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Sexualité - Page 13

  • D'après Mgr Bonny, la décision de bénir les unions homosexuelles ne va pas à l'encontre du pape

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    L'évêque belge Bonny : Notre décision de bénir les unions homosexuelles ne va pas à l'encontre du pape

    Malgré une déclaration du Dicastère pour la doctrine de la foi rejetant le soutien à la bénédiction d'unions homosexuelles, l'évêque a déduit de ses conversations personnelles avec le Saint-Père qu'il y était favorable.

    19 mai 2023

    L'évêque d'Anvers, en Belgique, a déclaré que parce que le pape François n'a pas exprimé son opposition spécifiquement à la décision des évêques flamands de bénir les unions de même sexe, il a pris cela comme une approbation tacite de leur action.

    L'évêque Johan Bonny a déclaré dans une interview accordée le 17 mai à Katholisch.de qu'il avait eu "deux conversations" avec François et qu'il en avait déduit qu'il savait que lui et ses frères évêques "n'allaient pas à l'encontre du pape".

    L'ordinaire flamand a déclaré qu'il n'était pas autorisé à partager le contenu précis de ces conversations, mais il a souligné que connaître la position du pape était "très important pour moi et pour les autres évêques de Flandre". 

    Mgr Bonny et les autres évêques flamands de Belgique ont introduit une bénédiction pour les couples de même sexe en septembre 2022, en publiant un document contenant une suggestion de liturgie et de prières et en fondant leur argumentation sur l'exhortation apostolique de 2016 du pape François sur le synode de 2014-2015 sur la famille, Amoris Laetitia. 

    À la question de savoir si le fait de bénir des unions homosexuelles lui posait un conflit de conscience puisqu'il allait à l'encontre d'une décision définitive du Vatican de 2021 selon laquelle l'Église n'a pas le pouvoir de bénir des unions homosexuelles, Mgr Bonny a répondu : "Non, parce qu'il s'agit du pape. Tous les hommes à Rome ne sont pas papes". 

    "D'après mes conversations, je sais à quoi ressemble ma relation avec le pape François", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Nous parlons 'cum Petro et sub Petro' - avec et sous Pierre - mais tout le Vatican n'est pas 'cum Petro et sub Petro'." 

    Il a déclaré que le Vatican avait "des positions et des développements différents" et qu'il y avait "des facultés de théologie à Rome qui appartiennent également au Vatican et à l'Église catholique", mais il a ajouté : "Rome n'est pas seulement un document ou un cardinal. Non, Rome, c'est aussi l'unité dans la diversité".

    Le Register a demandé au porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, si le Vatican répondrait aux affirmations de l'évêque Bonny sur l'apparent soutien tacite du pape aux bénédictions homosexuelles, mais il n'avait pas répondu à l'heure où nous mettions sous presse. Le diocèse d'Anvers n'a pas non plus répondu aux demandes d'éclaircissements.

    Bonny fait bouillir la marmite

    En mars dernier, Mgr Bonny, qui milite depuis longtemps pour une plus grande acceptation des relations homosexuelles au sein de l'Église catholique, a déclaré à l'assemblée synodale de la Voie synodale de l'Église allemande que, lors de la visite ad limina des évêques flamands en novembre dernier, le pape n'avait ni approuvé ni refusé de telles bénédictions, mais qu'il avait déclaré qu'il s'agissait du domaine pastoral des évêques flamands tant qu'ils étaient tous unis.

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  • Humanae Vitae : audacieuse, prophétique et toujours plus pertinente

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Humanae Vitae : audacieuse, prophétique et toujours plus pertinente

    20-05-2023

    Des relations sexuelles excluant les enfants aux enfants générés, ou plutôt "produits", excluant le sexe, à un avenir qui, à force de manipulations, fera disparaître non seulement la dualité homme-femme, mais l'homme lui-même. Seule une anthropologie intégrale nous sauvera de la dérive post-humaine : telle est la validité permanente de l'encyclique de Paul VI, selon les mots du cardinal Ladaria Ferrer.

    Nous publions Humanae Vitae comme une encyclique audacieuse et prophétique. Le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, qui s'est exprimé lors de la conférence "Le corps est à moi", en a souligné l'importance aujourd'hui. Humanae Vitae, l'audace d'une encyclique sur la sexualité et la procréation organisée par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune (Rome, 19-20 mai). 

    Salutations aux participants

    Je tiens à saluer cordialement la présidente de la Fondation en Espagne, le Dr. Mónica López Barahona, et à la remercier pour l'invitation à participer à ce congrès international consacré à Humanae Vitae, organisé par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune. Je salue également tous les participants et leur souhaite un bon séjour à Rome.

    Introduction

    L'encyclique Humanae Vitae aborde les questions de la sexualité, de l'amour et de la vie, qui sont intimement liées. Ce sont des questions qui touchent tous les êtres humains, à toutes les époques. C'est pourquoi son message est toujours valable et pertinent aujourd'hui. Le pape Benoît XVI l'a exprimé en ces termes : "Ce qui était vrai hier reste vrai aujourd'hui. La vérité exprimée dans Humanae Vitae ne change pas ; au contraire, précisément à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques, son enseignement devient plus actuel et provoque une réflexion sur sa valeur intrinsèque" (Discours aux participants au congrès international sur le 40e anniversaire de l'encyclique Humanae Vitae, 10 mai 2008).

    Le pape François lui-même nous a invités, dans son exhortation post-synodale Amoris Laetitia, à revenir en arrière et à redécouvrir "le message de l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI" (n° 82), comme une doctrine non seulement à préserver, mais qu'il nous est proposé de vivre. Une norme qui transcende la sphère de l'amour conjugal et constitue un point de référence pour vivre la vérité du langage de l'amour dans toutes les relations interpersonnelles.

    L'audace d'Humanae Vitae

    On a insisté sur l'audace de Paul VI qui a résisté aux pressions pour approuver l'utilisation des contraceptifs hormonaux dans les relations sexuelles au sein du mariage catholique. Toutefois, à mon humble avis, la véritable audace de l'encyclique est bien plus profonde. Elle est de nature anthropologique, et c'est en ce sens que cette encyclique peut nous aider aujourd'hui à relever les défis anthropologiques auxquels notre société est confrontée.

