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Société - Page 180

  • Terre Sainte : la présence chrétienne sous la menace constante des groupes extrémistes

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    De Vatican News (Manuella Affejee) :

    Terre Sainte: les chefs des Églises dénoncent des menaces sur la présence chrétienne

    Dans une vigoureuse interpellation publiée à quelques jours de Noël, les chefs des Églises de Jérusalem pointent avec grande inquiétude les menaces constantes que font peser des groupes extrémistes sur la présence chrétienne en Terre Sainte. Ils réclament la tenue d’un dialogue avec les autorités israéliennes et jordaniennes sur la création d’une «zone spéciale» pour protéger le quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem.

    La déclaration commune publiée le 13 décembre débute par un constat sans appel: «Dans toute la Terre Sainte, les chrétiens sont devenus la cible d’attaques fréquentes et soutenues de la part de groupes radicaux marginaux». Agressions physiques et verbales contre des membres du clergé, profanations et vandalismes d’églises et de lieux saints, intimidations permanentes à l’encontre des fidèles: autant d’actes visant à «chasser la communauté chrétienne de Jérusalem et d’autres parties de la Terre Sainte», selon les patriarches et les évêques.

    La cité trois fois sainte cristallise tout particulièrement l’inquiétude des chefs religieux; le quartier chrétien de la vieille ville suscite en effet la convoitise de ces mêmes «groupes radicaux», qui y acquièrent des propriétés stratégiques au prix de «tractations sournoises et de tactiques d’intimidation», y compris l’expulsion de leurs résidents. La présence chrétienne s’en voit subséquemment toujours plus amoindrie et l’itinéraire des pèlerinages entre Jérusalem et Bethléem, perturbé. «Le principe selon lequel le caractère spirituel et culturel des quartiers distincts et historiques de Jérusalem doit être protégé est déjà reconnu dans la loi israélienne en ce qui concerne le quartier juif», prennent soin de rappeler les évêques.

    Une zone spéciale de culture et patrimoine chrétiens

    À l’aune de ces faits précis, les chefs des Églises sollicitent des autorités israéliennes et jordaniennes la tenue d’un dialogue «urgent» avec eux, dans un double objectif:

    Traiter les défis présentés par les groupes radicaux de Jérusalem à la fois à la communauté chrétienne et à l’état de droit, afin de garantir qu’aucun citoyen ou institution n’ait à vivre sous la menace de la violence ou de l’intimidation»;

    -Discuter de «la création d'une zone spéciale de culture et de patrimoine chrétiens afin de sauvegarder l'intégrité du quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem et de garantir que son caractère unique et son patrimoine soient préservés pour le bien-être de la communauté locale, de notre vie nationale et du monde entier».

    Si les signataires de la déclaration saluent l’engagement du gouvernement israélien à maintenir «un foyer sûr» pour les chrétiens de cette terre, ils relèvent néanmoins avec amertume que cet engagement est «trahi par l’incapacité des politiques locaux, fonctionnaires et forces de l’ordre» à mettre un terme aux agissements répréhensibles de ces groupes radicaux de plus en plus audacieux, qui semblent nier à Jérusalem sa vocation à l'universalité.

  • L'affaire de l'asbl Rafaël : la réponse des journalistes aux critiques des milieux ecclésiastiques

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    De Thierry Denoël et David Leloup sur le site du Vif :

    Scandale Rafaël : les journalistes du Vif, de Knack et de la RTBF réagissent aux déclarations de l'Eglise

    14/12/21

    La récente enquête du Vif, de Knack et de la RTBF sur l'asbl Rafaël a suscité beaucoup de réactions et d'attaques à l'égard du travail des journalistes ayant investigué durant six mois. Voici leurs réponses détaillées en sept points.

    Notre enquête sur l'asbl Rafaël diffusée le 8 décembre a provoqué de nombreuses réactions. Parmi elles, quatre critiques de notre travail journalistique publiées sur les médias confessionnels Cathobel et Kerknet, et sur le blog personnel du Vicaire général de l'Évêché de Liège :

    Les journalistes souhaitent rétablir certains faits et répondre à ces critiques infondées par une mise au point factuelle et documentée. Car comme l'écrivait Albert Londres en 1929, "Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie."

    Lire la suite sur le site du Vif 

  • Quand l’Europe faisait face à des esclavagistes arabo-musulmans

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    D'Alexandre Del Valle sur Atlantico :

    Ces 1000 ans durant lesquels l’Europe a fait face à des esclavagistes arabo-musulmans

    Face à l'idéologie woke, il est utile de rappeler certains faits historiques, notamment sur les raids esclavagistes barbaresques en Méditerranée.

