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Politique - Page 471

  • Mgr Léonard : un archevêque à contre-courant

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    Notre archevêque émérite répond aux questions d'Antoine Pasquier dans Famille Chrétienne :

    Mgr André-Joseph Léonard : « Jésus ne nous prédit pas le succès, mais la contradiction »

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    En cinq ans, Mgr Léonard a multiplié par plus de treize le nombre de séminaristes. Ici des ordinations en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles.

    EXCLUSIF MAGAZINE - Archevêque émérite depuis le 12 décembre, Mgr Léonard livre son regard sur les événements qui ont marqué l’année 2015, et sur ses cinq années à la tête du diocèse belge de Malines-Bruxelles.

    Au cours de vos cinq années à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles, le nombre de séminaristes a spectaculairement progressé, passant de quatre en 2010 à cinquante-cinq aujourd’hui. Comment l’expliquez-vous ?

    Pendant vingt ans, j’ai été professeur à l’université de Louvain puis, durant treize ans, supérieur du séminaire universitaire. J’ai toujours été proche des séminaristes et j’ai donc tout naturellement continué à adopter cette attitude lorsque j’ai été évêque de Namur, puis de Malines-Bruxelles.

    Je n’ai jamais renvoyé un jeune qui venait me voir, je ne lui ai jamais dit d’aller d’abord prendre contact avec le service des vocations, je l’ai toujours accueilli. Un homme qui veut donner sa vie au Christ, un évêque doit le recevoir ! Quand un jeune sent qu’il compte pour l’évêque de son diocèse, ça l’aide à prendre sa décision.

    Je n’ai pas de recette miracle à proposer. Je me suis simplement montré toujours ouvert aux réalités que l’Esprit Saint fait naître dans l’Église. Quand j’ai rencontré les jeunes touchés par le ministère du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, et qui ont fondé la Fraternité des Saints-Apôtres, ma première réaction n’a pas été la méfiance, mais l’accueil et l’encouragement. Quiconque se présente ne devient pas forcément prêtre, un discernement est nécessaire, mais la première attitude est celle de l’accueil. Quelle joie pour un évêque de rencontrer un homme qui veut se consacrer à l’Église. Quel merveilleux cadeau !

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  • Cet homme a blasphémé !

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    Certains croyaient que Mgr De Kesel allait s'identifier au politiquement et culturellement correct mais voilà qu'il vient de blasphémer en affirmant le droit des institutions hospitalières catholiques de refuser de pratiquer l'avortement ou l'euthanasie. Et La Libre de relever :Sans titre.png

  • Nouveau à Liège : une formation pour « Panser la Société » avec Alliance Vita et l’Institut Européen de Bioéthique

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    Pour ne pas en rester au constat d’une société blessée, qui se désagrège faute de repères vitaux, chacun a besoin de prendre sa place dans la construction d’une nouvelle culture de vie. Que faire alors ?

    Avec le concours de l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles), nous  accueillerons prochainement à Liège quatre soirées de formation de l’ « Université de la Vie » sur le thème « Panser la société ».

    Ces formations s’adressent de préférence à des personnes actives ou désireuses de s’investir dans les soins, l’écoute et l’accueil de la souffrance physique ou psycho-sociale. Tous les secteurs de la bioéthique sont ici concernés : procréation, maternité, fragilité sociétale, fin de vie.

    C’est organisé depuis Paris par l’association

    « Alliance Vita » (http://www.alliancevita.org/2015/06/agir ),

    en visio-conférence simultanée. Liège sera parmi les 113 villes françaises et européennes interconnectées aux mêmes jours et heures par grand écran interposé : pour nous, les quatre séances se tiendront à l’ « Espace Prémontrés », rue des Prémontrés, 40, salle Beaurepart (entrée par la cour). 

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    - le lundi 11 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’ancrage personnel dans l’action ;

    - le lundi 18 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action humanitaire auprès des plus fragiles ;

    - le lundi 25 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action politique pour le droit et la justice ;

    - le lundi  1er février 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action globale pour une culture de la vie.

    Les intervenants d'Alliance VITA - François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger, Blanche Streb et le docteur Xavier Mirabel - seront accompagnés cette année de 4 fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles et de 5 grands experts qui apporteront leur éclairage.  

    La qualité du panel des intervenants et la participation des témoins réunis à Liège nous offriront un moment d’échange et de dialogue pour prolonger ensemble la réflexion.

