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Société - Page 181

  • "Action Vivre Ensemble" réagit à l'émission "Investigation"

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    De  sur cathobel.be :

    Action Vivre ensemble réagit au reportage sur l’asbl Rafaël

    Engagée elle-même dans la lutte contre la pauvreté, l’asbl , dont la campagne d’Avent bat son plein, attend des explications de la part de l’asbl Rafaël. Cette dernière, mise en cause dans divers médias, fait en effet partie des associations qu’ soutient.

    Suite au reportage « Dons aux pauvres, l’étrange disparition » diffusé mercredi soir sur la RTBF dans le cadre de l’émission Investigation (la une) et dans divers médias, Action Vivre Ensemble s’est dit « choquée et indignée par les faits reprochés tels qu’ils ont été présentés dans l’enquête: malversations financières, abus de pouvoir, conditions d’occupation des personnes sans papiers. »

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site, elle indique que l’asbl Rafaël a bénéficié de son soutien financier pour son travail auprès des personnes sans papiers, dans la ligne de son objet social. Action Vivre Ensemble a, par exemple, permis à cette asbl d’acheter une camionnette pour récupérer l’aide alimentaire. Et cette année, elle soutient, à hauteur de 5.000 euros, son projet de relogement des personnes sans papiers.

    « Le processus de sélection des projets et les vérifications quant à la mise en œuvre sur le terrain n’ont pas laissé paraître de signaux en lien avec les accusations telles que portées par le reportage », écrit Action Vivre Ensemble qui a cependant sollicité les responsables de Rafaël pour qu’ils apportent éclaircissements et justifications, dans un bref délai. En attendant, et jusqu’à nouvel ordre, Action Vivre Ensemble précise qu’elle n’apportera pas de nouveau soutien à cette asbl Rafaël.

    Action Vivre Ensemble tient, par ailleurs, à réaffirmer sa confiance dans le travail de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté. « Elles font, en effet, un travail de terrain essentiel et dans des conditions très difficiles », insiste l’association qui affirme vouloir poursuivre avec une « même détermination sa mission rendue possible grâce à l’engagement des associations partenaires et de ses volontaires, donateurs, donatrices et salarié·e·s qui se battent au quotidien pour un monde plus juste ».

    Lire également : Projet Rafaël: l’autre enquête

  • Que reste-t-il du communisme en Occident ?

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    De

    «Ce qui reste du communisme en Occident»

    CHRONIQUE - Du marxisme aux différentes nuances de post-marxisme et de néoprogressisme, féministe ou racialiste, la gauche idéologique continue d’aborder le monde de la même manière.

    On commémorera dans quelques jours les 30 ans de la chute de l’URSS, dans une indifférence aussi générale que révélatrice. Alors qu’on ne cesse, à l’Ouest, de guetter toujours la renaissance du fascisme, quitte à se mobiliser contre son fantôme ou d’y assimiler des hommes n’ayant rien à voir avec lui, on semble croire que le communisme, lui, ait disparu sans laisser de traces.

    Dans la mémoire occidentale, il ne reste plus qu’un mauvais souvenir. On se souvient bien de Staline, de Soljenitsyne au goulag, et de la chute du Mur, mais tout cela est pour de bon classé dans l’histoire ancienne. Ce qui n’empêche pas quelques nostalgiques, peut-être plus nombreux qu’on ne le pense, de confesser quelques tendresses pour un empire qui, de leur point de vue, était porteur d’équilibre à l’échelle mondiale.

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  • Le "Club des Hommes en Noir" sur l'allongement des délais pour avorter et les questions sur la formation des prêtres

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Allongement des délais pour avorter et questions sur la formation des prêtres,
    suivez le Club des Hommes en Noir

    Allongement des délais pour avorter et questions sur la formation des prêtres, <br>suivez le Club des Hommes en Noir

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Les députés ont voté l'allongement des délais légaux pour avorter enfonçant toujours plus la politique française dans un processus mortifère. C'est la parenthèse choisie par Philippe Maxence pour ouvrir ce Club des Hommes en Noir avec le Père Michel Viot, le Père J-F Thomas sj, l'abbé Celier et Guillaume de Thieulloy. Les invités du Club ont ensuite débattus plus longtemps sur la question des séminaires et de la formation des prêtres. Celle-ci est-elle encore adapté au XXIe siècle ?

     

  • L'avortement : un combat mondial

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    Madame, Monsieur,

    Le combat pour la défense de la vie humaine se mène aujourd’hui sur tous les fronts ! En France, à la Cour suprême des États-Unis, à la Cour européenne des droits de l’homme, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme, en Pologne, en Colombie, etc. Ce combat est de plus en plus dur, intense, et violent. Partout, quelques organisations puissantes, armées d’argent, de mensonge et de mauvaise foi, veulent faire de l’avortement un droit, un dogme, une pratique intouchable, presque sacrée. Partout, l’ECLJ et quelques autres organisations chrétiennes s’engagent et agissent pour défendre la liberté de conscience et le respect de la vie de millions d’êtres humains qui ne demandent qu’à grandir !

