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Société - Page 343

  • Anorexique et suicidaire, elle a rencontré le Christ

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    De KTO :

    Vanessa Guillot

    06/12/2019

    Un matin du 23 août, Vanessa se réveille dans un lit d’hôpital. La jeune monégasque n’a aucun souvenir de ce qui a pu lui arriver : elle se sent juste en paix, ainsi entourée de chapelets suspendus au bord de son lit. En fait, quelques jours auparavant, après des années d’anorexie, elle a choisi de se supprimer. Sur le plateau de KTO, celle qui a traversé ces années d’errance est désormais une jeune femme rayonnante qui nous raconte sereinenement son histoire : un destin qui a bien tourné avec la rencontre du Christ.

  • Mort au Mali : Clément Frison-Roche, un soldat et un chrétien

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    A découvrir ici : https://www.parismatch.com/Actu/International/Marie-Frison-Roche-Mon-mari-etait-pret-a-donner-sa-vie-pour-la-France-son-pays-qu-il-aimait-tant-1662947

    Et, de Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Mourir pour la patrie

    Hommage national aux treize soldats tués (le 25 novembre) au Mali dans la cour des Invalides, 2 décembre.
    Capture d’écran YouTube Élysée
    « Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
    Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
    Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
    Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond…  »

    C’est le capitaine Clément Frison-Roche, l’un des treize militaires décédés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, qui en écrivant ce poème, nous livre la leçon de son sacrifice et nous implore de la méditer. Âgé de 28 ans, marié et père d’un enfant, n’est-il pas un bel exemple de don total à une cause supérieure ? En l’espèce, celle de la France, celle aussi de sa mission dans le monde au service de la paix. La paix dans une Afrique sahélienne gravement menacée par le terrorisme islamique. Il est vrai, par ailleurs, qu’un certain climat moral ne se prête guère à l’estime du don de soi, alors qu’il n’est question que de développement personnel et plus généralement de culture de l’individualisme. Le pacifisme intégral demeure une tentation, à l’instar de la mentalité des Grünen dans l’Allemagne des années 80 qui proclamaient : «  Plutôt rouges que morts.  »

    Mystique du soldat

    Mais l’histoire a tôt fait de nous rattraper avec son tragique, dont Raymond Aron rappelait qu’il est inhérent à la condition humaine. N’avertissait-il pas ses contemporains : «  Si la morale des Occidentaux est maintenant la morale du plaisir, du bonheur des individus et non pas la vertu du citoyen, alors la survie est en question.  » Cependant, le soldat est plus qu’un citoyen, puisque son existence est radicalement vouée à la survie de la patrie et que la perspective du sacrifice suprême est liée à son engagement au métier des armes. Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’il y a un aspect mystique à un tel engagement, au sens de Charles Péguy :

    « Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
    Couchés dessus le sol à la face de Dieu, (…)
    Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles,
    car elles sont le corps de la cité de Dieu.  »

    Lorsque le capitaine Frison-Roche définit la France comme la douce gardienne de son baptême, il consone tout à fait avec le Péguy qui offrait sa vie à la face de Dieu. Nous avons gardé le souvenir du colonel Beltrame participant de la même geste héroïque associée à la mystique chrétienne du don de soi. À l’image de celui qui a montré l’exemple absolu : «  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime  » (Jn 15,13).

  • Des menaces d'attentat ciblent la Basilique de Koekelberg

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    De Nawal Bensalem sur le site de la Libre :

    Menace d'attentat sur la Basilique de Koekelberg

    Une enquête est ouverte au parquet de Bruxelles pour identifier les auteurs des menaces

    Selon les infos de nos confrères de la DH, deux personnes ont fait irruption samedi 30 novembre dernier dans l'enceinte de la Basilique de Koekelberg alors que des fidèles y étaient réunis pour la prière. Il était 16 h lorsque les deux hommes sont entrés et ont proféré des menaces de mort envers les personnes présentes. Les fidèles auraient été traités de "mécréants" qui allaient bientôt "mourir" ou "brûler".

