépit des tous les freins entravant son action, l’Union européenne détient un certain nombre des clés d’une influence diplomatique. Mais rien n’est possible sans l’émergence d’une volonté politique des Etats qui la constituent. Analyse par Pierre Ménat dans « Le Courrier du Maghreb et de l’Orient » du 16 avril 2016. Juriste et Politologue, Chargé d’Enseignement en Questions européennes à l’Université Toulouse-Capitole et Assesseur à la Cour nationale du Droit d’Asile (France), Pierre Ménat fut  ambassadeur de France en Tunisie pendant le « Printemps arabe » 

    Après la chute du Mur de Berlin, Francis Fukuyama publia un livre célèbre, La fin de l’histoire, qui entendait proclamer le triomphe des principes démocratiques. 

    L’histoire n’était pas finie, mais la guerre froide l’était. 

    Nombreux furent ceux qui perçurent le danger d’un détournement vers l’Est de l’attention et de l’assistance jusque-là portées, modestement, au Sud. Mais peu de commentateurs se penchèrent sur l’effet sur le Monde arabo-musulman de cet événement majeur.

    Et pourtant, que de bouleversements survenus en vingt-sept ans ! 

    En 1989, le Proche et le Moyen-Orient  étaient dotés d’États solides, édifiés peu à peu depuis 1945, certes, pour la plupart, sous la férule de pouvoirs autoritaires. Comme d’autres, ceux-ci subissaient la tutelle des deux Grands, qui y exerçaient leurs influences respectives, et sifflaient, conjointement ou séparément, la fin de la partie lorsque des conflits menaçaient de dégénérer. L’exemple de l’ultimatum américano-soviétique qui stoppa l’expédition franco-britannique de Suez en octobre 1956, ou celui de la mise en alerte maximale des forces soviétiques face à la contre-offensive israélienne de la guerre du Kippour en octobre 1973, en fournissent des illustrations. 

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  • A ne pas manquer sur Arte, le mardi 17 mai : "La Fin des Chrétiens d'Orient ?"

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    Via Oeuvre d'Orient.fr :

    Documentaire exceptionnel sur Arte « La fin des Chrétiens d’Orient ? » mardi 17 mai (20h55)

    "Minée par les persécutions, l'exil et le recul de ses droits, la communauté chrétienne va-t-elle disparaître du Moyen-Orient ? Un saisissant panorama de sa fragile condition dans cinq pays : l'Irak, la Syrie, la Turquie, l'Égypte et le Liban."

    Source Arte

    Au début du XXe siècle, un habitant du Moyen-Orient sur quatre était chrétien. Aujourd’hui, ils sont largement minoritaires (11 millions parmi 320 millions de musulmans). Chaque année, des milliers d’entre eux sont massacrés, souvent parce qu’on les assimile à un Occident qui, pourtant, ne les soutient guère. Peu à peu, ils disparaissent de la région qui a vu naître leur religion. Ils descendent en effet des premiers chrétiens qui fondèrent des communautés religieuses au cours du Ier siècle, quand l’Europe était païenne. Au VIIe siècle, ils ont accompagné l’avènement de l’islam. Cet ample et passionnant documentaire explore leur fragile condition dans cinq pays : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l’Égypte. D’une région à l’autre, leur position minoritaire les conduit souvent à s’allier au pouvoir en place en échange d’une protection incertaine.

