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Société - Page 4

  • Bruxelles, 30 mars : 700 personnes réunies pour une société plus humaine

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    CLARA Life

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Bruxelles, 30 mars 2025

    700 PERSONNES RÉUNIES POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS HUMAINE

    Ce dimanche 30 mars, à l’appel de l’association CLARA Life, 700 personnes ont participé à la Marche pour la Vie dans les rues de Bruxelles. Dans une ambiance sereine et engagée, les manifestants ont voulu porter un message d’espérance et de solidarité : chaque vie mérite d’être accompagnée et soutenue, de sa conception à sa fin naturelle.

    Un hommage au courage et à l’engagement du Roi Baudouin

    Cette année, la Marche pour la Vie s’est tenue à une date hautement symbolique : il y a 35 ans, le Roi Baudouin rappelait, dans une lettre historique, l’importance du respect des plus vulnérables. Son message demeure d’actualité : une société juste est celle qui protège et accompagne plutôt que d’abandonner.

    Soutenir les femmes, protéger la vie

    Depuis 1990, plus de 500 000 enfants n’ont jamais vu le jour en Belgique. Pourtant, alors que certaines voix réclament un allongement du délai légal de l’avortement à 18 semaines, aucune proposition concrète n’émerge pour soutenir les femmes enceintes en difficulté. CLARA Life rappelle qu’un véritable choix repose sur un accompagnement bienveillant et des alternatives réelles.

    « Une femme ne devrait jamais se sentir seule ou contrainte face à une grossesse imprévue. Ensemble, nous devons bâtir une société qui lui offre écoute, aide et solutions concrètes », a déclaré Wouter Suenens, président de CLARA Life.

    Accompagner les plus fragiles avec dignité

    En 2023, plus de 3 400 euthanasies ont été enregistrées en Belgique. CLARA Life appelle à une réflexion apaisée sur le développement des soins palliatifs et de l’accompagnement des personnes en fin de vie. La dignité ne réside pas dans l’isolement mais dans une prise en charge empreinte d’humanité et de respect.

    Une mobilisation porteuse d’espérance

    « Nous voulons une société qui soutient, qui entoure, qui protège. Une société où chacun, quel que soit son parcours ou sa vulnérabilité, trouve un soutien et une présence bienveillante », a souligné la clôture de la Marche. Les participants ont rappelé l’importance de continuer ce dialogue avec bienveillance et conviction.

    L’événement s’est conclu par un appel à poursuivre cet engagement dans la vie quotidienne : « Chaque geste de solidarité compte. Chaque parole d’encouragement a du poids. Ensemble, nous pouvons faire grandir une culture du respect et du soutien. »

    La prochaine Marche pour la Vie aura lieu le dimanche 19 avril 2026 à Bruxelles.

    Pour CLARA Life
    Wouter Suenens
    Président
  • Allemagne : l’Eglise a perdu quatre millions de fidèles en 10 ans

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    De FSSPX.Actualités :

    L’Eglise d’Allemagne a perdu quatre millions de fidèles en 10 ans

    La Conférence épiscopale d’Allemagne (DBK) a publié les statistiques préliminaires pour l’année 2024, précisant qu’elles pourraient être légèrement remaniées après la collecte intégrale des données. Et le constat qui se fait année après année se répète : l’Eglise catholique en Allemagne continue de perdre des fidèles à un rythme alarmant.

    Le premier chiffre qui attire l’attention est le nombre de sorties d’Eglise. Selon les données préliminaires de la DBK, 321 611 personnes ont officiellement quitté l’Eglise en 2024. Il est vrai que le chiffre est en diminution par rapport aux trois précédentes années (359 338 en 2021, 522 821 en 2022 et 402 694 en 2023). Mais il reste largement au-dessus de 300 000.

    Si l’on y ajoute le nombre de décès estimés à plus 212 000 selon le rapport, le total dépasse 533 000, autrement dit le demi-million. Pour compenser ces pertes, le nombre d’entrées (1 839) et le nombre de réintégrations (4 743) sont minimes. Certes, il y a eu 116 222 baptêmes, mais ceux-ci sont en baisse constante (131 245 en 2023, 155 173 en 2022).

    Cela explique que le nombre de catholiques est passé sous la barre des vingt millions. En 10 ans, l’Eglise allemande a perdu 4 millions de fidèles : il y avait 23,94 millions de catholiques en 2014, et seulement 19,77 en 2024 (27,3% de la population du pays). La chute a été très importante entre 2016 et 2021, et elle est profonde depuis 2022, après un ralentissement durant la pandémie.

    Pratique sacramentelle

    L’assistance à la messe dominicale est en très légère augmentation après les pertes importantes des années Covid : 6,6% des fidèles assistent régulièrement à la messe dominicale, contre 6,2% en 2023. La fréquentation est plus élevée dans l’est du pays, avec des diocèses comme Görlitz (14,4%) et des régions comme la Saxe (12,2%), mais la Sarre ou la Rhénanie-Palatinat atteignent à peine 4 ou 5%.

