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Culture - Page 321

  • Belges et Marocains seraient en phase, culturellement...

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    On apprend que Belges et Marocains "sont en phase culturellement". Cela veut dire notamment que les fonds publics vont financer une soixantaine de prestations en Belgique par des artistes marocains, sans qu'il y ait réciprocité au Maroc, bien sûr. Il s'agit notamment de répercuter l'ouverture multiculturelle qui se produirait au Maroc. Fantasmes, réalités ou calculs politiciens?

    En tout cas, (Matinale de La Vie), cette ouverture ne se confirme pas dans le domaine religieux ainsi qu'en atteste cette "interview à l'agence catholique suisse APIC, (accordée par) l'archevêque de Tanger, Mgr Santiago Agrelo Martinez, (où il) regrette la dureté des lois anti-prosélytisme du royaume chérifien. "Je les considère comme injustes, car elles nous empêchent de manifester concrètement et publiquement ce à quoi nous croyons. Au Maroc, le paradoxe que nous vivons, en tant que chrétiens, dans notre relation avec le monde musulman, c’est que nous portons l’Evangile de la liberté, de la lumière et de la grâce à des personnes que, légalement, nous n’avons pas le droit d’évangéliser". Cette interview a créé la controverse au Maroc, où elle a été reprise par le quotidien emarrakech.info. Mais, peut-être, nos politiciens belges auront-ils à coeur de dénoncer cette entorse au "multiculturalisme"...

  • D'Erasme à Philippe Meirieu, l'utopie pédagogique

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    Sur Canal Académie, nous lisons :

    L’utopie pédagogique : courte histoire des maîtres penseurs de l’enseignement

    Dans Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique, l’historien Jean de Viguerie évoque Erasme, Rousseau, Piaget et quelques autres...

    A l’heure où l’enseignement est au cœur des débats politiques, Jean de Viguerie, historien de l’Ancien Régime et de la Révolution publie un ouvrage intitulé Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (Editions du Cerf), dans lequel il pointe du doigt la faillite de l’éducation officielle. Ancien lauréat de l’Académie française, il est l’invité d’Annet Sauty de Chalon.

    écouter : http://www.canalacademie.com/emissions/pag1039.mp3

    Pour Jean de Viguerie, ces théories, sans être semblables entre elles, se distinguent radicalement des méthodes de transmission traditionnelles héritées de la scolastique médiévale. Spécialiste de l’Ancien Régime et de la Révolution, professeur émérite des universités et lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, Jean de Viguerie recense dans ce court essai ce qu’il appelle les « pédagogues », au fil de quatorze portraits allant d’Érasme, auteur du fameux De pueris sur l’éducation des enfants (1529), à Philippe Meirieu, théoricien référent de l’enseignement post-années soixante. Ces doctrinaires font l’objet d’une analyse détaillée : Coménius, Locke et bien sûr Rousseau dont on commémore à la fois la naissance (1712) et la publication de l’Émile ou de l’éducation (1762). On trouve également Condorcet ou, moins connu, Victor Considérant.

    L’époque contemporaine nous oblige à évoquer la figure de Jean Piaget dont Jean de Viguerie souligne l’influence considérable. Dans cet entretien, l’auteur récuse l’efficacité des pédagogies nouvelles mais il reconnaît aussi le mérite de certaines approches « non autoritaires », classant à part une personne comme Montessori. Et puis, Jean de Viguerie a le mérite de savoir de quoi il parle, regrettant que les praticiens de l’éducation n’en soient que rarement les théoriciens, clivage qui laisse finalement libre cours à l’utopie, aux fantaisies parfois dévastatrices nées de l’abstraction, lesquelles trouvèrent un écho favorable chez les idéologues et les politiques au milieu du XXesiècle.

    Jean de VIGUERIE est professeur émérite des universités, historien de l’Ancien régime et de la Révolution, ainsi que des questions éducatives. Lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, il a publié Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (éditions du Cerf - 14€)

  • Le 22 mai 1542, Paul III convoque le Concile de Trente

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    Le 22 mai 1542, le pape Paul III convoquait un concile, le concile de Trente, qui ne s'ouvrira qu'en 1545. Ce concile sera un grand concile de restauration catholique après une période de décadence ecclésiastique et de confusion provoquée par les courants réformistes protestants ainsi que par des conflits politiques et religieux. A cette occasion, la foi de l'Eglise sera reformulée dans un grand catéchisme, la discipline sera restaurée, et, avec l'aide de nouveaux ordres religieux dont les jésuites, une grande oeuvre de reconquête catholique sera inaugurée (la "contre-réforme"). Une nouvelle sensibilité artistique va également se développer au service de cette oeuvre, l'art de la contre-réforme, magnifiant la foi de l'Eglise.

