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Peut-on nommer son ange gardien ? Comment se défendre des mauvais anges ? L'analyse du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence, les abbés Barthe et Benoît, les pères Danziec et Viot.
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On nous communique :

Relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège
Liège, Saint-Martin, Vendredi 11 novembre 2022. En marge de la messe d’ouverture liégeoise du Festival Venite Adoremus qui regroupe plus de 200 temps d’adoration dans le diocèse de Liège et bien plus partout en Belgique, une quinzaine de membres fondateurs ont signé ce jeudi soir 10 novembre les statuts renouvelés de la confrérie du saint Sacrement de Liège.
Fondée en 1575 à la basilique Saint-Martin, la Confrérie a compté jusqu’à environ 600 membres au XVIIe siècle. La Confrérie est de nature spirituelle. Elle est encouragée et placée sous le haut patronage de l’évêque de Liège. Elle a pour objet de glorifier Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie et de conférer ampleur et ferveur aux différentes solennités organisées à Liège durant la semaine de la Fête-Dieu, aussi appelée fête du Corps et du Sang du Christ ou encore Corpus Domini. Celle-ci fut révélée à sainte Julienne du Mont Cornillon au début du XIIIe siècle. Elle fut célébrée pour la première fois aux confins de la principauté de Liège à Fosses-la-Ville en 1246 puis pour la seconde fois et ensuite fidèlement chaque année à Saint-Martin depuis 1251. Le pape Urbain IV, qui fut un archidiacre de la principauté, a étendu cette solennité à l’Eglise universelle en 1264. C’est devenu une des plus grandes fêtes dans le monde catholique, offrant d’ailleurs un jeudi férié 60 jours après Pâques à des centaines de millions de personnes.
Mgr Jean-Pierre Delville a dit dans son homélie : « Nous voici rassemblés pour ouvrir le Festival Venite Adoremus dans le diocèse de Liège et relever la confraternité du Saint Sacrement fondée en 1575. En devenir membre, c’est prier en étant concentré sur la figure du Christ, lui qui est à l’origine de notre fraternité. Il y a une grande valeur à nous unir pour L’adorer, comme nous le faisons lors du Festival Venite Adoremus. Le dernier repas de Jésus est son testament. Au lieu de désespérer, il prend le pain, le fractionne et le partage. Quel signe d’espérance ! En célébrant et adorant l’Eucharistie, nous reproduisons le geste de Jésus. Un bout de pain peut sembler minable mais ce bout de pain est le corps du Christ donné et partagé, pour le grand bonheur de notre fraternité partagée. Remercions le Seigneur pour cette mission d’adoration. Il nous donne la joie, l’espérance et la ferveur pour tout notre diocèse. »
Roger Dumont, président de la Confrérie du Saint Sacrement, a fait un petit discours dont voici un extrait: « En 1575, dans le contexte tumultueux de l’après-réforme, des catholiques liégeois ont décidé de se regrouper à Saint-Martin pour prier silencieusement face à Jésus réellement présent dans le Saint Sacrement. Le contexte actuel présente des similitudes et nous semble propice au relèvement de cette confrérie du Saint Sacrement à Liège. Bienvenue à chacune et à chacun dans la Confrérie pour nous unir silencieusement à Jésus présent dans l’hostie consacrée ainsi que pour participer et soutenir les festivités de la Fête-Dieu. »
La messe s’est poursuivie par un temps d’adoration en lien avec le Festival Venite Adoremus et une séance de signature des statuts renouvelés de la Confrérie.
Alors qu’il développait l’histoire de sainte Julienne place Saint-Pierre à Rome le 17 novembre 2010, le pape Benoit XVI affirmait « avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»: combien de personnes demeurent en silence devant le Tabernacle, pour s'entretenir en une conversation d'amour avec Jésus! ». Le pape François a dit lors de la fête du Corpus Domini en 2015 : « Aujourd’hui, en cette fête, nous avons la joie non seulement de célébrer ce mystère, mais aussi de le louer et de le chanter dans les rues de notre ville. Puisse la procession que nous ferons à l’issue de la Messe exprimer notre reconnaissance pour tout le chemin que Dieu nous a fait faire à travers le désert de nos pauvretés, pour nous faire sortir de notre condition de servitude, en nous nourrissant de son amour par le sacrement de son Corps et de son Sang. » Enfin, Saint Jean-Paul II, dans l'encyclique Ecclesia de Eucharistia, constatait que « dans beaucoup d'endroits, l'adoration du Saint-Sacrement a une large place chaque jour et devient source inépuisable de sainteté. » (n° 10). Le relèvement de la Confrérie s’inscrit dans cette dynamique.