    Dans ce message, nous sommes heureux de vous annoncer que l’Assemblée nationale française a rejeté la proposition visant à supprimer la clause de conscience face à l’avortement. C’est une victoire importante. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont contacté leur député !

    Toutefois, l’Assemblée a approuvé le prolongement du délai légal de l’avortement sur demande de 12 à 14 semaines ; le texte est à présent renvoyé au Sénat pour un examen en janvier qui pourrait coïncider avec la Marche pour la vie de janvier 2022. Pour ne rien lâcher, nous vous invitons à contacter votre sénateur ; n’hésitez pas, ils sont sensibles à nos appels ! (liste et contacts ici)

    Signer la pétition pour la protection de toute vie humaine

    C’est ensuite aux États-Unis que le combat le plus important est en train de se jouer devant la Cour suprême dans l’affaire l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization. L’ECLJ est intervenu devant la Cour pour démontrer qu’il n’existe pas de droit à l’avortement au titre des droits de l’homme et du droit européen (voir ici notre mémoire).
     
     Voir notre émission sur l’affaire Dobbs :

    Lire notre article : « Affaire Dobbs : l’ECLJ devant la Cour suprême des États-Unis »

    Nous avons aussi dénoncé l’hypocrise et la mauvaise foi d’experts des Nations unies qui sont intervenus auprès de la Cour suprême en se présentant comme neutres et impartiaux alors que ce sont des militants radicaux.

    L’une, Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, estime que l’avortement est « un acte radical d’amour de soi », le pratique comme médecin depuis des années, et dirige plusieurs organisations pro-avortement en Afrique. L’autre experte « indépendante », Mme Upreti, a travaillé pour l’organisation qui défend le recours devant la Cour suprême. Toutes deux sont financées par des fondations telles que Ford et Open Society.

    Lire nos portraits complets des experts de l’ONU agissant à la Cour suprême des États-Unis

    L’ECLJ a interrogé un ancien expert de l’ONU, le Dr. Alfred de Zayas, pour avoir son avis sur cette question. Il est ancien expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Le Dr. Alfred de Zayas, étant lui-même véritablement indépendant, a confirmé l’analyse juridique de l’ECLJ. Par ailleurs, concernant l’intervention de Rapporteurs spéciaux à la Cour suprême, il indique :

    « Il n’existe aucun traité ni aucune loi contraignante en matière de droits de l’homme imposant aux États l’obligation d’autoriser l’avortement. Au contraire, l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques oblige les États à protéger le caractère sacré de la vie. »

    Lire l’interview intégrale du Dr. Alfred de Zayas pour l’ECLJ

    Dans de prochains messages, nous vous donnerons des nouvelles sur le front de la Pologne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
  • KTO : « Deo et débats », un échange sur l’actualité tourmentée de l’Eglise de France

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  • La GPA divise les féministes

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La GPA : un combat féministe ?

    9 Déc, 2021

    Entre « exploitation du corps féminin » et « liberté à disposer de son corps, y compris pour en tirer profit », la GPA divise les féministes. « Dans un débat proche de celui sur la prostitution ».

    L’abolition de la GPA ou rien

    D’un côté, les « abolitionnistes » n’hésitent pas à parler de « prostitution reproductive », comme l’a fait Andrea Dworkin, « théoricienne du féminisme radical », en 1983. Une tendance dans laquelle s’inscrivent des associations comme le CoRP [1], « créé en 2013 par l’historienne Marie-Jo Bonnet, ancienne du Mouvement de libération des femmes en 1971, et par la philosophe Sylviane Agacinski » (cf. Sylviane Agacinski au Sénat : « La loi sur la PMA aidera et permettra d’arriver à la GPA »), ou encore Osez le féminisme, créé en 2009.

    Pour les membres de ces associations, « la GPA serait l’aboutissement ultime du patriarcat comme système d’oppression des femmes par les hommes ». Et, « a fortiori, de femmes pauvres par des hommes riches ». « De façon majoritaire dans le monde, ce sont les plus pauvres qui se résignent à cette pratique contre rémunération », rappelle Daniela Levy, porte-parole d’Osez le féminisme (cf. Au chômage depuis le confinement, des Indiennes diplômées se tournent vers la GPA « pour payer leurs factures »).

    Le droit à tirer profit de son corps ?

    Dans le camp d’en face, on trouve les féministes qui, dans une approche libérale, défendent les « travailleuses de la procréation ». Et à ce titre, « prônent un encadrement législatif pour défendre les droits individuels ».

    Une perspective dans laquelle la grossesse est pensée comme « une activité » « jusqu’ici considérée comme privée et gratuite », mais qui pourrait l’être « comme une activité commerciale au service d’autres ».