    Cette semaine, Alexandre del Valle poursuit sa série d'articles-feuilletons consacrés aux "mythes fondateurs du cosmopolitiquement correct" et du "wokisme" anti-occidental. Notre chroniqueur montre que face aux adeptes wokistes de la punition permanente de l'Homme occidental Blanc judéo-chrétien sommé de s'auto-flageller pour expier des fautes passées, rien n'est plus utile que de rappeler des faits historiques incontestables et d'entrer en résistance intellectuelle et psychologique.

    Alexandre Skirda, essayiste et historien d’origine russe, explique dans son ouvrage La Traite des Slaves : l’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siècle[1], qu’avant-même la traite atlantique, des millions de Blancs furent soumis à une traite encore plus terrible et meurtrière que celle des Noirs d’Afrique par les Européens. Skirda distingue deux traites des Slaves : la traite dite « occidentale », qui s’exerça en Europe centrale, et la traite « orientale », qui sévit de la Pologne à la Russie. La première débuta  au VIIIe siècle. Elle visait les Tchèques, les Moraves, les Slovaques, les Polonais, les Slovènes et les Croates de Slavonie, régulièrement razziés ou faits prisonniers dans les guerres les opposant aux germains ou hongrois. Les Esclavons de Slavonie étaient capturés sur les côtes dalmates puis étaient acheminés vers Cordoue, en « Al-Andalous », ou vers la Syrie, l’Egypte, l’Irak ou le Maghreb. Cette traite « occidentale » prit fin au XIe siècle en raison de la reconquista et de l’éclatement, en 1031, du califat de Cordoue, qui se fragmenta en de multiples « taïfas ». Ainsi la chute du soi-disant royaume musulman « éclairé » de Cordoue fut une bénédiction pour les victimes européennes des esclavagistes arabes. Quant à la traite des Slaves d’Europe orientale, elle dura plus de 1000 ans[2]. Les captifs étaient aussi bien des slavophones originaires d’Ukraine, de Pologne, de Russie, etc. Et les esclavagistes musulmans, dont les descendants ne se sont jamais repentis et n’ont jamais été condamnés par la « communauté internationale », étaient aussi bien des nomades turco-mongols venus des steppes de l’Asie centrale, des Polovtses, des Khazars et d’autres peuplades turcophones islamisées comme les Tatars. Les Khazars acheminaient leurs captifs vers la Volga, Boukhara et Samarcande, grands foyers industriels de castration et du lucratif commerce de l’esclavage destiné à Bagdad et à l’Extrême-Orient. Ensuite, les razzias mongoles et leurs intermédiaires génois alimentèrent en jeunes captifs mâles les armées d’esclaves slaves et grecs orthodoxes de l’Egypte des Mamelouks. Les Tatars, peuple turco-mongol converti à l’islam au XIVe siècle, sont ceux qui terrifièrent le plus les Russes-orthodoxes et les dominèrent pendant des siècles. Apparentés aux Turc-ottomans, les Tatars ravitaillaient la cour d’Istanbul en esclaves capturés en terre slave orientale. Cet état de fait dura jusqu’au règne de la tzarine Catherine II, qui vainquit l’Empire ottoman. L’Encyclopédie ukrainienne (2002) évalue à deux millions et demi au minimum le nombre d’esclaves slaves prélevés par les Tatars sur l’Ukraine, la Biélorussie et la Moscovie, rien que pour la période allant de 1482 et 1760. Sachant que la population de ces régions à cette époque était estimée à six millions d’âmes, ce chiffre est plus que considérable. Mais ceux qui pratiquèrent le plus longtemps cette traite des Slaves furent les Turcs ottomans. Cette traite des Slaves fut contemporaine des traites arabo-berbéro-turco-musulmanes qui terrifièrent l’Europe du Sud durant des siècles. Auteurs de L'Atlas des esclavages (2007), Marcel Dorigny et Bernard Gainot, notent que l’on ne dispose que de très peu de traces des esclaves en pays musulman pour la bonne raison qu’ils étaient castrés de façon industrielle et qu’en plus des autres mauvais traitements, ceci provoqua une mortalité extrêmement importante qui devait être compensée par des captures continuelles de nouveaux esclaves. On peut toutefois avoir un ordre d’idée. Ainsi, d’après Alexandre Skirda, le nombre total des victimes de la traite des Slaves entre le VIIIe et le XVIIIe siècle s’élèverait à quatre ou cinq millions d’âmes, en se fondant sur le bilan de la traite barbaresque établi par Robert Davies à 1 250 000 esclaves européens pour le seul domaine de la Méditerranée occidentale, sur une période quatre fois plus réduite.

  • Espagne : l’aide budgétaire à l’avortement dix fois plus élevée que l’aide à la grossesse

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Espagne : l’aide budgétaire à l’avortement dix fois plus élevée que pour la maternité

    14 déc. 2021

    En Espagne, l’aide budgétaire à l’avortement est « dix fois plus élevée que [l’aide] à la grossesse ». Ainsi, 3 392 233 euros ont été alloués à la maternité et « 32 218 185 euros à faciliter l’avortement pour les femmes ». « Des données choquantes » pour María Torrego, présidente de la fondation Redmadre qui estime que « le manque actuel de solidarité publique doit être inversé ».

