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Religions - Page 127

  • Le dialogue oecuménique: un moyen ou une fin en soi ?

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    Lu cette matinale de Natalia Trouiller sur le site de “La Vie”:

    “C'est le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, qui l'annonce dans une interview exclusive à l'AFP. Selon le site d'information du Vatican, "il s’agira en quelque sorte d’un état des lieux du dialogue avec les obstacles, les points de convergence et les progrès enregistrés, notamment depuis la Déclaration d’Augsbourg du 31 octobre 1999". Pour le cardinal Koch, deux points achoppent: d'abord, la conception différente que les deux Eglises ont des buts de l'oecuménisme: "pour les catholiques, l'objectif reste l'unité visible dans une Eglise unique corps du Christ et pour les protestants, la revendication est résumée par le concept de reconnaissance mutuelle". D'autre part, la différence de point de vue sur les enjeux de la bioéthique creuse l'écart: "C'est très fondamental. Pour la voix du christianisme dans notre société, s'il n'y a pas de communion dans des questions fondamentales de la vie de l'homme, c'est très difficile".

    Ici Luthériens: publication d'un nouveau document oecuménique

     Voici bientôt 500 ans (1517) Luther mettait le feu aux poudres en affichant ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittemberg et le douloureux conflit doctrinal n’est certainement pas sur le point de se terminer: on ne s’entend même pas, entre dénominations chrétiennes, sur le sens du mot oecuménisme:  sans doute vaut-il mieux se parler que de se faire la guerre, mais de quoi et pourquoi parle-ton ?

  • Parlement britannique: variations protestantes sur le thème du mariage gay

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    De Jean Mercier sur le site de “La Vie” (extraits):

    Sur les bords dela Tamise, les députés anglais ont entériné le projet de loi sur le mariage gay à une écrasante majorité. Les débats passionnés ont réservé une part significative aux références chrétiennes et bibliques, en particulier chez les députés conservateurs, très divisés sur le sujet (…).

    Au sein des 303 députés Tories, 127 ont voté la loi, 136 l’ont rejetée et 40 se sont abstenus. Certes, le succès de la loi est réel, en raison de l'apport des alliés de Cameron, les Libéraux démocrates de Nick Clegg, et des voix du Labour. Mais cette victoire écrasante apparaît comme une fragilisation interne pour le chef des Conservateurs.

    En introduisant cette loi, il y a plusieurs mois déjà, David Cameron avait été clair :  “Je crois au mariage gay non pas en dépit que je suis conservateur, mais parce que je suis un conservateur”. Un credo en cohérence avec son souci de moderniser son parti, qu'il veut conservateur sur le social mais libertaire sur le sociétal. Il s’est donc heurté à une réelle bronca interne depuis deux mois. Nombre de députés conservateurs, emmenés par David Burrowes, avaient rappelé publiquement que le projet de mariage gay ne figurait pas dans le manifeste électoral de David Cameron en 2010. Et donc que le premier ministre britannique ne disposait pas d’un vrai mandat. Ils ne se sont pas privés de le souligner lors des débats aux Commons, rappelant que l’électorat de droite ne souhaitait pas du tout une telle mutation. Et que cela mettait en cause la reconduction des Tories lors des prochaines élections de 2015. Si le vote des députés Tories reflète la base, Cameron s’est fâché avec une bonne moitié de ses sympathisants.

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  • Mariage gay: les députés britanniques disent "oui"

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    Lu dans « La Libre » de ce jour :

    Le débat divise le parti conservateur, mais suscite peu de remous dans l'opinion publique.

    Les députés britanniques se sont prononcés mardi soir en faveur du projet de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe, un vote crucial en attendant l'adoption définitive de cette réforme qui divise le parti conservateur, mais suscite peu de remous dans l'opinion publique.

    A l'issue d'une journée de discussions animées à la Chambre des Communes, le projet de loi a été voté par 400 députés, tandis que 175 se sont prononcés contre.