    En dehors des baptêmes déjà mentionnés, les statistiques ont enregistré 152 280 premières communions (151 835 en 2023), 105 041 confirmations ont été conférées (105 942 en 2023) et 22 504 mariages ont été célébrés au cours de l’année (27 565 en 2023). Si les premiers chiffres sont stables, ce dernier montre le désintérêt croissant envers le mariage.

    Mais la comparaison sur dix ans s’avère beaucoup plus pessimiste : entre 2014 et 2024, les baptêmes ont diminué de 29,6%, les premières communions de 19,9% et les confirmations de 30,0%. La diminution des mariages catholiques a été encore plus prononcée, avec une baisse de 48,9%. Autrement dit, il se célèbre moitié moins de mariage qu’il y a dix ans.

    Par région

    Les Etats les plus touchés par les abandons ont été la Bavière (87 184), la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (86 946) et le Bade-Wurtemberg (50 056). En revanche, les chiffres les plus bas ont été enregistrés dans les Etats du nord-est, comme le Mecklembourg-Poméranie occidentale, mais cela est dû au fait que les catholiques représentent un très faible pourcentage de la population.

    Parmi les diocèses, Cologne est en tête des statistiques de départs avec près de 29 000 sorties, suivi de Munich et Freising (27 475) et de Fribourg (25 813).

    Il est notable que sur les près de 1 900 nouvelles entrées dans l’Eglise, plus de 1 600 provenaient du protestantisme, ce qui montre que, malgré la perte massive de fidèles, l’intérêt pour le catholicisme persiste dans certains domaines, bien que cela puisse également être dû au fait qu’il y a de moins en moins de différence entre les catholiques et les luthériens en Allemagne.

    Le Chemin synodal a axé son action sur la volonté de redorer le blason de l’Eglise après la crise des abus, mais il s’est développé et poursuivi dans une atmosphère de délitement sur tous les plans : nombre de fidèles et pratique des sacrements en sont les témoins irrécusables. Qu’à cela ne tienne, il faut continuer. Jusqu’à extinction complète de l’Eglise allemande ?

    Sur le même sujet :

  • Belgique : la laicité est confrontée à une perte d’intérêt pour ses activités

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    De Vincent Delcorps sur Cathobel :

    Le CAL, combien de pratiquants ? « La laicité est confrontée à une perte d’intérêt pour ses activités »

    En Belgique, la laïcité organisée est une organisation philosophique non confessionnelle reconnue par les pouvoirs publics et subsidiée par ceux-ci. Etonnamment, il est très difficile de connaitre le nombre de personnes qui participent aux rituels qu'elle propose...

    Depuis 2018, l'Eglise catholique en Belgique publie un rapport annuel. Particulièrement attendus, divers chiffres y sont communiqués, tels que le nombre de baptêmes, de mariages ou la participation à la messe dominicale. Si ces chiffres ne suffisent à évaluer le rayonnement de la religion catholique en Belgique, ils donnent une idée du nombre de personnes qui s'en sentent proches - et de l'évolution de ce nombre.

    Du parrainage aux funérailles

    Depuis 2002, la laïcité organisée bénéficie de subsides publics au même titre que les cultes confessionnels. Ces subsides lui sont attribués au titre de l'assistance morale qu'elle apporte. Cette assistance se traduit notamment par l'organisation d'ateliers ou de conférences, ainsi que par une présence au sein de services d'aumônerie (prison, hôpitaux...).

    Elle se traduit aussi par l'organisation de cérémonies laïques. Très diversifiées, celles-ci concernent les différentes étapes de la vie: mariages, unions libres, parrainages, cérémonie d'accueil des enfants d'une famille recomposée, noces d'or, funérailles...

    "Pas de statistiques"

    Reste une question: combien de personnes décident ainsi de bénéficier de ces propositions? Très étonnamment, le Centre d'Action Laïque ne le dit pas. Dans son rapport annuel, il parle de son rayonnement dans les médias, fait état d'une série d'animations et de son travail politique. En revanche, il ne dit mot du nombre de cérémonies laïques qui se sont tenues. "Contrairement à l’Eglise catholique, le CAL ne publie pas de statistiques relatives à la 'pratique laïque', argumentant justement de sa différence par rapport à une Église centralisée", nous confirme Caroline Sägesser, chercheuse au CRISP, spécialiste des cultes et de la laïcité.

    C'est en se plongeant dans les rapports annuels des régionales du CAL que le chercheur franco-canadien David Koussens, auteur d'un récent ouvrage sur la laïcité en Belgique, a tenté de trouver la parade. Sans grand succès: seuls quelques rapports donnent des chiffres, et pas de manière systématique. Les données obtenues lui ont toutefois permis de constater que les chiffres étaient... très bas. Ainsi, en 2004, seules 5 cérémonies laïques étaient organisées sur le territoire couvert par le CAL Luxembourg. En 2009, 35 cérémonies y furent comptabilisées. "Au cours de la décennie 2000, soit juste après l’accès au financement public, les rapports publics des régionales sont quasiment muets sur les rituels laïques, alors qu’à la même période, les responsables d’associations laïques s’alarment de la baisse du nombre de demandes de cérémonies", écrit-il dans son ouvrage.

