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Idées - Page 116

  • "Le concept du communisme mondial" : centième numéro de la revue "Communisme"

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    Communisme est une revue historique fondée en 1982 par Annie Kriegel (1926-1995) et Stéphane Courtois. Elle s’est donnée pour objectif d'analyser scientifiquement l’histoire du communisme. La revue est pluridisplinaire : elle regroupe des spécialistes de générations différentes (Nicolas Werth, Marc Lazar, Philippe Buton, Michel Hastings, Karel Bartosek...). L’accès aux archives du Komintern après l’effondrement des régimes communistes des pays de l’Est a été interprété par Stéphane Courtois comme annonçant la naissance d'une véritable histoire du communisme.

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  • Plus fort que Jules Verne

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    cfab7508-f0e3-11e0-995d-bfc3d5bfdf01.jpgDe Christophe Doré, dans le Figaro d’aujourd’hui :

    « Des particules élémentaires, les neutrinos, iraient plus vite que la lumière. Les scientifiques, qui les traquent avec d'incroyables pièges souterrains, s'interrogent : Albert Einstein s'est-il trompé ? Faut-il repenser les lois de l'Univers ?

    N'essayez pas de joindre un physicien sérieux par les temps qui courent, il refait ses calculs. La blague amuse les laboratoires du monde entier depuis une révélation qui a fait l'effet d'une bombe. Les neutrinos, des particules élémentaires qui pullulent dans l'Univers, se déplaceraient plus vite que la lumière. Une expérimentation très sérieuse, menée au Cern, à Genève, et dans les laboratoires de Gran Sasso, en Italie, l'atteste.

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  • Le numéro d'automne de la revue "Liberté Politique"

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    Dans cette nuit où s'enfoncent, sans boussole et sans repères, nos pays à la dérive, des veilleurs s'obstinent à diagnostiquer les maux dont nous sommes accablés et à indiquer de possibles issues. Ainsi en va-t-il de l'équipe de "Liberté Politique" qui offre de façon déterminée, avec intelligence et lucidité, des percées lumineuses qui nous aident à ne pas désespérer, qui manifestent la vitalité de l'intelligence chrétienne, qui nourrissent notre parcours dissident. Ce blog leur doit beaucoup et tâche de s'inspirer de la voie de sagesse que cette équipe nous indique, en évitant de nous égarer dans des tentations extrêmes qui conduisent souvent à l'amertume et au désespoir. Tant il est vrai qu'en politique que comme dans beaucoup d'autres domaines le désespoir est toujours une sottise absolue.
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    Le n°54 de Liberté Politique a pour thème "La place du don et de la gratuité dans l’économie" et aborde un thème d'actualité, l'Islam, en abordant la pensée de Massignon, un précurseur du dialogue islamo-chrétien. Présentation :

    "DANS L’ENCYCLIQUE Centesimus annus, Jean-Paul II identifie la société civile comme le cadre normal de l’économie de la gratuité. Dans Caritas in Veritate, Benoît XVI semble aller plus loin : « Le grand défi qui se présente à nous est de montrer que le principe de gratuité et la logique du don peuvent et doivent trouver leur place dans l’activité économique normale. » Ce « grand défi » pose de nombreuses questions, sur lesquelles se sont penchés économistes, philosophes et théologiens réunis par Liberté politique. La logique de la gratuité est-elle compatible avec la logique de l’échange, par conséquent de la réciprocité, qui caractérise l’économie ? Benoît XVI ne répond pas en termes de système, mais de dépassement moral pour rendre possible les lois de l’économie elle-même : on ne peut pas créer de confiance dans l’économie sans relations de gratuité entre les hommes."

    "ISLAM : DEBAT SUR MASSIGNON. La figure de Massignon (1883-1962) est indissociablement liée au dialogue avec l’islam, avec ses promesses et ses ambiguïtés. Massignon voulait-il la conversion des musulmans, oui ou non ? Liberté politique ouvre le débat : Yves Floucat s’efforce d’entrer dans la démarche de Massignon pour mieux la comprendre, sans cacher ce qui a pu apparaître comme des contradictions. Le père Édouard-Marie Gallez met en évidence la responsabilité de l’orientaliste dans la dérive syncrétique d’un certain dialogue islamo-chrétien."

    (Sommaire complet en cliquant sur "lire la suite")

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  • Ce que la politique moderne doit à l'Eglise, et réciproquement

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    Sur "Le temps d'y penser", Corbulon recense l'ouvrage suivant : "Catholicisme et démocratie, une histoire de la pensée politique" de Emile Perreau-Saussine.