    Les risques occultés ?

    L’exploitation du corps de la femme n’est pas le seul argument des « abolitionnistes anti-GPA ». Elles rappellent les risques inhérents à la grossesse. Des risques parfois mortels, comme en témoigne le décès d’une mère porteuse aux Etats-Unis l’année dernière (cf. Etats-Unis : une mère porteuse meurt en couches, laissant un mari et deux enfants).

    Pour ce courant féministe, la maternité de substitution est également « une énième injonction sociale à la maternité ». Un argument partagé par l’autre tendance qui voudrait « s’émanciper d’une maternité vécue comme une aliénation » (cf. La maternité est-elle une aliénation ?).

    Pour Marlène Jouan, maître de conférences de philosophie à l’université Grenoble-Alpes et auteur d’un livre à paraître sur la GPA, « en détachant la maternité de son origine utérine, la GPA contribue à renforcer le ‘désordre reproductif’ et donc le ‘trouble dans le genre’ amorcé par le recours à la contraception et à l’avortement ».

    [1] Collectif pour le Respect de la Personne

    Source : Le Figaro, Bénédicte Lutaud (08/12/2021)

  • Chine : Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses

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    Du site de l'Indian Express :

    Le président chinois Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses pour renforcer la sécurité nationale

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    6 décembre 2021

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à de nouvelles mesures pour renforcer le contrôle de l'État sur les affaires religieuses dans le pays, y compris la "sinisation" des confessions, ce qui signifie en gros les mettre en conformité avec les politiques du Parti communiste au pouvoir.

    Selon un livre blanc officiel publié en 2019, la Chine compte environ 200 millions de croyants - la majorité étant des bouddhistes au Tibet. Les autres comprennent 20 millions de musulmans, 38 millions de chrétiens protestants et 6 millions de chrétiens catholiques, ainsi que 140 000 lieux de culte.

    Xi, 68 ans, chef du Parti communiste chinois (PCC), de la puissante armée et de la présidence, et dont on s'attend à ce qu'il reste au pouvoir à vie, a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    "Il est nécessaire d'améliorer le contrôle démocratique des chefs religieux, de promouvoir l'État de droit dans le travail religieux et de mener une campagne de publicité et d'éducation approfondie sur l'État de droit", a déclaré Xi lors d'une conférence nationale sur le travail lié aux affaires religieuses qui s'est tenue ici ce week-end.

    Cette conférence, à laquelle ont participé les plus hauts dirigeants du pays, était la première depuis 2016 et fixe les paramètres sur les affaires religieuses de la Chine et leur réglementation au cours des prochaines années, selon les experts.

    Dans son discours, M. Xi a déclaré que la Chine allait continuer à promouvoir la "sinisation de la religion", en mettant l'accent sur le renforcement du contrôle des affaires religieuses en ligne, soulignant qu'il est impératif de maintenir le principe du développement des religions dans le contexte chinois, a rapporté l'agence de presse étatique Xinhua.

    La politique du parti sur la liberté de croyance religieuse doit être pleinement et fidèlement mise en œuvre et les groupes religieux doivent servir de pont et de lien entre le parti et le gouvernement, les personnes issues des milieux religieux et les nombreux croyants, a-t-il déclaré.

    La réunion s'est déroulée sur fond d'accusations répandues de contrôle répressif sur les musulmans et les chrétiens en Chine, ainsi que de surveillance de plus en plus étroite des religions par le pays, a rapporté le South China Morning Post, basé à Hong Kong.

    Le mois dernier, la Chine figurait parmi les pays désignés par les États-Unis comme "pays particulièrement préoccupants" en raison de violations de la liberté de religion.

    En outre, la Chine est accusée de mener des politiques religieuses répressives équivalentes à un génocide contre les musulmans ouïghours dans la province rétive du Xinjiang.

    Le PCC appréhende les religions étrangères, en particulier le christianisme, craignant une subversion de son régime, comme en Pologne où le mouvement de l'Église a contribué à renverser le régime communiste en 1989.

    Dans son discours, le Président Xi a également souligné que des efforts devraient être faits pour continuer à renforcer la reconnaissance de la mère patrie, de la nation chinoise, de la culture chinoise, du PCC et du socialisme aux caractéristiques chinoises parmi les personnalités religieuses et les croyants.

    Les personnalités religieuses et les croyants devraient être guidés pour cultiver les valeurs socialistes fondamentales, les mettre en pratique et promouvoir la culture chinoise, a-t-il dit.

    Les activités religieuses doivent être menées dans le cadre stipulé par les lois et règlements, et ne doivent pas nuire à la santé des citoyens, porter atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs, interférer avec les affaires éducatives, judiciaires et administratives ainsi qu'avec la vie sociale, a déclaré Xi.