    « Pris en étau »

    Les chrétiens d’Orient « ont toujours été pris en étau entre l’Occident d’un côté et l’islam de l’autre », résume l’historien des religions Jean-François Colosimo. En Irak et en Syrie, ils fuient en masse les persécutions de l’État islamique, qui cherche aussi à effacer les traces de leur culture. Le père Najeeb Michael raconte comment, de façon rocambolesque, il a sauvé des milliers de manuscrits et tableaux, en les embarquant dans des cartons lors de son exode. Décimée en Turquie par le génocide de 1915 puis par l’émigration, plus importante en Égypte mais endeuillée par de récents attentats, la communauté chrétienne n’obtient pas la reconnaissance officielle qu’elle attend des autorités des deux pays. Il n’y a qu’au Liban qu’elle est majoritaire et joue un rôle politique, même si elle a perdu une part de ses prérogatives après l’accord de Taëf de 1989. Au fil des interviews d’historiens, de politologues ou de dignitaire religieux, des séquences émouvantes auprès des réfugiés ou des communautés religieuses, se dessine un monde éprouvé mais aussi baroque, chaleureux et multiple, réparti en six rites différents : syriaque, byzantin, arménien, chaldéen, copte et maronite. Le film permet de revisiter des pans d’histoire édifiants, du partage désastreux du Moyen-Orient entre l’Angleterre et la France, qui continue de peser sur la région, à l’échec du panarabisme en passant par la façon dont le clan al-Assad a instrumentalisé les religions. Il rappelle aussi que la présence des chrétiens ou d’autres minorités religieuses, comme les Yézidis, garantit un reste de pluralité culturelle dans une région que les juifs ont dû quitter. Enfin, le documentaire met en exergue l’esprit de résistance des chrétiens d’Orient et leurs efforts pour préserver leur culture.

  • L'Association néerlandaise de Pédiatrie envisage la possibilité du recours à l’euthanasie parmi les soins administrés aux tout jeunes enfants

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    EUTHANASIE DES JEUNES AUX PAYS-BAS : LA MORT COMME THÉRAPIE ?

    La NVK (Association néerlandaise de Pédiatrie) a publié sa position par rapport à l’euthanasie des enfants de 1 à 12 ans. Dans les soins prodigués aux jeunes enfants malades, elle propose d’inclure la possibilité de l’euthanasie « indépendamment de l’âge », « préférant se fonder sur la capacité de discernement ». Pour l’instant, la loi néerlandaise permet l’euthanasie des enfants de plus de douze ans, et des nourrissons de moins d’un an dont la « qualité de vie » n’est « pas jugée satisfaisante ». 

    Pour la NVK, il faut élargir ce cadre actuel pour permettre aux médecins de provoquer la mort de tout jeune patient gravement malade « et peut-être en fin de vie ». Il faut même en prendre la décision, avec l’accord des parents, si l’enfant concerné ne peut s’exprimer ou comprendre. L’association a donc proposé de mener une étude visant à identifier les « critères d’acceptabilité », que le Ministre de la santé Schippers a annoncé vouloir financer. Cette dernière, s’adressant au Ministre de la justice, a en outre affirmé qu’il n’y avait pas besoin d’une nouvelle loi pour autoriser un médecin à « provoquer activement la mort de l’enfant gravement malade » car celui-ci, en cas de « force majeure », peut « toujours faire appel à l’état de nécessité ».

    Pour l’instant, les déclarations d’euthanasie pour mineurs sont encore relativement peu fréquentes (sept entre 2002 et 2007). Toutefois Carine Brochier, de l'Institut Européen de Bioéthique, réagissant à l’euthanasie d’une jeune néerlandaise suite à des violences sexuelles subies plusieurs années auparavant (cf. Euthanasie : le « tourisme de la mort » dénoncé par une fondation allemande »), a mis en garde contre l’abandon du patient par le médecin, rappelant que le rôle de ce dernier était de « soutenir ces personnes plutôt que de les aider à mourir », de soigner plutôt que de « provoquer la mort d’un patient ».

    Les souffrances psychiques et physiques sont réelles, souligne-t-elle, mais « le dilemme réside dans l’objectivation de cette souffrance », car cela ne se mesure pas, «ne se diagnostique pas au microscope ». Le terme d’incurabilité, qui est une des conditions de la recevabilité de la demande d’euthanasie,  « n’est jamais acquis dans le cas de maladies psychiatriques et psychiques lorsqu’il n’y a pas de détériorations de tissus ».

