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Politique - Page 489

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Rencontrer d'autres catholiques est important pour moi »

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    7776190991_marion-marechal-le-pen-invitee-de-rtl-le-13-janvier-2015.jpgMarion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, participera à la table ronde politique de l'université d'été catholique de la Sainte-Baume, le 29 août 2015. Interview par Samuel Pruvost dans « Famille chrétienne » :

    « À la veille de l'université d'été catholique de la Sainte-Baume, la députée du Vaucluse revient sur la polémique concernant l'attitude de l'Église vis-à-vis du Front National. Elle se félicite du caractère décomplexé de la nouvelle génération catholique et aussi de leur capacité de dialogue sur l'essentiel au delà des étiquettes partisanes.

    Votre invitation à l’université d’été catholique de la Sainte-Baume a fait couler beaucoup d’encre. Pourquoi?

    La question est derrière nous. Les seules personnes choquées par cette affaire sont les journalistes ! C’est une illustration de la fracture entre le monde médiatique et le monde réel. Pour le public catholique du Var la question ne se pose plus ! C’est pourquoi je n’ai pas hésité une minute à répondre positivement à l’invitation. Ce qui est remarquable dans ce rassemblement, c’est la volonté de voir ce qui nous rassemble avant de focaliser sur ce qui nous divise. Il y a une capacité de cohabitation étonnante entre des gens qui viennent d’horizons politiques très différents. Cela change des plateaux télé ! L’état d’esprit est serein. Il consiste à mettre en commun l’essentiel, comme le respect de la vie humaine.

    Quel est le symbole en jeu dans votre présence ?

    Ma présence à l’université de la Sainte-Baume marque un changement générationnel. Nous sommes face à une génération décomplexée par rapport à leurs aînés. Les jeunes catholiques ne s’encombrent plus avec l’autocensure et la culpabilité. Ils en ont assez de devoir en permanence s’excuser. Ils sont libres et veulent sortir du malaise. Les chrétiens en politique avaient pris l’habitude de se faire discrets de peur d’être taxés de conservateurs. Ils étaient diabolisés. Cette évolution n’est d’ailleurs pas propre aux catholiques, elle touche toute la société française.

    Pourtant les jeunes catholiques ne sont pas toujours bien vus en 2015 ?

    Les catholiques ont été victimes de christianophobie à la Révolution française. Après un temps d’accalmie, ce phénomène est en train de revenir. J’observe une forme d’agressivité manifeste à leur égard. Cela pousse la nouvelle génération à agir. Ces jeunes catholiques, qui appartiennent souvent à des milieux aisés, ont conscience d’appartenir à l’élite de demain. Ils veulent se donner les moyens de se former et d’agir.

    Certains veulent un Mai 68 à l’envers. Est-ce votre horizon ?

    Je fais partie de cette génération anti Mai-68. Comme tous les phénomènes de réaction, cela peut sembler parfois excessif. Mais nous voulons, nous, des principes et des maîtres, contrairement à ce que nous avons subi pendant des années. Ma génération a vécu en première ligne les conséquences de ce travail de sape éthique et moral.

    Certains estiment que le FN reste une formation incompatible avec l’Église.

    Il y a toujours eu des catholiques au FN et des personnalités de premier plan. Le choix d’un parti politique est toujours un choix par défaut. Je ne suis pas d’accord à 100 % avec la ligne du FN. Je pense à une question comme la peine de mort par exemple. Je remarque d’ailleurs que des catholiques s’engagent au sein des grands partis pour changer la ligne officielle. Ils ont raison de vouloir infiltrer les formations qui comptent. Je pense aux Poissons roses au PS et à Sens commun chez les Républicains. Au FN, c’est un peu différent, car les catholiques n’ont pas vraiment besoin de changer la ligne qui leur convient. Je crois que sur la bioéthique et les questions du mariage et de la filiation, le FN est déjà en cohérence avec leurs attentes.

    Les catholiques ne rêvent-ils pas justement de transcender les clivages partisans ?

