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Idées - Page 118

  • Quand un historien pourfendait l'illusion communiste

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    50264_277272060198_8081637_n.jpg"De nos jours, les historiens sont généralement un groupe timoré, réduisant la grande histoire de l’action humaine à une petite discipline académique anxieuse, dans laquelle les fonctions sont achetées par d’interminables volumes calculant de menus détails, comme la quantité de céréales qui fut consommée au XVème siècle par les Guatémaltèques.

    Il semble inutile d’observer qu’il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, même de mémoire vivante, il n’en a pas toujours été ainsi. La publication en Anglais de l’ouvrage Le passé d’une illusion, Essai sur l’idée du communisme au XXème siècle, nous rappelle que François Furet, l’historien éminent de la Révolution française, est décédé en France (en 1997)  à l’âge de soixante-dix ans.  Et Furet, comme son précurseur intellectuel Alexis de Tocqueville, était quelqu’un qui prenait l’histoire au sérieux – appréciant de manière franche et impartiale le passé afin de guider la façon par laquelle nous devrions vivre aujourd’hui.

    Bien sûr, même de son propre temps – quand la plupart de ses pairs étaient des sur-spécialistes ou des historiens sociaux zélés, – Furet avait quelque chose d’un retour à la noble tradition historiographique du XIXème siècle, par l’accent qu’il mettait sur la politique et les forces personnelles et intellectuelles. Le Furet bourru, qui enseignait à la fois à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris et au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago, tint seul pendant de nombreuses années, s’efforçant de modérer la fierté envers la Révolution française. Il devint la plus improbable des icônes culturelles. Son travail, qui l’a placé au centre du discours national français, est devenu l’une des forces les plus importantes de la réorientation de la compréhension moderne que la France avait d’elle-même...."

    Découvrir la suite de cet article de Kenneth R. Weinstein initialement paru dans The Weekly Standard, le 23 août 1999 (titre original : The Illusion that Failed) et dont la traduction paraît aujourd'hui dans "Nouvelles de France" : http://www.ndf.fr/

  • Une citation de Aldous Huxley à méditer

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    En 1961, lors d'une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : « Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »

  • Ce que Padreblog.fr vous invite à lire pour bronzer intelligent...

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    J'espère que les "Padre" ne m'en voudront pas de reproduire leur sélection de livres pour l'été (merci Hélène!) :

    "Padreblog vous offre une petite sélection de livres pour l’été afin de bronzer intelligent. Gros pavés ou opuscules ils se lisent facilement, du genre « je-comprends-même-au-bord-de-la-piscine ». Bon été !

    Confessions d’une catho branchée par Frigide Barjot : prenez une femme un peu déjantée, mettez-y la Foi catholique, rajoutez beaucoup d’humour et l’audace désarmante d’une femme au franc-parler et vous obtiendrez cette autobiographie de Virginie Tellenne alias l’humoriste Frigide Barjot (Plon, 310 pages ; 22 €).

    Inigo de François Sureau : comment un gentilhomme espagnol découvre l’enjeu de la vie : se divertir ou se convertir. Le boulet tranchera … (Gallimard, 150 pages ; 12.50 €).

    Claire de Castelbajac du Père Dominique-Marie Dauzet : l’histoire de cette jeune fille, disparue en 1975 qui découvre l’amour de Dieu, immense, étonnant, si simple. Une sainte pour notre temps ? (Presses de la Renaissance, 250 pages ; 18.50 €).

    Les réseaux cathos de Marc Baudriller : un feu d’artifice d’infos et d'anecdotes qui présente le visage d'une communauté catholique diverse, plus libre et plus audacieuse. Pour enfin comprendre que l'époque de l'enfouissement est révolue et qu’il est temps de rayonner dans ce monde tel qu'il fonctionne et tel qu'il est (Robert Laffont, 330 pages ; 20 €).

    Deux petits pas sur le sable mouillé d’Anne-Dauphine Julliand : la poignante histoire de Thaïs atteinte d'une maladie génétique orpheline. Et celle de sa mère qui lui fait la promesse d’une vie trop courte où ne manquera jamais l'amour. Une énorme leçon de courage et, paradoxalement, une hymne à la vie (Les Arènes, 230 pages ; 17 €).

    Le camp des saints de Jean Raspail : pas très politiquement correct mais tellement bien écrit ! La réédition du roman qui prédit la troisième guerre mondiale, sans armes, entre une multitude affamée et une minorité de nantis. « Le récit de notre inconscience et de notre acquiescement face à ce qui va nous dissoudre » dit l’auteur … (Robert Laffont, 372 pages ; 22 €).

