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Politique - Page 488

  • Luxembourg, 4 juin : Conférence sur la GPA : "Derrière les paillettes, la réalité"

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    (via le Salon Beige)

  • Une lettre de l'archevêque d'Alep : "Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays"

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    D'AED-France (28 mai): 

    SYRIE : « nous sommes en train de payer cher notre présence » témoigne l’archevêque d’Alep

    Dans une lettre adressée à l’AED cette semaine (datée du 25 mai), Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, deuxième ville de Syrie,  témoigne de sa mission particulière auprès de « ses prêtres et ses fidèles » dans un archevêché maintes fois bombardé par les rebelles.

    Chers Amis,

    Je viens de rentrer à Alep, après une tournée aux États Unis où j’avais fait de mon mieux pour exposer notre situation aux Chrétiens américains dans plusieurs des grandes villes de l’Est du pays* (…). Malheureusement, arrivé à Alep, j’ai eu la grande tristesse de voir notre Archevêché détruit et notre Cathédrale gravement endommagée. Ces bâtiments construits par mes prédécesseurs depuis deux cents ans et pour lesquels nous avions entrepris beaucoup de travaux de restauration ces dernières années, se trouvent à présent très endommagés, dans un état lamentable et un délabrement désolant. Je ne peux vous dire toute ma peine et ma souffrance à la vue de cette catastrophe. Grâce à Dieu tous mes prêtres sont sortis indemnes, sains et saufs de cette énième atteinte à notre Archevêché perpétrée par les rebelles qui avaient fait pleuvoir une pluie d’obus sur cette zone chrétienne de la ville où se regroupent plusieurs Églises au lendemain de la commémoration du centenaire du Génocide Arménien!…

    Mes prêtres et mes fidèles sont consternés autant que moi-même et depuis deux jours j’essaye de reprendre mon souffle pour redonner courage à ceux qui sont autour de moi. Cela fait deux semaines que mes collaborateurs essayent de sortir tout ce qui est récupérable pour le mettre à l’abri. Moi-même j’ai pris soin de mettre en sécurité les archives, les icônes, les manuscrits et tout ce qui était précieux, irremplaçable et important. Vous comprenez que je puisse dans ces circonstances me trouver désemparé et incapable de fonctionner comme il se doit. Malgré tout j’essaye de faire de mon mieux pour rester présent à mes fidèles et à mon clergé, je sens qu’ils ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’être entourés et rassurer. Par contre mon travail administratif et bureautique laisse à désirer pour le moment. Mes locaux sont délabrés et mon secrétariat hors d’usage. Il faut que je puisse trouver un bureau, récupérer l’ou l’autre de mes dossiers encore indemnes et m’organiser aussi vite que possible. Je me rends compte que nous vivons des moments d’émergence très difficiles qui requièrent de nous un éveil continue et une disponibilité sans faille.

    Dimanche (24 mai), le matin j’ai tenu à présider une Messe de requiem dite pour le repos de l’âme de l’un de mes collaborateurs qui s’est joint au cortège de nos martyrs, victimes de la violence des djihadistes. Dans l’après-midi j’ai assisté à un récital donné par l’une de nos écoles catholiques. Ma présence a marqué ces deux célébrations et confirmé à nos fidèles que l’Eglise est très proche de leurs souffrances et de leur joie. Malgré toute ma tristesse et ma désolation, le Seigneur m’a aidé à leur dire des mots qui consolent le cœur meurtri des uns et  qui raffermissent le courage des autres. Ce soir j’assiste à un récital de chants Byzantin dans l’une de nos églises. J’espère que nous ne serons pas épouvantés encore une fois par les tirs de mortiers et de hawns qui nous prennent pour cible depuis la fête de Pâque.

    Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays mais nous savons aussi que l’avenir de nos nouvelles générations sera bien meilleur une fois la paix établie et la liberté acquise. Entre-temps les obus continent à nous tomber dessus chaque jour. Nous ne savons pas au juste quand cette Paix tant souhaitée viendra, mais nous prions le Seigneur de nous l’accorder le plus tôt possible et nous croyons fermement qu’Il va nous la donner car sa bonté est grande et sa miséricorde ineffable. Priez avec nous je vous en supplie, vos prières nous seront d’un grand secours.

