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Société - Page 128

  • Un amendement pro vie échoue lors d'un vote populaire au Kansas

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    De Katie Yoder sur le National Catholic Register :

    Vote sur l'avortement au Kansas : L'amendement pro-vie échoue, lors du premier vote post-Roe.

    L'amendement aurait permis aux législateurs des États d'adopter des lois visant à réglementer ou à restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement.

    3 août 2022

    Les citoyens du Kansas ont rejeté un amendement pro-vie - également connu sous le nom d'amendement " Value Them Both " - lors de l'élection primaire de leur État mardi. Le référendum représentait le premier grand vote à l'échelle de l'État sur l'avortement après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade.

    L'amendement avait besoin d'une majorité simple pour être adopté lors du vote du 2 août.

    Il aurait annulé l'arrêt rendu par la Cour suprême du Kansas en 2019, selon lequel la constitution de l'État protège le droit des femmes à l'avortement. Actuellement, les législateurs de l'État n'ont, dans la plupart des cas, pas le droit d'adopter un quelconque type de restriction à l'avortement. 

    L'amendement aurait permis aux législateurs de l'État d'adopter des lois pour réglementer ou restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement. 

    "Parce que les Kansasiens accordent de l'importance aux femmes et aux enfants, la constitution de l'État du Kansas n'exige pas le financement de l'avortement par le gouvernement et ne crée ni ne garantit un droit à l'avortement", indique l'amendement rejeté.

    Il ajoute : "Dans la mesure permise par la constitution des États-Unis, le peuple, par l'intermédiaire de ses représentants et sénateurs élus, peut adopter des lois concernant l'avortement, y compris, mais sans s'y limiter, des lois qui tiennent compte des circonstances d'une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste, ou des circonstances de nécessité pour sauver la vie de la mère."

    Le vote a de larges implications qui dépassent les frontières du Kansas. Il pourrait indiquer comment d'autres États voteront sur l'avortement après l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization - qui a annulé l'arrêt Roe et laissé la politique d'avortement à la discrétion des États - et suggérer la position des Américains sur l'avortement avant les élections de mi-mandat en novembre.

    Il permet également de savoir si le Kansas sert de plaque tournante pour les femmes des États voisins qui limitent l'avortement. 

    Selon l'Institut Guttmacher, les avortements pourraient augmenter de plus de 1 000 % au Kansas lorsque les États voisins restreignent la procédure, a précédemment rapporté le Kansas City Star.  

    Réaction des pro-vie

    SBA Pro-Life America, un groupe pro-vie national qui a envoyé des étudiants solliciteurs dans des centaines de milliers de foyers du Kansas pour informer les citoyens sur le vote, a déploré cette perte.

    "La perte de ce soir est une énorme déception pour les pro-vie du Kansas et des Américains dans tout le pays", a déclaré Mallory Carroll, porte-parole de SBA Pro-Life America, dans un communiqué. 

    Elle a pointé du doigt la désinformation qui a précédé le vote, affirmant que "le message du lobby de l'avortement aux électeurs était truffé de mensonges qui ont finalement noyé la vérité". 

    "En raison des résultats de ce soir, le Kansas pourrait bientôt devenir le foyer d'un avortement à la demande sans restriction - et même d'un avortement tardif sans limites, payé par les contribuables", a-t-elle averti. "Le peuple et ses législateurs élus n'ont maintenant aucun recours pour utiliser les outils de la démocratie afin de promulguer des lois qui reflètent le consensus."

    Pour l'avenir, Carroll a souligné l'importance des élections de mi-mandat en novembre.

    "Les enjeux pour le mouvement pro-vie dans les prochaines élections de mi-mandat ne pourraient pas être plus élevés, et il y aura beaucoup plus de facteurs en jeu", a-t-elle déclaré. "Il est essentiel que les candidats pro-vie passent à l'offensive pour exposer l'extrémisme des objectifs politiques des démocrates en faveur d'un avortement nationalisé sur demande payé par les contribuables."

    Elle a remercié la coalition Value Them Both, qui a soutenu l'amendement, et les alliés de SBA Pro-Life America au Kansas.

    "L'appel du mouvement pro-vie à la politique et aux politiques ne s'est pas terminé avec la décision Dobbs, au contraire, grâce à cette victoire, nous devons travailler de manière exponentielle pour obtenir et maintenir des protections pour les enfants à naître et leurs mères", a-t-elle déclaré.

