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Société - Page 8

  • La pornographie ou les droits des femmes en danger

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    Du site de l'ECLJ :

    Pornographie ou les droits des femmes en danger

    26 Mars 2025

    Peut-on encore croire que la pornographie soit sans conséquence pour la condition des femmes? Il y a trente ans déjà, lors de la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les Femmes à Pékin en 1995, les États affirmaient que «les produits des médias qui ont un caractère violent, dégradant ou pornographique ont […] des conséquences néfastes pour les femmes et leur participation à la société». Considérer que, parce qu’elle se regarde généralement dans l’intimité, la pornographie n’influence pas le comportement en société de ses consommateurs est donc un piège. Au contraire, le danger qu’elle constitue pour les femmes est avéré.

    La pornographie, catalyseur de violence à l’égard des femmes

    L’existence d’un lien entre la consommation de pornographie et la violence sexuelle est établie, bien qu’elle reste largement taboue. En 2024, une étude de la littérature scientifique des vingt dernières années en la matière conclut ainsi que «L’exposition à la pornographie a été liée à la coercition sexuelle, ainsi qu’à des niveaux plus élevés de croyances favorables au viol, à l’approbation par les pairs des rapports sexuels forcés (…). Les hommes qui ont regardé de la pornographie grand public ont obtenu des résultats significativement plus élevés en ce qui concerne la probabilité qu’ils se déclarent capables de commettre des viols».

    Cela n’a rien d’étonnant puisque la pornographie fait le plus souvent rimer sexualité avec brutalité. En 2010, une analyse des 50 vidéos pornographiques les plus populaires révèle que 88% des scènes contenaient de la violence physique et 49% au moins une agression verbale, 87% des actes agressifs étant perpétrés contre des femmes dont la réponse est neutre ou exprimant du plaisir dans 95% des cas.

    Car elle normalise la violence, la pornographie a des conséquences dans la vraie vie. Au sein des couples, elle entraîne un rapport de soumission et de violence : une étude sur les femmes victimes de violence domestique a révélé en 2010 que 73% de celles ayant subi un viol avaient déclaré que leur partenaire consommait de la pornographie. Le récent procès médiatique des viols de Mazan en est un exemple concret. Comment ne pas reconnaître en cette affaire un symptôme de l’état de pornification avancée de la société? Les dizaines d’hommes poursuivis pour viol n’ont pas en commun un profil-type, mais une consommation habituelle de pornographie. Cela n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’affaire French Bukkake où plusieurs dizaines de femmes ont été victimes de viols en réunion par des hommes conviés via un site pornographique à se retrouver en un même lieu pour s’adonner, à visage couvert et devant la caméra, à des pratiques violentes sur une femme.

    N’étant rien d’autre que de la prostitution filmée, la pornographie favorise également la demande de prostitution et, par conséquent, la traite des êtres humains qui alimente celle-ci: comme l’a rappelé Reem Alsalem, Rapporteur spécial de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, dans son rapport de mai 2024, «Les plus grands consommateurs de pornographie sont aussi les plus grands consommateurs de prostituées».

    La pornographie ou la femme-objet

    De manière générale, la pornographie est hostile aux femmes. Est-ce un hasard si, comme le note un professeur britannique, sur les 63 catégories de l’onglet «hétéro» d’un site pornographique populaire, une seule s’intitule «female friendly» (favorable aux femmes) ? Même lorsqu’elle ne paraît pas inciter à la violence, la pornographie est particulièrement nocive pour la femme car elle en véhicule une vision déformée qui la réduit à «un objet d’humiliation», selon les termes d’Emmanuel Macron à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Or, loin de rester cantonnée au monde virtuel, cette réification déborde l’écran de smartphone ou d’ordinateur et se répand insidieusement dans la société.

    Avec ses normes esthétiques hypersexualisées et irréalistes, la pornographie porte également atteinte à l’image du corps féminin, entraînant des problèmes d’estime de soi. En témoigne un boom de la chirurgie de l’intime qu’explique en partie l’influence de la pornographie. Les gynécologues rapportent aussi qu’il n’est pas rare que des jeunes femmes confient ne pas vivre une sexualité «épanouie» avec leur partenaire, toute ressemblance avec la vision pornographique alliant culte de la performance et pratiques assujettissantes, humiliantes ou violentes n’étant pas purement fortuite.

    Protéger et promouvoir les droits des femmes implique de combattre à leur source les menaces réelles pesant sur les femmes. Or, la culture pornographique entrave irréfutablement l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l’élimination de la discrimination et de la violence à l’égard des femmes. Elle est favorisée par l’accès illimité, anonyme et gratuit à ces contenus devenus de véritables produits de consommation menant parfois à l’addiction. Combien de procès de Mazan seront-ils nécessaires avant que les responsables politiques prennent à bras le corps le problème de santé publique qu’est devenue la consommation de pornographie?