    Avec ma reconnaissance, ma gratitude et toute ma considération,

    Jean-Clément JEANBART

    Archevêque d’Alep

     *ndlr : ces journées étaient organisées par l’AED-Etats-Unis

  • Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

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    De Joseph Junker sur Speculooz.com :

    Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

    Enfin, dirons-nous, enfin le CDH se décide à tirer le rideau sur une hypocrisie sans fond. Rendons-lui justice, ce parti aura été le premier à clarifier une situation ambigüe et le fait pour une fois sans transiger, ce qui est suffisamment rare en politique belge que pour être souligné. La vérité à ses droits, et on ne peut continuer à la violenter impunément sur des sujets aussi graves que ceux-là. Il est de plus absolument intolérable qu’un élu de la nation en arrive à devoir rendre des comptes à 2 loyautés différentes, et encore plus qu’il en vienne à préférer non pas celle de la Belgique, le pays qui est le nôtre et le sien et qu’il représente, mais celle d’un pays tiers mal à l’aise avec son histoire.

    Bien-sûr, on aurait presque de la compassion pour ces élus belges d’origine turque tiraillés dans leur identité : Celle de la Belgique, leur nation dont ils sont une des personnifications comme député, et d’autre part l’obstination de la Turquie à ne pas reconnaître ce génocide et la culture du mensonge qu’elle a soigneusement entretenue parmi l’identité turque ; identité qui continue à vivre et même à prédominer parmi nombre de nos concitoyens. On peut d’ailleurs se demander dans quelle mesure les vrais coupables ne sont pas à chercher ailleurs.

    Au-delà de l’attitude de la Turquie, comment s’empêcher de souligner amèrement combien ce minable épisode nous renvoie une nouvelle fois à quel point nous avons été incapables d’assimiler à nos valeurs et d’offrir notre culture à tant de turco-belges ? Jusque dans les messages électoraux qu’on leur a adressés via les pions qui aujourd’hui sautent, on a permis et même encouragé que nombre d’entre eux restent des turcs résidant en Belgique bien plus que des belges d’origine turque (origine je le précise on ne peut plus respectable et dont on peut être fier – encore plus le jour où la Turquie saura reconnaître la face d’ombre de son histoire). Mais comment surtout ne pas également amèrement souligner l’opportunisme avéré de partis n’hésitant pas à racoler des voix par tous les moyens (y compris ceux qui font honte à notre démocratie) et profitant de cet état de fait plutôt que d’avoir l’ambition de le résoudre ? Au-delà de la position de la Turquie, qui a elle du moins l’avantage de la cohérence dans son mensonge, que dire du double visage qu’ont présenté nos élites et nos partis sur ce dossier ?

    Bien plus que ces quelques pions, les coupables de cette pitoyable farce sont à chercher dans les états-majors des partis qui les ont mis au pouvoir. Le CDH se réveille aujourd’hui méritoirement, mais pourquoi si tardivement en ayant entouré du manteau de la bienveillance durant si longtemps d’autres propos limites d’Ozdemir ? Pourquoi la virer après avoir joué la carte du vote communautaire si longtemps ? Pourquoi le PS joue-t’il de son côté l’hypocrisie complète sur Emir Kir depuis des mois ? Pourquoi le CD&V n’a-t’il toujours pas eu le cran d’exiger de son poids lourd flamand oriental Veli Yüksel une clarification plus que bienvenue suite à l’absence de ce dernier à la minute de silence commémorant le génocide arménien à la chambre ?

    Décider d’arrêter les frais à un moment donné, c’est bien mais trop peu (et même ça, seul le CDH l’a fait jusqu’à présent). Balancer ainsi les gens comme Frankenstein cherchant à se débarrasser du monstre qu’il a lui-même créé, ce n’est pas très brillant. Faire son examen de conscience et s’interroger sur comment on en est arrivé là, et surtout sur comment on compte bien ne plus jamais y arriver, c’est aujourd’hui une question que doivent se poser tous les partis que compte ce pays qui ont joué sans vergogne la carte communautaire et ethnique plutôt que celle du bien commun. C’est-à-dire la plupart, voire tous.

  • Faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire ? Le réparer, le modifier, l'augmenter ?