Les membres de la Confrérie s’efforcent de répandre le culte eucharistique dans leurs paroisses et communautés respectives. Ils donnent l’exemple de l’assiduité aux cérémonies célébrées en l’honneur du Saint-Sacrement. Outre la participation attendue de tout baptisé à la messe dominicale, les membres s’engagent d’abord à prononcer chaque jour une oraison brève pour s’unir à Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement. Chaque mois, ils participent à un temps d’adoration du Saint-Sacrement organisé dans le diocèse de Liège ou ailleurs. Enfin, chaque année, ils participent de façon significative aux solennités organisées dans le diocèse de Liège durant la semaine de la Fête-Dieu. L’adhésion à la Confrérie est gratuite.
Les grandes orientations des activités de la Confrérie sont définies par l’assemblée qui se réunit environ un mois avant la Fête-Dieu. Un Bureau est constitué au sein de la Confrérie. Nommé par l’évêque de Liège, il est composé d’un directeur, qui est d’office le curé de la paroisse Saint-Martin à Liège, actuellement l’abbé Marek Adamczuk, d’un président, Roger Dumont, d’une vice-présidente, Annette Colson, d’un secrétaire Jean-François Lahaye, d’un trésorier : Nicolas Dumont ainsi que de plusieurs experts en leurs domaines, Stephan Junker, liturgie & chant, Jacques Galloy, communication et l’abbé Marc-Antoine Dor, théologie. Les mandats ont une durée de trois ans.
Comment devenir membre ?
Les personnes désireuses de rejoindre la Confrérie peuvent se manifester auprès du secrétaire de la Confrérie, gestionnaire du registre des membres : Jean-François Lahaye secretaire.confrerie@liegefetedieu.be
Téléphone du secrétariat de la paroisse saint Martin, siège de la Confrérie : +32 476 96 06 14
Le plus simple est de remplir ce formulaire en ligne : https://bit.ly/ConfrerieStSacrementLiege
Vous pouvez aussi télécharger ce Formulaire d’adhésion, le compléter, le signer et le renvoyer au secrétaire.
En partenariat avec https://veniteadoremus.be - www.liegefetedieu.be
Vidéo du relèvement :
Vidéo sur Youtube : https://youtu.be/_JSj49PEhd8
Vidéo sur Facebook : https://fb.watch/gK0xUpHfnd/
Pour en savoir plus :
Qu’est-ce que la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
Pourquoi le relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
Que disent les statuts renouvelés de de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
Comment devenir membre de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
Quelle est l’histoire de cette Confrérie du Saint Sacrement de Liège depuis 1575 ?
Qu’en disent les papes ?
Liturgie 25 : La crise en préparation dans les années qui précèdent Vatican II (1945-1965) (46 mn)
On se demande souvent si la crise est venue de Vatican II. Le Docteur Crouan rappelle que Raïssa et Jacques Maritain écrivaient pendant le Concile, en 1964, alors que des théologiens dits de la « mort de Dieu » étaient entrés en scène tant en Amérique qu’en Europe depuis 1950 : « Il me paraît bien significatif que dans le même temps où au Concile, le Saint Esprit fait proclamer des changements d’attitude qui représentent un progrès immense (et qui ont beaucoup trop tardé), dans le même temps un ouragan de bêtise et d’abjection d’une puissance extraordinaire et apparemment irrésistible souffle tout autour sur la vaste étendue du monde catholique et spécialement ecclésiastique. Cette crise me paraît une des plus graves que l’Église ait connue. Elle a à mes yeux un caractère eschatologique et semble annoncer de larges apostasies. ».
