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Société - Page 404

  • Deux évêques américains dénoncent la pratique barbare de l'avortement tardif

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    AVORTEMENTS TARDIFS : DEUX ÉVÊQUES AMÉRICAINS RÉAGISSENT

    de genethique.org :

    Monseigneur Joseph Naumann, archevêque de Kansas City et responsable des activités « prolife » de la Conférence des évêques américains a réagi suite à l’audience du 9 avril de la commission judiciaire du Sénat sur les avortements tardifs, demandant la promulgation de la loi sur la protection des enfants non nés : « Ce projet de loi [sur les avortements tardifs] attire l'attention du public sur la réalité honteuse du fait que les États-Unis sont l'un des sept pays au monde autorisant la pratique barbare de l'avortement tardif, lorsqu'un enfant ressent probablement de la douleur et peut même vivre en dehors de l'utérus avec une assistance médicale appropriée. De telles procédures d'avortement après le milieu de la grossesse posent également de graves dangers physiques pour les femmes. La grande majorité des américains soutenant fermement l'interdiction des avortements tardifs, il est temps que le Congrès adopte ce projet de loi [sur la protection des enfants non nés]. Je prie également pour que l'examen de ce projet de loi rapproche notre pays de la reconnaissance de tous les bébés à naître en tant que personnes morales dignes de notre amour et de notre respect ».

    De son côté, le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston et président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, a décrié le projet du Massachusetts d’élargir l’accès à l’avortement jusqu’à la naissance : « Collectivement, ces changements ont des conséquences radicales pour la société. Dans la législation proposée, l'avortement est décrit comme «tout traitement médical destiné à entraîner l'interruption d'une grossesse clinique, sauf dans le but de parvenir à une naissance vivante». Même si « de nombreuses procédures cliniques peuvent être décrites de manière satisfaisante en termes purement médicaux », ce n’est pas le cas de l’avortement. « En dépersonnalisant la réalité, la législation déshumanise la décision à laquelle sont confrontées les femmes, leurs familles et leurs médecins ». Le cardinal a précisé qu’il « ne cherchait pas à imposer les enseignements de l’Église catholique à une société diversifiée, mais souhaitait contribuer à la construction d’une société qui protège la vie humaine de sa création à sa mort naturelle». Son objectif n’est pas de juger ou de blâmer les femmes et les familles confrontées à des grossesses extrêmement difficile, mais bien « d'examiner les implications de la législation proposée, qui, parmi ses dispositions, supprime toute limite à l'avortement au cours du troisième trimestre de la grossesse.»

    Sources: Zenit (9&10/04/2019)
  • Quand des dissidentes catholiques demandent que le Saint-Siège soit rejeté de l’ONU

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    De Rebecca Oas sur le site C-Fam :

    Des Féministes Frustrées, Dissidentes Catholiques, Demandent que le Saint-Siège soit Rejeté de l’ONU

    NEW YORK, le 22 mars (C-Fam) Des dissidents catholiques et leurs alliés demandent encore une fois à ce que le statut d’observateur du Saint-Siège à l’ONU soit révoqué. Lors d’un événement en marge de la Commission sur le Statut des Femmes (CSW), un groupe d’activistes, se faisant appeler “Catholiques pour les Droits de l’Homme”, a lancé une pétition pour que l’ONU rétrograde le statut du Saint-Siège. C’est le dernier volet en date d’une série d’efforts donquichottesques similaires lancés sporadiquement durant les dernières années, dont aucun n’a abouti.

    Le Saint-Siège est une cible régulière de telles campagnes en raison de son statut unique au sein du système de l’ONU, de l’autorité morale qu’il représente et de son historique de maintien d’alliances internationales contre les tentatives de création d’un droit international à l’avortement et contre la redéfinition des genres et de la famille. En attaquant le Saint-Siège, les groupes féministes sceptiques envers toutes les religions ont trouvé une cause commune avec les dissidents au sein de l’Église, tels les “Catholics for Choice” et les promoteurs de l’ordination des femmes. La récente résurgence du scandale des abus sexuels dans l’Église a apporté de l’eau à leur moulin.