    En répondant au problème de l'utilisation des contraceptifs, l'encyclique situe son jugement moral dans une large perspective anthropologique, avec une vision intégrale de l'homme et de sa vocation divine (cf. n. 7). L'encyclique fonde sa doctrine sur la vérité de l'acte d'amour conjugal dans le "lien inséparable, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son propre chef, entre les deux significations de l'acte conjugal : la signification unitive et la signification procréative" (n. 12). Sur cette base, elle s'oppose à l'anthropologie dominante qui considère l'être humain comme un constructeur de sens en vertu de ses actes. Dans le domaine de la sexualité, cela se traduit par l'affirmation que l'homme ne peut se limiter à être un sujet passif des lois de son corps, mais que c'est lui-même qui donne un sens à sa sexualité. C'est l'anthropologie qui place la liberté avant la nature, comme s'il s'agissait de deux éléments inconciliables. Paul VI avertit cependant qu'avant la liberté, il y a certaines significations, que l'homme peut saisir grâce à la raison, et qu'il n'a pas choisies, qui règlent et orientent son comportement. Si l'homme est capable de reconnaître et d'interpréter les sens unitif et procréatif de l'acte conjugal, il réalisera correctement sa propre existence, en la portant à sa plénitude. Selon l'encyclique, la nature n'est pas en tension avec la liberté, au contraire, elle confère à la liberté les significations qui rendent possible la vérité de l'acte conjugal d'amour et permettent sa pleine réalisation. C'est là, à mon avis, la véritable audace d'Humanae Vitae, qui donne à l'encyclique son actualité radicale.

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  • La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

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    De kath.net/news :

    La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

    14/05/2023

    22 pays d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont exposé avec succès leurs objections à un projet poussé par le gouvernement américain et l'UE, selon lequel les enfants devraient être initiés, entre autres, à l'idéologie transgenre.

    New York (kath.net/mk) 22 Etats d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont empêché la Commission de la population et du développement de l'ONU d'adopter une résolution demandant une "éducation sexuelle complète" pour les enfants, comme le rapporte LifeSiteNews. Ce concept comprend l'encouragement des enfants à la masturbation ainsi qu'au choix autonome de leur propre sexe. En outre, les enfants devraient avoir accès à l'avortement et aux moyens de contraception sans le consentement des parents. La résolution a été poussée par le gouvernement américain et l'Union européenne et a finalement été présentée à la Commission par l'ambassadeur moldave. Après des heures de débat initié par les 22 Etats, il a dû retirer le projet.

    La déléguée pakistanaise a condamné les pays occidentaux pour avoir lié l'aide au développement à l'adoption de tels concepts idéologiques. Alors que l'ONU fait de l'éducation sexuelle un thème majeur, 263 millions d'enfants n'ont pas accès à l'éducation de base et aux soins de santé. L'émissaire égyptien a souligné le refus de l'Occident de reconnaître le droit prioritaire des parents à éduquer leurs enfants. En d'autres occasions, la ministre hongroise de la Justice Judit Varga a récemment déclaré que la Hongrie ne ferait aucun compromis sur ses lois favorables à la famille et qu'elle resterait ferme sur la législation de protection de l'enfance la plus stricte d'Europe. La présidente hongroise Katalin Novák s'est également exprimée dans ce sens.

  • Quand le mariage gay est devenu un point de repère de l'identité flamande d'aujourd'hui

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    De Johan Bruynseraede sur doorbraak :

    Canon flamand : le mariage gay comme point de repère

    12/05/2023

    Le nouveau canon flamand ("60 événements, dates, personnes, traditions, livres, objets et œuvres d'art qui définissent la Flandre d'aujourd'hui") présente le mariage homosexuel comme une référence positive importante pour la Flandre : "En 2003, la Belgique était le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, où les personnes de même sexe pouvaient se marier. Pour le mouvement LGBT, il s'agissait d'une avancée importante. Il y a eu très peu d'opposition de la part des politiciens et de la presse".

    Cependant, cette présentation des faits ne mentionne pas du tout l'éléphant connu dans la pièce. Et les faits sont qu'elle a totalement changé la substance de l'institution du mariage.

    Le cardinal Francis George de Chicago l'a dit en 2013 : Une proposition visant à modifier la vérité concernant le mariage dans le droit civil est moins une menace pour la religion qu'un affront à la raison humaine et au bien commun d'une société. Cela signifie que nous devons tous faire semblant d'accepter quelque chose qui est physiquement impossible. Le législateur pourrait tout aussi bien abroger la loi de la gravité.

    En 2016, le pape François a écrit sur la joie de l'amour Amoris Laetitia. Personne ne peut penser que l'affaiblissement de la famille, en tant que forme naturelle de vie commune fondée sur le mariage, profite à la société. C'est le contraire qui se produit : cela nuit au développement des enfants, à la culture des valeurs communes et au développement moral des villes et des villages. Il n'y a plus de conscience claire que seule l'union exclusive et indissoluble entre mari et femme remplit pleinement une fonction sociale, car c'est un engagement durable qui permet la fécondité".

    Nous devons reconnaître la grande variété de situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait ou les partenariats entre personnes de même sexe, par exemple, ne peuvent simplement pas être comparés au mariage. Aucune union provisoire ou excluant la procréation ne peut assurer l'avenir de la société. Mais qui se préoccupe aujourd'hui de soutenir les familles, de les aider à surmonter les dangers qui les menacent, de les guider dans leur tâche éducative, de promouvoir la stabilité de l'union conjugale ?

    Qui se préoccupe aujourd'hui de (...) promouvoir la stabilité de l'union conjugale, demande le pape. Dans le texte ci-dessus du nouveau canon, nous lisons la réponse : "Du côté de la politique et de la presse, il n'y avait plus guère d'opposition". L'institution du "mariage" était déjà en jeu en Flandre bien avant 2003. L'ouverture aux couples de même sexe n'est donc plus perçue depuis longtemps comme une abrogation de la loi de la gravité. L'amour est l'amour et le mariage pour tous.

    Un canon flamand pourrait donc inclure le mariage homosexuel, mais pas nécessairement de la manière dont cela se fait aujourd'hui. Le professeur Herman De Dijn l'a également fait dans son livre Vloeibare waarden (valeurs fluides) : "À la fin de l'ère moderne, l'institution du mariage est également devenue fluide. Ce n'est plus un "sacrement" qui transforme notre être (en mari ou en femme) ; c'est devenu un instrument dans la construction du style de vie des individus".

    Mais le fait que le canon flamand favorise la construction de la vie (ingénierie sociale) ressort clairement du reste du texte : "(...) La nouvelle législation pénalise la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et, depuis 2013, également sur la base de l'identité de genre. Toutefois, malgré l'égalité juridique, les personnes LGBTQ+ continuent d'être confrontées à la discrimination et à l'homophobie". (Voir aussi le canon sur la pilule).

    Le pape écrit également à ce sujet dans De la joie de l'amour : "Un autre défi émerge dans les diverses formes d'idéologie du genre qui nie la différence et la réciprocité naturelle de l'homme et de la femme. Elle envisage une société sans différence entre les sexes et érode la base anthropologique de la famille. (...) Comprendre la fragilité humaine ou la complexité de la vie est une chose, mais accepter des idéologies qui cherchent à séparer ces deux aspects inséparables de la réalité en est une autre".