    Les catholiques ne sont pas naïfs mais beaucoup rêvent de participer à des initiatives citoyennes non partisanes. Mais le système de la Ve République ne permet pas l’émergence d’une société civile capable de peser dans la vie politique. La nouvelle génération a conscience des limites du système. Elle ne veut pas se lancer dans une aventure qui finira en micro-parti marginalisé. À quoi cela sert-il de rassembler 1 % des voix ?

    Vous vous sentez catholique ?

    C’est très difficile d’être catholique tout seul ! Je suis assez seule dans mon combat politique. C’est pour moi important de rencontrer des catholiques qui défendent des valeurs auxquelles je tiens. Cela renforce mes convictions en adéquation avec ma foi. Avec eux, il est possible de dépasser les clivages et de construire un avenir meilleur. 

    Samuel Pruvot »

    Ref. Marion Maréchal-Le Pen : « Rencontrer d'autres catholiques est important pour moi »

     Voir, juger, agir (dans l'ordre) disait feu Mgr Joseph Cardijn...

    JPSC

  • USA : 300 manifestations pour protester contre les pratiques du planning familial américain

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    De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org :

    ETATS-UNIS : 300 MANIFESTATIONS POUR PROTESTER CONTRE LES PRATIQUES DU PLANNING FAMILIAL AMÉRICAIN

    USA Today a révélé qu’environ 300 manifestations se sont déroulées ce samedi 22 août sur le territoire américain pour protester contre le trafic d’organes de fœtus avortés auquel s’adonne la branche américaine du planning familial (cf. Synthèse Gènéthique du 15 juillet 2015).

    La pratique d’avortements partiels et de prélèvements d’organes sur des fœtus, dont le cœur battait encore pour certains d’entre eux (cf. Synthèse Gènéthique du 21 août 2015), en vue de la vente a été dénoncée à travers des vidéo filmées en caméra cachée et mises en ligne par l’association Center for Medical Progress.

     

    Les manifestants, refusant de cautionner de telles « atrocités », ont réclamé la suspension des subventions versées à l’organisme (cf. Synthèse Gènéthique du 19 août 2015)

     

    « Je pense que la majorité silencieuse se lève pour faire front » a déclaré Debbie Ramsey, une manifestante qui "regrette ses avortements passés".  « Après avoir vu les vidéos, comment pourrions nous demeurer silencieux ? » interroge-t-elle.


    Sources: 

    The Courrier-Journal (Kirsten Clark), 23/08/2015

  • Chine (Zhejiang) : les chrétiens se mobilisent contre la campagne de destruction des croix

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" (Agence d'Information des Missions Etrangères de Paris):

    Zhejiang : la résistance des chrétiens à la campagne d’abattage des croix prend de l’ampleur

     

    A mesure que les mois passent, le bilan de la campagne d’abattage des croix plantées au sommet des lieux de culte chrétiens s’alourdit dans la province du Zhejiang. Quelque 1 200 croix ont ainsi été démontées ou déplacées, et plusieurs dizaines de lieux de culte détruits. Toutefois, la nouveauté n’est plus tant dans la conduite de cette campagne par les autorités provinciales – les premières croix ont été abattues en janvier 2014 – que dans la résistance opposée par les communautés chrétiennes à cette campagne. Unis dans une commune dénonciation de cette campagne, membres des Eglises officiellement enregistrées ou fidèles des Eglises « clandestines », catholiques et protestants osent dire ouvertement leur mécontentement, un mécontentement qui trouve des relais à l’étranger.

