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Culture - Page 333

  • "Une infécondité de l'évangélisation actuelle" ?

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    Il s'agit du prochain SYNODE DES EVEQUES :

    Cité du Vatican, 28 février 2012 (VIS). Le Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques vient de tenir sa septième réunion, en vue de la XIII Assemblée générale ordinaire d'octobre, consacrée à la nouvelle évangélisation. Dans un communiqué, le Secrétaire général Mgr.Nikola Eterovic précise qu'a été examiné le projet d'Instrumentum Laboris, qui identifie notamment les destinataires de la nouvelle évangélisation et le profil du chrétien face à l'Evangile. Les débats ont été particulièrement fructueux sur « le primat de la foi dans une période de crise de la foi et de sa transmission. On a fait état d'une infécondité de l'actuelle évangélisation, notamment au contact d'une culture ambiante qui, outre un obstacle, constitue un défi pour les chrétiens et pour l'Eglise. L'Année de la foi sera donc une bonne occasion d'approfondir le don de la foi reçue du Seigneur, pour le vivre et le transmettre ». Il est aussi rappelé que « le lieu premier de la transmission étant la famille, il faut expliquer aux jeunes la nécessité d'apprendre à vivre la foi chrétienne dans le cadre de l'expérience familiale. La mission de la famille doit être prolongée par les institutions ecclésiales, puis dans la liturgie, les sacrements et la prédication. Il faut développer les missions paroissiales et la piété populaire, et donner leur place aux mouvements et nouvelles communautés ecclésiales ».

  • Pologne : quand l'unique télévision catholique est bannie du paysage médiatique

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    Préoccupés par l'évolution de la Pologne, des amis nous demandent de diffuser ces informations :

    Dans les médias occidentaux, des voix se font entendre pour défendre TV Trwam. C’est cette télévision qui a connu la discrimination et l’exclusion de la part du Conseil supérieur de l’audiovisuel polonais (KRRiT). Le quotidien italien Tempi - un journal à grand public édité dans la capitale des affaires et du commerce et qui collabore avec L’Osservatore Romano, a publié un article à ce sujet signé par Rodolfo Casadei.

    L’auteur reconnaît que la Fédération Nationale de Presse, l’Union syndicale de journalistes italiens, les quotidiens Corriere della Sera et Repubblica ont raison de constater que la liberté d’information est en danger en Europe de l’Est; mais quand ils se référent à la situation en Hongrie il vise quant à lui la Pologne. Rodolfo Casadei démontre l'absence de fondement pour  refuser une place à TV Trwam sur la plateforme numérique terrestre. Ce refus signifié par le KRRiT est motivé par sa prétendue mauvaise condition financière. Il observe que l’ensemble des membres du KRRiT est composé surtout de représentants de la Présidence de la République et du Parlement. Le même Parlement n’a pas permis la présence d’un représentant de l’opposition au sein du KRRiT. Le seul qui le soit appartient à un parti ouvertement anticlérical. L’auteur italien écrit aussi que la coalition au pouvoir est responsable, non seulement de l’actuelle composition du Conseil, mais qu'elle continue à soutenir de façon appuyée les actes extravagants des membres de ce Conseil. L’auteur rappelle aussi que si 50% du temps de l’émission de TV Trwam sont consacrés à l’évangélisation et à l’éducation religieuse, une part importante de la programmation est consacrée à la promotion de la culture nationale.

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  • Dom Reginald Grégoire, RIP

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    "Il était surnommé « le moine des saints ». Le religieux bénédictin belge Réginald Grégoire est décédé dimanche 26 février dans son ermitage de San Silvestro in Montefano, en Italie, près de la ville d’Ancône. Sa disparition a été annoncée par l’Osservatore Romano. Agé de 77 ans, il était né à Bruxelles. Il a été professeur universitaire dans plusieurs établissements italiens, notamment à Pise, Pavie et Urbino ainsi que dans diverses universités pontificales. Il a travaillé aussi à la Secrétairerie d’Etat entre 1957 et 1983.

    Il était un fin connaisseur de l’histoire de la vie consacrée au Moyen-Age et s’est intéressé tant au monachisme bénédictin qu’aux chanoines réguliers de la réforme grégorienne. Ses publications dépassent les 650 unités et concernent surtout les disciplines historiques, médiévales et hagiographiques."

    Source : Marie, étoile de l'évangélisation

  • Quel dialogue entre Rome et Moscou ?