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    "VERS UNE HUMANITÉ AUGMENTÉE ?", LE DÉBAT TRANSHUMANISTE RELANCÉ AVEC JEAN-MARIE LE MÉNÉ ET FABRICE HADJADJ

    Dans le cadre des manifestations qui ont jalonné les 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, son président et Fabrice Hadjaj, philosophe et écrivain, débattaient, le 22 mai, à Neuilly, autour de la question : « Quelle place pour l’homme 'diminué' dans une humanité 'augmentée' ? » Pistes de réflexion.

     

    « Quand on parle de transhumanisme, on nous promet monts et merveilles, on nous présente des gadgets qui donnent  le frisson, mais le plus dangereux, ce sont ses racines anthropologiques sous-jacentes », prévenait Jean-Marie Le Méné d'entrée de jeu. De quoi s'agit-il ? Grâce à la génétique, à l'informatique, à la technique, aujourd'hui, « on peut faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire. On le répare, on le modifie, on l'augmente » précisait-il, comme si la liberté de l'homme pouvait s'étendre à l'infini, et transformer son corps, sans dangers ni obstacles, au fur et à mesure des progrès de la technologie, au risque de dénaturer l'homme.

     

    Une question au cœur des préoccupations de la Fondation Jérôme Lejeune, soucieuse de maintenir le cap dans la tempête médiatique qui régulièrement, porte des « affaires » sur le devant de la scène, pour mieux faire valoir « l'homme augmenté ». Et Jean-Marie Le Méné de rappeler  l'affaire Perruche, en l'an 2000, afférente au « préjudice d'être né » porteur d'un handicap : « Ce fut un Hiroshima génétique, on était déjà dans le transhumanisme ». Tout récemment, « c'était l'interdiction de mettre en ligne un clip montrant des enfants trisomiques, heureux de vivre, et actuellement c'est le cas de Vincent Lambert, « en état de conscience minimale », qui a déjà subi deux euthanasies et que personne ne peut visiter sans montrer sa carte d'identité ».  A chaque fois, c'est le même scénario : « Ceux qui veulent rester humains sont mis au banc des accusés. Ils doivent fournir des preuves pour se justifier et défendre la vie ».

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  • Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

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    Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

    Un avortement "tardif", c'est un infanticide... L'ECLJ promeut une mobilisation au Conseil de l'Europe pour faire cesser un massacre caché.

    (ZENIT.org) Grégor Puppinck

    Le Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, European Center for Law and Justice) se mobilise pour faire cesser en Europe l’infanticide désigné sous l’expression d’avortement “tardif”. Voici un nouveau communiqué du directeur de l’ECLJ à ce sujet.

    Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Ensemble, nous avons saisi l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe de cette situation par la Pétition contre les infanticides néonataux. Le 24 avril, le Bureau de l’Assemblée a demandé à la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de se prononcer sur la recevabilité de la Pétition. Un premier examen a eu lieu le 19 mai lors d’une réunion à Erevan. Après de vifs débats, la Commission a décidé de reporter sa décision à la prochaine réunion du 22 juin, à Strasbourg.

    Les lobbys pro-avortement sont mobilisés contre la pétition, mais ils n’ont pas d’argument. Avec quelques députés, ils sont réduits à soutenir contre toute évidence que les faits exposés dans la pétition n’existent pas et que, de toute façon, ce débat « ne devrait pas avoir lieu ». Ils veulent maintenir cachée cette réalité inhumaine.

    Ne laissez-pas les lobbys de l’avortement imposer le silence !

    Nous sommes à présent 200.000 à avoir signé cette pétition. Elle contient des preuves de cette réalité. Nous demandons que la lumière soit faite sur le sort de ces enfants qui survivent à leur avortement. C’est la plus grande pétition jamais adressée au Conseil de l’Europe.

    Ces enfants ont besoin de vous !

    Sages-femmes, infirmières, médecins : osez témoigner. Adressez-nous votre témoignage afin de le présenter au Conseil de l’Europe. Votre confidentialité peut être préservée si vous le souhaitez. ecljofficiel@gmail.com

    Demandez à la Délégation parlementaire française à l’Assemblée de soutenir la pétition apcefrance@yahoo.fr

    L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides.

    Nous comptons sur vous !

    Grégor Puppinck.

    Directeur de l’ECLJ.

