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Culture - Page 132

  • Gustave Thibon n'est pas mort

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    De Robin Nitot sur le site de France Catholique :

    Gustave Thibon, un vrai modèle

    mercredi 8 juillet 2020

    D. R.

    Gustave Thibon n’a pas laissé de disciples ni fondé d’école de pensée. Mais aujourd’hui encore, de jeunes intellectuels s’en inspirent pour penser le monde actuel autrement. Dans cette source ancienne, ils puisent du neuf.

    Aphorismes, essais, poèmes et pièces de théâtre, Gustave Thibon a multiplié les casquettes, offrant plusieurs voies d’accès à son œuvre. C’est peut-être cette diversité d’écrits qui permet la diversité des profils de ceux qui s’en réclament, ou plus simplement, qu’il inspire près de 20 ans après sa mort.

    Si l’on croise peu de philosophes «  thiboniens  » à proprement parler, son apport à la discipline est souligné par Martin Steffens, professeur de philosophie. «  Thibon fait partie d’une certaine tradition française méprisée dans le milieu universitaire qui consiste à avoir une pensée très balancée et subtile et dans une langue extrêmement claire, sans aller chercher des concepts lointains, des néologismes ou des mots allemands. Comme Bergson ou Louis Lavelle : c’est un vrai modèle, difficile à ranger dans une case, qui explique sa pensée par des mots de tous les jours.  »

    Mais le Thibon que nous connaissons ne serait sans doute pas le même sans son amitié avec la mystique Simone Weil, qu’il a accueillie dans sa ferme au cours de la Seconde Guerre mondiale. «  Ce que Thibon doit à Simone Weil, c’est d’être un penseur de la contradiction  », reprend Martin Steffens. «  Thibon, comme Weil, n’a pas peur de rassembler des choses, les idées, les textes : il y a dans son œuvre à la fois Maurras et Victor Hugo.  »

    Pour l’essayiste Paul-François Schira, Thibon partage avec Weil «  une même façon de voir le monde, en s’intéressant à la personne humaine dans toutes ses composantes. La personne est vue dans tous ses aspects et ni comme un simple facteur de production (comme le ferait le marxisme) ou de consommation (à la manière du capitalisme). Ce qui compte, c’est une dépendance affective qui fait que l’homme a besoin d’appartenir à quelque chose qui lui apporte une reconnaissance. C’est la différence entre le Bien Commun et le totalitarisme ou le collectivisme.  »

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  • Déserter ?

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    Du blog "Le temps d'y penser" :

    SEUL LE COURAGE PERMET D’ÊTRE SAGE

    Quand tout va de mal en pis et que la probabilité de pouvoir remporter la victoire diminue continuellement faut-il déserter le champ de bataille pour sauver ce qui peut l’être encore ou au contraire rester à son poste parce que notre présence y est d’autant plus nécessaire ?

    La décision de rester ou de s’en aller ne doit pas d’abord être prise en fonction de critères moraux mais en fonction d’une analyse précise de la situation, des tendances et des forces en présence.

    Car c’est dans les replis de la réalité et dans la prise en compte de sa complexité que l’on peut trouver des raisons d’espérer et ce sont elles qui pourront donner des perspectives d’avenir et inspirer des stratégies. Ce sont elles qui justifieront de ne pas perdre espoir et de tenter quelque chose. C’est alors qu’il faudra trouver la force morale de rester et d’agir.

    Pas avant.

    Mais surtout ce sont elles qui donneront matière à espérer et éviteront de verser dans l’autosuggestion. En effet le baroud d’honneur ou la fidélité suicidaire à des principes abstraits sont respectivement le pavillon de complaisance du désespoir et du déni de réalité, deux attitudes également immorales.

    Et si, au terme d’une analyse sans complaisance de la situation et de son évolution prévisible, rien ne nous permet d’espérer que l’on peut s’en tirer alors le repli stratégique est la seule solution éthique.

    Si le général De Gaulle a acquis la conviction en 1940 qu’il fallait continuer la lutte contre l’Allemagne ce n’est qu’au terme d’une réflexion stratégique sur les rapports de forces en présence et les ressources nationales encore disponibles pour pouvoir poursuivre l’effort de guerre.

    Les rapports de forces en présence ? Les Etats-Unis et l’URSS n’étaient pas encore rentrés en guerre et n’avaient donc pas pu jeter toutes leurs forces dans la bataille.