  • R.D.C : l’anarchie à son comble dans la Région des Grands Lacs

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    Monusco Goma 80427e0_1658907174731-000-32fh962.jpg

    « Une violente manifestation contre la mission de l’O.N.U. au Congo s’est transformée en saccage et pillage dans ses installations à Goma, ce lundi : une colère que comprend le mouvement citoyen Lucha qui plaide pour un départ immédiat d’une Monusco inefficace qui déresponsabilise l’Etat congolais » : "mais de quoi sinon de sa propre inefficacité ? Qui fait quoi dans ce « boulou boulou » qui ne date pas d’hier (litote) JPSC.  Lu sur le site web Afrikarabia " :

    « Le sentiment de défiance contre la mission des casques bleus au Congo a connu un nouvel excès de violence ce lundi dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. A l’appel d’organisations de la société civile et de l’UDPS, le parti du président Félix Tshisekedi, des centaines de personnes ont manifesté pour demander le départ de la Monusco, et dénoncé son inefficacité malgré sa présence en RDC depuis plus de 20 ans. Le siège de la Monusco, ainsi qu’une base logistique ont été pris d’assaut, alors qu’une partie des personnels de l’ONU a été évacuée par hélicoptère. Des bureaux et un entrepôt de nourriture ont également été vandalisés et pillés.

    « Des incidents contreproductifs »

    Le gouvernement congolais a dénoncé les violences et promis de poursuivre et de sanctionner les responsables des saccages et des vols. Pour la Monusco, « les incidents de Goma sont non seulement inacceptables, mais totalement contreproductifs. La mission est mandatée pour protéger les civils (…). Ce n’est pas dans le chaos et la confusion que nous ferons des avancées dans la stabilisation et la paix ». Le problème, c’est que la population congolaise reproche justement aux casques bleus de ne pas protéger les civils contre les nombreux groupes armés qui sévissent dans la région. 22 ans après l’arrivée de la mission onusienne au Congo, il y existe encore plus d’une centaine de milices en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu.

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  • J. K. Rowling dans le collimateur des tenants de la "cancel culture"

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    De Charlotte d'Ornellas sur le site de Valeurs Actuelles :

    J. K. Rowling victime de la « cancel culture »

    Adulée après avoir créé le sorcier le plus connu de l'époque, la romancière est devenue la cible emblématique de la cancel culture. Il lui a suffi pour cela de rappeler la réalité des sexes biologiques…

    29 juillet 2022

    Depuis le 19 juillet, il faut parler de “quadball”. Avant, ce sport dévoilé dans les pages de la saga Harry Pot ter s’appelait le “quid-ditch”. Né dans l’imagination de la romancière J. K. Rowling, le “sport préféré des sorciers” avait trouvé preneurs dans la réalité. Pourquoi ce changement de nom ? Parce que des joueurs ont décidé, à leur tour, de se désolidariser de l’auteur de la saga, objet d’une haine tenace pour des propos jugés “transphobes”. Dans son communiqué, l’Association internationale de quid-ditch (IQA) développe : « Des groupes de défense des droits LGBTQ+ comme Glaad et Human Rights Campaign ainsi que les trois acteurs principaux de la série de films Harry Potter » ont critiqué les positions de J. K. Rowling. On garde son idée, en la gommant du paysage. Certains prétendent encore que la culture de l’annulation, en anglais la cancel culture , n’existe pas…

    A LIRE : Propagande woke sur les plates-formes : le ras-le-bol des abonnés

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge

    J. K. Rowling est devenue l’exemple le plus prestigieux des personnes “annulées” pour avoir déplu aux militants les plus progressistes de l’époque. Les totalitarismes n’ont jamais caché leur attirance pour la méthode : plutôt que de composer avec la réalité, on change les mots, les concepts, les créations pour qu’elle n’apparaisse plus nulle part.

    Quelques jours plus tôt, c’était en effet l’actrice Emma Watson – qui a connu la gloire en incarnant la petite sorcière Hermione Granger dans la série de films – qui annonçait qu’elle était prête à jouer à nouveau son rôle à une condition peu banale : que J. K. Rowling soit écartée du projet. C’est-à-dire que l’auteur du roman, scénariste des films, disparaisse de sa propre œuvre. Ce n’était pas la première condamnation de la part de l’actrice, rejointe dans ses attaques par les deux autres héros de la filmographie ensorcelée, Rupert Grint et Daniel Radcliffe. Leur carrière née dans les pages de la saga n’a laissé aucune place à la plus élémentaire gratitude, la haine est totale.

    Mais il y a sans doute pire. En novembre dernier, la plate-forme HBO Max annonçait la réunion du casting pour les 20 ans du premier Harry Potter … sans sa créatrice. Dans le même temps, cette dernière s’inquiétait d’avoir « reçu tellement de menaces de mort [qu’elle] pourrai [t] en tapisser la maison » sans attirer la moindre compassion.

