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Politique - Page 478

  • Le pape a bien rencontré Kim Davis mais...

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    Le 30 septembre, on apprenait (zenit.org) que :

    "À propos de nouvelles concernant une rencontre entre madame Kim Davis et le pape à Washington, le P. Lombardi a déclaré :

    « Je ne démens pas que la rencontre ait eu lieu mais je n’ai pas de commentaires à ajouter. »

    Mme Davis a été emprisonnée quelques jours au Kentucky pour avoir refusé d'enregistrer les mariages entre personnes homosexuelles ou hétérosexuelles, après l'entrée en vigueur d'un arrêt de la Cour suprême pour les personnes de même sexe.

    Elle aurait rencontré le pape François de façon privée pendant le voyage pontifical aux États-Unis. Une affaire privée, donc « no comment »."

    Aujourd'hui, Radio Vatican publie cette mise au point :

    Le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a donné vendredi matin quelques précisions sur la rencontre du Pape François, durant son voyage aux États-Unis, avec Kim Davis. Cette greffière du Kentucky avait été quelques jours en prison pour avoir refusé de signer des certificats de mariage pour des couples homosexuels, en raison de sa foi chrétienne évangélique. Elle est depuis devenue une égérie des opposants au mariage homosexuel.

    Elle a effectivement rencontré le Pape François à la nonciature apostolique à Washington mais le salut a été bref car il ne s’agissait pas d’une audience privée. Elle faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui ont pu saluer le Saint-Père à son départ de la nonciature.

    « Le Pape n’est donc pas entré dans les détails de la situation de madame Davis et sa rencontre avec elle ne doit pas être considérée comme un appui à sa position dans tous ses aspects particuliers et complexes » a tenu à préciser le père Lombardi, alors que cette rencontre avait fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse américaine, en lien avec les propos du Pape dans l’avion sur le droit à l’objection de conscience pour les fonctionnaires gouvernementaux.

    Mais cette version de Radio Vatican ne correspond pas à cette version des faits rapportée ICI et ne fait pas allusion à CECI

  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    Promulgation de décrets

    Cité du Vatican, 1 octobre 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:

    Au martyre:

    des serviteurs de Dieu Valentín Palencia Marquina, prêtre diocésain espagnol, et ses 4 compagnons, tués en haine de la foi en 1937.

  • Le message du pape pour la prochaine journée du migrant et du réfugié

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    Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (source)

    Une Journée célébrée le 17 janvier 2016

    Sous le titre « Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde », le pape François inscrit la Journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée au niveau ecclésial le 17 janvier 2016, dans le cadre du Jubilé de la miséricorde.

    « L’indifférence et le silence ouvrent la voie à la complicité quand nous assistons en spectateurs aux morts par étouffement, par privations, par violences et par naufrages », déclare le pape François.

    « Chacun de nous est responsable de son voisin », insiste le pape.

    Il ajoute : « Il est important de considérer les migrants non seulement en fonction de la régularité ou de l’irrégularité de leur condition, mais surtout comme des personnes qui, une fois leur dignité assurée, peuvent contribuer au bien-être et au progrès de tous, en particulier lorsqu’ils assument la responsabilité de leurs devoirs envers ceux qui les accueillent, en respectant de façon reconnaissante le patrimoine matériel et spirituel du pays hôte, en obéissant à ses lois et en contribuant à ses charges. »

    Il appelle à une information exacte qui ne cache pas les dangers auxquels sont soumis les réfugiés dans leurs pays : « Il est indispensable que l’opinion publique soit informée de tout cela et correctement, notamment pour prévenir des peurs injustifiées et des spéculations sur la peau des migrants. »

    A.B.

    Message du pape François

    Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde

    Chers frères et sœurs !