    Que faire pour s’inscrire ?

    ►Soit  remplir vous-même le formulaire sur le site http://www.universitedelavie.fr

    ►Soit communiquer directement vos coordonnées complètes (nom, adresse, téléphone, adresse e-mail) à l'adresse suivante : willemaers.yves@gmail.com 

    ou téléphoner à la coordination locale (04.344.10.89 ou 087.22.54.76) pour que nous puissions procéder à votre inscription : en ce cas, le paiement de celle-ci sera perçu sur place, à l’entrée  de la première conférence.

    Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Trois tarifs vous sont proposés 

    tarif normal : 30€ pour les 4 soirées

    tarif couple : 25 € pour les 4 soirées

    tarif réduit : 15€ pour les 4 soirées (tarif réservé aux étudiants sur présentation de leur carte les jours de l’événement)

     N'attendez pas ! Inscrivez-vous dès à présent et invitez vos amis. 

    Pour tous renseignements : tel. 087.22.54.76 ou 04.344.10.89 

    Yves Willemaers

    Coordonnateur-Liège

  • Proche Orient : un bilan très préoccupant

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    Le Proche Orient en feu (Annie Laurent)

    Article paru dans La Nef, n° 276 – Décembre 2015 (via "Clarifier")

    « Je suis aujourd’hui d’un pessimisme total sur le conflit israélo-palestinien et pour l’ensemble du Proche-Orient », déclarait l’historien Henry Laurens, professeur au Collège de France, au quotidien libanais L’Orient-Le Jour du 28 octobre dernier. Comment ne pas partager de tels sentiments à l’heure où la violence domine partout au Levant, tandis que les grandes Puissances, frappées elles-mêmes par le terrorisme, embrouillées dans leurs options et intérêts divergents, se montrent incapables d’assumer leurs responsabilités en vue de la paix dans cette partie de la planète qui est la plus névralgique ? En cette fin d’année, c’est un bilan préoccupant qu’il convient de dresser.

    La question palestinienne

    Souvent présentée comme la matrice de toutes les guerres du Proche-Orient à cause de son ancienneté (le partage de la Palestine en deux Etats a été voté par l’ONU en 1947), la question palestinienne se noie dans l’injustice et l’indifférence mondiale. D’un côté, le gouvernement israélien, dirigé par un Benjamin Netanyahou sûr de lui, poursuit sans scrupule la colonisation juive de la Cisjordanie et la judaïsation de Jérusalem, ainsi que la construction d’un mur de béton qui empiète sur des propriétés arabes, violant ainsi le droit international et le droit privé ; de l’autre, l’Autorité palestinienne (AP), institution créée à la suite des Accords d’Oslo conclus en 1993 sous l’égide des Etats-Unis comme étape intermédiaire sur la voie de négociations avec Israël, est moribonde.

    En 2012, son président, Mahmoud Abbas, a certes obtenu la reconnaissance par l’ONU de l’Etat de Palestine, avec rang d’observateur, ce qui a permis la signature, le 16 mai 2015, d’un accord global entre l’AP et le Saint-Siège donnant un statut juridique et fiscal à l’Eglise catholique sur le territoire palestinien. Mais ces victoires diplomatiques n’ont pas résolu le problème de la souveraineté, aucun pourparler avec Israël n’ayant abouti. L’actuel président israélien, Réouven Rivlin, est lui-même opposé à la création d’un Etat palestinien indépendant. L’impasse sur ce point crucial a conduit M. Abbas, dans son discours du 30 septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU, à annoncer qu’il se désengageait des Accords d’Oslo. Mais ses échecs sur l’essentiel ont fait perdre à l’AP toute crédibilité aux yeux de son peuple et la légitimité de son président est contestée, d’autant plus que son mandat a expiré il y a six ans sans qu’un successeur n’ait été choisi.

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  • Deux anciens prêtres victimes de la répression du régime communiste en Tchécoslovaquie bientôt canonisés ?

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    De Radio Prague (Guillaume Narguet) :

    L’enquête diocésaine du procès en canonisation de deux prêtres tchèques persécutés par le régime communiste est achevée.