    Certes, l’accompagnement peut être long, voire très long, et être source de souffrance pour le patient et son entourage, mais c’est l’enjeu de la thérapie que d’aider le patient à surmonter ses difficultés, de  retrouver la liberté qu’il n’a plus quand il est pris dans la souffrance. Il faut faire attention à cette porte ouverte à la banalisation de l’euthanasie qui fait de l’exception une norme, comme si celle-ci devait être l’apanage de l’autonomie du patient.

    Carine Brochier met également en garde contre le piège qui relève du faux chantage : le recours au suicide présenté comme alternative si l’euthanasie est refusée. Elle rappelle que « l’euthanasie n’est pas un remède au suicide », et que « provoquer la mort de quelqu’un n’est pas thérapeutique ».

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (04/05/2016); Atlantico, Thomas Sila (13/05/2016)

  • L'avortement serait en recul dans les pays développés, mais...

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    Lu sur lapresse.ca :

    L'avortement recule dans les pays développés

    Les législations anti-avortement ne réduisent pas le nombre des avortements, mais incitent plutôt les femmes à recourir à des interventions dangereuses.

    Quelque 56 millions d'avortements sont pratiqués chaque année dans le monde, une intervention qui a diminué sensiblement ces dernières années dans les pays développés, alors qu'elle est restée stable dans les pays en développement, selon une étude publiée jeudi.

    La baisse dans les pays développés est principalement due à une forte réduction du taux d'avortement dans les pays d'Europe de l'Est, précise l'étude publiée dans la revue médicale britanniqueThe Lancet.

    Entre 1990 et 2014, le taux d'avortement dans les pays développés est ainsi passé de 46 à 27 pour 1000 femmes en âge de procréer (15 à 44 ans) grâce à une meilleure accessibilité aux moyens de contraception.

    La réduction la plus forte a été enregistrée dans les pays de l'Est, avec un taux qui est passé de 88 à 42.

    Le taux a étalement baissé en Europe méridionale (de 39 à 26), en Europe du nord (22 à 18) et en Amérique du nord (passant de 25 à 17) au cours de la même période.

    Dans les pays en développement en revanche, où les moyens de contraception ne sont pas toujours disponibles, les taux d'avortement sont restés stables.

    «Les services de planning familial ne semblent pas être en mesure de répondre au désir grandissant d'avoir des familles plus réduites», souligne Gilda Sedgh de l'Institut Guttmacher à New York qui a coordonné l'étude.

    Elle ajoute que «plus de 80% des grossesses non désirées se produisent chez des femmes qui n'ont pas accès aux méthodes modernes de contraception, et bon nombre d'entre elles se terminent par des avortements».

    Les chercheurs ont utilisé des statistiques officielles mais également des données obtenues lors d'enquêtes ou dans des études publiées ou non.

    Selon les chercheurs, en moyenne une grossesse sur quatre dans le monde débouche sur un avortement. En 2010-2014, le taux le plus élevé (32% des grossesses) était observé en Amérique latine, où plusieurs pays ont pourtant des lois très restrictives en matière d'avortement.

    Comme le montrent ces pays, les législations anti-avortement ne réduisent pas le nombre des avortements, mais incitent plutôt les femmes à recourir à des interventions dangereuses, relèvent-ils.

    Le même constat est fait par le Pr Diana Greene Foster de l'Université de Californie. «On n'empêche pas les avortements en les criminalisant, mais on conduit les femmes à recourir à des services ou à des méthodes illégales», note-t-elle dans un commentaire joint à l'étude.

  • Pas de char cdH à la Gay Pride, pardon, à la "Belgian Parade"

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    Lu sur Lalibre.be ("la Journée") :

    Il nous revenait ce mercredi que le CDH devait, pour la première fois de son histoire, être représenté de manière ostensible à la Belgian Parade (anciennement Gay Pride) qui doit animer les rues de Bruxelles le 14 mai. Des sources nous indiquaient également que les jeunes du parti réclamaient cette présence de longue date.

