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Politique - Page 484

  • En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

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    La croissance de la population africaine n'est pas nécessairement un problème et peut favoriser un "rajeunissement" des sociétés occidentales vieillissantes. Un rapport des Nations-Unies dont le site « aleteia » se fait l’écho :

    « En 2050, un quart de la population mondiale vivra en Afrique. Une fois de plus, le berceau de l’humanité s’apprête à jouer un rôle fondamental pour l’avenir de cette dernière.

    Le rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale », publié fin juillet, met en évidence cette tendance. Il indique que le nombre d’habitants sur terre va continuer à augmenter, et ce malgré un ralentissement du rythme de la croissance démographique. Même si le nombre moyen d’enfants par femme a diminué partout dans monde depuis les années 70, la pression démographique reste forte, surtout dans les 49 pays désignés par l’ONU comme étant les moins développés au monde, parmi lesquels 32 se trouvent en Afrique.

    Selon le rapport, la population mondiale passera de 7,3 milliards aujourd’hui à 9,7 milliards en 2050. Plus de la moitié de cette croissance aura lieu sur le continent africain.  L’accroissement de la population africaine, particulièrement en Afrique subsaharienne, n’est pas une surprise. Les 10 pays possédant les taux de fécondité les plus élevés au monde se trouvent sur ce continent. La moyenne du continent est de 4,7 enfants par femme, pour une moyenne mondiale de 2,5.

    On estime qu’en 2050, le Nigeria sera le quatrième pays le plus peuplé au monde et que l’Afrique sera la seule région du monde où la population continuera d’augmenter de façon significative.

    Le rapport souligne l’inquiétude de l’ONU face à cette tendance, et précise qu’ « il est essentiel d’investir dans la santé en matière de procréation et dans la planification familiale, surtout dans les pays les moins développés […] ».

    Derrière ces chiffres se cachent plusieurs réalités dont certaines peuvent s’avérer être positives, si on les aborde de la bonne façon.

    Premièrement, la concentration dans les pays pauvres de l’essentiel de la croissance démographique rendra plus difficile l’éradication de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre la faim et la malnutrition, ou encore l’amélioration de l’accès aux services fondamentaux.

    Deuxièmement, en plus de l’augmentation générale des taux de fécondité dans les pays pauvres, on note une augmentation de l’espérance de vie grâce aux progrès de la santé et de la sécurité alimentaire.

    Troisièmement, la forte pression démographique qui s’exerce dans les pays africains doit être considérée à la lumière du vieillissement de la population en Europe. Les flux migratoires depuis l’Afrique vers le vieux continent vont s’intensifier. Ce phénomène peut avoir un impact positif sur le développement économique et social en permettant un rééquilibre de la situation sur les marchés du travail. Le rapport souligne également l’importance des fonds envoyées par les migrants vers leurs pays d’origine.

    Quatrièmement, d’ici 2050, le nombre d’Africains en âge de travailler dépassera la somme des enfants et personnes âgées. Ceci sera une opportunité de croissance économique sans précédente pour le continent africain. Les gouvernements africains doivent ainsi encourager la création d’emplois, surtout dans les zones rurales, afin d’endiguer l’exode rural et de répondre aux attentes de la population active. L’investissement dans le secteur de l’agriculture et des infrastructures est essentiel. Mais c’est encore plus vrai pour l’éducation. Après avoir garanti un accès à l’école primaire à tous les enfants du continent, il faut les aider à atteindre l’enseignement secondaire ou une formation professionnelle, et favoriser ainsi la création d’une main d’œuvre mieux formée »

    Sed in cauda venenum :

    « Il est vrai que la croissance de la population africaine doit être contrôlée pour éviter une surpopulation et les problèmes qui en découleraient. Mais ceci doit passer par un programme complet, comportant des mesures sérieuses pour favoriser l’éducation, notamment des filles et des jeunes femmes. Sans cela, la croissance démographique risque de se transformer en véritable bombe à retardement. »

    Ref. En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

    JPSC

  • Un véritable tsunami de désespérés va s'abattre sur l'Europe

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    De swissinfo.ch :

    «Un tsunami de désespérés va s'abattre sur l'Europe»

    Par Gemma d'Urso, Lugano

    Pour Grégoire III Laham, seul un miracle a permis aux chrétiens de Syrie de survivre à cinq ans de guerre civile.

    De passage à Lugano, le patriarche de l’Eglise catholique melkite basée à Damas a lancé un véritable cri d’alarme à propos de la guerre qui secoue son pays depuis près de cinq ans. Grégoire III Laham a enjoint les évêques suisses à organiser une conférence épiscopale ayant pour but de ramener la paix dans le berceau de la chrétienté.