    Deux anciens prêtres victimes de la répression du régime communiste contre l’Eglise catholique dans les années 1950 en Tchécoslovaquie pourraient être reconnus comme saints. C’est du moins ce que souhaite l’archevêché de Brno. Samedi, une cérémonie solennelle a été célébrée à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul pour marquer l’achèvement de l’enquête diocésaine du procès en canonisation des deux prêtres. Les documents démontrant qu’ils sont morts dans l’exercice des vertus chrétiennes de façon héroïque ont été scellés et envoyés au Vatican.

    Télécharger: MP3
     

    Jan Bula, photo: Archives de la paroisse de Rokytnice nad Rokytnou, CC-BY 3.0 Unported

    Jan Bula, photo: Archives de la paroisse de Rokytnice nad Rokytnou, CC-BY 3.0 Unported

    Comme le prêtre Josef Toufar, torturé à mort par la police secrète (StB) et symbole des persécutions du régime communiste en Tchécoslovaquie au début des années 1950, Jan Bula et Václav Drbola ont été victimes de la répression stalinienne dans les rangs de l’Eglise catholique et condamnés à mort à l’issue d’un procès monté de toutes pièces. A l’époque, les deux hommes avaient été dupés par un agent de la Stb qui leur avait fait croire qu’il cherchait un confesseur pour l’archevêque de Prague Josef Beran, interné depuis 1949 mais prétendument enlevé. Jan Bula et Václav Drbola avaient promis leur aide et de rendre visite à l’archevêque sur le lieu de sa cachette. C’est ainsi qu’ils avaient été compromis puis arrêtés par la StB.

    Václav Drbola, photo: ČTVáclav Drbola, photo : CT 

    comme Josef Toufar, dont la conférence des évêques tchèques a donné son accord pour le lancement de son procès en béatification en 2013, Jan Bula et Václav Drbola pourraient eux aussi être reconnus comme bienheureux puis éventuellement saints par le Saint-Siège, la béatification constituant une première étape avant une canonisation. Responsable de la cause en République tchèque, monseigneur Karel Orlita explique à quel stade d’avancement dans le procès se trouve aujourd’hui le dossier de Jan Bula et Václav Drbola :

    « Cette première partie de la canonisation est appelée diocésaine. C’est durant celle-ci que sont interrogés les témoins directs encore en vie, que tous les documents nécessaires au dossier sont rassemblés, que les archives sont étudiées, ainsi que toutes les autres sources disponibles porteuses d’informations. Au total, cette première phase d’instruction a représenté un travail intensif de onze ans. »

    L’enquête diocésaine achevée malgré toute la difficulté des recherches notamment dans les archives de la StB, c’est désormais l’enquête dite romaine du procès qui s’ensuivra. Karel Orlita :

    « Le dossier va désormais être transféré à Rome. La cause sera transmise à la Congrégation pour les causes des saints, qui mène l'instruction finale. Tous les documents vont être ouverts, recontrôlés, enregistrés avant d’être étudiés. C’est là un long travail de vérification de toutes les procédures d'enquête. Au total, c’est une procédure très longue qui réclame généralement plusieurs années. »

    Pour autant, comme le notent plusieurs historiens en République tchèque, il ne fait aucun doute que Jan Bula et Václav Drbola ont été exécutés, le 20 mai 1952 pour le premier et le 3 mai 1951 pour le second, pour la seule raison qu’ils étaient prêtres.

  • La Slovénie a rejeté le "mariage" homosexuel

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    Lu sur ihsnews.net :

    La Slovénie rejette le mariage homosexuel

    Alors que le pape François avait appelé mercredi les responsables politiques slovènes à « soutenir la famille, structure de référence de la vie en société », quatre jours avant un référendum sur l’annulation du mariage homosexuel dans le pays. Les Slovènes ont rejeté dimanche à plus de 60%, lors d’un référendum qui a faiblement mobilisé les électeurs, la loi autorisant le mariage gay adoptée par leurs députés en mars, selon les résultats quasi définitifs de la commission électorale.

    Les opposants au mariage homosexuel, à l’initiative du scrutin, obtiennent 63,12% des voix sur 96% des bulletins dépouillés, contre 36,88% pour les partisans de la loi, selon ces résultats. Seuls 35,65% des électeurs ont pris part au référendum, n’empêchant toutefois pas le quorum de votants d’être atteint par les vainqueurs.

    Les opposants à la loi devaient rassembler au moins 342.000 électeurs, sur un total d’1,7 million. Ils ont à ce stade mobilisé 370.000 votants.