    Non à la pornographie !
    Lire le texte complet de la pétition

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  • La rébellion des masses contre l’idéologie « woke » a valu la victoire à Trump. Mais c’est également une leçon pour l’Église

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    La rébellion des masses contre l’idéologie « woke » a valu la victoire à Trump. Mais c’est également une leçon pour l’Église

    Il y a un large consensus sur le fait que le succès de Donald Trump soit également le fruit d’une réaction populaire de rejet du langage « politiquement correct » et de l’idéologie « woke » imposée par les élites progressistes, en particulier sur le genre et le sexe.

    Ce qui est moins évident, c’est de déterminer à quelle point cette défaite est prise au sérieux par ces mêmes élites. Ainsi que par l’Église catholique, dans la mesure où elle y participe.

    *

    En Italie, plusieurs intellectuels de premier haut niveau ont commencé à faire publiquement leur examen de conscience.

    Le 6 mars, dans un entretien à la « La Repubblica », le principal quotidien de la culture progressiste, Giuliano Amato, 86 ans, juriste et homme politique de gauche, ancien chef du gouvernement, ancien président de la Cour constitutionnelle et à plusieurs reprises candidat à la présidence de la république, a attribué la responsabilité de la défaite notamment « à des démocrates convaincus comme moi qui, ces cinquante dernières années, ont été de tous les combats progressistes sans réaliser à temps l’éloignement grandissant, parfois excessif, par rapport aux valeurs traditionnelles qui unissent nos sociétés ». Autrement dit, sans comprendre qu’ « une démocratie libérale ne périclite pas si nous acceptons des libertés plus limitées et une certaine coexistence avec les valeurs traditionnelles ».

    Un point de vue rejoint, avec des accents encore plus explicites dans le « Corriere della Sera », par Ernesto Galli della Loggia, 82 ans, professeur d’histoire contemporaine :

    « Qu’il s’agisse de la reproduction de la vie ou des façons de mourir, des caractéristiques de la parentalité ou de la morale sexuelle, du sens de la famille, de la paix et de la guerre, de la transformation de tous les besoins en un droit, inévitablement toute l’Italie qui se voulait progressiste a rejoint le camp de « l’idéologiquement correct », dans une attitude de soi-disant supériorité, voire d’hostilité agressive, envers ceux qui pensaient différemment ».

    Tout cela sans se rendre compte que « pour une grande partie des classes populaires, cette hégémonie de la « novlangue » a représenté une rupture douloureuse avec leur identité, pour mille raisons encore très enracinées dans le passé ».

    Tout comme Amato, Galli della Loggia a donc enjoint les élites à « ne pas se replier sur elles-mêmes, c’est-à-dire à rester ouvertes et à écouter toutes les voix de la société, sans réduire au silence celles qui ne leur plaisent pas ». Autrement, « ils seront tôt ou tard sanctionnés » dans les urnes, comme cela s’est passé aux États-Unis avec Trump, au sujet duquel « il appartient avant tout aux élites européennes de s’accrocher à leurs populations pour faire échouer ses plans ».

    Une troisième intervention dans la même veine, celle de Giuliano Ferrara, 73 ans, a été publiée le 13 mars dans « Il Foglio ». Ce n’est pas la première fois qu’il critique « le silence culturel des progressistes », mais cette fois il a également tenu à rappeler qu’Amato – même s’il n’est pas croyant comme Galli della Loggia et Ferrara lui-même – « avait fait part de ses doutes, voire plus, sur l’avortement », au moment où la volonté des élites progressistes était d’en faire « un droit élargi et inconditionnel ».

    « À cause de ces objections éthiques », a encore rappelé Ferrara, « Amato a eu quelques ennuis parce que le progressisme moral sait être agressif et censurer les voix contraires, mais il s’en est tenu à un comportement prudent, fidèle à lui-même, et s’en est sorti vivant ». De plus, il « fréquentait le Parvis des gentils, une magnifique institution culturelle imaginée sous Ratzinger et Ruini, pour débattre avec une ouverture non-confessionnelle, dans l’Église et dans le monde extérieur, de grandes questions éthiques comme la fin de vie, qui est le vocable pudique voire l’euphémisme pour désigner un autre « droit » qui finira par se retrouver dans l’une ou l’autre constitution européenne : le droit de mourir ».

    Avec une importante mise en garde, que Ferrara a exposée dans un article ultérieur dans « Il Foglio » du 22 mars, reprenant les thèses du célèbre essai « La rebelión de las masas » publié en 1930 par le philosophe espagnol José Ortega y Gasset.

    Car s’il est vrai qu’aux États-Unis, Trump a pu compter sur la rébellion des masses envers l’idéologie des élites progressistes, le fait que le soutien populaire dont il a bénéficié soit devenu l’instrument d’une démagogie démesurée s’étale également sous les yeux de tous.

    Dans les années Trente, en Europe, la rébellion des masses a ouvert la voie à de terribles solutions autoritaires. Et aujourd’hui ? Il est capital, écrit Ferrara, « de trouver la manière de refonder la culture des élites et de lancer de nouveaux modèles d’agrégation des masses qui soient compatibles avec la structure libérale de la démocratie politique ».