    Dans la bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’ai rappelé qu’« il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père » (Misericordiae Vultus, n. 3). L’amour de Dieu, en effet, entend atteindre tous et chacun, en transformant ceux qui accueillent l’étreinte du Père en autant de bras qui s’ouvrent et qui étreignent afin que quiconque sache qu’il est aimé comme fils et se sente « chez lui » dans l’unique famille humaine. De la sorte, l’attention paternelle de Dieu est bienveillante envers tous, comme celle du pasteur avec ses brebis, mais elle est particulièrement sensible aux besoins de la brebis blessée, fatiguée ou malade. Jésus-Christ nous a parlé ainsi du Père, pour nous dire qu’il se penche sur l’homme blessé par la misère physique ou morale et, plus ses conditions s’aggravent, plus se révèle l’efficacité de la miséricorde divine.

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  • Entretiens sur l'islam avec le Professeur Marie-Thérèse Urvoy

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    Entretiens sur l'islam
    avec le professeur Marie-Thérèse Urvoy

    Format 13 x 20 

    90 pages, 10 €

    septembre 2015

    4e de couverture

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, de philosophie et d’histoire médiévale arabes à l’Institut catholique de Toulouse, ainsi que professeur associée à l’École doctorale Bordeaux Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris.

    Entretiens avec le Professeur Marie-Th�r�se Urvoy

    Dans ces entretiens, Madame Urvoy nous fait l’amabilité de répondre en toute vérité à de nombreuses questions que peuvent se poser les Français sur l'islam et sur son interaction avec la religion chrétienne et la société laïque.


    Louis Garcia dirige les éditions Docteur angélique. Il étudie inlassablement la philosophie, la métaphysique et la théologie des diverses religions depuis une trentaine d’années.

     

    Quelques extraits ICI

     

    Table des matières

    I. Biographie


    II. Les origines de l’islam
    Le Coran et sa langue
    Le prophète de l’islam
    Quel islam ?


    III. Islam et société
    République et charîa 
    Le laxisme de la justice


    IV. La psychologie de l’islam


    V. Le dialogue islamo-chrétien


    VI. L’exigence de vérité 
    « Nulle contrainte en religion » (Coran II, 256)
    « Celui qui tue un homme, c’est comme s’il tuait toute l’humanité » (V, 32)
    « Repousse le mal par le bien » (Coran XIII, 22)
    « L’amitié avec les chrétiens (nazaréens) » (Coran V, 82)

  • Allemagne : des migrants musulmans agressent des réfugiés chrétiens

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    De eecho.fr :

    La christianophobie de « migrants » musulmans

    Comme nous le craignions (...), la christianophobie se manifeste parmi les hommes musulmans venus seuls (50 % des « migrants », puisqu’il ne convient pas de parler de « réfugiés » à leur propos : où sont donc leur famille ?).

    Les réfugiés chrétiens arrivés en Allemagne sont l’objet d’agression de la part de ces musulmans (et en va-t-il différemment en France ?).

    C’est une alerte que nous transmettons ici : le sort des réfugiés chrétiens qui fuient l’oppression de l’islam doit être un souci prioritaire. Parce qu’ils sont chrétiens et que ce sont les chrétiens qui portent le monde, non les autres, et cela depuis que la Révélation s’est répandue dans le monde. Seule l’idéologie empêche de percevoir cette réalité qui est de foi mais qui est également manifeste pour tout esprit un peu lucide.

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    Allemagne : des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans
    «Là où nous sommes règne la charia»

    Publié sur le Causeur le 30 septembre 2015 par Caroline Bruneau

    Les premières répliques du séisme migratoire qui secoue actuellement l’Europe se font sentir. Et on peine à y croire. Des réfugiés fuient aujourd’hui l’Allemagne, pour échapper aux mêmes persécutions que celles qui les avaient poussés à quitter leur pays d’origine.

    En Bavière, en Saxe ou dans le Brandebourg, les témoignages s’accumulent. De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans. Dans plusieurs centres d’accueil mis en place par les autorités locales, la charia s’applique et les chrétiens – minoritaires – sont victimes de brimades.

