Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Idées - Page 115

  • Le n°1500 de l'Homme Nouveau

    IMPRIMER

    1500 numéros! Toutes nos félicitations à cette publication amie qui a su garder le cap sur cette mer agitée.

    Voici ce qu'écrit à ce sujet Denis Sureau (éditeur et journaliste) :

    Ce numéro 1500 est exceptionnement imprimé à 80 000 exemplaires afin de faire découvrir (ou redécouvrir) L'Homme Nouveau à des lecteurs potentiels. Nous espérons qu'il incitera un grand nombre d'entre eux à rejoindre la grande famille de nos abonnés qui, année après année, décennie après décennie, témoignent fidèlement de leur attachement à ce journal pas comme les autres. Né en 1946, L'Homme Nouveau n'a pas eu toujours exactement le même visage. Le Père Fillère, l'abbé Richard, Luc Baresta ou Marcel Clément l'ont marqué chacun à sa façon de leur forte personnalité. Et pourtant le code génétique de L'Homme Nouveau est resté le même.

    Lire la suite

  • " La mort en face " : une exposition laïque à l'U.C.L.

    IMPRIMER

    Christian Laporte exulte dans la Libre de ce week-end en nous faisant part d'une initiative conjointe sur la mort menée par le Centre d'Action Laïque et l'Université "catholique de Louvain. C'est la victoire du dialogue sur l'exclusion réciproque mais on a la forte impression que l'ouverture est à sens unique et que ceux qui la portent sont loin d'être représentatifs de l'Eglise dont ils se revendiquent...

    Extraits (nous soulignons en mettant en gras les passages qui nous paraissent les plus significatifs):

    "Depuis le concile Vatican II (ah! l'"esprit" du concile!) et l’ouverture de l’Eglise catholique au monde, chrétiens et laïques - entendez en l’occurrence les incroyants et les agnostiques - ont appris à se parler et à mener des dialogues fructueux. En même temps, le cardinal Danneels et des religieux de tous rangs ont été accueillis ces dernières décennies dans des ateliers maçonniques mais à ce jour, la laïcité organisée n’avait jamais été reçue en ses titres, grades et qualités dans une université catholique pour une réflexion commune sur un sujet fondamental.

    C’est fait ! Pendant cinq semaines, l’UCL accueille le Centre d’action laïque en ses murs néolouvanistes pour une exposition et une imposante série de conférences communes et d’animations autour de la mort.

    Une initiative qui part d’une solide et interpellante exposition du CAL de la province de Namur (...)   ...les organisateurs ont construit un programme qui a débuté en fanfare, jeudi soir puisqu’après le vernissage de l’expo à la bibliothèque des Sciences, l’abbé Gabriel Ringlet et le président du CAL, Pierre Galand ont confronté leurs conceptions de la mort. Dans les jours et semaines à venir, aucune thématique ne sera éludée, qu’il s’agisse de l’euthanasie et des soins palliatifs, de la manière de gérer sa vie et de penser sa mort, de la délicate question du suicide des jeunes ou encore de la place du mort dans notre société."

    Et bien, voulez-vous qu'on vous dise? Au vu des organismes et institutions qui s'impliquent dans cette initiative et des personnalités qui s'y mettent en avant, cela ne nous inspire pas vraiment! Comme le souligne un lecteur de la Libre :

    "Tout cela ne m'inspire que méfiance! Lorsque l'on apprend que la séance d'ouverture a été animée par un ennemi de l'Eglise de l'intérieur, l'abbé Ringlet et un ennemi actif de l'extérieur, Pierre Galand! Une université catholique n'a-t-elle rien de plus salvateur à proposer sur les soins palliatifs?"

  • A l'Institut Sophia, le 3 octobre : début du cours ouverts à tous

    IMPRIMER

    A partir du 3 octobre, cours hebdomadaires, les lundis de 13h30 à 15h40 (à l’exception des congés scolaires)

    « Soins palliatifs, acharnement thérapeutique. Cellules souches. Clonage thérapeutique. Loi belge autorisant la recherche sur les embryons surnuméraires. Thérapie génique… »
    Tels sont les titres dans la presse actuellement. Mais qu’en est-il exactement ?

