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Politique - Page 487

  • Vous euthanasier sans demander votre avis ? Bienvenue en Belgique !

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    De Joseph Junker sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    L'euthanasie sans demander votre avis? Bienvenue en Belgique!

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Un article du Daily-Mail alerte sur l'inquiétant manque de contrôle des pratiques d'euthanasie en Belgique. Un constat que partage Joseph Junker qui souligne l'impunité de certains de ces actes infligés sans le consentement des victimes.

    Le moins qu'on puisse dire, c'est que le contrôle de la pratique de l'euthanasie en Belgique n'en finit pas de faire parler de lui à l'étranger, et pas en bien.

    Samedi dernier encore, le grand quotidien populaire britannique Daily-Mail (second tirage du royaume) publie un article dévastateur à ce sujet, alors que le débat sur l'euthanasie fait rage des deux côtés de la Manche. La raison? La publication par le très sérieux Journal of medical ethics d'un non moins sérieux rapport académique sur la pratique de l'euthanasie en Belgique. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ses conclusions sont pour le moins inquiétantes pour les ressortissants du plat pays. Son auteur, le professeur Raphaël Cohen-Almagor de l'université de Hull ne mâche pas ses mots: «Les citoyens belges devraient être conscients de la situation actuelle, et savoir que leur vie peut en arriver au point où des médecins pensent qu'elle ne vaut plus la peine d'être vécue, et décider de mettre le patient à mort en l'absence de volonté contraire explicite». Un peu plus loin, le rapport gratifie la Belgique d'un assassin: «les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes», tandis qu'un opposant à la loi ajoute: "Ceci démontre, si les faits exposés sont corrects, que l'euthanasie en Belgique et ailleurs est complètement hors de contrôle et cela explique pourquoi je m'opposerai aux propositions de lois déposées au parlement britannique».

    Mais ces faits sont-ils corrects? Ce rapport scientifique n'est-il pas un peu alarmiste? L'euthanasie est-elle vraiment hors de contrôle en Belgique alors que ce pays vient de l'élargir aux mineurs? Une telle dérive, des euthanasies non-consenties seraient-elles donc possibles bien qu'un cadre légal existe pour indiquer précisément ce qui est permis et ce qui ne l'est pas?

    Des affirmations en deçà de la réalité

    Quand on creuse un peu la question, on est effaré de constater que ces affirmations ne sont pas seulement exactes, elles sont même en deçà de la réalité: ces euthanasies non-demandées seraient non seulement possibles en Belgique, mais elles ne seront tout simplement pas poursuivies et sont même revendiquées sans équivoque et impunément par leurs partisans comme la chose la plus normale du monde.

    En février 2014, le professeur Jean-Louis Vincent, de la société de soins intensifs belge, publiait deux articles dans une revue scientifique et dans un quotidien belge de référence. Lequel article contient la phrase suivante au sujet de patients incapables d'exprimer leur volonté: « l'euthanasie non demandée dépasse très largement les quelques mille cas d'euthanasie qui sont enregistrés par an en Belgique. Soyons clair, il ne s'agit pas d'empêcher toute douleur (…) mais bien d'administrer des doses importantes de calmants pour précipiter la mort lorsque la qualité de vie est devenue insuffisante (…) ces interventions actives ne sont rapportées à aucune commission».

    Il y a pourtant une différence fondamentale que semble ignorer le Pr. Vincent. Laisser mourir un patient en cessant l'acharnement thérapeutique ou commencer une sédation palliative (par exemple) ayant pour but de soulager la douleur et pour effet secondaire d'hâter la mort, ce sont des soins palliatifs. Administrer une dose létale de calmants avec l'intention délibérée de mettre fin à la vie, c'est l'acte qui constitue la ligne blanche entre soins palliatifs et euthanasie. Une frontière claire qui est expliquée et défendue (avec raison) dans maints séminaires de soins palliatifs, et dont le franchissement implique en Belgique le respect d'un certain nombre d'obligations légales, dont le consentement du patient et la déclaration de l'acte.

    Or, résumons le contenu correspondant de ces 2 interventions du Pr Vincent en quelques mots: des euthanasies actives sont pratiquées en Belgique à l'initiative de «l'équipe soignante», sans qu'elles n'aient été décidées ni demandées par le patient voire même par sa famille (à laquelle on octroie cependant le droit d'être consulté). Tout cela sans même que cela puisse être justifié par un quelconque inconfort du patient! Qui, comment et combien, nous ne le saurons jamais car ces pratiques ne sont pas déclarées, pas contrôlées et donc encore moins encadrées.