    Le pape convoqua ce concile en ces termes :

    Nous trouvant donc appelés, comme nous venons de dire, au gouvernement et à la conduite de la barque de Pierre, au milieu d’une si grande tempête et d’une si grande agitation de guerres, de discordes et d’hérésies, et ne nous fiant pas à nos propres forces, nous aurions premièrement tourné vers le Seigneur toutes nos pensées, afin qu’il nous soutînt lui-même et qu’il remplît notre coeur de force et de fermeté et notre esprit de prudence et de sagesse. Et repassant ensuite en notre mémoire que nos prédécesseurs, si admirables en sagesse et en sainteté, avaient souvent eu recours, dans les pressants périls de la Chrétienté, aux conciles oecuméniques et aux assemblées générales des évêques, comme à un remède excellent et très convenable, nous aurions aussi commencé à penser à la convocation d’un concile général.

    Préambule de la bulle du pape Paul III pour la convocation du Concile de Trente (22 mai 1542), dans : Sacrosanti et oecumenici Concilii Tridentini canones et decreta, Paris, 1824, p. 1 - 2.

  • Un regard pessimiste sur les tentatives « unionistes » de Rome ?

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    Qu’il s’agisse d’un  ralliement significatif espéré des anglo-catholiques ou des lefébvristes, le professeur Luc Perrin  (faculté de théologie de Strasbourg) montre que les choses sont loin d’être simples : déjà à l’intérieur même de l’Eglise catholique, le divorce entre les mentalités, les cultures religieuses conciliaires et traditionnelles tend à créer une sorte de schisme qui ne dit pas son nom (comme celui qui s’est creusé peu à peu entre les Eglises d’Orient et d’Occident durant le haut-moyen âge) , a fortiori lorsque la rupture s’est formalisée en actes caractérisés, désobéissance disciplinaire depuis près d’un demi-siècle de "lefébvrisme" –et bien plus encore après cinq siècles d' "anglicanisme". La Rome de Benoît XVI (souvent divisée, en son sein, contre elle-même) peut-elle renverser ce courant ?

    Luc Perrin observe à propos de la constitution Anglicanorum coetibus de 2009 : « le sujet du rapprochement avec certains anglo-catholiques appartenant à la Communion anglicane ou à la T.A.C [Traditional Anglican Community]. avait beaucoup attiré l'attention et dès le premier instant, beaucoup regardaient du côté de la FSSPX [Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X]

    Depuis on a un peu oublié ces anglicans/épiscopaliens. En fait, leur intégration semble s'être effilochée au cours des mois : un 1er ordinariat a péniblement vu le jour en Grande-Bretagne là où ils étaient assez peu nombreux, il se consolide depuis. Deux autres ordinariats naissent en 2012 seulement, soit 3 ans après la constitution romaine : un celui de la Chaire de saint Pierre pour l'Amérique du Nord et en juin celui de N.-D. de la Croix du Sud pour l'Australie qui pourrait réunir ... 300 à 500… fidèles.

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  • Liège 25-27 mai : Fête de l'Orgue

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    Fte de l'orgue.jpg

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  • Simon Leys, un des rares écrivains qui devrait être reconnu d'utilité publique

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    A l'occasion de la parution du "studio de l'inutilité", Pierre Cormary, sur causeur.fr rend hommage à notre compatriote Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, "l’intempestif"

    Un des rares écrivains vivants que l’on devrait déclarer d’utilité publique

    En ce temps-là, tout anticommuniste était un chien. Achat obligé en Chine sous peine de travaux forcés, le Petit Livre Rouge se vendait comme des petits pains à Saint-Germain-des-Prés. Philippe Sollers s’exaltait à traduire les poèmes du Grand Timonier dans Tel Quel. Et parce qu’il avait osé le premier un essai critique sur la Révolution culturelle avec Les Habits neufs du président Mao (1971), la sinologue maoïste Michelle Loi ne trouvait rien de plus honnête que de révéler le véritable patronyme de Simon Leys dès le titre de son libelle contre lui Pour Luxun. Réponse à Pierre Ryckmans (Simon Leys), espérant ainsi que celui-ci devienne persona non grata en Chine. Il est vrai que l’on ne s’en prenait pas comme ça à la « Révo. Cul. » et à ses laudateurs dont Jean-François Revel dirait plus tard que s’ils n’avaient pas de sang sur les mains, ils en avaient sur la plume.

