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Idées - Page 118

  • Saint-Exupéry : "Nous sentons le désert en nous"

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    "On nous a élevés et pourtant en nous, nous sentons le désert.
    La termitière humaine est plus riche qu'auparavant, nous disposons de plus de biens et de loisirs, et, cependant, quelque chose d'essentiel nous manque que nous savons mal définir. Nous nous sentons moins hommes... Fils de l'âge du confort, on nous a élevés, on nous a donnés le pain, on nous a enseignés et pourtant. en nous, nous sentons le désert.
    On a cru que, pour nous grandir, il suffisait de nous vêtir, de nous nourrir, de répondre à tous nos besoins. Et l'on a peu à peu fondé en nous le petit bourgeois de Courteline, le politicien de village, le technicien fermé à toute vie intérieure. "On nous instruit, me répondrez-vous, on nous éclaire, on nous enrichit mieux qu'autrefois des conquêtes de notre raison." Mais il se fait une piètre idée de la culture de l'esprit, celui qui croit qu'elle repose sur la connaissance de formules, sur la mémoire de résultats acquis. Le médiocre sorti le dernier de polytechnique en sait plus long sur la nature et sur ses lois que Descartes, Pascal et Newton. Il demeure cependant incapable d'une seule des démarches de l'esprit dont furent capables Descartes, Pascal et Newton. Ceux là on les a d'abord cultivés."

    Antoine de Saint-Exupéry

    source : http://www.volodalen.com/15psychologie/psychologie60.htm

  • Le sexe, une "construction" ?

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    Le blog "Le soupirail et les vitraux" relève les propos du Professeur Picq à ce sujet dans "Le Monde" :

    "Extraits d'une intéressante tribune du Pascal Picq dans Le Monde, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France, auteur de nombreux ouvrages scientifiques sur la question "Qu'est-ce que l'humain ?"

    [...] Dans l'évolution, c'est toujours l'homme qui pose problème, et les sciences humaines. [...] D'un point de vue biologique et évolutif, les espèces les plus sexuées sont les mammifères et les oiseaux ; les espèces les plus complexes physiologiquement, éthologiquement, cognitivement et, bien sûr, dans la diversité des sexualités. (Le sexe de la plupart des reptiles se fixe en fonction de la température d'incubation et 10 % des espèces de poissons changent naturellement de sexe au cours de leur vie.) - Le sexe biologique est fortement déterminé par les chromosomes, sachant que les femelles sont XX (homogamiques) chez les mammifères et XY chez les mâles (hétérogamiques), tandis que c'est l'inverse chez les oiseaux, avec des femelles ZW et des mâles ZZ.

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  • Les Etats-Généraux du Christianisme

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    Nous vous soumettons cet évènement avec son programme ambitieux et la participation de personnalités très variées. En cliquant sur l'image ci-dessous, vous aurez accès au programme complet que vous pourrez télécharger. Parmi les intervenants, on nous annonce des figures dont nous nous sentons proches (Jean-Marie Le Méné, Chantal Delsol, François de Lacoste de Lareymondie, Fabrice Hadjadj...) et d'autres, plus éloignées. Mais pouvons-nous nous enfermer dans nos cénacles sans entendre ce qui peut se dire ailleurs?egc-2011-lille.jpg

    Tous les renseignements se trouvent ici : http://www.lavie.fr/religion/etats-generaux-du-christianisme/

  • " Genre dans le trouble ! " par Jean Gabard

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    Nous versons au dossier de la théorie du genre, même si nous ne les cautionnons pas dans leur intégralité, ces réflexions de Jean GABARD auteur de « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi »,  Les Editions de Paris; on ne pourra en tout cas pas accuser leur auteur d'être un "paléo-catholique" nostalgique d'un ordre clérical...

    "La « théorie du genre » affirme que toute différence de comportement entre les hommes et les femmes est le résultat de la construction sociale. Aujourd’hui dans l’actualité, cette idéologie s’est développée dans les années 1970 surtout aux Etats-Unis. Stimulée par les succès des mouvements féministes et confortée par le sentiment de culpabilité et/ou le silence des hommes, elle apparaît maintenant incontestable face aux aberrations des théories naturalistes traditionnelles. Le militantisme de ses adeptes, minoritaires dans la société mais idéalement placés dans les milieux universitaires et les médias, a permis d’obtenir son implantation et son imposition comme idéologie bien-pensante. Elle est aujourd’hui entérinée par les directives européennes comme outil de lutte et d'action contre les discriminations. Elle fait partie des programmes officiels des universités et entre maintenant dans ceux des classes de lycée.

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  • La culture, c'est accessoire...