    Selon de premières estimations, près de la moitié des députés conservateurs a décidé de ne pas voter comme le Premier ministre David Cameron, partisan de cette réforme. Aucune consigne officielle de vote n'avait été donnée. Promesse de campagne des libéraux-démocrates, qui participent au gouvernement de coalition, le texte a en revanche recueilli le soutien de l'opposition travailliste.

    Les députés français débattent, sur fond de vives polémiques, d'un projet similaire, ouvrant aussi la voie à l'adoption.

    Ce vote à la Chambre des Communes (chambre basse du Parlement) est une étape décisive, même si le texte doit encore faire la navette avec la chambre des Lords avant que le Royaume-Uni ne rejoigne la dizaine de pays ayant légalisé le mariage homosexuel.

    La réforme prévoit de permettre à des couples de même sexe de se marier civilement. Elle laisse aux diverses confessions la possibilité de célébrer ou non des unions homosexuelles religieuses, à l'exception de l'Eglise anglicane majoritaire dans le pays, au sein de laquelle le mariage homosexuel restera illégal.

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  • Chanson connue..

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    220PX-~1.JPG“Dans un billet de son blog sur le site de l'Express, Jacques Attali revient sur la bataille autour du "mariage pour tous": "Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes  les Eglises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par  l’usage du mot  'mariage' pour qualifier cette union. [...] Désormais, le mot 'mariage’  est un mot irréversiblement laïc. Et  la représentation nationale a le droit,  si elle en décide, d’accorder ce qualificatif à toute union dont elle souhaite renforcer la valeur contractuelle. Si les Eglises n’en sont pas contentes,  elles n’ont qu’à trouver un autre mot, (peut être celui de 'union religieuse' ) pour designer la cérémonie qu’elles proposent à leurs fidèles, en complément du mariage,  devenu cérémonie  civile. [...]

    Il convient même,   désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine  religieuse.  Par exemple, les  jours fériés ne devraient être que laïcs, tels  le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer  des noms laïcs ('fête des enfants' pour Noël  et 'fête de la liberté' pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir  comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour,  l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)". Référence sur “La Vie”: Jacques Attali veut supprimer les jours fériés cathos

     Et si on en revenait au bon vieux calendrier révolutionnaire -l’an I de la république, c’est 1792 (sous la Terreur) - avec ses décadi, pluviôse, ventôse, frimaire ou autre brumaire et la fête de la déesse Raison (gravure ci-dessus), qui mettrait tout le monde d’accord, en renvoyant dans leurs sacristies les autres cultes: ô mânes de Rome !

  • Un paradoxe qui s’explique

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    Sur le « metablog » de l’abbé Guillaume de Tanouärn, on peut lire ceci :

    « Charles Morerod est Dominicain, il a participé aux discussions doctrinales entre la FSSPX et Rome. Il a depuis été nommé évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Il vient de publier des normes d’admission aux lieux de cultes, au nom des «évêques et abbés territoriaux de Suisse ». Après avoir rappelé le droit de l’Eglise (point n°1), il énonce que les «autres Eglises chrétiennes et communautés ecclésiales» pourront accéder aux lieux de culte catholiques «pour des raisons de nécessité pastorale» (point n°2). Par contre, les «religions non chrétiennes» obtiendraient «une réponse négative» - c’est le point n°4. 

    Entre les points n°2 et n°4, il y a le point n°3 et c’est là que le bât blesse. Il traite de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X dont il rappelle l’absence de «position canonique», ainsi que de «ministères légitimes» pour ses membres. Dès lors, on pourrait imaginer que cette Fraternité soit traitée comme une autre communauté ecclesiale, voir comme une autre Église chrétienne – et que ses prêtres bénéficient du point n°2. Tel n’est pas le cas, ils sont interdits de «tout service sacerdotal» dans les églises et chapelles suisses. 