    On pourrait croire à une malédiction. Ses détracteurs rationalisent pourtant la guerre qu’ils mènent. Tout avait commencé en 2018, lorsque J. K. Rowling avait apporté son soutien à Maya Fors-tater, une chercheuse britannique licenciée après avoir contesté les théories des adeptes du genre – contre la réalité du sexe. À l’époque, la critique était déjà vive. Mais le gros de l’affaire débute réellement le 6 juin 2020. Ce jour-là, la romancière partage sur Twitter un article dont le titre évoque les « personnes qui ont leurs règles » (un subterfuge utilisé par des militants de la cause trans pour éviter d’utiliser le mot femme, qui désignerait contre leur gré les femmes devenues hommes en ayant conservé leurs organes féminins – il faut suivre). Au-dessus de cet article, Rowling livre un commentaire ironiquement exaspéré : « “Les personnes qui ont leurs règles. ” Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Quelqu’un pour m’aider ? Fimmes ? Fammes ? Fommes ? »

    Le jour même, elle devenait l’ennemie des pourfendeurs du vieux monde. Il fallait pourtant beaucoup d’imagination pour transformer cette discrète militante de gauche, anti-Brexit et féministe engagée, en modèle de conservatisme… Mais le militant woke a le bannissement généreux. Pire encore, l’accusée s’était alors fendue d’un communiqué dans lequel elle expliquait avoir été victime de violences conjugales et prendre très au sérieux la défense des femmes pour cette raison précise. Trop tard pour susciter l’empathie des militants de l’inclusion tolérante…

    En Grande-Bretagne, le débat fait rage depuis 2016. À l’époque, la commission femmes et égalités du pays avait prôné le changement dans la reconnaissance juridique du genre, en passant de l’avis d’experts médicaux au choix individuel. Theresa May avait porté la proposition, avant que Boris Johnson ne l’abandonne. Le débat, lui, n’a pas cessé.

    La définition même de la personne “transgenre” a évolué au fil des années : avant, c’était une personne qui avait subi une opération pour adopter les atouts du sexe opposé. Désormais, c’est déclaratif, les militants ayant jugé que l’intervention chirurgicale relevait de la “stérilisation forcée”.

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge. Et si une femme décide de devenir un homme, il lui suffit de le dire. C’est ainsi que naît l’époque des “hommes enceints”. Dans cette logique, des hommes peuvent donc avoir leurs règles. Par conséquent, parler de “femmes” au lieu de “personnes qui ont leurs règles” est une insupportable offense pour ces femmes devenues hommes par la volonté, malgré la biologie.

    Alors le débat s’est tendu, notamment avec certaines féministes qui refusent que la cause trans provoque l’invisibilisation… des femmes. Loin de la théorie, les problèmes sont bien concrets : comment prendre en compte la différence de force physique dans le sport ? Quelles garanties de sécurité dans les espaces réservés aux femmes ? Tout homme peut-il être une femme comme les autres ? Certaines féministes répondent non. Parmi elles, on trouve justement J. K. Rowling. Et c’est ce qui lui vaut d’être la cible de choix des nouveaux “éveillés”.

  • La conférence de presse du pape dans l'avion de retour du Canada (texte intégral)

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    De Catholic News Agency :

    Texte intégral : Conférence de presse du Pape François en vol depuis le Canada

    Le pape François s'adressant aux journalistes sur le vol entre le Canada et Rome, Italie, le 30 juillet 2022 | Vatican Media

    Salle de presse de Rome, 30 juillet 2022

    Le pape François est rentré à Rome samedi après un voyage d'une semaine au Canada. Du 24 au 30 juillet, le pape s'est rendu à Edmonton, au Québec et à Iqaluit dans le cadre de ce qu'il a appelé un "pèlerinage pénitentiel" pour présenter ses excuses aux communautés autochtones du pays.

    Vous trouverez ci-dessous la transcription complète de la conférence de presse du pape François sur le vol d'Iqaluit, au Canada, vers l'Italie.

    Pape François : Bonsoir et merci pour votre accompagnement, pour votre travail ici. Je sais que vous avez travaillé dur, et je vous remercie pour la compagnie. Merci.

    Matteo Bruni, directeur du bureau de presse du Saint-Siège : Bien, la première question ce soir est de Ka'nhehsíio Deer, un journaliste canadien d'origine inuit.

    Ka'nhehsíio Deer, CBC Radio [en anglais] : Mon nom est Ka'nhehsíio Deer. Je suis journaliste à CBC Indigenous. En tant que descendante d'un survivant des pensionnats, je sais que les survivants et les familles veulent voir des actions concrètes dans vos excuses, y compris l'annulation de la " doctrine de la découverte ". Étant donné que cette doctrine est toujours ancrée dans la Constitution et les systèmes juridiques du Canada et des États-Unis, où les peuples autochtones continuent d'être dépossédés et privés de leur pouvoir, n'avez-vous pas raté l'occasion de faire une déclaration lors de votre voyage au Canada ?