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  • Un jeune chrétien brutalement agressé au Pakistan

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    De Maria Lozano sur The Catholic Herald :

    Un jeune chrétien brutalement agressé au Pakistan

    25 mars 2025

    Un chrétien de 22 ans a été brutalement agressé par son superviseur à l'usine Subhan Paper Mills à Sheikhupura, au Pendjab, pour avoir refusé de renoncer à sa foi. 

    Le samedi 22 mars, Waqas Masih a été poignardé par Zohaib Iftikhar lors d'une réunion privée à l'usine.

    Selon les informations de la famille de la victime reçues par l'association caritative catholique Aide à l'Église en Détresse (ACN), l'attaque était liée au refus de M. Masih de se convertir à l'islam malgré la pression constante de M. Iftikhar.

    Selon ses proches, M. Iftikhar a accusé Waqas Masih d'avoir profané des pages sacrées du  Coran trouvées dans les ordures. 

    La police enquête sur l'incident, qui a été enregistré comme une tentative de meurtre.

    M. Masih a subi de graves blessures au cou et a été transporté d'urgence à l'hôpital Mayo de Lahore, où il a reçu des soins médicaux intensifs.

    Entre-temps, Zohaib Iftikhar a été arrêté suite au dépôt d'un premier rapport d'information (FIR).

    Le père Lazar Aslam, un prêtre franciscain capucin au Pakistan, qui a rendu visite à la victime à l'hôpital, a déclaré à l'AED : « J'ai prié pour son prompt rétablissement et pour le bien-être de toute sa famille. 

    « L’attaque contre Waqas Masih est un rappel brutal des défis auxquels sont confrontées les minorités religieuses au Pakistan et du besoin urgent d’un changement social pour promouvoir la tolérance et protéger les droits de tous les citoyens.

    « Nous appelons humblement la communauté internationale à prier pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’à sensibiliser l’opinion publique à la situation difficile des communautés marginalisées au Pakistan, en veillant à ce que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés. »

    Le prêtre a également souligné la nécessité d’agir contre les fausses accusations de blasphème, de plus en plus nombreuses : « Malheureusement, porter de fausses accusations de blasphème et harceler les communautés minoritaires vulnérables est devenu une tendance inquiétante au Pakistan. 

    « Nous exhortons les institutions de l’État et les personnes responsables à prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels incidents et garantir la protection des droits des minorités. »

    Voir également : Une église catholique profanée dans l'État indien d'Odisha

  • Evêques espagnols : la défense de la vie nécessite des politiques favorables à la famille

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    De José Garcia sur le Tagespost :

    La défense de la vie nécessite des politiques favorables à la famille

    À l'occasion de la Journée pour la vie, la Conférence épiscopale espagnole publie une déclaration sur l'évolution démographique. À Madrid, de nombreuses personnes ont manifesté dimanche pour la protection de la vie.

    25 mars 2025

    Les évêques soulignent avec inquiétude que depuis l'introduction de la loi sur l'avortement en 1985 jusqu'en 2023, plus de 2,5 millions d'avortements volontaires ont été pratiqués en Espagne - rien qu'en 2023, 103 097 cas ont été enregistrés. 

    Les évêques soulignent que l’union conjugale entre l’homme et la femme représente « la pleine réalisation de l’appel divin à l’amour » et que les enfants sont porteurs d’espérance pour l’avenir. Ils appellent à des initiatives sociales « qui non seulement protègent les familles mais créent également les conditions économiques et sociales pour que les jeunes puissent fonder des familles stables ».

    La déclaration mentionne notamment « des emplois décents et sûrs », des salaires équitables, des logements abordables et des mesures de lutte contre l’émigration. Il est également crucial de « promouvoir une culture qui valorise l’amour conjugal comme fondement de la vie et renforce la responsabilité sociale afin que les familles puissent contribuer au bien commun et contrer la crise démographique ».

    Les évêques appellent à une réévaluation de la maternité

    Les évêques prônent une réévaluation de la maternité, « non seulement comme un processus biologique, mais comme une véritable vocation qui mérite soutien et reconnaissance ». Compte tenu du « manque fréquent de valorisation de la maternité dans l’économie et la société », la politique devrait « créer des conditions favorables pour que les mères puissent vivre leur rôle sans être dépassées ou isolées ».

    Cette perspective pleine d'espoir « est étroitement liée à la recherche d'un sens à sa propre vie. À la lumière de la révélation, nous reconnaissons avec émerveillement et gratitude que chaque être humain a été créé par amour et pour l'amour », ajoute la déclaration.

    Le document rejoint l’appel papal en faveur d’une « alliance sociale d’espoir » – une « alliance sans idéologie et inclusive pour un avenir marqué par le rire de nombreux enfants qui rempliront les nombreux berceaux vides dans de nombreuses régions du monde ».

