Politique - Page 485
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Le Manifeste du courant "Pour une écologie humaine"
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Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé
VENTE D'ORGANES : "VOUS NE POUVEZ PAS METTRE DE PRIX SUR LE CŒUR D’UN BÉBÉ"
De Gènéthique :
Une conférence était organisée au Parlement européen (Bruxelles) jeudi 15 octobre sur le thème « Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé »[1]. Proposée par quatre députés européens membres du Groupe PPE, Miroslav Mikolášik, Marijana Petir, Alojz Peterle et Michaela Šojdrová, ainsi que deux associations européennes ONE OF US et ADF International, cette conférence revenait sur le scandale dévoilé aux Etats-Unis en juillet dernier concernant la vente d'organes de fœtus avortés par le Planning Familial américain (cf. Gènéthique du 15 juillet 2015).
Miroslav Mikolášik, euro-député slovaque et Président du Groupe de travail du PPE sur la Bioéthique et la dignité humaine, a ouvert la conférence en rappelant la demande faite à la Commission européenne (cf. Gènéthique du 30 juillet 2015) de stopper les financements versés au Planning Familial tant qu’il n’y aurait pas eu d’enquête sur les activités de cette organisation.
Pour l’euro-députée tchèque, Michaela Šojdrová, « le Planning Familial devrait être interdit d’entrée dans les locaux des institutions européennes ».
Marijana Petir, députée européenne croate, se dit « dégoutée par la seule idée que l’on puisse vendre un minuscule cœur pour faire du profit », avant d’interroger : « 60 $ pour un cœur ? Vendriez-vous le votre ? »
Le député européen slovène, Alojz Peterle, a, quand à lui, martelé : « Personne ne s’intéresse à la dignité des contribuables ». Cette dignité est bafouée dès lors que l’argent des contribuables est utilisé pour financer des organisations ayant de telles activités.
Sophia Kuby, Directrice de la branche européenne d’Alliance Defending Freedom, a, de son côté, insisté : « Nous devons être surs que les violations par le Planning Familial de la loi et de la dignité humaine qui ont lieu aux Etats-Unis n’arrivent pas en Europe. (…) C’est la même organisation, la même philosophie, qui ne fait pas de la philanthropie, qui n’est pas là pour aider les femmes et qui n’est pas là pour accueillir de nouvelles vies. »
Enfin, la parole a été donnée à Lila Rose, Présidente de l’association américaine Live Action, qui enquête depuis de nombreuses années sur les pratiques illégales du Planning Familial aux Etats-Unis.
Décrivant les pratiques du Planning Familial lors des avortements, Lila Rose a rappelé que l’organisation avait modifié la manière d’extraire le bébé, afin de récupérer les organes intacts et mieux les vendre : « Moins il y a de traumatismes sur le corps du bébé, meilleure sera la collecte des organes ». « Une fois le bébé extrait, parfois son cœur bat toujours, et les organes sont prélevés. »
Lila Rose rappelle qu’« ils préfèrent les organes de bébés du second trimestre », et qu’« il ne faut pas empoisonner les tissus car on a besoin de tissus frais, de spécimens intacts ». En bref, « il s’agit de vendre et de faire du profit ». A raison de 60 $ par organe vendu, un fœtus rapporte en moyenne 500 $ au Planning Familial.
Pour Lila Rose, le Planning Familial utilise les femmes pour pousser un agenda politique. « Les femmes qui avortent et qui ne savent pas ce qui arrive à leur bébé, les contribuables, les défenseurs des droits de l’homme méritent de savoir ».
[1] “You Can’t Put a Price on a Baby’s Heart: The Sale of Baby Organs”
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La gestation pour autrui (GPA) est aussi une affaire de femmes
Lu sur lalibre.be :
La GPA est aussi une affaire de femmes
Une opinion de Catherine Fonck et Dorothée Klein, respectivement présidente du CDH à la Chambre et présidente des Femmes CDH (1)
En Inde, quelque 600 enfants seraient nés d’une gestation pour autrui (GPA) en 2012, selon “Le Nouvel Observateur”. Avec ses 250 millions de pauvres, ce pays constitue “un réservoir” de mères porteuses. Les paillettes de sperme et les ovocytes sont achetés en ligne, souvent au Danemark ou en Ukraine, afin d’assurer au futur bébé “un caractère européen du Nord”. Fertilisés, congelés, ils sont ensuite envoyés par avion pour être implantés dans le ventre de femmes indiennes qui ne quittent pas la “house of surrogates” (maison des mères porteuses), où elles sont enfermées jusqu’à l’accouchement. La plupart du temps, l’accouchement est réalisé sous césarienne afin que les commanditaires puissent assister à l’événement.