    Arrivé expressément de Rome, où il a participé au récent synode de l'Eglise catholique, le patriarche de l’Eglise catholique melkite était l'hôte du Collège Pie XII de Lugano. En 2001, c'était lui qui avait accueilli le Pape Jean-Paul II à Damas et l'avait fait entrer dans une mosquée. Une première dans l'histoire.

    Orateur principal de la conférence sur la situation des chrétiens au Moyen-Orient, organisée par l'association «Chrétiens sans frontières» qui vient de se constituer au Tessin, Grégoire III a lancé un cri d'alarme: «Un véritable tsunami va s'abattre sur l'Europe, celui de l'exode de tous les désespérés et persécutés qui vont fuir la guerre et la stratégie de la terreur mise en place par l’Etat islamique. Pour endiguer ce flux qui représentera un véritable danger pour l'Europe laïque et auquel vous n'êtes pas préparés, les chrétiens et les musulmans modérés du monde entier doivent s'unir pour ramener la paix. Seule une coalition internationale interreligieuse sera plus efficace que les bombes, soyons-en conscients.»

    Grégoire III Laham, un Syrien né au Liban et qui s'exprime couramment en plusieurs langues, dont le français et l'italien, a rappelé l'importance de la Syrie dans l'histoire du christianisme, «né à Damas», a-t-il précisé. Il a souligné que, de tout temps, le gouvernement de la famille Assad a garanti la liberté de culte aux chrétiens de Syrie. Aujourd'hui cependant, l'avancée des combattants islamistes menace la vie même de ses coreligionnaires, notamment à Alep et Homs, deux villes prises pour cibles par les troupes de l'Etat islamique.

     

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  • Les tweets inquiétants de Jacqueline Herremans (ADMD)

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    Cela a suscité la publication d'une note sur le blog de Koz(toujours) intitulée : Réveils pour ceux qui ne se lèveront plus

    Il y a les petits matins blêmes et ceux, pourtant heureux, où l’on blêmit toutefois. Ce matin en est un, au réveil. Et je m’accroche à cet espoir, qui s’échappe parfois, qu’en y prenant ma part d’autres réveils sont possibles encore. Il faut s’y tenir ferme à cet espoir restant. Ce matin, je découvre les tweets de Jacqueline Herremans. Jacqueline Herremans : avocate au barreau de Bruxelles, présidente de l’ADMD (Association – dite – pour le Droit de Mourir dans la Dignité) Belge, et membre de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Non contente de pousser toujours plus loin sa logique mortifère en Belgique, Jacqueline Herremans intervient également dans les affaires françaises, que ce soit dans le cas de Vincent Lambert (ici) ou pour témoigner au procès Bonnemaison ().

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  • Euthanasie en Belgique : tout est à revoir !

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    La Libre.be publie cette opinion :

    Euthanasie : il faut tout revoir !

    Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, juristes.

    Lorsqu’en 2014 débuta le débat parlementaire sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs, nous avions émis des réserves sur le mécanisme de contrôle en place, pour les majeurs, depuis 2002.

    Rappelons que le contrôle du respect des conditions légales de l’euthanasie relève, en Belgique, d’une commission administrative, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Durant les douze premières années de son existence, cette commission jugea que pas un seul cas d’euthanasie n’avait enfreint les conditions de la loi.

    Ce qui est tout à fait possible, à condition de supposer que les médecins belges sont tous des anges. Mais ce cas, on peut se poser la question de la nécessité d’un contrôle, voire même d’une loi : autant s’en référer au jugement divinement inspiré de chaque médecin.

    Plus sérieusement, cette commission compte en son sein une majorité d’activistes pro-euthanasie, à commencer par sa co-présidente Jacqueline Herremans, laquelle se déroba à nos propositions de débat public. Depuis 2006, l’ancien sénateur libéral Philippe Monfils, auteur de la loi sur l’euthanasie, demande la démission de l’autre co-président de la commission, Wim Distelmans, en raison de la caution donnée par celui-ci à des violations de la loi. N’est-il pas révélateur que la commission soit aujourd’hui en affaires courantes, ayant de plus en plus de difficulté à trouver des candidats disposés à en cautionner les procédures défaillantes ?

    Scoop ! Lalibre.be révélait hier qu’un premier dossier d’euthanasie venait d’être transmis par la commission aux autorités judiciaires. En effet, la télévision australienne a réalisé un reportage sur « Simone », une patiente qui a choisi de mourir parce qu’elle en avait « marre de vivre ». Cela, alors qu’elle ne souffrait d’aucune affection physique ou psychique particulière. Les conditions légales de l’euthanasie n’étaient absolument pas réunies.

