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Culture - Page 318

  • Célébrer selon les deux formes du rite romain : un exemple venu d’Afrique

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    Extrait de la préface du cardinal Barbarin, primat des Gaules, à la brochure La forme extraordinaire du rite romain, sous-titrée L’expérience de Natitingou en Afrique, à l’initiative de Mgr Pascal N’Koué (photo)Mgr%20Pascal%20NKoue2_Small.jpg et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question

     « Si, depuis 150 ans, ce sont des missionnaires européens qui ont apporté l’Évangile au Bénin, c’est maintenant le Bénin qui nous envoie des prêtres et nous offre des expériences pastorales réussies.

    « Nous avions déjà eu connaissance de belles réalisations dans la catéchèse des adultes et de l’ensemble de la communauté chrétienne, dans la recherche théologique spécifiquement africaine, dans l’apostolat auprès des non-chrétiens et dans le soin apporté aux vocations naissantes par des groupes de fidèles guidés par leur curé. Ici, nous est rapportée l’expérience d’une paroisse conjuguant la célébration de l’Eucharistie selon l’usage actuel – dit de Paul VI – et selon la forme dite “extraordinaire” du rite romain. L’origine en a été l’arrivée à Natitingou d’un prêtre et d’une communauté de religieuses pratiquant, sans exclusive, la forme ancienne.

    « Prêtres et fidèles ont cherché à bien la mettre en œuvre, tout en l’adaptant à la situation résultant de la réforme qui a suivi le concile Vatican II, et en pratiquant aussi la forme liturgique actuelle à laquelle les fidèles sont habitués. C’est la première fois qu’un ouvrage présente et décrit un exemple de cet “ enrichissement mutuel ” des deux formes de célébration, souhaité depuis longtemps par le pape Benoît XVI. Et il est heureux que cela nous vienne d’une “ jeune Église ”. (…)

    « La célébration de l’ordinaire de la Messe sous les deux formes a permis aux fidèles, voire à des prêtres n’ayant connu que la forme nouvelle, d’être introduits dans une célébration riche en signes et en attitudes qui manifestent le mystère présent dans l’offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. Ils perçoivent avec acuité que la liturgie, son langage et son déroulement, ne sont pas seulement intellectuels et ils goûtent intensément des moments tels que la Consécration et la Sainte Communion reçue à genoux.

    « Dans les gestes et usages de la liturgie traditionnelle, les Africains ont reconnu un symbolisme et des attitudes corporelles présents dans leur culture : célébration qui oriente résolument le prêtre et les fidèles “ vers Dieu ”, génuflexions et inclinations profondes, amour du silence, paroles essentielles prononcées en un “ langage sacré ”, venu du fond de la Tradition...  (…)

    « Comme une certaine unité fondamentale de célébration est signe de l’unité ecclésiale, il est à espérer que, peu à peu, “ l’enrichissement mutuel ” des deux formes du rite romain fasse se rejoindre les deux façons de célébrer – en commençant par l’utilisation d’un même calendrier et des mêmes lectures bibliques –, sans imposer une uniformité de style. Ce sera un signe marquant de l’unité ecclésiale à laquelle sont conviés tous les disciples du Christ et que j’ai adoptée comme devise épiscopale : “ Qu’ils soient un ! ” (Jean 17, 21). 

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon".

     L’inculturation n’est pas toujours celle que voudrait imposer l’idéologie conciliaire…

    Référence ici: Cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Barbarin

     