Les progrès en matière de nouvelles technologies médicales et la mondialisation ont augmenté le recours à la GPA. Ce qui suscite l’intérêt des politiques à l’échelle nationale et internationale.
Ainsi, en Grande-Bretagne, la loi organise la pratique depuis trente ans : la GPA dite “éthique” est autorisée, c’est-à-dire pour autant que la mère porteuse ne soit pas rémunérée. Cette dernière porte un enfant dans un but “altruiste”, au profit d’un couple “ami”, hétérosexuel stérile ou homosexuel, et abandonne tout droit sur l’enfant : ainsi, la Haute Cour de Justice a ordonné récemment, à une mère porteuse, qui voulait se rétracter et garder le bébé, de le remettre au couple commanditaire.
En France, lors des débats qui ont abouti à l’interdiction de la GPA en 2014, Manuel Valls avait dénoncé “un marché agressif et lucratif […] qui prospère sur la misère économique […]”.
En Belgique, en l’absence de législation spécifique, la GPA est “tolérée”. En vingt ans, on estime qu’il y aurait eu entre 150 et 200 GPA pratiquées à l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, au Centre hospitalier régional (CHR) de la Citadelle à Liège ou à l’UZ à Gand.
Depuis le début de l’année, le Sénat se penche sur le sujet. Dans le but de rédiger un rapport d’information, il a procédé à des auditions et fait circuler, à la veille des vacances, un questionnaire allant dans le sens d’un encadrement de la GPA, comme en Grande-Bretagne.
Une réunion des rapporteurs décidera, ce 13 octobre, de la suite des travaux. L’occasion pour les femmes CDH, soutenues notamment par le Conseil des femmes francophones de Belgique, de s’étonner qu’à côté de juristes et de psys, leurs associations n’aient pas encore été entendues. La maternité n’est-elle pas aussi une affaire de femmes ?
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Euthanasie des enfants : Philippe Mahoux prêche la "bonne parole" au Grand Orient de France
Lu sur Famille Chrétienne (Arthur Mertens) :
Exclusif : le Grand Orient de France planche déjà sur l’euthanasie des enfants
Alors que la loi sur la fin de vie est réexaminée à l’Assemblée nationale, la principale obédience maçonnique française organisait le 3 octobre à Paris un colloque dédié à la fin de vie des enfants. Pour les intervenants, l’étape suivante est déjà d’introduire l’euthanasie des mineurs, sur le modèle de la loi belge. Famille Chrétienne s’est glissé parmi l’assistance. Récit.
La franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, mais discrète. C’est donc au grand jour, mais devant un public restreint, que la commission nationale de santé publique et de bioéthique du Grand Orient de France s’est réunie à Paris, le 3 octobre, pour un colloque intitulé : « La fin de vie des enfants ». Les échanges se tenaient rue Cadet, au Temple Groussier.
Dans cette enceinte, qui reçoit les personnalités politiques lors des « tenues blanches fermées » (conférences invitant un profane, non-maçon), l’ambiance est solennelle. L’assistance qui s’apprête à discuter de la fin de vie des enfants, grisonnante et majoritairement masculine, a pris place dans les fauteuils situés de chaque côté latéral. Pas d’applaudissements, de la musique de Mozart entre les interventions : nous sommes en loge.
L’invité d’honneur du colloque est Philippe Mahoux, sénateur belge de Namur, en Wallonie. Élu depuis 1990, il est président du groupe socialiste du Sénat de Belgique depuis 1999. Chirurgien et maçon, il est le « père » de la loi dépénalisant l’euthanasie en 2002. Il est également l’auteur de la loi qui a étendu l’euthanasie aux enfants, début 2014.
Sur un ton docte, adouci par la bonhomie wallonne, il plaide longuement en faveur de l’exemple donné par son pays. Le but du législateur, explique-t-il, est de « créer un espace de liberté », dans une « démarche humaniste ».
