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Politique - Page 477

  • Pour notre ministre de la Justice, les musulmans seront bientôt plus nombreux que les chrétiens en Europe

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    Lu sur sudinfo.be :

    Koen Geens (ministre belge de la Justice): il y aura "bientôt plus de musulmans que de chrétiens en Europe"

    Lundi, les ministres de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), et de la Justice, Koen Geens (CD&V), ont été entendus par les membres de la commission des Libertés civiles (LIBE) du Parlement européen, à propos des attentats survenus le 22 mars à Bruxelles. Le ministre Geens auraient aussi parlé de la présence des musulmans en Europe. Une référence aux pratiquants musulmans.

    Selon le site italien, ilsussidiario.net, M. Geens aurait déclaré que « bientôt en Europe, il y aura plus de musulmans que de chrétiens », ajoutant : « mais je fais référence aux pratiquants » et encore :« je ne dis pas ça comme une critique, je ne dis pas que c’est mal ». La porte-parole du ministre nous confirmait ses dires : « Le ministre l’a déclaré dans un esprit de respect et de solidarité ».

    6 à 7 % de musulmans

    Koen Geens s’avance sans doute un peu. Si certaines organisations (comme le Pew Research Center américain) estiment que les fidèles musulmans dans le monde rattraperont les chrétiens… en 2050, il n’y a actuellement que 25 à 30 millions de musulmans dans l’Union européenne (environ 6 % des 500 millions d’habitants), alors que les catholiques (on n’a pas dit les chrétiens, M. Geens parlant de pratiquants) seraient 200 millions.

  • L'indécence du CAL

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    Non seulement faut-il que vingt mille avortements annuels se pratiquent en Belgique dans la plus parfaite impunité et dans le déni total de la réalité à savoir qu'il s'agit bel et bien de l'élimination d'un petit d'homme, mais il faudrait encore refuser un statut juridique aux enfants à naître lorsque leurs parents perçoivent douloureusement leur perte sous prétexte que cela pourrait remettre en cause le sacro-saint "droit" (qui n'en est pas un) à l'avortement. Ainsi va la culture du déni.

    Vu sur le site de lavenir.net :

    Une pétition pour sauver le droit à l’avortement lancée par le Centre d’action laïque

    (Photo prétexte)
    (Photo prétexte)-Fotolia/Mikael Damkier

    La pétition vise donc à assurer la liberté de chacun face à un tel événement, à préserver le droit à l’avortement et à le sortir définitivement du droit pénal. Actuellement, il n’est question que d’une «dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse».

  • Rome, 8 mai : Marche pour la Vie

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    Dear . .,

    In less than two weeks-time the March for Life will be held in Rome. 

    The March unites representatives of pro-life movements, from all corners of the globe, in the capital of Christendom. The 2016 March will take place on Sunday, May 8th, starting at 9 am, departing from piazza Bocca della Verità, arriving at noon to St Peter for the Regina Coeli

    It is only through the firm commitment of public testimony, through standing up publicly to defend Life, that we will be able to fight today's culture that, as stated by John Paul II in Evangelium Vitae, strives for hegemony, where a crime becomes a right. The battle for Life has taken center-stage in the court of public opinion; consequently, the support of each and every individual to this March for Life becomes critical to the survival of a society founded on Life, rather than Death. 

    As done with past Marches, also that of this year will be preceded by the adoration of the Blessed Sacrament in the Church of Santa Maria sopra Minerva onSaturday May 9th, starting at 8 pm

    We really hope you will be able to attend the March. 

    Looking forward to meeting you in Rome, we send you our best wishes. 


    March for Life - Italian Committee -  



    Website: www.marciaperlavita.it - E-mail: info@marciaperlavita.it

    Comitato Marcia Nazionale per la Vita - Piazza Santa Balbina 8 – 00153 Rome

     
  • Pourquoi le pape a eu raison de ramener de Lesbos des migrants musulmans

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    De Henri Hude, sur son blog :

    Pourquoi François a eu raison de ramener avec lui des migrants musulmans

    Voici un bref commentaire politique du geste du pape François ramenant de Grèce au Vatican une douzaine de migrants musulmans.