    Le nombre de naissances en Espagne a diminué de 5,2% entre janvier et juin 2021, par rapport à la même période en 2020. Cette baisse est de 7,9% par rapport à 2019, selon l’Institut national de la statistique (INE) (Cf. Covid-19 : les naissances en chute libre).

    L’égalité : aider les femmes à exercer leur maternité librement

    La fondation Redmadre remarque que « seulement 1,3% des dépenses du PIB sont consacrées à la famille ». « Le soutien aux femmes enceintes en difficulté se résume à 8 euros par an », déplore-t-elle. Selon María Torrego, « des milliers de femmes sont oubliées par les administrations publiques ». Elle ajoute que « si le soutien nécessaire n’est pas fourni aux femmes pour exercer leur droit d’être mères, la société ne sera pas durable ».

    La présidente de Redmadre dénonce les « manipulations » « dans la sphère politique  » : l’avortement est présenté sous la « bannière de l’égalité », quand « l’égalité commence par le fait d’aider les femmes à exercer leur maternité librement, sans obstacles. » (cf. Un bébé ou un travail ? Les femmes sous pression). Elle réclame « la mise en œuvre de véritables politiques de soutien aux femmes et à la maternité car lorsqu’une femme enceinte en situation de vulnérabilité se sent accompagnée, ses doutes se dissipent ».

    Source : ABC, Laura Peraita (14/12/2021)

  • Les Eglises européennes invitent les citoyens à se faire vacciner contre le COVID-19

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    Communiqué de presse, 14/12/2021

    Appel conjoint des Présidents de la COMECE et de la CEC

    Les églises européennes invitent les citoyens à se faire vacciner contre le COVID-19

    Appelant à la responsabilité et à la prudence face à la pandémie actuelle de COVID-19, et encourageant la vaccination ainsi que le respect des mesures sanitaires nécessaires, le Révérend Christian Krieger, Président de la Conférence des Églises Européennes (CEC) et S.Em. le Card. Jean-Claude Hollerich sj, Président de la Commission des Épiscopats de l'Union Européenne (COMECE) ont lancé l'appel commun suivant :

    En ce temps de l'Avent, manifestons l'amour du Christ en faisant preuve de responsabilité et d'attention envers tous. Alors que la pandémie de COVID-19 entre dans sa deuxième année, les églises européennes encouragent chacun à respecter les mesures sanitaires nécessaires et à se faire vacciner.

    Selon les rapports, les infections au COVID-19 sont toujours en hausse en Europe, alors que les médecins et les services paramédicaux sont épuisés et que les hôpitaux risquent de s'effondrer à tout moment.

    Les variations des taux de vaccination à travers l'Europe donnent des indications claires sur les raisons de cette situation dramatique. Dans plusieurs États Membres de l'Union Européenne, le recours à la vaccination complète reste malheureusement très inférieur au seuil nécessaire pour enrayer la propagation du virus, bien que des vaccins soient disponibles.

    Après avoir écouté les experts en science et en médecine, nous pensons que la vaccination est actuellement le moyen le plus efficace de contrer la pandémie et de sauver des vies humaines. La vaccination offre une protection non seulement à nous-mêmes mais aussi à nos frères et sœurs, notamment les plus fragiles d'entre nous. Il s'agit donc d'un acte d'amour et d’attention envers les autres, mais aussi de responsabilité et de justice sociale. 

    Nous reconnaissons que la décision de se faire vacciner peut ne pas être facile à prendre et que les raisons d'hésiter peuvent être multiples. Certains peuvent ne pas être en mesure de se faire vacciner en raison de problèmes médicaux graves. D'autres peuvent avoir peur ou douter de ses effets. Nous les encourageons à clarifier leurs préoccupations et à prendre une décision en connaissance de cause après avoir demandé l'avis des autorités et des experts compétents.

    Malheureusement, nous assistons également à la diffusion de fausses informations et d'affirmations infondées dans nos sociétés concernant la vaccination, instrumentalisant la pandémie en suscitant la peur et la polarisation à un moment où nos sociétés ont besoin de cohésion, d'unité et de solidarité.

    Nous appelons fermement tous ceux qui portent une responsabilité dans la société, y compris les acteurs politiques et médiatiques, ainsi que les membres de nos églises, à contrer toute tentative de désinformation.

    Nous appelons tous les acteurs de la société à sensibiliser et à encourager chacun à prendre des mesures responsables pour se protéger et protéger les autres, en particulier ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons de santé ou autres.

    Nous souhaitons également réitérer notre appel à l'Union Européenne et à ses États Membres pour qu'ils respectent leurs engagements en matière de partage des vaccins et qu'ils intensifient les efforts mondiaux visant à garantir un accès équitable aux vaccins contre le COVID-19 pour tous, y compris dans les régions où les systèmes de santé sont plus faibles.   