    En gros, Mgr Morerod opère une hiérarchie parmi ceux qui ne sont pas en communion avec Rome. Les traditionalistes de la FSSPX viennent après les autres communautés (luthériens, orthodoxes, anglicans, vieux-catholiques, calvinistes) et n'ont pas droit à la même mansuétude. Il s'agit de les traiter non pas comme des frères séparés, mais comme les non-chrétiens.

    La main tendue par Benoit XVI est une chose. Sur le terrain, cette volonté d’accueil apparaît parfois moins clairement. »

     Référence : Suisse: Calvinistes oui / Lefebvristes non

    Le problème est que, justement, les prêtres de la Fraternité en question sont toujours considérés comme des prêtres catholiques et qu’ils sont sous le coup d’une sanction canonique (la suspense a divinis) qui leur interdit de célébrer les sacrements, et en premier lieu la messe : c’est une question disciplinaire à l’intérieur de l’unique Eglise du Christ – l’Eglise catholique-  et non une question d’oecuménisme avec d’autres communautés chrétiennes, comme le laisse entendre, à tort me semble-t-il, le « webmestre » du metablog. Le droit de punir serait-il aboli au sein de l’Eglise ?

  • Les hindous de Belgique aspirent à être reconnus - mise à jour 1.2.2012

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    C'est ce qu'indique Natalia Trouiller (Matinale de La Vie du 28.1) :

    Une douzaine d'associations hindouistes de Belgique ont entamé des démarches afin de faire reconnaître leur religion officiellement. En effet, en Belgique, si la liberté religieuse est de mise, seules six confessions sont officiellement reconnues par l'Etat: l'Eglise catholique, l'Eglise anglicane, l'Eglise orthodoxe, le protestantisme, le judaïsme et l'islam. L'intérêt de cette reconnaissance officielle est purement financier: l'article 181 de la Constitution belge prévoit en effet que "les traitements et pensions des ministres des cultes sont à la charge de l'État; les sommes nécessaires pour y faire face sont annuellement portées au budget"

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    Notre commentaire :

    Actuellement, il n’existe aucun cadre légal de reconnaissance des cultes par l’Etat belge. De la pratique on peut seulement déduire que celui-ci prend en compte cinq critères : le culte demandeur doit 1°) faire la preuve d’un nombre  relativement élevé de fidèles (plusieurs dizaines de milliers); 2°) être structuré de manière à avoir un organe réellement représentatif  pouvant s’exprimer au nom du culte dans les rapports de celui-ci avec l’autorité civile; 3°)  être établi dans le pays depuis une assez longue période; 4°) présenter un certain intérêt social; 5°) n’avoir aucune activité contraire à l’odre public.

    Il est à noter que si l’Islam est aujourd’hui  reconnu, la mise en oeuvre de cette reconnaissance et des avantages qui en découlent s’est heurtée à la difficulté d’apporter la preuve que cette religion disposait d’un organe vraiment représentatif pour traiter avec les autorités publiques.

    Comme tel, le bouddhisme n’est pas reconnu: il est complaisamment assimilé à la philosophie laïque. Quid des hindouistes alors et qu’en pense le Conseil Central laïque (CCL), organe représentatif de la communauté non confessionnelle (27 associations) de Belgique ?

    JPS

  • Jordanie : le mauvais travail des sectes

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    ASIE/JORDANIE - Déclarations du Directeur du Catholic Center for Studies and Media : les sectes mettent en danger les rapports entre chrétiens et musulmans