Cette liberté, c’est celle d’un patient à demander une euthanasie, « sans limite d’âge », et avec comme unique critère de validité, « la capacité de discernement par rapport à la souffrance générée par les traitements ». Il précise que, pour les mineurs, la seule souffrance physique a été retenue, alors que les adultes peuvent faire valoir une souffrance psychique. Ainsi, une jeune femme de 24 ans du prénom de Laura, habitant en Flandre et souffrant d’une dépression profonde, a demandé l’euthanasie en juin dernier.
La présence « remarquée » de la présidente de l’INCa
Philippe Mahoux donne sa définition de l’euthanasie : « Un geste ultime d’humanité, qui est un geste de vie ! » Pour lui, « le scandale, ce n’est pas la mort, mais la souffrance et la maladie. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un enfant ». Le parlementaire insiste : « On ne fait pas de métaphysique, ici ! Le sujet, ce n’est pas la mort, mais ’’le mourir’’. On ne s’occupe pas de ce qu’elle signifie. Sinon, on entre dans les opinions personnelles ».
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Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015
Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).
Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) :
Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel
Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création
La prière comme école de l’espérance
L’écologie intégrale du pape François
Qu’est-ce que la théologie du peuple ?
Crise migratoire : justice et charité sont indissociables
Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie
Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie
La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye
Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,
Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.
La revue est disponible gratuitement sur simple demande :
Tél. 04.344.10.89 e-mail : sursumcorda@skynet.be
Les dons de soutien à la revue sont reçus avec gratitude
au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679
BIC: GEBABEBB
de Vérité et Espérance 3000,
B-4000 Liège
JPSC
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Echos de l'Eglise en détresse
ASIE/PAKISTAN - JEUNES FILLES CHRÉTIENNES VIOLÉES ET ENLEVÉES PAR DES MUSULMANS
Lahore – Deux jeunes sœurs chrétiennes ont été enlevées et violées par un groupe de musulmans. Deux des malfaiteurs ont été ...
Minya – La journée d’affrontements sectaires qui a bouleversé le 5 octobre la petite ville de Samalut, située dans le ...
ASIE/PAKISTAN - ENSEIGNANT CATHOLIQUE MALMENÉ PAR DES COLLÈGUES MUSULMANS
Kasur – Saddique Azam, un enseignant catholique nommé principal d’une école primaire dans un petit village a été malmené et ...
Qaryatayn – « Combattre tant qu’ils ne paient pas la djizia avec une soumission volontaire » : tel est le titre, reprenant la ...
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Le Conseil de l'Europe rejette la pétition contre les avortements tardifs et les infanticides néonataux
Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ fait le point
Vendredi 2 octobre 2015, alors que la pétition contre les infanticides néonataux atteignait 224 000 signatures, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté à la majorité la pétition, estimant qu’enquêter et débattre sur ce sujet serait politiquement inopportun. Le Bureau a suivi l’avis de la Commission juridique qui avait considéré la pétition « trop sensible » politiquement et susceptible de « diviser » l’Assemblée.
Il s’agit donc d’un sujet trop sensible pour être débattu !
Cette triste décision du Bureau révèle à quel point l’avortement tardif et l’infanticide néonatal sont des tabous au sein de notre société qui préfère fermer les yeux sur ces pratiques inhumaines plutôt que de prendre le risque de mettre en cause l’eugénisme. Ces infanticides ont parfois une cause aussi minime qu’un bec de lièvre.
La pétition - la plus importante dans les annales du Conseil de l’Europe - a apporté la preuve que chaque année, en Europe, des enfants naissent vivants et parfois viables, lors d'avortements tardifs, qu’ils sont souvent abandonnés à la mort sans soins, ou tués après leur naissance en violation des droits fondamentaux garantis, en théorie, à toute personne « dès la naissance ». La pétition a aussi présenté les preuves scientifiques que les fœtus ressentent la douleur dès le deuxième trimestre de gestation.
L’ECLJ continuera de porter la défense des droits des nouveau-nés au sein des institutions européennes et nationales. Des députés nous ont dit vouloir réintroduire ce sujet au Conseil de l’Europe en 2016, lorsque les circonstances politiques y seront plus favorables.