    Les subterfuges du CAL

    Avec intérêt, David Koussens constate que "le nombre de cérémonies laïques étant parfois tellement faible""certains rapports annuels présentent les chiffres de façon à en euphémiser l’attrition. Ainsi, certaines régionales vont plutôt présenter le nombre de personnes qu’elles estiment avoir été 'touchées' par ces événements, c’est-à-dire le nombre de celles qui en étaient spectatrices sans être directement impliquées dans le rituel."

    Autre subterfuge: certaines régionales assimilent n'importe quel rituel non religieux à un rituel laïque. "Le procédé permet de présenter comme performant un modèle 'laïque' de cérémonies, alternatif à celui des Eglises (principalement de l’Eglise catholique), y amalgamant toutes celles qui n’ont pas été organisées avec le concours d’associations laïques", souligne le chercheur. "Or, il n’est pourtant pas avéré que les personnes qui ont sollicité ces cérémonies aient adhéré, de près ou de loin, aux idéaux portés par la laïcité organisée."

    Les effets de la sécularisation

    Caroline Sägesser confirme le peu d'intérêt pour les cérémonies organisées par le CAL. "Je pense que la laïcité est confrontée à une perte de mobilisation voire de simple intérêt pour ses activités." Elle rejoint aussi la thèse défendue par Koussens, selon laquelle la sécularisation de la société n'affecte pas seulement les religions, mais aussi la laïcité organisée. "Il est en effet difficile de rester mobilisé quand l’adversaire face auquel on s’est construit a perdu autant de sa puissance."

  • France : des églises à vendre ou à sauver

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    Eglises à vendre ou à sauver

    Article paru dans Chrétiens dans la Cité n°461 du 28 mars 2025

    Selon un rapport du Sénat 2500 et 5000 églises risquent de disparaître d’ici à 2030. Que faire ?

    La vente d’églises défraie la chronique. Le diocèse d’Arras a mis l’église Saint-Edouard de Lens sur leboncoin.fr avec cette annonce rédigée par son agence immobilière : « Vends maison 4 pièces 539 m2 - 362 500 €. Église idéalement située d’environ 539 m2 offrant de multiples possibilités. Laissez libre cours à votre imagination pour ce bien très rare à la vente. » De son côté, le diocèse de Nancy et de Toul vient de mettre en vente l’église Notre-Dame-de-Franchepré de Joeuf dont le maire envisage de transformer en musée du football, en hommage à l’enfance de Michel Platini. Sur patrice-besse.com sont actuellement proposées une église néogothique près de Clermont-Ferrand (380 000 €), une ancienne basilique classée Monument historique à 15 mn de Poitiers (950 000 €), sur une île de la Loire une église du 17e siècle également classée (100 000 €), une église du début du 20e siècle dans une ville moyenne de Bretagne (330 000 €), la chapelle de l’ancien carmel de Niort (220 000 €), etc. D’autres églises, invendables car non entretenues par les communes, sont détruites.

    Comment sauver nos clochers ? Question posée par France catholique (n°3894 du 21 mars). Les sénateurs proposent de « développer les usages partagés des édifices cultuels » délaissés par les fidèles. Un exemple : datant du XVIIe siècle, l’église Saint-Joseph de Villefranche-sur-Rouergue était fermée depuis vingt ans mais toujours consacrée. En mai 2015, l’association CAP Solidarité (association Culturelle de l’Atelier des Pères) a été créée afin de permettre sa réouverture. En 2019, c’est chose faite et au temps de Noël est installé le Village aveyronnais et sa crèche de 120 santons. Et deux messes y sont célébrées chaque année. Mais encore convient-il que les « usages partagés » soient compatibles avec le culte. L’abbé Renaud Bertrand, responsable de la Commission d’art sacré du diocèse de Luçon explique dans France catholique : « Rien de profane ne peut trouver place dans une église sacrée. L’église est le lieu de rencontre entre Dieu et son peuple. Ce qui pourrait être compatible doit découler de la vie évangélique et rapporter l’homme à Dieu. Par exemple, une exposition d’art sacré peut avoir sa place dans une église, à l’inverse d’une exposition profane. Si nous limitons l’usage de nos églises à la célébration des sacrements et à la prière c »ommunautaire, le risque est grand que de nombreux maires ferment leurs églises, au motif qu’il n’y a plus d’offices. »

    La jeune association Les Priants des campagnes œuvre pour mobiliser des groupes de prière pouvant assurer une présence dans les églises. Son prêtre référent, le Père Dominique de Lafforest, explique : « Notre objectif n’est pas ''la défense du patrimoine'', expression devenue banale. Ce que nous voulons c’est une prise de conscience de ce que l’on pourrait appeler ''l’âme'' de nos églises, chapelles, abbatiales, sanctuaires. Ils furent voulus, conçus, construits, entretenus, pour que la prière s’y élève. Les Priants des campagnes n’ont nullement la prétention de se substituer aux agents de l’entretien d’un patrimoine, fût-il qualifié de ''religieux''. Les églises où personne ne prie plus deviennent des musées, des ''coques vides''. En tant que baptisés il nous incombe de ''réveiller'' la foi en nos prières. C’est Jésus qui nous commande de prier en tout temps. En ouvrant des églises désertées, en sonnant les cloches, en faisant monter avec confiance notre prière, si humble qu’elle nous paraisse, nous savons – puisque c’est le Christ qui le dit – que nous contribuons à consoler son peuple désemparé, voire désespéré. L’appel des cloches console les gens, croyants ou pas."