    Faites signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCE

    Suivez l'actualité de cette pétition et de l’ECLJ sur notre site et sur Facebook.

  • Le cri des évêques du Kivu pour le respect absolu de la vie

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    Toujours l’anarchie et les tueries récurrentes dans l’Est du Congo : un mal endémique non pas seulement depuis 25 ans mais depuis l’indépendance octroyée par la Belgique,  de façon totalement irresponsable,  le 30 juin 1960 : un effondrement immédiat  dont l’ancienne colonie ne s’est jamais relevée. Avec aujourd'hui une menace djihadiste en prime! Lu sur le site de Radio Vatican , le 23 mai 2015 (JPSC). 

    AFP4156540_Articolo.jpg(RV) « Mon âme est rassasiée de malheur ; et ma vie est au bord de l’abîme ». Cet extrait de psaume fait office de prélude au message des membres de l’Assemblée épiscopale de Bukavu, réunis à Butembo du 16 au 23 mai 2015. Archevêques et évêques s’y font l’écho de la détresse de leurs fidèles, en proie à de terribles violences, notamment en territoire et ville de Béni.

    En une vingtaine d’année, guerres et insécurité ont coûté la vie de 6 millions de personnes en RDC, et « la série continue, spécialement dans les territoires de l’est ». Les évêques évoquent les coupeurs de routes qui étranglent la population sur le plan économique, les enlèvements contre rançons. « Nous sommes indignés par le silence autours des trois pères assomptionnistes enlevé le 19 décembre 2012 ».

    Des crimes toujours plus cruels 

    Depuis 2010, plus de 837 personnes ont ainsi été capturées sur le territoire de Béni. Sur_MG_3380.JPG place, des nombreux massacres ont été recensés. La société civile ont compté 419 victimes entre octobre 2014 et mai 2015. Et « chaque jour les tueurs imaginent et mettent en œuvre des pratiques de plus en plus cruelles » : enfants mutilés, gorges tranchées, femmes enceintes éventrées, familles décimées à la machette ou à la hache. « Les innombrables groupes armés sont autant de prédateurs qui continuent à se comporter en redoutables ennemis d’un peuple de laissé-pour-compte. » Les évêques dénoncent des crimes de guerre et contre l’humanité.

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  • Les pensées de Pentecôte d'Eric-Emmanuel Schmitt

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    De la page facebook d'Eric-Emmanuel Schmitt :

    CACHEZ CETTE RELIGION QUE JE NE SAURAIS VOIR !

    En ce jour de Pentecôte, je pense avec douleur aux chrétiens d’Orient qui subissent, non seulement des discriminations, mais des persécutions d’une violence inouïe : on les abaisse, on les isole, on les vole, on les chasse, on les tue ! Selon les chiffres de l’ONU, 150 à 200 millions de chrétiens dans le monde courent de grands dangers. 

    Ce qui me choque, c’est bien sûr le nettoyage culturel et humain qui détruit les vies autant que les lieux. Mais c’est aussi l’indifférence occidentale. 

    Les intellectuels qui sont si prompts à « s’indigner » - une façon moralement confortable d’assumer son impuissance – ne s’indignent même pas en grand nombre. Les politiques non plus. 

    Pourquoi ? 

    Ils sont gênés. Gênés de reconnaître le poids du facteur religieux dans le monde. Gênés d’accepter une sorte de fraternité avec ces peuples qui les conduirait à reconnaître leur origine chrétienne qu’ils nient - l’Europe s’est pourtant construite avec et par le christianisme, entre autres… Gênés de devoir sortir de leur laïcisme mal compris – celui qui prône l’athéisme alors que le vrai laïcisme est le garant de la liberté intérieure et de la possibilité de pratiquer toutes les religions. Tellement gênés qu’ils préfèrent noyer le malheur des chrétiens dans des malheurs plus généraux, l’effondrement de l’Irak et la Syrie, un fanatisme aveugle et généralisé, voire un mea-culpa sur l’impérialisme colonial européen puis américain. Tout plutôt que des parler des chrétiens accablés par ce qu’ils sont chrétiens. « Cachez cette religion que je ne saurais voir » disent les Tartuffe modernes en ne disant rien.

    Franchement, cette gêne me gêne. 