  • Quand le torchon brûle entre féministes et transgenres

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    Féministes contre « transgenres », le rude retour du réel

    Le 20 novembre, Lia Thomas a pulvérisé les records de natation féminine aux États-Unis : du 100 mètres au 500 mètres en passant par le relais, elle a tout raflé lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio. Sur le 500 mètres notamment, nagé en 4’36.06, elle a laissé sa concurrente plus de 14 secondes en arrière. Bluffant ! Quelques jours plus tard, cette étudiante à l’université de Pennsylvanie a clairement avantagé son équipe au championnat opposant les universités de l’Ivy League (les 8 plus prestigieuses universités américaines).

    Mais tout le monde ne partage pas l’enthousiasme pour les performances exceptionnelles de Lia Thomas. Beaucoup dénoncent une supercherie et une injustice : il y a peu de temps, Lia s’appelait Will, et il était déjà remarqué pour ses performances dans son club de natation de l’université de Pennsylvanie. Bravant le « politiquement correct », des défenseurs du sport féminin contestent vigoureusement la participation d’athlètes « transgenres » aux épreuves féminines. Parmi ces contestataires, des concurrentes de « Lia » et leurs familles, ulcérées de ce mélange… des genres, ou encore Linda Blade, auteur de « How trans activism and science denial are destroying sport » (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport).

    Cette affaire n’est pas la première à secouer les milieux du sport, dans toutes les disciplines (natation, athlétisme, football…) En août dernier, les Jeux Olympiques à Tokyo ont été marqués par la première participation d’une athlète « transsexuelle » à des J.O., l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard. Bien qu’elle n’y ait guère brillé, elle fut accusée de disposer d'un atout physique rendant la compétition « injuste », voire parfaitement « faussée ». Mais le Comité international olympique (CIO) n’est manifestement pas disposé à prendre position avec courage. Renonçant à fixer les critères imposés aux athlètes transgenres et intersexes (dont les caractères sexuels ne correspondent pas à leur identité de naissance), le CIO s’est contenté de proposer un « cadre » aux fédérations internationales pour qu’elles établissent leurs propres règles… Ce cadre indique toutefois que les personnes transgenres ou intersexes « ne doivent plus être supposées bénéficier par nature d’un avantage inéquitable » … Débrouillez-vous avec ça !

    Le mois suivant, en septembre, la victoire au Combate Global de l'athlète d’Arts martiaux mixtes (MMA) Alana McLaughlin, un ancien soldat des forces spéciales américaines nouvellement « transgenre », contre la française Céline Provost, a fait rebondir la polémique aux États-Unis. Certains États ont réagi : le gouverneur de Floride a interdit aux étudiantes transgenres de pratiquer le sport féminin. Mais le président Biden est sur la sellette. Quoique démocrate, la féministe Kara Dansky, auteur de « The Abolition of Sex », critique l’administration Biden pour un décret autorisant l’intégration de transgenres dans les équipes sportives de filles. Publié en janvier 2021, ce décret sur « la prévention et de la lutte contre la discrimination » stipule que les jeunes « transgenres » « devraient pouvoir étudier sans se soucier de savoir s’ils se verront refuser l’accès aux toilettes, aux vestiaires ou aux sports scolaires. » Résultat, selon Kara Dansky : « Nous assistons à l’invasion totale des espaces des femmes, des prisons, des salles de bain, des vestiaires et des sports par les hommes sur la base de leur prétendue identité de genre féminine ».

    Mais l’effacement des droits des femmes va « bien au-delà du sport », remarque la féministe Kara Dansky. Aux États-Unis, le phénomène touche notamment des prisons : « Des États à travers le pays autorisent les violeurs et meurtriers condamnés à être incarcérés dans des prisons pour femmes sur la base de leur prétendue identité de genre. » Kara Dansky clame haut et fort ce que beaucoup pensent in petto : « Je veux vraiment que tout le monde comprenne que des mots comme l’identité de genre n’ont aucun sens. Un être humain est soit un homme, soit une femme. Tout le reste est un mensonge ».

    Les relations entre féministes et « transgenres » s’enveniment aussi de ce côté de l’Atlantique. À Bruxelles, dimanche 28 novembre, une violente altercation entre manifestants a perturbé une marche contre les violences faites aux femmes, rapporte la RTBF. Derrière les griefs : la place des « femmes » transgenres au sein des milieux féministes. Pour Sami Biasoni, docteur en philosophie de l'École normale supérieure, professeur chargé de cours à l'ESSEC (sa tribune en lien ci-dessous), ces affaires qui éclatent dans le monde entier mettent à nu les contradictions fondamentales de l’idéologie LGBT. Certains adeptes de la théorie du genre vont jusqu'à considérer que le concept même de « femme » n'est pas pertinent, au grand dam des féministes « historiques » qui refusent de considérer qu'un homme ayant changé de sexe soit vraiment une femme.