    Le pasteur luthérien de l’église de la Trinité de Berlin-Steglitz (sud de Berlin) Gottfried Martens témoigne de la situation très précaire des chrétiens dans l’édition dominicale du quotidien berlinois Die Welt du 27 septembre : « Les musulmans très croyants répandent dans les foyers l’idée suivante : là où nous sommes règne la charia. » Et ceux qui souffrent le plus sont les musulmans convertis au christianisme : « Ceux-là ont 100% de chance d’être agressés », précise le pasteur.

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  • Le prix exorbitant de la mondialisation

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    Couv-Schooyans.jpgDans ce nouvel ouvrage, Michel Schooyans se demande si la personne ne paye pas aujourd’hui le prix de la mondialisation. Il s’interroge de ce fait sur la stratégie des politiques dites de santé reproductive, sur l’eugénisme, sur le lien entre sexualité et amour, sur la globalisation de la pauvreté, sur la montée en force d’une police de l’environnement et de la pensée, sur l’allégeance de certains milieux chrétiens aux grandes organisations mondiales.

    Il apporte une analyse fine et à contre-courant, porteuse de réponses éclairantes.

    Pour commander le livre : ici.

    Le Prix humain de la mondialisation, de Mgr Michel Schooyans, avec la collaboration d'Anne-Marie Libert, Éd. de  L'Homme Nouveau, 194 p., 14,50 euros.

    Mgr Michel Schooyans explique (source) : J’ai écrit ce livre pour ouvrir les yeux des gens d’aujourd’hui. Beaucoup de nos contemporains sont victimes du dopage mé­diatique déversé notamment par la télévision. Ils ont peur de la vérité ; le divertissement de masse les en détourne.

    Quelques exemples sont révélateurs de cet aveuglement. Premier exemple : l’irréversibilité. La situation démographique de nombreux pays est non seulement alarmante ; ­elle est irréversible. L’Allemagne, la Russie, la Tchéquie connaissent un déficit populationnel sans précédent. Des savoirs et des savoir-­faire sont en train de disparaître. Les immigrants, souvent mal préparés, sont loin de suffire à combler ce déficit. Irréversibles sont également certaines manipulations génétiques. Des savants rêvent même de fabriquer de nouveaux êtres « transhumains ». Quant à la contraception, elle semble définitivement entrée dans les mœurs, malgré ses effets nocifs pour l’être humain.

    Deuxième type d’aveuglement : l’immense pauvreté qui sévit dans de nombreuses régions du monde, pauvreté liée à la corruption, aux guerres, à l’ignorance. La Méditerranée est pour ainsi dire devenue un cimetière marin. Cet aveuglement-ci n’épargne pas les plus hautes autorités internationales. Celles-ci organisent des réunions médiatisées, qui distraient les participants alors que ces derniers pourraient contribuer à la résolution de bien des problèmes. Enfin, les gens d’Europe occidentale ne veulent pas voir que la porte est grande ouverte à une formidable bombe à retardement : l’islamisme radical. Tout ­cela rappelle le naufrage du Titanic : la majorité des passagers ne voulait pas voir que le navire était en train de sombrer.

    L’aveuglement prend aussi la forme du consumérisme. L’économie est largement axée sur la consommation et le profit, non sur l’aide aux plus pauvres. Enfin, il faut ouvrir les yeux face aux idéologies qui pourvoient à la destruction des institutions défendant les valeurs non négociables.

    Ce livre a été écrit pour que les hommes et les femmes de bonne volonté soient informés et qu’ils ne se laissent pas « embobiner » par les charlatans du bonheur. L’aveuglement des gens a pour origine ultime le rejet de la Lumière apportée par Jésus. « N’ayez pas peur ! ». Tout chrétien doit être porteur d’un message d’espérance. À la veille de l’Assemblée synodale sur la famille, puisse ce petit livre nourrir notre réflexion sur les enjeux considérables qui y seront discutés !