    Marche pour la vie 2025 à Madrid

    Dimanche dernier, des milliers de personnes se sont rassemblées pour la Marche pour la vie à Madrid. Plus de 500 organisations pro-vie ont manifesté pour la protection de la vie, de la conception à sa fin naturelle, avec des messages tels que « L’embryon est un être humain », « L’avortement arrête un cœur qui bat » et « Le droit à la vie s’applique à tous sans exception ».

    Marche « Oui à la vie » 2025 à Madrid : photos et affiches

  • Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

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    Communiqué de presse de CLARA LIFE

    Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

    Le dimanche 30 mars 2025, l’association CLARA Life appelle à une mobilisation citoyenne à Bruxelles à l’occasion de la Marche pour la Vie, un événement pacifique en faveur de la dignité humaine, de la conception jusqu’à la fin naturelle de la vie.

    Cette édition 2025 est marquée par un constat douloureux : 35 ans après la dépénalisation de l’avortement, plus de 500 000 enfants n’ont jamais vu le jour en Belgique. Combien de femmes ont affronté une grossesse difficile sans alternatives réelles ? Combien ont été poussées vers l’avortement faute de soutien, de moyens ou d’écoute ?

    Plutôt que de tirer les leçons de cette réalité, le gouvernement veut aller plus loin encore : allongement du délai légal d’avortement à 18 semaines, légalisation de la gestation pour autrui, élargissement des critères d’euthanasie. Ce sont autant de marches arrière pour la protection des plus vulnérables.

    Qu’est-ce que Clara Life ?

    Née en 2020, CLARA Life fonde ses actions de sensibilisation, de formation et d’assistance sur une anthropologie cohérente qui accorde une dignité intrinsèque à toute vie humaine. Elle agit pour défendre en particulier les plus fragiles: les enfants à naître, les mères en difficulté, les personnes malades, âgées ou en fin de vie.

    Accompagner, pas abandonner

    CLARA Life rappelle que l’avortement n’est pas un acte neutre. Il marque souvent une double détresse : celle de l’enfant privé de vie, et celle de la mère privée de soutien. Aujourd’hui encore, une femme sur trois subit des pressions professionnelles durant sa grossesse. Trop souvent, l’avortement apparaît comme la seule option, par manque d’alternatives concrètes.

    Au lieu d’allonger les délais et de banaliser cet acte, l’urgence est de renforcer l’accompagnement des femmes, de leur offrir un vrai choix, une vraie aide, et une information complète. Une société juste ne laisse pas une femme enceinte seule face à la détresse.

    Soigner, pas supprimer

    En 2023, plus de 3 400 euthanasies ont été enregistrées en Belgique. CLARA Life alerte : la plupart des patients concernés cherchent l'apaisement de leurs souffrances, non la mort. Pourtant, au lieu de développer les soins palliatifs, la tendance est à faciliter l’euthanasie, y compris pour les personnes atteintes de démence ou les mineurs. Ce glissement transforme une mesure exceptionnelle en solution de facilité, voire de gestion économique.

    Nous refusons une société où l’on « soulage » la souffrance en supprimant la personne. La vraie compassion, c’est l’accompagnement, pas la mort administrée.

    Le 30 mars : marchons pour la vie

    Puisqu’une civilisation s’honore du respect qu’elle porte aux plus fragiles de ses membres, CLARA Life appelle toutes les bonnes volontés à rallier la Marche pour la Vie ce dimanche 30 mars. Le rassemblement est fixé à 14h00 sur la Place Poelaert, que nous rejoindrons également vers 16h00 au terme de la marche.

    Pour CLARA Life

    Wouter Suenens
    Président

  • Il y a trente ans paraissait l’encyclique Evangelium vitae, un texte véritablement prophétique

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    Du Père Paul-Marie Cathelinais, op sur le site de La Nef :

    Evangelium vitae, 30 ans après

    Publiée le 25 mars 1995, l’encyclique Evangelium vitae, de saint Jean-Paul II, « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine », demeure un texte prophétique plus pertinent que jamais.

    L’encyclique Evangelium Vitae a trente ans ! Quels enseignements peut-on retenir au-delà de ce pour quoi nous combattons déjà depuis tant d’années ? D’abord arrêtons-nous sur la formule. Elle est étonnante. On parle habituellement d’Évangile de saint Matthieu ou de saint Jean, c’est-à-dire de son auteur inspiré ou de celui-là même qui en est l’objet, Jésus-Christ. Mais ici, la vie temporelle semble elle-même un évangile… A-t-on suffisamment compris cette étonnante extension du mot ? Jean-Paul II a voulu proclamer au monde entier cet évangile comme un héraut sur les remparts. C’est à la fois un appel à l’émerveillement et un cri d’alarme. Un seul message porté par deux mouvements contraires qui agitaient son cœur de pasteur.