    Philippe Oswald

     
    Pour aller plus loin :
    Victoire d'une athlète transgenre : «Ce succès expose des contradictions fondamentales de l'idéologie LGBT»
    >>> Lire la tribune dans : Le Figaro
  • Ce que les polars nous disent du monde où nous vivons

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Que nous disent les polars du monde où nous vivons

    Le XIXe siècle eut Balzac et La Comédie humaine, ou, dans un autre ton, les Rougon-Macquard de Zola. Le XXe n’aura eu peut-être pour équivalent à ces plongées ambitieuses dans la société et ses crises que Simenon, lequel avait pris pour devise : « comprendre et ne pas juger. »

    Après deux décennies déjà, il est difficile de voir se dessiner pour le XXIe siècle même un semblant d’équivalent à ces entreprises littéraires. Cependant, pour quiconque voudra essayer un jour de comprendre notre époque, le recours à une littérature policière toujours plus noire, plus âpre, plus violente, s’imposera comme une nécessité. Attention, ces livres, sauf exception, ne sont définitivement pas à mettre entre toutes les mains ! 

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Asie : recul des libertés fondamentales en 2021

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un nouveau rapport signale le recul des libertés fondamentales en Asie en 2021

    09/12/2021

    Le 8 décembre, un nouveau rapport sur les restrictions et les attaques contre les libertés fondamentales et la société civile a été publié par Civicus Monitor, une plateforme de recherche qui fournit des données en ligne sur 196 pays et territoires. Selon l’organisation, l’espace civique est considéré comme « fermé » dans 4 pays sur 26 en Asie (Chine, Laos, Corée du Nord et Vietnam). Parmi les quatre pays asiatiques les mieux classés (dont le Japon et la Corée du Sud), seul Taïwan est noté comme « ouvert ». Selon le rapport, il s’agirait d’une tendance qui touche 89 % de la population mondiale.

    En 2021, les restrictions et attaques contre les libertés civiques et la société civile ont persisté à travers l’Asie, selon un nouveau rapport publié par Civicus Monitor, un outil de recherche en ligne fournissant des données sur l’état des libertés fondamentales dans 196 pays et territoires. Le rapport, publié le 8 décembre et intitulé People Power Under Attack 2021 (« le pouvoir du peuple attaqué en 2021 »), montre qu’en Asie, sur 26 pays et territoires, quatre (la Chine, le Laos, la Corée du Nord et le Vietnam) sont classés comme « fermés ». Dans onze pays, la situation des libertés civiques est classée comme « répressive », et elle est considérée comme « obstruée » dans sept pays. L’espace civique est indiqué comme « limité » au Japon, en Mongolie et en Corée du Sud, et seul Taïwan est classé comme « ouvert ».

    Cela veut dire, selon l’organisation, que les libertés fondamentales comme la liberté d’expression, de rassemblement et d’association, ne sont pas respectées dans une majorité des pays de la région. Ce déclin marque une tendance mondiale, selon les chiffres publiés par Civicus Monitorqui montre que 89 % de la population mondiale vit aujourd’hui dans des pays où l’espace civique est classé comme « fermé », « répressif » ou « obstrué ».

    Le statut de Singapour rétrogradé

    Cette année, Singapour a été rétrogradé de « obstrué » à « répressif » alors que le gouvernement semble utiliser différentes tactiques pour faire taire la dissidence. Ainsi, une loi répressive « anti-fake news » a été utilisée contre les critiques du gouvernement et des médias indépendants. Des journalistes et des blogueurs ont également été accusé de diffamation et condamné à de lourdes amendes. Une loi au termes délibérément vagues a été utilisée contre des militants singapouriens, sous prétexte de protéger le système judiciaire. Des participants à des rassemblements pacifiques, dont des manifestants, ont également été arrêtés ou se sont vu imposer une amende.

    L’organisation Civicus Monitor évoque également un projet de loi sur l’ingérence étrangère, voté en octobre dernier, qui pourrait affecter l’espace civique à Singapour. « Un nombre important d’habitants de la région Asie vivent aujourd’hui dans des pays à l’espace civique fermé ou répressif, où les libertés d’expression, de rassemblement ou de manifestation sont sévèrement réprimés. Aujourd’hui, Singapour, où la cité-État se présente comme une démocratie, a rejoint cette liste à cause d’une série de lois restrictives utilisées pour réprimer les dissidences et les médias indépendants », souligne Josef Benedict, chercheur de l’organisation pour la région Asie-Pacifique.