  • 46ème journée mondiale des communications sociales : le message du pape

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    MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI POUR LA 46ème JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES [Dimanche 20 mai 2012 - sur "Radio Vatican"]:

    "Silence et Parole : chemin d’évangélisation"

    Chers frères et sœurs,

    A l’approche de la Journée Mondiale des Communications Sociales 2012, je désire partager avec vous quelques réflexions sur un aspect qui malgré son importance, est quelquefois négligé dans le processus humain de la communication. Il s’agit du rapport entre silence et parole dont l’importance doit être particulièrement soulignée aujourd’hui. Silence et parole sont deux moments de la communication qui doivent s'équilibrer, se succéder et se compléter pour parvenir à un dialogue authentique et à une profonde proximité entre les personnes. Lorsque parole et silence s'excluent mutuellement, la communication se détériore, soit parce qu’elle provoque un certain étourdissement, soit au contraire parce qu’elle crée un climat de froideur ; lorsque, en revanche, ils se complètent harmonieusement, la communication acquiert valeur et cohérence.

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  • Le dimanche, symbole d'humanité et d'humanisation de la société

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    L'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon réagit à une mesure locale autorisant les commerçants "à rester ouverts" le dimanche. C'est l'occasion pour lui de rappeler la signification de ce "jour sanctuarisé" :

    "Les commerçants de Toulon autorisés à ouvrir tous les dimanches", titrait Var Matin du 21.04.2012, informant de la décision prise par la mairie d'offrir la liberté d'ouvrir le dimanche aux commerces non-alimentaires, dans la totalité des quartiers de la ville (http://www.varmatin.com/article/home-page/les-commercants-de-toulon-autorises-a-ouvrir-tous-les-dimanches.841211.html).

    Faut-il se réjouir de cette autorisation d’ouvrir tous les dimanches accordées aux commerçants de Toulon ?

    On peut légitimement s’interroger en effet sur ce qui est présenté comme un atout commercial, une « ère nouvelle », voire une petite révolution. Une fois accordées les dérogations au principe du repos dominical, il apparaît que le chemin n’est plus très long vers une disparition de ce jour « sanctuarisé ».

    Nous ne pouvons que regretter de voir que les priorités qui gouvernent ce processus sont précisément celles qui menacent le plus la cohésion sociale et le développement authentique de la personne humaine : le culte de la consommation nuit à une vraie culture de la solidarité. Le consumérisme ne rend pas heureux : piètre réponse à la question du bonheur qui nous habite tous ! L’homme vaut bien plus par ce qu’il est que par ce qu’il possède, produit, achète ou vend. Le travail, pourtant précieux, peut lui-même parfois devenir un esclavage ou même une idolâtrie.

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  • La procession du Saint-Sang a attiré 35000 personnes à Bruges

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    Comme a l'accoutumée, ils ont été très nombreux à assister à cet évènement qui met à l'honneur une relique du Saint-Sang ramenée par un comte de Flandre à l'époque des croisades. Comme le souligne une amie, c'est "un évènement toujours magnifique et prenant de suivre la procession qui outre l'histoire de la relique retrace le mystère du Salut... , mais la rtbf a choisi de parler de la "city parade"...

  • Mais où sont donc passés les garçons ?

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    Le Salon Beige, dont nous saluons le travail remarquable, nous oriente vers une étude de Claire de Gatellier intitulée : "Mais où sont passés les garçons?" parue sur un site consacré à la famille (française).

    J'y renvoie à mon tour, me souvenant de ces innombrables conseils de classe auxquels j'ai participé et où les problèmes évoqués étaient le plus souvent ceux des garçons. De là à penser que "la mixité tue le mâle" comme je n'arrêtais pas de le rabâcher...

    Les statistiques tombent et enfoncent le clou. Quelques chiffres au hasard: les 2/3 des jeunes sortant du système éducatif sans aucune qualification sont des garçons. En médecine 62% des titres de doctorat ont été accordés à des filles (2008), à l’Ecole Nationale de la Magistrature 82% sont des filles. L’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort compte, en 2012 80% d’étudiantes. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, 56% de filles. 86% des femmes contre 80% des hommes âgés de 20-24 ans sont titulaires d'un diplôme de second cycle de l'enseignement secondaire .