    Rappelons qu’au terme de son audience générale de mercredi place Saint-Pierre, le pontife argentin avait salué en italien les pèlerins slovènes et félicité l’Eglise catholique slovène « pour son engagement en faveur de la famille » .

    En effet, c’est à l’initiative de l’Eglise et de l’opposition de droite, que la Slovénie devait se prononcer hier par référendum sur une loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, adoptée en mars mais restée en suspens.

    Sans évoquer explicitement le vote, le pape avait encouragé mercredi « tous (les Slovènes), spécialement ceux qui ont des responsabilités publiques, à soutenir la famille, structure de référence de la vie en société »

    Le Pape François n’a jamais varié dans sa ferme opposition au mariage homosexuel, qu’il avait déjà combattu lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, rappelant continuellement la distinction nécessaire entre l’acte et la personne.

    Il évite cependant de mentionner explicitement le sujet, préférant exalter régulièrement la famille traditionnelle issue du mariage d’un homme et d’une femme.

    P. M. Astiguerta

  • A Mossoul, il n'y a plus un seul chrétien...

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    Sur lalibre.be, Bosco d'Otreppe interviewe Marc Fromager :

    "Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l’histoire de l’Église disparaissent"

    Marc Fromager, directeur de la fondation internationale AED (l'Aide à l’Église en détresse) est de passage ce vendredi à Bruxelles. Bon connaisseur du Moyen-Orient (il vient de publier chez Salvator Guerres, pétrole et radicalisme – les chrétiens d'Orient pris en étau), il témoigne de ses inquiétudes quant à la situation sur place, mais aussi de ses doutes face aux manœuvres internationales qui viennent cette région du monde.

    On a beaucoup parlé des événements de l'été 2014 avec la prise de Mossoul et de la plaine de Ninive par Daech. Pour les chrétiens sur place, ce fut un tournant ou la situation était-elle déjà extrêmement difficile avant ?

    Ce fut un tournant, et cela a eu un impact médiatique important qui a engendré une réelle prise de conscience en Occident. La mobilisation financière des Européens en faveur des chrétiens d'Orient fut d'ailleurs très importante. Nous en avons été les premiers témoins. Pour autant, la situation sur place ne s'est pas détériorée en un seul coup. Il y avait déjà eu un premier tournant en 2003 avec le début de l'occupation américaine. C'est alors que l'on a commencé à voir des attentats contre les chrétiens.

    Sur place, les chrétiens sont-ils persécutés en tant que chrétiens, ou le sont-ils parce qu'ils ne sont pas musulmans ?

    Il y a les deux. Notons tout d'abord qu'il n'y a pas que les chrétiens qui souffrent. Toute la population locale souffre et est forcée de migrer. En Irak, la plupart des victimes sont d’ailleurs musulmanes tant elles subissent la guerre entre les chiites et les sunnites. Proportionnellement cependant, les chrétiens qui représentent 1 % de la population irakienne souffrent plus que les autres. Ils souffrent plus parce qu'ils sont une petite minorité, parce que personne n'est là pour les défendre, et parce que l'on arrive au stade où ils sont sur le point de disparaitre. Traditionnellement également, les chrétiens relevaient plus de la classe moyenne, et ils étaient du coup visés parce que leur niveau de vie était peut-être un peu au-dessus de celui de la population irakienne. On les visait donc plus pour des rançons que par haine de leur foi. Aujourd'hui cependant, on peut imaginer que de par la radicalisation de l'islam qui s'opère au Moyen-Orient, la volonté de les faire disparaître parce qu'ils sont chrétiens est réelle. Quand l’État islamique a pris la plaine de Ninive, ils ont proposé trois options aux chrétiens : se convertir, fuir, ou être tués. Concrètement donc, il n'y a plus de place pour les chrétiens sur place, comme il n'y a plus de place non plus pour les yézidis ou pour les musulmans qui n'acceptent pas l'islam radical.

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  • Quand la Suède refuse l'asile à des chrétiens d'Irak

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    CEDH : la Suède refuse l’asile à des chrétiens d’Irak (source : Liberté Politique)

    L’Aide à l'Église en Détresse, SOS-Chrétiens d’Orient et l’ECLJ ont été autorisés par la Cour européenne des droits de l’homme à témoigner de la situation des chrétiens en Irak, à l’occasion d’une affaire introduite par un couple d’Irakiens catholiques contestant à Strasbourg le refus des autorités suédoises de leur accorder l’asile.