  • Répondre à la dénaturation des Droits de l'homme

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    41v-UnGuYgL._SX311_BO1,204,203,200_.jpg"La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle",

    Grégor Puppinck

    Répondre à la transformation actuelle des droits de l’homme. (via zenit.org)

    Comment expliquer la transformation actuelle des droits de l’homme, et comment y répondre ?

    C’est à ces deux questions que Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (European Centre for Law and Justice), répond dans un nouveau livre intitulé La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle conçu comme une contribution au synode sur la famille.

    La révolution individualiste a bouleversé la société occidentale, fragilisant les familles et le mariage, et a transformé les droits de l'homme, miroir de notre conscience collective. Ceux-ci, proclamés après la Seconde Guerre mondiale comme une réaffirmation des droits naturels, promeuvent à présent des « droits antinaturels » (avortement, eugénisme, euthanasie...). Ce livre analyse la logique à l’œuvre dans cette transformation des droits de l'homme, expliquant en cela celle de la société occidentale.

    Travaillant depuis plus de quinze ans auprès des institutions internationales, Grégor Puppinck analyse de façon claire la logique philosophique et juridique à l’œuvre dans cette transformation, en s’appuyant sur des exemples concrets.

    Cette transformation repose sur deux changements fondamentaux. Le premier est le triomphe de l’individualisme qui fait que le sujet des droits de l’homme n’est plus l’Homme doté d’une nature humaine universelle, mais chaque individu doté de sa volonté particulière. Deuxièmement, la finalité des droits de l’homme a changé : ils ne visent plus seulement la protection des personnes contre l’État mais aussi leur accomplissement personnel entendu comme nécessitant une libération de l’individu à l’égard de toutes les contraintes naturelles et sociales.

    La transformation des droits de l’homme est un phénomène fondamental permettant d’analyser et de comprendre celle de la société occidentale. Alors que les droits de l’homme d’après-guerre voulaient placer haut l’idéal d’humanité, pour la protéger des idéologies, ils sont en train d’être capturés par l’idéologie postmoderne au point de contribuer à présent à la crise culturelle de la société occidentale.

    L’auteur a écrit ce livre en particulier pour les catholiques, afin que l’Égli­se mesure toute l’importance de ce phénomène. La seconde partie expose ainsi quelle pourrait être une bonne réponse des chrétiens à cette crise, dont la cause ultime est l’oubli de Dieu.

  • Xavier Moreau : « Que les occidentaux arrêtent de soutenir les islamistes. »

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    Obama-poutine.jpgDécryptage exclusif pour Aleteia de la situation géopolitique du Moyen-Orient et des enjeux de l'engagement militaire occidental en Syrie :

    « Aleteia : En quoi consiste la politique Syrienne de la Russie actuellement ?

    Xavier Moreau : Écraser l’Etat islamique, purement et simplement. En lançant des opérations militaires conjointes avec les forces d’Assad au sol conseillées et entrainées par des instructeurs russes. Ce soutien militaire prévoit un appui aérien qui sera d’abord réalisé par des pilotes russes car les Syriens ne sont pas encore suffisamment formés pour ce type d’opération. Enfin l’engagement de la Russie en Syrie prévoit un afflux de matériel conséquent, notamment des armes modernes qui vont apporter ce qu’il manque à l’armée arabe syrienne.

    Nous avons pu observer sur les réseaux sociaux des photos de soldats russes qui se battaient avec l’armée syrienne…

    Certains volontaires ont pu intégrer l’armée arabe syrienne, mais il n’y aura pas de déploiement de troupes régulières russes au sol. D’une part parce que la Russie ne veut pas reproduire l’Afghanistan mais surtout parce que ce n’est pas nécessaire. L’armée Syrienne a maintenant quatre ans d’expérience opérationnelle, ce qui lui manque seulement c’est du matériel ainsi qu’un état-major plus performant bénéficiant d’un appui aérien. Un appui de ce type fonctionne de pair avec des opérations au sol, sinon cela ne sert à rien. C’est exactement ce que l’on peut observer avec les bombardements des États-Unis ou de la France : ça ne sert à rien. Seule une offensive coordonnée avec les troupes au sol peut porter ses fruits.