    L'affaire a tout de suite été prise très au sérieux par la police de la zone Ouest et le parquet de Bruxelles.

    Le magistrat et porte-parole, Denis Goeman, confirme qu'une enquête a été diligentée par le parquet. "Plusieurs devoirs d'enquête ont été menés et certains sont toujours en cours, afin d'identifier les suspects. Une vigilance accrue autour du site a été demandée également tant que l'enquête suit son cours".

    Une enquête ouverte pour menaces verbales avec ordre et/ou condition d'un attentat criminel. Les images des caméras de surveillance ont évidemment été saisies. D'autres techniques d'enquête sont lancées. 

  • Et pourquoi pas un sain et légitime « communautarisme chrétien »?

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    Agir en chrétiens enfouis ou en tant que chrétiens identitaires ?

    7 décembre 2019

    Dans le nouveau numéro de L’Homme Nouveau, Rémi Fontaine publie une nouvelle contribution sur le communautarisme catholique. Extrait :

    […] Des sociologues comme Guillaume Cuchet ou Jérôme Fourquet l’ont assez répété : les catholiques ne sont plus qu’une infime minorité, même si elle demeure créative. De son côté, Yann Raison du Cleuziou nous a bien expliqué comment, pour se perpétuer et durer, les catholiques observants ont besoin, en sus de leurs propres paroisses, de communautés temporelles et autres réseaux autonomes explicitement confessionnels (écoles, scoutisme, médias…). Mais pour ne pas se replier sur eux-mêmes dans un communautarisme de mauvais aloi, ils ont également besoin de s’adresser aux autres, de s’ouvrir à eux non seulement dans un message missionnaire (spirituel et confessionnel) mais aussi dans une action politique à destination universelle (par nature aconfessionnelle).

    Pour le dire autrement, si en chrétienté les institutions confessionnellement catholiques étaient souvent pour tous (infidèles et incroyants compris) à cause de leur respect du droit naturel et de la liberté religieuse, les institutions aconfessionnelles mais conformes au droit naturel ne sont pas aujourd’hui exclusives des catholiques ! Cette apparence d’inversion copernicienne n’est pas contradictoire, au sens où loi naturelle et loi surnaturelle proviennent du même Dieu. Elle souligne simplement, hélas, la perte d’influence de la loi évangélique et la réduction des catholiques à cette faible minorité. Laquelle minorité, cependant, peut encore être politiquement réformatrice, avec d’autres, sous l’angle du bien commun temporel ouvert à la loi surnaturelle, comme le bon sol à la semence, dans la mesure d’une juste soumission et donc d’un retour au réel. […]

    Selon Leonardo Lugaresi, la question fondamentale que nous devrions nous poser à l’égard des premiers chrétiens n’est pas : « Comment ont-ils fait pour conquérir l’Empire romain ? » mais bien : « Comment ont-ils fait pour vivre en chrétiens dans un monde qui ne l’est pas encore ?… », en milieu hostile ? Cela vaut aussi pour les « derniers »chrétiens ! Non pas : « Comment conquérir l’empire séculariste ? » mais :« Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? » C’est la question que pose Rod Dreher dans son fameux livre si disputé sur Le Pari bénédictin.