    Je n’ai pas de mal à avouer que, en tant qu’occidental d'origine chrétienne, ces massacres m’affectent plus que d’autres ! Car c’est ma chair spirituelle qui est atteinte en des frères de pensée. Car c’est mon histoire et mon espérance qu’on tue. Car cette barbarie constitue le contraire du message évangélique, un message intéressant, pacifiste et humanisant, même pour celui qui ne croit pas. 

    Au reste, ces persécutions s¹attaquent à deux progrès importants : le trajet qu’a fait le christianisme pour reconnaître ses erreurs et ses horreurs passées -inquisition, etc ; le modèle pluraliste de sociétés où des confessions différentes peuvent vivre pacifiquement ensemble. 

    Que faire ? Si nous ne pouvons intervenir militairement par manque de moyens, affirmer notre solidarité. En recevant les réfugiés en Europe. En aidant financièrement et matériellement ceux qui se trouvent au Liban ou dans d’autres camps. 

    Voici mes pensées de Pentecôte. Je les aurais souhaitées plus joyeuses mais ce sont tout de même des pensées d’amour, d’un amour qui répond à la haine.

  • Irlande, la grande manipulation

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    De Diakonos.be sur facebook :

    IRLANDE - LA GRANDE MANIPULATION

    Alors que le monde LGBT présente le vote irlandais comme historique, peu de médias en France et en Belgique ont remarqué que les cartes étaient en fait truquées:

    Premièrement l'Irlande avait déjà autorisé les unions civiles entre personnes de même sexe depuis 2010 avec des droits identiques au mariage. Sur le fond, ce débat avait donc déjà été tranché il y a cinq ans.

    Secondo, l'enjeu principal était en fait l'adoption d'enfants par les couples gays, sujet sur lequel les irlandais étaient largement défavorables à cause notamment du risque de location d'utérus et de gestation pour autrui. Par un petit tour de passe-passe le gouvernement irlandais a fait voter à toute vitesse une loi autorisant l'adoption par les couples gays juste avant le référendum, le 6 avril 2015, histoire de vider le référendum de toute sa substance et de s'assurer d'une victoire du OUI qu'il soutenait largement !

    Sur quoi portait donc réellement ce référendum présenté comme une si grande victoire? Principalement sur un détail: celui de pouvoir appeler "mariage" dans la constitution les unions gays qui étaient déjà autorisées en Irlande. Soit un enjeu bien moindre que ce que les médias essayent de nous faire croire. Un enjeu cependant symbolique pour les disciples de la pensée unique.

    On retiendra de ce non-événement un battage médiatique démesuré par rapport à l'enjeu réel, le triomphalisme du politiquement correct et de la pensée unique, le comportement ambigu des évêques irlandais tétanisés par les scandales de pédophilie à répétition, le silence du Vatican et surtout ce dénigrement systématique de toutes les voix en faveur du non.

    En somme, une sacralisation du OUI sur l'autel du politiquement correct face à une diabolisation du NON.

    Une grande victoire, en effet...

    Sources:

    http://blogs.spectator.co.uk/
    …/irelands-tolerant-elite-now…/

    http://www.lanuovabq.it/…/articoli-lirlanda-dice-si-al-matr…

    On lira également avec profit l'analyse de Jeanne Smits

  • Les Irlandais approuvent le mariage homosexuel

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    Lu dans le « Figaro » :

    « Il y a vingt-deux ans seulement, en 1993, l'Irlande légalisait l'homosexualité. Vendredi 22 mai, le même pays a été le premier au monde à voter par référendum pour la légalisation du mariage homosexuel.

    Les résultats définitifs ne sont pas encore connus, et le dépouillement est en cours, mais le premier ministre, Enda Kenny, a affirmé dans la matinée de samedi que le oui semblait en passe d'être acquis. Plusieurs opposants ont également reconnu leur défaite. Les Irlandais ont voté en faveur de la phrase suivante : « Le mariage peut être contracté suivant la loi entre deux personnes sans distinction de sexe. » Pour M. Kenny, il s'agit d'un signal fort au reste du monde que les Irlandais peuvent être des pionniers, même en matière de mœurs.