  • France : le site du diocèse de Mgr Aillet prend la défense de l’Inquisition

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    Quelques extraits pour se désintoxiquer des effets de la pensée unique :

    le_proces.jpg(…) Une série télévisée, « Inquisitio », diffusée cet été sur une chaîne de service public condense ainsi sur l’Inquisition tous les stéréotypes, les plus abominables que l’on puisse imaginer. Tous les clichés sont réunis pour rendre détestable cette institution devenue synonyme de tribunal arbitraire et violent des âmes. Or, il faut toujours soupçonner dans les opinions trop unanimes dans la curée quelque intention maligne empruntée plus à la légende fabuleuse qu’à l’histoire réelle. Reconnaissons que la série « Inquisitio » fait encore plus fort dans la démesure, et plus extravagant. Les personnages, véritables caricatures répugnantes -physiquement et plus encore dans leurs comportements- sont en tous points invraisemblables : borgne, haineux, dépourvus de bon sens et d’humanité, immodérés dans leurs expressions et leurs sentiments, névrosés, luxurieux en diable, furieux et prodigieusement superstitieux, monstrueusement cruels, dépravés etc. Que reste-t-il de vraiment religieux, chrétien, dans ces clercs exaltés en proie au délire du fanatisme ? L’Église eût été vite désertée et ruinée si elle n’avait présenté que de tels types de personnages psychopathes et frénétiques. À l’inverse, les non-catholiques de la série sont doux, gracieux, séduisants, en un mot aimables : une caricature manichéenne flagrante et insoutenable. Il y a, n’en doutons pas, une intention perverse derrière le tableau qui nous est offert de l’Inquisition : nous faire réprouver ce tribunal afin de douter aussi de l’Église qui le créa. Mais qu’était donc exactement l’inquisition ? (…)

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  • Pussy Riot : un mainstream qui interpelle

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    Via Le Salon Beige, nous découvrons cette tribune libre d'un journaliste français vivant en Russie et qui s'interroge sur la médiatisation d'un fait divers qui n'en mérite pas tant:

    La presse étrangère s’est passionnée pour un fait divers pourtant relativement sans importance : le dit procès des Pussy Riot. Reprenons les faits. Le 21 février 2012, 3 jeunes femmes encagoulées et déguisées envahissent la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avec guitares et matériel sonores, et y entament une sorte de prière sous forme de chanson, blasphématoire et grossière (Avec des paroles telles que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou encore "merde, merde, merde du Seigneur"), politiquement dirigée contre le candidat a l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Les jeunes femmes sont rapidement interpellées, arrêtées et déférées devant un tribunal qui ordonne leur mise en détention préventive en attendant leur procès, qui a lieu actuellement. L’église orthodoxe a de son côté  réagi en organisant une grande manifestation autour de cette même cathédrale en avril dernier, manifestation dédiée à "a correction de ceux qui souillent les lieux sacrés et la réputation de l’Eglise" et a laquelle ont pris part des dizaines de milliers de fidèles pour afficher leur soutien à l’église et au patriarche.

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    Voir aussi l'article de G. Puppinck (Liberté Politique)

  • Les "Raisons de croire en Dieu" selon L'Express

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    Via "Réflexions sur la foi"

    « 10 raisons de croire en Dieu », dans l’hebdomadaire l’Express cette semaine

    De plus en plus d’intellectuels ou d’écrivains s’en réclament. Les scientifiques continuent de spéculer sur son existence. Les athées militants contribuent à la polémique. N’en déplaise à Nietzsche, Dieu n’est pas mort. Peut-on raisonnablement faire l’inventaire des raisons d’y croire? On peut…

    1. Parce qu'à l'horloge il faut un horloger

    Cet argument est l'un des plus vieux de l'histoire de la philosophie. On le trouve dans la Physique d'Aristote (né en 384 av. J.-C.), disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand: tout être en mouvement reçoit son mouvement d'un autre être, tel le stylo qui écrit reçoit le mouvement de ma main
    >>> à lire sur le site de L’Express (où n'en sont exposées que sept)

  • 5 août : fête de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure

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    banner_storia.jpgPrésentation sur le site de la Basilique :

    "La Basilique Patriarcale de Ste Marie Majeure est un authentique bijou riche en beautés d'une valeur inestimable. Elle domine la ville de Rome depuis prés de seize siècles: temple marial par excellence et berceau de la civilisation artistique, elle représente une référence pour les "civites mundi" qui arrivent de toute les parties du globe dans la Ville Eternelle pour y apprécier ce que la Basilique offre à travers sa monumentale grandeur.