  • Le phénomène de la pornographie chez les jeunes: Osons agir ensemble!

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    Bonjour, 

    Après le succès de nos soirées film/débat de 2024 qui mettaient le focus sur la problématique de la " transidentification" chez les mineurs, cette année c'est la thématique de la pornographie qui sera abordée.

    Elle sera présentée par des professionnels de la santé mentale des jeunes de l'asbl "Coeur-aCCord".

    Qu'ils le choisissent ou non, qu'ils en consomment ou non, la phénomène de la pornographie est au cœur des préoccupations de nos jeunes.  "Le porno, tout le monde en parle, mais on n'en parle pas vraiment!"

    Cette soirée est pour vous, parents, enseignants, accompagnateurs de jeunes.  Mais également pour vos jeunes de plus de 16 ans ! 

    Une soirée pour "COMPRENDRE" : en première partie, conférence par Catherine Jongen et/ou Dr Sophie Dechêne, cliniciennes, qui nous feront une présentation de la problématique au regard de leur expérience clinique.

    Une soirée pour "AGIR" : en seconde partie, un temps animé par des animatrices de l'asbl "Coeur-aCCord" qui proposeront des pistes pour concrètement aborder le sujet à la lumière de leur travail de terrain auprès des jeunes.  Les jeunes auront quant à eux un temps d'échange encadré par Catherine Jongen.

    "Le phénomène de la pornographie chez les jeunes: Osons agir ensemble!"

    Rejoignez-nous!  Toutes les conférences sont à 20h.

    Bruxelles - librairie UOPC: 30/03/25

    Limal - Salle st Martin: 01/04/25

    Dinant - Collège N-D: 07/04/25

    Bertrix - rue de Renaumont,69: 09/04/25

    Tournai - Frasnes-lez-Anvaing: 10/04/25

  • Kits de survie : une politique alarmiste délibérée ?

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    De sur The European Conservative :

    L'Europe se prépare à une apocalypse qu'elle a elle-même provoquée

  • 20 % des adultes ont abandonné la religion de leur enfance dans de nombreux pays, selon une étude

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    De John Lavenburg sur Crux :

    20 % des adultes ont abandonné la religion de leur enfance dans de nombreux pays, selon une étude

    NEW YORK – Une nouvelle étude révèle que dans de nombreux pays du monde, 20 % ou plus des adultes ont abandonné la religion de leur enfance, le christianisme et le bouddhisme étant les religions qui ont subi les plus grandes pertes.

    En outre, l’étude a révélé que la plupart des changements religieux dans chaque pays étudié concernent des personnes qui ont été élevées dans la religion et qui ne sont désormais plus affiliées à aucune religion, et que la désaffiliation religieuse la plus marquée concerne ceux qui ont été élevés dans la foi chrétienne.

    L'étude « Around the World, Many People Are Leaving Their Childhood Religions » a été publiée par le Pew Research Center le 26 mars. Pour ce rapport, Pew définit le changement de religion comme un changement entre le groupe religieux dans lequel une personne dit avoir été élevée (enfance) et son identité religieuse actuelle (âge adulte).

    Au total, Pew a interrogé près de 80 000 personnes dans 36 pays pour recueillir ces données. Les pays étudiés comptent plusieurs religions historiquement prédominantes, dont le bouddhisme, le christianisme, l'hindouisme, l'islam et le judaïsme.

    Et la plupart de ceux qui ont quitté le christianisme sont désaffiliés à une religion, opposés à l’adhésion à une autre religion.

    L'Espagne arrive en tête, avec 35 % des adultes déclarant avoir été élevés dans la foi chrétienne et se déclarant désormais sans affiliation religieuse. Les autres pays en tête de liste sont la Suède et l'Allemagne (29 % chacun), les Pays-Bas (28 %), ainsi que le Canada et le Royaume-Uni (26 %). Les États-Unis se situent au milieu du peloton, avec 19 % des adultes déclarant avoir été élevés dans la foi chrétienne et se déclarant désormais sans affiliation religieuse, selon les données.

    Parmi les autres pays dignes d'intérêt, on peut citer Singapour et la Corée du Sud, où le rapport révèle des taux relativement élevés d'« accession » au christianisme, environ quatre adultes chrétiens sur dix ou plus déclarant avoir été élevés dans une autre religion ou sans religion. Pourtant, les chrétiens restent minoritaires à Singapour et en Corée du Sud, où 18 % et 33 % des adultes se déclarent actuellement chrétiens, selon les données.

    Pour recueillir les données non américaines, le rapport s'appuie sur des enquêtes représentatives à l'échelle nationale auprès de 41 503 adultes menées du 5 janvier au 22 mai 2024. Pour les États-Unis, les données proviennent de l'étude sur le paysage religieux 2023-2024, qui a été menée en anglais et en espagnol du 17 juillet 2023 au 4 mars 2024, auprès d'un échantillon de 36 908 adultes américains.