    La Cour européenne doit juger si la situation en Irak permet ou non le renvoi de ce couple dans leur pays d’origine.

    Pour éclairer la Cour, l’European Center for Law and Justice s’est associé à deux organisations de terrain, l’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient, afin d’apporter des informations et témoignages récents et concrets, rendant compte de la complexité des situations locales. L’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient œuvrent en soutien aux communautés chrétiennes persécutées, afin notamment de les aider à demeurer dans leur pays.

    Dans le mémoire remis à la Cour, ces organisations rappellent le véritable exode des chrétiens dans ce pays dont ils constituaient 10% de la population il y a encore deux décennies. Depuis, ils ont été chassés par les attentats, les persécutions et surtout aujourd’hui par l’organisation « État islamique ». Il ne reste tout simplement plus de chrétiens à Mossoul et depuis des années, des attentats meurtriers parsèment la vie des derniers chrétiens dans l’ensemble du pays.
    Le mémoire contient aussi six témoignages récents de chrétiens vivants en Irak : ils racontent comment leur vie a été bouleversée, comment ils ont perdus des proches et leurs biens matériels, comment ils ont dû fuir devant l’avancée de l’islam radical, et comment l’Église constitue leur principal et ultime soutien.

    L’ECLJ espère que ces observations permettront à la Cour de prendre la juste mesure de l’ampleur du désastre que vit ce pays et des conditions de vie des chrétiens qui y demeurent encore grâce notamment à l’aide d’organisations comme l’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient.

    Grégor Puppinck est directeur de l'ECLJ.

  • Le cdH s'oppose fermement à la gestation pour autrui

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    De genethique.org :

    LE CDH S’OPPOSE FERMEMENT À LA GPA EN BELGIQUE

    Au terme d’un an de travail en commission et d’auditions[1], le Sénat belge a approuvé un « rapport d’information »[2] qui entend répondre à la question : « faut-il encadrer légalement la pratique des mères porteuses ?»[3](cf. Gènéthique du 7 décembre 2015).
     
    Le Sénat belge n’a pas le pouvoir de légiférer, cependant ce rapport,  qui n’a pas valeur de recommandations, pourrait servir de base à une proposition de loi, si la Chambre des représentants venait à se saisir de cette « question délicate ». Ce que la sénatrice Christine Defraigne du groupe MR[4], qui avait déjà déposé en 2003 une proposition de loi sur ce sujet, souhaite voir advenir « rapidement ».
     
    Lors de l’examen au Sénat de ce rapport, un premier point, soulevé par le Comité des femmes belges francophones a été évoqué, mais rapidement balayé: ce comité dénonçait un conflit d’intérêt entre « la qualité de co-rapporteur et la fonction de Madame de Sutter », gynécologue spécialisée en médecine reproductive. Alors que pour cette même raison le Conseil de l’Europe a, pour sa part, reporté l’examen du projet européen de résolution sur la GPA, (cf. Gènéthique du 24 novembre 2015) le Sénat en a simplement « dit un mot » durant la séance, n’estimant pas nécessaire de le retranscrire dans le rapport ou de reporter l’examen.
     
    Contenu du rapport
     
    A l’exception du groupe cdH (centre démocrate Humaniste), les groupes politiques souhaitent« interdire et sanctionner pénalement les GPA commerciales » tout en encadrant la GPA « purement altruiste » « à de strictes conditions », incluant cependant « une compensation financière pour la mère porteuse ». Leur objectif est de « déterminer un cadre légal clair et assurer une sécurité juridique aux différentes parties en présence, à savoir la mère porteuse, les parents d’intention et l’enfant à naitre ».
     
    La question d’une règlementation internationale a également été abordée, sans qu’un consensus n’ait été trouvé entre les différents groupes politiques.
     
    Toutefois Anne Barzin, du groupe MR, a soulevé timidement quelques « inquiétudes » concernant« le contrôle de l’aspect commercial que pourraient malgré tout prendre certaines GPA » et les« conséquences psychologiques de cette situation sur l’enfant ». « Quelle place donner à cette personne [la mère porteuse] vis-à-vis de l’enfant ? Comment celui-ci trouvera-t-il ses repères entre sa mère porteuse et sa mère ? ». Car contrairement aux parents d’intention et à la mère porteuse, l’enfant « n’aura pas fait le choix de manière délibéré de se retrouver dans cette situation ».
     