    Le pape François : Sur la dernière partie, je ne comprends pas le problème.

    Ka'nhehsíio Deer : C'est juste que les peuples autochtones sont encore aujourd'hui dépossédés et privés de leur pouvoir, vous savez, comme si leurs terres leur avaient été enlevées à cause de ces bulles papales et du concept de la doctrine de la découverte. 

    Quand je parle aux autochtones, ils racontent souvent que lorsque les gens sont venus coloniser les Amériques, il y avait cette - la doctrine de la découverte était quelque chose qui donnait le concept que les peuples autochtones de ces terres étaient inférieurs aux catholiques, et c'est ainsi que le Canada et les États-Unis sont devenus des pays. 

    Pape François : Merci pour cette question. Je pense que c'est un problème de chaque colonialisme, chaque - même les colonisations idéologiques d'aujourd'hui ont le même schéma. Ceux qui n'entrent pas dans leur voie ont des manières qui sont inférieures. Mais je veux développer ce point. Ils n'étaient pas seulement considérés comme inférieurs. Un théologien un peu fou se demandait s'ils avaient une âme. 

    Lorsque Jean-Paul II s'est rendu en Afrique, dans le port où les esclaves ont été embarqués, il a fait un signe pour que nous arrivions à comprendre le drame, le drame criminel. Ces personnes ont été jetées dans le navire dans des conditions terribles, puis elles ont été esclaves en Amérique. Il est vrai qu'il y avait des voix qui s'exprimaient, comme Bartolomé de las Casas par exemple ou Pierre Claver, mais elles étaient la minorité.

    La conscience de l'égalité humaine est venue lentement. Et je dis conscience parce que dans l'inconscient, il y a encore quelque chose. Nous avons toujours - permettez-moi de le dire - une attitude colonialiste consistant à réduire leur culture à la nôtre. C'est quelque chose qui nous arrive dans notre mode de vie développé ; parfois nous perdons les valeurs qu'ils ont.

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  • "Dépasser les bornes" : l'Ordre de Malte est-il sérieusement menacé ?

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    Lu sur le site web « catholic national register » :

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    « La décision du cardinal Tomasi est la dernière d'une série qui a mis en péril la propre souveraineté de l'Ordre de Malte.

    L'Ordre de Malte est unique et pas seulement un corps spirituel. C'est une entité souveraine en vertu du droit international - avec ses propres passeports, relations diplomatiques et statut d'observateur permanent aux Nations Unies. 

    Mais à quel point l'ordre est-il souverain, suite aux interventions répétées du pape François et de son délégué ? Et quels sont les enjeux pour une organisation présente dans 120 pays, avec plus de 2 000 projets et plus de 120 000 bénévoles et personnels médicaux, apportant une aide d'urgence dans de nombreuses zones en développement et en crise ?

    Par une lettre datée du 25 juillet 2022, le cardinal Silvano Maria Tomasi , délégué pontifical à l'ordre de Malte, et Fra' John Dunlap, nommé lieutenant pontifical, ont assigné une série de chevaliers profès à l'ordre des Grands Prieurés, sans en donner notification. décision au Grand Commandeur, ni obtenir l'approbation du Conseil Souverain.

    La décision du cardinal Tomasi est la dernière d'une série qui a mis en péril la propre souveraineté de l'Ordre de Malte.

    La lettre du Cardinal Tomasi encadre la décision dans le cadre des pouvoirs spéciaux que le Pape François a donnés au Cardinal Tomasi le 25 octobre 2021. Ces pouvoirs ont été confirmés dans le décret du Pape François pour la nomination du Lieutenant de Grand Maître du 13 juin 2022.

    Les deux décisions du pape François représentaient une violation par le pape François de la souveraineté de l'Ordre de Malte. 

    Le pape François a nommé un nouveau chef de l'Ordre de Malte avant même les funérailles de son ancien chef Fra' Marco Luzzago, décédé subitement le 7 juin.

    L'avocat d'origine canadienne Fra' John T. Dunlap occupera le poste de Lieutenant du Grand Maître , rôle que Luzzago a occupé pendant deux ans. Dunlap a prêté serment le 14 juin, jour des funérailles de Luzzago .

    Le Lieutenant du Grand Maître est normalement élu pour un mandat d'un an. Mais en 2021, le pape François a prolongé indéfiniment le mandat de Luzzago jusqu'à l'élection d'un nouveau Grand Maître de l'ordre, un poste traditionnellement occupé à vie.

    Par ordre direct du pape François, Dunlap est le nouveau lieutenant du Grand Maître et travaille ainsi en étroite collaboration avec le délégué spécial du pape , le cardinal Silvano Maria Tomasi .