    Toutefois, le Saint-Siège a un puissant soutien tant de la part d’individus que d’organisations ou d’états membres de l’ONU. En 1999, des dissidents catholiques pro-avortement avaient demandé que le Saint-Siège soit expulsé de l’ONU. Une déclaration en faveur du Saint-Siège a circulé, collectant plus de 4’000 signatures incluant les plus larges groupes protestants et musulmans du monde. Quand les attaques contre le Saint-Siège ont été renouvelées en 2014, C-Fam a relancé la déclaration lors d’une campagne qui a actuellement récolté plus de 6’800 signatures de groupes et 13’000 d’individus.

    Lors de l’événement CSW en parallèle, les orateurs incluaient un représentant des “Catholics for Choice” et une activiste de l’ordination des femmes.

    Le professeur Mary Ann Case a dit que les raisons principales de pourquoi le Vatican s’oppose aux “droits des femmes”, à la reconnaissance des orientations sexuelles et de l’identité de genre en tant que catégories de droits, sont les développements qui eurent lieu après 1965, lorsque le Concile Vatican II prit fin. En fait, les positions de l’Église sur l’avortement et la complémentarité des rôles masculins et féminins furent réitérées en réponse à de nouvelles formes d’opposition, qui n’ont cessé de croître durant le dernier demi-siècle.

    Dans son rapport sur le Saint-Siège à l’ONU, les “Catholiques pour les Droits de l’Homme” font remarquer que le Saint-Siège n’a ni signé, ni ratifié le traité de l’ONU contre toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes. Ils ont conjecturé que la raison était que “l’idéologie théologique du Saint-Siège était incompatible avec les buts du traité”. Tout au long du rapport, le groupe de “catholiques” dissidents affiche une plus grande déférence envers les documents de l’ONU qu’envers ceux de l’Église dont ils se réclament. Ceci inclut les avis non contraignants des membres du traité, tels que le Comité sur les Droits de l’Enfant, qui outrepasse son mandat en critiquant le Saint-Siège pour ses positions sur l’avortement et l’homosexualité.

    Lorsqu’il a été invité à s’exprimer sur la pétition contre le Saint-Siège, un porte-parole de l’ONU a dit que c’était aux états-membres de décider du statut d’observateur du Vatican.

    Traduction: Christophe Emery

  • La Vie des diocèses : Mgr Bonny, évêque d'Anvers sur KTO

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    De KTO :

    A la rencontre des forces vives de l’Église catholique en France et en Belgique. Chaque semaine, un évêque est reçu par Charles François Brejon  pour remettre en perspective la vie et l’actualité de son diocèse. Comment l’Evangile est-il concrètement annoncé ? Quelles sont les priorités pastorales ? Reportages et interviews nourrissent un échange franc et direct.

  • L’accouchée (61 ans) : à la fois grand-mère et mère-porteuse…

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    De RCF via Ecologie Humaine :

    GRAND-MÈRE PORTEUSE

    « J’espérais que c’était un poisson d’avril, mais c’est une histoire vraie que je vais vous rapporter. Accrochez-vous ! » : un billet féministe de Tugdual Derville, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine.

    « L’affaire est renversante. Le 25 mars aux États-Unis une petite fille est née. Souhaitons-lui de tout cœur une heureuse vie ! Dire qui est sa maman est compliqué. Car l’accouchée, qui a 61 ans, est à la fois sa grand-mère et sa mère-porteuse… Le père de la fillette, son géniteur, est le fils de cette femme. On a procédé avec son sperme à des fécondations in vitro. Sur la photo prise à la maternité, à côté du géniteur, on voit un autre homme : c’est son mari. Sa sœur a données ovocytes pour concevoir l’enfant. Donc, d’un côté, une tante est la mère génitrice du bébé, et, de l’autre, une grand-mère est sa mère gestatrice. Mais l’enfant n’aura pas de maman éducatrice, seulement deux papas : génétiquement, l’un est son père, l’autre son oncle. Voilà.

    Je récapitule la recette de cette folie : prélever le sperme d’un homme et 12 ovocytes à la sœur de son compagnon… Mélanger le tout. Obtenir sept embryons. Les faire passer au test génétique. Ne garder que les trois meilleurs. En congeler deux. Mettre le troisième dans l’utérus de sa grand-mère. Attendre neuf mois. Servir aux médias. Le tour est joué. Et l’on vante un progrès pour l’humanité !