    Un sain et légitime « communautarisme chrétien » est objectivement fondé dans la réalité. Ordonné au bien commun de la nation, dans cet équilibre vital entre l’enfouissement et l’identité, la dispersion et le regroupement, il ne correspond évidemment pas aux caricatures qu’on en fait habituellement, le comparant par exemple à l’entre-soi des végans ou des mormons ! « Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetées dans le ciel », disait Maritain. […]

  • "Vingt-six ans plus tard, je pense encore à cet enfant qui n'a pas vu le jour"

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    Du site du Vif, en Carte blanche :

    J'ai avorté il y a 26 ans: "un geste qui est tout sauf anodin"

    7/12/19 à 09:26

    En ce moment, plusieurs partis politiques veulent soumettre au vote une proposition visant à allonger le délai légal d'avortement de 12 à 18 semaines, en réduisant le délai de réflexion obligatoire de 6 jours à 48h et en supprimant tout volet pénal pour une interruption de grossesse qui enfreindrait le cadre légal. Au vu des débats en cours, je n'ai pu m'empêcher de songer à mon propre vécu. Au drame que j'ai traversé.

    En ce jour, je souhaite témoigner pour que nos politiciens prennent conscience de l'impact que laisse un tel geste, qui est tout sauf anodin. Un avortement ne sera jamais un acte médical ordinaire.

    Cela s'est passé il y a 26 ans. J'avais alors 27 ans, la fleur de l'âge, un âge où l'on est jeune, un âge où l'on est insouciante. J'entretenais depuis quelque temps une relation avec un homme un peu plus âgé, marié et père de trois enfants.

    Je ne chercherai pas ici à me justifier : le passé appartient au passé, ce qui est derrière nous est révolu. Pour la première fois, on m'accordait de l'importance. Je me sentais aimée, désirée, choyée, et même admirée. Nous vivions une passion sans se soucier de quoi que ce soit.

    Avec le temps, nous nous sommes montrés négligents, et ce qui devait arriver se produisit. Appelons cela le destin ou la fatalité.

    J'ai d'abord traversé une longue période de déni. Les jours passaient, et je ne voulais rien savoir de ce qui m'arrivait. Et puis j'ai dû me rendre à l'évidence. Mon corps changeait, je sentais en moi un bouleversement, quelque chose de l'ordre de l'hormonal, et même plus que cela : j'étais enceinte. Une vie se développait en mon sein.

    J'ai pris rendez-vous chez le gynécologue. Cela a pris du temps, trop de temps.

    Je suis bientôt arrivée à 15 semaines de grossesse. J'ai dit au médecin que je ne voulais pas de cet enfant, que je ne voulais pas le garder, que c'était impossible. D'emblée, il m'a donné les coordonnées pour avorter aux Pays-Bas. Cela se passait en septembre 1993.

    J'ai prévenu le papa ainsi que ma meilleure amie, mais je ne voulais écouter aucun conseil. Tout ce que je savais, c'est que c'était impossible.

    Le père voulait que je garde l'enfant. Quelle folie ! Comment allait-il faire pour garder le secret, lui, marié et père de trois enfants? Comment pourrait-il continuer à vivre cette double vie ?

    J'ai décidé toute seule de ce que j'estimais être le meilleur choix, au vu des circonstances, même si je l'ai longtemps regretté depuis. Je refusais surtout de détruire une famille. Mais je n'avais pas réalisé alors ce que j'allais vivre.

    Le corps n'est pas une machine qu'on peut activer et désactiver comme on l'entend. Nous sommes ce corps que nous habitons. Nous sommes la vie qui l'anime. Interrompre la vie qui naît dans notre sein ne peut se vivre comme un geste anodin, mais seulement comme un acte qui nous affecte à jamais. On n'oublie jamais. Il y avait une vie humaine qui naissait en moi, une vie que j'hébergeais, une vie à laquelle j'ai mis fin. Une partie de moi est partie avec cet enfant.

    Chaque situation est singulière. Chaque situation est difficile. Aucune femme ne doit être jugée pour ce qu'elle a vécu. Mais il faut que chacun soit bien conscient de ce qui se vit dans ce drame de l'avortement. J'ai parlé à de nombreuses femmes qui ont vécu des situations similaires à la mienne. Toutes continuent à y penser, des années durant. Et on voudrait normaliser ce drame ?

    Vingt-six ans plus tard, ce vécu est toujours là, en moi. Vingt-six ans plus tard, je pense encore à cet enfant qui n'a pas vu le jour.