    Qu’à cela ne tienne ! Simone a trouvé un médecin qui se vante, face à la caméra australienne, de se préoccuper des conditions légales de l’euthanasie comme de sa première seringue, et qui s’est effectivement occupé d’euthanasier Simone. Simone est morte.

    Le cas « Simone » n’est que la pointe du sommet de la partie visible de l’iceberg. On estime que 50% des cas d’euthanasie, en Belgique, ne sont pas déclarés du tout. L’autre moitié faisant l’objet, on le constate, d’un « contrôle » qui a tout d’une amusante mascarade.

    Le débat sur l’euthanasie est parasité par une confusion : beaucoup de gens pensent qu’une personne qui veut mourir doit pouvoir le faire dans la dignité. Soulignons avec force que ce n’est pas du tout notre sujet.

    Le point que nous soulevons est le suivant : est-il acceptable que les médecins se voyent offrir de facto le droit de vie et de mort sur leurs patients, en dehors de tout contrôle effectif ? Ne voit-on pas les dérives vertigineuses dont ce système est gros ?

    Il nous semble impératif et urgent d’ouvrir un débat serein sur l’euthanasie telle qu’on la pratique en Belgique. D’autant qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle vient de confirmer le travers que nous dénoncions en 2014, soit le fait de s’en remettre de plus en plus à la décision arbitraire du médecin. Le monde entier a le regard rivé sur l’étrange expérience en cours dans notre petit pays, et ses yeux sont éberlués.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (29 octobre)

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    Sommaire

  • GPA : seuls 27% des Belges en font une priorité politique

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    D'Action pour la Famille :

    SEULS 27% DES BELGES FONT DE LA GPA UNE PRIORITE POLITIQUE

    En l’absence de demande de la société et sous la pression de lobbies très minoritaires, le Sénat a décidé de se pencher sur la possibilité de légiférer en matière de gestation pour autrui (GPA). Dans ce contexte, Action pour la famille a commandé un sondage à Dedicated Research sur la GPA. Ce sondage a été réalisé du 1 au 5 octobre 2015 sur un échantillon de 1605 belges.

    Seulement 49% des personnes sondées disent être au courant de la problématique de la GPA. Ceci montre un grand manque d’information au sein de la population sur une pratique qui fait courir de grands risques aux femmes plus précarisées et aux enfants dont la naissance négociée est marquée à jamais du sceau de l’abandon par la femme qui les a portés.

    1. Pas de majorité de belges en faveur de la GPA

    Sur l’ensemble des personnes interrogées, seule une minorité soutient en principe la pratique de la GPA. 43% se disent plutôt favorables ou tout à fait favorables à la GPA, tandis que 57% y sont plutôt défavorables, tout à fait défavorables ou sans avis. Il n’y a donc pas de majorité en faveur de la pratique de la GPA en Belgique. De façon significative, 16% des sondés sont tout à fait opposés en principe à la pratique de la GPA soit le double des 8% qui y sont tout à fait favorables. Ces résultats varient peu selon les régions.

    Il est intéressant de noter que parmi les personnes sans enfant le pourcentage des personnes favorables à la GPA tombe à 39%.

    2. Pour la majorité des gens, la GPA n’est pas une priorité politique

    De façon très significative, la majorité des personnes interrogées, soit 52%, estiment qu’une législation sur la GPA n’est PAS une priorité politique, tandis que seules 27% estiment que c’en est une.

    Au vu des résultats de ce sondage, Action pour la famille demande que le public soit informé de façon objective sur les risques réels de la GPA aussi bien pour les mères porteuses que pour les enfants nés par GPA, au-delà de l’émotion et de la compassion bien compréhensibles suscitées par les difficultés rencontrées par les couples confrontés à la stérilité biologique. Au niveau des discussions au Sénat et à la Chambre, il importe que davantage d’auditions soient programmées, en particulier de représentantes d’associations de femmes. Il est également important d’entendre des témoignages de mères porteuses qui, même si elles sont accompagnées par un psychologue, peuvent mal vivre à terme cette grossesse pour abandon. Il en va de la crédibilité et du bon fonctionnement de notre démocratie.

    De plus, comme la GPA n’est pas une priorité politique aux yeux d’une majorité de belges, il n’y a aucune urgence à légiférer en la matière. L’actualité, aussi bien nationale qu’internationale, nécessite des mesures urgentes qui touchent de près un grand nombre de citoyens.