    Ils ont également conseillé de procéder avec l'organe gouvernemental élu, le Conseil souverain. 

    Dans les deux cas, le pape est fortement intervenu dans les affaires gouvernementales de l'Ordre de Malte, mettant ainsi en péril sa souveraineté. Il est vrai que l'Ordre de Malte est un ordre monastique, et qu'il tire sa souveraineté d'une concession papale. Il est également vrai que l'Ordre a son autonomie et son indépendance en tant qu'entité souveraine. En tant qu'ordre monastique, il est soumis au pape en ce qui concerne les chevaliers qui vivent comme frères.

    Il convient de rappeler que l'Ordre de Malte a trois classes de chevaliers. 

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  • Combien de personnes ont participé à la phase diocésaine du synode ?

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Combien de personnes ont participé à la phase diocésaine du synode ?
    Analyse

    29 juillet 2022

    En septembre dernier, le pape François a exhorté les catholiques du diocèse de Rome à faire en sorte que le plus grand nombre possible de personnes participent à la phase d'ouverture du processus synodal mondial de deux ans. 

    "Ne serait-il pas mal vu que le propre diocèse du pape ne s'engage pas dans cette démarche ?". a demandé François. "Oui, cela ferait mauvais effet, pour le pape, mais aussi pour vous !".

    Plus tard dans son discours, le pape a mentionné un pourcentage spécifique de catholiques qu'il voulait que les consultations dépassent. 

    "Ne vous limitez pas à ceux qui viennent à l'église ou qui pensent comme vous - ils ne sont peut-être pas plus de 3, 4 ou 5 pour cent", a-t-il dit. "Laissez tout le monde entrer... Allez à leur rencontre, laissez-les vous interroger, laissez leurs questions devenir vos questions. Voyagez ensemble : l'Esprit vous guidera ; ayez confiance en l'Esprit. "

    Le pape François est revenu sur cette idée à la fin de son long discours, en affirmant que l'Église devait "passer au-delà des 3 ou 4 % qui nous sont les plus proches, élargir notre champ d'action et écouter les autres."

    Le pape n'a peut-être pas voulu que sa référence aux pourcentages soit prise au pied de la lettre. Il a peut-être simplement encouragé les organisateurs à aller au-delà des "suspects habituels" lors de la phase de consultation. 

    Quoi qu'il en soit, ses remarques pourraient servir de référence pour évaluer les taux de participation à une initiative décrite comme la plus grande consultation de catholiques jamais entreprise.

    Que savons-nous des chiffres ?

    Actuellement, les informations sur la participation à la phase diocésaine sont fragmentaires. Alors que plusieurs pays ont publié un document de "synthèse nationale" donnant des estimations de participation, de nombreuses conférences épiscopales sont encore en train de finaliser leurs rapports avant la date limite de soumission fixée par le Vatican au 15 août.

    La plupart des chiffres de participation mentionnés dans les rapports sont des approximations, étant donné que, dans la plupart des cas, des dizaines de consultations distinctes ont eu lieu, à la fois en personne et en ligne, avec des niveaux variables d'enregistrement. Les participants comprenaient non seulement des paroissiens, mais aussi des non-catholiques et des membres de groupes marginalisés tels que les survivants d'abus, les sans-abri et les prisonniers.

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  • Le remède à la "grande démission" : puiser dans les racines de notre histoire et de notre identité

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    D'Edouard Tetreau sur le site du Figaro via Artofuss.blog :

    Grande Démission, comment réveiller l’Occident endormi?

    28 juillet 2022

    TRIBUNE – Fuir une réalité devenue trop complexe, où l’on se croit battu d’avance, est devenu un phénomène courant dans les démocraties occidentales, analyse finement l’essayiste. Pour espérer rebondir collectivement, il faut, selon lui, puiser dans les racines de notre histoire et de notre identité.


    Dernier ouvrage paru d’Édouard Tétreau: «Les États Généraux en 2022» (L’Observatoire, 2020).


    Le phénomène n’épargne aucun pays du monde occidental. On l’appelle «The Big Quit» aux États-Unis ; plus élégamment «The Great Resignation» ; la «grande démission» en France: cette épidémie de bras baissés, d’aquoibonisme, de démissions de postes. Tous les secteurs de nos économies et sociétés occidentales sont touchés, du BTP à l’hôtellerie en passant par les banques, aux rémunérations élevées et conditions de travail peu éprouvantes. Idem pour les métiers essentiels: à l’exception notable des armées, dans l’Éducation nationale, les hôpitaux, la police, les difficultés de recrutement sont croissantes. Et inquiétantes pour la société qu’elles préparent demain.