    Dieu est Humour (volumes 1 et 2) du Père Bernard Peyrous et Marie-Ange Pompignoli : deux petits dictionnaires de spiritualité humoristique … à conseiller et à offrir à tous et surtout à ceux qui croient que le catholicisme est une religion de tristesse (Editions de l’Emmanuel, 140 pages ; 14 €).

    Dix raisons de croire du Père Guillaume de Menthière : on ne peut aujourd’hui être un chrétien adulte sans l’avoir voulu et réfléchi. Un exposé simple et accessible qui montre que la foi ne relève pas d'une déficience mentale. Le livre qui pourra aider pour les discussions du soir entre amis (Salvator, 240 pages ; 18.50 €).

    Initiation à la lectio divina du Père Joseph-Marie Verlinde : le livre qui vous permettra de suivre la récente invitation du pape à prendre l’évangile dans vos bagages de vacances ! (Parole et Silence, 180 pages ; 17 €).

    Pour une libération sexuelle véritable de Thérèse Jacob-Hargot : l’appel impertinent pour que se lève une génération qui aspire à la véritable libération, qui soit au service de l'amour et de la sexualité, respectueuse de la vie humaine et de l'environnement (FX de Guibert, 137 pages ; 15 €).

    Et pour finir, un best-seller mondial :

    Lumière du monde de Joseph Ratzinger-Benoît XVI : une série d’entretiens où le pape se livre sans détours. On a l’impression d’être en face de Benoît XVI, assis dans un bon fauteuil, avec, dans la cheminée, le feu qui crépite ! Le ton est libre, simple, léger parfois, mais au fil de la « soirée », la conversation se fait plus profonde, embrassant les enjeux du monde et de l'Eglise ou les grandes interrogations spirituelles (Bayard Centurion, 300 pages, 21 €)."

    http://www.padreblog.fr/blog/45-eglise/158-livres-dete-le-coup-de-coeur-des-padre

  • La mort d'un insoumis : Vladimir Dimitrijevic

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    Dans Valeurs Actuelles, ce bel hommage rendu au patron des éditions de l'Age d'Homme par Bruno de Cessole, intitulé "Adieu à un insoumis, Vladimir Dimitrijevic"

     

    "C’est à l’entrée de Clamecy, sur cette route de Lausanne à Paris qu’il empruntait tous les quinze jours au volant d’un véhicule croulant sous les livres, et où il avait déjà subi un grave accident, que ce grand “passeur” de l’édition a trouvé la mort ce mardi 28 juin. Une mort qui endeuille non seulement sa famille et ses proches mais tous les ressortissants de l’univers sans frontières de la littérature et de l’esprit.

    Il y a deux semaines, nous dialoguions ensemble autour du micro de Lydwine Helly et c’était, comme toujours, un bonheur que de l’écouter célébrer la littérature et les écrivains qui nous étaient chers. « C’est la famille ! », s’exclamait-il avec une ferveur communicative, avant de m’offrir, prodigue, ses “derniers-nés” : le premier volume de la nouvelle édition des oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria, le volume 36 des Cahiers Alexandre Vialatte, et le somptueux Dictionnaire Octave Mirbeau… Le lendemain, je passai rue Férou pour un hommage à Vladimir Volkoff dont il publiait un inédit, Douce orthodoxie. Et nous convenions de nous revoir prochainement pour l’article que je comptais écrire sur le quarante-cinquième anniversaire de la création de l’Âge d’Homme, qu’il avait lancé en 1966 à Lausanne.

    Le destin en a décidé autrement. “Dimitri”, comme l’appelaient ses amis, a rejoint la seule patrie où il ne connaîtra pas la douleur de l’exil, ce bannissement qu’il avait lui-même choisi pour ne pas subir l’oppression communiste dont sa terre natale, la Yougoslavie, était victime. Démuni et solitaire, mais riche de courage, de ferveur et de projets, le jeune homme qui avait débarqué en Suisse avec un faux passeport à l’orée des années 1950 avait exercé maints petits boulots précaires avant de concrétiser son rêve, servir la cause du livre, d’abord comme libraire puis comme éditeur.

    L’Âge d’Homme n’était pas une maison d’édition banale, c’était, c’est, un archipel voué à accueillir les “anges exilés”, incompris ou bannis de toutes les littératures européennes. En quelques décennies, au mépris des contingences mesquines mais avec une générosité, un enthousiasme, rares, Dimitri y a publié 4 500 ouvrages, de tous horizons, avec pour seuls critères la qualité des textes et l’exigence, l’engagement des auteurs, de quelque obédience qu’ils fussent. On ne compte plus les écrivains russes et slaves, mais aussi italiens, anglais, français et suisses, dont il fut le découvreur, l’exhumeur ou l’ambassadeur, aussi tenace que convaincant. D’Andreï Biély à Alexandre Blok, d’Ignacy Witkiewicz à Alexandre Zinoviev, de Thomas Wolfe et Ivy Compton-Burnett à Eugenio Corti et Umberto Saba, de Milos Tsernianski à Ivo Andritch, de Georges Haldas à Étienne Barilier, de Pierre Gripari à Vladimir Volkoff…

    Que grâces lui soient rendues pour avoir ouvert tant de portes, et si bien servi ceux qui font chanter les mots de la tribu. Et que l’Âge d’Homme poursuive encore longtemps son aventure !"