    Pour comprendre les questions internationales, adopter le point de vue de l’Empire

    Je me place ici à un point de vue simplement politique.

    On peut comprendre que le geste du pape à Lesbos en scandalise certains, s’il est mal interprété. Mais, est-il sage de s’imaginer que le pape sacrifierait tout bien commun, y compris la sécurité publique, à des droits individuels, et toute prudence à une charité sans ordre ni raison ? Son action a un sens sérieux et solide. Que fait donc le pape François ? Il ne tombe pas dans le piège de l’Empire.

    En effet, pour comprendre un problème de politique internationale, il faut l’aborder du point de vue de l’Empire. Cela veut dire : commencer par regarder la chose à partir de Washington et du point de vue de Washington. Je dis « Washington », et non pas « les Etats-Unis », parce que le peuple américain n’a guère plus de pouvoir sur la politique étrangère des Etats-Unis désormais, que le peuple français n’en a lui-même sur celle de la France.

    Car Washington a une politique. Une politique impériale, dont le principe, parfaitement classique, est « diviser pour régner ». Son but, c’est le pouvoir. Sur le plan spirituel, l’Empire est censé croire aux Lumières, ou à ce qu’il en reste, mais fondamentalement il croit à son pouvoir et favorise ce qui le sert. Et comme ce qui le sert est la faiblesse des autres, il pousse toute idée ou sentiment qui déstructure et désoriente ses rivaux potentiels. 

    Lire la suite sur le blog de Henri Hude

     

  • La reconnaissance civile de l'enfant né sans vie : une menace contre l'avortement ?

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    BELGIQUE : RECONNAISSANCE CIVILE DE L’ENFANT NÉ SANS VIE, UNE MENACE CONTRE L’AVORTEMENT ?

    En Belgique, le débat délicat sur le statut civil des « enfants mort-nés » est cette année encore à l’agenda de la commission Justice de la Chambre, laissant prévoir la possible adoption d’un texte avant l’été. Il inquiète certains partisans de l’IVG qui considèrent cette reconnaissance comme une menace.

    Dans la législation belge actuelle, un enfant né sans vie fait, à partir de six mois de grossesse (180 jours), l’objet d’une déclaration de naissance et de décès à la commune : l’article 80bis du Code civil oblige à un acte de déclaration, avec mention éventuelle du prénom. En deçà, il n’y a rien. Dans les textes actuellement en discussion, dont l’objectif premier est « d’adapter la législation sur les enfants nés sans vie aux progrès de la néonatalité », il est question d’abaisser ce seuil à 140 voire 85 jours. Juste après la limite du délai légal d’avortement qui, en Belgique, peut-être pratiqué jusqu’à 84 jours.

    Pour Sylvie Lausberg, directrice du département Etudes et Stratégies du Centre d’action laïque, ces propositions de loi constituent une menace pour l’avortement puisque si elles étaient adoptées, cela équivaudrait à reconnaître l’embryon comme un enfant : « Si on met dans la loi qu’à 85 jours, on peut avoir un acte de naissance et un nom de famille, cela signifie qu’on parle d’enfant ». Elle ajoute : « Cela veut dire que si vous avortez à douze semaines, c’est en sachant que le lendemain votre embryon serait un enfant. Psychologiquement, c’est atroce ».

    Pour elle, cette reconnaissance impliquerait qu’on ne puisse « plus jamais toucher [pour réduire les limites] aux délais pour avorter », puisqu’il « s’agirait de tuer un enfant, donc d’un homicide ». Selon elles, les demandes des familles qui voudraient que cette possibilité soit reconnue afin de les aider à faire leur deuil ne sont pas si nombreuses, et ne doivent pas normaliser la « violence terrible à l’égard des femmes » qui résulterait de la reconnaissance du statut civil des « enfants mort-nés » : la femme qui souffre d’avoir fait une fausse couche « subira une double peine si la loi lui dit qu’elle peut donner un nom, un prénom et obtenir un acte de naissance » manifestant la perte d’un enfant, et celle qui voudrait avoir recours à un avortement médicamenteux se sentira coupable d’avoir tué un enfant.