    Publiée le 25 mars 1995, cette bonne nouvelle de la vie nous rappelle d’abord la visite de l’ange, il y a 2025 ans. Un anniversaire qui donne à l’Église de jubiler et de rendre grâce pour les bienfaits reçus du Verbe de Vie, « venu pour nous donner la Vie et la vie en abondance ». Dans le même temps, en France, cette année 2025 est l’année du sombre anniversaire des cinquante ans de la promulgation de la loi Veil et la triste année, sans doute, des premières lois sur l’euthanasie. C’est là tout le drame de l’histoire du salut. Aux différents appels de Moïse, le cœur de Pharaon s’endurcit. Les plaies de l’Égypte ne font alors qu’augmenter. Ainsi en France, le bilan du nombre d’avortement en cinquante ans dépasse le nombre de morts pendant la Grande Guerre. Le taux de natalité n’a jamais été aussi bas (1,59 enfant par femme). Beaucoup de familles explosent. Le nombre de femmes seules avec enfants continue d’augmenter. Les centres de soins palliatifs manquent dans plus de vingt-sept départements et le sens de la dignité humaine est de moins en moins respecté, au nom du bien-être et de la wellness. La sexualité est dissociée de l’amour et de la fécondité. Un enfant en Europe a perdu le droit inaliénable de naître et de grandir dans l’amour d’un père et d’une mère. Pour finir, le wokisme veut détruire l’amitié naturelle que l’homme entretient avec sa propre identité sexuelle.

    Pourtant, et c’est là tout le mouvement même de la geste divine, les initiatives pour la vie, l’amour et la famille se sont multipliées, grâce à des fils de lumière courageux, persévérants, inventifs et compétents. Le forum « Viva », par exemple, en ce mois de mars, rassemblera pour la première fois tous les mouvements pro-vie pour un grand festival destiné à soulever une jeunesse enthousiaste et pleine d’espérance (1). Cette jeunesse, chère à Jean-Paul II, qui est celle de Dieu, quel que soit son nombre, continue donc de se lever, comme le petit peuple d’esclaves le fit au temps de Moïse. L’histoire n’est pas condamnée à n’être qu’une tragédie, aurait dit Benoît XVI, mais peut-être, au contraire, une « divine comédie ». L’histoire du salut est donc faite d’un double mouvement : « plus Dieu se donne, plus fort est le refus de l’homme » d’une part, et d’autre part « plus l’homme refuse, plus Dieu se donne ». Le tragique de notre histoire doit inviter les chrétiens non à l’optimisme (n’ajoutons pas aux mensonges, un autre mensonge !) mais à l’espérance, au « désespoir surmonté ». L’étoile sur le front de Caïn donné par Dieu pour le protéger de la mort est un signe éloquent de l’entêtement divin à promouvoir la vie ! Sans doute, la relecture de l’encyclique trouvera en nous un renouvellement de cette puissance divine qui nous tire : « sur le chemin sablonneux, mal aisé, la petite Espérance avance. »

    Le salut des âmes

    Reste que le cri d’alarme du Saint-Père est beaucoup plus grave qu’il n’y paraît. On a un peu oublié que l’enjeu définitif de cette encyclique est non seulement le combat pour la dignité humaine, mais aussi une parole forte adressée aux consciences pour le salut de leur âme. Ce thème est peu souligné dans les combats pour la vie. Peut-être parce que ce combat fut surtout envisagé dans un monde laïc pour et par des laïcs. Au passage, il faut souligner que ces chrétiens laïcs qui se consacrent à ces questions le font avec une générosité et un professionnalisme dignes des saints de notre histoire. Cela dit, quand on relit l’encyclique, on est frappé dès le départ par la visée surnaturelle du texte. Parler d’« Évangile » n’est pas neutre. Il dit tout à la fois une heureuse nouvelle et la parole du salut. D’ailleurs, pour saint Jean-Paul II, il est clair que l’Évangile de la vie est d’abord notre Seigneur lui-même, en personne, de sorte qu’accueillir ce plus petit menacé par la culture de mort, c’est l’accueillir Lui. Devant l’appel à s’émerveiller de ce don qu’est la vie humaine (à commencer par la nôtre propre) et à se donner généreusement pour elle, il y a la promesse qu’accueillir cette vie nous donnera et la vraie liberté et la vie éternelle ! A contrario, la refuser dans un acte intrinsèquement mauvais quelle qu’en soit l’intention, c’est commettre un acte d’une extrême gravité, qui nous rend esclave d’une logique de mort.

    L’obscurcissement de la conscience

    Moralement, il s’agit de l’évaluer selon deux points de vue. D’une part, cette culture de masse qui présente ces lois comme des progrès, diminue sans aucun doute la responsabilité personnelle. Mais d’autre part, l’obscurcissement de la conscience individuelle, loin d’excuser l’acte, aggrave au contraire la participation personnelle à la culture de mort en soi et autour de soi. L’éclipse de la dignité de toute vie humaine produit alors dans l’âme l’éclipse de Dieu, c’est-à-dire de Celui-là même qui peut nous sauver et nous pardonner ! « Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de “miséricorde” ; plus, en s’éloignant de Dieu, elle s’éloigne du mystère de la miséricorde, plus aussi l’Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde “avec de grands cris” » (Dives in Misericordia, n. 15). Les initiatives auprès des mères qui ont perdu ainsi leurs enfants se sont d’ailleurs multipliées. Des « chemins de la consolation » comme celui qu’on trouve à la Sainte-Baume se propagent partout en France. Ces « mémoriaux » où les noms des enfants sont inscrits sur des murs, permettent non seulement de sortir du déni, du mensonge et du deuil caché, mais aussi d’inviter chaque maman à vivre autre chose que cette logique de mort qui ronge les consciences et les cœurs.