Pourtant, en préparation à la convocation du Concile, le pape Jean XXIII était clair : « il existe entre la liturgie et le dogme (les vérités de la foi) un lien tellement indéfectible que celui qui touche à la liturgie sans avoir reçu un mandat de l’Église touche également au dogme et, par ricochet, à la morale ».
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022
Pour accéder à la totalité de la playlist :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI
Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.
Denis Crouan 2022.
De Don Paul Preaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin (archive 2016):
Tout le monde connaît saint Martin de Tours (vers 316-397), ce soldat de l’Empire romain qui a donné la moitié de son manteau à un pauvre. (...)
Un homme de caractère. Faire mémoire de la naissance de saint Martin, c’est évoquer une destinée humaine, d’un soldat intrépide acceptant de déposer les armes de l’Empire pour endosser les armes de la lumière : le glaive de la Parole s’est substitué au sabre militaire. Sulpice Sévère, son disciple et biographe, écrit : « Tout en lui, son caractère, ses propos et sa conduite, sa religion même sont d’un soldat. Avec une fermeté parfaite, il restait semblable à celui qu’il avait été auparavant. » Martin est un homme au caractère trempé assumant avec courage et persévérance ses responsabilités. Sa formation militaire le prépare à mener toutes sortes de combats spirituels : contre Satan, contre les cultes idolâtriques et contre les hérésies insidieuses. Une lettre à Bassula (belle-mère de Sulpice Sévère) rapporte cette prière : « C’est un lourd combat que nous menons, Seigneur… En voilà assez des batailles que j’ai livrées jusqu’à ce jour. Mais si tu m’enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer, je ne me dérobe pas… Tant que tu m’en donneras l’ordre, je servirai sous tes enseignes. Mon courage demeure victorieux des années et ne sait point céder à la vieillesse. » Je ne me dérobe pas ! Telle est la vérité et la virilité de Martin tout au long de sa vie terrestre, jusqu’à son trépas où dans une ultime prière il s’adresse à Dieu en ces termes : « Je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. »
Un moine missionnaire saisi par l’amour du Christ. En évoquant la vie de saint Martin, nous nous approchons aussi d’un chrétien irrésistiblement attiré par le feu d’amour qui habite le Cœur du Christ. Le secret de Martin se trouve dans ce « buisson ardent » qui illumine son existence sans la consumer, qui la marque au fer rouge, la conquiert et la conforme à celle de Jésus-Christ, vérité définitive de sa vie. C’est son rapport au Seigneur qui le garde et le préserve, le rendant étranger aux gloires humaines. L’amitié avec le Seigneur le pousse à embrasser la vie avec la confiance du croyant sachant que ce qui est impossible à l’homme l’est pour Dieu. Martin est un homme brûlé intérieurement par le feu de l’Esprit. (...)
Un évangélisateur au service des pauvres. Cette flamme d’amour l’anime intérieurement pendant ces temps de solitude à Ligugé ou à Marmoutier où il est habité par un immense désir de Dieu. « Les yeux et les mains toujours tendus vers le ciel, l’âme invincible, il priait sans relâche » (Lettre à Bassula). Cette vive flamme rayonne de son ermitage et éclaire les chrétiens et les païens auxquels il annonce l’Evangile, comme un débordement de son cœur. Il évangélise par contagion d’amour. Sa solitude avec Dieu, telle une terre fertile, ne l’isole pas, mais engendre en lui une profonde communion avec tous et une réelle compassion envers les pauvres. Cette vive flamme réchauffe les pauvres tant à Amiens qu’à Tours par sa tendre charité : « Il n’y avait que le Christ sur ses lèvres, que la bonté, la paix, la miséricorde en son cœur. Qui donc fut affligé sans qu’il fût affligé aussi ? Qui a péri qu’il n’en ait gémi ? » (Lettre à Bassula).