    L’accouchement par la grand-mère s’est déroulé en présence des deux hommes. Ils disent avoir « tout contrôlé ». Une femme trop âgée pour concevoir naturellement a donc subi une grossesse ultra-tardive qu’on sait risquée ; une autre femme a subi un prélèvement ovocytaire, qui n’a rien d’anodin. Tout cela pour assouvir le désir de deux hommes. Ces derniers contestent déjà l’homophobie de la loi du Nebraska, qui reconnaît la grand-mère porteuse comme mère de sa petite-fille, et son fils comme seul père, tant que la grand-mère porteuse n’a pas fait acte d’abandon pour que l’autre homme puisse adopter.

    Bonjour les repères généalogiques ! Tout ce petit monde est condamné à s’entendre… Compagnons, belle-mère-porteuse et gendre, frère et sœur, pour éviter de compliquer davantage la situation de l’enfant. Ça n’est déjà pas évident pour les couples de tenir et pour les ados de se construire ! Imaginez les binômes invraisemblables que la technique artificielle s’est autorisée à inventer… Faire son enfant avec sa mère ou sa sœur est un fantasme infantile qui n’est digne ni d’une société adulte, ni de l’écologie humaine. Et je pense que si certaines femmes se sacrifiaient un peu moins face aux désirs masculins, le monde tournerait mieux. »

    Sources : Émission RCF du 05 avril 2019
  • L'actualité bioéthique (soins palliatifs, euthanasie...)

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    L'actualité sur le Bulletin d'Information de l'institut Européen de Bioéthique :

    Le modèle des soins palliatifs doit s’adapter. Encore fortement construits autour des institutions de soins, les soins palliatifs sont appelés à faire partie intégrante de la vie en société pour permettre aux patients ou personnes âgées d’être soignés le plus longtemps possible dans leur environnement propre. C’est ce que soutient une récente étude menée par le groupe de recherche End...

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    03/04/2019 - Fin de vieFaisant suite à une journée d’étude à Anvers en mars dernier, le consortium de médecins LEIF (LevensEinde InformatieForum) fait pression pour élargir l’accès à l’euthanasie aux patients qui sont à un stade avancé de démence. L’argument est le suivant : puisque la loi exige que la personne soit encore capable de discernement au moment de son euthanasie (*), celle-ci n'est possible...

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    Le projet de loi pour la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté soumis au Parlement néo-zélandais par le député David Seymour (ACT New-Zealand) et adopté en première lecture, a suscité un vaste rejet de la part des citoyens. Un rapport de l’organisation Néo-zélandaise Care Alliance montre plus de 90% d’opposants. 38.000 Néo-Zélandais ont remis leurs observations...

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    La Fondation Roi Baudouin et Sciensano ont organisé un forum citoyen dont le but était de discuter en détails de l’emploi des données ADN dans le domaine médical. Cette démarche à eu lieu suite à la demande de la ministre de la Santé Publique qui souhaite élaborer une politique sur le sujet, politique qu'elle veut conforme aux attentes de la population belge. Ainsi, les 32 participants du forum ont dû...

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    La députée néerlandaise Corinne Ellemeet (GroenLinks) a provoqué de vives réactions suite à sa proposition concernant les soins aux personnes âgées. La députée écologiste demande à ce que les médecins gériatres en hôpitaux soient davantage impliqués dans le processus décisionnel pour prodiguer ou pas un traitement lourd à un patient âgé de plus de 70...

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  • 58% des journalistes belges se situent à gauche

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    Comme en 2013, les résultats de 2018 montrent que la majorité des journalistes belges (les trois régions confondues) se positionnent plutôt à gauche sur l’échiquier politique. 58,4 des répondants se situent à gauche de l’échelle et seulement 15,6 %, à droite.

    Consulter le pdf Portrait des Journalistes belges en 2018

  • Pas de "discours historique" du pape sur l'homosexualité

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Dépénalisation de l’homosexualité: le card. Parolin redit l’engagement de l’Eglise pour « la défense de la dignité de toute personne humaine »

    Et contre « toute forme de violence »

    Le cardinal Parolin redit l’engagement de l’Eglise pour « la défense de la dignité de toute personne humaine » et contre « toute forme de violence », à l’occasion d’une recherche sur la dépénalisation de l’homosexualité dans les Caraïbes.