    Forte participation

    Le sujet a passionné l'Irlande ces derniers mois. Des affiches étaient accrochées à tous les lampadaires, et le taux de participation devrait dépasser les 60 %, plus élevé que la moyenne habituelle des référendums. Le camp des opposants n'a cependant pas mobilisé comme les manifestations contre le « mariage pour tous » en France ont pu le faire. En partie, l'explication est politique : tous les partis, au pouvoir comme dans l'opposition, ont fait campagne pour le mariage homosexuel.

    L'autre explication est le changement profond qu'a connu la société irlandaise en à peine deux décennies. Ce pays très catholique, où le clergé contrôle presque l'intégralité des écoles, a progressivement abandonné tous les tabous d'autrefois. En 1993, la contraception est libéralisée, la même année où les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont légalisées. Le divorce est autorisé en 1995, et en 2010, le partenariat civil autorisé.

    Seul l'avortement demeure un sujet presque intouchable. La loi l'interdit encore, sauf en cas de « risque réel et substantiel » pour la vie de la femme. Un simple risque pour la santé n'est pas suffisant. Les cas de viol ou d'inceste sont également exclus. »

    Ref. Les Irlandais approuvent le mariage homosexuel

    (Lire aussi : L'Eglise catholique a perdu sa crédibilité en Irlande)

    Et les « réformateurs » de l’Eglise catholique veulent faire bouger les lignes ici : Synode sur la famille : les langues de feu de la Pentecôte dans la jésuitière?

    JPSC 

  • Il n'y a pas de "droit à l'avortement"! Protégeons la maternité en Europe !

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    Mobilisons-nous aujourd’hui contre la promotion de l’avortement au sein des instances européennes ! En prévision du Sommet de l’ONU sur le développement durable qui se tiendra à New York en Septembre 2015, le Conseil des ministres des Affaires Etrangères de l’UE se réunira le 26 mai prochain. Certains pays, dont la France, essaient de faire pression pour que l’Union Européenne affiche une position commune sur ce que d’aucuns appellent les droits sexuels et reproductifs. Nous voulons attirer l’attention de tous les Européens sur le fait que l’avortement ne saurait en aucun cas faire partie de ce que l’on appelle les « droits sexuels et reproductifs » car il n’existe pas de « droit à l’avortement ». Nous demandons à ce que les Etats-Membres de l’UE stipulent clairement dans leur document préparatoire à la définition des objectifs post-2015 que les droits sexuels et reproductifs n’incluent pas l’avortement. L’avortement ne concerne pas l’UE et fait partie des compétences nationales. La législation concernant l’avortement ne fait pas consensus dans les pays membres de l’UE. Nous demandons le respect des législations nationales sur ce sujet. Certains pays de l’UE autorisent l’avortement dans des conditions spécifiques, selon des critères variés. D’autres sont opposés à l’avortement ou ne l’autorisent que de façon très exceptionnelle, voire même l’interdisent. (Cf.http://www.touteleurope.eu/actualite/le-droit-a-l-avortement-dans-l-ue.html). Nous rappelons qu’un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne daté du 18 octobre 2011 (C34-10) portant sur une affaire concernant la brevetabilité de l’embryon reconnait un statut à l’embryon humain, reconnaissant ainsi la dignité de la vie humaine dès sa conception. Nous rappelons également que la Déclaration des Droits de l’Enfant dans son préambule stipule que « l’enfant a besoin d’une protection spéciale… avant comme après sa naissance… ». La Déclaration des femmes du monde entier (www.womenworldplatform.com) signée par 130 ONG de 40 pays et présentée par notre collectif à la 59ème session de la Commission de la Femme à l’ONU, confirme que les femmes veulent protéger la maternité. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnaît le droit à la vie. La science confirme que la personne humaine est un individu différencié de sa mère dès le commencement de la vie. L’accès à l’avortement est une autorisation, une dérogation, mais pas un droit. La loi est faite pour protéger le plus faible et nous, les mères, voulons protéger nos enfants, dès le début de leur vie. Le temps n’est plus à l’indifférence ou à l’ambiguïté sur ce sujet et nous devons afficher clairement que nous, Européens et Européennes, ne voulons pas d’un droit mortifère à l’avortement qui serait une régression et non une avancée. Nous voulons au contraire que soit protégée la santé maternelle et infantile (objectifs du millénaire) pour que les mères du monde entier puissent élever dignement leurs enfants : c’est leur fierté, c’est leur droit ! Et vous les pères, rejoignez-nous : il s’agit de vos enfants ! Signez la pétition !