    Alors que nous nous préparons à célébrer Noël, rappelons-nous : « Une voix proclame : ‘Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu’. » (Isaïe 40.3)". Dieu a envoyé son Fils sur Terre pour exprimer son amour et sa sollicitude à notre égard. Cette bonne nouvelle reste très actuelle. Donnons-en un témoignage vivant, faisons preuve de responsabilité et d'attention envers les autres.

  • Kraainem : le couvent des Sœurs de la Visitation devient un foyer pour les pauvres

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    De kerknet.be :

    Kraainem : le couvent des Sœurs de la Visitation devient un foyer pour les pauvres

    14 décembre 2021

    Les Sœurs de la Visitation confient leur couvent de Kraainem à la famille Querton qui en fera un refuge pour les pauvres.

    Interieur van het klooster van de zusters Visitatie in de Hebronlaan in Kraainem © Amis Européens du Monastère de la Visitation à Kraainem (Brussels) Intérieur du cloître des Sœurs de la Visitation, avenue d'Hébron à Kraainem © Amis Européens du Monastère de la Visitation à Kraainem (Bruxelles)

    La communauté des Sœurs de la Visitation de Sainte-Marie, en accord avec les supérieurs de la Congrégation française et l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, a décidé de donnner une nouvelle affectation à son couvent de l'avenue Hebron à Kraainem. Ce faisant, elles répondent à l'appel du pape François et du Vatican aux instituts de vie consacrée. Le décret de fermeture du monastère de Kraainem a été publié le 1er décembre 2021 à Rome par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée. 

    Pas de futur

    L'âge et la santé fragile de la majorité des sœurs, leur petit nombre, le vaste domaine avec des coûts d'entretien considérables et l'impossibilité de revitaliser le couvent de manière à assurer les responsabilités de gestion, de formation et d'économie, ont conduit les sœurs à présenter une demande de fermeture du couvent à la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée à Rome, explique Sr. Marie-Catherine Pétiau, déléguée épiscopale pour la vie consacrée dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Les sœurs ont choisi de rejoindre les monastères de la Visitation de Sainte Marie, respectivement à Annecy, Thonon-les-Bains, Moulins, Paray-le-Monial et Scy-Chazelles. Quatre sœurs vivront dans la Résidence Nazareth à Uccle et une sœur réside déjà dans la Maison des Petites Sœurs des Pauvres à Bruxelles.

    Refuge  

    Avec le consentement de Rome, les sœurs ont choisi de confier les terrains de leur couvent de Kraainem à la famille Querton. La famille est active dans divers secteurs caritatifs et dans les médias catholiques. Sr. Pétiau : "Inspirée par les fondateurs des Sœurs de la Visitation de Sainte Marie, la famille a entrepris de faire du site de Kraainem un refuge pour les pauvres, de préserver le site et l'œuvre de Dom Bellot, bénédictin et architecte français, d'y mener des activités caritatives et sociales, notamment en aidant les enfants et les mères vulnérables, fondée sur les valeurs de l'Évangile, et de promouvoir les principes traditionnels de la vie monastique, tels qu'une maison partiellement permanente, une forme de vie communautaire et des activités agricoles dans l'esprit de "Laudato Sí", l'encyclique verte du pape François."

    Vente

    Le produit de la vente sera partagé équitablement, conformément aux directives de Rome, entre les couvents abritant les sœurs de la communauté de Kraainem et la Fédération France-Nord des Sœurs de la Visitation de Sainte-Marie, qui prendra en charge les soins des sœurs qui séjournent en maison de retraite.

  • Inde (Karnataka) : nouveaux actes antichrétiens

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Un prêtre catholique attaqué, des livres saints chrétiens brûlés

    13 décembre 2021

    Bangalore (Agence Fides) - Un homme non identifié a attaqué un prêtre catholique avec un couteau dans l'état de Karnataka, dans le sud de l'Inde. Comme l'a appris Fides, le 11 décembre, un inconnu a pénétré dans l'église de Saint-Joseph Travailleur à Baibhav Nagar, dans le district de Belagavi, et, sans aucune raison, a essayé d'attaquer le curé, le père Francis D'Souza.

    L'incident a eu lieu à la résidence du père D'Souza, un prêtre catholique du diocèse de Belgaum. L'assaillant, qui se cachait près de la maison, a essayé de frapper le prêtre avec une grande lame dès qu'il a quitté la maison. Le père Francis s'est enfui, tandis que l'agresseur essayait de le poursuivre. Dans l'agitation, les habitants du quartier se sont précipités sur les lieux, et l'homme a alors pris la fuite. La police a lancé une enquête après avoir obtenu les images des caméras de surveillance. Les enquêteurs ont identifié l'accusé et des recherches sont en cours pour l'arrêter. L'accusé, selon les premières reconstitutions, semble avoir des problèmes mentaux.