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  • Bruxelles (IET), 16 novembre : "Chrétiens en politique" avec Erwan le Morhedec (Koztoujours)

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    12087062_10153113633322823_2193337997911371093_o.jpgle 16 novembre prochain à 13h30 à l'Institut d'Etudes Théologiques.

  • Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie de plus en plus ardu (bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique)

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    Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie

    de plus en plus ardu

     

  • Euthanasie en Belgique: la Commission de contrôle n'a pas pu être renouvelée

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    Lu sur le site de la RTBF :

    « La Commission de contrôle de l'euthanasie n'a pas été renouvelée en raison du manque de candidats membres qui remplissent les conditions, rapporte lundi le journal Le Soir. Les mandats des membres de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'application de la loi sur l'euthanasie ont expiré dimanche.

    La Commission se compose de quatre professeurs de droit ou avocats, de quatre membres issus de milieux chargés de la prise en charge des patients atteints de maladies incurables et, surtout, de quatre médecins et de quatre "professeurs ordinaires" en médecine. Le tout doublé de suppléants, soit, au total, 32 personnes.

    Ce sont en l'occurrence les professeurs en médecine qui posent problème. En effet, une seule candidature a été jugée recevable pour huit places vacantes (effectifs et suppléants).

    En attendant son renouvellement, la Commission actuelle poursuivra son travail, comme un gouvernement "en affaires courantes". »

    Ref. Euthanasie: la Commission de contrôle n'a pas pu être renouvelée

    Et c’est quoi les affaires courantes pour le contrôle des euthanasies ?

    JPSC

  • Le dévoiement d'Amnesty

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Avortement, homosexualité, prostitution : la dérive d’Amnesty International

    Fondée par des chrétiens, la célèbre ONG internationale trahit sa vocation première en embrassant des causes libertaires contraires à la vie et à la dignité des plus fragiles et des plus démunis.

    Amnesty International se présente comme une ONGI (Organisation non gouvernementale internationale) qui défend les êtres humains selon la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle milite en effet activement et souvent efficacement pour la libération des prisonniers d’opinion, le droit à la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort et de la torture, et l’arrêt des crimes politiques. Aleteia la cite souvent, à juste titre, comme une source d’information lorsqu’il s’agit d’alerter sur des violations des droits de l’homme, exactions et discriminations injustes dans le monde entier.

    Des « droits » forgés pour l’individu roi

    Telle est bien la mission donnée à Amnesty International par ses fondateurs, au début des années 60, l’avocat britannique Peter Benenson et l’indépendantiste irlandais Sean MacBride, tous deux catholiques (né dans une famille juive, Benenson, de son vrai nom Peter James Henry Solomon, s’était converti au catholicisme en 1958, quelques années avant de fonder Amnesty).

    Mais cette mission est aujourd’hui étendue à la défense et la promotion de tout un registre de « droits » nouveaux, civils, politiques, économiques, sociaux, culturels, issus d’une pensée libertaire à la dévotion de l’individu roi.

    Avec de nombreuses ONG, Amnesty International s’est mise idéologiquement à la remorque de l’ONU, déplore un ancien militant de l’association : « Auparavant, nous allions là où les autres n’allaient pas. Nous parlions des prisonniers politiques, de la peine de mort. Maintenant, nous sommes calqués sur le programme de l’ONU. On s’occupe des femmes, des droits économiques et sociaux, de la misère. C’est trop large ».*

    Au détriment des êtres les plus fragiles

    C’est surtout contraire à la défense des êtres humains les plus fragiles, notamment lorsque Amnesty milite pour l’abrogation de toutes les lois anti-avortement au nom du « droit » des femmes à disposer de leur corps sans égard pour la vie de l’enfant. Cela lui a valu en mars 2007 d’être condamnée par le Vatican par la voix du cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a demandé à tous les catholiques et à toutes les institutions catholiques de ne plus lui accorder de soutien financier.

    Toujours en 2007, en Angleterre, Mgr Michael Evans (1951-2007), évêque catholique du diocèse d’Est Anglie, démissionne d’Amnesty International, dont il a été membre pendant 30 ans, dont plusieurs années au sein du comité directeur, pour protester contre l’introduction dans le programme d’Amnesty d’un « droit à l’avortement ».

    De nombreux catholiques suivent son exemple. En 2013, Amnesty International a fait campagne, de concert avec le Comité des droits de l’homme de l’ONU, pour que l’Irlande dépénalise entièrement l’avortement. En 2014, elle a lancé la campagne mondiale « Mon corps, mes droits » pour le respect, la protection et la promotion des « droits sexuels et reproductifs ». Cette campagne se poursuit : le 28 septembre 2015, des sympathisants d’Amnesty International ont participé dans plus de 20 pays à une « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement ».