    D’une manière générale, les pays où le changement de religion est le plus important, selon le rapport, sont la Corée du Sud (50 % des adultes ont changé de religion), l’Espagne (40 %), le Canada (38 %), la Suède (37 %), les Pays-Bas et le Royaume-Uni (36 % chacun).

    Les États-Unis se classent 13e sur la liste, avec 28 % des adultes changeant de religion.

    Selon le rapport, les pays où le nombre de conversions religieuses est le plus faible sont la Tunisie et le Bangladesh (moins de 1 % des adultes dans les deux pays ont changé), l’Indonésie et Israël (1 %), ainsi que l’Inde et la Thaïlande (2 % dans les deux cas).

    Le rapport, ventilé par âge, révèle que dans la plupart des pays étudiés, des pourcentages à peu près équivalents de jeunes et de personnes âgées ont changé de religion. Cependant, dans 13 pays – dont la quasi-totalité des pays d'Amérique latine étudiés, ainsi que des pays d'Europe et d'Amérique du Nord – les adultes de moins de 35 ans sont plus susceptibles que les adultes de 50 ans et plus d'avoir changé de religion.

    C’est un autre point de données qui confirme l’impact de la sécularisation dans une grande partie du monde occidental.

    Cependant, du moins en ce qui concerne le christianisme, le rapport confirme que malgré les pertes signalées – qu’il s’agisse de changements ou non – il maintient une présence profonde dans le monde entier.

    « Bien que ces chiffres reflètent les tendances religieuses dans 36 pays étudiés, ils ne sont pas nécessairement représentatifs de l'ensemble de la population mondiale », indique le rapport. « Le christianisme – religion la plus répandue et la plus répandue au monde selon les estimations du Pew Research Center – est soit la religion majoritaire actuelle, soit historiquement prédominante dans 25 des pays étudiés. »

    Suivez John Lavenburg sur X :  @johnlavenburg

  • La pornographie ou les droits des femmes en danger

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    Du site de l'ECLJ :

    Pornographie ou les droits des femmes en danger

    26 Mars 2025

    Peut-on encore croire que la pornographie soit sans conséquence pour la condition des femmes? Il y a trente ans déjà, lors de la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les Femmes à Pékin en 1995, les États affirmaient que «les produits des médias qui ont un caractère violent, dégradant ou pornographique ont […] des conséquences néfastes pour les femmes et leur participation à la société». Considérer que, parce qu’elle se regarde généralement dans l’intimité, la pornographie n’influence pas le comportement en société de ses consommateurs est donc un piège. Au contraire, le danger qu’elle constitue pour les femmes est avéré.

    La pornographie, catalyseur de violence à l’égard des femmes

    L’existence d’un lien entre la consommation de pornographie et la violence sexuelle est établie, bien qu’elle reste largement taboue. En 2024, une étude de la littérature scientifique des vingt dernières années en la matière conclut ainsi que «L’exposition à la pornographie a été liée à la coercition sexuelle, ainsi qu’à des niveaux plus élevés de croyances favorables au viol, à l’approbation par les pairs des rapports sexuels forcés (…). Les hommes qui ont regardé de la pornographie grand public ont obtenu des résultats significativement plus élevés en ce qui concerne la probabilité qu’ils se déclarent capables de commettre des viols».

    Cela n’a rien d’étonnant puisque la pornographie fait le plus souvent rimer sexualité avec brutalité. En 2010, une analyse des 50 vidéos pornographiques les plus populaires révèle que 88% des scènes contenaient de la violence physique et 49% au moins une agression verbale, 87% des actes agressifs étant perpétrés contre des femmes dont la réponse est neutre ou exprimant du plaisir dans 95% des cas.

    Car elle normalise la violence, la pornographie a des conséquences dans la vraie vie. Au sein des couples, elle entraîne un rapport de soumission et de violence : une étude sur les femmes victimes de violence domestique a révélé en 2010 que 73% de celles ayant subi un viol avaient déclaré que leur partenaire consommait de la pornographie. Le récent procès médiatique des viols de Mazan en est un exemple concret. Comment ne pas reconnaître en cette affaire un symptôme de l’état de pornification avancée de la société? Les dizaines d’hommes poursuivis pour viol n’ont pas en commun un profil-type, mais une consommation habituelle de pornographie. Cela n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’affaire French Bukkake où plusieurs dizaines de femmes ont été victimes de viols en réunion par des hommes conviés via un site pornographique à se retrouver en un même lieu pour s’adonner, à visage couvert et devant la caméra, à des pratiques violentes sur une femme.

    N’étant rien d’autre que de la prostitution filmée, la pornographie favorise également la demande de prostitution et, par conséquent, la traite des êtres humains qui alimente celle-ci: comme l’a rappelé Reem Alsalem, Rapporteur spécial de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, dans son rapport de mai 2024, «Les plus grands consommateurs de pornographie sont aussi les plus grands consommateurs de prostituées».