    Les ressources nationales encore disponibles ? L’existence d’un empire colonial immense en territoires et en population et l’existence d’une Marine nationale encore intacte (c’était avant Mers-el-Kébir).

    La décision de poursuivre la lutte ne lui avait pas été dictée par un réflexe d’orgueil national blessé mais par une réflexion froide et objective sur la réalité.

    1/ Quand la tentation du pire nous inspire

    Le baroud d’honneur ou la fidélité suicidaire à des principes abstraits sont en effet deux expressions d’une même tentation qu’il faut repousser : le déni de réalité. Déni de réalité qui nous est dicté par une forme de sidération face au danger qui paralyse à la fois l’intelligence et la volonté. C’est une forme de pulsion suicidaire qui nous pousse à préférer une fin effroyable à un effroi sans fin.

    Ce sont deux attitudes qui ne tiennent pas compte de la réalité extérieure mais de nos dispositions intérieures. Elles ne sont ordonnées ni au bien commun ni à l’amélioration de la situation de la communauté à laquelle nous appartenons.

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  • D'après le cardinal Napier (Durban), Black Lives Matter s'acharne à détruire la civilisation

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    De Martin Bürger sur LifeSiteNews :

    Un cardinal africain critique le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à détruire la civilisation

    7 juillet 2020

    Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier a vivement critiqué le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à démanteler civilisations et cultures.

    Napier, lui-même noir et archevêque de Durban, sur la côte sud-africaine, a tweeté qu'une "brève étude de la déclaration fondatrice de "Black Lives Matter" indique que le mouvement est détourné par les intérêts et les parties engagées dans le démantèlement des valeurs, des structures et des institutions qui, au cours des siècles, ont sous-tendu les meilleures civilisations et cultures".

    Après son premier tweet le 4 juillet, Napier a poursuivi le mouvement "Black Lives Matter" deux jours plus tard. Il a déclaré : "Un autre test crucial de l'authenticité du mouvement Black Lives Matter sera sa position vis-à-vis du planning familial et de l'industrie de l'avortement !

    Napier a ajouté : "Le même test s'applique pour évaluer la sincérité de ceux qui expriment une condamnation tonitruante contre la violence domestique (appelée à tort "violence basée sur le genre"), par opposition au silence absolu concernant la violence infligée aux bébés dans le ventre de leur mère !

    Comme le souligne l'organisation Illinois Right to Life, le centre d'avortement Planned Parenthood est en fait un danger pour la communauté noire. Non seulement la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, était raciste. L'organisation cible également les communautés minoritaires. Au sein de la communauté noire, le géant de l'avortement est la première cause de décès.

    "Selon le Centre américain pour le contrôle des maladies, il y a eu plus de 15,5 millions d'avortements pratiqués sur des Afro-Américains", a déclaré l'organisation Illinois Right to Life. "Ces 15,5 millions de vies noires perdues à cause de l'avortement sont plus nombreuses que les décès des Noirs dus au sida, aux crimes violents, aux accidents, au cancer et aux maladies cardiaques réunis".

    L'évêque américain Joseph Strickland de Tyler, Texas, a également critiqué le mouvement. L'évêque Strickland a parlé de la plateforme du mouvement Black Lives Matter, qui contient plusieurs positions que les catholiques ne peuvent en aucun cas soutenir. En se connectant au site web du mouvement, il a tweeté : "S'il vous plaît, informez-vous sur ce sujet !

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  • Etats-Unis : l'acharnement des manifestants contre la mémoire de saint Junipero Serra

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    Pour la troisième fois depuis quelques semaines, une statue de saint Junipero Serra a été mise à terre par des manifestants, le 4 juillet à Sacramento.

    Une nouvelle statue de Junipero Serra, missionnaire espagnol en Californie, a été mise à terre, brûlée et martelée durant une manifestation, dans la soirée du 4 juillet, fête de l’Indépendance, face au capitole de l’État de Californie à Sacramento, pendant que certains manifestants sautaient et dansaient sur les débris. Selon le site Catholic News agency, les manifestants ont scandé : « Soulève-toi, mon peuple soulève-toi » lors de sa destruction. Une statue du missionnaire avait déjà été mise à terre le 19 juin dernier à San Francisco.