    Sur la lancée cette logique libertaire, Amnesty International s’est engagée pour la défense des « droits » LGBT : « Amnesty International appelle au respect de la liberté d’expression et de rassemblement des LGBTI en soutenant les ‘Marches des fiertés’ en Europe » (Amnesty International). Elle a aussi opté en août 2015 pour la dépénalisation de la prostitution pour les prostitué(e)s mais aussi pour les clients et les proxénètes, pour peu que les « travailleurs du sexe » soient des adultes consentants. La campagne que l’ONGI a consacrée à cette cause douteuse lui a valu l’ire de personnalités célèbres, telles les actrices Meryl Streep et Kate Winslet, vent debout contre cet esclavage qui s’aggrave dans les pays qui ont choisi la dépénalisation (Catholic Herald).

    L’Histoire jugera les aveuglements d’aujourd’hui

    À vouloir coller comme tant d’autres – associations ou partis politiques – à l’air du temps, Amnesty International en épouse la cécité sur le sort des êtres humains les plus fragiles et les plus démunis, à commencer par les enfants à naître. L’Histoire jugera sans doute aussi sévèrement cette attitude contemporaine que les aveuglements passés sur le sort de populations entières vouées à l’esclavage ou à l’extermination par des sociétés pourtant depuis longtemps christianisées.

    *Cité par Marc Girot, Amnesty International. Enquête sur une ONG génétiquement modifiée, Paris, Éditions du Cygne, coll. « Essai », 2011, p.89.

    Voir aussi : haine antichretienne: liam neeson; avortemen en Irlande; Amnesty

  • Le comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

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    Sans titre.pngLe comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

    La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, dans son article 9, protège les Etats membres de toute interférence de l’Europe dans le domaine du mariage et de la famille.

    Cependant, avec le temps, de plus en plus de textes législatifs de l’Union européenne concernent le mariage et la famille, comme en attestent l’article 81.3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) (texte établissant une compétence législative, quoique restreinte, dans la matière), la directive 2004/38/CE (sur le droit des citoyens et des membres de leur famille de résider là où ils le souhaitent dans l’Union) ou encore la directive 2003/86/CE (sur le droit à la réunification familiale).

    A ceux-là s’ajoutent désormais des textes qui, traitant d’un autre sujet, évoquent la famille, parfois même en la définissant, comme en témoigne la directive 2012/29/UE (sur les droits, le soutien et la protection des victimes).

    En parallèle, les différences entre les législations nationales sur la définition du mariage et de la famille sont de plus en plus divergentes : alors que certains pays considèrent que le mariage peut être l’union de deux personnes de même sexe (Grande Bretagne, Belgique…), d’autres ont inscrit dans leur constitution le fait que le mariage repose sur le couple homme/femme (Croatie, Hongrie…). De même, certains ont autorisé la pratique des mères porteuses (Grande Bretagne, Grèce…) tandis que d’autres l’interdisent (France, Espagne, Italie…).

    Dans ce contexte, les textes européens, devenus incompréhensibles et inapplicables, sont sources de difficultés et de tensions.

    Le comité de citoyens Mum, Dad & Kids dépose donc ce 15 octobre 2015 auprès de la Commission européenne un projet d’Initiative citoyenne européenne visant à faire adopter par l’UE une définition du mariage et de la famille unique pour toute la législation communautaire.

    La définition proposée – « le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » - correspond au socle commun à toutes les législations des Etats membres de l'UE. Elle seule peut assurer, en conséquence, le respect de l’article 9 de la charte des droits fondamentaux de l’UE. La définition de la famille est fondée sur le mariage et la descendance.

    Le cadre légal de l’initiative citoyenne européenne est défini par les traités de l’Union européenne et le Règlement (UE) 211/2011. Le comité des citoyens de l’ECI Mum, Dad & Kids est composé de 9 membres citoyens de 8 Etats membres différents : 

    Edit Frivaldszky (President, représentant)

    Hongrie

    Roger Kiska (1. Vice-President, suppléant)

    Slovaquie

    Maria Hildingsson  (2. Vice-President)

    Suède

    Aleksander Stępkowski

    Pologne

    Ludovine de La Rochère

    France

    Grégor Puppinck

    France

    Željka Markić

    Croatie

    Paul Moynan

    Royaume Uni

    José Manuel Veiga de Macedo

    Portugal

    Le professeur Robert Spaemann (Allemagne) s'est associé à ce comité comme membre honoraire.

    www.mumdadandkids.eu

    info@mumdadandkids.eu