Du site des Missions Etrangères de Paris :
Les diocèses de Hanoï et de Haïphong honorent les martyrs du Vietnam
9/11/2022
Le 5 novembre, plusieurs milliers de catholiques des diocèses de Hanoï et de Haïphong, dans le nord du Vietnam, ont commémoré plusieurs centaines de martyrs tués lors des vagues de persécutions au XIXe siècle. La paroisse de Xuan Bang, dans l’archidiocèse de Hanoï, a notamment célébré le 182e anniversaire de deux martyrs laïcs, saint Martin Tran Ngoc Tho (1787-1840) et saint Jean-Baptiste Tran Ngoc Con (1805-1840), et le sanctuaire de Hai Duong, dans le diocèse de Haïphong, a honoré des martyrs dominicains tués dans la même période.
Des paroissiens en costume traditionnel, lors d’une procession autour du village de Xuan Bang, le 5 novembre dans la province de Nam Dinh.
Les catholiques des diocèses de Hanoï et de Haïphong, dans le nord du Vietnam, ont été invités à perpétuer les héritages de foi reçus de leurs ancêtres, alors que l’Église locale a commémoré plusieurs centaines de victimes des vagues de persécution au XIXe siècle. Le 5 novembre, plusieurs milliers de fidèles de la paroisse de Xuan Bang ont participé à une messe spéciale afin de célébrer le 182e anniversaire de deux martyrs laïcs, saint Martin Tran Ngoc Tho (1787-1840) et saint Jean-Baptiste Tran Ngoc Con (1805-1840). Ils ont aussi honoré 134 autres catholiques tués dans la paroisse durant les persécutions, et que la communauté locale considère comme des témoins de foi.
Le père Joseph Nguyen Van Hy, curé de la paroisse, explique que ces martyrs ont accepté leur mort afin de recevoir la vie éternelle et la gloire divine dans le Ciel, leur but ultime ; pour lui, ils sont morts pour la foi catholique et leur loyauté absolue envers Dieu. Les deux laïcs font partie des 117 martyrs du Vietnam, béatifiés par trois papes en quatre fois et canonisés le 19 juin 1988 par saint Jean-Paul II. Pour l’Église locale, ils représentent aussi plusieurs autres milliers de personnes tuées durant cette période dans le pays – on estime que leur nombre a atteint entre 130 000 et 300 000 durant les persécutions survenues entre 1745 et 1862.
140 martyrs issus de la paroisse de Xuan Bang
Le père Van Hy raconte que les saints Martin Tho et Jean-Baptiste Con, ainsi que trois prêtres et vingt autres laïcs, ont été arrêtés le même jour et tués le 8 novembre 1840 dans la province de Nam Dinh. Les deux saints laïcs ont été béatifiés en 1900. « Ce que nous avons aujourd’hui, cela vient de leur foi et de leur sacrifice, et nous sommes les fruits issus de nos martyrs. Nous sommes appelés à entretenir ce trésor de foi en témoignant des valeurs chrétiennes dans notre vie quotidienne et en les transmettant aux jeunes générations », demande le prêtre.
Il ajoute que le sang des martyrs deviendrait vain si tous les habitants ignoraient leur foi. Il précise que la paroisse, qui compte 140 martyrs dont Martin Tho, Jean-Baptiste Con et quatre prêtres, est celle qui compte le plus grand nombre de martyrs dans l’archidiocèse de Hanoï. Les habitants de la région ont commencé à recevoir la Bonne Nouvelle dès le début du XVIIe siècle.
Avant la messe, des membres de la communauté ont transporté des images des martyrs en procession autour du village, en chantant des hymnes au son des tambours, des gongs et des trompettes. Ils ont aussi assisté à des spectacles culturels évoquant la vie, le service et les souffrances des martyrs.
Le diocèse de Haïphong honore les martyrs du sanctuaire de Hai Duong
Le jour suivant, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a également confirmé 82 jeunes de l’archidiocèse. À cette occasion, Mgr Thien a déclaré que les saints Tho et Con « sont morts afin d’affirmer que Dieu existe, que l’Église enseigne de bonnes choses et que les chrétiens aiment ce pays ». Il a ajouté que tout le monde peut témoigner, quels que soient l’activité, le métier, la fonction ou l’âge. Il a également souligné que les chrétiens vietnamiens ne sont plus tués à cause de leur foi aujourd’hui, mais qu’ils peuvent témoigner de la Bonne Nouvelle à travers leurs activités quotidiennes. Il a poursuivi en disant que le sacrement de la Confirmation aide à renforcer la foi des fidèles pour qu’ils puissent vivre leur foi en toutes circonstances.
