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Culture - Page 132

  • Guy Bedos, l’Église et la miséricorde

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    guy_bedos_mouans-sartoux_2.jpgLes obsèques de l’humoriste et comédien Guy Bedos, décédé le 28 mai à l’âge de 85 ans, vont avoir jeudi 4 juin après-midi en l’église Saint-Germain-des-Prés. « Il n’était pas très pote avec la religion mais très ému par les églises », a précisé son fils, Nicolas Bedos, sur Twitter. Lu sur le site web « aleteia » :

    « Décédé le 28 mai à l’âge de 85 ans des suites d’une « longue maladie », Guy Bedos va être enterré en Corse, à Lumio. Ses obsèques auront lieu en l’église Saint-Germain-des-Prés, dans le sixième arrondissement parisien, jeudi 4 juin à 14h30, a annoncé son fils Nicolas Bedos sur Twitter. Un message accompagné de cette phrase : « Il n’était pas très pote avec la religion mais très ému par les églises. A jeudi !) ».

    Car oui, l’humoriste, comédien, agitateur satyrique Guy Bedos n’était pas particulièrement connu pour son attachement à l’Église catholique, sa foi ou ses convictions religieuses. « Ma Torah, mon Coran, ma Bible à moi, c’est la Déclaration universelle des droits de l’homme« , écrivait-t-il dans son livre « Je me souviendrai de tout », paru en 2015.

    Pourtant, c’est bien dans une église que ses obsèques auront lieu. Si cela en surprend beaucoup, en laisse certains sceptiques et d’autres interrogatifs, c’est aussi l’occasion de rappeler, comme le souligne Mgr Xavier Malle, évêque de Gap, sur Twitter, que « l’Église est miséricordieuse : soyez le bienvenu ».

    Ref. : Guy Bedos, l’Église et la miséricorde

    JPSC

  • La mosquée : un lieu de prière et de pouvoir

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    D'Annie Laurent (PFV (Petite Feuille Verte) n°71) :

    La mosquée, lieu de prière et de pouvoir

    Certains principes et pratiques liés au culte musulman en vigueur dans les pays islamiques s’opposent à ceux qui régissent la vie sociale en Occident. Ils peuvent donc poser des problèmes d’ordre public lorsqu’ils s’implantent dans un pays comme la France. En voici quelques exemples.

    PROHIBITION DE LA MIXITÉ      

    Alors que les églises sont ouvertes à tous, chrétiens et non chrétiens, hommes et femmes, l’islam prévoit des exceptions dans ces domaines.

    Des mosquées interdites aux non-musulmans

    La Mecque, principal lieu saint de l’islam situé en Arabie-Séoudite, est un territoire haram (interdit) aux non-musulmans. Ne peuvent y accéder que ceux qui prononcent la chahada (profession de foi islamique).

    • Ô vous qui croyez ! Les polythéistes [ou infidèles] ne sont qu’impureté : ils ne s’approcheront donc plus de la Mosquée sacrée après que cette année se sera écoulée (9, 28).

    Le Coran élargit cette prohibition à toutes les mosquées.

    • Seul fréquentera les mosquées d’Allah : celui qui croit en Allah et au Jour dernier ; celui qui s’acquitte de la prière ; celui qui fait l’aumône ; celui qui ne redoute qu’Allah (9, 18).

    Cette prescription a été retenue par certaines écoles juridiques sunnites traditionnelles dans les pays qui s’en inspirent pour leur droit propre. Tel est notamment le cas dans la péninsule Arabique et au Maroc (sauf la mosquée Hassan II de Casablanca, hors temps de prière). Mais presque partout ailleurs, la visite de non-musulmans est autorisée, sauf exceptions et à certaines conditions.

    Notons aussi qu’en certains pays (Iran notamment), des policiers empêchent les musulmans d’entrer dans les églises pour qu’ils n’assistent pas à la messe.