    signer ICI

  • Les évêques de Belgique pour un monde sans armes nucléaires

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    Communiqué de presse :

    Appel des évêques pour un monde sans armes nucléaires

    La Conférence des Évêques de Belgique s’intéresse de près aux initiatives œuvrant pour un monde dépourvu d’armes nucléaires. Dans la droite ligne du message que le Pape François a délivré aux participants à la Conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires, tenue en Autriche les 8 et 9 décembre 2014, la Conférence épiscopale de Belgique entend, elle aussi, plaider en faveur du renforcement des mesures concrètes prises à cet égard.

    Les évêques rappellent avec force que la détention d’armes nucléaires touche à l’immoralité. La haute capacité destructrice dont sont dotées ces armes ne repose sur aucun fondement juridique, ni encore moins moral. Quand il sert d’argument au discours militaro-sécuritaire, le caractère désormais essentiellement dissuasif des armes nucléaires bloque la moindre tentative de désarmement. Durant des dizaines d’années, le Saint-Siège aura toléré le concept du nucléaire dissuasif, sous réserve expresse qu’un désarmement progressif soit entrepris. Or, en 2015, aucune nouvelle avancée n’est à l’ordre du jour dans ce domaine. C’est pourquoi le Saint-Siège renonce à soutenir conditionnellement la raison d’être dudit concept. “Le temps est venu non seulement d’affirmer l’immoralité de l’usage des armes nucléaires, mais également celle de leur détention.”

    En décembre 2014, le Pape François a instamment demandé que le désarmement soit perçu comme un vecteur potentiel de développement: “Les dépenses consacrées aux armes nucléaires dilapident la richesse des nations. Donner la priorité à de telles dépenses est une erreur et un gaspillage de ressources qui pourraient être investies dans des domaines de développement humain intégral, de l’éducation, de la santé et de la lutte contre l’extrême pauvreté. Quand ces ressources sont gaspillées, les pauvres et les faibles qui vivent en marge de la société en paient le prix.”

    La coexistence pacifique ne s’obtient ni en menaçant ni en dissuadant l’autre, ni même en suscitant la peur chez lui, fût-ce à l’échelon international. Le Pape François l’aura exprimé dans son message à la Conférence de Vienne, par ces mots : “La dissuasion nucléaire et la menace de destruction réciproque assurée ne peuvent pas être la base d’une éthique de la fraternité et de la coexistence pacifique entre les peuples et les États.”

    La responsabilité éthique qui sous-tend l’élimination des armes nucléaires repose non seulement sur les pays concepteurs, producteurs ou stockeurs de ces armes, mais également sur ceux qui en tolèrent la conception, la production ou le stockage, pays au rang desquels figure la Belgique.

    Dans leur immense majorité, les pays sont favorables à l’interdiction des armes nucléaires. Tout comme elle l’avait fait auparavant pour les mines terrestres et les armes à sous-munitions, la Belgique peut jouer un rôle significatif, voire essentiel, au sein de la communauté internationale, afin d’aller concrètement de l’avant.

    A l’occasion de la 9ième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, qui se termine aujourd’hui à New York, et dans l’esprit de la future commémoration du 70ième anniversaire des attaques sur Hiroshima et Nagasaki la Conférence épiscopale appelle le Gouvernement belge à soutenir en paroles et en actes, la perspective d’un monde sans armes nucléaires. Pareil soutien constitue la condition nécessaire de l’instauration d’une coexistence pacifique s’accompagnant d’un respect de la personne humaine.

    Les Evêques de Belgique

  • Une Journée Internationale contre la Discrimination des Chrétiens ?

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    De ZENIT.org (Anne Kurian) :

    Pour une Journée internationale contre la discrimination des chrétiens

    Mgr Urbanczyk, représentant du Saint-Siège à l'OSCE, recommande "une sensibilisation de la société" à travers "du matériel éducatif sur la lutte contre ce phénomène négatif" et l'institution d'une Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens.

    Le Saint-Siège appelle la communauté internationale « à lutter contre l'intolérance et la discrimination des chrétiens avec la même détermination que pour d'autres communautés religieuses ». Il demande l'institution d'une "Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens".

    Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est intervenu au cours de la Conférence sur la prévention et la lutte contre l'intolérance et la discrimination des chrétiens, en particulier les crimes haineux, l'exclusion, la marginalisation et le déni des droits, à Vienne, le 18 mai 2015.

    Au cours de la deuxième session, le diplomate a fait observer que « les tendances juridiques contemporaines en Europe révèlent une méfiance envers la religion, les institutions religieuses et leur rôle public ». En outre, « la religion est perçue comme un obstacle à la pleine réalisation de sociétés plus tolérantes ». « Ces actes d'intolérance, d'exclusion et de marginalisation sont préoccupants et exigent une réponse urgente. »

    Il a dénoncé « les tendances sociales qui étiquettent faussement certains enseignements religieux de nature morale comme discriminatoires et, par conséquent, susceptibles d'être interdits par la loi » : « Une telle pratique constituerait une restriction injustifiée de la liberté d'opinion et d'expression » et serait finalement « une expression d'intolérance religieuse ».

    « Les chrétiens sont particulièrement touchés par un tel traitement », a-t-il insisté : « il semble désormais légitime de lancer des insultes de toutes sortes contre le christianisme... les instituts religieux, comme les écoles ou les organismes de bienfaisance, sont signalés comme discriminateurs potentiels s'ils veulent préserver leur caractère religieux ».

    Mgr Urbanczyk a exprimé sa préoccupation pour les « campagnes bien orchestrées contre les chrétiens et tous ceux qui expriment pacifiquement leurs opinions concernant la nature humaine, la famille naturelle traditionnelle, le mariage, l'homosexualité, la dignité de la personne humaine de sa conception jusqu'à sa mort naturelle... Il est aberrant de voir que la libre expression liée à ces questions, est limitée et menacée à tous les niveaux de la société ».

    « L'intolérance au nom de la "tolérance" doit être nommée pour ce qu'elle est et condamnée publiquement », ajoute-t-il : « Refuser les arguments moraux religieux sur la place publique est intolérant, anti-démocratique et anti-religieux ». Pour le Saint-Siège, « aucun enseignement religieux, à l'exception de ceux qui enflamment directement la violence, ne doit être interdit par la loi, qu'ils soit ou non politiquement correct ».

    Au cours de la session 3, Mgr Urbanczyk a évoqué les meilleures pratiques de la lutte contre la discrimination des chrétiens : alors que « les incidents visant les chrétiens sont souvent sous-estimés ou pas signalés du tout », « il est nécessaire que les gouvernements se concentrent davantage sur les moyens de promouvoir l'information spécialisée dans les crimes haineux contre les chrétiens ».

    « Pour ce faire, a-t-il ajouté, il est important de prêter plus d'attention lorsque des crimes se produisent sur les biens religieux, comme des églises, ou contre des représentants religieux... Plus qu'un simple vandalisme, ce sont des messages clairs d'intolérance et de haine. »

    Quels que soient les incidents – profanation des lieux de culte, actes de vandalisme contre des lieux saints, agressions verbales et physiques contre des chrétiens – de « nombreux cas ne sont jamais signalés » en raison de l'enseignement du christianisme « à souffrir en silence le mal inévitable et l'injustice », a-t-il précisé.

    Il est du devoir « de tous les gouvernements d'agir clairement contre ces crimes haineux et de protéger les chrétiens » ou « toute personne, quelle que soit son origine ou ses croyances religieuses » : il s'agit de « signaler ces incidents et s'engager sérieusement en sorte que tous les citoyens, y compris les chrétiens, puissent vivre paisiblement, professer et pratiquer librement leur foi ».

    Mgr Urbanczyk a appelé la communauté internationale « à lutter contre l'intolérance et la discrimination, les incidents motivés par la haine contre les chrétiens avec la même détermination que pour d'autres communautés religieuses ».

    Il a recommandé « une sensibilisation de la société en général, et des représentants de la police et du gouvernement en particulier » : « L'OSCE et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) pourraient jouer un rôle important dans cet effort » en fournissant « du matériel éducatif sur la lutte contre ce phénomène négatif », semblable au matériel existant pour sensibiliser sur l'antisémitisme et l'intolérance envers les musulmans.

    Enfin, la délégation du Saint-Siège a réitéré son appel à instituer une Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens en collaboration avec l'OSCE.