    Bruno de Cessole

    À lire L’autobiographie sous forme d’entretiens avec Jean-Louis Kuffer : Personne déplacée, aux éditions Pierre-Marcel Favre (1986)

  • L'intègre totalitarisme post-moderne

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    "Sous couvert de “bien public”, et de “Bien” tout court, on en arrive à cultiver la soumission de masse, à renforcer le fatalisme de tous, à renvoyer chacun à l’impuissance politique de son isolement hyper-communicant saturé d’objets pauvres et sans cesse relancé, harcelé, par un présent factice qui se veut perpétuel, à faire prendre enfin les vessies pour des lanternes en masquant habilement les vrais enjeux, qui sont idéologiques : en vérité, le contrôle social par l’éducation à la soumission, l’imposition de faux choix, par l’aveuglement organisé, avec la destruction méthodique de toute capacité critique et un endoctrinement dès la classe maternelle, ne sont que les moyens de la domination sans partage de l’idéologie nécessaire aux choix d’une oligarchie mondialiste qui attend d’être mondiale.

    Demi-vérités érigées en dogmes irréfutables, tabous plus aveugles que jamais alors qu’on prétend les pourchasser tous, sophismes jouant avec des évidences préalablement lourdement imposées, sensiblerie affligeante mais désarmante, bonté obscène, émasculation systématique, démagogie permanente et promotion de la vulgarité qui s’emballe d’elle-même (il n’y a pas qu’à l’école que “le niveau monte”…), manipulations de foules atomisées car virtuelles, toute la palette des moyens les plus vils ou les plus dangereux est mise à contribution, massivement, sans vergogne. Les ombres de la Caverne ne sont pas que fantomatiques, elles sont hélas fermement orientées, elles ont un sens, et il est totalitaire sous prétexte de totalisation, de “globalisation”‘ selon le néologisme convenu."

    Ce texte est extrait d'une note de Didier Bourjon consacrée à l'"Intègre totalitarisme post-moderne" et parue aujourd'hui sur "Enquête&Débat" : http://www.enquete-debat.fr/archives/integre-totalitarisme-post-moderne

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • Les intellectuels menaceraient-ils le "désordre établi"?

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    "La dissidence des intellectuels a précédé la chute de l’Union soviétique. La révolte des intellectuels contemporains pourrait bien annoncer la chute de l’empire cosmopolite. Certes les oligarques du Système sont puissants : ils possèdent l’argent et contrôlent les médias classiques. Mais le pouvoir de ces oligarques est triplement menacé : par la révolte populiste, par la révolte numérique mais aussi par la révolte des intellectuels. Philosophes, anthropologues, économistes, géopoliticiens, géographes et sociologues sont de plus en plus nombreux à contester le désordre établi. A l’écart d’une actualité hollywoodienne, Andrea Massari nous propose de prendre un peu de hauteur… Explications."

    découvrir la suite de cette chronique proposée dans la "Tribune de Polemia" ICI

     

  • Le mariage gay, un accroissement abusif du pouvoir de l'Etat ?

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    C'est en tout cas ce que pense Georges Weigel qui commente la décision de l'Etat de New-York de légaliser le "mariage" homosexuel :

    "Le « mariage gay » représente en fait une vaste expansion du pouvoir de l’Etat : dans ce cas, l’état de New York déclare qu’il a la compétence pour redéfinir une institution humaine fondamentale afin de satisfaire aux exigences d’un groupe d’intérêt à la recherche du genre d’acceptation sociale qui vient hypothétiquement d’une reconnaissance juridique. Mais comme l’ont soutenu l’archevêque Timothy Dolan de New York et d’autres, pendant les jours qui ont précédé le vote fatidique du 24 Juin, l’état de New York ne possède pas une telle compétence, et l’affirmation contraire jette une ombre menaçante sur l’avenir. Car si l’Etat a, en fait, la compétence ou l’autorité de déclarer qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, sont mariés, et dispose de l’autorité à contraindre les tiers à reconnaître de tels mariages comme l’équivalent de ce que nous avons connu depuis des millénaires, alors pourquoi s’arrêter à un mariage entre deux hommes ou deux femmes ? Pourquoi ne pas accepter les liaisons plurielles ou la polygamie ? Pourquoi n’importe quelle combinaison d’hommes et de femmes, partageant des ressources financières et les parties de leurs corps, ne serait-elle pas déclarée un mariage, pour ensuite demander à l’état une réparation des griefs et la reconnaissance juridique de cette combinaison comme une famille ? Sur quel principe la législature de l’état de New York, ou toute autre législature d’état fédéré, pourra répondre « non », une fois qu’il aura déclaré qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, peuvent en effet se marier selon les lois de l’état ?"

    source : Nouvelles de France où l'on pourra lire la traduction de la Tribune publiée par G. Weigel dans la National Review.