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    Le site Herodote.net déplore les amputations dont pâtit l'enseignement de l'histoire dans l'Hexagone. Mais le propos s'élargit à l'abandon de la culture humaniste :
    Extraits :

    "L’année passée, notre collaborateur Yves Chenal, qui est par ailleurs normalien et professeur agrégé dans un lycée parisien, avait déjà manifesté sa crainte que les nouveaux programmes de la classe de première ne dénaturent l'enseignement en faisant disparaître la chronologie et, plus grave, remplacent les dissertations par des QCM (questionnaires à choix multiples) ou des jeux type Questions pour un champion."

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  • Le mensuel « La Nef » : numéro de rentrée

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    FIC66247HAB33.jpgSOMMAIRE DU N°229 DE SEPTEMBRE 2011

    EDITORIAUX
    JMJ et… démocratie, par Christophe Geffroy
    La fin des rêves, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Le luthéranisme suédois à vau-l’eau, par Michel Toda
    Un nouvel Abbé pour Fontgombault, par Christophe Geffroy
    « Les chemins de la foi », entretien avec Xavier Dufour
    et Marc Bouchacourt
    Pour trouver un emploi ciblé, entretien avec Thomas Grimaux
    Vie de l’Église : JMJ, feu de paille… feu ardent, par Loïc Mérian
    Les JMJ de Madrid : un grand moment de foi, par Christophe Geffroy
    Témoignage d’une JMJiste à Madrid, par Élisabeth Geffroy
    Reductio ad sexum et « biologisation » du droit ?,
    par Guillaume Bernard
    Vers une défense de la Vie en Europe ?,
    par Grégor Puppinck
    Chronique Vie : IVG, état des lieux alarmant,
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Agriculture et mondialisation,
    par François-Georges Dreyfus

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  • Le cardinal Bagnasco rappelle des vérités fondamentales aux catholiques engagés en politique

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    Hier après-midi (4 septembre), le Cardinal Bagnasco a rappelé ces vérités fondamentales:

    "On pourrait penser qu'à l'ère du pluralisme culturel, il est arrogant de juger les événements de l'histoire en se basant sur la vérité de l'Évangile, ce qui constituerait une attitude intellectuelle intégriste, surtout en politique. On se demande si la vérité morale liée à un choix religieux, peut inspirer le droit civil s'appliquant à tous. C'est une question juste et délicate. S'il est gravement injuste de traduire en termes de règles publiques des choix exclusivement éthico-religieux, il est erroné de réduire toutes les positions prises par les croyants à des choix «confessionnels» et donc individuels et privés.

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  • Dostoïevski, le visionnaire

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    " En général, je demande de nouveau la permission de me récuser à ce sujet, répéta Pierre Alexandrovitch, et à la place, je vais vous raconter, messieurs, une autre anecdote, sur Ivan Fédorovitch lui-même, fort intéressante et des plus caractéristiques. Pas plus tard qu'il y a cinq jours, dans une société principalement féminine, il a déclaré solennellement, au cours d'une discussion, que sur toute la terre il n'est rigoureusement rien qui force les hommes à aimer leurs semblables, qu'il n'existe aucune loi de la nature ordonnant à l'homme d'aimer l'humanité et que s'il y a eu et qu'il y ait encore l'amour sur la terre, ce n'est pas en vertu d'une loi naturelle, mais uniquement parce que les hommes croyaient en leur immortalité. Ivan Fédorovitch ajouta, entre parenthèses, que c'est en cela que consiste toute la loi naturelle, de sorte que si l'on détruit dans l'humanité la foi dans son immortalité, cela fera tarir aussitôt en elle non seulement tout amour, mais encore toute force vive qui permette de continuer la vie du monde. Bien mieux : il n'y aura alors plus rien d'immoral, tout sera permis, même l'anthropophagie. Mais cela n'est pas tout encore : il conclut en affirmant que pour tout individu, tels que nous maintenant par exemple, qui ne croit ni en Dieu ni en son immortalité, la loi morale de la nature doit immédiatement devenir le contraire absolu de l'ancienne loi religieuse, et que l'égoïsme poussé jusqu'à la scélératesse doit non seulement être permis à l'homme, mais reconnu pour une issue indispensable, la seule raisonnable et presque la plus noble dans sa situation. D'après un tel paradoxe, vous pouvez juger, messieurs, de tout le reste que proclame et qu'a peut-être l'intention de proclamer encore notre cher excentrique et amateur de paradoxes Ivan Fédorovitch. (...) Et son absurde théorie, tu l'as entendue tout à l'heure : " S'il n'y a pas d'immortalité de l'âme, il n'y a pas non plus de vertu, donc tout est permis. " (Et ton frère Mitenka, à propos, tu te rappelles comme il a crié : " Je m'en souviendrai ! "). C'est une théorie séduisante pour les gredins... je vitupère, c'est stupide... pas pour les gredins mais pour les fanfarons primaires avec " une profondeur insondable de pensée ". C'est une bravache mais, quant au fond, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Toute sa théorie n'est que bassesse. L'humanité trouvera en elle la force vive pour la vertu, même sans croire à l'immortalité de l'âme. Elle la trouvera dans l'amour de la liberté, de l'égalité, de la fraternité..."