    "J'ai été attiré à l'extérieur de la maison par le chien qui aboyait nerveusement, et j'ai remarqué que la porte principale était ouverte. Je suis sorti pour la fermer, quand un homme, armé d'un long couteau, a essayé de m'attaquer. Je me suis enfui et j'ai appelé à l'aide", a déclaré le père D'Souza, après avoir échappé de justesse à la mort.

    Dans un autre incident, des groupes hindous radicaux ont mis le feu à des livres religieux chrétiens à Kolar, également dans le Karnataka, accusant une église protestante locale de faire du prosélytisme. L'incident s'est produit alors que des représentants de la communauté chrétienne faisaient du porte-à-porte dans le cadre d'une campagne de prédication.

    Selon la Commission pour la liberté religieuse de l'Association évangélique indienne (EFI), l'incident de Kolar est le 39e épisode de violence contre les minorités religieuses chrétiennes au Karnataka au cours des 12 derniers mois. Selon les sources locales de Fides, ces incidents se sont multipliés depuis que le gouvernement de l'État, dirigé par le Bharatiya Janata Party (BJP) pro-hindou, a commencé à examiner un projet de loi visant à interdire les conversions religieuses forcées.

    Au Karnataka, les chrétiens représentent 1,87% de la population de ce vaste État du sud de l'Inde, (recensement de 2011), qui compte 61 millions d'habitants, dont 84% d'hindous et 13% de musulmans.

    (SD-PA) (Agence Fides 13/12/2021)

  • Pays-Bas : huit paroisses sur dix sont dans le rouge et devront être fermées

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    D'Albert Soued sur dreuz.info :

    11 DÉCEMBRE 2021

    Mosquée Fatih, Amsterdam (ancienne église, convertie en 1981)

    « Il ne s’agit pas d’un Grand Remplacement, mais d’un Grand Renoncement ».

    L’Église catholique des Pays-Bas est entrée dans une telle spirale, selon une étude du journal Trouw, que huit paroisses sur dix sont dans le rouge et devront être fermées.

    De 1970 à 2008, 400 églises catholiques ont été démolies ou transformées. Depuis lors, le rythme s’est accéléré de façon spectaculaire. En moyenne, deux églises ferment chaque semaine. Un cinquième de toutes les églises de Hollande ont déjà été converties.

    La Hollande compte encore six mille églises. Jusqu’à 80 % d’entre elles perdront leur fonction religieuse dans les années à venir. Il y a un manque d’argent et de fidèles et la démolition est imminente.

    La cathédrale Sainte-Catherine d’Utrecht, achetée par le musée d’art religieux adjacent, a également été vendue. Depuis 1853, tous les prêtres de Hollande étaient consacrés dans cette cathédrale.

    À Eindhoven, une église a été transformée en lieu de rencontre pour les enfants. D’autres sont des gymnases, des piscines et des magasins de meubles. Le monastère dominicain de Nimègue a été abandonné et est maintenant un hospice.

    • Il y a cinquante ans, les Pays-Bas comptaient 2,7 millions de catholiques « actifs ».
    • En 2016, ils étaient 173 000.
    • En 2030, ils seront un peu plus de 63 000.
    • Entre 1970 et 1985, le nombre de catholiques néerlandais a chuté de 70 %.

    Le cardinal Wim Eijk lui-même a expliqué au journal De Gelderlander que le christianisme en Hollande est proche de sa fin.

    • D’ici dix ans, a-t-il dit, dans l’archidiocèse d’Utrecht, le plus grand et en théorie le plus actif de toute la Hollande, seules 15 des 280 églises actuelles continueront à célébrer la messe.
    • Un cinquième de toutes les églises néerlandaises ont déjà été converties à d’autres usages.
    • Et une étude de Trouw montre que 25 églises ont été converties en mosquées.

    Les « églises mortes », comme on les appelle, peuvent également être vues et achetées sur Internet, sur des portails tels que www.redres.nl et www.replican.nl.

    • L’église Saint Jacobus, l’une des plus grandes et des plus anciennes de la ville d’Utrecht, où les paroisses sont déjà passées de 316 à 49, a été transformée en résidence de luxe par le cabinet d’architectes Zecc, un groupe spécialisé dans la conversion d’églises en bâtiments de qualité dans le style Bauhaus.
    • Dans la seule région d’Overijssel, au moins 20 églises fermeront leurs portes d’ici à 2025.

    Un groupe de résidents locaux s’oppose à la démolition prévue de l’église catholique Theresia à La Haye.

    Selon le consultant immobilier Colliers International,

    • 1 700 autres églises perdront leur fonction d’ici à 2030.
    • Dans la province néerlandaise de Frise, 250 des 720 églises existantes ont été transformées ou fermées.
    • La mosquée Fatih Camii d’Amsterdam était autrefois l’église Saint-Ignace.