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  • Molenbeek : plus de 500 personnes se sont réunies pour un iftar dans l'église Saint Jean-Baptiste

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    Lu sur le site de la DH :

    Ramadan : plus de 500 personnes se sont réunies pour un iftar dans l'église Saint Jean-Baptiste de Molenbeek

    "Ces valeurs de solidarité et de générosité qui se traduisent à travers l'esprit Sadaka que l'on retrouve dans différentes cultures sont les valeurs centrales de cette candidature et c'est ce que nous voulons montrer à l'Europe", ajoutent Fatima Zibouh et Jan Goossens, chargés de Molenbeek For Brussels 2030.

    24-03-2025

    Hier en fin de journée, plus de 500 personnes issues de toutes origines culturelles et sociales se sont réunies pour partager l'iftar de Ramadan à l'église en période de Carême, à l'occasion du 1er week-end de printemps. L'événement a eu lieu dans l'église Saint Jean-Baptiste de Molenbeek.

    Cette initiative, organisée par Molenbeek For Brussels 2030, dans le cadre de la candidature au titre de capitale européenne de la culture, en collaboration avec les associations et les Molenbeekois, avait pour but de mettre en avant la solidarité et la générosité qui font partie de leur ADN.

    "Ces valeurs de solidarité et de générosité qui se traduisent à travers l'esprit Sadaka que l'on retrouve dans différentes cultures sont les valeurs centrales de cette candidature et c'est ce que nous voulons montrer à l'Europe", ajoutent Fatima Zibouh et Jan Goossens, chargés de Molenbeek For Brussels 2030.

    Après avoir été présélectionnée comme finaliste par le jury européen, cette soirée a permis de mobiliser et de fédérer les acteurs de la société civile avec les artistes pour soutenir en force la candidature de Molenbeek for Brussels, au titre de capitale européenne de la culture en 2030.

    Lire aussi : Voyage en Belgiquistan

  • Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

    Mettre un enfant au monde nous oblige à réfléchir, concrètement et quotidiennement, à ce que nous voulons pour l’avenir, loin des spéculations intellectuelles des révolutionnaires écologistes.

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  • Islamisation silencieuse en Europe : comment le Ramadan gagne du terrain dans notre culture

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    De sur le Forum Libertas :

    Islamisation silencieuse en Europe : comment le Ramadan gagne du terrain dans notre culture

    L’Europe connaît un processus d’islamisation culturelle douce, le Ramadan se normalisant tandis que la tradition chrétienne perd de son importance.

    Nous vivons une époque étrange, une époque de transformations sociales silencieuses, où l’exceptionnel devient quotidien, où l’exception devient lentement mais inexorablement la norme.

    Notre société occidentale, fière de sa laïcité et de sa prétendue neutralité religieuse, connaît un processus graduel mais constant d’adaptation aux exigences de l’islam.

    Ce phénomène, qui passe inaperçu ou est accepté avec une certaine facilité tolérante, a de profondes conséquences culturelles, sociales et politiques qui méritent d’être analysées.

    La normalisation du Ramadan en Europe

    Récemment, lors d'un match de Ligue des champions entre Lille et le Borussia Dortmund, l'arbitre a arrêté le jeu après huit minutes pour permettre aux joueurs musulmans de rompre leur jeûne.

    Le Ramadan a ainsi reçu une reconnaissance internationale alors que la Pâques chrétienne reste ignorée et invisible.

    Il est ironique que notre société, jusqu’à récemment fière de sa tradition chrétienne, n’ait désormais aucun scrupule à ignorer Pâques tout en donnant la priorité au Ramadan et en le normalisant.

    Ce phénomène n’est pas isolé. Au Royaume-Uni, Londres célèbre publiquement le Ramadan avec des illuminations à Piccadilly Circus et des offres spéciales chez des détaillants comme Harrods, qui organise des banquets Iftar. La société européenne ne reconnaît pas seulement la présence musulmane ; le place au centre de ses références culturelles et commerciales.

    En Italie, cette adaptation a été institutionnalisée d’une manière inédite.

    Un centre officiel de dénonciation des actes islamophobes a été créé à Turin, une initiative significative mais révélatrice du changement culturel en cours.

    Le député Aboubakar Soumahoro a même proposé une reconnaissance officielle de l’Aïd el-Fitr, ce qui reflète clairement la façon dont les choses culturellement acceptables se sont tranquillement transformées.