     

    F.  DOSTOIEVSKI, Les Frères Karamazov, traduction d'E. Guertik, Hazan T. I

    source : http://sergecar.perso.neuf.fr/documents/dostoievski.htm

  • La théorie du "gender" repose sur des présupposés non scientifiques

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    FRANCE : "La presse, nous dit généthique.org,  se penche largement sur la polémique suscitée par l’introduction d’enseignements directement inspirés de la théorie du gender dans les nouveaux manuels de Sciences de la vie et de la terre (SVT) de la classe de première ES et L (Cf. synthèses de presse du 23/05/11 et du 19/07/11 et Lettre mensuelle d’août 2011).
     
    Les tenants de la théorie du gender soutiennent que la différence sexuelle n’est pas biologique mais d’abord socioculturelle. Il n’existerait ainsi selon eux "qu’un être indifférencié sexuellement qui deviendrait homme, femme ou autre chose par la culture" comme le résume le philosophe Yves-Charles Zarka, professeur à la Sorbonne, dans un article publié dans La Croix.

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  • Les "pédagogistes" sur la sellette

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    Les pédagogistes sauveront-ils l’école ?, se demande "Daniel54" sur Agoravox. On se doute que non; même si le propos est hexagonal, il vaut pour nos pédagogistes belges qui ne méritent pas mieux :

    "Qui sont-ils, ceux que l’on nomme « les pédagogistes » ? Une chose est certaine, ils font la loi à l’Education Nationale depuis plus de 20 ans . Les « Sciences de l’Education » leur servent de socle pour avancer leurs théories « fumeuses ». A vrai dire , cette science n’a de scientifique que le nom . Elle a abreuvé les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres) . Merci à ces IUFM , maintenant supprimés (ouf !) qui ont permis souvent aux enseignants formateurs de gravir plus rapidement les échelons que les autres. Il reste cependant qu’ils ont réussi à formater ces jeunes professeurs avant qu’ils soient jetés dans la cage aux lions !

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  • Les JMJ analysées par le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa

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    C'est à découvrir sur le site Benoît-et-moi où figure la traduction d'un article de cet auteur (agnostique) paru dans le quotidien espagnol de gauche "El Païs": http://benoit-et-moi.fr/

    Extrait :

    "Durant longtemps on a cru qu’avec le progrès des connaissances et de la culture démocratique, la religion, cette forme élevée de superstition, irait en se défaisant, et que la science et la culture se substitueraient largement à elle. Aujourd’hui nous savons que c’était là une autre superstition, que la réalité a mise en pièces. Et nous savons, aussi que cette fonction que les libres penseurs du XIXème siècle, avec autant de générosité que d’ingénuité, attribuaient à la culture, celle-ci est incapable de la remplir, surtout maintenant. Parce qu’aujourd’hui, la culture a cessé d’être une réponse sérieuse et profonde aux grandes questions de l’être humain sur la vie, la mort, le destin, l’histoire, qu’elle a tenté d’être dans le passé, et qu’elle s’est transformée, d’un côté, en un divertissement léger et sans conséquences, et de l’autre, en une cabale de spécialistes incompréhensibles et arrogants, confinés dans leurs fortins de jargon et charabia, et à des années lumières du commun des mortels."

    et de conclure :

    "Croyants et non croyants nous devons nous réjouir de ce qui a eu lieu à Madrid ces derniers jours où Dieu semblait exister, le catholicisme être une religion unique et vraie, et tous comme de bons petits enfants nous marchions main dans la main avec le Saint Père vers le royaume des cieux."

  • Méditer la pensée d'Otto de Habsbourg

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    Dans "Valeurs Actuelles", Michel Gurfinkiel insiste sur tout le profit qu'il y aurait à tirer de l'étude de la pensée politique de Otto de Habsbourg; il relate sa rencontre avec l'archiduc :

    "À l’heure où l’Europe s’interroge sur son avenir, ses dirigeants seraient bien inspirés de méditer la pensée d’Otto de Habsbourg, disparu le 4 juillet dernier.

    C’est au début de l’été 1989, quand le rideau de fer commençait à se déchirer, que j’ai rencontré Otto de Habsbourg pour la première fois. Il m’avait invité chez lui, à Pöcking, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Munich. Il habitait une maison énorme, mafflue, comme on les aime dans les pays danubiens : un de ces manoirs où plusieurs générations peuvent nicher ensemble. Mais quand j’arrivai, en début d’après-midi, la demeure était vide. Ni parent, ni assistant, ni domestique. Otto de Habsbourg vint lui-même m’ouvrir. Il m’apporta lui-même, un peu plus tard, une tasse de café. Et au moment du départ, il téléphona personnellement à la station de taxis. Avec ces mots à la fois naturels et déroutants : "Ici la Maison de Habsbourg. Pouvez-vous envoyer une voiture ?" ..."

    découvrir la suite ICI