    → À LIRE. Une statue de saint Junipero Serra déboulonnée à San Francisco

    Junipero Serra, prêtre franciscain espagnol du XVIIIe siècle, canonisé en 2015 par le pape François, est la grande figure missionnaire de Californie. Ce saint fait l’objet de polémiques depuis sa béatification en 1988, opposant ceux qui voient en lui un défenseur des indigènes et ceux qui voient un agent de la colonisation et de la destruction des populations amérindiennes. Cette polémique a repris dans le contexte des manifestations contre les injustices raciales qui agitent les États-Unis depuis plusieurs semaines.

    L’évêque de Sacramento répond

    Dans une déclaration du 5 juillet, l’évêque de Sacramento, Mgr Jaime Soto, a souligné que « les actions de ce groupe voulaient attirer l’attention sur les souvenirs douloureux du passé de la Californie » mais que ces « actes de vandalisme apportent peu dans la construction du futur ».

    « Il est indéniable que les indigènes de Californie ont enduré de grandes souffrances pendant la période coloniale, et qu’ils ont fait face à l’horreur d’un génocide soutenu par l’état naissant de Californie. Cet héritage est un déchirement », reconnaît l’évêque de Sacramento. Mais il ajoute « qu’il est aussi vrai que pendant que le père Serra participait au système colonial, il a dénoncé ces horreurs et a travaillé pour protéger la dignité des Amérindiens ».

    Il défend Junipero Serra ainsi : « La compréhension des efforts du père Serra pour apporter la lumière dans le sombre et amer projet colonial est la difficile tâche de l’histoire. […] La tâche éreintante de rejeter la plaie du racisme ne doit pas être associée à des pillages nocturnes. Le dialogue ne doit pas abdiquer devant le vandalisme. Ces épisodes ne doivent pas non plus nous détourner de notre devoir de justice et de charité sans lequel une meilleure Californie ne pourra être bâtie ».

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  • Quatorze siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane

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    De Terre des Hommes :

    14 Siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane - HD

    25 mai 2015
     
    1400 ANS d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.
  • La "colonisation idéologique" de l'Afrique

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    De Luca Volontè sur IFN (International Family News) :

    La "colonisation idéologique" de l'Afrique
    ou Comment la partie pourrie de l'Occident empoisonne le continent noir

    5 juillet 2020

    En Afrique, plusieurs pays sont systématiquement assaillis par certaines puissances occidentales (par exemple le Canada), des lobbies et des institutions internationales qui font pression pour des mesures en faveur de l'agenda LGBT+ et de l'avortement.

    Gabon
    Le mardi 23 juin, le Parlement a dépénalisé les relations homosexuelles. En effet, 48 membres de la Chambre basse ont soutenu un projet de loi révisant un article de la loi de 2019 du nouveau gouvernement, qui prévoit six mois de prison et une amende de 5 millions de francs suisses (8 500 USD) et qui avait fait du Gabon le 70e pays à interdire les relations homosexuelles. Il est bon que le comportement sexuel privé de tout citoyen ne soit pas criminalisé : toutefois, ces changements soudains et contradictoires de la législation font craindre que le Gabon ne songe bientôt à introduire l'enseignement LGBT+ dans les écoles et à assimiler le mariage naturel aux unions homosexuelles. Les 24 votes contre le 23 juin et les 25 abstentions montrent cependant à quel point la question est toujours controversée.

    Kenya
    Les évêques catholiques s'inquiètent de l'introduction éventuelle de l'éducation sexuelle dans les écoles et de la légalisation de l'avortement, que le pays prévoit de freiner le nombre énorme de grossesses chez les adolescentes et les mineures. Selon une enquête menée par Kenya Health Information Systems, plus de 150 000 filles sont tombées enceintes pendant la fermeture de l'école en raison de la pandémie de coronavirus. La conception aurait eu lieu entre janvier et mai, et aurait touché des filles âgées de 10 à 19 ans.

    Dans une déclaration diffusée en direct le 21 juin, Monseigneur Joseph Ndembu Mbatia, président de la Commission épiscopale de la santé, a déclaré : "Nous réaffirmons notre conviction que de solides valeurs familiales et la responsabilité personnelle des soins et de la protection des enfants sont fondamentales pour éliminer ou réduire de manière significative l'exploitation sexuelle des enfants et les grossesses qui en résultent chez les adolescents.

    De l'autre côté, préoccupé par le projet de loi en discussion au Sénat, l'épiscopat a promu une pétition pour arrêter la libéralisation de l'éducation sexuelle dans les écoles.