    Des lois restrictives utilisées contre les dissidences dans 21 pays

    En Asie, les plus graves violations civiques cette années sont l’utilisation de lois restrictives dans 21 pays, par des gouvernements qui manipulent la législation pour réprimer l’opposition. Des militants pour les droits de l’homme ont été détenus dans le cadre de telles lois dans au moins 19 pays, et ils ont été condamnés dans 11 pays. La Chine continue de poursuivre les défenseurs des droits de l’homme sous prétexte d’accusations souvent vagues, tandis qu’à Hong-Kong, la loi draconienne sur la sécurité nationale a été utilisée pour cibler plusieurs dizaines de militants prodémocratie. Au Vietnam, des militants et blogueurs risque de longues peines pour « propagande contre l’État » et « abus des libertés démocratiques », tandis qu’au Cambodge, des lois sont systématiquement utilisées pour viser plusieurs dizaines d’activistes. Des lois anti-terrorisme et sur la sécurité nationale sont également violées en Inde afin de détenir des militants, tandis que des lois sur la diffamation sont déployées en Thaïlande contre des manifestants, notamment pour lèse-majesté. On rencontre une législation similaire en Malaisie, utilisée contre des opposants politiques, ainsi qu’au Bangladesh contre les critiques en ligne.

    « En Asie, des dirigeants autoritaires cherchent à se maintenir au pouvoir »

    Une autre préoccupation majeure est la répression contre les manifestations et la détention de manifestants dans au moins 14 pays. En Birmanie, plusieurs milliers d’opposants ont été détenus arbitrairement par la junte depuis le coup d’État du 1er février, et certains ont été blessés ou tués. En Thaïlande, les autorités ont également réprimé le mouvement prodémocratie, parfois en utilisant une force excessive, y compris avec des balles réelles.

    En Indonésie, des manifestants protestant contre la reconduction unilatérale de la loi sur l’autonomie spéciale en Papouasie ont été détenus. En Malaisie, les autorités ont tenté de réprimer des manifestations anti-gouvernement, organisées par le Peoples Solidarity Secretariat. En Inde, les autorités ont réprimé le mouvement de protestation des paysans contre des lois libéralisant les marchés agricoles.

    Parmi les autres violations majeures évoquées par Civicus Monitor, on compte des tentatives de harcèlement et d’intimidation contre des militants et journalistes, y compris des activités de surveillance, des campagnes de diffamation, des actes de tortures, des mauvais traitement et des détentions arbitraires. « Alors que des dirigeants autoritaires en Asie cherchent à se maintenir au pouvoir, ils ont déployé des lois restrictives afin d’arrêter et condamner des défenseurs des droits de l’homme. De nombreux journalistes et militants sont derrière les barreaux et font face à des accusations fabriquées », confie Josef Benedict.

    « Plutôt que d’écouter les demandes du peuple, les autorités ont réprimé des manifestations pacifiques dans de nombreux pays, parfois sous prétexte de contrôler la pandémie, avec une l’utilisation d’une force excessive voire meurtrière. Malgré ces attaques, les groupes visés n’ont pas cédé et cherchent de nouvelles façons de faire pression pour défendre leurs droits », ajoute-t-il. Ainsi, en Birmanie, où le mouvement de protestation se poursuit malgré le recul rapide des libertés fondamentales ont après l’arrivée au pouvoir de la junte.

    (Avec Ucanews)

  • Peut-on admettre qu’une femme « porte » la grossesse d’une autre femme ?

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    De Constance du Bus sur didoc.be :

    Existe-t-il une GPA éthique?

    7 décembre 2021

    Peut-on admettre qu’une femme « porte » la grossesse d’une autre femme ? Une réflexion de Constance du Bus, publiée dans Le Soir du 3 décembre 2012.

    Le 6 novembre dernier, des femmes représentantes de la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (CIAMS) ont manifesté devant The Hotel à Bruxelles, contre la tenue d’un salon (annuel) où des entreprises nord-américaines promeuvent la pratique de la Gestation Pour Autrui (GPA). Des contrats y sont proposés, faisant intervenir des mères porteuses en vue de garantir la remise d’un enfant au couple commanditaire dès la naissance. Tenant compte des nombreux intermédiaires commerciaux impliqués (agences, cliniques, avocats, etc.), le prix d’une telle transaction varie entre 90.000 et 160.000 euros. Les mères porteuses et les femmes offrant leurs ovocytes peuvent être choisies sur catalogue.

    Bien conscient que le consentement ne suffit pas à justifier une pratique indigne — l’Histoire ne nous l’a que trop montré —, le groupement féministe de la CIAMS s’efforce de répéter que « le désir d’enfant ne justifie ni l’instrumentalisation des femmes, ni la vente et l’achat d’enfants ».

    Une dizaine de jours plus tard, le parti chrétien-démocrate flamand (CD&V) annonçait pour la première fois être ouvert à la légalisation de la GPA dite non commerciale, tout en réitérant sa volonté d’interdire la GPA commerciale. Il rejoint ainsi la position des socialistes (Vooruit) et libéraux (Open VLD) flamands. Côté francophone cependant, les partis restent actuellement muets sur la question. Et pourtant… si le CD&V, traditionnellement assez précautionneux sur les questions éthiques, se positionne en faveur de la GPA, faut-il s’attendre à un prochain basculement du droit dans ce sens ?