    La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ? Comment le citoyen peut-il s’informer et participer au débat? Certains choix sont difficiles; comment accueillir la personne en souffrance ? Quid de l’engagement en tant que catholiques ?

    Ce cours de 20 heures réparti sur 10 semaines est destiné à un public n’ayant pas forcément une formation scientifique ou philosophique, mais toutefois curieux de comprendre et de communiquer sur toutes ces questions essentielles.

    Les cours ont lieu dans les locaux de l’Institut d’Etudes Théologiques (IET), 24 Boulevard St Michel, 1040 Bruxelles –

    PAF: 120 euros (60 pour les moins de 30 ans)

    Infos : 0477 042 367 (Carine Brochier)

    Inscriptions: Institut Sophia - institutsophia@yahoo.fr

  • Le Cheval Rouge : une oeuvre majeure du XXe siècle

    IMPRIMER

    Nous avions, au début de l'existence de ce blog, célébré les nonante ans d'Eugenio Corti (http://www.belgicatho.be/). A cette époque, notre audience était évidemment confidentielle et à présent qu'elle s'est un peu élargie, nous voudrions vraiment insister sur ce livre qui a fait son chemin malgré le silence des médias : Le Cheval Rouge, plusieurs fois réédité, plusieurs fois épuisé.

    2-8251-0636-4_1.jpgVoici la présentation qui en est faite par son éditeur français, L'Age d'Homme :

    Collection Au coeur du monde

    Traduit de l'italien par Françoise Lantieri Préface et présentation de François Livi

    Depuis la publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire et social. Car dès sa parution, et au fil des rééditions qui se sont succédé sans discontinuer, Le Cheval rouge, bien qu'ignoré en raison de son anticonformisme idéologique par la critique, a captivé un très large public. Dans une enquête publiée en 1986 sur le plus beau roman italien des dix dernières années, Eugenio Corti et Le Cheval rouge distançaient Sciascia, Morselli, Moravia...

    Lire la suite

  • Saint-Exupéry : "Nous sentons le désert en nous"

    IMPRIMER

    "On nous a élevés et pourtant en nous, nous sentons le désert.
    La termitière humaine est plus riche qu'auparavant, nous disposons de plus de biens et de loisirs, et, cependant, quelque chose d'essentiel nous manque que nous savons mal définir. Nous nous sentons moins hommes... Fils de l'âge du confort, on nous a élevés, on nous a donnés le pain, on nous a enseignés et pourtant. en nous, nous sentons le désert.
    On a cru que, pour nous grandir, il suffisait de nous vêtir, de nous nourrir, de répondre à tous nos besoins. Et l'on a peu à peu fondé en nous le petit bourgeois de Courteline, le politicien de village, le technicien fermé à toute vie intérieure. "On nous instruit, me répondrez-vous, on nous éclaire, on nous enrichit mieux qu'autrefois des conquêtes de notre raison." Mais il se fait une piètre idée de la culture de l'esprit, celui qui croit qu'elle repose sur la connaissance de formules, sur la mémoire de résultats acquis. Le médiocre sorti le dernier de polytechnique en sait plus long sur la nature et sur ses lois que Descartes, Pascal et Newton. Il demeure cependant incapable d'une seule des démarches de l'esprit dont furent capables Descartes, Pascal et Newton. Ceux là on les a d'abord cultivés."

    Antoine de Saint-Exupéry

    source : http://www.volodalen.com/15psychologie/psychologie60.htm

  • Le sexe, une "construction" ?

    IMPRIMER

    Le blog "Le soupirail et les vitraux" relève les propos du Professeur Picq à ce sujet dans "Le Monde" :

    "Extraits d'une intéressante tribune du Pascal Picq dans Le Monde, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France, auteur de nombreux ouvrages scientifiques sur la question "Qu'est-ce que l'humain ?"