    "C'est factuellement faux", affirme ce jeudi un jeune CDH qui préfère garder l'anonymat car "sur cette information, les tensions internes sont assez vives". Il poursuit : "Nous devons malheureusement déplorer une tentative du président Mathieu Morelle (NdlR : le président des Jeunes CDH) de passer en force sur ce dossier. À aucun moment le Conseil d'Administration n'a été informé de la participation programmée du mouvement à la Pride, de même que l'AG. La décision a été prise par le comité exécutif en secret avec le but évident de mettre le CA et l'AG devant le fait accompli. Mais le point n'a tout simplement jamais été mis à l'ordre du jour ni même débattu. C'est donc tout autant au sein des Jeunes CDH que du CDH que la décision a été bloquée en fin de compte."

    Le CDH est la seule formation politique à ne pas faire rouler de char à l’occasion de ce défilé festif et militant, dédié aux droits des homosexuels. 

    Le CDH avait été invité sur le char du CD&V, qui défile depuis plusieurs années sur la Pride. Les jeunes CDH avaient sauté sur l’occasion. Mais l’initiative, soutenue par le CDH de la Ville de Bruxelles, avait provoqué des grincements de dent en interne. Elle a finalement capoté. Les jeunes CDH ont dû renoncer à se joindre au défilé sous la bannière CDH. "Mais chacun pourra y aller en son nom personnel", souligne Mathieu Morelle, le président des jeunes pousses du CDH.

  • Bruxelles (Auderghem) : conférence "Les Chrétiens d'Orient : le crépuscule" par Christian Cannuyer

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    Le 18 mai 2016 à 20 heures (accueil à partir de 19h30)

    Conférence à la librairie UOPC.

    Avenue Gustave Demey n°14 à 1160 Auderghem

    « LES CHRÉTIENS D’ORIENT : LE CRÉPUSCULE ? »

    par Christian Cannuyer,
    Professeur à la Faculté de théologie de le Lille, Président de la Société belges d’études orientales et
    Directeur de Solidarité-Orient/Werk voor het Oosten (Bruxelles).

    Cette conférence est organisée sous l’égide de l’ADIC dont les membres sont sensibles aux évènements qui secouent un des berceaux de notre civilisation.
    En ces temps sombres pour leur liberté religieuse notamment, il est important de manifester de l’intérêt et de la solidarité pour les chrétiens d’Orient.

    La conférence sera suivie d’un temps pour les questions/réponses et d’un verre de l’amitié.

    Veuillez confirmer votre présence par email à l’UOPC event@uopc.be en précisant la date de la conférence et le nombre de personnes.
    Il est prévu une PAF de 10 Euro/personne qui sera demandée à l’entrée.

    Vous pouvez également confirmer votre présence en payant la somme de 10Euro/personne par virement au compte n°BE48 3100 2359 4227 de l’ADIC en y mentionnant votre nom, prénom, le nombre de personnes ainsi que la date de la conférence. Organisé avec le soutien de « l’UOPC », de « La Libre » et de « RCF ».

  • Le pape encourage la Marche pour la Vie de Lisbonne

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    D'Océane Le Gall sur zenit.org :

    Portugal: le pape François encourage la Marche pour la vie

    En plein débat sur l’euthanasie

    La personne et la famille ont besoin d’un « nouvel engagement qui favorise les vraies valeurs humaines, morales et spirituelles », écrit le pape François dans un message aux organisateurs de la sixième « Marche pour la vie » – «Caminhada pela Vida» – qui se tiendra le 14 mai au Portugal, rapporte Radio Vatican.

    Le message est signé par Mgr Angelo Becciu, substitut pour les affaires générales de la secrétairerie d’Etat.

    Le pape François encourage à inciter « les personnes, les familles et la société portugaise à vouloir rechercher le bien commun, qui plonge ses racines dans l’harmonie, la justice et le respect des droits de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ».