    Du canon flamand, je devrais donc conclure - sur ce point - que le Flamand a pleinement embrassé et accepté l'idée de l'ingénierie sociale de la vie et, ce faisant, s'est également détaché de l'Église catholique romaine et de toute idéologie conservatrice (que je retrouve aujourd'hui chez de grands défenseurs du mariage tels que le professeur Robert P. George, Ryan T. Anderson, Mary Eberstadt, Sherif Girgis, Patrick Lee, Elizabeth Anscombe, John Finnis, Melissa Moschella, Madeleine Kearns, Patrick J. Deneen, Ryszard Legutko). Il s'agirait en effet d'un fait qui, s'il existe, devrait être inclus dans un canon flamand, tout simplement. Mais est-ce le cas ?

  • Les athlètes trans n'ont rien à faire dans les compétitions sportives des femmes

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    De

    Marguerite Stern : «Pourquoi les athlètes trans n'ont rien à faire dans les compétitions sportives des femmes»

    Marguerite Stern est une militante féministe à l'origine des collages contre les féminicides . Ancienne membre des Fémen, elle est, avec Dora Moutot, à l'origine du lancement de la plateforme «Femelliste» . Ce manifeste en ligne entend «s'opposer aux législations qui effacent le sexe au profit de la notion d'identité de genre».

     

    Régulièrement, la twittosphère française s'émeut de voir qu'à l'international, des hommes se déclarant «femmes trans», remportent des compétitions sportives féminines. Nous observons ce folklore de loin en pensant que cela n'arrivera jamais dans notre pays, que l'Amérique c'est l'Amérique. Et bien pour la première fois en France, c'est arrivé : un homme a remporté une compétition sportive féminine. Halba Diouf, qui selon France Culture cumule glorieusement les oppressions («femme trans, noire et musulmane»), a remporté une course départementale de 200 m féminin ce dimanche 7 main avec un temps de 22”67. Je précise que la Fédération française d'athlétisme (FFA), en dépit des règles émises par la Fédération internationale d'athlétisme, lui a interdit de participer aux compétitions nationales, mais l'a autorisé à concourir jusqu'au niveau départemental — mais ne prend heureusement pas en compte ses performances pour d'éventuels records. Il n'en demeure pas moins que cet homme a volé le podium de femmes ayant travaillé dur pour en arriver là. Analyse d'un scandale qui ne dit pas son nom.

    Depuis trois ans, je m'oppose publiquement au transgenrisme que je définis comme une idéologie qui voudrait nous faire avaler que le sexe est un «construit social» — comme l'écrit le Planning familial dans son lexique trans — ; que changer de sexe est possible pour les mammifères que nous sommes ; que la dichotomie femelle / mâle est une invention de l'esprit ; en bref, que la sexuation est un mythe. «Et si les faits disent autre chose, les faits doivent être modifiés», disait Orwell dans 1984.

    Je trouve cette idéologie fantasque ; et intellectuellement, elle me divertit. Mais le problème c'est que son effraction dans le réel cause beaucoup trop de dégâts pour la reléguer au statut de simple amusement. J'observe tous les jours sa progression en France — y compris dans les institutions étatiques (sphère législative, services publics, etc).

    Aujourd'hui, il est question de sport, et plus précisément de l'incroyable performance d'Halba Diouf qui a réussi l'exploit de se hisser à la 58e place mondiale alors qu'il stagnait à la 980e place nationale. Parce que Monsieur s'administre des œstrogènes. Parce que Monsieur déclare être une femme. Parce que si Monsieur affirme être une femme, alors c'est qu'il est en une.

    Il ne suffit pas de s'injecter des hormones contraires ; ni de subir une ablation des parties génitales avec reconstruction d'un simulacre du sexe contraire (ce que les transgenristes appellent « opération de réassignation sexuelle ») pour « changer de sexe ».

    Marguerite Stern

    Connaissez-vous la loi dite de Brandolini ? On peut la résumer comme le principe selon lequel la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des inepties est toujours supérieure à celle nécessaire pour les produire. C'est parti.

    Jusqu'à présent, nous avons toujours nommé la femelle Homo Sapiens femme et le mâle Homo Sapiens homme ; de la même façon, nous nommons par exemple chattes les individus Felis catus femelles et chats les individus Felis catus mâles, etc. Il n'y a aucune raison pour que ça change. «Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde», disait Albert Camus.

    La sexuation d'un être humain se manifeste dans toutes les cellules de son corps — à l'exception des cellules sanguines. Il ne suffit pas de s'injecter des hormones contraires ; ni de subir une ablation des parties génitales avec reconstruction d'un simulacre du sexe contraire (ce que les transgenristes appellent «opération de réassignation sexuelle») pour «changer de sexe». «Changer de sexe» est impossible ; cette expression est un abus de langage.

    Une fois ces faits énoncés, nous pouvons en déduire que lorsqu'on naît homme, on demeure homme, et que lorsqu'on nait femme, on demeure femme. Jusqu'à preuve du contraire. Jusqu'à ce que la médecine soit en capacité de changer les informations chromosomiques de chacune de nos cellules, jusqu'à ce qu'une nouvelle technologie puisse modifier nos os, nos ligaments, notre taux d'hémoglobine, etc. ; notre sexuation demeure immuable et nous ne pouvons pas faire abstraction de notre innéité.

    Chez l'être humain, le sexe est déterminé par la 23e paire de chromosomes : XX pour les femelles ; XY pour les mâles. Les chromosomes comportent des gènes qui déterminent nos caractéristiques physiques, physiologiques, ainsi que certaines caractéristiques mentales.

    Les différences physiques entre les individus mâles et femelles sont nombreuses. Parmi celles qui ont un impact sur les performances sportives, on peut par exemple citer :

    - la production d'hormones ;

    - la fonction cardiaque — elle est généralement plus rapide chez les femmes qui atteignent plus rapidement leur pouls maximum lors d'un effort, certaines de leurs artères sont plus courtes, et leurs coeurs sont environ 30% plus petits ;

    - la consommation d'oxygène — l'hémoglobine (qui sert à transporter l'oxygène) est en proportion plus élevée chez les hommes que chez les femmes ;

    - la répartition des graisses ;

    - la taille — les femmes sont en moyenne 10% plus petites que les hommes, tous groupes ethniques confondus ;

    - l'ossature ;

    - la masse musculaire — en moyenne 35% de la masse totale chez les hommes contre 28% chez les femmes ;

    - la qualité des ligaments — ceux des femmes permettent plus de laxité ; ceux des hommes qui permettent plus d'explosivité.

    De la même manière que toute société ne peut fonctionner sans lois, toute compétition sportive ne peut fonctionner sans règles ; il n'y a aucune raison logique pour léser l'intérêt des femmes au profit des intérêts de quelques hommes.

    Marguerite Stern

    Ces différences influent sur les capacités sportives. À titre d'exemple, le record du 100m féminin est de 10”49, et le masculin de 9”58. L'écart est de quasiment 1”, c’est-à-dire à peu près 10% du temps total de la course ; il reflète l'écart moyen entre les performances des femmes et des hommes à un niveau international. Serena Williams l'affirme elle-même : elle perdrait «6-0, 6-0 en cinq minutes face à Andy Murray».