    Des contrôleurs militants et complices

    Loin de vouloir remettre de l'ordre dans ces pratiques pourtant clairement illégales, la présidente de la commission de contrôle de l'euthanasie Mme Herremans (qui préside également l'ADMD, le principal lobby pro-euthanasie) s'en fait même le défenseur en allant témoigner en leur faveur en France au procès du Dr Bonnemaison. Les faits reprochés à ce médecin tombent pourtant tant en Belgique qu'en France sous le coup de la loi pénale! Or, au cours de ce procès, Mme Herremans n'hésite pas à affirmer que s'il fallait en Belgique juger tous les docteurs Bonnemaison, les cours d'assise seraient pleines. S'exprime-t-elle en tant que présidente de la commission de contrôle ou de l'ADMD? Nul ne le sait. Toujours est-il qu'elle tient un langage militant et sans équivoque, n'hésitant pas à taxer ses contradicteurs «d'intégrisme puant», à militer en faveur de l'élargissement de la loi et à promouvoir à travers son mandat un interprétation toujours plus souple des conditions de mise en œuvre de l'euthanasie.

    Un autre membre proéminent de l'ADMD belge, le Dr Lossignol, avoue quant à lui «outrepasser l'avis des familles» quand le «dialogue est impossible». Comprenez quand la famille n'est pas d'accord. Quant au patient inconscient, «tout est fait pour son bien», ce qui est une manière de dire que sous réserve de bons sentiments, son absence de consentement importe peu.

    Le mythe du contrôle de l'euthanasie

    On ne peut hélas que donner raison à Mme Herremans sur son affirmation, puisque suivant un rapport de l'observatoire français de la fin de vie, 1,8% des décès belges meurent d'une euthanasie qu'ils n'ont pas demandée, contre 0,6% en France (où l'euthanasie est interdite). Le 7 avril 2012, Wim Distelmans, Président néerlandophone (et pro-euthanasie) de la commission de contrôle tentait d'expliquer pourquoi très peu d'euthanasies sont déclarées à la commission de contrôle du côté francophone (alors que c'est une obligation légale et que c'est indispensable pour en assurer le contrôle). Dans un grand quotidien francophone, il déclarait: «Les médecins disposent pourtant de la possibilité de faire légalement aujourd'hui ce qu'ils devaient faire clandestinement hier! Dans près de la moitié des cas, ils préfèrent la clandestinité.»

    De tous ces échanges il faut retenir cette conclusion tout à fait horrifiante: l'euthanasie sans consentement du patient (juridiquement un meurtre donc) est possible en Belgique. Pire encore, elle se fait sous le radar, et une suspicion pèse sur les personnes chargées de contrôler la loi. Loin de la faire respecter, elles semblent encourager ces pratiques, et on a du mal à se détacher de la désagréable impression qu'elles évitent soigneusement qu'elles ne soient poursuivies. En plus de 10 ans, pas un seul de ces cas n'a été transmis au parquet, alors qu'un décès sur 60 serait la conséquence d'une euthanasie non demandée. Dans ce pays, l'encadrement de l'euthanasie s'est avéré une chimère dangereuse et, laissez-moi vous l'avouer franchement, j'ai peur.

  • Publication de l'encyclique "LAUDATO SI"

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    jpg_1351073.jpgLETTRE ENCYCLIQUE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS 

    SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

    1. « Laudato si’, mi’ Signore »- « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[1]

    2. Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.

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  • Eglise Sainte-Catherine à Bruxelles : un communiqué de Monseigneur Léonard

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    P9200323.jpgPour éviter tout malentendu, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine de Bruxelles-centre, sous couvert de son Président Yvan Nobels et de son secrétaire Jean-Roger Drèze, transmet le communiqué suivant émanant de Monseigneur A.-J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles : 

    « En juillet de l’an dernier, après en avoir dûment informé Monsieur Alain Courtois, Premier Echevin de la Ville de Bruxelles, il avait été décidé de procéder à la réouverture de l’église Sainte-Catherine pour une période expérimentale allant de septembre 2014 à juin 2015. Le but était de déterminer, dans l’éventualité d’un usage partagé de l’édifice, quel espace, plus ou moins grand, devait être réservé au culte catholique, tout en laissant ouverte la possibilité que la fréquentation de l’église soit telle qu’elle doive être consacrée entièrement au culte et à la vie paroissiale. 