    La «grande démission», cette forme d’abattement collectif que nous vivons aujourd’hui, touche jusqu’aux sommets de nos démocraties occidentales. Face aux événements et aux partis extrêmes qu’ils ont cru pouvoir contenir, Boris Johnson lâche prise ; Joe Biden lit son prompteur ad nauseam ; Mario Draghi démissionne ; Justin Trudeau fait semblant de gouverner avec une coalition minoritaire au pouvoir. Le chancelier allemand Olaf Scholz écoute beaucoup mais ne décide de rien, emberlificoté dans une grande coalition sans direction ni vision autre que la conservation du pouvoir. Détaché de la campagne présidentielle, absent de la campagne législative, Emmanuel Macron ne déroge pas à la règle. Son apparent coup de fatigue ou «powerblues» – le pouvoir, mais pour quoi faire au juste? – suggère que le président de la République, à l’image de tous ses pairs, et de l’ensemble des démocraties occidentales, vit un moment d’affaissement, de doute, de perte de sens.

    La tentation de Venise ou du métavers: fuir une réalité devenue trop complexe, où l’on se croit battu d’avance. À quoi bon travailler plus, l’État est là pour subvenir à nos besoins essentiels? À quoi bon économiser: nous ne rembourserons jamais nos dettes. Pourquoi avoir et élever des enfants dans un monde qui en compte déjà trop, disent les statistiques des taux de natalité dans les nouvelles générations? Et que peuvent faire nos petits bras verts face aux dérèglements du climat, dont les principaux sponsors sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, et maintenant l’Allemagne avec ses centrales à charbon? Cultivons notre jardin, concluait le Candide de Voltaire. Deux mille ans d’histoire pour finir au rayon bricolage.

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  • Chine : démolition d'une église dont le curé refusait de rejoindre "l'Association patriotique"

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    D'AsiaNews :

    Les autorités démolissent une église souterraine à Youtong, dans le diocèse de Zhengding.

    25 juillet 2022

    Cette démolition fait suite au refus du curé local de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise, contrôlée par le Parti communiste chinois. Le père Dong Baolu est le seul ecclésiastique à ne pas s'être soumis au Parti. En Chine, les religieux et religieuses ne peuvent exercer leurs fonctions que s'ils rejoignent des organismes "officiels".

    Rome (AsiaNews) - Les autorités chinoises ont démoli le mois dernier une église souterraine à Youtong, un village du diocèse de Zhengding (Hebei), a rapporté Radio Free Asia.

    La structure, en fait une grande tente, a été démolie parce que le curé local, le père Dong Baolu, a refusé d'adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise, qui est contrôlée par le Parti communiste chinois (PCC).

    La démolition a eu lieu alors que le père Dong, qui souffre d'hémiplégie (paralysie d'une partie du corps), était à l'hôpital pour un contrôle. Le prêtre explique qu'il est le seul parmi les plus de 100 curés du diocèse à avoir refusé de prêter serment d'allégeance à l'Église officielle contrôlée par le Parti.

    En février 2018, le Parti a imposé de nouvelles réglementations sur les activités religieuses, selon lesquelles le personnel religieux ne peut exercer ses fonctions que s'il rejoint des organismes "officiels" et se soumet au PCC.

    En 2018, la Chine et le Vatican ont signé un accord sur la nomination des évêques, qui a été renouvelé en octobre 2020. Malgré cela, la persécution contre la communauté catholique, notamment clandestine, n'a pas cessé.

    Au contraire, avec le resserrement de l'emprise de xi Jinping sur tous les groupes religieux, les catholiques chinois ont vu leur autonomie encore réduite.

    Le 1er juin, des mesures relatives à la gestion financière des sites religieux sont entrées en vigueur. Elles ont été précédées le 1er mars par des règles administratives visant à réglementer les services d'information religieuse sur Internet.

    En février, l'Administration d'État pour les affaires religieuses, une agence contrôlée par le Front uni du Parti, a publié des mesures administratives pour la gestion du personnel religieux, notamment les moines, les prêtres, les évêques, etc.

    Récemment, le pape François a déclaré à Reuters qu'il espérait voir l'accord avec le gouvernement chinois renouvelé avant son expiration en octobre.

  • Un musée pour les victimes du communisme à Washington

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    De Marco Respinti sur Bitter Winter :

    Un musée pour les victimes du communisme à Washington, D.C.

    28/07/2022

    Le musée inauguré le mois dernier par la Fondation pour le mémorial des victimes du communisme reconstitue la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité.

    The wall of remembrance at the Victims of Communism Museum (all photographs by Marco Respinti).
    Le mur du souvenir au Musée des Victimes du Communisme (toutes les photos sont de Marco Respinti).