    La relégation des femmes

    Les musulmanes qui veulent prier à la mosquée n’y sont jamais encouragées ; l’accès leur en est d’ailleurs interdit à certains moments de leur vie frappés d’impureté légale (après un accouchement, durant les menstrues, cf. Coran 2, 222). « La femme est frappée d’une incapacité périodique engendrée par le cycle menstruel : étant au moment de ses règles en état d’impureté, elle doit par conséquent s’abstenir d’un certain nombre de pratiques cultuelles. Ainsi doit-elle renoncer aux prières quotidiennes et au jeûne ; elle ne peut ni toucher le Coran ni le lire ; elle ne doit pas entrer dans une mosquée ni faire le tawhâf (rotation) autour de la Kaaba [pratique liée au pèlerinage à La Mecque]. Ces prescriptions ne se trouvent pas dans le Coran mais dans le Hadîth [recueil des propos attribués à Mahomet] et sont précisées dans le droit […]. Ces prescriptions sont rigoureusement observées dans l’ensemble du monde musulman aujourd’hui comme hier » (Viviane Liati, De l’usage du Coran, éd. Mille et une nuits, 2004, p. 245).

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  • Comment être chrétien dans un monde sans Dieu ?

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    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    Comment être chrétien dans une société néopaïenne ?

    31 mai 2020

    Le monde sans Dieu dans lequel nous vivons vit en réalité selon une nouvelle religion où chacun est son propre dieu. Loin d’être neutre, cette religion se veut dominante.

    On entend dire à peu près partout que les sociétés occidentales sont désenchantées, pour reprendre une expression de Marcel Gauchet, c’est-à-dire laïcisées, ayant expulsé tout sentiment religieux, en tout cas tout sentiment religieux collectif. Ce n’est pas tout à fait exact. On voit en effet apparaître et s’affermir un courant religieux nouveau, qui prend la forme d’un néopaganisme. Il ne s’agit pas, évidemment, de signifier par-là que nos contemporains vont sacrifier à Jupiter ou invoquer Junon. Le néopaganisme contemporain est un paganisme sans dieux et sans mythologie, mais il présente toutes les autres caractéristiques du paganisme.

    Chacun son dieu

    Quelles sont ces caractéristiques ? En premier lieu, l’idée qu’il y a autant de vérités que de dieux : autrement dit, il n’y a pas de vérité unique, pas plus qu’il n’y a de dieu unique. Il n’y a que des morceaux de vérités, nécessairement partielles et relatives, des opinions dont aucune ne peut dire la vérité du monde. En second lieu, il n’y a pas d’autre réalité que la nature et le sensible, le « ici » et le « maintenant », et si une expérience approche de la vérité, c’est celle-là seule que nous faisons avec notre corps et avec nos sens. Naturellement, cette expérience ne peut être que singulière puisque la vérité d’un corps à un moment donné n’est pas la vérité de ce corps à un autre moment et puisque cette vérité ne s’échange pas entre les corps. De là, cette conviction qu’il n’y a pas d’universel, mais uniquement des subjectivités singulières dont le rapport au monde est une affaire privée, qui n’est pas généralisable.
    « Il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin (…) »
    Le résultat est que ces caractéristiques confluent toutes dans un culte de l’immanence, de l’horizontalité du monde et de la vie, et, corrélativement, un refus agressif de la transcendance, quelle qu’elle soit mais en particularité lorsque celle-ci s’exprime comme révélation d’un dieu unique. Cette hostilité de principe à l’égard d’une révélation systématiquement accusée d’être « autoritaire », « totalitaire », « intolérante » est finalement le principal lieu commun de notre époque. Elle est partagée par des esprits aussi différents que la nouvelle droite attachée à retrouver la « véritable » religion de l’Occident que la nébuleuse New Age, le féminisme radical réhabilitant les sorcières, l’hédonisme à la Michel Onfray, plus ou moins conceptualisé. Elle s’exprime aussi dans le culte moderne de la fête, où, à la différence de la fête chrétienne, qui est toujours commémoration s’inscrivant dans une histoire, il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin, niant, le temps de son exaltation, tout avant et tout après.

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  • Le triomphe du "précautionnisme", ou comment on nous intimide moralement

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    FIGAROVOX/ENTRETIEN – Figure originale du paysage intellectuel américain, le philosophe, auteur d’Éloge du carburateur (La Découverte), s’inquiète de la facilité avec laquelle nous avons autorisé les experts à remodeler nos vies à l’occasion de la crise du Covid-19.

    26 mai 2020
     

    Chercheur à l’université de Virginie, Matthew Crawford est aussi, à ses heures, mécanicien réparateur de motos. Dans Contact. Pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver (La Découverte, 2016), le penseur étudie les vertus de l’attention, menacée par l’invasion du virtuel.