    Pour que les décisions concernant l’avenir de cette église puissent être prises sur une base expérimentale concrète, une équipe de jeunes prêtres a été chargée d’assurer l’animation liturgique et pastorale de l’église et de la paroisse.

    Le succès de l’entreprise a dépassé toutes les espérances. La phase expérimentale ayant été plus que concluante, la conclusion s’impose : l’église Sainte-Catherine restera vouée au culte conformément à sa destination originelle.» 

    Par la voix de son Président, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine fait, elle aussi, le constat suivant : les prêtres responsables du culte ont fait preuve d’un accueil pastoral chaleureux durant toute cette année pastorale de septembre 2014 à juin 2015. C’est ainsi que l’archevêque, à qui seul appartient en vertu du droit canonique la décision de désacralisation, après en avoir averti l’Echevin Courtois, a annoncé officiellement à la fin de la Messe de 11h du 30 mai 2015, que l’église restera vouée au culte. Les commerçants du quartier s’en sont félicités. Ils ont offert, après l’office, un délicieux pique-nique qui fut unanimement apprécié et qui a revigoré ce quartier stratégique au cœur de Bruxelles.

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  • Quelle vision pour l'avenir de l'Europe ? Quand le Parlement européen se dirige vers une profonde division sur des sujets sensibles.

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Quelle vision pour l'avenir de l'Europe?

    Le Parlement européen se dirige vers une profonde division sur des sujets sensibles

     
    Strasbourg, le 10 juin 2015

    Hier le Parlement Européen a adopté le rapport de la Commission des droits de la femme (FEMM) sur la stratégie de l'Union européenne pour l'égalité entre les femmes et les hommes après 2015, originairement écrit par Maria Noichl (S&D, Allemagne). Comme nous l'avons affirmé dans notre message aux membres du Parlement européen avant ce vote, le texte adopté va clairement au-delà des Traités et viole le principe de subsidiarité sur des questions très sensibles. Une violation qui préoccupe beaucoup les citoyens dans toute l'UE.

    Il s'agit d'une résolution sans conséquences légalement contraignantes pour les Etats Membres. Néanmoins, nous notons que, depuis le début de la nouvelle mandature du Parlement européen, on assiste à une multiplication de ce type d'actes politiques, qui tendent à imposer une certaine vision conflictuelle des relations entre femmes et hommes, au lieu de lutter pour le respect de la dignité de chacun. 

    Le Rapport sur les Progrès accomplis en matière d'égalité entre les femmes et les hommes dans l'Union en 2013, qui avait été rejeté par l'ancien Parlement pour l'année 2012 en 2015, a été adopté le 10 mars, demandant un "droit" à un "accès aisé à l'avortement" (§47).Deux jours plus tard, le Parlement a adopté le Rapport annuel sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde en 2013 et sur la politique de l'Union européenne en la matière, avec une demande plus forte encore pour un "droit à l'avortement" (§136), poussant les Etats Membres à reconnaître le "mariage homosexuel" (§162).

    Hier, avec le rapport initialement rédigé par Madame Noichl, pour la première fois le Parlement européen "recommande, puisque la composition et la définition des familles évoluent dans le temps, que les législations sur la famille et l'emploi soient plus complètes en ce qui concerne les (...) parents LGBT" (§31). Ces sujets, au delà du fait qu'ils relèvent des compétences nationales, sont aussi hautement délicats et il n'y a pas une compréhension commune parmi les 28 Etats Membres: il y a au contraire un défi croissant à l'égard de la paix sociale du continent européen à cause de ces sujets qui créent une profonde division entre les citoyens et leurs élus aux niveaux national et européen. 
     