    En réponse aux questions des journalistes, le directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, a déclaré : « Le cardinal Pietro Parolin a reçu aujourd’hui au Vatican un groupe d’une cinquantaine de personnes engagées, à différents titres, contre la criminalisation de l’homosexualité. A cette occasion, une recherche sur la criminalisation des rapports homosexuels dans la région des Caraïbes a été présentée au Secrétaire d’État du Saint-Siège. »

    Il indique aussi que « le cardinal Parolin a prononcé une brève allocution dans laquelle il a réaffirmé la position de l’Église catholique en faveur de la défense de la dignité de toute personne humaine et contre toute forme de violence ».

    Enfin, « après les interventions de quelques participants à la rencontre », le cardinal Secrétaire d’Etat a assuré qu’il informerait le Saint-Père du contenu de la recherche ».

    Cette visite et la présentation de cette recherche étaient annoncées par différents sites en ligne. Mais hier, jeudi 4 avril, Alessandro Gisotti avait démenti « de manière catégorique » que le pape puisse prononcer « ces jours-ci un ‘discours historique’ sur le thème de l’homosexualité », comme ces sites l’annonçaient.

    Il courait le bruit que le pape allait prononcer  un discours « historique » sur la « dépénalisation de l’homosexualité », à l’occasion d’une audience.

    En fait, des représentants de ce groupe engagé pour la dépénalisation de l’homosexualité a été reçu par le cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin.

    A ce sujet, on pourra lire :

  • Shaanxi (Chine) : des églises catholiques converties en centres communautaires

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    De Zhou Xiaolu sur le site "Bitter Winter" :

    Des églises catholiques du Shaanxi converties en centres communautaires

    Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.

    Au cours de l’année qui s’est écoulée, le PCC a pris une série de mesures pour réprimer les Églises et les temples, dont certains appartiennent aux cinq religions autorisées. Des églises protestantes et catholiques ont été démolies ou fermées, des croix ont été démantelées. Toutefois, ces mesures suscitent souvent l’indignation de l’opinion publique. Pour éviter les critiques, le PCC expérimente des méthodes plus subtiles pour empêcher les églises d’opérer.

    Bitter Winter a publié de nombreux articles sur la manière dont les églises des Trois-Autonomies ont été converties en usines ou autres entreprises séculières. Ces derniers jours, Bitter Winter a visité plusieurs églises catholiques dans le comté de Qishan administré par la ville de Baoji dans la province de Shaanxi. Nous avons constaté que, bien que les églises n’aient pas été démolies, leur apparence a été modifiée. L’une d’elles a été convertie en centre communautaire. Un panneau où sont inscrites les « valeurs socialistes fondamentales » est accroché au mur à l’intérieur de l’église. Les activités religieuses sont aussi interdites dans l’église.

    Des croyants locaux ont confié à Bitter Winter qu’en septembre de l’année dernière, les autorités du comté de Qishan ont commencé à prétendre que deux églises catholiques locales n’avaient jamais reçu l’approbation officielle des autorités. Selon elles, il s’agirait de « bâtiments illégaux » qui, selon les réglementations et les politiques nationales, devraient être démolis. Lorsque les croyants ont protesté contre la démolition, les autorités leur ont dit que, s’ils voulaient éviter la démolition de l’église, ils devaient “d’abord enlever la croix, puis accrocher un panneau indiquant Centre d’activités culturelles” ».

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  • Racines, identité, patriotisme au coeur d'un message du pape à des jeunes

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Le Pape François invite les jeunes à cultiver leur identité et leurs racines

    Le Pape a reçu ce samedi midi en audience au Vatican environ 2600 étudiants et enseignants du collège San Carlo de Milan, qui fête le 150e anniversaire de sa fondation.

    Dans un long dialogue sous forme de questions-réponses avec les jeunes, le Pape est revenu sur plusieurs sujets qui lui sont chers, comme la souffrance des enfants. Il a expliqué que dans certaines situations, ce ne sont pas des réponses logiques et intellectuelles que recherchent les enfants, mais tout simplement le regard de leur papa ou de leur maman, qui est le plus beau cadeau qui puisse leur donner de la force. «Le regard d’un homme qui est devenu papa, d’une femme qui est devenue maman, ne s’achète pas dans les magasins», a affirmé le Pape, en rappelant que «c’est la grandeur de la fécondité qui te fait grandir et les questions qui n’ont pas de réponses vont feront grandir dans le sens du mystère».