    Amman (Agence Fides) – Les témoins de Jéhovah et les sectes d’origine américaine, par leurs méthodes de propagande, créent des problèmes aux communautés chrétiennes d’antique tradition présentes au Moyen-Orient et à leurs rapports avec la majorité musulmane. Cette alarme est lancée par le Père Rifat Bader, prêtre jordanien et Directeur du Catholic Center for Studies and Media ayant son siège à Amman. « Ces derniers temps – explique le Père Bader à l’Agence Fides – de nombreuses familles m’appellent pour me signaler l’insistance avec laquelle les témoins de Jéhovah demandent à entrer dans leurs maisons afin de distribuer du matériel de propagande. Ceux qui sont passés dans leurs rangs ont immédiatement commencé à manifester publiquement leur hostilité envers la communauté chrétienne à laquelle ils appartenaient précédemment ».
    Le prêtre rappelle que déjà en 2008, face aux effets produits en Jordanie par l’activité de dizaines de prédicateurs, les chefs des Eglises présentes dans le royaume hachémites avaient exprimé dans un document leur préoccupation commune. « Les témoins de Jéhovah et les militants d’autres sectes – indique le Père Bader – sillonnent les villes et les villages et font de la propagande y compris auprès des familles musulmanes. Ils citent leur bible et leur évangile. Même s’ils ne partagent pas la foi trinitaire, ils parlent de Jésus et sont perçus comme chrétiens. De cette manière il sont un facteur de confusion et troublent le respect traditionnel selon lequel, à l’intérieur de notre société, chaque communauté religieuse évite de faire du prosélytisme parmi les membres des autres groupes ». Selon le prêtre jordanien, le phénomène représente également une provocation pastorale : « si nos fidèles subissent l’attrait des sectes, cela veut dire qu’ils n’ont pas trouvé réellement la richesse de la foi dans laquelle ils ont pourtant été éduqués ». Dans le même temps, le Père Bader ne considère pas que son alarme exprime une conception contraire à la liberté religieuse : « Nous espérons tous que, dans le monde arabe aussi, s’affirment pleinement les libertés de religion et de conscience. Mais les méthodes de prosélytisme agressives d’adressant à des communautés de croyants, ne peuvent être justifiées par ces principes ». (GV) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Expositions parisiennes : quand la culture véhicule des lieux communs sur Dieu

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    Lucetta Scaraffia, dans l'Osservatore Romano, s'attarde sur deux expositions qui se tiennent actuellement et qui sombrent dans les lieux communs du culturellement correct :

    Lieux communs sur Dieu

    Dans le dernier numéro de la revue française « Esprit », consacré à la question de Dieu dans la philosophie contemporaine, on constate un fait : l’expérience que les contemporains partagent la plus intensément est l’absence presque absolue de Dieu dans le quotidien, une non-existence qui se fait presque sensible dans l’espace public ou privé. Ils sont toutefois un certain nombre à avoir la sensation que cette exclusion appauvrit la pensée. Ainsi Dieu retourne-t-il dans l’espace public de la culture d’une grande ville sécularisée comme Paris. Non plus, toutefois, grâce au crible de la théologie, mais à travers celui des plus modernes sciences humaines. Ce sont l’anthropologie et l’histoire, en effet, les lentilles sous lesquelles est affronté le thème de Dieu dans deux expositions : Dieu(x), Modes d’emploi au Petit Palais et Entrée des médiums. Spiritisme et art de Hugo à Breton à la Maison de Victor Hugo.

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  • Quand Civitas organise une prière devant l'Assemblée Nationale...

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    ...cela donne ceci : huffingtonpost.fr/

    Comme le faisait remarquer un blogueur, il est surprenant que la prière soit présentée comme "une arme". Faut-il mélanger prière et manifestation ? Faut-il risquer qu'intentions de prière et slogans se confondent ? Faut-il exposer Dieu, la Vierge, les saints à l'incompréhension, au dénigrement, à la dérision, voire à la haine d'un public mal disposé ?

    Malaise.

  • La Matinale de La Vie, une précieuse ressource

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    Natalia Trouiller fait vraiment un travail intéressant. Chaque jour (ou presque), la Matinale de la Vie rend compte d'évènements dont on ne trouve guère d'échos ailleurs. En témoignent ces informations de ce jour :