    Position du cdH
     
    Au terme de ces travaux, les divergences subsistent. Le groupe cdH s’est particulièrement démarqué, souhaitant pour sa part interdire la GPA, qu’elle soit « commerciale » ou « altruiste ». Le sénateur François Desquesnes a notamment rappelé que « le législateur n’est pas là seulement pour organiser une pratique nouvelle que la science permet dorénavant de réaliser, il est là pour apprécier si cette avancée est aussi un progrès pour la société et pour l’homme (…) la réponse [face à une avancée de la science médicale] ne doit pas être automatiquement ‘oui’». Expliquant ensuite que la différence entre les couples lesbiens ou hétérosexuels et les couples gays était « de nature physiologique », il a réfuté l’idée d’une « discrimination entre les couples dans la législation belge actuelle ». Cette différence qui peut être qualifiée d’ « inégalité de fait », ne peut donc « justifier que les droits fondamentaux d’une personne [ici de la mère porteuse] soient réduits ou amoindris ».
     
    La sénatrice Véronique Waroux s’est également exprimée en séance, expliquent que « ces auditions ont clairement fait évoluer son approche personnelle sur ce sujet éthique ». Déclarant « en avoir entendu ‘de toutes les couleurs’ » au cours des auditions, et bien qu’ « initialement sincèrement ouverte à cette méthode particulière de maternité, pensant à des familles qui souffrent du mal d’enfants », elle dit aujourd’hui « non à la GPA ». En effet « légiférer sur la GPA, ce n’est pas simplement répondre à la souffrance d’un couple en manque d’enfant, c’est surtout prévoir comment répondre à toutes les souffrances nouvelles potentiellement générées par cette GPA ». Or à ce jour« force est de constater, au vu des divergences d’opinions entre partis (…) que nous manquons de réponses concluantes ».
     
    Elle a énoncé avec force la position contestée de son parti : « Puisqu’une grossesse n’est pas un acte banal et peut mettre en danger la mère porteuse, puisque nous manquons de données statistiques, d’études sérieuses et de recul sur les répercussions psychologiques de cette pratique, vu le très large éventail de questions soulevées par la GPA, vu le grand nombre de problème entraperçus lors des auditions et l’impossibilité de tout prévoir, nous disons non à la GPA !»
     
    S’opposant a une demi mesure distinguant GPA altruiste et commerciale, elle a déclaré : « La législation sur la GPA ouvre dangereusement une porte sans savoir avec précision ce qui se cache derrière elle. De plus, on ne peut que l’ouvrir complètement. Impossible de se contenter de l’entrouvrir car toute restriction sera assimilée à de la discrimination ». Ce que François Desquesnes a appuyé :« Le distinguo entre la GPA commerciale et la GPA altruiste ou non commerciale peut se comprendre et se défendre intellectuellement. Mais, dans les faits, il nous semble que les limites sont complexes et difficiles à respecter et à contrôler quand on crée un mécanisme qui, d’une façon ou d’une autre, aboutit à de l’offre et à de la demande».

    ___________________________

    [1] 25 personnes ont été entendues dans le cadre des auditions.

    [2] Le rapport n’est pas encore disponible.

    [3] Actuellement en Belgique, la « pratique des mères porteuses » n’est ni interdite ni encadrée légalement. Les règles de la PMA et de l’adoption sont « bricolées » et appliquées dans les quatre centres qui pratiquent la GPA.

    [4] Mouvement Réformateur.

  • La gestation pour autrui (GPA) fermement condamnée au Parlement Européen

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    Du bulletin de l'IEB :

    Parlement Européen : ferme condamnation de la Gestation Pour Autrui

    Ce jeudi 17 décembre 2015, le Parlement européen a voté son rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde 2014 et sur la politique de l’Union européenne. Dans son paragraphe 114, les parlementaires ont pris pour la première fois dans l’histoire de l’Union européenne une position sur la Gestation Pour Autrui (GPA).

    C’est ainsi que le Parlement européen "condamne la pratique des mères porteuses, qui porte atteinte à la dignité humaine de la femme dans son corps et ses fonctions de reproduction utilisés comme une marchandise ; considère que la pratique de la gestation pour autrui qui implique l'exploitation de la reproduction et l'utilisation du corps humain pour un gain financier ou autre, en particulier dans le cas des femmes vulnérables dans les pays en développement, est interdite et considérée comme une question d'urgence dans les instruments des droits de l'homme".