     

    Sur le terrain, si la campagne se poursuit, les autorités semblent avoir perdu la bataille de la communication. En mai dernier déjà, les réseaux sociaux chinois s’étaient emparés d’une photo où l’on voyait une grue télescopique géante approcher son bras du sommet du temple de la communauté protestante Huzhen, dans la ville de Lishui (centre du Zhejiang) ; la nacelle de la grue semblait prête à saisir la croix surmontant l’édifice, une croix en proie aux flammes et surmontée d’une colonne de fumée noire. Sur le réseau social Weibo, les commentaires accompagnant la photo étaient sans équivoque : des officiels « mauvais » avaient mis le feu à la croix, faute de la détruire autrement. La réplique des autorités fut non seulement très tardive, mais peu plausible : début juillet, le Zhejiang Ribao (‘Quotidien du Zhejiang’) affirmait que la croix, « dangereusement proche » du paratonnerre, comprenait un système d’éclairage défectueux et avait « spontanément » pris feu.

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  • "Grand remplacement", "invasion migratoire"... : quelques chiffres

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    De P.D. Iouristoff sur le site IHSnews.net :

    Quelques chiffres afin de relativiser l’annonce du « grand remplacement » et de l’invasion migratoire…

    Parce que l’on entend tout et n’importe quoi depuis un certain temps, et surtout, parce que les annonceurs d’Apocalypse sont de plus en plus nombreux, nous tenions à rappeler quelques chiffres. Attention cependant, il est évident que la France où l’Europe ne peuvent porter toute la misère du monde (mais comme les chiffres vous l’indiqueront c’est loin d’être le cas), et ce d’autant plus que le contexte économique et social est déjà particulièrement tendu. D’ailleurs l’Eglise et le Pape n’ont jamais demandé cela. Ils partent d’un constat, la présence de fait de ces personnes et l’incapacité dans de nombreux cas de les renvoyer dans leur pays d’origine sous peine de les conduire à une mort quasi certaine du fait du désordre que, nous pays occidentaux, avons largement contribué à créer. Ce que demande, depuis déjà un certain temps le Saint Père, c’est tout simplement que les pays occidentaux si prompts à fournir des armes au nom de la paix se mobilisent pour recréer (ou simplement créer) dans les pays d’origines les conditions nécessaires à un retour. Car s’il est vrai que certains viennent chercher une fortune illusoire, pour la majorité la fuite de leur pays d’origine et de leurs racines est un réel déchirement. Quiconque a déjà été dans un camp de réfugiés pourra en témoigner.

    En ce qui concerne les demandeurs d’asile – c’est à dire des personnes ayant fui leur pays parce qu’elles y ont subi des persécutions ou craignent  d’en subir, et qui sont en quête d’une protection internationale – la France a enregistré 62800 demandes d’asile en 2014, loin derrière les Etats-Unis (88400) (et ce malgré son contrôle très strict aux frontières) ou d’autres pays d’Europe comme l’Allemagne par exemple (202 700 demandeurs), la Suede (81200) ou l’Italie (64600)1.

    Et si on rapporte ce chiffre à la proportion de la population de chaque État membre de l’UE, ce qui est plus significatif, les taux les plus élevés de demandeurs ont été enregistrés en Suède (8,4 demandeurs d’asile pour mille habitants), devant la Hongrie (4,3), l’Autriche (3,3), Malte (3,2), le Danemark (2,6) et l’Allemagne (2,5). La France n’arrive qu’en douzième position (1 demandeur d’asile pour mille habitant).

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  • Migrants: l’Italie entre «casse-couilles» et «politicards»

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    Lu dans "Famille chrétienne":

    mgr-nunzio-galantino-mpi.jpg" En Italie la questions des migrants oppose l'Eglise et la classe politique. En 2014, plus de 165.000 migrants clandestins ont débarqué sur les côtes italiennes. Cet afflux crée des tensions de l'autre côté des Alpes. Mgr Galantino (photo), secrétaire général de la conférence épiscopale italienne dénonce l'inefficacité de la politique gouvernementale et l'indigence du débat politique sur la question migratoire.