Le 5 novembre, de nombreux pèlerins ont aussi célébré la fête des martyrs dominicains au sanctuaire des martyrs de Hai Duong, à près de 60 km au sud-est de Hanoï. Mgr Vincent Nguyen Van Ban, évêque de Haïphong, a présidé la messe en présence de plus d’une centaine de prêtres. Mgr Ban a appelé l’assemblée à protéger et entretenir le sanctuaire en faisant des dons en vue d’une nouvelle église en pierre, dont les travaux ont commencé en 2017.
L’ancienne église a été détruite lors d’un bombardement américain en 1967. De nombreux catholiques et missionnaires ont été exécutés à cause de leur foi sur le site du sanctuaire de Hai Duong. Parmi eux, on compte trois missionnaires espagnols dominicains – Mgr Jeronimo Hermosilla Liem, Mgr Valentino Berrio Ochoa Vinh et le père Pedro Almato Binh –, tués le 1er novembre 1861, et un dominicain vietnamien, frère Joseph Nguyen Duy Khang, tué le 6 décembre de la même année.
(Avec Ucanews)
De la Revue Cardinalis via le site Riposte Catholique :
L'”Antéchrist” aurait-il déjà pris pied ?

Du Père Danziec sur le site de l'Homme Nouveau :
CARDINAL ROBERT SARAH, UN SUCCÈS ÉDITORIAL MANIFESTE

Le père Danziec revient sur la trajectoire littéraire du cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la congrégation du Culte Divin, à l’occasion de la « journée internationale de l’écrivain Africain », et pose son regard vif sur ses ouvrages majeurs.
30 ans, ça se fête ! Au regard de la vie du Christ, il s’agit de l’âge apostolique par essence. En 1992, l’Association Panafricaine des Ecrivains décidait de créer une journée internationale de… l’écrivain Africain. Sans nul doute, encore aujourd’hui, l’ancien Président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor reste pour le grand public la figure emblématique de l’homme de lettre africain. Elu en 1983 au fauteuil n°16 de l’Académie Française, l’auteur d’Ethiopiques devint alors le premier africain « Immortel » et le… 666ème membre de l’Académie.
Depuis, et au-delà de ce que peut laisser entendre ce fameux chiffre de la bête, une personnalité africaine singulière a su empiler les succès éditoriaux ces dernières années. Au point même de faire la Une de Paris Match l’été passé. Cette journée internationale de l’écrivain Africain, nous donne l’occasion, en ce lundi 7 novembre 2022, de revenir sur ces ouvrages majeurs du cardinal guinéen Robert Sarah.
Le plus personnel : Dieu ou rien, entretien sur la Foi, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2015, 424 p.)
A 70 ans, le cardinal Sarah revient sur sa vie hors des sentiers battus, de la brousse africaine qui l’a vu naître à la Ville éternelle où le pape Benoît XVI lui a remis la barrette rouge. Confidences intimistes où se dévoilent une liberté de ton inhabituelle pour un homme d’Eglise de son rang.
Le titre seul « Dieu ou rien » est évocateur d’une savoureuse radicalité évangélique qui manque tant à l’esprit missionnaire dans l’Eglise. Quant au sous-titre « entretien sur la Foi », il s’agit d’une référence explicite au cardinal Ratzinger dont le livre éponyme « Entretien sur la Foi », publié en 1985, avait fait grand bruit. Dans cet ouvrage, celui qui était alors le plus proche collaborateur du Pape Jean-Paul II jetait un premier pavé dans la marre de l’autosatisfaction des années post Vatican II.
Le plus antimoderne : La force du silence, contre la dictature du bruit, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2016, 347 p.)
Un an après le succès de Dieu ou rien, le cardinal guinéen s’attaque à la face la plus pernicieuse du monde moderne : sa conspiration implacable contre toute espèce de vie intérieure pour reprendre Bernanos dans La France contre les robots (1947).