    LE FIGARO.- Dans un article récemment publié sur le site Unherd, vous mettez en garde contre le danger du «précautionnisme» (safetyism, en anglais, NDLR ). Qu’entendez-vous par là? En quoi est-un danger pour nos démocraties?

    Matthew CRAWFORD. – J’appelle «précautionnisme» une tendance qui monte en puissance depuis des dizaines d’années et connaît un moment de triomphe aujourd’hui à cause du virus. C’est une détermination à éliminer tout risque de la vie, et c’est une sensibilité nettement bourgeoise.

    On peut la voir à l’œuvre dans la manière d’éduquer les enfants, par exemple. Au niveau émotionnel, il semble qu’il existe une sorte de paradoxe qui fait que plus on est en sécurité, plus le risque qui demeure nous paraît intolérable.

    Pour la voracité des bureaucrates, ceci présente une opportunité. Nous nous concentrons étroitement sur n’importe quel risque désigné comme choisi par les experts pour être celui du moment. Il semble qu’il existe une symbiose entre la morale précautionniste et l’autorité de l’expertise. Et qu’aucune des deux n’admette de limite à l’extension de leur emprise.

    Le précautionnisme est devenu un moyen d’intimidation ­morale

    Je soupçonne que la facilité avec laquelle nous avons dernièrement accepté le pouvoir des experts de la santé de remodeler les contours de notre vie commune- peut-être de manière permanente- est due au fait que le précautionnisme a largement supplanté d’autres sensibilités morales qui pourraient lui offrir une certaine résistance. Aujourd’hui, remettre en question les mesures qui invoquent la sécurité comme justification, c’est afficher, dit-on, un mépris insensé de la vie: le précautionnisme est devenu un moyen d’intimidation morale.

    Êtes-vous inquiet que l’extension du contrôle social se prolonge après la pandémie, changeant ainsi notre niveau de liberté dans la durée?

    Les pouvoirs d’urgence sont rarement abandonnés une fois l’urgence passée. Et cette pandémie arrive à un moment où les «bien-pensants» de l’Occident étaient déjà dans un état de panique, et comptaient sur les géants de la tech pour établir de nouvelles mesures de contrôle social.

    Aux États-Unis, certains intellectuels provenant de l’establishment ont pointé la Chine comme un modèle vers lequel nous devrions nous diriger. Cela pourrait expliquer l’apologie répandue du régime chinois aux prémices de l’épidémie. Au début, il n’y avait pour ainsi dire aucune compréhension scientifique de la pandémie.

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  • L'inventaire des Vierges couronnées de Belgique (feuillet du 27 mai)

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    2020_05_27_16_52_36_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Liège : pas de confinement pour la rénovation de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy !

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    l'église du saint-sacrement bientôt rénovée          686.jpg

    Malgré les aléas engendrés par les mesures prophylactiques exigées par la lutte contre la pandémie de coronavirus, le chantier de restauration de ce monument emblématique du XVIIIe siècle liégeois, ouvert le lundi 2 mars dernier, n’a jamais été interrompu !

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    A ce jour, les échafaudages sont montés, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du bâtiment, et les premiers travaux sont en cours, tant pour les renforcements structurels que pour le nettoyage de la façade et la restauration de ses superbes sculptures. Les grilles, les portes monumentales et l’escalier du perron ont, par ailleurs, été démontés pour être remis en état.

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  • « PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS » APPEL INTERNATIONAL POUR « RÉHUMANISER NOS SOCIÉTÉS » CONTRE UNE « SANTÉ SÉLECTIVE »

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    « PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS »
    APPEL INTERNATIONAL POUR « RÉHUMANISER NOS SOCIÉTÉS »
    CONTRE UNE « SANTÉ SÉLECTIVE »

    Premier signataire Riccardi (Sant’Egidio), avec Prodi, Habermas, Sachs, Gonzalez, Pöttering, Zuppi, Bokova, De Rita et d’autres personnalités

    C’est d’une inquiétude de la Communauté de Sant’Egidio sur l’avenir de nos sociétés – survenue ces jours-ci à l’occasion de la crise provoquée par le coronavirus – que part cet appel, traduit dans différentes langues et diffusé à partir d’aujourd’hui au niveau international (voir les premiers signataires à la fin).
    Il s’adresse à tous, citoyens et institutions, pour un changement ferme des mentalités qui conduise à prendre de nouvelles initiatives, sociales et sanitaires, à l’égard des populations âgées.

    PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS

    Appel pour réhumaniser nos sociétés. Non à une santé sélective

    Avec la pandémie du Covid-19 les personnes âgées sont en danger dans beaucoup de pays européens comme ailleurs. Les chiffres dramatiques des décès dans les institutions font frémir.

    Il y aura beaucoup à revoir dans les systèmes de santé publique et dans les bonnes pratiques nécessaires pour rejoindre et soigner tout le monde avec efficacité, pour dépasser le placement en établissement.

    Nous sommes préoccupés par les récits funestes des hécatombes qui se produisent dans les instituts pour personnes âgées
    . L’idée s’installe qu’il est possible de sacrifier leurs vies en faveur d’autres vies. Le pape François parle à ce propos de « culture du déchet » qui retire aux personnes âgées le droit d’être considérées comme des personnes et fait d’elles un numéro et, dans certains cas, même moins que cela.


    Dans beaucoup de pays d’Europe, face à l’exigence des soins, nous voyons apparaître un modèle périlleux qui privilégie une «santé sélective», tenant pour résiduelle la vie des personnes âgées
    . Leur plus grande vulnérabilité, l’avancée en âge et les autres pathologies possibles dont elles sont porteuses justifieraient une forme de « sélection » en faveur des sujets plus jeunes et plus sains.


    Se résigner à une issue de cette sorte est humainement et juridiquement inacceptable
    . Cela l’est également dans une vision religieuse de la vie, mais aussi dans la logique des droits de l’homme et de la déontologie médicale. Aucun « état de nécessité » ne peut être accepté qui légitimerait ou codifierait des dérogations à de tels principes. La thèse qu’une espérance de vie plus courte comporte une diminution « légale » de sa valeur est, d’un point de vue juridique, une barbarie. Que cela advienne par le moyen d’une imposition (par l’État ou par les autorités sanitaires) extérieure à la volonté même de la personne représente une expropriation intolérable de plus des droits de l’individu.


    L’apport des personnes âgées continue d’être l’objet d’importantes réflexions dans toutes les civilisations. Il est fondamental dans la trame sociale de la solidarité entre les générations. Nous ne pouvons pas laisser mourir la génération qui a lutté contre les dictatures, qui a peiné pour reconstruire après la guerre et qui a construit l’Europe.

    Nous croyons qu’il est nécessaire de réaffirmer avec force les principes de l’égalité de traitement et du droit universel aux soins, conquis au cours des siècles. Le moment est venu de dédier toutes les ressources nécessaires à la sauvegarde du plus grand nombre de vies et d’humaniser l’accès aux soins pour tous. Que la valeur de la vie reste la même pour tous. Celui qui méprise l’existence fragile et faible des plus âgés se prépare à dévaluer toutes les existences.

    Par cet appel, nous exprimons notre douleur et notre inquiétude devant le nombre excessif de morts de personnes âgées ces derniers mois et nous appelons de nos vœux une révolte morale afin qu’un changement de direction s’opère dans le soin réservé aux aînés, afin surtout que les plus vulnérables ne soient jamais considérés comme un poids ou, pire, comme inutiles.

    Signez l'appel



    Premiers signataires:

    Andrea Riccardi, historien, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio
    Romano Prodi, ancien président du Conseil des ministres de la Commission européenne
    Jeffrey D. Sachs, directeur de UN Sustainable Development Solutions Network
    Aleksandra Dulkiewicz, maire de Gdansk, Pologne
    Simonetta Agnello Hornby, écrivain, Royaume-Uni
    Manuel Castells, professeur de sociologie de l’Université de Californie Berkeley, Espagne
    Irina Bokova, ancienne directrice générale de l’UNESCO, membre du Haut comité pour la fraternité humaine, Bulgarie
    Mark Eyskens, ancien premier ministre belge
    Hans Gert Pöttering, ancien président du Parlement européen, Allemagne
    Felipe González Márquez, ancien premier ministre espagnol
    Marie De Hennezel, psychologue, France
    Jean-Pierre Denis, directeur de l’hebdomadaire La Vie, France
    Card. Matteo Zuppi, archevêque de Bologne
    Adam Michnik, essayiste, directeur de Gazeta Wyborcza, Pologne
    Michel Wieviorka, sociologue, président de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris, France
    Giuseppe De Rita, fondateur de CENSIS
    Stefania Giannini, directeur général adjoint de l’UNESCO
    Maria Antónia Palla, journaliste, Portugal
    Navi Pillay, juge, président ICDP, Afrique du Sud
    Annette Schavan, ancienne ministre fédérale allemande de l’Éducation et de la recherche, Allemagne
    Jürgen Habermas, philosophe, Allemagne