    Benjamin Coste

    Certaines villes tenues par la Ligue du Nord refusent d’accueillir des migrants. Pour Matteo Salvini, chef du parti populiste, « un évêque doit s’en tenir à son rôle d’évêque et arrêter de casser les couilles (sic) à ceux qui administrent les villes. » À défaut d’élégance, le propos a le mérite d’être clair. Dans sa réponse, Mgr Galantino ne donne pas dans la langue de buis. S’en prenant aux élus de la Ligue du Nord qui jugent l’Église responsable de « l’africanisation de l’Italie », le secrétaire de la Conférence épiscopale italienne a, lui, dénoncé « les populistes qui prônent des mesures indignes » et qui « se comportent comme des politicards de quatre sous ». 

    Accéder au site : RFI 
    http://www.rfi.fr/europe/20150817-migrants-refugies-italie-eglise-vatican-ligue-nord-nunzio-galantino-colaninno

    Mgr Galantino estime que le gouvernement de Matteo Renzi « est totalement absent du débat sur l’immigration ». Ami du pape, l’évêque italien se trouve conforté par les appels à l’Europe de François à « ouvrir ses portes ». De plus, pour la journaliste Marcelle Padovani, l’Église est légitime sur cette problématique de l’immigration puisqu’« un migrant sur trois est reçu en Italie dans des structures liées au monde catholique » (Caritas, communauté de Sant’Egidio…).

    Accéder au site : L'Obs http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150817.OBS4236/italie-face-aux-migrants-matteo-renzi-coince-entre-l-eglise-et-les-populistes.html

    Pour Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant’Egidio et ancien ministre, « les factions politiques jouent une vilaine guerre électoraliste, réduisant un phénomène global, complexe et inarrêtable à la seule urgence des débarquements (...). Il faut à tout prix raisonner ». Du côté des politiques, on accuse le coup et on se défend : le premier ministre Matteo Renzi estime « injuste » et « démotivante » les critiques dont son gouvernement est l’objet. Son ministre de l’Intérieur juge, lui, que « nous sauvons des vies et rapatrions ceux qui ne fuient pas la guerre ou les persécutions. Nous faisons un métier différent de l'Église. »

    Accéder au site : Le Point 
    http://www.lepoint.fr/monde/immigration-le-torchon-brule-entre-l-eglise-et-les-politiques-en-italie-19-08-2015-1957795_24.php

    Le Service des Jésuites pour les réfugiés – Prix international de la paix 2014 pour son action en Syrie – appelle l’Europe à un consensus sur la question des migrants. Si la question est « certes complexe », le père Costa, responsable portugais de l’organisation, estime qu’« un effort s’impose au nom du respect des droits de l’homme et de la protection de la vie humaine. Il faut donc donner la priorité à l’accueil, à l’intégration sociale et culturelle et à l’insertion professionnelle des réfugiés et si possible au développement économique des pays de départ ».

    Accéder au site : Radio Vatican 
    http://fr.radiovaticana.va/news/2015/08/18/le_jrs_appelle_les_europ%C3%A9ens_%C3%A0_lhospitalit%C3%A9_pour_les_migrants/1165781

    Ref. En Italie, la question des migrants oppose l’Église et la classe politique

    Même si rien n’est « inéluctable », la comparaison avec l'histoire des invasions de peuples germaniques fascinés par l’empire romain est-elle irréaliste ? Sous une forme ou une autre, avec ou sans accord officiel, ils y ont immigré toujours plus massivement jusqu’à franchir le seuil critique : la romanité s’est « barbarisée », et non l’inverse. Est-ce le sort qui attend l’Europe décadente où la natalité des populations anciennes ne cesse de diminuer ? La nature a horreur du vide et finit toujours par l’emporter sur les « limes » policier, militaire ou autres qu’on prétendrait lui opposer. Mais cela ne s’est pas fait en vingt-quatre heures comme dans le "Camp des saints", roman prémonitoire (1973) de Jean Raspail. Sur le fond de la question, nous renvoyons à l'article de Pierre Mélon, publié dans un récent numéro de la revue "Vérité et Espérance-Pâque nouvelle". On peut le lire sur le site web de l'église du Saint-Sacrement à Liège, en cliquant ici: "l'immigré est-il mon prochain? charité personnelle et charité politique".