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    HilarionWhite.jpgLu sur les matinales du site de “La Vie” :

    “A l'occasion des premières journées du livre orthodoxe à Paris, samedi 18 février, dont La Vie était partenaire, Mgr Hilarion Alfeyev, métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a visité le séminaire russe en France, inauguré il y a deux ans à Epinay-sous-Sénart. Une arrivée tout en sobriété qui n'a pas manqué pourtant de susciter une vague de respect parmi les séminaristes. Il faut dire que l'homme en impose par son parcours et le fait qu'il est aujourd'hui considéré comme le numéro deux d'une Eglise où le nombre de monastères est passé de 18 à plus de 800 en 25 ans depuis la fin de l'oppression soviétique. "Et nos monastères sont vraiment pleins ! a-t-il lancé avec une pointe d'humour. Nous ne connaissons pas vraiment de crise des vocations..." (…)

    Diplômé de l'Académie théologique de Moscou, polyglotte, il maîtrise le grec ancien et et le syriaque et il est l'auteur d'une trentaine de livres. Musicien hors pair, il a étudié le piano et le violon au conservatoire de Moscou, avant de composer une « Passion selon saint Matthieu » et un « Oratorio de Noёl »... Son amour de la musique a d'ailleurs beaucoup compté lors de ses rencontres avec Benoît XVI. 

    Perçant, son regard pétille lorsqu'il évoque le sujet : "Au niveau personnel, la musique a été l'un des facteurs du rapprochement. Une fois, j'ai même organisé un concert au Vatican avec de la musique russe... Le Pape a accepté cette initiative avec bienveillance". Aussitôt il ajoute : "En dehors des sympathies personnelles qui peuvent exister, nous recevons de manière très positive les pas que fait Benoît XVI pour sauvegarder des valeurs traditionnelles comme la famille et la fidélité conjugale".

    En revanche, lorsqu'on l'interroge sur l'éventuelle rencontre du Pape et du Patriarche de Moscou, il sourit : "Je me serais étonné que vous ne posiez pas la question... Il n'y a rien de vraiment nouveau : nous pensons que cette rencontre est tout a fait possible mais elle ne nous intéresse pas si elle n'est que protocolaire. Il reste des points importants sur lesquels nous nous trouvons en désaccord, des questions qui influencent la vie de nos fidèles, comme celle de l'église gréco-catholique en Ukraine. Nous attendons des pas concrets de l'Eglise catholique pour créer une atmosphère bienveillante et propice.(…)”

    Voir ici: Le numéro deux de l'Eglise russe demande aux catholiques des "pas concrets" vers le dialogue

    Et Moscou est la troisième Rome après Constantinople ? Le dialogue œcuménique (et a fortiori le dialogue interreligieux) est une entreprise difficile dès lors qu’il faut gérer la cohabitation de communautés religieuses sur un même territoire et presqu’ impossible dès qu’on touche au cœur de différends dogmatiques multiséculaires. On voit déjà ce qu’il en est au sein même de l’Eglise romaine après quarante ans de disputes sur l’herméneutique de simples textes  « pastoraux » formulés par le Concile « Vatican II » en des matières aussi délicates que le dialogue interreligieux, l’œcuménisme ou la liberté religieuse.

    Mais que reste-t-il alors ? Entre chrétiens, un large patrimoine doctrinal commun et avec tous à approfondir ensemble le sens des valeurs déduites des options religieuses de base : là, comme disait Benoît XVI au sénateur Pera, le dialogue, la correction mutuelle et un enrichissement réciproque sont possibles et nécessaires. Et ce dialogue-là n’est pas rien pour éclairer les conduites humaines face au sécularisme libertaire de la (post)modernité avancée

     

  • Chant grégorien : un stage en Gironde cet été

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    Notre ami Monsieur Philippe Lenoble, directeur de la Maîtrise de la Cathédrale du Mans, nous communique l’information suivante sur le stage qu’il organise l’été prochain : 

    Abbaye Cistercienne Sainte Marie du Rivet

    F-33124 AUROS 

    JEP-MUL106359-72_SIT_106359.jpg

    Stage de chant grégorien

    Eté   2012 

    Du vendredi 13 juillet (à partir de 11 h 00)

    au mardi 17 juillet (16 h 00) 2012 

    Source sonore de la liturgie occidentale chrétienne, le chant grégorien demeure aujourd'hui une expression musicale incontournable, 

    Au programme :

    Chant commun précédé d'un travail vocal spécifique relatif :

    à la bonne prononciation des syllabes

    au respect de l'accentuation latine

    à l'articulation grammaticale de la phrase 

    Ateliers complémentaires

    Compréhension du répertoire élaboré en tradition orale ( le geste... )

    Nécessaire regard sur les deux notations de référence (9ème siècle)

    Spécificités rythmiques propres au répertoire musical.