    Claire Rommeleare, juriste, assistante à la Faculté de droit et membre du Centre de bioéthique de l’Université de Namur, estime qu’il s’agit d’une « reconnaissance sociale importante pour les parents en deuil ». « Il ne s’agit pas d’une mode ou d’une volonté actuelle de 'tout psychologiser' », car « la souffrance causée par une perte périnatale […] a toujours existé ». Reconnaissant que les nouvelles techniques de surveillance de la grossesse participent certainement à donner une dimension nouvelle à cette souffrance, puisqu’il est désormais possible par exemple dès douze semaines de voir à l’échographie « un profil humain miniature », elle affirme que « l’acte de déclaration d’enfant sans vie est une reconnaissance sociale de cet enfant pour ses parents ». Ramener le seuil de 180 à 140 jours lui paraît « pertinent d’un point de vue scientifique ».

    Elle ajoute que cette reconnaissance civile ne doit pas être confondue avec une reconnaissance de la personnalité juridique que le droit belge réserve aux enfants nés vivants et viables, et estime que cette modification ne s’oppose pas à l’avortement...

    Sources: La Libre (20/04/2016)

  • Et si Donald Trump roulait pour Hilary Clinton ?

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    Et si Trump était l’allié d’Hillary ?

    Les primaires de New York  ont confirmé que, sauf événement extraordinaire, c’est bien Hillary Clinton et Donald Trump qui s’affronteront pour la Maison Blanche. En apparence les relations sont très mauvaises entre les deux candidats… Mais ce n’est peut-être qu’une apparence, un article du Figaro rappelle ce matin que les Trump et les Clinton se sont longtemps fréquentés.

    Les Clinton invités au mariage de Donald Trump.

    Les Clinton invités au mariage de Donald Trump.

    Le Figaro publie une belle photo prise sur un terrain de golf, on y voit une dizaine de quinquagénaires américains, visiblement assez aisés, qui posent le club à la main après une partie qu’on imagine  sympa. Au milieu Bill Clinton,  et à sa droite coiffé d’une casquette rouge, Donald Trump !  Photo prise en 2008, sur un green qui d’ailleurs appartient au milliardaire.

    Des voisins New yorkais.

    Donald Trump a longtemps côtoyé les Clinton en bon voisin dans la haute société new yorkaise. Il était d’ailleurs à l’époque un des soutiens les plus fidèles du parti démocrate, oui, oui, démocrate ! Le parti des Clinton. Donald Trump a fait cinq dons d’un montant total de 4.100 dollars à la campagne d’Hillary Clinton pour le Sénat, où elle a représenté New York de 2001 à 2009. Sur le site de la fondation Clinton, l’ONG humanitaire fondé par Bill après son départ de la maison blanche, le nom de Donald J. Trump apparaît dans la liste des donateurs qui ont donné entre 100 000 et 250 000 dollars. Cerise sur le gâteau, en 2005, les époux Clinton ont assisté en Floride au mariage de Donald Trump avec son épouse actuelle Mélanie…

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  • La Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien

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    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    Ci-après ma traduction du discours d’Andrzej Duda, président de la République de Pologne, le 15 avril dernier, à l’occasion du 1050e anniversaire du baptême de Mieszko Ier, le premier souverain polonais. Discours prononcé lors d’une session extraordinaire du Parlement, tenue à Poznan, devant les parlementaires, le Premier ministre et le gouvernement, un légat apostolique, le nonce apostolique, le primat et les évêques, de nombreux prêtres, des représentants de Parlements étrangers, des ambassadeurs… Un discours qui montre qu’il y a encore une Europe catholique.

    Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'Etat polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que Saint-Père Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : « Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne. »

    La tradition veut que le baptême du chef des Polanes eut lieu le samedi saint 14 avril 966. Et c’est alors, à ce moment-là, que la Pologne est née. Elle a émergé des eaux baptismales pour une nouvelle vie chrétienne. Elle est née pour le monde, sortant de l'ère préhistorique pour entrer dans l'arène de l'histoire européenne. Elle est également née pour elle-même : en tant que communauté nationale et politique, puisque l'adoption du rite latin du baptême a défini notre identité polonaise. Depuis lors nous avons commencé à penser et à parler de nous-mêmes en tant que « Nous, les Polonais ».

    À cette époque, nous avons dit « oui » à la liberté et à l'autodétermination. Nous avons démontré que nous étions capables de construire notre nation et notre propre Etat soucieux de son bien-être. La construire, la défendre, et mourir pour elle. Il n'était pas prédéterminé que cette œuvre allait réussir, qu'une communauté se formerait. Et pourtant, le travail a été couronné de succès. Une communauté s’est construite avec succès sur le fondement de la foi qui a poussé inextricablement depuis lors dans notre identité, se trouvant souvent dans notre histoire comme le principal et ultime bouclier de liberté et de solidarité. En se faisant baptiser, nos ancêtres ont défini le noyau autour duquel la magnifique nation polonaise se formerait. Et aux moments les plus sombres, quand nos ennemis essayaient de détruire l'Église pour que s’effondrent les bases de notre identité polonaise, le peuple polonais défiait cet objectif et se massait dans les temples, poursuivant dans son sens de la communauté, et témoignant ainsi de la sagesse éternelle de la décision prise jadis par nos ancêtres.

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  • Pologne : un bébé de vingt-quatre semaines survit à un avortement et provoque le débat

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    EN POLOGNE, UN BÉBÉ DE 24 SEMAINES SURVIT À UN AVORTEMENT ET RELANCE LE DÉBAT

    Alors qu’en Pologne une proposition de loi visant à restreindre l’avortement a été déposée (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016), Gènéthique revient sur les raisons pour lesquelles le sujet de l’avortement revient sur le devant de la scène polonaise. 

    Republika Television rapporte qu’à la suite d’un avortement bâclé, les médecins et le personnel médical de l’hôpital de la Sainte Famille à Varsovie ont laissé un bébé de 24 semaines pleurer pendant une heure avant de mourir. L’enfant, né vivant le 7 mars 2016, était atteint de trisomie 21. Interrogé par les médias, l’hôpital se défend en arguant que l’avortement s’est déroulé dans le respect de la loi et des procédures médicales. 

    Plusieurs associations polonaises appellent le procureur à poursuivre l’hôpital dans la mesure où l’enfant né vivant était devenu un patient et à ce titre aurait du recevoir un soutien médical. Mi-mars, le Ministère de la Santé, face à l’ampleur émotionnelle de l’évènement, a lancé un contrôle de l’hôpital de la Sainte Famille. 

    Depuis, le Parlement polonais travaille sur une proposition de loi visant à rendre illégal l’avortement dans tous les cas, sauf lorsque la vie de la mère est en danger (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016). 


    Sources: 
  • Bernie Sanders, un adepte de la doctrine sociale de l'Eglise ?

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    Lu sur lavie.fr :

    Bernie Sanders loue la doctrine sociale de l’Église

    Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, qui était au Vatican à l’occasion d’un congrès pour le 25e anniversaire de l’encyclique sociale de Jean Paul II Centesimus Annus, a également rencontré le pape François

    « Il existe peu d’éléments dans la pensée moderne capables de rivaliser avec la profondeur et la perspicacité de la doctrine sociale de l’Eglise dans le domaine de l’économie de marché », a affirmé Bernie Sanders. Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine était au Vatican les 15 et 16 avril, à l’occasion d’un congrès pour le 25e anniversaire de l’encyclique sociale de Jean Paul II Centesimus Annus, rapporte l’agence Apic.