    "Docteur en philosophie, Emile Perreau-Saussine a enseigné la philosophie politique à Cambridge, avant de disparaître à 37 ans en 2010. Son œuvre est brillante, de l’avis de ses pairs.

    L’ouvrage analyse les rapports entre le catholicisme et la démocratie dans la France depuis la fin de la monarchie. Ce travail n’a jamais été réalisé dans notre pays, a fortiori l’étude des représentations politiques structurant le rapport entre la France, la politique et la religion par excellence, l’Eglise catholique.

    Si le contenu est à ce point impressionnant, c’est parce que la démonstration est faite de la dette de la politique moderne à l’encontre de l’Eglise, mais de l’inverse également."

    La suite se trouve ici : http://www.letempsdypenser.fr/

  • « Dieu semblait exister et le Catholicisme semblait être la religion unique et vraie »

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    C'est à propos des JMJ; France Catholique réserve un écho à Vargas Llosal, lequel

    "se penche alors sur la crise qu’il décèle dans la « culture de la liberté ». L’Etat qui autorise la liberté de religion ne peut pas devenir lui-même une religion rivale. Il doit reconnaître ses limites et ses propres besoins. L’institution étatique doit être construite sur des « valeurs éthiques ». Tout Etat constitué a besoin d’une « vie spirituelle riche et florissante comme antidote permanent aux forces anarchiques, destructrices et déstructurantes qui tendent à gouverner le comportement individuel quand l’être humain se sent libre de toute responsabilité. »

    A lire ici : http://www.france-catholique.fr/Vargas-Llosa-a-propos-des-JMJ-Dieu.html

  • La livraison d'octobre de "la Nef"

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    Christophe Geffroy, directeur de la Nef présente ainsi la livraison d'octobre

    "L’introduction du gender dans les manuels de SVT en 1ère a confirmé l’importance que prenait cette théorie dans nos sociétés. Or, parce qu’elle fondamentalement fausse, induisant une détestable vision de l’homme, elle est particulièrement dangereuse : d’où la nécessité d’y réfléchir pour apporter des arguments justes. C’est ce à quoi essaye de contribuer notre dossier d’octobre.
    Heureusement, l’actualité est aussi riche d’événements porteurs d’espérance, comme ce monastère bénédictin qui se construit à la Garde, dans le diocèse d’Agen (lisez l’interview du TRP Dom Louis-Marie, elle est roborative), ou le succès du difficile voyage de Benoît XVI en Allemagne où il nous a, une fois de plus, émerveillé par la profondeur de ses discours." (cliquer sur "lire la suite" pour accéder au sommaire et à certains contenus (liens)

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  • La prochaine rencontre d’Assise sera ouverte aux athées

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    Rencontre-dAssise-110x90.jpgSur le site de l’agence Cathobel on trouve cette dépêche datée du 30 septembre :

    « La prochaine rencontre interreligieuse d’Assise, le 27 octobre, sera également ouverte à des personnalités athées. Celles-ci se rencontreront notamment lors d’une table ronde prévue mercredi 26 octobre, à l’Université Roma Tre.

    Animée par le philosophe italien Giacomo Marramao, membre du Collège international de philosophie de Paris, cette table ronde accueillera notamment la psychanalyste française Julia Kristeva (épouse de l’écrivain Philippe Sollers), le philosophe italien Remo Bodei (professeur à l’Université de Californie à Los Angeles), le philosophe britannique Anthony Clifford Grayling, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado (de l’Université nationale autonome du Mexique), et le penseur autrichien Walter Baier. C’est ici : Des athées participeront à la rencontre d’Assise »

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  • Le pape, "écologiste" ? Il faut voir ce que l'on entend par là.

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    "L'éditorial de la Bussola Quotidiana de ce samedi revient sur le passage du discours au Bundestag où Benoît XVI a fait allusion au "bénéfice" qu'aurait apporté dans les années 70, la naisssance du Parti des "verts". (1er/10/2011)

    Ses propos ont été de façon prévisible récupérés par les medias en un sens erroné.
    Fabio Spina oppose deux visions dimétralement opposées: le principe de précaution revendiqué par l'écologisme politique, et «la vertu millénaire de la prudence», qui est l'attitude prônée par la Loi Naturelle, et donc l'Eglise."