    Je voudrais que nos politiques réfléchissent bien avant de légaliser un acte qui nous blesse, en tant que femmes, dans notre "moi" le plus intime, au plus profond de nous-mêmes. Les débats en cours passent complètement à côté de ces blessures, estimant que la "liberté de la femme" justifie tout, jusqu'à se faire violence à elle-même.

    Le plus important, à mes yeux de femme meurtrie, serait aujourd'hui de tout faire pour éviter à d'autres de vivre ce drame. La priorité devrait être de les accompagner. Quand mettra-t-on en oeuvre une politique de santé publique visant à réduire le nombre d'avortements ? J'ai lu dans la presse qu'une femme belge sur cinq recourt à l'avortement au moins une fois dans sa vie. C'est trop ; c'est beaucoup trop.

    Carine Van H

  • Suisse : les chrétiens en chute libre

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    De RTS.ch.info :

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession religieuse
    vendredi 6 décembre

    En 1970 encore, la Suisse se divisait grosso modo entre deux confessions: d'un coté les protestants et de l'autre les catholiques. Ceux qui se déclaraient sans religion ne formait alors que 1,2% de la population. Aujourd'hui, ce groupe constitue plus d'un quart de la population. Les sans-confessions dépassent même les protestants. Vingt-quatre pour cent de réformés, en 2017, c'est deux fois moins qu'il y a cinquante ans.

    Un chiffre en dit long. Rien qu'en Ville de Genève, on ne dénombre plus que 7% de réformés. "Les grandes villes suisses qui ont marqué le paysage protestant (Bâle, Zurich, Genève) se soustraient plus fortement à l'influence des institutions religieuses. Les personnes qui disent ne pas appartenir à des communautés religieuses habitent généralement dans des villes. Elles viennent souvent de familles protestantes", explique Irene Becci, professeure à la faculté de théologie et de sciences des religions à l'Université de Lausanne.

    Les catholique aussi font les frais de la sécularisation. Mais dans des proportions moindres. Aujourd'hui plus d'un tiers de la population (35,9%) se déclare catholique. Ils forment encore le groupe religieux le plus important de Suisse. 

    Et cette confession est encore majoritaire dans les cantons historiquement catholiques. Selon Irene Becci, "dans le catholicisme, il y a une variété assez importante en termes d'ethnicité, de langues, de migrations, ce qui permet une absorption des nouveaux venus. Les catholiques sont souvent issus des dernières migrations, comme les Sud-Américains. Mais aussi de celles des années 50-60, commes les Italiens, les Portugais ou les Espagnols."

    Ce qui n'est pas le cas dans les régions protestantes: Genève, Neuchâtel et Bâle-Ville sont aujourd'hui des cantons qui comptent une majorité d'habitants sans confession.

    Céline Fontannaz/pw

  • URGENT ET IMPORTANT ! Signez pour vous opposer à la proposition de loi avortement

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    LA PROPOSITION DE LOI : 5 POINTS CLÉS

    • Augmentation du délai légal d'avortement

    La proposition de loi rend possible l’avortement jusque la moitié de la grossesse, c’est à dire 20 semaines d’aménorrhée (18 semaines de grossesse)

    • Diminution du délai de réflexion

    La proposition de loi divise par trois le délai de réflexion minimum, de 6 jours à 48h. Ce qui augmentera nécessairement les situations de regrets.

    • Suppression du devoir d’information

    La proposition de loi supprime l’obligation d’informations sur les aides psychologiques et matérielles disponibles pour poursuivre la grossesse.