    [...] Dans l'évolution, c'est toujours l'homme qui pose problème, et les sciences humaines. [...] D'un point de vue biologique et évolutif, les espèces les plus sexuées sont les mammifères et les oiseaux ; les espèces les plus complexes physiologiquement, éthologiquement, cognitivement et, bien sûr, dans la diversité des sexualités. (Le sexe de la plupart des reptiles se fixe en fonction de la température d'incubation et 10 % des espèces de poissons changent naturellement de sexe au cours de leur vie.) - Le sexe biologique est fortement déterminé par les chromosomes, sachant que les femelles sont XX (homogamiques) chez les mammifères et XY chez les mâles (hétérogamiques), tandis que c'est l'inverse chez les oiseaux, avec des femelles ZW et des mâles ZZ.

    Lire la suite

  • Les Etats-Généraux du Christianisme

    IMPRIMER

    Nous vous soumettons cet évènement avec son programme ambitieux et la participation de personnalités très variées. En cliquant sur l'image ci-dessous, vous aurez accès au programme complet que vous pourrez télécharger. Parmi les intervenants, on nous annonce des figures dont nous nous sentons proches (Jean-Marie Le Méné, Chantal Delsol, François de Lacoste de Lareymondie, Fabrice Hadjadj...) et d'autres, plus éloignées. Mais pouvons-nous nous enfermer dans nos cénacles sans entendre ce qui peut se dire ailleurs?egc-2011-lille.jpg

    Tous les renseignements se trouvent ici : http://www.lavie.fr/religion/etats-generaux-du-christianisme/

  • " Genre dans le trouble ! " par Jean Gabard

    IMPRIMER

    Nous versons au dossier de la théorie du genre, même si nous ne les cautionnons pas dans leur intégralité, ces réflexions de Jean GABARD auteur de « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi »,  Les Editions de Paris; on ne pourra en tout cas pas accuser leur auteur d'être un "paléo-catholique" nostalgique d'un ordre clérical...

    "La « théorie du genre » affirme que toute différence de comportement entre les hommes et les femmes est le résultat de la construction sociale. Aujourd’hui dans l’actualité, cette idéologie s’est développée dans les années 1970 surtout aux Etats-Unis. Stimulée par les succès des mouvements féministes et confortée par le sentiment de culpabilité et/ou le silence des hommes, elle apparaît maintenant incontestable face aux aberrations des théories naturalistes traditionnelles. Le militantisme de ses adeptes, minoritaires dans la société mais idéalement placés dans les milieux universitaires et les médias, a permis d’obtenir son implantation et son imposition comme idéologie bien-pensante. Elle est aujourd’hui entérinée par les directives européennes comme outil de lutte et d'action contre les discriminations. Elle fait partie des programmes officiels des universités et entre maintenant dans ceux des classes de lycée.

    Lire la suite

  • La culture, c'est accessoire...

    IMPRIMER
    Le site Herodote.net déplore les amputations dont pâtit l'enseignement de l'histoire dans l'Hexagone. Mais le propos s'élargit à l'abandon de la culture humaniste :
    Extraits :

    "L’année passée, notre collaborateur Yves Chenal, qui est par ailleurs normalien et professeur agrégé dans un lycée parisien, avait déjà manifesté sa crainte que les nouveaux programmes de la classe de première ne dénaturent l'enseignement en faisant disparaître la chronologie et, plus grave, remplacent les dissertations par des QCM (questionnaires à choix multiples) ou des jeux type Questions pour un champion."

    Lire la suite

  • Le mensuel « La Nef » : numéro de rentrée

    IMPRIMER

    FIC66247HAB33.jpgSOMMAIRE DU N°229 DE SEPTEMBRE 2011

    EDITORIAUX
    JMJ et… démocratie, par Christophe Geffroy
    La fin des rêves, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Le luthéranisme suédois à vau-l’eau, par Michel Toda
    Un nouvel Abbé pour Fontgombault, par Christophe Geffroy
    « Les chemins de la foi », entretien avec Xavier Dufour
    et Marc Bouchacourt
    Pour trouver un emploi ciblé, entretien avec Thomas Grimaux
    Vie de l’Église : JMJ, feu de paille… feu ardent, par Loïc Mérian
    Les JMJ de Madrid : un grand moment de foi, par Christophe Geffroy
    Témoignage d’une JMJiste à Madrid, par Élisabeth Geffroy
    Reductio ad sexum et « biologisation » du droit ?,
    par Guillaume Bernard
    Vers une défense de la Vie en Europe ?,
    par Grégor Puppinck
    Chronique Vie : IVG, état des lieux alarmant,
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Agriculture et mondialisation,
    par François-Georges Dreyfus