    Par ailleurs, sommes-nous sûrs que tout cela signifie prendre en compte le meilleur intérêt de l'enfant, en ligne avec les conventions internationales qui protègent les droits des enfants ? Hier le Parlement européen, salué par des applaudissements, a promu une fois de plus le "droit" à l'avortement (§52, §68, §72) et a aussi demandé "à la Commission d'encourager les États membres à promouvoir la procréation (médicalement) assistée et de mettre un terme à la discrimination dans l'accès au traitement favorisant la fertilité et à l'aide à la procréation" (§59), tout en évitant quelconque référence aux enfants délibérément privés de leurs parents biologiques et en ouvrant la porte à tout type de procréation assistée, y compris gestation pour autrui (GPA), en suivant la logique de l'accès à la "procréation assistée pour tous". Lundi, à la fin du débat préliminaire, Mme Noichl a nié que son rapport contienne quelconque référence à la GPA, oubliant que la GPA est une conséquence logique de la libéralisation de la procréation assistée. Oui, malheureusement, ce rapport inclut aussi un soutien à la GPA.

    Toutefois, quelque chose est en train de changer. Les membres du Parlement européen ne sont pas tous sur la même ligne et le vote d'hier a mis cela en évidence: il y a une opposition forte et grandissante à cette vision idéologique, si éloignée de la vie quotidienne de beaucoup de femmes et d'hommes. Beaucoup de députés européens dénoncent le fait que les rapports provenant de la Commission FEMM sont "périodiquement manipulés pour devenir à chaque fois le récipient où faire converger les ingérences d'une ou plusieurs lobbies qui ne devraient pas rentrer dans les questions traitant d'égalité entre les hommes et les femmes" (Daniela Aiuto, EFDD, Italie). Beaucoup d'entre eux ne veulent pas que la Commission européenne prenne la place des Etats Membres dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive (Cf., parmi d'autres, la déclaration de vote de Marian Harkin, ALDE, Irlande). Beaucoup d'entre eux croient fortement dans le principe de subsidiarité, puisque "tout problème en Europe n'est pas un problème de l'Europe", comme affirmé par Angelika Niebler (PPE, Allemagne).

    Le grand nombre d'abstentions (81) et le nombre de voix contre la résolution venant des groupes politiques qui ont fortement soutenu ce rapport (S&D, Verts/ALE, GUE-NGL, ALDE) révèlent que les citoyens européens peuvent réellement être représentés à Bruxelles et à Strasbourg: néanmoins cela demande un travail culturel important et un engagement sur le long terme pour une Union européenne qui respecte la vie et la famille: "Sur ces questions - a déclaré le Président de la FAFCE, Antoine Renard - il n'y a pas de gauche et de droite, comme beaucoup voudraient nous le faire croire, mais des visions différentes transversales à tous les partis politiques. La FAFCE continuera sa mission pour représenter les intérêts réels des familles européennes".
     
     
    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    Mob. +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org
    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • Bruxelles, 17 juin : les démocraties européennes ont-elles peur du pluralisme ?

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    Populisme : les démocraties européennes ont-elles peur du pluralisme ? | 17 juin 2015, Bruxelles

    Mercredi 17 juin 2015, 18h30-20h | Hôtel Renaissance, Bruxelles

    C’est peu dire que les démocraties européennes traversent actuellement une crise tout à la fois d’efficacité et de légitimité. Partout sur le continent, le ras-le-bol des peuples et la défiance à l’égard des élites s’accroissent.

    Montée de l’intolérance, de la xénophobie et du repli sur soi ? Victoire du « populisme » ? Voire… Face à la pensée émancipatrice des nouvelles élites (mondialisation, genre, etc.), les peuples expriment, dans leur diversité, leurs inquiétudes et leur attachement aux formes éprouvées de l’enracinement (patries, famille, etc.).

    S’il est normal que les démocraties luttent contre la démagogie, est-il légitime qu’elles ostracisent certains courants de pensée critiques de leurs évolutions – fussent-ils simplistes et parfois outranciers ? Ne se mettent-elles pas en danger elles-mêmes en se refusant au pluralisme et aux risques de la liberté ?

    Pour en discuter, l'Institut Thomas More aura le plaisir de recevoir :

    • Chantal DELSOL  de l’Institut, philosophe, auteur de Populisme. Les demeurés de l’histoire (ed. du Rocher, 2015)
    • Drieu GODEFRIDI  Philosophe, juriste, auteur de La loi du genre (ed. des Belles Lettres, à paraître)

    Participation : 20 euros | Tarif réduit : 10 euros

    La réunion sera suivie d'un cocktail | RSVP avant le lundi 15 juin

    Inscriptions : info@institut-thomas-more.org

    Informations : http://www.institut-thomas-more.org/fr/actualite/populisme-les-democraties-europeennes-ont-elles-peur-du-pluralisme-.html