    Il est important que les spécialistes débattent des statistiques et des critères, mais une chose ne fait aucun doute : Le communisme est la catastrophe humaine la plus meurtrière de toute l'histoire, et le parti communiste chinois a tué à lui seul plus d'êtres humains que quiconque. Environ 1,5 milliard de personnes souffrent encore sous le régime communiste. De dures persécutions communistes se poursuivent dans plusieurs pays, dont un qui siège parmi les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine. Il est courant, et pas illégal, de voir des partis communistes dans des parlements démocratiques et des symboles communistes affichés sans aucune honte, alors que, bien entendu, une promotion similaire de l'idéologie nazie est interdite et impensable, à juste titre.

    Un rappel fondamental de cette tragédie est le Musée des Victimes du Communisme à Washington, D.C. Une initiative de la Fondation du Mémorial des Victimes du Communisme (VCMF), il a été inauguré le 13 juin 2022.

    Le compteur de victimes de la vidéo d'introduction de la première salle affiche des chiffres stupéfiants. " Révolution ", " guerre ", " persécution ", " génocide " : ces mots clés guident les pas des visiteurs au sol. Le rouge, comme le sang, prédomine sur toutes les autres couleurs dans les panneaux, les légendes et les photos. Enfin, dans la dernière salle, une supplique se substitue aux accusations. "Souvenez-vous de nous", disent les photographies accrochées aux murs. La plupart sont des héros et des victimes décédés, certaines sont des témoignages vivants. Parmi eux, je reconnais des amis de l'hiver amer comme Rushan Abbas, président de la Campagne pour les Ouïghours à Washington, D.C., et Dolkun Isa, président du Congrès mondial ouïghour à Munich, en Allemagne.

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  • Premiers assauts contre le wokisme, cette religion du politiquement correct

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    De Cyril de Beketch sur le site de Valeurs Actuelles :

    La guerre contre le wokisme a commencé

    Depuis ses origines, il a petit à petit tout contaminé. Néanmoins, si ses domaines de nuisance sont infinis, on observe les premiers assauts contre cette religion du politiquement correct.

    28 juillet 2022

    C’est au pied d’un arbre, en pleine méditation, que les adeptes du “réveillisme” ont trouvé leur première tête d’affiche en la personne de Bouddha (“l’Éveillé” en sanskrit). Et avec lui, l’idée de la “pleine conscience” dont découle la libération de l’individu. On attendra ensuite 2 400 ans et la sortie du Réveil du Nègre par Booker Washington pour que l’idée de l’émancipation des Noirs par la prise de conscience adopte des allures de manifeste politique. Et l’exercice restera ainsi très concentré autour de l’afro-américanisme jusqu’aux années 2000. C’est d’ailleurs en 2008 que la première utilisation moderne du terme “ woke” apparaît dans un album de la chanteuse de musique soul Erykah Badu. Cependant, contre toute attente, c’est pour s’insurger contre le traitement réservé à des activistes punk en Russie, les Pussy Riot. Voici la genèse (ramassée) quasi officielle du wokisme qui, prenant la suite de la lutte légitime pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, va s’appliquer à identifier toutes les potentielles discriminations que fait peser la majorité sur le champ infini des minorités.

    En vérité, cette volonté d’abattre tous les “carcans” de la société au nom de la justice sociale et des libertés trouve son véritable essor dans la culture populaire dès les années 1960. À la télévision, notamment avec des programmes réservés à la jeunesse. Comme dans la série Star Trek où, sous couvert de science-fiction, à partir de 1966, toutes les avancées sociétales, toutes les “expériences” sont proposées et font voler en éclats les tabous de l’époque. Qu’il s’agisse des unions interraciales, de l’homosexualité, de la place de la femme dans la société : tout passe au tamis fin des “libérateurs” de la pop culture télévisuelle.

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  • Le "jour du dépassement" : une réalité ou une fiction ?

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    De Stanislas de Larminat sur la Sélection du Jour :

    28 juillet 2022 - jour du dépassement : réalité ou fiction ?

    La presse s’en est fait largement l’écho : l’humanité aurait commencé, le 28 juillet, à consommer 70% d’une seconde planète qui serait, parait-il, nécessaire à l’humanité pour survivre durablement !

    Dit autrement, l’humanité aurait besoin de 1,7 planète pour vivre ! Que diable ! Mais, comment fait-on le calcul des besoins de l’humanité ? Cet indicateur a été élaboré par Mathis Wackernagel, président de Global Footprint Network et par William Rees, son ancien professeur. Tous les deux ont développé le concept d’empreinte écologique, Footprint en anglais. L’indicateur du « jour du dépassement » calcule le rapport entre ce que les auteurs appellent la capacité biologique de la planète avec la dite « empreinte écologique » de l’humanité. Ces deux quantités seraient, disent les auteurs, évaluées en « hectares globaux ». Une date étant plus évocatrice que le pourcentage de ce rapport, Mathis Wackernagel a imaginé de l’appliquer au nombre de jours d’une année. En 2022, ce prétendu jour du dépassement tombe le 28 juillet !