    Est-il possible d’imaginer une coopération de l’armée française avec l’armée syrienne ?

    Pas avec ce gouvernement français là, pourtant c’est la seule solution efficace pour récolter des résultats probants. Cela dit, si les Russes s’en chargent cela suffira. Ce qu’il faut avant tout, c’est que les occidentaux arrêtent de soutenir les islamistes. Il serait inquiétant que les Américains ne cessent pas de le faire pour affaiblir un peu plus la Russie. Le danger est là : que l’occident joue l’islamisme contre les états laïcs ou chrétiens.

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  • Suicide en direct et éthique

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : suicide en direct et éthique

    24/09/2015 - Fin de vie

    On avait déjà le reportage End Credits. Voici aujourd’hui Allow me to dieréalisé par un journaliste d’investigation australien, Brett Mason, nous livrant sa vision de l’euthanasie en Belgique. A l’issue de sa recherche sur le régime le plus libéral au monde en matière d’euthanasie, il a publié le 15 septembre dernier un documentaire dans lequel il suit deux patients en demande d’euthanasie.

    Le documentaire interroge sur le bien-fondé d’un régime qui permet l’euthanasie bien au-delà du cadre initialement prévu par la loi et dévoile ainsi le parcours vers « son suicide assisté » d’une personne âgée de 85 ans autonome et faisant ses exercices tous les matins dans une maison de retraite. Simona de Moor souhaite rejoindre sa fille décédée trois mois plus tôt. Elle mourra sans prévenir son autre fille, avec laquelle, depuis 30 ans, elle n’a plus de contact. Le journaliste suit pas à pas les préparatifs de Simona, qui semble indifférente aux réactions de ses compagnons de table, heurtés par sa décision, et la caméra filme tout le processus du suicide assisté, jusqu’au dernier souffle de Simona de Moor. Le Dr Van Hoey lui présente le breuvage létal en lui expliquant « Buvez lentement », et de la féliciter une fois le contenu avalé, juste avant de l’allonger. Cinq minutes après, Simona est morte. La loi dépénalisant l'euthanasie s’applique-t-elle au cas de Simona de Moor ? Le médecin a-t-il respecté le cadre légal ? Pour le Docteur van Hoey, ce qui prévaut est de suivre la volonté du patient et ce geste est « une mort naturelle ».

    La deuxième cas de patient en demande d'euthanasie est encore en suspens. Il s’agit de Peter, un père de famille atteint de violents maux de tête dont on ne parvient pas à découvrir la cause. Estimant vouloir « se libérer de la douleur, mais aussi libérer sa famille de sa maladie, afin de ne pas être un fardeau pour sa famille alors qu’il devrait être en mesure de s’occuper de ses enfants », il envisage sérieusement l’euthanasie. Il a été contacté par le Professeur Distelmans qui se tient prêt, dès qu’il aura pris sa décision. Peter attend les résultats d’une nouvelle opération sur con cerveau en octobre pour prendre sa décision.

    Le visionnage de ce documentaire ne manque pas de soulever plusieurs questions. Le cas de Simona de Moor entre-t-il dans le cadre de la loi ? Comment la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie se positionnera-t-elle ?

    Sur un autre plan, est-il  éthique de filmer le suicide d’une personne en direct, même et surtout s’il est assisté par un médecin ?

    Enfin, une fois leur histoire médiatisée, les protagonistes, en situation de grande fargilité, sont-ils encore entièrement libres de reculer et de changer d’avis ?