  • Le Parlement Européen contre le droit des enfants à connaitre leurs parents

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    LE PARLEMENT EUROPÉEN SE PRONONCE CONTRE LE DROIT DES ENFANTS À CONNAÎTRE LEURS PARENTS

    La proposition de résolution NOICHL a été adoptée par le Parlement européen à 60 voix d’écart, une faible majorité comparée à celle écrasante qui avait conclue à l’adoption du rapport Tarabella, voté le 10 mars 2015 (cf. Gènéthique vous informe du 11 décembre 2013). Ce rapport de la députée allemande du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates, Maria Noichl, déposé sous le nom de  “stratégie de l’UE pour l’égalité entre hommes et femmes pour l’après 2015”, fait la promotion de l’avortement, de la pilule contraceptive gratuitement distribuée aux mineurs, et de la PMA sans père.
     
    Cette proposition fait suite à la longue liste d’initiatives similaires, entre autres le rapport « Estrella » (Cf. Gènéthique vous informe du 11 décembre 2013) (pourtant défait après une forte mobilisation européenne), qui va contre le respect de la subsidiarité. Ce domaine est de la compétence des Etats membres et non de l’UE.

     

    L'importance du soutien à l'adoption « et le droit de tous les enfants à connaître leurs parents », a été rejetée par les socialistes. Tandis que le députés européens de droite ont rejeté le § 67 « prie la Commission de soutenir les États membres dans l'établissement de chaires universitaires pour les études sur les genres et la recherche féministe ».

     

    Les mentions qui demeurent sont :

    • la PMA sans père,

    • L’accès à l’avortement pour tous,

    • L’aide humanitaire doit fournir accès à l’avortement pour les femmes et les jeunes filles victimes de viols dans des conflits armés (à l’opposé de l’assistance proposée par l’Eglise du Nigéria aux femmes violées par Boko Haram le 27 mai 2015),

    • L’accès à la contraception pour les jeunes,

    • Les programmes sur l'éducation sexuelle dans les écoles.

     

    La proposition de résolution alternative qui avait été déposée par le PPE a été rejetée à 62 voix d’écart.

  • Reconnaissance de nouveaux martyrs espagnols et laotiens

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    L'Eglise reconnaît le martyre de religieux espagnols victimes des persécutions survenues en 1936 à l'époque du Front Populaire et de prêtres et religieux laotiens tombés sous les coups des persécuteurs communistes :

    Cité du Vatican, 6 juin 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:

    au MARTYRE

    du Serviteur de Dieu Frederico da Berga (Martí Tarrés Paigpelat), capucin espagnol, et de ses 25 compagnons prêtres et laïcs du tiers ordre, tués en haine de la foi en 1936.

    du Serviteur de Dieu Joseph Thao Tiên, prêtre séculier laotien, et de ses 10 compagnons, prêtres des Missions étrangères de Paris et des Oblats missionnaires de l'Immaculée, et le leurs 4 compagnons laïcs, tués en haine de la foi au Laos entre 1954 et 1970.

    Radio Vatican commente :

    C’est un grand jour pour l’Église du Laos : le Pape François a signé vendredi le décret reconnaissant le martyre d’un jeune prêtre, Joseph Thao Tien, et de 14 autres religieux et laïcs qui ont perdu la vie entre 1954 et 1970 au Laos, assassinés, exécutés ou morts d’épuisement. Ils furent assassinés pour leur foi dans le contexte de la guérilla communiste qui était déterminée à éliminer tout ce qui était étranger et chrétien. Certains étaient laotiens, souvent catéchistes, d’autres missionnaires étrangers, des Missions Étrangères de Paris pour les uns, Oblats de Marie Immaculée pour les autres. Parmi eux des français originaires de l’Ouest comme le père Jean-Baptiste Malo. Tous payèrent de leur vie leur engagement à la suite de l’Evangile et leur décision de rester sur place malgré les lourdes menaces qui pesaient sur eux.

    Le prêtre laotien Joseph Tien (1918-1954) est considéré comme le premier martyr laotien. Dix prêtres français ont aussi payé de leur vie leur engagement pour l'évangélisation du Laos, parmi lesquels cinq prêtres des MEP : Jean-Baptiste Malo (1899-1954), René Dubroux (1914-1959), Noël Tenaud (1904-1961), Marcel Denis (1919-1961) et Lucien Galan (1921-1968), et cinq prêtres des OMI : Louis Leroy (1923-1961), Michel Coquelet (1931-1961), Vincent L’Hénoret (1921-1961), Jean Wauthier (1926-1967) et Joseph Boissel (1909-1969).