    JPSC

  • L'Homme Nouveau : sommaire n°1596 du 29 août 2015

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    cliquer sur l'image pour avoir accès au sommaire

  • Califat de l’État islamique, un an de trop

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     Lu dans le quotidien de Beyrouth « l’Orient-Le Jour » :

    191321_76_910969_large.jpeg « État islamique ? Daech ? Organisation de l'État islamique ? Un an après la proclamation du califat par Abou Bakr al-Baghdadi, le débat sémantique n'est toujours pas tranché. Un indice révélateur de la difficulté qu'ont les différents observateurs à qualifier ce phénomène jihadiste.

    L'État islamique continue de prendre le monde entier de vitesse. Comme s'il avait systématiquement un temps d'avance. Il perd à Kobané pour mieux progresser dans la province d'al-Anbar en Irak. On le dit affaibli par les frappes quotidiennes de la coalition et la perte de certains de ses chefs, il s'empare de Ramadi et de Palmyre en une seule semaine. On le dit impopulaire et marginal, il continue d'attirer des milliers d'apprentis jihadistes à travers le monde et ouvre de nouvelles filiales au Sinaï, en Libye, en Afrique et même dans le Caucase. On le dit incapable de mener des attaques terroristes en dehors de son foyer originel, il fait trembler la planète par des attentats qui, commandités ou non, sont commis en son nom.

    L'État islamique ressemble à la fois à un déversoir et à un miroir. Le déversoir d'une grande partie des frustrations des sociétés arabes et occidentales, d'une géopolitique à géométrie variable, et d'une profonde injustice politique qui sévit dans tout le monde arabe. Il est le miroir d'une violence débridée et surtout consacrée, de l'utilisation pernicieuse des références religieuses pour légitimer les dictatures politiques et surtout des petits calculs politiciens de chacun des acteurs qui prétend le combattre.

    L'État islamique ressemble beaucoup plus à ce monde que ce monde ne veut bien le laisser croire. Il se nourrit de ses peurs, de ses frustrations, de ses incohérences, de ses discours essentialistes et de ses égoïsmes. Il ne descend pas du ciel, même s'il prétend combattre en son nom. Il est le produit des différentes sociétés à qui il a déclaré la guerre. Des sociétés dont il connaît et exploite les moindres failles pour créer un climat d'insécurité et de méfiance entre les différentes communautés.

    L'EI n'a pas inventé la barbarie. Il l'a juste machiavéliquement recyclée pour en faire une arme redoutable et adaptée au XXIe siècle. L'EI n'est pas non plus invincible. Comme tout mouvement idéologique extrémiste, il finira par s'essouffler de l'intérieur et par se fissurer à l'extérieur. Mais à défaut d'une profonde remise en cause des deux côtés de la Méditerranée, cela pourrait bien prendre encore des années.

    Ref. Califat de l’État islamique, un an de trop

    Quand ,de l’Orient islamique à l’Occident post-chrétien, deux sociétés déboussolées engendrent un monstre et le laissent courir jusqu’à plus soif…

     JPSC

  • Belgique : la question cruciale du remplacement des F-16

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    De Marie-Madeleine Courtial sur la-nouvelle-gazette.fr :

    Belgique : pourquoi le remplacement des F-16 est-il un dossier si important pour l’avenir de la Défense belge 

    Dans une longue note de 62 pages publiée sur le site du RMES (réseau multidisciplinaire d’études stratégiques), trois universitaires belges : Wally Struys, Joseph Henrontin et André Dumoulin font le point sur le dossier du remplacement des F-16 belges dans une analyse fouillée et très poussée de qualité. Ce dossier se révèle d’une extrême importance pour la Belgique à différents niveaux et s’inscrit dans la logique des questions posées sur l’avenir de son armée.