  • Migrants, pédophilie, mariage, succès personnel : les réponses du Pape à l’issue de sa tournée américaine

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    Dans l'avion du retour, le pape François a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur tous les sujets d'actualité, y compris son nouveau statut de star aux Etats-Unis. Un « papier de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour :

    « Le pape François a pris l'habitude de répondre aux questions des journalistes à ses retours de voyage. Malgré la lourde fatigue du marathon qui l'a conduit, pendant dix jours, de Cuba aux Etats-Unis, il n'a pas failli à ce rendez-vous. Voici ses principales déclarations.

    Bombardements français en Syrie

    «Lorsque j'entends le mot bombardement, mort, sang, je répète ce que j'ai dit au Congrès Américain et aux Nations unies: il faut éviter ces choses! Mais je ne juge pas la situation politique parce que je ne la connais pas». Ainsi le pape François a-t-il répondu aux journalistes lors de son retour des Etats-Unis, dans la nuit de dimanche à lundi, qui l'interrogeaient sur les «bombardements français sur les bases de Daesh en Syrie». .»

    Les barrières de protection contre les réfugiés

    «Vous savez comment finissent les murs: tous s'écroulent… Aujourd'hui, demain, dans cent ans, ils s'écroulent mais ce n'est pas une solution. Que maintenant l'Europe soit en difficulté, c'est vrai. Nous devons être intelligents quand vient cette vague migratoire et il n'est pas facile, c'est vrai, de trouver des solutions. Mais avec le dialogue entre les peuples, on peut les trouver. Les murs ne sont jamais des solutions, mais les ponts, si.»

    Crise des migrants

    «C'est devenu un état de crise après un long processus, engagé depuis des années. Les guerres, la faim qui durent, font fuir les gens depuis des années. Quand je pense à l'Afrique - cela est un peu simpliste mais je le dis comme je le sens -, c'est le continent exploité. Les esclaves, on allait les prendre là-bas. Ensuite, les grandes ressources... et maintenant les guerres tribales ou non… Il y a, derrière, des intérêts économiques. Je pense que, plutôt qu'exploiter un continent, un pays, une terre, il faut faire des investissements pour que ces pauvres gens aient du travail pour éviter cette crise des réfugiés. Comme je l'ai dit au Congrès, c'est la plus grande depuis la Seconde Guerre mondiale.»

    Pédophilie de prêtres

    C'est un sujet particulièrement important pour les Etats-Unis, le pape François ayant rencontré des victimes dimanche matin à Philadelphie: «Je leur ai confié que je n'irais pas jusqu'à dire que cela a été une apostasie mais c'est presque un sacrilège. Les abus, nous savons qu'il y en a partout mais quand un prêtre commet un abus, c'est très grave, parce que la vocation d'un prêtre est de faire croître, l'enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l'amour de Dieu, vers la maturité affective, vers le bien. Et au lieu de faire cela, le mal le chasse et c'est quasi un sacrilège! Le prêtre trahit sa vocation. (...) Ceux qui ont couvert ces choses aussi sont coupables, y compris certains évêques qui ont couvert cela.

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  • Aux Etats-Unis, François n'a pas répondu aux attentes des "progressistes"

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    De Philippe Paquet dans la Libre (p. 16) de ce matin :

    "Si des foules enthousiastes ont salué le Saint-Père tout au long de son séjour et spécialement à Philadelphie, d'aucuns tiraient, à l'heure du départ pour Rome, un bilan en demi-teinte de son voyage. Les (?) femmes, en particulier, se disent partagées. Dans un pays où une Eglise catholique dissidente ordonne des femmes, on ne pouvait que regretter l'absence de tout engagement pour leur confier un rôle plus important dans l'Eglise. Il n'empêche que François a de nouveau loué à Philadelphie, comme il l'avait fait en la cathédrale Saint-Patrick de New-York, "l'immense contribution que les femmes, religieuses et laïques, ont apportée et apportent à la vie de nos communautés." Et cet éloge est abondamment commenté.