    Par Giulio Meotti, traduction et adaptation, Albert Soued, paru dans Aroutz Sheva le 8 décembre 2021.

  • Du "politiquement correct"

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    De Federico Cenci sur IFAMNEWS.com :

    Le virus du politiquement correct

    Luca Ricolfi, sociologue et co-auteur du "Manifeste de la libre pensée", s'élève contre une maladie devenue chronique : le politiquement correct.

    12 décembre, 2021

    “Une grande ombre plane sur nous. C’est un climat oppressant, fait de censure et d’intimidation, qui plane sur nos moindres paroles et pensées, avec des impositions et des interdictions plus ou moins voilées sur ce qu’il est bon de dire et de penser.” Le terrible diagnostic de l’état de notre démocratie est l’œuvre de Luca Ricolfi et Paola Mastrocola, auteurs du… Manifeste de la Libre Pensée. Le “climat oppressant” répond au nom de “politiquement correct” : une étiquette de conformisme, le verbe de l’establishment, qui comme tout postulat idéologique a ses propres prêtres et ses gardiens zélés, prêts à neutraliser toute hérésie. Ricolfi, sociologue, professeur d’université, essayiste à succès et personnalité de la télévision, en parle avec iFamNews.

    Prof. Ricolfi, dans quelle période historique peut-on situer la genèse du “politiquement correct” ?

    Elle est controversée : aux États-Unis, peut-être déjà à la fin des années 1960, en Italie certainement dans les années 1970.

    Au moment où le “politiquement correct” se répandait dans le langage en Italie, des voix se sont-elles élevées à contre-courant ?

    À ma connaissance, la seule voix autorisée qui s’est élevée contre elle, dénonçant l’hypocrisie des changements linguistiques passés pour un réel progrès, a été l’écrivain Natalia Ginzburg (1916-1991), qui depuis le début des années 1980, a pris position avec quelques beaux articles publiés dans La Stampa et L’Unità.

    Ces derniers jours, le lycée classique Cavour de Turin a décidé d’adopter, dans les communications officielles destinées aux élèves, l’astérisque à la place des désinences de genre. Pourtant, le mois dernier l’Accademia della Crusca s’est exprimée sur le sujet, en soulignant qu’il est préférable d’utiliser le pluriel masculin traditionnel. L’avis de la plus haute autorité linguistique ne compte-t-il plus non plus ?

    L’idée qu’écrire “tutti”, qui signifie “tout le monde”, au lieu de “tutt*” – avec un astérisque remplaçant le “i” masculin – est discriminatoire ou peu inclusif est tout simplement stupide et devrait tomber dans le ridicule par lui-même. Le fait même de consulter l’Accademia della Crusca est une folie. Si nous vivions dans un monde qui avait le sens des proportions, personne ne prendrait une telle idée au sérieux. Et le fait que la principale objection à l’astérisque n’est pas qu’il soit absurde, mais seulement qu’il soit inutilisable à l’oral (car il ne peut pas être prononcé), montre à quel point la maladie à progressé.

    Il a été écrit qu'”il fut un temps où la censure était de droite, et la liberté d’expression de gauche”. Est-ce le contraire aujourd’hui ?

    Non, il y a heureusement une partie de la gauche qui défend encore la liberté d’expression. Le problème est que, à quelques exceptions près (Piero Sansonetti, par exemple, directeur du journal Il Riformista), les gens de gauche n’ont pas le courage de s’exprimer ouvertement par crainte des critiques des partisans radicaux du “politiquement correct”. Pensez au cas de Kathleen Stock, la conférencière contrainte de démissionner de l’université du Sussex, à Brighton en Angleterre, pour ses opinions sur l’identité sexuelle. Pouvez-vous imaginer que pratiquement aucun des médias progressistes n’a mené une bataille pour la défendre ? Quant à la droite, le risque est que sa défense de la liberté d’expression se transforme en complaisance avec les discours de haine.

    La conséquence inévitable du “politiquement correct” n’est-elle pas la soi-disant “culture de l’annulation”, qui abat les statues et prétend réécrire l’histoire de A à Z sur la base de paramètres apparemment “plus contemporains”, mais en réalité idéologiques ?

    Malheureusement, la “culture de l’annulation” n’est qu’une des manifestations actuelles du “politiquement correct”. j’en ai compté cinq autres dans un essai que j’ai publié dans Repubblica.. Et la mutation qui m’inquiète le plus est le racisme inversé, qui blâme le simple fait d’être blanc, masculin et hétérosexuel, et qui prétend attribuer des avantages indus en fonction de la couleur de la peau et du sexe. (...)

    Mais est-ce le sort des intellectuels qui défient la pensée dominante, d’être marginalisés de l’espace public ?