  • "La beauté sauvera le monde"

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    Nous sommes nombreux à nous agiter, sur ce qu'on appelle "la toile" pour y faire passer des messages susceptibles de contribuer au triomphe du bien sur le mal, de la beauté sur la laideur, du vrai sur le mensonge, etc. Et nous pensons que cela dépend de nous alors que ce que nous faisons est bien peu de choses et qu'en réalité la victoire est déjà remportée et que nous n'avons qu'à l'actualiser à travers nos actes et nos paroles. Il y a des perles qui ne doivent jamais quitter ni notre coeur, ni notre mémoire, comme cette parole de Celui qui justifie tous nos efforts : "Courage, j'ai vaincu le monde!". (Merci, Stéphanie!)

    Sur le blog "d'un idiot attentif", nous redécouvrons un texte fondamental de Soljénitsyne commentant les mots fameux de Dostoievski sur la beauté; il est extrait du "Cri" (http://classiques.uqac.ca/contemporains/soljenitsyne_alexandre/le_cri_prix_nobel/soljenitsyne_e_cri_prix_nobel.pdf); nous livrons cet extrait à votre lecture mais allez relire le texte dans son intégralité :

    Lire la suite

  • Au sommaire de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1496 de l'Homme Nouveau daté du 18 juin 2011:

     

    Dossier

    Le Gender dans les manuels scolaires

    Analyse d'une subversion totalitaire qui distille l'idéologie du Gender jusque dans les manuels scolaires.

     
    Actualités

    États-Unis : Une oasis spirituelle

    Des carmes se sont lancés dans l'aventure audacieuse de la construction d'un monastère gothique au pied des Rocheuses.

    Asie : Yémen sous tension

    Pris en tenaille entre différents courants, le Yémen affronte une de ses crises les plus graves.

    Croatie : rempart de la chrétienté.
     
    Culture

    Entretien : le Traité de l'Amour de Dieu en français contemporain.

    Maximilien Kolbe : une nouvelle biographie.
     

    Figure spirituelle

    Le bienheureux Marie-Joseph Cassant, humble trappiste.

     
    Magistère

    Le trésor de la liturgie, lieu de la tradition vivante.

  • Une jolie parabole à méditer...

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    ...découverte sur le blog d'un "idiot attentif" :

    "Deux jumeaux sont dans le ventre de leur mère. Ils discutent philosophie.

    - Tu crois qu’il y a une vie après la naissance?

    - Evidemment. Il doit forcément exister quelque chose au-dehors, car il me semble que nous sommes ici précisément pour nous préparer à ce plus tard.

    - Mais non! Ce n’est pas possible, et c’est même inepte. Il n’y a pas de vie après la naissance. Si c’était le cas, quelqu’un nous en aurait parlé. Donc, cela n’existe pas. Mais imaginons, comment serait ce monde futur?

    - Je ne sais pas, mais il y aurait certainement plus de lumière. Peut-être pourrions-nous même courir? Manger avec nos mains et notre bouche?

    - Mais non, c’est une aberration! On ne peut pas courir! Et qui a vu une personne manger en utilisant sa bouche! C’est le cordon ombilical qui nourrit l’homme, c’est prouvé scientifiquement.

    - Ecoute, je ne sais pas, mais ce que j’imagine, c’est que nous verrons nos parents et ils prendront soin de nous. Maman nous donnera le sein…

    - Maman??? Tu crois en Maman? C’est juste un concept abstrait sans fondement objectif, scientifique. Qui est Maman pour toi?

    - C’est grâce à elle que nous vivons. Nous tirons notre vie d’elle, nous n’existerions pas sans elle.

    - Je ne crois pas! Je n’ai jamais vu Maman, donc, elle n’existe pas.

    - Comment peux-tu dire cela? Lorsque nous sommes en silence et que nous ne nous bagarrons pas, nous pouvons entendre comme une sorte de chant qu’elle fredonne et nous percevons la manière dont elle ressent le monde extérieur. Lorsque tu es triste, tu aimes bien te coller à l’ombre de ce que nous avons appelé sa main, faute d’autre définition. Tu aimes lorsque tu as l’impression que cette main te caresse… Tu sais, je pense que la vraie vie commence plus tard…"