    Instrumentalisation et chosification

    Une telle perspective est profondément choquante pour les femmes. Car le problème de la GPA ne se cantonne pas à son aspect lucratif. Il tient à l’instrumentalisation du corps de la femme, et, par-là, de la femme en tant que telle. Par ailleurs, toute personne soucieuse des droits humains devrait se lever contre une pratique qui fait de l’enfant l’objet d’un contrat et viole frontalement le principe d’indisponibilité de la personne. Ces deux réalités sont au cœur de toute gestation pour autrui, qu’elle soit rémunérée ou non. C’est pourquoi le concept même d’une GPA éthique est une chimère, visant à labelliser la pratique sous un cachet éthique pour mieux oblitérer son caractère aliénant. Il n’est pas question ici de nier la souffrance des couples qui envisagent de recourir à cette pratique, dont le désir d’avoir un enfant peut être profond et légitime, mais on ne peut se soustraire à la question, tout aussi légitime, du prix auquel ce désir se réalise, à savoir l’instrumentalisation du corps des femmes et la chosification de l’enfant.

    La science nous avertit de mieux en mieux de l’intense interaction physiologique et émotionnelle entre la mère et l’enfant pendant la grossesse. Le corps de la femme change significativement du fait de la présence du nouvel être qu’il abrite. Il connaît un bouleversement hormonal et émotionnel mais pas seulement : l’interaction mère-enfant va si loin que des fragments d’ADN du fœtus circulent dans le sang de la mère (Lo et al., « Maternal Plasma DNA Sequencing Reveals the Genome-Wide Genetic and Mutational Profile of the Fœtus », Science Transnational Medecine , 8 Dec. 2010). Sait-on par ailleurs qu’au cours de la grossesse, le fœtus relâche des cellules-souches qui traversent le placenta, s’intègrent et survivent dans la moelle osseuse de la mère ? Ces cellules ont des propriétés régénératrices qui aident à la cicatrisation des blessures de la mère, même après la naissance (Castela, M. et al. « Ccl2/Ccr2 signalling recruits a distinct fetal microchimeric population that rescues delayed maternal wound healing », Nat. Commun. 8 – 15463, 2017). Il y a aussi toute l’interaction sensorielle : la réaction de l’enfant à la voix de sa mère, du père, au toucher de l’un et l’autre sur le ventre (F. Veldman, Haptonomie. Science de l’Affectivité. Redécouvrir l’humain, Ed. PUF, 2017).

    Des liens qui ne peuvent être brisés

    À une époque où on loue les bienfaits des jeux de contact avec l’enfant durant la grossesse, du chant prénatal, ou du peau-à-peau lors de la naissance, sommes-nous devenus schizophrènes au point de faire fi, lorsqu’il est question de GPA, de tout lien qui se serait créé entre l’enfant et la mère qui le porte ? De quel droit va-t-on tenter d’éviter cette relation intense entre la femme et l’enfant, ou provoquer une douloureuse rupture si cette relation s’est créée malgré tout ? Ce qui marque la chair marque la personne. Les psychiatres et pédopsychiatres peuvent d’ailleurs témoigner de l’impact délétère des traumatismes vécus in utero ou lors de la naissance. Briser les liens que la nature tisse avec tant de soin : n’est-on pas ici face à une autre catastrophe écologique qui se jouerait au niveau humain ?

    Sortons du faux dilemme selon lequel, pour éradiquer la vente d’enfant et la location d’utérus, il faudrait autoriser une GPA « non commerciale » et « balisée ». Les problèmes de fond demeurent. Ils ont d’ailleurs été pointés par le Comité consultatif de bioéthique de Belgique dans un avis de 2004 : problèmes liés à l’attachement affectif mère-enfant, problèmes relationnels entre la mère porteuse et son entourage (ses autres enfants, son partenaire…), entre les parents demandeurs et la mère porteuse, risques médicaux d’une grossesse et risques spécifiques liés à la fécondation in vitro (hyperstimulation ovarienne, fausses couches…), sans oublier la difficulté de tracer une frontière nette entre rémunération et compensation financière d’une GPA. Et même si l’enfant accède à l’identité de celle qui l’a porté — condition présentée comme une garantie éthique par les partis cités — cela compensera-t-il pour autant la blessure d’une séparation organisée ? Enfin, que devient l’enfant lorsqu’il ne naît pas « conforme » au projet contractuel, par exemple lorsqu’il est porteur d’un handicap ?

    On rétorquera sans doute « que des GPA se pratiquent de toute façon en Belgique et que certaines se passent très bien ». Cette considération soulève une réflexion plus générale sur les questions bioéthiques : sommes-nous encore assez exigeants pour viser le meilleur pour l’humanité et en humanité, ou visons-nous désormais un objectif au rabais, consistant à satisfaire les désirs de tout un chacun, sans en peser le véritable prix humain ?