    Figurent aussi parmi ces martyrs reconnus le catéchiste thaïlandais Joseph Outhay (1933-1961), le catéchiste laotien Luc Sy (1938-1970) et les laïcs laotiens Thomas Khampheuane (1952-1968) et Maisam Pho Inpeng (1934-1970).

    L’évangélisation du Laos est récente. Les prêtres des Missions étrangères de Paris furent les premiers à apporter l’Evangile dans ce pays à la fin du 19° siècle. Aujourd’hui encore les chrétiens vivent sous étroite surveillance. A ces 15 martyrs du Laos, il faut ajouter le missionnaire italien Mario Borzaga est son catéchiste hmong, tués eux aussi en haine de la foi au Laos en 1960. Leur procès diocésain, instruit en Italie, a également abouti. Le décret les concernant a été signé par le Pape François au début du mois de mai.

  • A Sarajevo, le pape évoque "une sorte de troisième guerre mondiale livrée par morceaux”

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    De zenit.org :

    Bosnie-Herzégovine : "Heureux qui sème la paix au quotidien"

    Homélie intégrale du pape François lors de la messe pour la paix et la justice au stade Kosevo de Sarajevo.

    « La paix est le rêve de Dieu, c’est le projet de Dieu pour l’humanité, pour l’histoire, avec toute la création », déclare le pape François qui exhorte les hommes à « faire la paix » : « Heureux sont ceux qui sèment la paix par leurs actions quotidiennes, par des attitudes et des gestes de service, de fraternité, de dialogue, de miséricorde. »

    Dans le cadre de son  voyage apostolique à Sarajevo, ce 6 juin 2015, le pape a célébré une messe pour la paix et la justice à 11h au stade olympique Koševo, où Jean-Paul II avait célébré une messe historique en 1997.

    Parmi les participants venus de tout le pays, étaient présents des blessés et mutilés victimes de la guerre des Balkans dans les années 90. Évoquant ces années de guerre - « que de souffrance, que de destructions, que de douleur » - le pape a fait observer que la paix « rencontre toujours des oppositions de la part de l’homme et de la part du malin ».

    « Aujourd’hui, chers frères et sœurs, que de cette ville se lève encore une fois le cri du peuple de Dieu et de tous les hommes et les femmes de bonne volonté : jamais plus la guerre ! », a-t-il exhorté sous les applaudissements.

     « Faire la paix est un travail à mener chaque jour, pas après pas, sans jamais se fatiguer », « un travail artisanal » qui « demande passion, patience, expérience, ténacité » et qui est « œuvre de la justice ».

    « Le Nouveau Testament nous enseigne que le plein accomplissement de la justice est d’aimer son prochain comme soi-même », a rappelé le pape en affirmant : « Lorsque, avec la grâce de Dieu, nous suivons ce commandement, comme les choses changent ! Parce que nous changeons, nous ! Cette personne, ce peuple, que nous voyons comme ennemi, a en réalité mon visage même, il a mon cœur même, mon âme même... Alors la véritable justice est de faire à cette personne, à ce peuple, ce que je voudrais qu’il me soit fait à moi, à mon peuple (cf. Mt 7, 12). »

    A.K.

    Paroles du pape François avant l’angélus

    Chers frères et sœurs,

    Dans les lectures bibliques que nous avons écoutées a résonné plusieurs fois la parole “paix ”. Parole prophétique par excellence ! La paix est le rêve de Dieu, c’est le projet de Dieu pour l’humanité, pour l’histoire, avec toute la création. Et c’est un projet qui rencontre toujours des oppositions de la part de l’homme et de la part du malin. En notre temps aussi, l’aspiration à la paix et l’engagement pour la construire s’affrontent par le fait qu’il y a dans le monde de nombreux conflits armés. C’est une sorte de troisième guerre mondiale livrée “par morceaux” ; et, dans le contexte de la communication globale, on perçoit un climat de guerre.

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  • Donner un statut à l'enfant mort-né, une sombre machination "pro life" ?