    Le ministère de la Défense belge est en train de travailler sur la présentation d’un plan stratégique de dix ans. Ce n’est qu’après la parution de ce plan que ce sera lancé véritablement la phase de programmation sur le remplacement des F-16 pour connaître les besoins exacts avant d’aborder la phase d’acquisition dans le but de signer un accord en 2018. La Composante air a une importance capitale, souligne la note : « dans ce cadre (d’opérations internationales), une Défense sans capacité aérienne n’est ni crédible, ni efficace et risque de reléguer définitivement la Belgique dans la liste des passagers clandestins « profitant de la sécurité offerte par ses voisins et alliés. » Mais surtout la Belgique, peu à peu, n’a plus participé à des opérations terrestres de haute intensité depuis la mort au Rwanda de 10 paras-commandos le 7 avril 1994. En 2000, le gouvernement Verhofstadt I y a définitivement renoncé. C’est ainsi que la Composante air a pris une place particulière en Belgique et qu’elle doit être opérationnelle : « si la Belgique désire montrer sa solidarité avec ses partenaires et participer à une opération multinationale, mais qu’elle ne dispose pas d’avions de combat, elle peut subir des pressions afin de déployer des troupes au sol dans un environnement risqué puisqu’elles dépendraient entièrement de l’appui aérien des partenaires, qui peuvent avoir d’autres priorités. » Il s’agit d’éviter d’avoir à intervenir au sol.

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  • USA : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Etats-Unis : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

    12/08/2015 - Début de vie

    Après deux ans et demi d’enquête, un centre de recherche américain dénonce un immense trafic d’organes d’enfants avortés par le Planning Familial américain.  
    Aux Etats-Unis, le Planning Familial reçoit 500 millions de dollarsdes Etats par le biais de Medicaid, l'assurance publique d'Etat, et60 millions directement par l'Etat fédéral. Ce sont près de 2,7 millions de patients qui font, chaque année, appel aux services de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) aux Etats-Unis. Le tiers environ du 1.000.000 d’avortements annuels américains le sont dans une des 700 cliniques gérées par l’IPPF. 
     Mais c’est aussi au niveau international qu’agit l’IPPF via son réseau mondial de 151 associations qui se mobilisent, en accord avec des ONG locales, pour la promotion des droits en matière de santé reproductive (incluant le droit à l’avortement). L’ampleur de cette organisation, solidement financée, lui a permis de se développer de façon considérable en Europe et dans les pays en voie de développement, prenant aux côtés des gouvernements une place croissante en matière de politique sexuelle et reproductive. Un rapport de mars 2012 de l’Organisation Non-Gouvernementale European Dignity Watchexplique le fonctionnement du Planning Familial au niveau européen.
    Or aujourd’hui, cette institution pro-avortement se trouve confrontée à un scandale inédit suite au travail et à l’enquête réalisée par le « Center for Medical Progress » (CMP). Sous couvert de l’identité de chercheurs ou d’une firme de biotechnologie, des « employés » du CMP sont entrés en contact avec certains hauts responsables de l’IPPF et ont pu filmer et enregistrer à leur insu ces entretiens : «Beaucoup de gens veulent des cœurs intacts. » «  Toujours le plus de foies intacts possibles »… Le prix des organes de ces fœtus avortés ? « Probablement entre 30 et 100 dollars »
     

    Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéo ont été diffusées et mettent  au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du  Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.
    Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.
     
    On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.
    Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du  Planning Familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning Familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son véto.
    Malgré l’opposition musclée de l’IPPF, soutenue aveuglément par certaines personnalités politiques très influentes et plusieurs procès intentés contre le CMP, David Daleiden a annoncé que la série des vidéos continuera pendant plusieurs mois, voire une année.
      
    Source : Le Figaro

    Lien vers les vidéos : Attention, ces vidéos comportent des images choquantes qui peuvent heurter les sensibilités

  • Des chrétiens belges se sont mobilisés pour accueillir 244 chrétiens syriens d'Alep

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du journal La Croix :

    Des chrétiens belges accueillent des Syriens d’Alep

    Une opération humanitaire, entreprise par des particuliers et soutenue par le gouvernement belge, a permis à 244 chrétiens syriens d’obtenir un visa pour la Belgique.