    Constance du Bus est juriste et chargée d’études à l’Institut Européen de Bioéthique. Source : https://www.lesoir.be/410165/article/2021-12-03/existe-t-il-une-gpa-ethique.

    Lire aussi : GPA; tout a-t-il un prix ?

  • L'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

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    De Kath.Net/News (traduction automatique) :

    Un rapport met en garde contre l'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

    8 décembre 2021

    L'Observatoire de Vienne nomme les formes agressives de laïcité et d'islamisme comme les principales causes de "tendance inquiétante" - la majorité des cas documentés en France, en Allemagne, en Espagne, en Suède et en Grande-Bretagne

    Vienne (kath.net/KAP) L'intolérance laïque et l'extrémisme islamiste contribuent de manière significative au fait que les chrétiens ou les institutions chrétiennes pratiquant dans les pays européens sont de plus en plus exposés à la discrimination, y compris aux actes de violence et de persécution : cela vient d'un rapport de l'Observatoire sur l'intolérance et les discriminations à l'encontre des chrétiens en Europe » (OIDAC), qui a été présenté mardi lors d'une conférence de presse en ligne. Le phénomène de l'intolérance envers les chrétiens est totalement sous-évalué en Europe et doit être perçu, discuté et prévenu tant politiquement que socialement, selon la porte-parole.

    « Dans l'Europe d'aujourd'hui, non seulement il n'est pas à la mode de vivre la foi chrétienne avec conviction, mais cela peut également conduire à de graves atteintes à la liberté personnelle dans des domaines importants de la vie tels que le travail ou la formation », a déclaré la directrice de l'OIDAC, Madeleine Enzlberger, résumant le résultats ensemble. L'intolérance à l'égard des chrétiens et leur discrimination allaient du vandalisme dans les églises et les bâtiments chrétiens aux crimes haineux contre les individus. Mais on peut également constater une restriction progressive des droits fondamentaux tels que la liberté d'opinion, de religion et de conscience, la liberté de contrat ou les droits parentaux par le biais de pressions sociales ou étatiques, ainsi qu'un degré élevé d'"autocensure" parmi les étudiants chrétiens.

    Pour son rapport annuel, l'Observatoire de Vienne avait évalué les incidents qu'il avait documentés, ainsi que des questionnaires approfondis sur le sujet et des entretiens approfondis avec des experts. Dans cinq pays - à savoir la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Suède et la Grande-Bretagne - les chrétiens sont les plus confrontés aux restrictions. Plus précisément, 754 « crimes haineux » ont été documentés pour les cinq pays, sans compter les situations de discrimination. Selon le rapport, les signalements de crimes de haine antichrétiens sont particulièrement fréquents en France et en Allemagne, tandis que le Royaume-Uni a le plus de poursuites pénales et d'enquêtes sur les discours de haine présumés. Dans l'ensemble, les crimes haineux antichrétiens auraient augmenté de 70 % en Europe de 2019 à 2020. Les auteurs appellent à la prudence en ce qui concerne le nombre : le rapport « innove » et révèle un énorme écart de recherche ; cependant, il est encore trop tôt pour faire des déclarations quantitatives et comparatives.

    Propre opinion et églises ouvertes en danger

    Pour l'Allemagne, le rapport recense 255 cas, dont la plupart concernent le vandalisme dans les églises. "De plus en plus de chrétiens sont touchés par cela car les églises restent alors fermées pour éviter les incidents", a déclaré Enzlberger, expliquant les conséquences. Alors que les mesures de l'État ne sont « restrictives que dans certains domaines », il existe une grande « hostilité sociale » contre les chrétiens dans certaines régions. La liberté d'expression est restreinte à la fin des groupes radicalisés et sous prétexte de lutter contre les « discours de haine ». Comme autres problèmes, les auteurs du rapport citent les restrictions aux droits parentaux, par exemple dans l'éducation religieuse ou l'éducation sexuelle, mais aussi le traitement injuste des convertis chrétiens par les autorités,

    Le pasteur anglican Bernard Randall a donné un exemple concret de "comment la foi chrétienne est réduite au silence". L'ancien pasteur du Trent College de Nottingham, une école dirigée par l'Église anglicane d'Angleterre, avait été signalé au programme britannique de lutte contre le terrorisme « Prevent » et avait été renvoyé de l'école. Il s'était rendu à une foire scolaire pour se faire sa propre opinion sur les opinions exprimées par une organisation LGBTI active dans l'école lors d'un cours de formation anti-intimidation. Dans son sermon, il n'a ni discrédité ni réfuté la position de l'association, a déclaré l'ecclésiastique, qui n'a aucun espoir d'être à nouveau employé dans une école. L'audience pour son procès contre sa propre école est prévue pour septembre 2022.

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