    Il semble que le sommet de Nairobi, voulu l'année dernière par l'Organisation des Nations unies, porte ses fruits.

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  • Ennio Morricone voyait la main de Dieu dans sa vie de compositeur

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    Archive de zenit.org (15 septembre 2009) :

    Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

    Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l’un des meilleurs compositeurs de musiques de films d’Hollywood. S’il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l’Ouest », de nombreux catholiques l’apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l’Amérique du Sud du 18e siècle.

    Mais sa contribution à l’industrie du cinéma s’étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d’Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.

    Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l’ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l’a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

    Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l’a élevé au grade de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s’ajouter à une longue liste d’autres récompenses importantes dont un Oscar d’honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l’année, classique exclu, ndlr).

    Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l’ombre et n’accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d’août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique.

    Son intérieur dépasse tout ce que l’on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d’un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d’acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d’une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l’essentiel.

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  • Ennio Morricone : un homme de foi qui a entretenu un lien particulier avec l'Eglise

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    D'I.Media via aleteia.org :

    Ennio Morricone, l’ami des papes

    Le célèbre compositeur Ennio Morricone s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 6 juillet 2020. Issu d’une famille catholique et se définissant lui-même comme un « homme de foi », le musicien italien a eu pendant toute sa vie un lien particulier avec l’Église, au point d’influencer son art, particulièrement dans son rapport à la musique sacrée. Une connivence qui se retrouve aussi dans les rapports singuliers qu’il a entretenus avec les papes de son temps.

    Auteur plus de 500 musiques pour le cinéma, deux fois oscarisé, le compositeur italien Ennio Morricone a tiré sa révérence ce lundi 6 juillet à Rome à l’âge de 91 ans. Un grand artiste mais aussi un homme qui n’a pas hésité à mettre son talent au service de sa foi. Né le 10 novembre 1928 dans la Ville Éternelle, Ennio Morricone, diplômé de l’Académie nationale de Sainte-Cécile à Rome en trompette, composition, instrumentation et direction d’orchestre, voit sa carrière décoller spectaculairement grâce aux musiques originales qu’il réalise pour les fameux westerns spaghettis de Sergio Leone dans les années 1960. Pour une poignée de dollars (1964) puis Pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966, par leurs succès internationaux, le placent immédiatement dans la cour des plus grands compositeurs de son temps.

    Mais la notoriété et la réussite qu’il connaît dès lors n’ont jamais suscité chez Ennio Morricone la folie des grandeurs. Issu d’une famille religieuse, le musicien est resté toute sa vie très en retrait des podiums et paillettes que lui offrait Hollywood. À l’origine de cette foi simple et humble, il y a ces moments où, au temps de la Seconde Guerre mondiale, il priait le chapelet chaque jour, bercé par la voix maternelle récitant les Ave Maria. « Ma foi est née en famille », a-t-il déclaré à Credere lors d’un entretien le 5 juillet 2015. Au nom de ce catholicisme enraciné et fervent, il protège sa propre famille durant toute sa vie, malgré la renommée immense qu’il a obtenue grâce au cinéma.

    Le Saint-Siège n’est pas indifférent à ses compositions qui montrent une vraie sensibilité religieuse comme Mission en 1986, mais ce sont surtout les bandes sonores très touchantes d’un téléfilm sur Jean XXIII, Il papa buono (2002) puis de deux autres sur Jean Paul II en 2005 et 2006 qui le mènent à rencontrer des papes, lui le Romain habitué à les contempler de loin, depuis la place Saint-Pierre.

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  • Le paradoxe racial des sociétés occidentales

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    Du Figaro via ce blog :

    Mathieu Bock-Côté: «Le paradoxe identitaire de l’Occident»

    CHRONIQUE – L’idéologie racialiste se diffuse à grande vitesse dans les institutions qui produisent la légitimité culturelle.

    3 juillet 2020.

    – Les émeutes raciales qui ont bousculé les États-Unis à la suite de la mort de George Floyd n’en finissent plus de faire sentir leurs effets, et cela, bien au-delà de leurs frontières. L’idéologie racialiste contamine désormais l’ensemble du corps social. Ainsi, les grandes entreprises font du zèle.