    Néanmoins, dans des disciplines comme la natation synchronisée, ou la gymnastique — qui sont moins valorisées—, les performances des femmes dépassent celles des hommes. On voit étonnamment moins de femmes trans voler les podiums des femmes dans ces sports-là.

    Il est vrai qu'un homme sous œstrogène perd une partie de ses capacités musculaires, mais il garde globalement le reste de ses capacités inchangé.

    De la même manière que toute société ne peut fonctionner sans lois, toute compétition sportive ne peut fonctionner sans règles ; il n'y a aucune raison logique pour léser l'intérêt des femmes au profit des intérêts de quelques hommes.

    Les femmes ont dû batailler pour arracher la possibilité d'avoir accès à leurs propres compétitions sportives. Kathrine Switzer en est un exemple superbe. Cela est aujourd'hui remis en question. C'est un retour en arrière grave. Les hommes n'ont rien à faire dans les compétitions sportives des femmes.

  • "C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

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    De Franca Giansoldati sur Il Messaggero :

    La théorie du genre se répand en Europe et l'Église du pape François s'alarme : "C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

    L'idéologie du genre qui se répand rapidement et qui est véhiculée avec une certaine emphase depuis Bruxelles - comme l'a également dénoncé le pape François lors de son dernier voyage en Hongrie - est pour l'Église quelque chose d'alarmant, d'erroné et qui doit être corrigé. Le cardinal suédois Anders Arborelius a repris le fil de ce discours délicat, point de référence au niveau européen pour une Église déterminée à prendre position. Il y a peu, Mgr Arborelius a également promu un important document signé par les conférences épiscopales scandinaves. Le cardinal souligne à présent que c'est la nature, la biologie qui détermine le sexe des individus, et non pas tant la culture. Fondamentalement, l'être humain reste toujours un être humain, qu'il soit homme ou femme. C'est ainsi que Dieu nous a voulus", a-t-il déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire catholique Die Tagespost. Même si l'homme et la femme choisissent un autre sexe, ils restent ce qu'ils sont", ajoutant qu'"il y a des idéologies avec lesquelles - pour l'Église - il est très difficile d'entrer en dialogue". (...)

    Le cardinal d'Utrecht, Wilhelm Jacobus Eijk, est depuis quelque temps à l'avant-garde de cet engagement, insistant sur le fait que l'Église catholique doit être consciente que la théorie du genre est "non seulement un problème social, une subversion des rôles biologiques des hommes et des femmes", mais aussi une menace pour l'évangélisation, car elle remet en question les concepts mêmes de paternité et de procréation qui sont à la base de "l'annonce de Dieu en trois personnes, Dieu le Père, le Christ en tant que fils de Dieu le Père, fait homme, et Marie en tant qu'épouse de l'Esprit Saint".

    Le cardinal Gerhard Müller, théologien et ancien préfet de la Congrégation de la foi, analyse également de manière négative la théorie du genre, selon laquelle le sexe n'est pas déterminé biologiquement, mais un fait culturel (au point d'imaginer l'administration de médicaments aux enfants pré-pubères pour ralentir leur croissance jusqu'à ce qu'ils aient décidé de leur sexe). "Cette idéologie est aussi dangereuse que le stalinisme et l'hitlérisme et va totalement à l'encontre de la nature humaine. "Toute l'humanité existe à partir de la relation entre un homme et une femme, dans la famille, dans le mariage, et il y a un grand potentiel dans la relation entre l'homme et la femme", a poursuivi le cardinal. En tant que chrétiens, nous sommes totalement convaincus que Dieu a créé l'homme et la femme, et c'est pourquoi nous devons inviter les jeunes à trouver chacun leur propre identité, un garçon doit devenir un homme adulte, une fille doit s'identifier à son propre genre, créé et voulu par Dieu, en tant que femme et en tant que mère possible".

  • Le projet de loi sur les propos haineux progresse en Irlande; va-t-il réduire J.K. Rowling et l'Église au silence ?

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    De Kevin J. Jones sur Catholic News Agency :

    Le projet de loi sur les propos haineux progresse en Irlande, alors que l'on craint qu'il ne réduise J.K. Rowling et l'Église au silence

    Les détracteurs du projet de loi sur les propos haineux craignent qu'il ne criminalise les propos de personnes telles que l'auteur J.K. Rowling, qui a déclaré que les "femmes transgenres" n'étaient pas réellement des femmes.

    2 mai 2023

    L'Irlande se prépare à adopter une interdiction plus large des crimes et des discours de haine, alors que les critiques mettent en garde contre les effets sur la liberté d'expression.

    Les partisans du projet de loi, The Criminal Justice (Incitement to Violence or Hatred and Hate Offences) Act 2022 (loi sur la justice pénale (incitation à la violence ou à la haine et délits de haine) 2022), l'ont présenté comme une mise à jour d'une loi de 1989. Ils ont cité les nouveaux développements technologiques et les nouvelles minorités importantes telles que les personnes de races et de religions différentes, les personnes handicapées et celles qui s'identifient comme LGBTQ.

    Dans un résumé du projet de loi publié en octobre, le ministère de la justice a déclaré que beaucoup considéraient la loi de 1989 comme "inefficace", avec seulement une cinquantaine de poursuites pour violation au cours des 30 dernières années. Il a déclaré que les mises à jour du projet de loi protégeaient "la véritable liberté d'expression".

    "Les discours de haine sont conçus pour faire taire les gens, pour qu'ils aient peur de dire qui ils sont et pour les exclure et les isoler. Il n'y a rien de libre là-dedans et il n'y a franchement pas de place pour cela dans notre société".

    Le projet de loi a été adopté par le Dáil, la chambre basse du Parlement irlandais, par 110 voix contre 14, le 26 avril. Il doit maintenant être débattu au Sénat.

    Le commentateur Dubhaltach O Reachtnin, qui a écrit dans le journal britannique Catholic Herald en novembre, s'est inquiété du fait que la loi pourrait être utilisée pour poursuivre des prêtres ou des laïcs catholiques qui expriment l'enseignement catholique. La loi stipule qu'une "personne morale" peut être responsable de la violation de crimes, ce qui signifie que l'Église peut être coupable des "déclarations de ses membres les plus directs".

    CNA a demandé un commentaire à la Conférence des évêques catholiques d'Irlande, mais n'a pas reçu de réponse avant la publication.

    Certains législateurs irlandais ont critiqué le projet de loi.

    "La plupart des gens ordinaires soutiendraient l'interdiction de l'incitation à la violence et de la violence fondée sur la haine. Cependant, cette loi va beaucoup plus loin que cela", a déclaré Peadar Tóibín, député du parti Aontú, lors d'un débat au Dáil irlandais en novembre.

    Il a rappelé la controverse suscitée par une émission de radio de la RTÉ dans laquelle des femmes s'opposaient à ce que des hommes ou des hommes s'identifiant à des femmes transgenres soient autorisés à pénétrer dans les espaces réservés aux femmes. Cela a provoqué une "réaction brutale" et des accusations de transphobie et d'incitation à la haine.