    Reconnaissance des principales formes musicales avec une application au plus juste dans la liturgie Vatican II. 

    Ce stage convient à tout public, homme, femme, sous réserve d'une voix qui soit juste.

    Si possible, prévoir d'apporter le livre Graduale Triplex 

    Frais de session :

    * Session du 13 au 17 juillet 2012 : 370 € par personne (pension comprise) 

    Pour nous rejoindre 

    Par la route:

    Autoroute A 64 : sortie Bazas

    Autoroute A 62 : sortie Langon

    A Langon prendre la direction Casteljaloux  puis Auros 

    Par SNCF :

    Gare d'arrivée la plus proche LANGON (sur la ligne Bordeaux-Agen-Toulouse)

    et soit prendre un taxi à la gare,

    soit une voiture du monastère vient vous prendre. 

     

    Abbaye Sainte Marie du RIVET

    http://abbayesaintemariedurivet.com 

    Contact et renseignements :

    Plenoble@yahoo.fr

    Philippe Lenoble

    11 Rue Clos Margot

    72000 Le Mans

    Tel 02 43 82 14 49

    (depuis la Belgique: 0033.2.43.82.14.49) 

  • BXL: les amis de Sainte-Catherine veulent encore y croire

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    Si l'église Sainte-Catherine a été fermée en fin décembre, il semble que le décret la désacralisant n'ait pas encore été signé par Monseigneur Léonard. Les amis de Sainte-Catherine ne désarment donc pas (voir ici) et répondent point par point à tous les arguments avancés par ceux qui veulent la désacraliser; ils proposent de nouvelles pistes pour en faire un pôle d'évangélisation. Le dossier qui vient d'être publié est consultable ici : Dossier-avenir-Ste-Catherine (patienter durant le téléchargement).

  • Mort, l'athéisme moderne ?

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    C'est la thèse de ce livre que recense l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    9782130591658.jpgL'athéisme est mort

    Après avoir crié "Dieu est mort", les cultureux de tous pelages commencent à réaliser que l'athéisme ne tient pas la route. C'est ce que souligne Philippe Nemo, dans un petit livre tout à fait passionnant, intitulé La belle mort de l'athéisme moderne. Belle mort ? Il faut remonter à l'expression "mourir de sa belle mort". L'athéisme moderne est mort, mais personne ne l'a tué, il est mort de sa belle mort. Il est mort parce que les hommes ont compris qu'il n'apportait rien, que l'athéisme ne rendait pas plus heureux, que ce n'était pas la peine de refouler Dieu en soi, puisque l'absence de Dieu ne nous donnait rien de plus et nous mettait souvent dans des situations inextricables.

    On ne comprendra pas l'importance du livre de Philippe Nemo, si l'on oublie de quels sentiments est faits l'athéisme moderne. Comme l'a expliqué naguère Claude Tresmontant dans Le problème de l'athéisme, l'athéisme moderne est avant tout un antithéisme : "Si Dieu existait, écrit Sartre dans sa célèbre petite conférence L'existentialisme est un humanisme, ce serait une raison supplémentaire pour nous de le combattre".

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  • Mgr Bonny et la pièce de Romeo Castellucci

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    Un ami - que nous remercions - a bien voulu traduire pour nous l'article de Mgr Bonny paru dans la presse flamande il y a une quinzaine de jours.

    Le 4 février 2012, Mgr Johan Bonny a assisté au Singel à Anvers à une pièce de Roméo Castellucci : « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Il a écrit à ce sujet un billet d’opinion publié dans De Standaard et  De Morgen le 7 février 2012.

    "Je ne suis pas un critique d’art et encore moins et un grand connaisseur du théâtre moderne. Je ne vais pas m’atteler à une critique artistique de la pièce de Roméo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Je peux cependant dire que cette pièce m’a impressionné. Le titre de la pièce dit bien de quoi il s’agit : du visage de Jésus-Christ. Pendant toute la durée de la pièce, il y a à l’avant plan un énorme portrait de Jésus comme Salvator Mundi, peint par Antonello da Massina (circa 1465-1475). Tout le spectacle se déroule sous le regard de Jésus qui regarde les spectateurs, droit dans les yeux. La première chose qui m’a frappé c’est l’authenticité de l’histoire : un fils qui s’occupe, avec une patiente infinie, de son père qui décline mentalement et qui, en conséquence, est incontinent.

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  • L'Eglise exposée à tous les outrages...