    «Sur la conscience d’un peuple qui fabrique les armes et les vend il y a la mort de chaque enfant, de chaque personne, il y a la destruction des familles», a rappelé le Pape avec clarté. Dans le monde il y a plus de 900 millions de mines anti-personnel, qui tuent et mutilent de pauvres paysans. Ceci, ce n’est pas Dieu qui l’a fait, a martelé le Pape. «C’est toi qui l’as fait, nous, ma patrie, mon pays», a encore souligné François en revenant sur l’expérience d’un jeune participant au Synode, un ingénieur qui avait remporté un concours pour travailler dans une usine où l’on fabrique des armes mais qui n’a pas voulu salir ses mains et son intelligence pour faire des choses qui auraient tué des autres. «Nous avons besoin de ces jeunes courageux», a expliqué le Pape, et non pas de jeunes passifs et suivistes qui tombent, par exemple, dans le mimétisme du harcèlement en suivant les plus forts.

    Cultiver ses  racines et lutter contre le relativisme

    Concernant la question du lien entre la préservation de notre identité et la confrontation aux autres cultures, le Pape a expliqué que notre société ne devait pas se satisfaire d’être «liquide»mais au contraire cultiver ses racines. Pour cela, les jeunes doivent parler avec les anciens, qui «sont la mémoire du peuple». La génération intermédiaire, qui a été celle du changement, «n’est pas tellement capable» aujourd’hui de transmettre les valeurs comme les personnes plus âgées. Le Pape a évoqué ses souvenirs personnels de Buenos Aires, quand il exhortait les jeunes à aller rencontrer les anciens dans les maisons de repos. Ils jouaient de la guitare et petit à petit les personnes âgées s’animaient, et finalement les jeunes ne voulaient pas partir : ils étaient fascinés par les anciens, qui leur apportaient des racines.

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  • D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France

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    Du site podcastusbeketrica.com, :

    Jérôme Fourquet : « D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France »

    Analyste politique et directeur de département Opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet vient de publier, au Seuil, L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée. Une plongée en chiffres et en cartes dans un phénomène selon lui irréversible : l’atomisation de notre société.

    Effondrement du socle catholique français, dislocation du Parti communiste, fin de la conscription, mais aussi chute drastique du nombre d’enfants envoyés en colonies de vacances, spectaculaire diversification des prénoms… « En quelques décennies, tout a changé », prévient d’emblée cet essai ultra-documenté et objectif.

    Les jeunes générations ne s’en rendent pas forcément compte, mais ce pays, la France, est passé, depuis la fin des années 1970, de l’état de territoire unifié à celui « d’archipel », à la manière des Antilles ou des Cyclades : un amoncellement d’îlots au sein desquels cohabitent sans se croiser « différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière ».

    « Où va la France ? », se demandait Trotski en 1938… Quatre-vingt ans plus tard, Jérôme Fourquet a un début de réponse : vers la division. Un constat qui méritait bien un entretien avec l’auteur de ce brutal constat.

  • Un regard critique sur le plaidoyer du pape en faveur des migrations

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    De Benoît Dumoulin sur le site de l'Incorrect :

    LE PAPE FRANÇOIS OU L’APOLOGIE DES MIGRATIONS

    Le pape François s’est rendu au Maroc les 30 et 31 mars derniers à l’invitation du roi Mohammed VI. L’occasion, pour lui, d’aborder une nouvelle fois le thème des migrations, par un discours immigrationniste qui ignore le malaise identitaire qui étreint l’Europe.

    Est-ce parce qu’il est issu d’une famille de migrants piémontais installés en Argentine que le pape François prend si à cœur la question migratoire ? Il est vrai que la situation s’est dégradée en Méditerranée où l’on dénombre près de 17 000 personnes décédées depuis 2014. Personne ne peut rester insensible à cette tragédie humaine et accepter que la mare nostrum devienne un cimetière, comme l’avait expliqué le pape devant le Parlement européen en 2014.