Cette campagne n’est donc pas terminée, elle a déjà permis d’exposer au grand jour ces pratiques inhumaines et de sensibiliser un grand nombre de personnes. Un travail de fond a été initié, permettant la réunion d’informations et de nombreux et précieux témoignages de médecins et de sages-femmes.
Nous vous remercions sincèrement pour votre soutien et vous assurons une nouvelle fois de notre détermination pour mener ce combat pour la reconnaissance des droits de tous les nouveau-nés !
G.P.
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Le pape a bien rencontré Kim Davis mais...
Le 30 septembre, on apprenait (zenit.org) que :
"À propos de nouvelles concernant une rencontre entre madame Kim Davis et le pape à Washington, le P. Lombardi a déclaré :
« Je ne démens pas que la rencontre ait eu lieu mais je n’ai pas de commentaires à ajouter. »
Mme Davis a été emprisonnée quelques jours au Kentucky pour avoir refusé d'enregistrer les mariages entre personnes homosexuelles ou hétérosexuelles, après l'entrée en vigueur d'un arrêt de la Cour suprême pour les personnes de même sexe.
Elle aurait rencontré le pape François de façon privée pendant le voyage pontifical aux États-Unis. Une affaire privée, donc « no comment »."
Aujourd'hui, Radio Vatican publie cette mise au point :
Le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a donné vendredi matin quelques précisions sur la rencontre du Pape François, durant son voyage aux États-Unis, avec Kim Davis. Cette greffière du Kentucky avait été quelques jours en prison pour avoir refusé de signer des certificats de mariage pour des couples homosexuels, en raison de sa foi chrétienne évangélique. Elle est depuis devenue une égérie des opposants au mariage homosexuel.
Elle a effectivement rencontré le Pape François à la nonciature apostolique à Washington mais le salut a été bref car il ne s’agissait pas d’une audience privée. Elle faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui ont pu saluer le Saint-Père à son départ de la nonciature.
« Le Pape n’est donc pas entré dans les détails de la situation de madame Davis et sa rencontre avec elle ne doit pas être considérée comme un appui à sa position dans tous ses aspects particuliers et complexes » a tenu à préciser le père Lombardi, alors que cette rencontre avait fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse américaine, en lien avec les propos du Pape dans l’avion sur le droit à l’objection de conscience pour les fonctionnaires gouvernementaux.
Mais cette version de Radio Vatican ne correspond pas à cette version des faits rapportée ICI et ne fait pas allusion à CECI
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La liste des martyrs espagnols s'allonge
Promulgation de décrets
Cité du Vatican, 1 octobre 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:
Au martyre:
des serviteurs de Dieu Valentín Palencia Marquina, prêtre diocésain espagnol, et ses 4 compagnons, tués en haine de la foi en 1937.
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Le message du pape pour la prochaine journée du migrant et du réfugié
Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (source)
Une Journée célébrée le 17 janvier 2016
Sous le titre « Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde », le pape François inscrit la Journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée au niveau ecclésial le 17 janvier 2016, dans le cadre du Jubilé de la miséricorde.
« L’indifférence et le silence ouvrent la voie à la complicité quand nous assistons en spectateurs aux morts par étouffement, par privations, par violences et par naufrages », déclare le pape François.
« Chacun de nous est responsable de son voisin », insiste le pape.
Il ajoute : « Il est important de considérer les migrants non seulement en fonction de la régularité ou de l’irrégularité de leur condition, mais surtout comme des personnes qui, une fois leur dignité assurée, peuvent contribuer au bien-être et au progrès de tous, en particulier lorsqu’ils assument la responsabilité de leurs devoirs envers ceux qui les accueillent, en respectant de façon reconnaissante le patrimoine matériel et spirituel du pays hôte, en obéissant à ses lois et en contribuant à ses charges. »
Il appelle à une information exacte qui ne cache pas les dangers auxquels sont soumis les réfugiés dans leurs pays : « Il est indispensable que l’opinion publique soit informée de tout cela et correctement, notamment pour prévenir des peurs injustifiées et des spéculations sur la peau des migrants. »
A.B.
Message du pape François
Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde
Chers frères et sœurs !