    Ils se sont décidés à agir il y a quelques mois, en voyant les images d’Alep en ruine. Ces quelques chrétiens belges, dont l’ancien porte-parole du cardinal Danneels, tous membres d’un groupe de réflexion chrétien en Flandre, ont mobilisé en toute discrétion une vingtaine d’autres personnes – « de toutes obédiences et de toutes les communautés du pays » – pour venir en aide à des chrétiens syriens menacés par la guerre.

    UN APPEL LANCÉ AU GOUVERNEMENT

    Ensemble ils ont adressé une lettre au premier ministre, Charles Michel, ainsi qu’au ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et au secrétaire d’État à l’asile et la migration, Theo Francken.

    « Nous ne pouvions plus rester indifférents,nous devions réveiller le gouvernement », a raconté l’un des initiateurs, l’avocat Paul Quirynen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue début juillet, en présence du ministre des affaires étrangères et du secrétaire d’État à l’asile et la migration.

    « Nous avons réussi à accueillir en Belgique 244 chrétiens d’Alep, leur communauté étant soumise à la terreur de groupes comme Al-Nosra et Daech en raison de leurs convictions religieuses », a expliqué l’ancien diplomate Mark Geleyn.

    244 SYRIENS ÉVACUÉS

    Concrètement, l’opération humanitaire, coordonnée par les autorités belges « dans la plus grande discrétion », a commencé en mai et s’est achevée le 4 juillet dernier. Les 244 Syriens sont majoritairement des familles avec enfants et des personnes vulnérables.

    Ils ont dû organiser eux-mêmes leur fuite d’Alep, en plusieurs groupes, empruntant la seule route encore ouverte et sécurisée vers le Liban. Ensuite les services de l’ambassade de Belgique à Beyrouth ont assuré leur prise en charge jusqu’à Bruxelles. 

    Souhaitant rester discrets sur les détails de la procédure de sélection – « douloureuse » – et sur la manière dont ces personnes ont franchi la frontière syrienne afin de « ne pas mettre en danger ceux qui ont participé à l’opération en Syrie », les organisateurs refusent de révéler l’identité des familles arrivées en Belgique mais promettent de continuer à les aider dans leur intégration.

    UNE PROCÉDURE D’ACCUEIL CLASSIQUE

    Ces personnes doivent maintenant suivre la procédure classique auprès des services d’accueil de demandeurs d’asile. « Ils sont appelés à suivre le parcours d’intégration propre à la région où ils sont hébergés », a précisé Theo Francken.

    « Nous avons répondu à la demande d’une minorité. À l’avenir, nous sommes tout à fait disposés à regarder d’autres sollicitations, quelles que soient l’origine et la conviction du demandeur », a également assuré Didier Reynders.

    Depuis le début du conflit en Syrie, 5 500 Syriens, toutes confessions confondues, ont obtenu l’asile ou une protection subsidiaire en Belgique.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les associations belges ont salué cette opération de sauvetage, tout en rappelant que c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins d’accueil des réfugiés syriens.

  • Le pape reconnaît le martyre d'un évêque massacré en 1915 dans l'Empire ottoman

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    De Radio Vatican :

    Le Pape reconnaît le martyre d'un évêque tué en Turquie en 1915

    Il a été tué en 1915, lors des massacres antichrétiens perpétrés par l’Empire ottoman, dans les soubresauts de la Première guerre mondiale : Flavien Michel Melki sera béatifié. Le Pape François a approuvé ce samedi matin un décret de la Congrégation pour la cause des saints reconnaissant son martyre.

    Membre de la Fraternité de saint Ephrem, Mgr Melki était, il y a un siècle, l’évêque syro-catholique de Djézireh. Cette petite ville abritait quelques milliers de chrétiens de confessions diverses, prospères dans le commerce et l’industrie, alors que les musulmans kurdes étaient quatre fois plus nombreux.