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    De "Actualités du Droit belge", cette information qui met en évidence les contradictions d'une société qui veut offrir un statut à l'enfant mort-né pour aider les parents à faire leur deuil mais qui autorise en même temps la suppression de ces enfants à naître dans le cadre de la législation sur l'avortement. Du coup, le camp "pro avortement" - ici le Centre d'Action Laïque - se mobilise pour dénoncer un projet de loi qui cacherait en réalité de sombres mobiles pour remettre en cause l'accès à l'avortement :

    Un statut pour le foetus : un bouleversement juridique portant atteinte à l'accès à l'avortement !  

    Le gouvernement et la majorité parlementaire, très ambitieux, souhaitent aujourd'hui modifier le Code civil afin d'offrir un statut pour l'enfant mort-né. Cependant, ce bouleversement juridique ne fait pas l'unanimité. Nous pouvons d'ailleurs le constater par les propos tenus par le président du Centre d'Action Laïque (CAL), Henri Bartholomeeusen, qui précise dans une lettre ouverte qu'il s'agit d'une "intention idéologique de fragiliser les motifs à la base de la dépénalisation de l'avortement".  

    A cela, le projet du gouvernement et du parlement se justifie par des raisons pratiques et également morales. En effet, après dix ans de tentatives, il s'agirait véritablement de reconnaître le foetus de telle manière que cela puisse aider les parents à faire le deuil de leur enfant né sans vie. Un enregistrement et des modalités d'inscription seraient alors possibles à partir d'un seuil de 140 jours. Mais, pour Henri Bartholomeeusen, donner un statut au fœtus représente un obstacle voire même une atteinte à l'accès à l'avortement. Selon lui, "ce serait un comble de voir un gouvernement à participation libérale laisser le CD&V détricoter la loi dépénalisant l'avortement", ancrée depuis 25 ans en Belgique grâce la sénatrice libérale flamande Lucienne Herman-Michielsens. "Les partis du gouvernement sont-ils conscients du fait que la reconnaissance d'un état civil, avec prénom et nom de famille, pour un fœtus de 20 semaines, constitue une intrusion violente dans la manière de faire le deuil de cette grossesse? ", a-t-il ajouté.  

    Il dénonce l'instrumentalisation idéologique de la douleur des personnes concernées en s'appuyant sur le fait que, lors des auditions en commission parlementaire, seuls des juristes sont entendus là où l'intervention de psychiatres ou psychologues serait nécessaire. Le CAL souligne l'incompatibilité entre le fait de continuer à permettre aux femmes d'avorter à 12 semaines de grossesse et le fait de donner un nom de famille aux restes d'une fausse-couche. Les laïques demandent le strict respect de l'autonomie de la femme tout en veillant à la singularité des individus confrontés à l'épreuve d'une fausse-couche.  

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    Source :  Belga « Donner un statut au fœtus, c'est porter atteinte à l'accès à l'avortement ». Publié le 4 juin 2015, consulté le 5 juin 2015. Disponible sur : http://www.levif.be/actualite/sante/donner-un-statut-au-foetus-c-est-porter-atteinte-a-l-acces-a-l-avortement/article-normal-398777.html

  • Commémorations de 14-18 : n'oublions pas le cardinal Mercier, ce géant

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    Alors que cette grande figure du clergé belge est si peu évoquée à l'occasion des commémorations du centième anniversaire de la Grande Guerre, on s'en souvient fort heureusement Outre-Atlantique; traduit sur France Catholique :

    Traduit par Bernadette Cosyn

    Où sont les lions de l’an passé ?

    Par Anthony Esolen

     

    Alors que j’écris ces mots, les chrétiens sont massacrés par milliers au Moyen-Orient. Une image est restée gravée dans ma mémoire . Un groupe de garçons d’environ 10 ans attend l’horreur aux mains de leurs ravisseurs pour avoir refusé de renoncer à leur foi chrétienne. L’un des garçon assis au premier plan, beau et sombre, regarde droit dans la caméra, sa mâchoire crispée révèle sa défiance.

    Il a un corps d’enfant mais une âme d’adulte. Je doute qu’il soit encore vivant. Si je connaissais son nom, je le prierais d’intercéder pour moi. Mais je peux peut-être le faire quand même. Je pourrais l’appeler Sanctus Ignotus : Saint Anonyme, le saint que personne ne connaît, dont personne ne se soucie. Si je devais lui attribuer un nom, ce serait Léoninus, Jeune Lion.