Dans la bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’ai rappelé qu’« il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père » (Misericordiae Vultus, n. 3). L’amour de Dieu, en effet, entend atteindre tous et chacun, en transformant ceux qui accueillent l’étreinte du Père en autant de bras qui s’ouvrent et qui étreignent afin que quiconque sache qu’il est aimé comme fils et se sente « chez lui » dans l’unique famille humaine. De la sorte, l’attention paternelle de Dieu est bienveillante envers tous, comme celle du pasteur avec ses brebis, mais elle est particulièrement sensible aux besoins de la brebis blessée, fatiguée ou malade. Jésus-Christ nous a parlé ainsi du Père, pour nous dire qu’il se penche sur l’homme blessé par la misère physique ou morale et, plus ses conditions s’aggravent, plus se révèle l’efficacité de la miséricorde divine.
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Entretiens sur l'islam avec le Professeur Marie-Thérèse Urvoy
Entretiens sur l'islam
avec le professeur Marie-Thérèse UrvoyFormat 13 x 20
90 pages, 10 €
septembre 2015
4e de couverture
Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, de philosophie et d’histoire médiévale arabes à l’Institut catholique de Toulouse, ainsi que professeur associée à l’École doctorale Bordeaux Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris.
Dans ces entretiens, Madame Urvoy nous fait l’amabilité de répondre en toute vérité à de nombreuses questions que peuvent se poser les Français sur l'islam et sur son interaction avec la religion chrétienne et la société laïque.
Louis Garcia dirige les éditions Docteur angélique. Il étudie inlassablement la philosophie, la métaphysique et la théologie des diverses religions depuis une trentaine d’années.
Quelques extraits ICI
Table des matières
I. Biographie
II. Les origines de l’islam
Le Coran et sa langue
Le prophète de l’islam
Quel islam ?
III. Islam et société
République et charîa
Le laxisme de la justice
IV. La psychologie de l’islam
V. Le dialogue islamo-chrétien
VI. L’exigence de vérité
« Nulle contrainte en religion » (Coran II, 256)
« Celui qui tue un homme, c’est comme s’il tuait toute l’humanité » (V, 32)
« Repousse le mal par le bien » (Coran XIII, 22)
« L’amitié avec les chrétiens (nazaréens) » (Coran V, 82)Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Islam, islamisme, Livres - Publications, Politique, Religions, Société 0 commentaire -
Allemagne : des migrants musulmans agressent des réfugiés chrétiens
De eecho.fr :
La christianophobie de « migrants » musulmans
Comme nous le craignions (...), la christianophobie se manifeste parmi les hommes musulmans venus seuls (50 % des « migrants », puisqu’il ne convient pas de parler de « réfugiés » à leur propos : où sont donc leur famille ?).
Les réfugiés chrétiens arrivés en Allemagne sont l’objet d’agression de la part de ces musulmans (et en va-t-il différemment en France ?).
C’est une alerte que nous transmettons ici : le sort des réfugiés chrétiens qui fuient l’oppression de l’islam doit être un souci prioritaire. Parce qu’ils sont chrétiens et que ce sont les chrétiens qui portent le monde, non les autres, et cela depuis que la Révélation s’est répandue dans le monde. Seule l’idéologie empêche de percevoir cette réalité qui est de foi mais qui est également manifeste pour tout esprit un peu lucide.
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Allemagne : des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans
«Là où nous sommes règne la charia»Publié sur le Causeur le 30 septembre 2015 par Caroline Bruneau
Les premières répliques du séisme migratoire qui secoue actuellement l’Europe se font sentir. Et on peine à y croire. Des réfugiés fuient aujourd’hui l’Allemagne, pour échapper aux mêmes persécutions que celles qui les avaient poussés à quitter leur pays d’origine.
En Bavière, en Saxe ou dans le Brandebourg, les témoignages s’accumulent. De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans. Dans plusieurs centres d’accueil mis en place par les autorités locales, la charia s’applique et les chrétiens – minoritaires – sont victimes de brimades.
Le pasteur luthérien de l’église de la Trinité de Berlin-Steglitz (sud de Berlin) Gottfried Martens témoigne de la situation très précaire des chrétiens dans l’édition dominicale du quotidien berlinois Die Welt du 27 septembre : « Les musulmans très croyants répandent dans les foyers l’idée suivante : là où nous sommes règne la charia. » Et ceux qui souffrent le plus sont les musulmans convertis au christianisme : « Ceux-là ont 100% de chance d’être agressés », précise le pasteur.
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