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    En ces temps d'acharnement anti-chrétien, et plus encore de déchaînement anti-catholique, on voit chaque jour proliférer de nouvelles formes d'outrages à l'égard de l'Eglise. Ainsi, lors de la cérémonie des Grammys où l'on s'est livré à des parodies du plus mauvais goût (voir ici), ou encore, sous le couvert de la création "artistique" en exhibant des horreurs comme au Portland Art Museum (voir ), ou (mais pas "enfin"), comme à Madrid, où un pornographe "pimente son problème psychologique de détournements érotisés ou obscènes de l’iconographie catholique" (voir ici et ). Plantu n'est pas en reste lorsqu'il se livre à des caricatures ignominieuses à l'égard du pape (voir ici).

    Il semble bien qu'il n'y a plus de limites et que l'imagination sordide de ceux qui s'acharnent contre le christianisme et contre l'Eglise est déchaînée. Mais notre foi nous assure que, malgré les apparences, les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle; encore faut-il veiller et prier...

  • Autour des concepts de "christianophobie" et de "cathophobie"

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    Source : L'homme nouveau

     Christianophobie.pngDans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, le journaliste et écrivain Michel De Jaeghere, auteur notamment chez Renaissance Catholique d'un livre Enquête sur la christianophobie qui popularisa, à partir de 2001, cette expression, revient sur le débat entre l'abbé Grosjean et l'abbé de Tanoüarn que nous avions publié après les différentes manifestations liées aux spectacles dévoyant la figure du Christ. Nous publions ici la première partie de la réponse de Michel De Jaeghere, le texte intégral de son intervention étant à lire. On peut se le procurer en commandant le dernier numéro de L'Homme Nouveau (à commander auprès de nos bureaux, 10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77 ou en version numérique sur ce site).

    Sur les réserves qu'inspire à M. l'abbé Grosjean le concept de christianophobie

    Je ne suis pas certain d'avoir inventé le terme. Au moins l'ai-je popularisé à partir de 2001 à l'occasion d'une conférence que j'avais prononcée sur le sujet à l'Université d'été de Renaissance catholique, puis lors du congrès organisé à la Mutualité de Paris par M. l'abbé de Tanoüarn en 2005, enfin quelques mois plus tard lors de la publication de mon livre (1). Il ne s'agissait pas, dans mon esprit de « victimiser » les catholiques, d'entrer dans une logique « communautaire », moins encore de prétendre pour eux à la palme du martyre, mais de récupérer le vocabulaire de l'adversaire (ce qu'on appelle communément un argument ad hominem) pour faire toucher du doigt le fait que les mêmes qui traquaient les phobies de toutes sortes au nom du sacro-saint principe de lutte contre toutes les formes de discrimination n'avaient aucun scrupule à éprouver des phobies, et à mettre en œuvre des discriminations, quand il s'agissait pour eux de mettre en cause le christianisme. J'ai d'ailleurs essayé d'expliquer pourquoi dans mon livre.

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  • Préserver l'identité chrétienne de l'Europe

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    Source : Zenit.org

    L'Europe doit préserver son identité chrétienne

    Le point de vue d'une ministre musulmane

    ROME, mercredi 15 février 2012 (ZENIT.org) –« L’Europe doit avoir davantage confiance en sa chrétienté », a déclaré mardi 14 février, à Rome, la baronne Sayeeda Hussein Warsi, ministre sans portefeuille dans l’exécutif anglais, lors d’une conférence devant l'Académie pontificale ecclésiastique en présence du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.

    Cette conférence était organisée à l’occasion du XXXe anniversaire des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Royaume Uni. Mme Hussein Warsi, a représenté le premier ministre britannique David Cameron.  L’archevêque de Westminster, Mgr Vincent Nichols, a participé à cette visite (cf. Zenit du 14 février 2012).

    Dans cette conférence sur « Le rôle de la religion dans le débat politique et dans les affaires internationales », la baronne a souligné la qualité des relations diplomatiques qui unissent les deux Etats, et elle a évoqué la visite de Benoît XVI  à Londres, en septembre 2010, comme « historique, importante et inoubliable ».

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  • L'évêque d'Anvers en phase avec Castellucci ?

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    Le 7 février dernier, dans De Standaard, l'évêque d'Anvers, Monseigneur Bonni, s'est dit touché par la pièce de Castellucci dans laquelle il décèle un message religieux sur la souffrance. Le portail de réinformation "Riposte catholique", avec la véhémence qu'on lui connaît, dénonce cette prise de position épiscopale : riposte-catholique.fr