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  • "Credo politique", débat entre Eric de Beukelaer et Denis Ducarme

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    Le lundi 17 octobre 2011, à 18h30,
    à la librairie UOPC, 14-16 av. Gustave Demey, 1160 Bruxelles

    Le chanoine Eric de Beukelaer et Denis Ducarme

    débattront du livre "Credo politique"

    Entrée gratuite / Réservation souhaitée

    tél. : 02 663 00 40; fax. : 02 648 61 72; conferences@uopc.be

  • Une grande voix s'est éteinte il y a 120 ans, celle de Monseigneur Freppel

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    A Obernai, en Alsace, une exposition commémore le 120ème anniversaire du décès de Mgr Freppel. Un nom qui ne dit peut-être plus grand chose à la plupart des gens mais qui fut celui d'un grand évêque peu enclin à manier la langue de buis. A travers sa dénonciation de la "Révolution française", on découvre un diagnostic clair de tous les maux qui nous accablent aujourd'hui et qui mérite d'être médité.

    Dans sa "Révolution française, à propos du centenaire de 1789", il voit dans cet évènement, non une péripétie de l'histoire, mais une vraie doctrine qui ne concerne pas la seule France mais la civilisation toute entière:

    « ...la Révolution française (...) est une doctrine, ou, si l'on aime mieux, un ensemble de doctrines, en matière religieuse, philosophique, politique et sociale. Voilà ce qui lui donne sa véritable portée ; et c'est à ces divers points de vue qu'il convient de se placer, pour la juger en elle-même et dans son influence sur les destinées de la nation française, comme aussi sur la marche générale de la civilisation. » (...)

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  • Retour sur le discours du pape au Bundestag

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    Giovanni Salmeri, ce 30/09/2011, commente le discours de Benoît XVI au Bundestag. C'est sur Oasis et c'est intitulé : "La nécessité évidente d’un droit naturel. Un commentaire du discours de Benoît XVI au Bundestag de Berlin".

    Extraits :

    Le discours de Benoît XVI au Reichstag de Berlin pourrait trouver sa place, dans une anthologie imaginaire, parmi les textes qui ont caractérisé l’orientation intellectuelle de ce pontificat, en mettant sur le tapis des problèmes cruciaux pour le rapport entre la foi chrétienne et la vie civile. (...)

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  • La loi naturelle incompatible avec la laïcité républicaine ?

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    promethee.jpgDans l’éditorial du dernier numéro (24 septembre 2011) du bimensuel « L’Homme Nouveau », Denis Sureau, directeur de la revue signe cet éditorial qui concerne une controverse française mais dont la portée est universelle :

    « Dans la bataille contre l’idéologie du « genre » dans les programmes scolaires, Luc Ferry, intellectuel et ministre de l’éducation émérite, est venu à la rescousse de son successeur, Luc Chatel. Dans une chronique parue dans le Figaro, s’opposant explicitement à l’enseignement de l’Église (et plus particulièrement à sa condamnation des pratiques homosexuelles), il dénonce la reconnaissance d’un ordre naturel comme contraire à la République. Il précise : « Depuis le XVIIIe siècle, toute la pensée démocratique s’est construite à l’opposé de ce naturalisme. Ce qui marque la naissance de l’humanisme moderne, c’est justement la conviction que la nature est tout sauf une norme morale ». La nature, ajoute-t-il, « pour les héritiers des Lumières, c’est d’abord l’ennemi » et « toute éducation doit nous en arracher pour nous faire entrer dans l’espace de la civilité, de l’Histoire et de la culture ». Conclusion : « En tant que républicain, je ne puis donc qu’encourager notre ministre, Luc Chatel, à tenir bon sur cette ligne-là ».

    Luc Ferry, de son point de vue, n’a pas tort. Le Gender n’est qu’un avatar tardif du libéralisme moderne qui, se fondant sur le désir de l’individu, exalte sa capacité indéterminée de s’autoconstruire, d’être le créateur de ses valeurs. A cette folie, seule peut s’opposer une théologie qui perçoit dans la Création les traces de son Créateur, un « plus d’être » qui ne peut venir qu’au-delà de la nature visible, et qui la tire comme hors d’elle-même. Le Genre ou la Création, telle est bien l’alternative ».

    Pour Luc Ferry et ses semblables les droits et devoirs humains n’ont rien d’imprescriptible : ils résultent d’un « contrat social » toujours amendable, selon des mécanismes « démocratiques », eux-mêmes aléatoires. Sur ce point, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) avait été organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) ! Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (« ubique, semper et ab omnibus ») des droits (et donc des devoirs) humains sans Dieu semble aléatoire.