    L'homme politique américain a cité à cet effet l’encyclique du pape Léon XIII Rerum novarum (1891), dont celle du pape polonais marquait, en 1991, le 100e anniversaire. Ce texte de Léon XIII a décrit les problèmes posés par « l’immense richesse de quelques uns en opposition à la pauvreté des masses », a rappelé Bernie Sanders. « À notre époque, où un si petit nombre possède tant de biens et où tant de personne ont si peu pour vivre, nous devons rejeter les fondations de cette économie contemporaine, qui est immorale et non durable. »

    Le pape, « contre le désespoir et le cynisme »

    Le sénateur a cité à plusieurs reprises le pape François, mettant notamment en garde contre les « nouvelles idoles » que représentent en particulier l’argent et le pouvoir. En face de la corruption financière, Bernie Sanders a assuré que le pape François représentait un exemple « contre toute velléité de baisser les bras, contre le désespoir et le cynisme ». « Il a ouvert les yeux du monde une fois encore aux appels de la miséricorde, de la justice et des possibilités de créer un monde meilleur. Il inspire le monde à trouver un nouveau consensus global pour notre maison commune », a salué le candidat à la primaire démocrate.

    Bernie Sanders, qui logeait à la maison Sainte-Marthe – où réside le pape – comme la plupart des participants de cette rencontre, selon le National Cartholic Reporter (en anglais), a par ailleurs rencontré François. « C’était un moment extraordinaire et j’ai pris beaucoup de plaisir à échanger avec lui », a affirmé Bernie Sanders à CNN (en anglais). « Je voulais simplement lui exprimer mon affection et lui dire combien il joue un rôle extraordinaire dans le monde, en éveillant les consciences sur les inégalités abyssales de revenus et de richesses. »

    Une rencontre rapide, dont le pape a tenu à préciser qu’elle n’avait aucune nature politique. « Je l’ai salué, lui et sa femme (…). Tous les membres exceptés les deux présidents participants, déjà dans leur ambassade, sortaient de Sainte-Marthe. Je les ai salués, une poignée de main et rien de plus. Cela s’appelle l'éducation et non s’immiscer en politique. Si quelqu’un pense que donner une salutation c’est s’immiscer en politique, je lui recommande de trouver un psychiatre ! » s’est-il exclamé, selon l’agence Apic.

    ... dommage que Monsieur Sanders ne mette pas autant d'enthousiasme à défendre le droit à la vie des petits d'homme en gestation, lui qui est partisan du maintien de l'avortement légalisé et du versement de subventions au Planned Parenthood. "En 1993 déjà, le sénateur du Vermont avait co-parrainé le Freedom of Choice Act, une proposition de loi visant à permettre aux femmes de mettre un terme à leur grossesse à tout moment, que ce soit pour des raisons personnelles ou de santé." (source)

  • Chine : 23 millions d'avortements par an

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    Du blog de Jeanne Smits :

    23 millions d’avortements par an en Chine : statistiques officielles du Département d’Etat américain

    Bien au-delà des statistiques officielles annonçant quelque 10 à 13 millions d'avortements par an en Chine, le chiffre réel pourrait se situer à près du double, selon le Département d'Etat américain, soit 23 millions d'enfants à naître éliminés chaque année. Dans le même temps, affirme le rapport officiel, le nombre d'avortements et de stérilisations forcés est lui aussi à la hausse. Et ce malgré le soi-disant assouplissement de la politique familiale en Chine. Ce n'est pas parce qu'on en change les variables — en passant d'un enfant à deux maximum par famille — que la mainmise totalitariste de l'État communiste chinois sur les décisions propres aux couples s'est allégée.

    Pour Reggie Littlejohn, présidente de  Women’s Rights Without Frontiers, « 13 millions d'avortements parents constituaient déjà une statistique incompréhensible. Y ajouter encore 10 millions est réellement renversant, incompréhensiblement tragique. »

    Les chiffres officiels du gouvernement chinois ne tiennent compte que des données fournies par les institutions gouvernementales dûment enregistrées, et laisse de côté celles des cliniques non enregistrées, souligne l’ONG.

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  • Défendre la vie, c'est bien mais...