    Cela dépend en grande partie de leur autorité et de leur popularité. Ils ont essayé de marginaliser l’ancien maire de Venise, Massimo Cacciari, mais ils n’ont pas encore réussi. Mais oui, aujourd’hui il y a très peu de place pour la dissidence, du moins dans les médias qui comptent. Mais il y a aussi le revers de la médaille : dans les médias qui ne comptent pas, ou peu, on donne trop souvent la parole à des dissidents disqualifiés. Toute dissidence n’est pas noble.

    Pensez-vous que la liberté d’expression est en danger ?

    Oui, et sous de nombreuses formes. Bien sûr, il y a des enseignants sanctionnés ou obligés de démissionner, mais il y a surtout l’autocensure préventive qui accable tout le monde dans tant de domaines. Les journalistes doivent faire attention à la manière dont ils rapportent les faits, les écrivains doivent se méfier des lecteurs sensibles lorsqu’ils soumettent un manuscrit aux maisons d’édition, les personnes à la recherche d’un emploi doivent cacher ce qu’elles écrivent ou ce qu’elles ont posté sur l’internet.

  • Eglise et pédophilie : affirmer le caractère systémique est «une faute majeure des évêques»

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    De sur le site du Figaro :

    Pédophilie dans l'Église : accepter le caractère systémique est «une faute majeure des évêques», pour Pierre Manent

    Le rapport très médiatique de la CIASE ou commission Sauvé sur les crimes de pédophilies dans l'Église a avancé des chiffres terribles sur les crimes pédophiles commis au sein de l'Église depuis les années 1950. Après cet examen de conscience et comme un mea culpa, les évêques avaient exprimé, en la parole de Monseigneur de Moulins-Beaufort, leur «honte» et leur «effroi».
     

    Quelques semaines plus tard, une étude critique des chiffres du rapport Sauvé a été envoyée au pape François par huit intellectuels de l'Académie catholique de France. Cette étude souligne « la méthodologie défaillante et contradictoire », le « manque de rigueur scientifique », « l'hostilité vis-à-vis de l'Église », les « biais » et les « a priori idéologiques » contenus dans le rapport de la CIASE, autant de qualificatifs qui ont rapidement fait réagir Jean-Marc Sauvé dénonçant un «tissu d'attaques venimeuses».

    Un des auteurs de cette étude critique, le philosophe Pierre Manent, a dénoncé à nouveau, sur l'antenne de RCF Anjou , les conclusions «extrêmement graves» de la commission Sauvé. Le philosophe critique en particulier «la notion de caractère systémique» qui suggère que «la structure même» de l'Église «est coupable». «Quelles en sont les conséquences ? Tout d'abord, que les membres individuels, c'est-à-dire les véritables coupables, sont exonérés de leur faute puisque c'est l'organisation qui est coupable. D'autre part, si le système est coupable, cela veut dire que la réforme du système ne peut pas venir de l'organisation elle-même», a analysé le philosophe ajoutant que la réforme que promet la commission «c'est la déconstruction du prêtre catholique. On touche au sacrement... à la confession... [...] quelle est la légitimité de cette commission qui ne se présente pas (à juste titre) comme catholique mais qui propose pourtant une réforme entière de l'Église catholique ?».

    «Extrapolation statistique fragile»

    L'intellectuel déplore en effet que la commission Sauvé ait «dressé des extrapolations hasardeuses et a ensuite pris prétexte de ce travail pour proposer des réformes. Ce qui dépasse largement son mandat».

    Pierre Manent est également revenu lors de cette interview sur la façon dont le rapport Sauvé a été annoncé à l'opinion publique. «48 heures avant la remise du rapport, les médias ne parlaient déjà que de cela et annonçaient que l'Église allait être submergée par un tsunami de révélations sur le fléau de la pédophilie. Le rapport a été remis, non pas véritablement au président de la CEF, mais à l'opinion publique. […] Sans que la CEF n'ait eu le temps de prendre connaissance du contenu de ce rapport qu'elle avait elle-même demandé. Elle a donc été, pendant quelques jours, assommée par un chiffre faramineux, que tout le monde a pris pour l'addition réelle des faits avérés».

    Le texte critique des 8 membres de l'Académie catholique revient en effet sur le chiffre principal de 330.000 victimes, une «extrapolation statistique fragile et non adaptée au type d'actes que l'on veut inventorier».

    Ecouter, sur RCF, l'entretien accordé par Pierre Manent :

    L'entretien en son intégralité :

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  • USA : plus de la moitié des États limiteraient ou interdiraient totalement l'avortement dès que cela serait possible

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    De Kath.Net/News :

    L'avortement interdit dans 26 Etats américains si 'Roe v. Wade' tombe

    12 décembre 2021

    Plus de la moitié des États limiteraient ou interdiraient totalement l'avortement dès que cela serait possible.

    Washington D.C. (kath.net/LifeNews/jg)

    26 des 50 Etats américains souhaitent interdire totalement ou en grande partie l'avortement si la Cour suprême annule l'arrêt "Roe v. Wade", qui constitue la base de la réglementation permissive de l'avortement actuellement en vigueur aux Etats-Unis. C'est ce qu'a révélé une recherche du Guttmacher Institute.