    • L'IVG comme "acte médical"

    La proposition de loi définit l’IVG comme “un acte médical à part entière”, selon le projet de loi “il n’y a aucune raison de maintenir des sanctions pénales spécifiques à l’encontre des médecins qui agiront pour ces actes médicaux avec la même conscience professionnelle que lorsqu’ils accomplissent tout autre acte médical”

    • Remise en cause de la liberté des institutions

    La proposition de loi  remet en cause la liberté des institutions en inscrivant : « aucun médecin ne peut être empêché de pratiquer une interruption volontaire de grossesse en vertu d’une convention. Le cas échéant, une telle clause d’interdiction est réputée non écrite »

    SIGNER

    LA CARTE BLANCHE PUBLIEE DANS LALIBRE ET DEMORGEN

  • L'aide médicale à mourir : "un nihilisme ayant en plus le culot de se présenter comme l'ultime accomplissement de la démocratie et de l'humanisme"

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    AIDE MÉDICALE À MOURIR : « UN NIHILISME AYANT EN PLUS LE CULOT DE SE PRÉSENTER COMME L’ULTIME ACCOMPLISSEMENT DE LA DÉMOCRATIE ET DE L’HUMANISME »

    05 décembre 2019

    Dans une tribune pour le Journal de Montréal, l’essayiste Mathieu Bock-Côté revient sur l’évolution « facile à prévoir » de la loi sur le suicide assisté. Il réagissait aux propos de Luc Ferrandez[1] qui suggère d’élargir l’aide médicale à mourir pour « des raisons environnementales, sociales et économiques », afin de « ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général ».

    Au départ, « une mesure se présentant comme un geste nécessaire d’empathie », uniquement « réservée aux personnes en fin de vie, victimes d’une maladie incurable et souffrant de douleurs extrêmes ». Un droit nouveau certes, mais dont la société « savait la gravité ». Puis, une fois voté, « les réserves se sont dissipées » et l’objectif est devenu de « faire tomber les limites » qui l’avaient d’abord encadré. Finalement, c’est « une révolution philosophique » qui a eu lieu. L’essayiste le déplore : « C’est moins le suicide assisté qui nous révolte, aujourd’hui, que l’idée même de l’encadrer ». Il analyse : « L’homme de notre temps se veut absolument maître de lui-même ». Ainsi, « mourir doit devenir un acte volontaire, et le système de santé, dans la mesure du possible, doit aider l’individu à réaliser ses volontés ».

    Face à ces évolutions, Mathieu Bock-Côté interroge : « Suffira-t-il un jour de simplement se présenter dans une clinique pour en finir, à condition de remplir le formulaire administratif de consentement approprié ? » Le patient « devra-t-il au moins ajouter un motif ? Par exemple, à la raison du suicide, devra-t-il répondre : ‘ je ne veux plus être un fardeau pour mes enfants’ ? Ou encore : ‘je ne veux plus contribuer aux changements climatiques’ ? » Finalement l’essayiste se demande : « Comment ne pas y voir le triomphe d’un nihilisme ayant en plus le culot de se présenter comme l’ultime accomplissement de la démocratie et de l’humanisme ? »  

    Pour aller plus loin :

    ____________________________________

    [1] Ex-maire du Plateau-MontRoyal au Québec.

    Sources: Journal de Montréal, Mathieu Bock-Côté (04/12/2019)

  • Témoigner ou nous dérober? Il faut choisir...

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    De Kerknet.be :

    Frère René Stockman: profilage ou nivellement, quelle attitude choisissons-nous?

    6 DÉCEMBRE 2019

    Le Supérieur général des Frères de la Charité se demande si les chrétiens devraient se laisser entraîner passivement dans le courant sociétal

    Cependant, la question est de savoir si nous disposons encore d'un espace pour être actif en tant que chrétien aujourd'hui et si nous ne sommes pas confrontés à des dilemmes qui rendent la croyance vraiment difficile et parfois la rendent pratiquement impossible, écrit le frère René Stockman, supérieur général des Frères de la Charité, dans un article récemment publié. En d'autres termes, pouvons-nous encore nous présenter comme chrétiens dans le monde? Ou sommes-nous obligés de niveler encore plus notre foi, avec le danger de se retrouver dans une atmosphère de relativisme, à l'égard de laquelle le pape Benoît XVI a si souvent mis en garde les croyants?