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    De Henri Hude, ces réflexions interpellantes :

    "... je suis déçu de voir nombre de jeunes catholiques, justement soucieux d’engagement politique, militer pour la famille et la vie de manière trop abstraite, sans préoccupation suffisante pour les conditions de vie de plus en plus précaires d’un peuple qui n’a plus d’avenir économique.

    La défense de la vie (Amoris Laetitia, n°83) est probablement de tous les sujets chers (et à raison) aux catholiques (...), celui où ils s’y prennent le plus mal. Qu’on me comprenne bien. Beaucoup d’efforts individuels sont admirables. Malheureusement, ils ne pourront jamais déboucher sur un changement structurel, tant qu'ils ne prendront pas place dans une action politique transpartisane plus audacieuse et plus large. Faute de cet appui, l’approche reste trop partiale, trop étroite et pas assez en lien avec l’expérience des (...) gens.

    Parmi les questions que l’on oublie de poser, quand on parle d'éthique familiale, n’ayons pas peur de répéter celles-ci : comment peut-on fonder une famille quand on ne peut pas payer un loyer et qu’on est forcé de rester chez papa maman[1] ? Comment peut-on nourrir des enfants, quand on n’a pas de travail[2] ? Comment être largement ouvert à la vie quand on sait qu’on ne pourra jamais acheter plus de 50 mètres carrés ? Et peut-être même pas.

    Un système économique où le travail ne permet pas d’élever une famille est profondément immoral. Et prêcher la famille aux pauvres dans ces conditions sans faire en même temps quelque chose pour remédier à des injustices qui crient vers le Ciel, c’est une hypocrisie. Ceux qui installent ce système d’injustice économique portent une grande partie du péché de l’avortement. Quant à ceux qui y vivent bien, qui s’en contentent, et qui font la morale aux gens, ils ne convaincront personne, s’exposant aux reproches de pharisaïsme, de pensée trop superficielle, et bien souvent aussi, d’arrivisme."

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    [1] « Le manque d’un logement digne ou adéquat » (A.L., n°44).

    [2] « La société vit tragiquement dans beaucoup de pays… ce manque de sources de travail affecte de diverses manières la sérénité des familles (A.L.,n°25). » Il s’agit de « créer les conditions législatives et d’emploi pour garantir l’avenir des jeunes et les aider à réaliser leur projet de fonder une famille (A.L., n°43). »

  • Des centaines de personnes à la Marche pour la Vie

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    Seule la "Marche contre la terreur" qui, à grand renfort de publicité et de soutien médiatique, devait réunir quinze mille personnes et n'en a rassemblé que le tiers, semble avoir capté l'attention des journalistes. Tandis qu'en ce qui concerne la "Marche pour la Vie" qui a rassemblé des centaines de participants malgré un black out total, la presse ne s'intéresse qu'aux contre-manifestants  comme en témoigne ce seul écho publié aujourd'hui sur le site d'un quotidien de la Capitale :

    Une trentaine de contre-manifestants arrêtés en marge de la marche pour la vie à Bruxelles

    La police a arrêté administrativement, dimanche après-midi, 33 contre-manifestants en marge de la marche pour la vie entre le Monts des Arts et le Palais de Justice à Bruxelles.

    Les personnes arrêtées appartenaient aux mouvements féministes Les Malfrap, Féminisme Libertaire Bruxelles, Les Affranchies, les JOC Wallonie-Bruxelles, le Cercle féministe de l’ULB, Activistchildcare et Belges et culottées.

    Les contre-manifestants estiment que le mouvement «pro life» est un mouvement réactionnaire, composé de fascistes et de néoconservateurs en tout genre, qui joue sur la culpabilisation des femmes qu’ils agressent devant les centres de planning familiaux.

    Ils rappellent également que le droit à l’avortement a notamment été remis en question récemment en Espagne et que 80 pc des médecins en Italie refusent encore de le pratiquer.

    «Il nous faut réagir pour empêcher leurs idées sexistes et rétrogrades de se répandre», a soutenu une des participantes. «En Belgique, nous avons lutté pour acquérir ce droit, il n’est pas question que celui-ci soit remis en cause».