    L’Allemagne fait preuve d’acceptation, avec des villes comme Cologne qui célèbrent officiellement le Ramadan et utilisent une signalisation bilingue arabe pour encourager l’intégration. La France , quant à elle, cherche à contenir cette transformation en interdisant explicitement les événements sportifs et en restreignant l’utilisation de symboles religieux. Le contraste entre les deux pays révèle des réponses différentes à une réalité culturelle émergente.

    Nous sommes face à un processus lent et doux d’islamisation culturelle, peu visible mais efficace.

    L’Europe traverse un moment délicat où toute critique de l’islam court le risque immédiat d’être qualifiée d’islamophobe, entravant ainsi un débat nécessaire sur les limites de l’adaptation culturelle et sociale.

    Il s’agit d’un défi historique majeur : décider quel type de société nous voulons être et dans quelle mesure nous sommes prêts à nous adapter sans diluer notre propre identité culturelle . La réponse que nous donnons aujourd’hui définira sans aucun doute l’avenir culturel et spirituel de l’Europe.

  • Le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif

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    Lu sur le Tagespost :

    Voici combien gagnent les dirigeants du géant américain de l'avortement

    Salaires élevés : comme le révèle un nouveau rapport, le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif.

    21 mars 2025

    Selon le rapport, Planned Parenthood verse à sa présidente Alexis McGill Johnson « 904 014 » dollars américains par an. Sue Dunlap, PDG de Planned Parenthood Los Angeles, a reçu le deuxième montant le plus élevé, avec 875 942 $, suivie de Stacy Cross (PDG de Mar Monte) avec 725 671 $ et Sarah Stoesz (PDG de North Central States) avec 699 395 $.

    Directeur de l'American Life League : « Planned Parenthood pue la culpabilité »

    « C’est un cercle vicieux qui se déroule sous notre nez », explique Katie Brown Xavios, directrice de l’American Life League. Des centaines de millions de dollars de nos impôts sont reversés aux oligarques de Planned Parenthood, qui, en retour, tuent près d'un demi-million d'Américaines in utero chaque année. Et la récompense ? Un PDG d'association à but non lucratif, financé par l'État, gagnant près d'un million de dollars par an. Voilà qui devrait mettre les Américains en colère. Il est désormais clair « qu’il y a eu une utilisation extrêmement inappropriée des fonds par notre gouvernement et par d’autres organisations non gouvernementales ». Planned Parenthood sent la culpabilité.

    Le rapport de 8 pages détaille les salaires des 49 directeurs exécutifs de l'organisation d'avortement, ainsi que les salaires des employés les mieux payés du siège de l'organisation, Planned Parenthood Federation of America. Des recherches approfondies sur Planned Parenthood et ses filiales montrent que l’empire de l’avortement, que l’Internal Revenue Service classe comme une organisation à but non lucratif, verse à ses dirigeants des salaires bien supérieurs à la moyenne du secteur.

    Malgré des salaires exorbitants : l'organisation se plaint d'un déclin financier

    Aux États-Unis, le salaire moyen d’un directeur exécutif d’une organisation à but non lucratif est d’environ 117 000 $ par an. Comme l’écrit l’American Life League dans le résumé de son rapport, la plupart des chiffres de ce rapport proviennent « de l’exercice financier se terminant en 2023 », le reste de l’exercice financier 2022. Les études ont été menées principalement entre novembre 2024 et janvier 2025 et étaient basées sur « les données les plus récentes de Planned Parenthood ». Les présidents du conseil d'administration de Planned Parenthood et les employés de son siège de New York ont ​​également « continué à recevoir des augmentations de salaire substantielles » même si « l'organisation dans son ensemble connaît un déclin financier ». (DT/réh)

  • Quand un dossier du Figaro Magazine tacle le “Belgiquistan”, “coincé entre wokisme et islamisme”

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    Lu sur 7 sur 7 :

    21 mars 2025

    Aujourd’hui, le Figaro Magazine, supplément hebdomadaire du quotidien français, livre en ce sens un dossier consacré à la Belgique, ou plutôt au “Belgiquistan”, à en croire le titre du dossier de huit pages sur le sujet. Au menu: dénonciation de l’islamisme et du “wokisme”, déclarés responsables de la “tétanisation” du pays “face à cette idéologie qui avance en fissurant le principe de neutralité, censé garantir la cohésion du pays”.

    Une Belgique présentée comme “gangrénée” de bout en bout

    Pour l'illustrer, Le Figaro Magazine livre presque un guide touristique de tout ce que l’extrême droite abhorre à Bruxelles, en commençant par le quartier de Schaerbeek de la rue de Brabant et de la rue d’Aerschot. Deux très artères très proches l’une de l’autre respectivement associées à la communauté musulmane et aux travailleurs du sexe depuis longtemps. Les deux sont ici représentés comme vivant dans des “locaux délabrés et sales” et l’appel à la prière, dans la communauté musulmane, comme invasive, ou du moins dérangeante. La capitale belge serait ainsi “gangrénée” par “l’économie islamique” qui s’étendrait toujours plus. Une ville où de toutes petites filles apprennent à porter le voile, et où un collectif controversé de lutte contre l’islamophobie, le CCIE (Collectif contre l’islamophobie en Europe), héritier du CCIF, a trouvé refuge après la dissolution de ce dernier en France.