    La pornographie ou la femme-objet

    De manière générale, la pornographie est hostile aux femmes. Est-ce un hasard si, comme le note un professeur britannique, sur les 63 catégories de l’onglet «hétéro» d’un site pornographique populaire, une seule s’intitule «female friendly» (favorable aux femmes) ? Même lorsqu’elle ne paraît pas inciter à la violence, la pornographie est particulièrement nocive pour la femme car elle en véhicule une vision déformée qui la réduit à «un objet d’humiliation», selon les termes d’Emmanuel Macron à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Or, loin de rester cantonnée au monde virtuel, cette réification déborde l’écran de smartphone ou d’ordinateur et se répand insidieusement dans la société.

    Avec ses normes esthétiques hypersexualisées et irréalistes, la pornographie porte également atteinte à l’image du corps féminin, entraînant des problèmes d’estime de soi. En témoigne un boom de la chirurgie de l’intime qu’explique en partie l’influence de la pornographie. Les gynécologues rapportent aussi qu’il n’est pas rare que des jeunes femmes confient ne pas vivre une sexualité «épanouie» avec leur partenaire, toute ressemblance avec la vision pornographique alliant culte de la performance et pratiques assujettissantes, humiliantes ou violentes n’étant pas purement fortuite.

    Protéger et promouvoir les droits des femmes implique de combattre à leur source les menaces réelles pesant sur les femmes. Or, la culture pornographique entrave irréfutablement l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l’élimination de la discrimination et de la violence à l’égard des femmes. Elle est favorisée par l’accès illimité, anonyme et gratuit à ces contenus devenus de véritables produits de consommation menant parfois à l’addiction. Combien de procès de Mazan seront-ils nécessaires avant que les responsables politiques prennent à bras le corps le problème de santé publique qu’est devenue la consommation de pornographie?

    Non à la pornographie !
    Lire le texte complet de la pétition

    8,153

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  • La rébellion des masses contre l’idéologie « woke » a valu la victoire à Trump. Mais c’est également une leçon pour l’Église

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    La rébellion des masses contre l’idéologie « woke » a valu la victoire à Trump. Mais c’est également une leçon pour l’Église

    Il y a un large consensus sur le fait que le succès de Donald Trump soit également le fruit d’une réaction populaire de rejet du langage « politiquement correct » et de l’idéologie « woke » imposée par les élites progressistes, en particulier sur le genre et le sexe.

    Ce qui est moins évident, c’est de déterminer à quelle point cette défaite est prise au sérieux par ces mêmes élites. Ainsi que par l’Église catholique, dans la mesure où elle y participe.

    *

    En Italie, plusieurs intellectuels de premier haut niveau ont commencé à faire publiquement leur examen de conscience.

    Le 6 mars, dans un entretien à la « La Repubblica », le principal quotidien de la culture progressiste, Giuliano Amato, 86 ans, juriste et homme politique de gauche, ancien chef du gouvernement, ancien président de la Cour constitutionnelle et à plusieurs reprises candidat à la présidence de la république, a attribué la responsabilité de la défaite notamment « à des démocrates convaincus comme moi qui, ces cinquante dernières années, ont été de tous les combats progressistes sans réaliser à temps l’éloignement grandissant, parfois excessif, par rapport aux valeurs traditionnelles qui unissent nos sociétés ». Autrement dit, sans comprendre qu’ « une démocratie libérale ne périclite pas si nous acceptons des libertés plus limitées et une certaine coexistence avec les valeurs traditionnelles ».

    Un point de vue rejoint, avec des accents encore plus explicites dans le « Corriere della Sera », par Ernesto Galli della Loggia, 82 ans, professeur d’histoire contemporaine :

    « Qu’il s’agisse de la reproduction de la vie ou des façons de mourir, des caractéristiques de la parentalité ou de la morale sexuelle, du sens de la famille, de la paix et de la guerre, de la transformation de tous les besoins en un droit, inévitablement toute l’Italie qui se voulait progressiste a rejoint le camp de « l’idéologiquement correct », dans une attitude de soi-disant supériorité, voire d’hostilité agressive, envers ceux qui pensaient différemment ».

    Tout cela sans se rendre compte que « pour une grande partie des classes populaires, cette hégémonie de la « novlangue » a représenté une rupture douloureuse avec leur identité, pour mille raisons encore très enracinées dans le passé ».

    Tout comme Amato, Galli della Loggia a donc enjoint les élites à « ne pas se replier sur elles-mêmes, c’est-à-dire à rester ouvertes et à écouter toutes les voix de la société, sans réduire au silence celles qui ne leur plaisent pas ». Autrement, « ils seront tôt ou tard sanctionnés » dans les urnes, comme cela s’est passé aux États-Unis avec Trump, au sujet duquel « il appartient avant tout aux élites européennes de s’accrocher à leurs populations pour faire échouer ses plans ».

    Une troisième intervention dans la même veine, celle de Giuliano Ferrara, 73 ans, a été publiée le 13 mars dans « Il Foglio ». Ce n’est pas la première fois qu’il critique « le silence culturel des progressistes », mais cette fois il a également tenu à rappeler qu’Amato – même s’il n’est pas croyant comme Galli della Loggia et Ferrara lui-même – « avait fait part de ses doutes, voire plus, sur l’avortement », au moment où la volonté des élites progressistes était d’en faire « un droit élargi et inconditionnel ».