Alors que des hommes d’Eglise s’inquiètent de la montée des populismes, cherchent à modifier le contenu même du dépôt révélé ou se font les apôtres des énergies renouvelables pour sauver la planète, le cardinal Sarah se penche sur la racine du mal être occidental, un cancer intérieur qui ne dit pas son nom : la dictature du bruit et de l’immédiateté.
Le plus prophétique : Le soir approche et déjà le jour baisse, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2019, 448 p.)
Profitant résolument de son aura grandissante, le cardinal reprend sa plume à l’image d’un lanceur d’alerte. Crise de la Foi, confusion dans l’Eglise, déclin de l’Occident, trahison des élites, consommation débridée, montée de l’islamisme : notre monde serait-il aux portes de la barbarie ?
Dans Le Dialogue des Carmélites, au chevalier qui lui dit : « Je sais que le crépuscule vous rend mélancolique », Blanche de la Force répond : « C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie… ».
Trois ans après la publication du Soir approche et déjà le jour baisse, le sentiment qui domine est celui d’être entré dans la nuit. Devant les coups de boutoir du wokisme, les vexations liturgiques et les scandales récurrents qui traversent l’Eglise, l’audace de la Foi invite, encore et toujours, chacun de nous à travailler à l’avènement d’un nouveau matin de Pâques.
Le plus polémique : Des profondeurs de nos cœurs, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2020, 180 p.)
Nous sommes en 2020, en pleine incertitude quant aux conséquences du synode sur l’Amazonie. La rumeur laisse entendre que ce dernier pourrait être l’occasion de remettre en cause le célibat sacerdotal. Le cardinal Sarah décide d’adresser au grand public un grand cri en défense de la vision traditionnelle du prêtre, et ce, avec la collaboration de Benoît XVI. Certains commentateurs perplexes estiment que le pape émérite est sorti de sa réserve en s’associant à la démarche du préfet du Culte Divin. La polémique intense, et la confusion qui s’en est suivie, quant à l’apposition de la signature au bas de l’ouvrage témoigne de la gravité des luttes d’influence au cœur du Vatican.
Il n’empêche, les mêmes qui adulaient le pape François pour avoir ouvert le débat sur le célibat sacerdotal furent ceux qui honnir le pape émérite pour y avoir pris part. La Croix n’hésite pas à voir alors en Ratzinger un être « disruptif », voire d’évoquer un « méchant coup dans le dos du Pape François ». L’hebdomadaire La Vie s’inquiète sur le risque « d’un magistère parallèle ».
En vérité, indépendamment de la question de la collaboration de Benoît XVI, le cardinal Sarah, n’est pas sorti de son silence mais s’est attaché à nous en livrer le fruit. « Je ne peux pas me taire, ni feindre l’ignorance » invoque l’auteur en citant Saint Augustin. Refuser de garder le silence pour invectiver le Pape François ? Le propos de l’exposé théologique Des profondeurs de nos cœurs ne consistait pas tant à lutter contre Bergoglio qu’à servir l’Eglise. Et par là même justement, d’aider son chef suprême à garder sauf l’un des trésors du christianisme. Et non l’un de ses boulets.
Le plus sacerdotal : Pour l’éternité, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2021, 300 p.)
En s’appuyant sur des textes de souverains pontifes ou de saints, le cardinal Sarah poursuit son plaidoyer initié dans Des profondeurs de nos cœurs, mais en le prolongeant cette fois-ci avec l’assise de la Tradition. Le prélat offre au lecteur ses propres méditations spirituelles sur le ministère presbytéral. Précise et enracinée dans le concret et l’expérience d’un pasteur d’âmes, sa réflexion va à rebours de ce que l’on entend habituellement dans les assemblées diocésaines, commissions et autres chemins synodaux.
Non le prêtre n’est pas un homme comme un autre. Il est un homme à part, pauvre pécheur certes, mais choisi par Dieu pour être son médiateur entre les trésors des bienfaits divins et l’humanité en route vers son éternité. En outre, le grand intérêt du livre est de remettre à l’honneur – et en lumière ! – l’apport de certaines figures méconnues ou oubliées, comme saint Jean Chrysostome ou le pape Pie XII.