    On l’a vu avec L’Oréal qui a voulu effacer la référence au mot «blanc»dans certains de ses produits. Quant au New York Times, il s’engage à désormais écrire le mot «noir» avec une majuscule, mais à conserver sa minuscule au mot «blanc». C’est ainsi qu’on prête allégeance aux gardiens de la révolution diversitaire au moment où le régime se radicalise en se racialisant: en se lançant dans une purge symbolique pour déblanchir la société. Ces entreprises versent dans l’humour involontaire.

    En d’autres termes, l’idéologie racialiste se diffuse à grande vitesse dans les institutions qui produisent la légitimité culturelle. Son lexique s’impose. «Racisme systémique», «fragilité blanche»: ces termes nous sont désormais familiers. Il y a quelques années encore, l’antiracisme avait pour programme de neutraliser et même de déconstruire le concept de race dans la représentation de la vie sociale, afin de la rendre indifférente à la couleur de la peau. Cette perspective est désormais discréditée. Pire encore, elle serait à proscrire. Les «experts» du régime ont décrété qu’elle relevait du «daltonisme racial», qui permettrait la reproduction durable du racisme systémique en dissimulant les discriminations généralisées qui le caractériseraient.

    L’antiracisme consisterait aujourd’hui à replacer la race au cœur de la cité, mais dans la perspective du « racisé  ». 

    L’antiracisme consisterait aujourd’hui à replacer la race au cœur de la cité, mais dans la perspective du «racisé». Ce terme n’est pas neutre, et porte dans sa définition même une accusation: ce sont les «Blancs» qui fabriqueraient les «racisés», en créant un système dont ils seraient la norme universelle et qui produirait une différence stigmatisée chez les populations qui ne sont pas d’origine européenne.

    Le racisme serait, par définition, un système d’exploitation du monde à l’avantage des «Blancs». Conséquence: par définition, le racisme antiblanc serait une impossibilité logique et une aberration antiscientifique.

    On ne se trompera pas: cette quincaillerie théorique bas de gamme, qui s’alimente au ressentiment, véhicule simplement un racisme antiblanc véhément. Ses promoteurs cherchent à le faire passer pour de la sociologie.

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  • L’Occident au risque de l’Histoire

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    L'Editorial de Philippe Maxence pour le numéro 1715 de l'Homme Nouveau :

    L’Occident au risque de l’Histoire

    Notre quinzaine : L’Occident au risque de l’Histoire

    En quelques semaines, les États-Unis et l’Europe ont été emportés par une fièvre iconoclaste. À tout prix, il fallait détruire les symboles d’une civilisation qui serait par nature raciste et violente.

    Partie des États-Unis, cette fièvre s’est propagée comme un virus, emportant avec elle toutes les défenses immunitaires qui auraient dû lui être spontanément opposées. Au-delà de la manipulation et des manœuvres, bien réelles, du nouveau radicalisme antiraciste, l’impact de ces manifestations destructrices montre à la fois la perte de la raison et du bon sens des nations occidentales mais aussi le profond épuisement moral et spirituel qui les habite désormais. La mort tragique aux États-Unis d’un homme noir (George Floyd) n’a pas conduit à un surcroît de justice, comme on aurait pu l’espérer, mais, au contraire, au déferlement d’une formidable injustice généralisée envers la mémoire de personnalités historiques et, plus largement, d’une civilisation occidentale mise d’un bloc au banc des accusés. Comme si l’injustice de la mort de Floyd ne pouvait être réparée que par une injustice encore plus grande, et le présent par une attaque systématique contre le passé et ce qui le représente, en l’occurrence des statues.

    Perversion idéologique

    Dans tout processus révolutionnaire, un événement tragique est détourné pour devenir un symbole et être récupéré au profit de causes qui dépassent son seul cas. Ici, cette récupération implique paradoxalement que les racistes comme les antiracistes communient en un étrange mimétisme dans la réduction de Floyd à la seule couleur de sa peau. Au point que l’on oublie qu’il s’agit d’abord de la mort d’un homme et d’un individu.

    Il est vrai que le communautarisme des sociétés anglo-saxonnes favorise cette « réduction » raciale et nourrit, par contrecoup, une autre « réduction », celle des personnalités du passé à leur seule attitude vis-à-vis d’autres races. Considéré jusqu’ici comme le vainqueur du nazisme, l’incarnation du combat à outrance contre le fascisme ainsi que d’une certaine idée de la démocratie, Churchill est devenu du jour au lendemain le symbole du mal absolu. Les historiens apprécieront cette évacuation de la complexité. Mais il convient d’aller plus loin. Ce nouvel épisode de la « guerre des races » – théorisée par Michel Foucault, importée aux États-Unis, diffusée dans les universités et réimportée en Europe – ne constitue au fond que le dernier effet de la perversion idéologique dans laquelle nous baignons constamment.