    Profilage ou nivellement: quelle attitude choisissons-nous?

    Un nouveau type de trinité

    La question est de savoir si, en tant que chrétien, nous subissons et acceptons passivement ce qui est largement accepté dans la société et est généralement devenu juridiquement possible? Ou restons-nous fidèles à notre foi et offrons-nous de la résistance par tous les moyens qui nous sont offerts dans une démocratie? (...) Ne nous laissons pas trop décourager par certains qui nous présentent comme des extrémistes parce que nous voulons seulement donner forme au message évangélique de manière cohérente et radicale dans le respect des autres croyances.

    D'autres sont beaucoup moins réticents à se présenter avec leur message radical et à ridiculiser les valeurs évangéliques.

    Leur objectif est de donner forme, de manière orchestrée, à un nouveau type de trinité que personne ou quoi que ce soit ne peut toucher: la liberté absolue, l'autonomie et l'autodétermination. Celles-ci semblent être les ingrédients d'une religion sociale nouvellement professée aujourd'hui.

    Débats éthiques

    Le nivellement signifie souvent que nous devrons faire des compromis avec des visions et des valeurs qui sont complètement incompatibles avec le message évangélique, avec les valeurs chrétiennes, avec la vision chrétienne de l'homme et de la société. Nous pensons ici aux nombreux débats éthiques qui se déroulent aujourd'hui et où la dignité intrinsèque inaliénable de toute vie est touchée, du tout début à la fin naturelle. Si nous restons accrochés au radicalisme auquel le message évangélique nous appelle, nous atteindrons très rapidement une frontière intouchable. Si nous nous en tenons à cela, nous serons bientôt exclus ou nous devrons nous fermer à ces débats.

    Les débats en cours se réfèrent à une toute nouvelle échelle de valeurs, à des prémisses qui ne peuvent pas être conciliées avec les fondements sur lesquels se fondent nos valeurs chrétiennes et rendent donc tout dialogue ultérieur tout simplement impossible. Lorsqu'on ne peut plus discuter du fond, le dialogue sur les modalités possibles n'a plus de sens et n'est même pas approprié .

    Ne serait-ce pas aujourd'hui un témoignage de courage que de continuer à nous profiler comme chrétiens, avec un radicalisme auquel le message évangélique nous appelle, et donc à nous tenir prophétiquement dans le monde?

    Lisez l'article complet du frère René Stockman.

  • La recherche sur les embryons en Belgique : jusqu'aux modifications génétiques héréditaires et aux chimères?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    La recherche sur les embryons en Belgique : jusqu'aux modifications génétiques héréditaires et aux chimères?

    05/12/2019

    Qu'est-ce que l'embryon humain ? Quelles recherches sont menées sur les embryons ? Comment se positionne la Belgique sur la recherche sur les embryons par rapport aux autres pays européens ? Les résultats des essais cliniques utilisant des cellules souches embryonnaires sont-ils concluants ? Autant de questions qui furent abordées lors du quatrième colloque organisé par la Commission Fédérale pour la recherche médicale et scientifique sur les Embryons in vitro (CFE), le 29 novembre dernier au Parlement.

    Sophie Debrock, embryologue à la KULeuven, a notamment cité les finalités de la recherche sur les embryons : à savoir, l'amélioration des techniques de fécondation in vitro, l'étude du développement de l'embryon, l'utilisation de cellules souches embryonnaires, la génétique, ainsi que les modifications du génome de l'embryon. Ce sont d'une part les embryons surnuméraires (après une procréation médicalement assistée) qui font l'objet de ces recherches lorsque les parents y consentent. Ceux-ci peuvent aussi autoriser que leurs embryons servent de matériau de laboratoire pour la formation du personnel médical, bien que la Commission ne contrôle pas l'utilisation des embryons dans ce cas-là.