    Dans la tourmente de 1915, la plus grande partie de la population chrétienne de l’empire ottoman s’était retrouvée prise au piège entre deux fronts adverses. Dans ce contexte, les Kurdes de Djézireh reçurent l’ordre d’exterminer les chrétiens considérés sans exception confessionnelle comme des espions potentiels. Le massacre fut perpétré avec la participation de l’armée régulière.

    Au moment de sa mort, Mgr Melki était âgé de 57 ans. Il avait tout vendu, y compris ses vêtements liturgiques, pour aider les pauvres. Il s’était efforcé d’encourager les chrétiens à défendre leur foi malgré les persécutions. Comme la plupart de ses coreligionnaires, il aura refusé jusqu’au bout de se convertir à l’islam.

    Dans cette page d’histoire dramatique, oubliée ou méconnue, des communautés entières de chrétiens connurent le même sort que la plupart des Arméniens vivant dans ce qui allait devenir la Turquie moderne : détention, tortures, exécutions, déportation, disparition. Dans le contexte actuel, la béatification de ce martyr de la foi sera un signal fort pour les chrétiens d’Orient, dans cette région où les petites communautés chrétiennes sont une nouvelle fois persécutées, décimées ou contraintes à l’exil.

  • Selon un expert mondial, les limites de l'euthanasie continuent de s'étendre en Belgique et aux Pays-Bas

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    De Michael Cook, journaliste, sur Euthanasie Stop :

    Les limites de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas continuent de s'étendre, dit un expert mondial.

    Raphaël Cohen-Almagor, de l'Université de Hull au Royaume-Uni, est un expert mondial de l'euthanasie aux Pays-Bas et en Belgique. Il a récemment rédigé un article pour le ''Journal of Medical Ethics'' sur l'un des aspects les plus inquiétants de l'euthanasie en Belgique-le raccourcissement délibérée de vie de certains patients sans leur demande volontaire explicite. Dans cet entretien avec MercatorNet, explique certaines de ses préoccupations. -

    MercatorNet: les chiffres de cas d'euthanasie sont-ils à la hausse?

    Raphaël Cohen-Almagor: Des études ont montré une augmentation constante des cas d'euthanasie enregistrés, principalement en Flandre (la partie néerlandophone-flamande) de Belgique. Environ un sur sept patients en phase terminale qui meurt à la maison sous les soins d'un médecin généraliste (GP) exprime une demande d'euthanasie dans la dernière phase de la vie. Les chiffres annuels sont en constante augmentation: 235 en 2003; 495 en 2007; 704 en 2008 et 1 133 en 2011. En 2012, il y avait 1 432 cas et e 2013, 1 807 cas d'euthanasie ont été signalés.

    Êtes-vous sûr au sujet des statistiques? Les tendances sont source de confusion. Vous observez que en 2007 l'utilisation de médicaments de fin de vie avec l'intention d'abréger la vie et sans demande explicite survenue chez 1,8% des décès, mais en 2013 il était de 1,7% des décès. Ainsi, contrairement à ce que vous avez dit, la situation semble en voie d'amélioration, pas empirer, n'est-ce pas?

    La recherche a montré qu'en 2007, l'utilisation de médicaments de fin de vie avec l'intention d'abréger la vie et sans demande explicite survenue chez 1,8% des décès et que en 2013 il était de 1,7% des décès. Ceci est une légère amélioration.Cependant, la situation générale est préoccupante. La promulgation de la Loi sur l'euthanasie en 2002 a été suivie d'une augmentation dans presque tous les types de fin de vie des pratiques médicales: l'euthanasie,l'intensification de soulagement de la douleur, refuser ou de retirer un traitement prolongeant la vie, et la sédation profonde et continue jusqu'à la mort. Cette dernière pratique est particulièrement inquiétante: En 2007, 14,5% de tous les décès en Flandre étaient le résultat de la sédation profonde continue jusqu'à la mort. Cela représente une augmentation significative par rapport au nombre de cas, de 8,2%, six ans auparavant.

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