    Elle est la seule, parmi les basiliques majeures de Rome, à avoir conservé les structures originales de son temps. A l'intérieur, certaines particularités la rendent unique: les mosaïques de la nef centrale et l'Arc de triomphe qui remonte au Vème siècle, réalisé durant le pontificat de Sixte III (432-440), et celles de l'Abside dont l'exécution fut confiée au moine Fransiscain Jacopo Torriti sur ordre de Pape Nicolas IV (1288-1292); le pavement cosmatesque offert par les cavaliers Scoto Paparone et leurs fils, dans les années 1288; le plafond à caissons en bois doré dessiné par Giuliano San Gallo (1450); la Crèche du XIII siècle de Arnolfo di Cambio; les nombreuses chapelles (Borghèse, Sixtine,  Sforza, Cesi, "du Crucifix", de Saint Michel); le Maître-autel, œuvre de Ferdinando Fuga et successivement enrichi par le génie de Valadier; et finalement, la Relique de la Crèche et le Baptistère. Chaque colonne, chaque cadre, chaque sculpture, chaque tasseau de cette Basilique récapitulent l'histoire et les sentiments religieux.

    Du pèlerin fidèle en prière au simple passioné d'art, ému par les œuvres des génies artistiques, tous pourront goûter les émotions que des lieux aussi sacrés leur offriront. La rencontre avec la Basilique Libérienne, nom du Pape Liberio, est une expérience qui enrichit humainement et spirituellement: il n'est pas rare, en effet, de surprendre les visiteurs en attitude d'admiration devant l'imposante beauté de ses œuvres, d'autre part de constater la dévotion de toutes ces personnes devant l'image de Marie, ici vénérée avec le doux nom de "Salus Populi Romani", cherchant du réconfort et du soulagement. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neige" face aux participants émus une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu." ..."

  • Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré

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    Source : la-croix.com

    Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».

    Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».

    Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

  • Le 27 avril 2048

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    Le jour où fut aboli le mariage...

    Une fiction commentée sur l'excellent blog "Le soupirail et les vitraux" :

    Pourquoi nous avons aboli l'altérité

    Découverte avec quelque effroi dans les couloirs de l’Ens de Lyon cette « eutopieprivée » [eutopie : meilleur monde] : « Pourquoi nous avons aboli le mariage », publiée dansLa vie des idées, et signée François de Singly, sociologue de la famille. Cette anticipation militante n’est hélas qu’assez peu fantaisiste.Le cheval verdâtre de l’Apocalypse, Bucéphale du Progrès de haute confusion, galope vers l'horizon sans frontières, cravaché par le nerveux jockey post-moderne, tout excité dans sa casaque arc-en-ciel de s’émanciper de la nature. Notons la clairvoyance à propos du lien entre l’« ouverture » du mariage aux personnes de même sexe et son abolition : une fois que la définition implose, l’institution explose. Détruisez d’abord le mot, la chose ne lui survivra guère.
    L'individualisme libéral-libertaire triomphe, l'ordre précaire de l'indistinction obligatoire s'impose, le consommateur déraciné se dit pourquoi pas, les vendeurs d'antidépresseurs se frottent les mains, le marché jubile, l'enfant sanglotte seul devant son écran, la nature ferme sa gueule et le mensonge-père du mensonge remue la queue : voici venir le règne de l'homme autoconstruit. Vous êtes priés d'applaudir.
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  • "Le cheval rouge", un livre essentiel à lire absolument