    Il cite un passage de son exhortation apostolique « Amoris Laetitia » sur l’amour dans la famille : « Un regard attentif à la vie quotidienne des hommes et des femmes d’aujourd’hui montre immédiatement le besoin qui existe partout d’une bonne dose d’esprit familial […]. Non seulement l’organisation de la vie commune se heurte toujours plus à une bureaucratie totalement étrangère aux liens humains fondamentaux, mais les comportements sociaux et politiques révèlent même souvent des signes de dégradation » (n. 183).

    Organisée par la Fédération portugaise pour la vie, la Marche se concentrera surtout à Lisbonne, à partir de 15h.

    Le thème de cette année est « Marchons toujours pour la vie ». L’initiative a lieu en plein débat sur la possibilité ou non de légaliser l’euthanasie dans le pays. Les organisateurs espèrent que l’initiative offrira « un témoignage public clair en faveur de la défense de vie à tous les stades de son développement ».

  • Des chrétiens massacrés par des islamistes dans le Nord-Kivu (RDC)

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    Lu sur christianophobie.fr :

    RDC : le nombre de victimes chrétiennes approcherait la cinquantaine

    Le premier bilan esquissé ici le 9 mai concernant le massacre de chrétiens par des islamistes en République démocratique du Congo, doit malheureusement être revu à la hausse. Aux premières victimes des attaques du 3 mai (entre 20 et 40 personnes), il faut rajouter celles d’une nouvelle attaque le 6 mai qui aurait fait entre 9 et 15 morts chez les chrétiens. On approcherait de la cinquantaine de victimes pour ces raids islamistes contre les populations absolument innocentes et désarmées fuyant par milliers le Nord Kivu pour tenter d’échapper aux massacres commis par des islamistes sans doute originaires de l’Ouganda. Le fléau de l’islamisme est en train de se répandre dans toute l’Afrique y compris dans des pays très majoritairement chrétiens. À méditer…

    Source : World Watch Monitor, 11 mai

    Nous vous recommandons de lire attentivement les commentaires figurant sous cette note.

  • Bruxelles, 18 mai, conférence de Rémi Brague: L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

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    L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

    Mercredi 18 mai 2016, 18h30-20h | Hôtel Renaissance, Bruxelles

    Depuis les attentats de Bruxelles et de Paris, la « question de l'islam » se pose aux Européens avec une acuité nouvelle : peut-il s'intégrer à notre culture et à notre identité ? Est-il compatible avec nos valeurs de pluralisme et d'État de droit ? La religion – et quelle religion ? – a-t-elle sa place dans l'espace public ?

    Si ces questions réclament des réponses politiques et sociales, elles exigent aussi, et peut-être avant tout, des réponses théologiques et philosophiques afin de savoir si la religion musulmane contient en elle-même les éléments nécessaires à son adaptation à nos valeurs et à nos coutumes. Il est urgent de s'interroger lucidement pour que la « question de l'islam » ne se transforme pas en problème insoluble.

    Pour en discuter, l'Institut Thomas More aura le plaisir de recevoir :

    Rémi BRAGUE
    de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques, France),
    professeur émérite à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
    Dernier ouvrage paru : Le règne de l'homme. Genèse et échec 
    du projet moderne
    , Gallimard, 2015

    Participation : 20 euros | Tarif réduit : 10 euros
    La Rencontre sera suivie d'un cocktail | RSVP avant le mardi 17 mai

    Inscription / Informations

    Hôtel Renaissance
    Rue du Parnasse, 19 | B-1050 Bruxelles
    Bruxelles | Rue de La Fauvette, 92 | B-1180 Bruxelles
    Tel : +32 (0)2 374 23 13 | Fax : +32 (0)2 358 56 48

    Paris | 20 rue Laffitte | F-75009 Paris
    Tel : +33 (0)1 49 49 03 30 | Fax : +33 (0)1 49 49 03 33