    Le problème, selon le média français: le manque de diversité de la capitale belge, malgré le fait que Bruxelles accueille pas moins de 186 nationalités sur son territoire. Mais aussi le fait que les Belges se tairaient face à l’islamisme, bien que le sujet soit régulièrement mis sur la table du débat public. Les autorités ne nient pas la problématique des Frères musulmans, ou du risque d’actes terroristes djihadistes, et le débat sur certaines écoles musulmanes reste vif, mais tout cela n’apparaît pas dans les colonnes du journal français. Ici, les autorités apparaissent amorphes.

    S’enchaînent plutôt les témoignages tendant à montrer que l’islam infuserait jusque dans les salles de classe des écoles et des universités, avec un antisémitisme “galopant”. Exemple avec Nadia Geerts, militante au Centre Jean Gol du MR, qui affirme que le cours de morale favoriserait “l’entrisme islamiste”. Elle est aujourd’hui vice-présidente du conseil d’administration de la RTBF, mais cela n’empêche pas le Figaro de relayer l’opinion d’un policier belge qui clame que “chez nous, la presse est muselée par l’islamo-gauchisme”. Le journal en voudrait pour preuve la défense du cessez-le-feu à Gaza par les Magritte en 2024, et accuse la RTBF de censure lors de la diffusion en léger différé de l’inauguration de Donald Trump (une accusation dont la société des journalistes de la télévision publique s’est formellement défendue).

    Le PS, Ecolo et le PTB pris pour cibles

    Les partis de gauche en prennent aussi pour leur grade, tous étant associés à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Les critiques fusent contre le “clientélisme” du PS, désigné responsable de la montée de la Team Fouad Ahidar, et contre le “glissement vers l’extrême gauche” d’Écolo (dixit Étienne Dujardin, élu MR de Woluwe-Saint-Pierre) dont le soutien à des personnes voilées est particulièrement reproché. Même la complexité du système politique belge est jugée favorable à “l’entrisme islamiste et au lobbyisme woke”.

    “La France devrait regarder ce qu’il se passe chez nous. Nous avons pris de l’avance mais vous ne serez pas épargnés par ce phénomène”, prédit un témoin, qui rappelle sa rencontre avec le prédicateur Fouad Belkacem. Arrêté en 2013, ce dernier a été déchu de sa nationalité belge et réside depuis en prison.
  • Journée mondiale de la trisomie 21 / 21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

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    Du site de la Fondation Jérôme Lejeune :

    Journée mondiale de la trisomie 21

    21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

    Là où le soin et la recherche progressent, le handicap recule ! C’est le message porté cette année par la Fondation Jérôme Lejeune dans le métro parisien : du 19 au 21 mars, des centaines d’affiches mettront en lumière l’impact positif d’une “trisomie bien soignée” sur le quotidien des personnes porteuses de trisomie 21. Une campagne d’affichage visuellement forte pour sensibiliser le grand public à cet enjeu. 

    Vingt ans après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapéesde vrais progrès ont été réalisés en matière d’accessibilité et de compensation du handicap. Cependant, accéder aux soins primaires et spécialisés reste encore un combat en 2025 pour les personnes porteuses de trisomie 21, alors qu’être bien soigné est indispensable pour leur permettre de développer une plus grande autonomie. La Fondation Jérôme Lejeune appelle donc à accentuer les efforts pour soutenir le soin et la recherche sur la trisomie 21.

    À Paris, Genève et Bruxelles, la Fondation  défendra les droits des personnes porteuses de trisomie 21, particulièrement le droit à la santé.

    Grande campagne d'affichage dans le métro parisien

    L’objectif de la campagne est de sensibiliser à la trisomie 21 et aux différents impacts positifs pour un accès aux soins pour la personne porteuse de trisomie 21. Elle l’illustre par des exemples très concrets, pour montrer ce dont les personnes porteuses de trisomie 21 sont capables et pour mettre en évidence que de bons soins favorisent leur bonne intégration dans la société.

    La campagne est incarnée par Arnaud, porteur de trisomie 21 et célèbre acteur du film Un p’tit truc en plus. Il est accompagné d’Alice, Nathan, Gabriel, Léo et Louise* qui se sont prêtés au jeu d’un shooting photo.

    Elle est complétée par des témoignages très personnels de leurs parents sur l’importance des soins nécessaires pour leur bonne intégration dans la société.

    ************

    Nous remercions vivement les photographes Bulles d’éternité, Ange Provost et Maëlenn Evain de Coatpont qui ont si bien su mettre en lumière la joie de ces jeunes porteur de trisomie 21.

    *Pour préserver leur identité, les prénoms des participants de cette campagne ont été changé

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