    Il n’y a plus que dans les écoles d’ingénieur, de technologie ou d’informatique que les garçons soient largement majoritaires…pour combien de temps ?

    Les rapports internationaux Pisa et Eurydice soulignent le retard des garçons par rapport aux filles. Eurydice parle même de crise de la masculinité...

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  • France : après la laïcité positive de Sarkozy, voici la religion laïque de Hollande

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    Puisé sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau », cet extrait du billet publié par son rédacteur en chef, Philippe Maxence, le jour de l'investiture du nouveau président français:

    « Ce mardi, le Président de la République, le ci-devant candidat du Parti socialiste François Hollande, rend hommage à Jules Ferry. Pour beaucoup, Ferry symbolise l'école laïque et obligatoire, l'école républicaine, celle du tableau noir et de la craie, des vertus civiques, des chefs-lieux et préfectures appris par cœur, des coups de règle sur les doigts et de bien d'autres choses que certains cultivent aujourd'hui avec nostalgie, à l'imitation des « nouveaux réacs » qui arpentent les couloirs de la grande presse.

    Mais Jules Ferry, le symbole de l'an I du nouveau quinquennat, c'est aussi la lutte contre l'Église catholique, à propos de l'école justement, une vieille habitude républicaine.

    Des exemples ? Disons, plus modestement, quelques dates que n'importe quelle encyclopédie confirmera :

     – février 1880 : expulsion des ecclésiastiques du Conseil supérieur de l'Instruction publique ;

    – 12 mars 1880 : la collation des grades universitaires est retirée à l'enseignement catholique ;

    – 29 mars 1880 : décret d'expulsion des jésuites et décret imposant aux autres congrégations non autorisées de se mettre en règle sous trois mois sous peine de dissolution et de dispersion ;

    – 28 mars 1882 : loi de laïcisation de l'enseignement.

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  • Trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à Liège

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    0005510ac.jpgBelle journée festive  le samedi 12 mai dernier pour la clôture du cycle des cours 2011-2012 de l’Académie de Chant grégorien à Liège, une académie qui a vu le jour en 2003 -sans aucun appui officiel, clérical ou autre- et accueilli depuis lors plus de 250 élèves dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement.

    Pour la circonstance, l’Ensemble Vocal « Caliomène » (dir. Ximena Gonzáles) issu du Chœur  Grégorien de Paris et l’organiste Patrick Wilwerth s’étaient joints aux 27 élèves de la « cuvée 2012 » dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers (sans oublier les juniors accompagnés par Patricia Moulan, issue du même conservatoire).

    Au programme : un concert et une messe qui ont réuni ensemble un vaste public (près de 300 personnes).

    À 16 heures au Boulevard d'Avroy, dans une église (XVIIe siècle) des Bénédictines trop petite pour accueillir tous les auditeurs, un programme éclectique a illustré « les quatre saisons du plain-chant » : grégorien, diaphonie, déchant, plain-chant tardif du XVIIe siècle ont alterné avec le jeu des sonorités baroques du bel orgue « Le Picard »(1737) qui surplombe le chœur des moniales. Une prestation remarquable rehaussée par les voix féminines du chœur parisien, à la fois juvéniles et admirablement posées.

    Lors de la messe chantée à 18 heures dans l’église (XVIIIe siècle) du Saint-Sacrement,042.JPG sur le même Boulevard, le public  nombreux et attentif a pu découvrir un Kyriale (ordinaire de la messe) du XIe siècle, très chantant, dont la simplicité et la pureté psalmodiques contrastaient avec de somptueux motets du siècle de Louis XIV et les mélismes ornés du propre grégorien de la messe du cinquième dimanche après Pâques. À l’autel majeur du Saint-Sacrement, tout illuminé d’or et de marbre blanc, le célébrant, revêtu d’une chasuble moirée de même teinte, était secondé par un cérémoniaire et un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, impeccables en soutanes noires et surplis blancs.

    La journée s’est conclue par une rencontre conviviale dans les locaux de réception de l’église et la vente de superbes disques enregistrés par le chœur des moines bénédictins de Triors (dans la Drôme) illustrant l’année liturgique grégorienne au profit de la réhabilitation de l’hôtellerie de leur abbaye.

     Pour paraphraser Bernard Slade, à l’an prochain, mêmes lieux, mêmes heures : pour la dixième année consécutive !

     Voir à ce sujet: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .Sur le même sujet, consultez aussi la première page du site du diocèse de Liège ici (cliquez) :300 personnes à Liège pour le chant grégorien