    « À cause de ces objections éthiques », a encore rappelé Ferrara, « Amato a eu quelques ennuis parce que le progressisme moral sait être agressif et censurer les voix contraires, mais il s’en est tenu à un comportement prudent, fidèle à lui-même, et s’en est sorti vivant ». De plus, il « fréquentait le Parvis des gentils, une magnifique institution culturelle imaginée sous Ratzinger et Ruini, pour débattre avec une ouverture non-confessionnelle, dans l’Église et dans le monde extérieur, de grandes questions éthiques comme la fin de vie, qui est le vocable pudique voire l’euphémisme pour désigner un autre « droit » qui finira par se retrouver dans l’une ou l’autre constitution européenne : le droit de mourir ».

    Avec une importante mise en garde, que Ferrara a exposée dans un article ultérieur dans « Il Foglio » du 22 mars, reprenant les thèses du célèbre essai « La rebelión de las masas » publié en 1930 par le philosophe espagnol José Ortega y Gasset.

    Car s’il est vrai qu’aux États-Unis, Trump a pu compter sur la rébellion des masses envers l’idéologie des élites progressistes, le fait que le soutien populaire dont il a bénéficié soit devenu l’instrument d’une démagogie démesurée s’étale également sous les yeux de tous.

    Dans les années Trente, en Europe, la rébellion des masses a ouvert la voie à de terribles solutions autoritaires. Et aujourd’hui ? Il est capital, écrit Ferrara, « de trouver la manière de refonder la culture des élites et de lancer de nouveaux modèles d’agrégation des masses qui soient compatibles avec la structure libérale de la démocratie politique ».

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  • Un jeune chrétien brutalement agressé au Pakistan

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    De Maria Lozano sur The Catholic Herald :

    Un jeune chrétien brutalement agressé au Pakistan

    25 mars 2025

    Un chrétien de 22 ans a été brutalement agressé par son superviseur à l'usine Subhan Paper Mills à Sheikhupura, au Pendjab, pour avoir refusé de renoncer à sa foi. 

    Le samedi 22 mars, Waqas Masih a été poignardé par Zohaib Iftikhar lors d'une réunion privée à l'usine.

    Selon les informations de la famille de la victime reçues par l'association caritative catholique Aide à l'Église en Détresse (ACN), l'attaque était liée au refus de M. Masih de se convertir à l'islam malgré la pression constante de M. Iftikhar.

    Selon ses proches, M. Iftikhar a accusé Waqas Masih d'avoir profané des pages sacrées du  Coran trouvées dans les ordures. 

    La police enquête sur l'incident, qui a été enregistré comme une tentative de meurtre.

    M. Masih a subi de graves blessures au cou et a été transporté d'urgence à l'hôpital Mayo de Lahore, où il a reçu des soins médicaux intensifs.

    Entre-temps, Zohaib Iftikhar a été arrêté suite au dépôt d'un premier rapport d'information (FIR).

    Le père Lazar Aslam, un prêtre franciscain capucin au Pakistan, qui a rendu visite à la victime à l'hôpital, a déclaré à l'AED : « J'ai prié pour son prompt rétablissement et pour le bien-être de toute sa famille. 

    « L’attaque contre Waqas Masih est un rappel brutal des défis auxquels sont confrontées les minorités religieuses au Pakistan et du besoin urgent d’un changement social pour promouvoir la tolérance et protéger les droits de tous les citoyens.

    « Nous appelons humblement la communauté internationale à prier pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’à sensibiliser l’opinion publique à la situation difficile des communautés marginalisées au Pakistan, en veillant à ce que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés. »

    Le prêtre a également souligné la nécessité d’agir contre les fausses accusations de blasphème, de plus en plus nombreuses : « Malheureusement, porter de fausses accusations de blasphème et harceler les communautés minoritaires vulnérables est devenu une tendance inquiétante au Pakistan. 

    « Nous exhortons les institutions de l’État et les personnes responsables à prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels incidents et garantir la protection des droits des minorités. »

    Voir également : Une église catholique profanée dans l'État indien d'Odisha

  • Evêques espagnols : la défense de la vie nécessite des politiques favorables à la famille

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    De José Garcia sur le Tagespost :

    La défense de la vie nécessite des politiques favorables à la famille

    À l'occasion de la Journée pour la vie, la Conférence épiscopale espagnole publie une déclaration sur l'évolution démographique. À Madrid, de nombreuses personnes ont manifesté dimanche pour la protection de la vie.

    25 mars 2025

    Les évêques soulignent avec inquiétude que depuis l'introduction de la loi sur l'avortement en 1985 jusqu'en 2023, plus de 2,5 millions d'avortements volontaires ont été pratiqués en Espagne - rien qu'en 2023, 103 097 cas ont été enregistrés. 