    J’ouvre l’un de mes albums reliés de The Century [1], celui sur la terrible année de guerre 1918. Il est difficile de décrire The Century aux gens habitués au Cosmopolitan, à Newsweek ou à TV Guide. On peut avoir un aperçu de sa teneur en considérant ces mots, tirés du texte « Le bon pasteur de Malines » :

    « Si Albert de Belgique, le prince chevaleresque dont le royaume consiste maintenant en quelques arpents de dunes de sable et quelques tranchées sanguinolentes, a été le Léonidas de son pays martyr, le cardinal Mercier a été son Hildebrand [2]. Albert a doté l’histoire et le charme romantique de son pays du glamour d’un autre Thermopyles ; le cardinal belge a remémoré au monde ces jours où un simple moine, élevé au trône des pécheurs, a affronté un autre empereur d’Allemagne et fait retentir à ses oreilles les mots qui font trembler jusqu’aux tyrans. »

    Cela pour décrire Désiré Félicien François Joseph Mercier, le grand philosophe, archevêque de Malines et primat de Belgique.

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  • Le "vagin de la reine" ou quand l'Art Contemporain trône à Versailles

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    Lu sur figarovox (lefigaro.fr):

    « Le vagin de la reine» à Versailles : profanation de la mémoire et spéculation financière

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     «Le vagin de la reine qui prend le pouvoir» à Versailles, une installation de Anish Kapoor

    FIGAROVOX/HUMEUR - Christian Combaz feint de s'interroger sur l'intérêt que peut revêtir une installation contemporaine défigurant le parc de Versailles et surnommée par l'artiste «le vagin de la Reine». Il nous rappelle qu'il y a beaucoup d'argent derrière ce genre d'opérations.

    Christian Combaz est écrivain et essayiste. Son dernier livre, «Votre serviteur», vient de paraître chez Flammarion. Lire également ses chroniques sur son blog.

    L'irruption de l'art contemporain dans la sphère publique nous est présentée comme une telle nécessité qu'il doit bien y avoir une raison, se dit-on à chaque fois qu'une structure gonflable, textile,métallique, défigure un haut lieu touristique. Chaque printemps par exemple le parc de Versailles nous gratifie d'une dizaine d‘installations plus ou moins absurdes dont celle qui fait jaser en ce moment Dirty Corner que l'artiste Anish Kapoor décrit comme «le vagin de la reine qui prend le pouvoir», une espèce de conque, je parle évidemment de l'oeuvre, qu'il définit encore en disant «j'ai eu l'idée de bouleverser l'équilibre et d'inviter le chaos».

    Quand, à propos de ces grandes opérations internationales qui coûtent des millions d'euros, on évoque l'offense faite à un certain ordre architectural et historique, quand on parle de profanation de la mémoire, on rend donc compte assez précisément de l'intention de l'artiste. Mais on ne comprendrait pas pourquoi on dépense autant d'argent pour infliger cette épreuve aux visiteurs (qui ont payé une visite normale du parc), s'il n'y avait, derrière, une sournoise et lucrative opération de spéculation financière.

    La raison pour laquelle le «vagin de la reine» n'est pas installé sur le parking du centre commercial des Quatre Temps près de la Défense, ni dans les plaines de Seine et Marne, ni sur une piste désaffectée de l'aéroport du Bourget, est que l'artiste doit faire photographier sa gueule de conque en présence du château de Versailles. En somme c'est un gros selfie à dix millions .

    Mais on ne comprend toujours pas où est l'intérêt. Ne vous inquiétez pas, l'artiste, ses galeristes, ses sponsors, les compagnies financières qui sont derrière l'opération, eux, ont très bien compris l'intérêt. L'intérêt est de 10 à 20%. La cote d'Anish Kapoor grimpe tous les ans à la faveur de ces opérations publiques. Ensuite, comme ses homologues, il inonde le marché de pièces moins monumentales, que les investisseurs brésiliens ou chinois s'arrachent non à cause de leur valeur très hypothétique, mais parce qu'elles permettent de dégager une plus-value considérable sur quatre à dix ans. L'investissement de départ permettrait d'inférer aisément ce que rapporte, à ses organisateurs, ce schéma de Ponzi mais curieusement on n'en connaît jamais le chiffre. On ne le saura, comme pour Madoff, qu'après l'effondrement de la pyramide.

  • L'union entre un homme et une femme est unique

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    De Ralf Schuler sur bild.de :

    L'union entre un homme et une femme est unique

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