  • Introit (grégorien) pour le dimanche dans l'octave de l'Ascension

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    Introitus  
    Ps. 26, 7, 8 et 9  

    EXÁUDI, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te, allelúia: tibi dixit cor meum, quaesívi vultum tuum, vultum tuum, Dómine, requíram: ne avértas fáciem tuam a me, allelúia, allelúia. Ps. ibid., 1 Dóminus illuminátio mea, et salus mea: quem timébo ? ℣. Glória Patri.

    Exaucez, Seigneur, ma voix qui a crié vers vous, alleluia! Mon cœur vous a dit :
    j'ai cherché votre visage ; je rechercherai votre visage, Seigneur : ne détournez pas de moi votre face.
     
    Le Seigneur est la lumière qui m’inonde, et mon salut, qui craindrai-je ? Gloire au Père...
  • Philip et la petite chapelle de la Vierge : une belle histoire en temps de confinement

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    De Christof Bouweraerts sur Kerknet :

    "Nous voyons maintenant des choses que nous ne verrions pas autrement."

    21 MAI 2020

    Philip Beetles de Saint-Trond prévoit de restaurer une chapelle de Marie après la crise du coronavirus

    Le bonheur réside souvent dans de petites choses que nous n'apprécions vraiment que lorsque le cours habituel de notre vie est interrompu. C'est également ce qui est arrivé à Philip Kevers (62 ans) de Saint-Trond lors de la crise du coronavirus. Lors de ses promenades dans sa propre région, il a soudain remarqué une chapelle sur la route. "Je n'y avais jamais prêté attention auparavant", dit-il. "Maintenant, je m'y arrête à chaque fois et je m'assois sur le banc attenant. Ensuite, par exemple, je réfléchis à ce que nous vivons actuellement. C'est ainsi que deux de ses bons amis ont été touchés par le virus au début de la crise".

    Cependant, lors de ses visites à la petite chapelle, Philip Beetles a constaté qu'elle était dans un état de délabrement avancé. "Rien dans cette chapelle n'est resté intact", a-t-il dit. "La statue de la Vierge est également brisée. Cela me dérange et j'ai finalement décidé de restaurer la chapelle après la crise. C'est peut-être un peu audacieux de ma part, mais au début, je l'ai fait comme une promesse au cas où mes deux amis guériraient. D'accord, je vais m'occuper de la chapelle de toute façon, tu sais."

    "Je sens que je dois le faire, même si je ne peux pas expliquer pourquoi".
    Lorsque Philip Beetles a annoncé ce projet à son gendre, celui-ci a immédiatement proposé son aide. "Par coïncidence, en tant que fonctionnaire de la municipalité de Gingelom, il s'occupe précisément de la restauration des chapelles", explique Beetles. "Il sait donc comment cela fonctionne et a déjà jeté un coup d'œil. C'est ainsi qu'on voit comment les choses se présentent, hein".

    Cependant, Philip Beetles n'est pas un pilier d'église. "Mais ma femme et moi avons tous deux reçu une solide éducation catholique à la maison", dit-il. "En 2003, nous avons perdu notre fils Michiel à cause d'un cancer et c'est pour cela que j'ai perdu tout cela. Non pas que je n'aille jamais à la messe, mais je ne vais pas régulièrement à l'église".

    Pourtant, le respect et la fermeté de la foi demeurent. "C'est ainsi que ma femme et moi aimons visiter les églises lors de nos voyages", explique Philip Beetles. "Je ne passerais devant un tronc d'offrandes sans brûler une bougie. Parfois, je me dis : "Cette fois-ci, je ne vais pas le faire. Et pourtant, je continue à revenir sur mes pas et je le fais toujours. C'est au fond de moi."