    "Le ministre pense-t-il que le fait que des femmes disent qu'une femme est une femme adulte est un discours transphobe et haineux ? a demandé M. Tóibín. "Est-il possible qu'un juge puisse à l'avenir avoir cette opinion et mettre en œuvre la législation du ministre sur la base de cette opinion ?

    "Je suis parfois étonné, notamment sur les médias sociaux, de constater que les personnes qui se parent des couleurs de l'amour et de l'inclusion sont souvent celles qui contribuent à clore le débat et à empêcher que ces idées soient discutées", a-t-il déclaré, rappelant l'hostilité et les menaces dont l'auteur J.K. Rowling a fait l'objet en raison de son point de vue sur l'identité sexuelle.

    L'auteur de la série Harry Potter a été accusée d'être "transphobe" pour avoir déclaré que les "femmes trans" n'étaient pas des femmes.

    "Ce sont des opinions qu'ils croient qu'elle ne devrait pas avoir. Ce sont des opinions qu'ils considèrent comme des discours de haine parce qu'elle les défend", a déclaré M. Tóibín, qui s'est inquiété de la "cancel culture" ou de la "culture de la censure".

    Un autre législateur critique, le député Paul Murphy de la coalition People Before Profit-Solidarity, a averti que les dispositions du projet de loi pourraient "créer un effet paralysant sur les critiques légitimes de l'Église catholique".

    "Cela pourrait même décourager les gens de critiquer la promotion par l'Église du type de sexisme, d'homophobie et de transphobie que le projet de loi cherche à combattre", a-t-il déclaré lors d'un débat en novembre. "Il pourrait également être utilisé pour porter de fausses accusations d'antisémitisme et d'incitation à la haine antisémite contre des militants pro-palestiniens.

    Le 26 avril, M. Murphy a proposé un amendement visant à supprimer les protections du discours religieux.

  • La lettre pastorale de l'archevêque d'Oklahoma City sur la dysphorie de genre et le mouvement transgenre

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    Texte intégral de la lettre pastorale de l'archevêque Paul Coakley sur la dysphorie de genre et le mouvement transgenre
     
    Coakley 1
    L'archevêque Paul S. Coakley

    Oklahoma City, 1er mai 2023

    (traduction automatique)

    Note de la rédaction : Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la lettre pastorale de l'archevêque d'Oklahoma City, Mgr Paul S. Coakley, intitulée "Sur l'unité du corps et de l'âme : accompagner ceux qui souffrent de dysphorie de genre", publiée le dimanche du Bon Pasteur, le 30 avril 2023. Une section de ressources sur la dysphorie de genre, les professionnels de la santé mentale et l'idéologie transgenre a également été incluse à la fin de la lettre originale.

    "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu.

    C'est par lui que tout est venu à l'existence, et rien n'est venu à l'existence sans lui.

    Ce qui a été créé par lui, c'est la vie, et cette vie a été la lumière du genre humain ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas vaincue.

    Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité" (Jean 1:1-5, 14).

    Allez faire des disciples : Accompagnement et communauté

    Dans mes lettres pastorales précédentes, "Allez faire des disciples : Une vision pour l'archidiocèse d'Oklahoma City" (2013) et "Faites des disciples ! Construire une culture de la conversion et du discipulat" (2019), j'ai présenté ma vision pour l'archidiocèse d'Oklahoma City en termes généraux en appelant chacun d'entre nous à "témoigner joyeusement de notre foi catholique". Témoigner implique d'"accompagner" ceux que nous rencontrons afin qu'ils voient dans nos vies, nos actions et nos paroles que Dieu est Amour, et qu'Il a envoyé son Fils unique pour nous faire entrer dans une communion d'Amour. L'accompagnement nous demande "d'aimer et d'accepter toutes les personnes d'une manière qui invite chacun à une relation plus profonde avec le Christ et à un plus grand alignement de sa vie sur ses enseignements".

    Vatican II a souligné que "l'Église a toujours eu le devoir de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Évangile. C'est ainsi qu'elle peut répondre, dans un langage compréhensible pour chaque génération, aux questions éternelles que les hommes se posent sur la vie présente et sur la vie future, ainsi que sur les rapports de l'une à l'autre". Cette lettre pastorale reprend les grands thèmes de mes lettres précédentes pour aborder deux phénomènes liés mais distincts qui prévalent à notre époque, à savoir les personnes qui, en nombre croissant, s'identifient comme transsexuelles 6 et le mouvement transsexuel politique, culturel et idéologique.

    Bien que cette lettre aborde l'anthropologie sous-jacente au mouvement transgenre, son objectif est de fournir des conseils pastoraux sur la façon dont l'Église, ses ministres et les fidèles laïcs peuvent accompagner - marcher avec - ceux qui luttent avec leur identité de genre, en particulier ceux qui s'identifient comme transgenres. À la suite du pape François, je fais la distinction "entre ce qu'est la pastorale pour les personnes [qui s'identifient comme transgenres] et ce qu'est l'idéologie du [trans]genre". Les personnes qui s'identifient comme transgenres sont créées par Dieu, sont aimées par Dieu, et nous, en tant que chrétiens fidèles, sommes appelés à aimer chacune d'entre elles comme notre prochain (cf. Marc 12:31). Aimer les autres signifie au fond vouloir et désirer leur bien.

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  • Un message fort du Saint Père aux participants du Congrès International WOOMB sur La "révolution Billings" 70 ans après

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    Billings Life: The Billings Ovulation Method

    Message du Saint Père aux participants du Congrès International WOOMB sur La "révolution Billings" 70 ans après : de la connaissance de la fertilité à la médecine personnalisée,

    28.04.2023

    Message du Saint Père

    Nous publions ci-dessous le message que le Saint-Père François a adressé aux participants du Congrès international WOOMB sur La "révolution Billings" 70 ans après : de la connaissance de la fertilité à la médecine personnalisée, qui se tiendra à Rome, à l'Université catholique du Sacré-Cœur, du 28 au 29 avril 2023 :

    Message du Saint-Père

    Chers frères et sœurs !

    J'ai le plaisir d'adresser mes salutations aux organisateurs et à tous les participants du Congrès international WOOMB sur La "Révolution Billings" 70 ans après : de la connaissance de la fertilité à la médecine personnalisée. Je salue chaleureusement cette initiative qui attire l'attention sur la beauté et la valeur de la sexualité humaine.