    21 Etats auraient déjà adopté des interdictions d'avortement plus ou moins étendues, qui entreraient immédiatement en vigueur dès que "Roe v. Wade" serait abrogé. Cinq autres Etats auraient adopté ces dernières années une série de lois visant à protéger les enfants à naître et, selon les estimations du Guttmacher Institute, ils restreindraient encore plus l'avortement dès que possible.

    La Cour suprême des États-Unis se penche actuellement sur l'affaire "Dobbs v. Jackson Women's Health", qui remet en question la réglementation actuellement en vigueur. Avec l'arrêt "Roe v. Wade", la Cour suprême a interdit en 1973 aux États de restreindre les avortements tant que l'enfant à naître n'est pas viable en dehors du ventre de sa mère.

    Le Guttmacher Institute milite pour une réglementation libérale de l'avortement. En acceptant l'affaire "Dobbs v. Jackson Women's Health", la Cour suprême a signalé sa volonté de soumettre la légalité de l'avortement à un examen, a constaté l'institut.

  • Nanterre : la procession mariale du 8 décembre a été agressée

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    De sur le site du Figaro :

    «Sur le Coran je vais t'égorger» : à Nanterre, des catholiques en procession victimes de menaces

    Dans la soirée du 8 décembre, une trentaine de fidèles de la paroisse des Fontenelles, à Nanterre, a été prise à partie par une dizaine de personnes au cours d'une procession aux flambeaux organisée en l'honneur de la Vierge Marie, célébrée par tous les catholiques en la fête de l'Immaculée Conception - et singulièrement aux Fontenelles, dont l'église paroissiale lui est dédiée. Au cours de cette vive altercation, des insultes et des menaces ont été proférées à l'encontre du clergé et des paroissiens présents, de sorte que les organisateurs ont dû renoncer aux stations prévues le long du parcours pour regagner plus vite le point d'arrivée de la procession.
    Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné des «actes inadmissibles». «La liberté de culte doit pouvoir s'exercer en toute sérénité dans notre pays. Soutien aux catholiques de France», a déclaré le ministre.

    Les fidèles traités de «kouffars»

    Un catéchumène de la paroisse a d'abord publié un récit sommaire des faits sur ses réseaux sociaux, qu'a confirmé au Figaro Jean-Marc Sertillange, diacre permanent au service de la paroisse. «Notre procession, qui a lieu chaque année le 8 décembre pour la fête de la paroisse, devait partir de l'église Saint Joseph pour gagner l'église Sainte Marie, dans le quartier Pablo Picasso. L'itinéraire d'à peine un kilomètre avait été autorisé par la préfecture après une déclaration déposée par mes soins.»

    «Mais peu après 19h, et alors que nous n'avions avancé que de quelques centaines de mètres, une bande d’inconnus sur le chemin s'en sont pris à nous verbalement au moment de la première station de prière». Le diacre mentionne trois meneurs principaux, et une dizaine de personnes, menaçantes, assistant en retrait à la scène. Selon lui, les fidèles auraient été copieusement insultés, traités de «kouffars» («mécréants»), et menacés. «Wallah sur le Coran je vais t'égorger» lance l'un des agresseurs en direction du prêtre qui ouvrait la procession. «Ils nous ont ensuite jeté de l'eau, puis ont arraché l'un des flambeaux qu'ils ensuite envoyé dans notre direction» ajoute-t-il.

    La police, qui s'était rendue au départ de la procession avant de quitter les lieux une fois celle-ci partie, est alors revenue voir les fidèles ; à leur vue les agresseurs ont pris la fuite. La procession a alors repris, mais sans faire de nouvelles stations, les organisateurs ayant jugé plus raisonnable d'attendre d'être parvenus dans les jardins de l'église paroissiale pour ce faire.

    Une plainte déposée lundi

    Jean-Marc Sertillange assure avoir signalé ces faits auprès de la préfecture et du commissariat, avec qui il discutera à l'avenir de l'adaptation du dispositif de sécurité pour les processions de la paroisse. Il portera plainte lundi contre les agresseurs. Une source policière confirme de son côté le témoignage recueilli par Le Figaro, indiquant toutefois ne pas connaître «la teneur des insultes», et indique que «ce jour (samedi 11), un dispositif de sécurisation des offices a été mis en place à Nanterre».

    L'évêque de Nanterre Mgr Rougé, qui a échangé depuis avec le diacre, lui a fait savoir qu'il se rendrait dans les prochains jours au contact des paroissiens. «Le diocèse a pris contact avec les autorités publiques pour que la sécurité des fidèles, légitimement inquiets, soit dès maintenant et à l'avenir pleinement assurée» précisait ce samedi soir un communiqué du diocèse de Nanterre.