A lire également : Dieu ou rien ! Grand entretien avec le cardinal Robert Sarah – L’Homme Nouveau
Pour retrouver les livres du Cardinal Sarah : Recherche | Fayard
Comme ma mère autrefois"Mes yeux ne te contemplaient paset mon esprit ne te saisissait pasen ces neuf mois où tu me portasendormi dans ta paix fragile.Je vivais, mère, au fond de ton êtrene connaissant de toique les battements de ton coeuroù de furtives impressionspar lesquelles je te devinais un peu.Mais ta présence me restait impréciseau point que j'en doutais parfois.Un jour, contre toute attentequand vint mon heure de naître au tempston visage jusque là inconnutendrement s'est penché sur moi.Alors, mes yeux se sont éclairés,j'ai vu avec éclatque je ne m'étais pas trompéque ta vie timidement perçueétait vraiment réalité.Vierge Marie, Mère du ciel,jamais je ne t'ai vue.Tu sais combien très pauvrementmalgré mes doutes et mes échecsj'essaye de te devinerpar ma prière indocileet les signes discrets que tu donnes.Mais un jour viendra, je le sais,quand sonnera l'heure de l'éternitéoù je verrai ton visage.Telle ma mère autrefois,sur mon corps encore chaudtendrement tu te pencheraset d'un sourire tu l'envelopperas.Alors, tremblant de joie je te dirai:Mère, dans la nuit je te pressentaismais aujourd'hui mes yeux te voientet mon coeur te reconnaît bien..."
Reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.
172 adultes dont plus de 100 enfants ont participé à cette 14è édition d’Holywins. La plupart des enfants étaient déguisés en leur saint favori. On dénombrait également beaucoup d’anges. La bonne météo a participé au succès de cette belle journée autour de saint François d’Assise.
L’après-midi s’est déroulée en trois parties. D’abord un grand jeu à la découverte de saintes et saints de la famille franciscaine autour de saint François d’Assise et de sainte Claire, au cours d’une balade dans le magnifique parc de la Chartreuse, voisin du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. Les petites pièces de théâtre étaient jouées par des ados qui ont raconté les vies des saints du jour : saint Antoine de Padoue, sainte Claire et sainte Agnès, saint Maximilien Kolbe, sainte Maria Goretti, saint Padre Pio, sainte Elisabeth du Portugal et puis évidemment Saint François d’Assise. Ensuite, tout le monde s’est réuni dans l’église sainte Julienne pour un temps de rencontre de saint François, quelques joyeux chants de louange et un bref mais intense moment d’adoration. Enfin, un délicieux goûter a ponctué cette belle journée.
« Ce qui m’émerveille à chaque fois, c’est l’émerveillement des enfants. Les parents étaient très heureux de ce qu’ils apprenaient et aussi de se balader dans ce magnifique parc de la Chartreuse », a dit Jean-Pierre Pire, le curé-doyen qui a participé à l’après-midi.
« Nous sommes venus fêter les saints avec tous nos amis chrétiens, du ciel et de la terre. C’était l’occasion de super rencontres. Et puis quelle joie de voir que nos jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans les jeux et les animations », se réjouit Marianne.
« Nous sommes contents car cette fête est une belle alternative. La Toussaint est la fête de la lumière, de la joie et de l’Amour de Dieu », dit Renzo.
Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux. En avant les enfants de la lumière !
Holywins est une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon.
Si vous ne l’avez pas encore vu, voici le Reportage vidéo du média 1RCF Belgique :
L’album photos :
Cliquez sur l’image ou sur ce lien :
Le podcast RCF dans lequel Jean explique le sens de Holywins :
Retrouvez et partagez la joie d’Holywins sur les réseaux sociaux :
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Voici la méthode de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, diffusée par le site de la revue « L’Homme nouveau » :
| Graduale | Graduel |
| Ps. 140, 2 | |
| R/. Dirigátur orátio mea sicut incénsum in conspéctu tuo, Dómine. V/. Elevátio mánuum meárum sacrifícium vespertínum. | R/. Que ma prière s'élève devant Toi comme l'encens; V/. Que l'élévation de mes mains Te soit comme le sacrifice du soir. |