    Alors que, dans la seconde moitié du siècle dernier, la recherche pharmacologique pour le contrôle de la fertilité se développait et que la culture contraceptive se répandait, John et Evelyn Billings développaient une recherche scientifique attentive et diffusaient une méthode simple, à la disposition des femmes et des couples, pour la connaissance naturelle de la fertilité elle-même, offrant un outil précieux pour la gestion responsable des choix procréatifs. À l'époque, leur proposition semblait moins moderne et moins fiable que l'immédiateté et la sécurité revendiquées des instruments pharmacologiques. En réalité, elle offrait et offre encore des provocations et des pistes de réflexion actuelles et fondamentales, à reprendre et à approfondir : par exemple, l'éducation à la valeur de la corporéité, une vision intégrée et intégrale de la sexualité humaine, le soin de la fécondité de l'amour même lorsqu'il n'est pas fécond, la culture de l'accueil de la vie et le problème de l'effondrement démographique. À cet égard, ce que l'on a appelé la "révolution Billings" n'a pas épuisé sa portée initiale, mais continue d'être une ressource pour la compréhension de la sexualité humaine et pour la pleine appréciation de la dimension relationnelle et générative du couple.

    Une éducation sérieuse dans ce sens semble nécessaire aujourd'hui, dans un monde dominé par une vision relativiste et banale de la sexualité humaine. Il s'agit plutôt d'une perspective anthropologique et éthique, dans laquelle les questions doctrinales sont explorées sans simplifications excessives ni fermetures rigides. En particulier, il faut toujours garder à l'esprit le lien inséparable entre les significations unitive et procréative de l'acte conjugal (cf. St. Paul VI, Enc. Humanae vitae, 12). Le premier exprime le désir des époux d'être un, une seule vie ; l'autre exprime la volonté commune d'engendrer la vie, qui demeure même pendant les périodes de stérilité et de vieillesse. Lorsque ces deux significations sont consciemment affirmées, la générosité de l'amour naît et se renforce dans le cœur des époux, les disposant à accueillir une nouvelle vie. En l'absence de ces deux significations, l'expérience de la sexualité s'appauvrit, se réduit à des sensations qui deviennent rapidement autoréférentielles, et perd sa dimension humaine et sa responsabilité. La tragédie de la violence entre partenaires sexuels - je pense au fléau du féminicide - trouve ici l'une de ses causes principales.

    En effet, nous perdons de vue le lien entre la sexualité et la vocation fondamentale de chaque personne au don de soi, qui trouve une réalisation particulière dans l'amour conjugal et familial. Cette vérité, bien qu'inscrite dans le cœur de l'être humain, a besoin d'un parcours éducatif pour s'exprimer pleinement. Il s'agit d'une question urgente qui interpelle l'Église et tous ceux qui ont à cœur le bien de la personne et de la société, et qui attend des réponses concrètes, créatives et courageuses, comme le souligne Amoris laetitia, à propos de l'éducation sexuelle : "Le langage du corps requiert le patient apprentissage qui permet d'interpréter et d'éduquer ses désirs pour se donner en vérité. Quand on prétend tout donner d'un coup, il est possible de ne rien donner. C'est une chose de comprendre les fragilités de l'âge ou ses confusions, c'en est une autre d'encourager les adolescents à prolonger l'immaturité de leur façon d'aimer. Mais qui en parle aujourd'hui ? Qui est capable de prendre les jeunes au sérieux ? Qui les aide à se préparer sérieusement à un amour grand et généreux ?" (n° 284). Après la soi-disant révolution sexuelle qui a fait tomber les tabous, il faut une nouvelle révolution des mentalités : découvrir la beauté de la sexualité humaine en feuilletant le grand livre de la nature ; apprendre à respecter la valeur du corps et de l'engendrement de la vie, en vue d'expériences authentiques d'amour familial.

    Une autre dimension de la sexualité, non moins riche d'enjeux pour notre temps, est précisément sa relation avec la génération de la vie. En effet, la connaissance de la fertilité, si elle a une valeur éducative générale, a encore plus d'importance lorsque le couple décide de s'ouvrir à l'accueil d'enfants. La méthode Billings, comme d'autres, représente l'une des formes les plus appropriées pour réaliser de manière responsable le désir d'être parents. Aujourd'hui, la séparation idéologique et pratique de la relation sexuelle de son potentiel génératif a conduit à la recherche de formes alternatives d'avoir un enfant, qui ne passent plus par les relations conjugales, mais utilisent des processus artificiels. Cependant, s'il est bon d'aider et de soutenir un désir légitime de procréation grâce aux connaissances scientifiques les plus avancées et aux technologies qui soignent et améliorent la fertilité, il ne l'est pas de créer des embryons en éprouvette pour ensuite les supprimer, de faire le commerce de gamètes et de recourir à la pratique de l'utérus à louer. À l'origine de la crise démographique actuelle, il y a, avec divers facteurs sociaux et culturels, un déséquilibre dans la vision de la sexualité, et ce n'est pas un hasard si la méthode Billings est aussi une ressource pour traiter naturellement les problèmes d'infertilité et aider les époux à devenir parents en identifiant les périodes les plus fertiles. Dans ce domaine, une plus grande connaissance des processus de génération de la vie, en utilisant les acquisitions scientifiques modernes, pourrait aider de nombreux couples à faire des choix plus conscients et éthiquement plus respectueux de la personne et de sa valeur.

    Il s'agit d'une tâche que les universités catholiques et, en particulier, les facultés de médecine et de chirurgie doivent assumer avec un engagement renouvelé. C'est pourquoi, de même qu'il était fondamental pour M. et Mme Billings de travailler au sein de la Faculté de Médecine de l'Université de Melbourne, il est important que le Centre d'Étude et de Recherche pour la Régulation Naturelle de la Fertilité, qui opère depuis 1976 au sein de l'Université Catholique du Sacré-Cœur, fasse partie d'un des plus prestigieux centres académiques italiens et puisse bénéficier des connaissances scientifiques les plus avancées pour mener à bien sa mission de recherche et de formation.

    En outre, la perspective scientifique de ce congrès international montre à quel point il est fondamental de prêter attention aux particularités de chaque couple et de chaque personne, en particulier en ce qui concerne les femmes. L'horizon de la médecine personnalisée nous rappelle précisément que chaque personne est unique et irremplaçable et qu'avant d'être l'objet d'un traitement pour des dysfonctionnements et des maladies, elle doit être aidée à exprimer au mieux son potentiel, en vue de ce bien-être qui est avant tout le fruit d'une harmonie de vie.

    Enfin, la promotion de la connaissance de la fertilité et des méthodes naturelles a également une grande valeur pastorale, car elle aide les couples à être plus conscients de leur vocation conjugale et à témoigner des valeurs évangéliques de la sexualité humaine. La preuve de cette pertinence est également fournie par le grand nombre de participants à ce congrès, avec des personnes de nombreux pays et de tous les continents réunies à Rome (ou connectées par vidéo). Le retour positif qui ressort de leurs expériences, parfois mûries dans des contextes sociaux et culturels très difficiles, confirme l'importance de travailler assidûment et énergiquement dans ce domaine, également pour promouvoir la dignité de la femme et une culture fondée sur l'acceptation de la vie, valeurs qui sont également partagées avec d'autres religions.