    Les évêques soulignent que l’union conjugale entre l’homme et la femme représente « la pleine réalisation de l’appel divin à l’amour » et que les enfants sont porteurs d’espérance pour l’avenir. Ils appellent à des initiatives sociales « qui non seulement protègent les familles mais créent également les conditions économiques et sociales pour que les jeunes puissent fonder des familles stables ».

    La déclaration mentionne notamment « des emplois décents et sûrs », des salaires équitables, des logements abordables et des mesures de lutte contre l’émigration. Il est également crucial de « promouvoir une culture qui valorise l’amour conjugal comme fondement de la vie et renforce la responsabilité sociale afin que les familles puissent contribuer au bien commun et contrer la crise démographique ».

    Les évêques appellent à une réévaluation de la maternité

    Les évêques prônent une réévaluation de la maternité, « non seulement comme un processus biologique, mais comme une véritable vocation qui mérite soutien et reconnaissance ». Compte tenu du « manque fréquent de valorisation de la maternité dans l’économie et la société », la politique devrait « créer des conditions favorables pour que les mères puissent vivre leur rôle sans être dépassées ou isolées ».

    Cette perspective pleine d'espoir « est étroitement liée à la recherche d'un sens à sa propre vie. À la lumière de la révélation, nous reconnaissons avec émerveillement et gratitude que chaque être humain a été créé par amour et pour l'amour », ajoute la déclaration.

    Le document rejoint l’appel papal en faveur d’une « alliance sociale d’espoir » – une « alliance sans idéologie et inclusive pour un avenir marqué par le rire de nombreux enfants qui rempliront les nombreux berceaux vides dans de nombreuses régions du monde ».

    Marche pour la vie 2025 à Madrid

    Dimanche dernier, des milliers de personnes se sont rassemblées pour la Marche pour la vie à Madrid. Plus de 500 organisations pro-vie ont manifesté pour la protection de la vie, de la conception à sa fin naturelle, avec des messages tels que « L’embryon est un être humain », « L’avortement arrête un cœur qui bat » et « Le droit à la vie s’applique à tous sans exception ».

    Marche « Oui à la vie » 2025 à Madrid : photos et affiches

  • Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

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    Communiqué de presse de CLARA LIFE

    Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

    Le dimanche 30 mars 2025, l’association CLARA Life appelle à une mobilisation citoyenne à Bruxelles à l’occasion de la Marche pour la Vie, un événement pacifique en faveur de la dignité humaine, de la conception jusqu’à la fin naturelle de la vie.

    Cette édition 2025 est marquée par un constat douloureux : 35 ans après la dépénalisation de l’avortement, plus de 500 000 enfants n’ont jamais vu le jour en Belgique. Combien de femmes ont affronté une grossesse difficile sans alternatives réelles ? Combien ont été poussées vers l’avortement faute de soutien, de moyens ou d’écoute ?

    Plutôt que de tirer les leçons de cette réalité, le gouvernement veut aller plus loin encore : allongement du délai légal d’avortement à 18 semaines, légalisation de la gestation pour autrui, élargissement des critères d’euthanasie. Ce sont autant de marches arrière pour la protection des plus vulnérables.

    Qu’est-ce que Clara Life ?

    Née en 2020, CLARA Life fonde ses actions de sensibilisation, de formation et d’assistance sur une anthropologie cohérente qui accorde une dignité intrinsèque à toute vie humaine. Elle agit pour défendre en particulier les plus fragiles: les enfants à naître, les mères en difficulté, les personnes malades, âgées ou en fin de vie.

    Accompagner, pas abandonner

    CLARA Life rappelle que l’avortement n’est pas un acte neutre. Il marque souvent une double détresse : celle de l’enfant privé de vie, et celle de la mère privée de soutien. Aujourd’hui encore, une femme sur trois subit des pressions professionnelles durant sa grossesse. Trop souvent, l’avortement apparaît comme la seule option, par manque d’alternatives concrètes.

    Au lieu d’allonger les délais et de banaliser cet acte, l’urgence est de renforcer l’accompagnement des femmes, de leur offrir un vrai choix, une vraie aide, et une information complète. Une société juste ne laisse pas une femme enceinte seule face à la détresse.

    Soigner, pas supprimer

    En 2023, plus de 3 400 euthanasies ont été enregistrées en Belgique. CLARA Life alerte : la plupart des patients concernés cherchent l'apaisement de leurs souffrances, non la mort. Pourtant, au lieu de développer les soins palliatifs, la tendance est à faciliter l’euthanasie, y compris pour les personnes atteintes de démence ou les mineurs. Ce glissement transforme une mesure exceptionnelle en solution de facilité, voire de gestion économique.

    Nous refusons une société où l’on « soulage » la souffrance en supprimant la personne. La vraie compassion, c’est l’accompagnement, pas la mort administrée.

    Le 30 mars : marchons pour la vie

    Puisqu’une civilisation s’honore du respect qu’elle porte aux plus fragiles de ses membres, CLARA Life appelle toutes les bonnes volontés à rallier la Marche pour la Vie ce dimanche 30 mars. Le rassemblement est fixé à 14h00 sur la Place Poelaert, que nous rejoindrons également vers 16h00 au terme de la marche.

    Pour CLARA Life

    Wouter Suenens
    Président