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    Nous avons déjà attiré l'attention de nos visiteurs sur l'immense écrivain qu'est Eugenio Corti. Son plus grand livre, le Cheval Rouge, a été traduit dans de nombreuses langues et réédité plusieurs fois en français par la courageuse maison d'éditions "L'Age d'Homme". En cette période de vacances, cette très belle oeuvre mérite de figurer en tête de votre programme de lecture. En voici la présentation faite par Olivier de Boisboissel pour "Certitudes" :

    « Intrépide italien, à quoi bon t’obstiner à réveiller nos pères dans leur tombe, et les faire parler à ce siècle mort sur lequel pèse de telles nuées d’ennui ? Et comment reviens-tu si fort à nos oreilles et si souvent, voix antique des nôtres, depuis si longtemps muette ? »

    Giacomo Leopardi : A l’Italie, 1818

    En 1996 paraissait en français, aux éditions de L’Age d’Homme, Le Cheval rouge d’Eugenio Corti qui restera probablement, tant par son ampleur que par son ambition, comme un des grands romans italiens de cette fin de siècle. Publié en mai 1983 chez un modeste éditeur milanais, Le Cheval rouge, en raison à la fois d’un ton qu’on n’entendait plus dans les lettres italiennes depuis Alessandro Manzoni[i], d’un amour pur de la patrie et d’une salutation profonde aux vertus traditionnelles et chrétiennes, s’est progressivement imposé auprès d’un large public de la Péninsule, touché de retrouver là une image vraie de l’héroïsme et des épreuves de l’Italie. Je ne reviendrai pas sur les conditions de ce phénomène littéraire. François Livi, dans sa préface au roman[ii], a bien marqué que ce dernier était par essence anti-idéologique et que Corti, à l’exemple de Lampedusa, de Morselli, avait bénéficié, par la seule force de son talent, de la reconnaissance populaire obtenue, en grande partie, contre les modes littéraires et le conformisme intellectuel marxisant tout puissant depuis la guerre froide, encore bien vivace dans la tête des faiseurs d’opinion. Bien des lecteurs savaient pourtant qu’il était absurde d’enfermer la production littéraire dans les règles fixées par le Sicilien Elio Vittorini, et qu’il suffisait d’égrener les noms des plus illustres, depuis Bachelli ou D’Annunzio, pour comprendre que les lettres italiennes, un jour ou l’autre, nous donneraient, sans manichéisme, le panorama complet du siècle écoulé en évoquant, avec la compassion qui a tant manqué aux écrivains néoréalistes, tout le destin italien, la souffrance de ses fils et la résistance des consciences face au mal et à la teneur des idéologies modernes. C’est maintenant chose faite, et nous pouvons remercier Corti de s’être attelé, pendant plus de dix ans, à cette tâche immense.

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  • Matthieu n'est pas celui qu'on croyait... (mise à jour du 1/8/2012)

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    vocationdesaintmatthieu.jpgRassurez-vous, il ne s'agit "que" de l'identification du personnage de Matthieu sur le tableau du Caravage dans l'église romaine de Saint-Louis-des-Français. Sandro Magister rend compte d'un revirement des critiques qui voient l'apôtre dans un personnage auquel il n'était généralement pas identifié. Et cette interprétation nouvelle a aussi une belle portée spirituelle, nous renvoyant à l'humanité de ceux que le Christ a appelés et qui devrait nous inciter à ne pas désespérer de nous-mêmes.

    C'est ici : chiesa.espresso.repubblica.it

    (1/8/2012) Mais cette identification nouvelle ne fait pas l'unanimité et le débat rebondit : chiesa.espresso.repubblica.it

  • Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté

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    Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"

    Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.

    Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.

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  • Culture de la Repentance

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    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

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  • La chapelle Sainte-Anne d'Anvers endommagée

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    anna-binnen-30v_grand.jpgC'était hier, 21 juillet. La chapelle a été endommagée par le début d'un incendie, peut-être criminel. Devrait-on s'en étonner? Les dégats semblent avoir atteint cet édifice remarquable mais aussi les trésors d'art qu'il renferme.