    Il s'agit donc d'un aspect non secondaire de la pastorale familiale, comme l'ont enseigné mes prédécesseurs et comme je l'ai également rappelé dans Amoris laetitia : "En ce sens, l'encyclique Humanae vitae (cf. 10-14) et l'exhortation apostolique Familiaris consortio (cf. 14 ; 28-35) doivent être redécouvertes" (n. 222). Il faut encourager le recours aux méthodes fondées sur les rythmes naturels de la fécondité, en soulignant qu'elles "respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l'éducation à une authentique liberté" (Catéchisme de l'Église catholique, n. 2370).

    Chers amis, je vous souhaite un travail fructueux et je vous remercie pour ce que vous faites. Rendez ce précieux service à la communauté ecclésiale et à tous ceux qui veulent cultiver avec passion et générosité les valeurs humaines de la sexualité. Nous devons toujours être conscients que la bénédiction originelle de Dieu se reflète avec une splendeur particulière dans ce domaine de la vie (cf. Gn 1, 26-30) et que nous sommes également appelés à l'honorer dans ce domaine, comme l'exhorte saint Paul : "Glorifiez donc Dieu dans votre corps" (1 Co 6, 20). Je vous bénis de tout cœur et vous demande de prier pour moi.

    Rome, St Jean de Latran, 24 avril 2023

    François

  • La troisième grande crise de l'histoire bimillénaire de l'Eglise porte sur le "nous"

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    De George Weigel sur First Things :

    LA CRISE CATHOLIQUE SUR LE "NOUS"

    26 avril 2023

    L'historien de Cambridge Richard Rex a proposé de manière provocante que le catholicisme soit aujourd'hui plongé dans la troisième grande crise de son histoire bimillénaire.

    La première crise a été le débat acharné qui a divisé l'Église sur la question "Qu'est-ce que Dieu ?". Cette question a reçu une réponse définitive lors du premier concile de Nicée (325) et du concile de Chalcédoine (451). Nicée I a affirmé que Jésus est vraiment Dieu, la deuxième personne de la Trinité ; Chalcédoine a affirmé que, par l'incarnation de la deuxième personne de la Trinité, la divinité et l'humanité sont unies dans l'unique personne de Jésus-Christ. C'est ainsi que Nicée I et Chalcédoine ont établi les fondements trinitaires et incarnés de l'orthodoxie chrétienne pour l'éternité.

    La seconde crise, qui a conduit à la fracture de la chrétienté occidentale lors des différentes réformes protestantes du XVIe siècle, tournait autour de la question : "Qu'est-ce que l'Église ?" Le Concile de Trente a donné la réponse orthodoxe à cette question, dans des réponses affinées au fil du temps par l'enseignement du Pape Pie XII sur l'Église en tant que "Corps mystique du Christ", par la Constitution dogmatique sur l'Église du Concile Vatican II et par le Synode extraordinaire des évêques de 1985, qui a synthétisé l'enseignement de Vatican II en décrivant l'Église comme une communion de disciples en mission.

    Et la troisième crise, celle que nous vivons actuellement ? Selon le professeur Rex, elle implique une question qui aurait été exprimée autrefois comme "Qu'est-ce que l'homme ?" Le fait que cette formulation soit aujourd'hui considérée comme problématique est un symptôme de la condition même qu'elle cherche à diagnostiquer. En d'autres termes, qu'est-ce que c'est que d'être humain ? C'est, selon Rex, ce qui est en cause dans "tout un alphabet de croyances et de pratiques : avortement, bisexualité, contraception, divorce, euthanasie, famille, genre, homosexualité, traitement de la stérilité...". Et ainsi de suite, à travers les champs de bataille déchiquetés d'une guerre culturelle qui, commencée à l'extérieur de l'Église, se déroule maintenant à l'intérieur de la maison de la foi.

    Tout d'abord, une crise "théologique", au sens littéral de la théologie : "parler de Dieu". Puis une crise ecclésiologique. Et maintenant une crise anthropologique. Les deux crises précédentes ont divisé l'Église. La troisième pourrait bien le faire également, comme le montrent l'apostasie allemande qui menace de fracturer l'unité de l'Église catholique et l'abandon par d'éminents évêques, théologiens et activistes de la conception de la personne humaine fondée sur la Bible.

    La question "Qui sommes-nous en tant qu'êtres humains ?" est posée de la manière la plus aiguë par l'idéologie du genre et l'insurrection transgenre. Cela a atteint le point d'absurdité où "une drag queen de l'île de Man" (comme l'a rapporté Mary Wakefield le mois dernier dans le Spectator) "a informé les élèves de 7e année qu'il y avait exactement 73 genres. Lorsqu'un enfant courageux a insisté pour dire qu'il n'y en avait que deux, la drag queen aurait répondu "Vous m'avez contrarié" et aurait renvoyé l'enfant".

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  • L'héritage de chaos et de misère de la révolution sexuelle

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    De Sue Ellen Browder sur le National Catholic Register :

    L'héritage de chaos et de misère de la révolution sexuelle

    ‘Adam and Eve After the Pill, Revisited’
    Adam et Eve après la pilule, revisité (photo : Ignatius Press / Ignatius Press)

    22 avril 2023

    Rien n'a causé plus de confusion et de chaos à l'époque contemporaine que la révolution sexuelle. Dans sa série d'essais Adam and Eve After the Pill, Revisited, Mary Eberstadt cherche à nous orienter au milieu du chaos qui nous entoure.  

    Considérant la révolution sexuelle non seulement comme un ennemi des valeurs chrétiennes, mais aussi comme une religion rivale du christianisme, elle défend avec force son argument selon lequel la révolution sexuelle n'a pas conduit à la libération et à la liberté, mais à la catastrophe - et elle a même infiltré l'Église catholique.

    Pourtant, elle écrit : "Jeter les mains en l'air devant le monde est une esquive - surtout pour les catholiques, surtout aujourd'hui, à un moment où beaucoup sont tentés, pour plus d'une raison, de faire exactement la même chose. Les croyants sont appelés à lire les signes des temps, pas à s'en plaindre".

    Citant de nombreuses études de sciences sociales à l'appui de ses affirmations, Eberstadt documente la réalité selon laquelle la révolution sexuelle est allée de pair avec : la rupture des relations entre les hommes et les femmes, l'effondrement de la famille, la rage violente des orphelins de père, le mouvement transgenre, la "nouvelle intolérance" (ou ce que l'on a appelé la "cancel culture"), une perte de fréquentation des églises et de nombreuses batailles divisant sur la sexualité, même au sein de l'Église elle-même.  

    Décrivant la révolution sexuelle comme un mouvement socio-politico-religieux intégré qui a abandonné Dieu, Eberstadt suggère que si les chrétiens se laissent intimider et réduire au silence par cette vision athée du monde en essayant d'être "gentils", la fausse idéologie de la révolution continuera à se répandre, causant des ravages dans la vie des plus vulnérables d'entre nous, y compris les bébés à naître.   