    Une majorité claire des parlementaires ont ainsi réaffirmé leur opposition à la GPA. (Vote nominatif des parlementaires , p. 105)
    Source : Parlement européen.

    Dossier de l'IEB : "Faut-il légaliser la gestation pour autrui?"

  • "Panser la société" à Bruxelles et à Liège : les explications de Tugdual Derville

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    Bruxelles et Liège participeront à l'Université de la Vie dont le thème sera "Panser la société". France Catholique publie un entretien avec Tugdual Derville :

    Panser la société

    Entretien avec Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, à propos du cycle de l’université de la Vie sous-titré «  Comment agir en faveur d’une culture de vie  ?  » qui débutera le 11 janvier 2016 dans plus de 115 villes.

    ■ Pourquoi ce thème «  Panser la société  »  ?

    Tugdual Derville  : Les deux premières éditions en visioconférence de notre université de la Vie ont connu un succès surprenant, avec plus de 12 000 inscrits en cumul sur deux ans. Dans l’élan du grand mouvement social, «  Qui est l’homme  ?  » en 2014 puis «  Le corps, de la vie à la mort  » en 2015 ont dressé un constat lucide.

    Ces cycles ont permis aux participants d’appréhender le grand écart entre notre anthropologie (qui considère toute personne comme précieuse et fragile, interdépendante avec le reste de l’Humanité) et une pensée dominante dualiste, individualiste et matérialiste. Cependant, nous ne pouvons pas nous limiter à mesurer la profondeur d’un abîme entre deux cultures inconciliables  : toute-puissance d’un côté, vulnérabilité de l’autre… Il nous faut tenter de combler ce vide, c’est-à-dire d’apporter des réponses concrètes à l’errance et aux souffrances de notre société.

    C’est d’ailleurs ce que fait Alliance VITA chaque jour, dans son champ d’activité  : la protection de la vie. Or, d’une façon plus générale, notre société manque aujourd’hui de repères vitaux  ; cela génère beaucoup d’incertitudes sur sa cohésion et son avenir. Déjà conscients de cette situation, plusieurs de nos participants 2015 nous ont demandé ce qu’ils pouvaient faire, avec ou sans nous, pour changer la donne. Cela nous a inspiré ce tout nouveau cycle, davantage tourné vers l’action.

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  • Le lourd bilan des destructions des sites chrétiens en Syrie

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    Lu sur ihsnews.net (P. L. Meiren) :

    Bilan des sites chrétiens détruits par les djihadistes en Syrie

    eglise détruite

    Ce ne sont pas moins de 17 églises et sanctuaires chrétiens qui ont été détruits, profanés ou occupés par les groupes djihadistes au cours du conflit syrien. La liste – qui ne prétend pas être complète – a été diffusée par des sources liées aux communautés chrétiennes locales telles que l’Assyrian International News Agency. Dans cette liste sont par ailleurs soigneusement documentées les dévastations perpétrées par les militants l’Etat islamique contre les lieux de culte chrétiens des villages à majorité assyrienne de la vallée du Khabur, et qui ont été attaqués par les djihadistes en février dernier. Dans cette seule zone, les églises et sanctuaires détruits – certains rasés au sol à la dynamite – sont au moins au nombre de 11. Dans de nombreux cas, la violence djihadiste s’est acharnée contre les lieux de culte conservant la mémoire commune de différentes communautés chrétiennes locales, comme cela a été le cas à Deir el-Zor pour ce qui concerne le mémorial des martyrs du génocide arménien. Mémorial détruit par les miliciens de l’Etat islamique en septembre 2014. Dans d’autres cas, les djihadistes ont pris volontairement pour cible les reliques des saints conservées dans les églises, comme en août dernier au monastère Saint Elie. L’antique sanctuaire du V° siècle, situé à la périphérie de Quaryatayn, avait retrouvé vie ces dernières années, se transformant en une filiation du monastère de Deir Mar Musa al Habashi, refondé par le Père Paolo Dall’Oglio SJ, enlevé le 29 juillet 2013 alors qu’il se trouvait à Raqqa, chef-lieu syrien maintenant sous contrôle de l’Etat islamique. Le prieur de Saint Elie, le Père Jacques Mourad, avait été lui aussi pris en otage par les djihadistes le 21 mai dernier et libéré le 11 octobre.