    "Même lorsque Michiel était à l'hôpital à Louvain, je me rendais parfois à Scherpenheuvel" (Montaigu, lieu de pèlerinage à la Vierge ndB), poursuit Kevers. "Inconsciemment, en tant qu'être humain, vous cherchez toujours quelque chose à quoi vous raccrocher. Je vais aussi au cimetière chaque semaine et je lui parle, même quand je suis préoccupé par quelque chose. Presque chaque semaine, je rêve de lui, de façon très évocatrice".

    "Pour moi, il n'est pas vraiment mort, mais il reste très présent. Peut-être que cela a quelque chose à voir avec la foi".
    Entre-temps, plusieurs personnes ont réagi positivement à l'intention de Philip de s'occuper de la chapelle de la Vierge Marie. "Bien que je ne me laisse pas influencer par ce que les autres pensent", dit Philip Beetles. "Je me sens bien et je ne reviendrai pas sur cette décision. Même si nous devons attendre que la situation se normalise avant de commencer. La petite chapelle est dans cet état depuis si longtemps maintenant, alors dans un mois, ou plus ou moins, on ne s'arrêtra pas à ça".

    "En attendant, au fait, je dois trouver à qui appartient cette chapelle. Elle est sur le bord de la route, mais elle appartient à une ferme, dont je connais bien le propriétaire. J'ai également de bons contacts avec la paroisse. Je n'ai donc aucun doute que je serai autorisé à faire cette restauration. Peut-être même que j'obtiendrai un soutien supplémentaire".

    "Nous voyons maintenant des choses que nous ne verrions pas autrement."

    ‘We zien nu dingen die we anders niet zien’

    Pendant ses promenades, Philip Beetles s'arrête maintenant régulièrement à une chapelle de la piste qu'il n'avait jamais remarquée auparavant. © Philip Beetles

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

  • La multiplication des messes retransmises par les médias n’a pas grande valeur au ciel.

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » :

    messe_virtuelle-0fcf4.jpg« La pandémie que nous vivons actuellement est un événement qui pose un immense défi à l’Église.

    Nous en sommes réduits à espérer que le marasme dans lequel se trouve l’Église - en partie de par sa propre faute - ne mènera pas au naufrage définitif de cette barque baptisée « communauté ecclésiale » et qu’après la sortie du confinement il ne faille constater qu’il n’y a plus le moindre souffle d’air dans les voiles de la barque de Pierre pour faire avancer l’Église.

    Certains se posent déjà la question : « L’annonce de l’Évangile est et doit rester la mission fondamentale de l’Église : mais comment mener à bien cette mission face aux divers contextes de la vie actuelle ? Dans une société gouvernée par le numérique, il n’est plus possible de négliger l’apprentissage d’une bonne maîtrise de tous les médias disponibles. Il ne s’agit pas simplement de contrôler une technologie, mais d’apprendre nouveau langage théologique capable d’exprimer les recherches et les succès des hommes de notre temps. Nombreux sont ceux qui se servent aujourd’hui de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter ou Youtube... Au point que l’on peut se demander dans quelle mesure l’annonce de l’Évangile est encore en relation avec un lieu donné, avec une communauté ecclésiale précise. Ces médias ont leurs propres lois, et on ne saurait échapper à une étude approfondie de leur adéquation à la situation actuelle et de leurs limites. » C’est en des termes de ce genre que des diocèses invitent leurs collaborateurs-trices à participer à des “formations” en leur demander de se munir de leurs tablettes et autres téléphones portables.

    Je repense avec nostalgie à une époque où prêtres et diacres avaient dans leurs bagages, pour seul soutien de formation pastorale, une Bible, un Missel et un livret de chants usuels. En tant que prêtre, je me suis souvent demandé, ces dernières semaines, si ma mission première n’était pas de célébrer les sacrements au lieu de me préoccuper des divers moyens de communiquer en streaming ou de me demander si « je passe bien » à l’écran. Et j’en suis arrivé à une première conclusion, à savoir qu’au milieu de ces nombreuses heures passées devant mon ordinateur, je devais prioritairement dégager du temps pour prier mon chapelet.

    Soyons clair : si un virus mortel se répand sur le monde entier, je me dois d’adopter un comportement responsable envers moi-même et les autres. Cette attitude relève d’une application pratique de l’amour du prochain. La distanciation physique et les divers moyens de désinfections sont des mesures importantes et non des élucubrations de quelques hypocondriaques. Je ne cherche pas à faire croire que les prières à elles seules peuvent vaincre efficacement toutes les infections, toutes les pandémies.