    Comparant les perceptions d'Eberstadt à celles de George Weigel, du père Raymond de Souza, de Ross Douthat et de Rod Dreher, feu le cardinal George Pell (qui a rédigé l'avant-propos du livre) déclare : "Outre le chaos familial, le chaos psychique, le chaos anthropologique et le chaos intellectuel, elle trouve son dernier exemple de chaos contemporain dans l'Église catholique du monde occidental, parmi ceux qui veulent transformer l'enseignement catholique et sont souvent hostiles à l'égard de ceux qui détiennent et enseignent la tradition".

    Soulignant la souffrance et les blessures trop souvent mal diagnostiquées que la révolution sexuelle a infligées, Eberstadt écrit : "Il y a un dénominateur commun sous les rituels bizarres qui se produisent sur les campus et ailleurs, sous les médias sociaux de plus en plus punitifs, sous la rage de performance de BLM [Black Lives Matter] - en fait, sous la cancel culture elle-même. C'est l'angoisse". 

    Mettant en lumière les prémisses cachées de la foi séculière de la révolution sexuelle (l'une de ces prémisses étant la nécessité de détruire la famille pour que les hommes et les femmes soient "libres"), Eberstadt écrit que "lorsque les gens disent qu'ils espèrent que l'Église changera sa position sur le mariage ou le contrôle des naissances, ils ne parlent pas d'une seule foi religieuse - c'est-à-dire la foi chrétienne. Ce qu'ils veulent vraiment dire, c'est qu'ils espèrent que l'Église suborne ou remplace sa propre théologie par la nouvelle Église du sécularisme". 

    En raison de la douleur et de la souffrance que l'expression sexuelle débridée a causées, Eberstadt observe que, "sans aucun doute, la société est plus proche d'accorder un second regard au libéralisme qu'elle ne l'a jamais été depuis les années 1960". C'est pourquoi les penseurs, à l'intérieur et à l'extérieur des cercles catholiques, qui souhaitent adoucir le christianisme en supprimant certains enseignements [sexuels] n'auraient pas pu choisir un plus mauvais moment que maintenant pour défendre leur cause. Pourquoi soutenir l'infiltration de la révolution dans l'Église au moment même où un nombre croissant de voix commencent à remettre en question ses fruits toxiques et à chercher des alternatives en dehors du désordre actuel ?

    "Ce qui sème le trouble chez les chrétiens aujourd'hui, observe Eberstadt, ce n'est pas la science. Ce n'est pas le désir des traditionalistes d'adorer en latin. Ce n'est même pas les blessures auto-infligées par les scandales sexuels des clercs, aussi graves soient-ils. Non. La fracture religieuse de notre époque se situe entre ceux qui pensent pouvoir faire des compromis avec la révolution sexuelle sans compromettre leur foi et ceux qui s'éveillent au fait que cette expérience a été tentée et qu'elle a échoué. 

    La révolution sexuelle est-elle donc un processus inévitable et irréversible de l'histoire ? 

    À cette question, Eberstadt répond par un "non" catégorique. Notant que depuis les années 1960, les partisans de la libération ont ancré leurs succès dans la supposée "inévitabilité de l'histoire", elle suggère que les changements sociopolitiques engendrés par la révolution sexuelle "pourraient faire l'objet, comme tout autre phénomène social, d'un examen minutieux et d'une révision".  

    En fait, écrit Eberstadt, "l'héritage toxique de la révolution elle-même équivaut à une justification tacite de l'enseignement de longue date [de l'Église] concernant le sexe et le mariage - que cette justification soit ou non largement comprise".

    Dans son épilogue intitulé "Que doivent faire les croyants ? La croix au milieu du chaos", Eberstadt cite Evelyn Waugh qui, dans une interview accordée à un journal en 1930, a révélé pourquoi il s'était converti au catholicisme. Il a déclaré : "Dans la phase actuelle de l'histoire européenne, la question essentielle n'est plus entre le catholicisme, d'une part, et le protestantisme, d'autre part, mais entre le christianisme et le chaos". 

    Eberstadt considère que le même choix s'offre à nous dans l'Amérique d'aujourd'hui. 

    Sue Ellen Browder, convertie au catholicisme, est l'auteur de Subverted : Comment j'ai aidé la révolution sexuelle à détourner le mouvement des femmes. Sue Ellen Browder est l'auteur de Sex and the Catholic Feminist : New Choices for a New Generation (Ignatius).

  • Les conservateurs anglicans mobilisés contre la bénédiction des unions homosexuelles

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    Lu sur abc NEWS :

    Les conservateurs anglicans se réunissent au Rwanda au sujet des LGBTQ

    18 avril 2023

    KIGALI, Rwanda - Des centaines de dirigeants conservateurs anglicans de 52 pays se réunissent au Rwanda au milieu d'un désaccord sur le soutien de l'Église aux unions entre personnes du même sexe.

    La conférence de Kigali, la capitale rwandaise, a été convoquée sous les auspices du Global Fellowship of Confessing Anglicans (GAFCON), un groupe formé en 2008 qui prône l'orthodoxie au sein de la communion anglicane mondiale.

    Cette réunion intervient deux mois après la décision de l'Église d'Angleterre de bénir les mariages civils de couples de même sexe. Les ecclésiastiques d'Afrique font partie de ceux qui continuent d'exprimer leur inquiétude.

    "Nous sommes ici pour que la Bible soit au centre de tout", a déclaré mardi à l'AP l'archevêque rwandais Laurent Mbanda.

    La décision de l'Église d'Angleterre de bénir les unions homosexuelles a créé une "énorme confusion" et pourrait être le "dernier clou du cercueil dans l'héritage déjà divisé de l'Église anglicane", a déclaré M. Mbanda.

    Les divisions se sont aggravées ces dernières années lorsque les évêques conservateurs, notamment d'Afrique et d'Asie, ont affirmé leur opposition à l'inclusion des LGBTQ et exigé la "repentance" des provinces plus libérales qui ont adopté des politiques d'inclusion.

    Le secrétaire général du GAFCON, l'archevêque Ben Kwashi du Nigeria, a déclaré dans un communiqué que la nouvelle position de l'Église d'Angleterre sur les mariages civils était "troublante pour de nombreux anglicans".

    "Nous ne cherchons pas la division, mais nous voulons plutôt faire avancer la mission de Dieu dans le monde", précise le communiqué.

    La conférence du GAFCON, qui comprend des études bibliques et d'autres séminaires, se terminera le 21 avril.

    Le président de la GAFCON, le primat américain Foley Beach, a déclaré lors de l'ouverture lundi que son groupe "ne peut plus reconnaître" Justin Welby, l'archevêque de Canterbury, comme le chef spirituel de la Communion anglicane.

    "Il a ajouté : "Vous joindrez-vous à nous pour prier pour Justin Welby et les évêques qu'il dirige ? "Vous et moi devons nous repentir, redevenir chrétiens et suivre Jésus-Christ.

    M. Welby a déjà reconnu l'existence de "profonds désaccords" entre les provinces, tout en les exhortant à essayer de "marcher ensemble".