    D'autre part, la loi belge autorise les chercheurs à créer des embryons expressément pour la recherche. Depuis que la commission évalue la pratique (2006) et jusqu'en 2017, cela concerne 2.832 embryons (Voir le Dossier de l'IEB pour une analyse des chiffres). Se réjouissant du fait que la Belgique n'ait pas signé la Convention d'Oviedo en 1997, les chercheurs n'ont aucune contrainte pour créer ces embryons, ou pour lancer des recherches qui apportent des modifications génétiques héréditaires chez l'embryon. Ce qui fait de la Belgique un des pays du monde les plus permissifs en la matière.

    On a aussi appris à ce colloque que des cellules souches embryonnaires ont été transplantées dans des cerveaux de souris. C'est l'objet des recherches de Pierre Vanderhaeghen, chercheur à l'ULB qui viserait à développer des traitements contre certaines déficiences intellectuelles chez l'homme. Le chercheur a toutefois admis que la recherche sur base de cellules souches embryonnaires contient « beaucoup plus de potentiel que de réalisations ». Rappelons en effet que seuls trois essais cliniques ont pour l'instant été menés à terme. Les promesses appuyées par les promoteurs de la recherche sur l'embryon sont d'autant plus surprenantes que la pratique existe depuis plus de 20 ans, et qu'au niveau international, les résultats des premiers essais cliniques ne laissent entrevoir qu'une légère amélioration de la vision chez moins de dix patients atteints de dégénérescence maculaire.

    L'alternative des cellules souches pluripotentes induites, qui ont l'avantage de provenir du corps humain sans entraîner la destruction d'un embryon, fit l'objet de bien peu d'attention lors du colloque (malgré l'intérêt croissant qu'y portent certains pays comme le Japon), si ce n'est pour en dire que ce domaine nécessite plus de recherches, et n'est pas aussi proéminent que le « golden standard » (sic) des cellules souches embryonnaires.

    Le biologiste Charles Susanne (ULB), membre de la Commission, a clôturé le colloque en encourageant à développer la recherche fondamentale sur les modifications génétiques héréditaires chez l'embryon, et en appelant à “approfondir” la question des chimères*, autorisées depuis 2007 au Royaume-Uni, mais interdites de création en Belgique...

    *chimère : être provenant à la fois d'une espèce animale et de l'espèce humaine.

  • Comment espérer encore quand les cathédrales brûlent et les sociétés vacillent?

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    Une réflexion à lire sur cath.ch

  • Le bel humour de Georges-Louis Bouchez

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    Du Vif/L'Express du 05/12/2019

    Euthanasie : l'humour de Bouchez à son premier bureau MR comme président

    Lundi 2 décembre, dans une ambiance des plus chaleureuses après le magnifique exercice de démocratie interne qu'a constitué l'élection du nouveau président du Mouvement réformateur, se tenait le premier conseil du parti depuis l'intronisation de Georges-Louis Ier.

    Parlementaires, collaborateurs et collaboratrices discutent alors des sujets qui devraient être des marqueurs libéraux dans le cadre de l'accord de l'hypothétique gouvernement fédéral. Arrive la question des pensions, sur laquelle s'exprime Daniel Bacquelaine, dont c'est encore l'intérimaire responsabilité. Le Liégeois, médecin de formation, embraie sur les positionnements éthiques et l'euthanasie, qui, " même s'il ne la pratique plus ... " Avant d'être coupé par son sémillant néoprésident : " Dommage ! Ce serait une solution pour les pensions. " Malaise palpable d'une assemblée qui n'a pas grand-chose à voir avec le public du Grand cactus. A quoi le ministre des Pensions, pour le coup bien réveillé, répond, espérant que " ça ne sortira pas d'ici ". L'audace de l'optimisme.