    Mais, au Maroc où il s’est rendu les 30 et 31 mars derniers, c’est un discours bien plus politique qu’il a tenu, notamment lors d’une visite d’un centre de la fondation Caritas qui abrite des migrants africains. Dans le prolongement de ses précédentes prises de position, le pape François se fonde sur le pacte de Marrakech approuvé par les représentants de 160 pays en décembre dernier, pour exiger « une migration sûre, ordonnée et régulière » qui profitera aux sociétés des pays d’accueil. Celles-ci « en seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants, en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ». L’idée est de pouvoir construire « une société interculturelle et ouverte », avec « des villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels, capables de valoriser la richesse des différences dans la rencontre de l’autre ».

    S’il rappelle « le droit d’émigrer » comme « celui de ne pas être contraint à émigrer », le pape voit avant tout dans l’immigration une source d’enrichissement mutuel. Il n’a probablement pas à l’esprit le déracinement des immigrés ni les difficultés d’intégration qu’engendre une immigration de masse, surtout quand l’immigré porte une culture différente de celle du pays d’accueil. Il s’agit, pour lui, d’une obligation morale qui ne souffre aucun doute. D’ailleurs, il culpabilise ceux qui s’opposent à la pression migratoire, en expliquant qu’ils cèdent à « la peur » qui fait le lit « des populismes » qui, par le passé, ont pu conduire Hitler au pouvoir. On croirait entendre un dignitaire du parti socialiste ; mais non, il s’agit du pape.

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  • Pakistan : des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l'Islam

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    Une dépêche de Fides.org :

    ASIE/PAKISTAN - De la nécessité d’un plan d’action national contre le phénomène des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l’islam

     

    Lahore (Agence Fides) – « Il est urgent que le nouveau gouvernement pakistanais d’Imran Khan mette en place des mesures sérieuses et efficaces pour protéger les jeunes, chrétiennes et hindoues, qui subissent de continuelles violences physiques et morales ». Tel est l’appel remis à l’Agence Fides par Anjum James Paul, responsable laïc chrétien, enseignant d’une école publique et Président de la Pakistan Minorities Teachers Association. Il observe que « le festival de Holi est devenu un jour de deuil pour les hindous en ce que deux sœurs, Ravina, 13 ans, et Rina, 15 ans, qui vivent dans le Sindh, ont été enlevées le 20 mars et converties de force à l’ìslam ». Le responsable remarque que « de même, une jeune chrétienne de 13 ans, Sadaf Khan, a été enlevée, convertie à l’islam et contrainte à s’unir en mariage avec un musulman en février dernier au Pendjab ».

    « Ces actes – poursuit-il – sont intolérables. L’heure est venue de décider si les jeunes chrétiennes et hindoues ont le droit de vivre librement ou bien si elles doivent vivre cachées, en étant exposées à de dangereux crimes qui demeurent impunis ». « Nous exhortons avec force le gouvernement à garantir la vie des femmes pakistanaises chrétiennes et hindoues et à prendre des mesures afin de bloquer la plaie des enlèvements, des conversions et des mariages forcés, en affrontant les violations des droits des minorités religieuses au Pakistan ».

    S’adressant au Premier Ministre pakistanais, Imran Khan, Anjum James Paul dit à Fides : « Nous nous souvenons de ses promesses de protéger les droits des minorités religieuses faites au cours de la campagne électorale de 2018. Les minorités religieuses souffrent à cause de la discrimination et de la persécution au Pakistan », concluant : « Contre cet horrible phénomène qui foule aux pieds les droits fondamentaux élémentaires de la vie, de la liberté de conscience et de la religion, il faut un plan d’action national qui bloque les enlèvements, les conversions à l’islam et les mariages forcés ».

    Selon des communiqués envoyés à l’Agence Fides par l’Eglise au Pakistan, quelques 1.000 jeunes chrétiennes et hindoues sont enlevées au Pakistan chaque année. De nombreux autres cas ne font pas même l’objet d’une plainte, du fait de la complicité de la police ou d’une magistrature complaisante qui décourage les minorités d’entreprendre des actions légales. Les femmes des communautés religieuses minoritaires – le Pakistan compte environ 2% de population hindoue et 1,5% de population chrétienne – vivent dans une condition de « double vulnérabilité », exposées à des abus et à des discriminations en tant que femmes et en tant que non musulmanes. (PA) (Agence Fides 23/03/2019)