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  • Liège: premier concert déconfiné à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132) le samedi 11 juillet 2020 à 19h30

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    Legia.jpg

    Informations et réservations : arn.françois@gmail.com

    ou gsm 0488 15 63 06

    ___________

    20200330_155230.jpgVous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.    

    JPSC

  • "La famille a besoin d'être protégée" : vidéo du pape pour le mois de juillet 2020

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :
    capture @ La Vidéo du Pape juillet 2020

    Capture @ La Vidéo Du Pape Juillet 2020

    « La famille a besoin d’être protégée »: La Vidéo du Pape de juillet 2020

    Par l’Eglise et par les Etats

    Le pape y présente son intention de prière pour tout le mois de juillet.

    Le pape évoque les « dangers » auxquels la famille est exposée: « Les dangers auxquels elle est confrontée sont nombreux : rythme de vie actuel, stress… Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants. »

    Il indique le rôle de l’Eglise: « L’Eglise doit encourager les familles et être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    Il conclut par son intention de prière confié à tous, grâce à son Réseau Mondial de Prière : « Prions pour que les familles d’aujourd’hui soient accompagnées avec amour, respect et conseil. »

    Le pape insiste sur le rôle des Etats: « Et, de manière particulière, pour qu’elles soient protégées
    par les États. »

    Voici la présentation du « Réseau Mondial de Prière du Pape »

    Le Pape exhorte les États à protéger les familles

    Dans une nouvelle Vidéo du Pape, le Saint-Père insiste sur les moments difficiles que traversent les familles aujourd’hui, marquées par le stress d’un monde en crise, et demande qu’elles soient « accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    (Cité du Vatican, 2 juillet 2020) – La Vidéo du Pape du mois de juillet vient d’être publiée, faisant connaître l’intention de prière que le Saint-Père confie au Réseau Mondial de Prière du Pape (incluant le Mouvement Eucharistique des Jeunes – MEJ). Il met à l’honneur les familles, qui ont besoin d’être protégées en ces temps difficiles. Avec ce souci à l’esprit, François demande que les États les protègent et que « dans le monde d’aujourd’hui, elles soient accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    Les réalités familiales aujourd’hui sont différentes d’avant. Immergées dans une culture où le temps est compté, où l’excès de travail empêche parfois de créer un espace de coexistence et où la connexion numérique déplace, dans certains cas, les liens affectifs, de nombreuses familles se sentent seules et souffrent en silence. En ces temps de crise, où nous continuons à voir les conséquences socio-économiques de la pandémie – comme la perte d’un emploi ou la difficulté de payer un logement – il devient encore plus évident que ni les individus ni la société ne peuvent se passer des familles. C’est pourquoi les États doivent promouvoir des politiques qui les entourent et les protègent.

    La Vidéo du Pape ce mois-ci souligne que la famille « est confrontée à de nombreux dangers ». Il ajoute également les questions fondamentales qui touchent à la vie quotidienne : « Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants ». C’est pourquoi François insiste sur la nécessité pour l’Eglise « d’encourager les familles et d’être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    P. Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape fait observer : « Nous savons que dans de nombreuses régions du monde, les effets de la pandémie se font encore sentir. De nombreuses familles sont dans le besoin et dans l’incertitude quant à leur emploi actuel et futur. Face à tous les maux et maladies de notre monde, comment ces familles sont-elles accompagnées ? Le Pape rappelle que « la famille est le fondement de la société et la structure la plus adéquate pour garantir aux personnes le bien intégral nécessaire à leur développement permanent ». Dans son dernier appel aux États pour qu’ils les protègent, il souligne une fois de plus que la famille n’est pas seulement une affaire privée, mais un fait de société. En cette période, les familles ont besoin d’être soutenues, affermies, « accompagnées avec amour, respect et conseil ». Prier pour cette intention nous pousse à nous rendre proche au service de nos familles, en soutenant les associations qui les aident à faire face à leurs défis, car la prière véritable s’incarne dans nos vies. En ce mois de juillet, consacrons chaque jour du temps libre à nos familles ; chacun sait concrètement ce que cela veut dire ».