    Mais ce raisonnement, apparemment simple, ne dit rien du concept d’« hectares globaux ». Les auteurs parlent de coefficient d’équivalence pour pouvoir additionner, par exemple des hectares de terre arables sur lesquelles l’homme produit du blé et des hectares d’océans dans lesquels il prélève des sardines. Un agronome est en droit de s’interroger sur la pertinence de ces coefficients, dont l’origine reste, au demeurant, totalement opaque. À ces « hectares globaux » sont ajoutés des « sols énergétiques » que leurs auteurs appellent des « hectares fictifs » permettant d’absorber le CO2 provenant de la combustion d’énergie fossile.

    Ce concept de jour du dépassement souffre d’un amalgame et d’une lacune grave. L'amalgame consiste à ne mesurer, en fait, que les émissions de gaz à effet de serre : les « surfaces fictives » sont, en effet, fondées sur l’idée que les travaux du GIEC seraient un acquis de la science et qu’il faudrait planter des forêts pour stocker le CO2 émis à partir des ressources fossiles. Or, on sait que les modèles du GIEC ne retiennent que 150 ans d’observations climatiques. Ces modèles ne prennent pas en compte les variations de l’activité magnétique du Soleil qui ont un impact sur les quantités de rayons cosmiques atteignant notre planète et contribuant à la formation des nuages. Ces impacts sont cycliques et expliquent les périodes chaudes romaines, médiévales et contemporaines. Les surfaces de sols énergétiques représenteraient 52% du total ce qui est à la fois considérable et déconnecté du réel. Curieusement, l’énergie nucléaire est incluse dans l’empreinte énergie et comptabilisée comme équivalente à la combustion fossile. « Convention très discutable », commentent laconiquement les auteurs ! Il ne faut donc pas s’étonner que la planète supplémentaire, dont l’humanité aurait besoin, soit une planète de forêts considérée comme un puits de carbone ! L’outil contribue donc à entretenir l’alarmisme climatique.

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  • Le pape François à Justin Trudeau, partisan de l'avortement : la société a négligé ses "devoirs" envers les "non-nés"

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    De Michael Haynes sur LifeSite :

    Le pape François à Justin Trudeau, partisan de l'avortement : la société a négligé ses "devoirs" envers les "non-nés".

    Le pape François a défendu la vie de la "conception à la mort naturelle" lors d'un discours au Québec, mais son bilan en matière de soutien aux promoteurs de l'avortement est en contradiction avec sa déclaration.

    28 juillet 2022

    QUÉBEC (LifeSiteNews) - S'exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les "colonisations idéologiques" qui visent "les enfants à naître" et a défendu le rôle de l'Église dans la protection de la vie "de la conception à la mort naturelle". 

    Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.

    Après un rituel païen de "smudging", qui fait appel au "cercle sacré des esprits", François a prononcé un discours dans lequel il a déploré une "mentalité colonisatrice" et évoqué la nécessité pour l'Église catholique de "promouvoir les cultures autochtones."

    Les "non-nés" sont les "oubliés".

    Alors qu'une grande partie de la première partie de son discours était axée sur la relation de l'Église catholique avec les peuples indigènes, François a abordé ce qu'il a décrit comme des "colonisations idéologiques" qui imprègnent la société moderne. 

    "Aujourd'hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l'existence, étouffent l'attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d'éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux", a-t-il déclaré. 

    La société moderne, remplie d'un sentiment de suffisance, "fait place à cette culture de l'annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles", a-t-il déclaré. 

    Cela conduit à une "mode culturelle" qui néglige les "devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs", a déclaré François, y compris "les enfants à naître."

    "Ainsi s'implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître", a déclaré François. 

    Ils deviennent les "oubliés des sociétés d'abondance", a-t-il poursuivi, et sont alors "jetés comme des feuilles sèches à brûler."

    Quelques instants plus tôt, Justin Trudeau avait lancé une nouvelle attaque enflammée contre l'Église catholique pour "son rôle" dans "l'abus spirituel, l'abus culturel, l'abus émotionnel, l'abus physique et l'abus sexuel des enfants autochtones dans les pensionnats gérés par l'Église."

    Cependant, François a semblé réfuter quelque peu la critique de M. Trudeau - qu'il a déjà formulée à plusieurs reprises - en soulignant le "service" de l'Église envers la vie à "chaque étape, de la conception à la mort naturelle".

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