    Lire la suite

  • Le cardinal Bagnasco rappelle des vérités fondamentales aux catholiques engagés en politique

    IMPRIMER

    Hier après-midi (4 septembre), le Cardinal Bagnasco a rappelé ces vérités fondamentales:

    "On pourrait penser qu'à l'ère du pluralisme culturel, il est arrogant de juger les événements de l'histoire en se basant sur la vérité de l'Évangile, ce qui constituerait une attitude intellectuelle intégriste, surtout en politique. On se demande si la vérité morale liée à un choix religieux, peut inspirer le droit civil s'appliquant à tous. C'est une question juste et délicate. S'il est gravement injuste de traduire en termes de règles publiques des choix exclusivement éthico-religieux, il est erroné de réduire toutes les positions prises par les croyants à des choix «confessionnels» et donc individuels et privés.

    Lire la suite

  • Dostoïevski, le visionnaire

    IMPRIMER

    " En général, je demande de nouveau la permission de me récuser à ce sujet, répéta Pierre Alexandrovitch, et à la place, je vais vous raconter, messieurs, une autre anecdote, sur Ivan Fédorovitch lui-même, fort intéressante et des plus caractéristiques. Pas plus tard qu'il y a cinq jours, dans une société principalement féminine, il a déclaré solennellement, au cours d'une discussion, que sur toute la terre il n'est rigoureusement rien qui force les hommes à aimer leurs semblables, qu'il n'existe aucune loi de la nature ordonnant à l'homme d'aimer l'humanité et que s'il y a eu et qu'il y ait encore l'amour sur la terre, ce n'est pas en vertu d'une loi naturelle, mais uniquement parce que les hommes croyaient en leur immortalité. Ivan Fédorovitch ajouta, entre parenthèses, que c'est en cela que consiste toute la loi naturelle, de sorte que si l'on détruit dans l'humanité la foi dans son immortalité, cela fera tarir aussitôt en elle non seulement tout amour, mais encore toute force vive qui permette de continuer la vie du monde. Bien mieux : il n'y aura alors plus rien d'immoral, tout sera permis, même l'anthropophagie. Mais cela n'est pas tout encore : il conclut en affirmant que pour tout individu, tels que nous maintenant par exemple, qui ne croit ni en Dieu ni en son immortalité, la loi morale de la nature doit immédiatement devenir le contraire absolu de l'ancienne loi religieuse, et que l'égoïsme poussé jusqu'à la scélératesse doit non seulement être permis à l'homme, mais reconnu pour une issue indispensable, la seule raisonnable et presque la plus noble dans sa situation. D'après un tel paradoxe, vous pouvez juger, messieurs, de tout le reste que proclame et qu'a peut-être l'intention de proclamer encore notre cher excentrique et amateur de paradoxes Ivan Fédorovitch. (...) Et son absurde théorie, tu l'as entendue tout à l'heure : " S'il n'y a pas d'immortalité de l'âme, il n'y a pas non plus de vertu, donc tout est permis. " (Et ton frère Mitenka, à propos, tu te rappelles comme il a crié : " Je m'en souviendrai ! "). C'est une théorie séduisante pour les gredins... je vitupère, c'est stupide... pas pour les gredins mais pour les fanfarons primaires avec " une profondeur insondable de pensée ". C'est une bravache mais, quant au fond, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Toute sa théorie n'est que bassesse. L'humanité trouvera en elle la force vive pour la vertu, même sans croire à l'immortalité de l'âme. Elle la trouvera dans l'amour de la liberté, de l'égalité, de la fraternité..."

     

    F.  DOSTOIEVSKI, Les Frères Karamazov, traduction d'E. Guertik, Hazan T. I

    source : http://sergecar.perso.neuf.fr/documents/dostoievski.htm