    Ces derniers temps, les médias ont débordé du matin au soir de propositions de célébrations religieuses : on a pu, d’un seul clic, passer d’une messe à une autre, d’une célébration à une autre, d’un texte de prière à un autre... Mais ces propositions ont-elles été suivies d’effet sur le plan proprement catholique ? Cela reste à établir…

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  • L'audience de KTO a "explosé" durant le confinement

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    Cinq fois plus d'audience pour KTO pendant le confinement

    MAGAZINE – Le nombre de téléspectateurs de KTO en période de confinement a littéralement explosé. Le point avec sa directrice générale, Philippine de Saint-Pierre.

    Comment vous êtes-vous adaptés au confinement ?

    Nous avons dû nous y adapter rapidement, dès que les messes publiques et les rassemblements ont été interdits. Les émissions qui y étaient consacrées ont bien entendu été supprimées. Nous nous sommes retrouvés face à un paradoxe : nous supprimions des programmes au moment même où les attentes des téléspectateurs, confinés, étaient décuplées !

    La première demande a été la messe. Le pape heureusement a décidé de diffuser sa messe du matin, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Nous la retransmettons en direct et en français, à 7 h. Même chose pour la messe de Lourdes, à 10 h, à la suite de la fermeture du sanctuaire dont nous avons vu l’impact sur de nombreux fidèles du monde entier.

    Et les autres émissions ?

    Nous avons instauré un rendez-vous, à 14 h, où des curés de paroisse répondent aux questions, très diverses, des téléspectateurs du monde entier : la messe télévisée est-elle valide ? Faut-il se lever ou s’agenouiller devant son écran comme dans une église ? Et la communion de désir ? Des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées, n’étant pas confrontés au problème.

    Par ailleurs, nous rediffusons des documentaires. Nous en produisons entre trente-cinq et quarante-cinq par an depuis vingt ans, cela fait une belle collection. Cela va du portrait de l’abbé Alexandre Glasberg, résistant, à un film d’Alexandre Dolgorouky sur saint Jérôme et saint Augustin. Et puis des films de Saje Distribution, Jésus. L’enquêteInterview avec Dieu, etc. Bref, une programmation la plus riche et la plus variée possible.

    Comment a évolué votre audience ?

    C’est difficile à dire pour les quatre-vingt-huit pays dans lesquels nous diffusons, mais l’audience a été environ multipliée par cinq en France ! Même chose sur Internet. Avec des pics d’audience liés aux messes et aux rendez-vous que j’ai mentionnés plus haut.

    Sur Internet, plus de la moitié des personnes qui nous regardent ont moins de 45 ans. Tout cela est riche d’enseignements, et plein d’espoir pour la suite. Il y a un appétit, un vrai désir d’être accompagné dans sa prière, et surtout une volonté de ne pas perdre la joie, même dans une période difficile, même au milieu des tribulations du monde, même pour ceux qui traversent des drames personnels.

    Il y a ce désir de ne pas être une feuille ballottée par le vent, mais de se dire ensemble ce qui nous enracine, ce qui donne sens à la vie. On l’entend beaucoup chez nos téléspectateurs quand ils réagissent à nos programmes.

    Et le KTO d’après ?

    Il est un peu tôt pour le dire. La télévision est un univers en évolution permanente. Le service que rend KTO est précieux. L’épisode que nous traversons l’aura largement confirmé, s’il en était besoin.

    Charles-Henri d'Andigné

  • "Le Monde d'après..." : le lancement d'une nouvelle revue trimestrielle

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    Le Monde d'après

    Le Monde d'après...

    Une nouvelle revue trimestrielle est lancée par les éditions France-Empire sous la direction de Frédéric Aimard. Elle explore « le monde d'après... » à la lumière de la doctrine sociale de l'Église.

    La consultation du n°1 (juin-juillet-août) de la revue est gratuite : cliquez sur l'image pour la feuilleter ou la télécharger en PDF.
    https://fr.calameo.com/read/0062449649948fbb58957

    Il n'y aura d'impression papier trimestrielle que si un nombre suffisant d'amis souscrivent à cet abonnement : 40 euros pour 4 numéros.

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