    Les milieux progressistes (?) regrettent aussi l'intransigeance du Pape sur les questions morales, illustrée jeudi, au Congrès Américain, par une vibrante défense du droit à la vie. "Nous n'avons pas à nous comporter comme un parti politique qui change son programme pour gagner des électeurs", s'est expliqué le cardinal (conservateur) (!) Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. "Nous ne sommes pas candidats à la présidentielle."

    Relire attentivement :

    - le discours aux Nations Unies

    - le discours du pape devant le Congrès américain

  • Le pape à Cuba et aux États-Unis : quelle réponse aux vrais défis ?

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    L’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans « famille chrétienne » a le mérite de la clarté sur la nature  de ces défis:

    Pape-Francois-ciel (1).jpgÀ Cuba, la Vierge du Cuivre, sa sainte patronne, est un peu comme Notre-Dame de la Garde à Marseille. Un symbole national ! C’est dans son sanctuaire que pour la première fois les esclaves de l’île, emmenés par leur aumônier, conquirent leur liberté.

    Image d’une Église qui progresse dès lors qu’elle apparaît comme une force de libération. C’est vrai aujourd’hui en Asie ou en Afrique. L’Amérique du Sud, elle, a cru un temps en une libération de type marxiste, appuyée sur une certaine théologie. Mais c’est d’abord une libération des esprits et des cœurs dont il s’agit, et qui remet les choses dans l’ordre : la conversion intérieure avant celle de la politique. Cela explique le positionnement délicat et parfois mal compris du pape à Cuba, face à l’idéologie qui asservit le peuple depuis plus de cinquante-cinq ans. Dans un régime à bout de souffle, le Saint-Siège voit loin et veut éviter la guerre civile… au prix de lourds sacrifices pour ses fidèles.

    Qu’en est-il de l’autre côté du golfe du Mexique, aux États-Unis, seconde étape du voyage du pape François ? Quelle libération prêchera-t-il à la première puissance mondiale, emblématique d’un Occident – nous – considéré comme chrétien, mais sécularisé et anesthésié par le consumérisme ? Face à cette idéologie qui ne dit pas son nom, l’œuvre de ré-évangélisation semble colossale. Aux évêques américains, en 2008, Benoît XVI avait déjà décrit cette « apostasie silencieuse », athéisme pratique où la foi se dévitalise de l’intérieur. Résultat : on vit comme si Dieu n’existait pas. Et dans le même temps, l’État américain s’acharne à restreindre la liberté d’action des institutions catholiques. Niant ainsi la dimension incarnée et les œuvres de la foi. Comme à Cuba finalement…

    Mais les catholiques américains disposent d’un atout majeur : le nombre de vocations sacerdotales, qui remonte depuis plus de quinze ans. Condition essentielle pour la mission, afin de redevenir ce « corps eucharistique » dont parle le théologien William Cavanaugh. Selon cet enseignant de Chicago, l’eucharistie n’est pas un simple culte privé, mais bien une action publique, et même politique. Car dans la liturgie, les fidèles reçoivent un don gratuit qui s’oppose radicalement à la société de consommation. Et ils y manifestent aussi qu’ils ne sont pas vraiment du monde, mais d’abord citoyens du Ciel. Stimulant.

    Autre point d’appui pour l’Église: les familles, que le pape rejoindra pour la Rencontre mondiale de Philadelphie. Occasion de préciser son souhait, exprimé mercredi dernier, que la famille « domestique le monde » en nous défendant contre les agressions de l’argent-roi et des idéologies destructrices (gender ). À condition, bien sûr, que l’Église donne aux familles les moyens de réaliser cette ambition. En renforçant le sacrement de mariage plutôt qu’en l’affaiblissant par des exceptions au principe d’indissolubilité ! Mais cela, ce sera le sujet du synode qui suivra. 

    Ref. Le pape à Cuba et aux États-Unis : libération

     JPSC