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Témoignages - Page 76

  • En marche vers l'Apocalypse ? Le Club des Hommes en Noir vous éclaire !

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    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Les abbés Barthe, Celier, le Père Thomas sj et Jeanne Smits sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Les élections successives, les lois adoptées contre la famille, la vie et Dieu, le recul de la foi, le retour de la sorcellerie, les mauvaises nouvelles en pagaille semblent nous montrer que la fin des temps est proche ? Est-ce vrai et comment s'y préparer ? Publié sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

  • Liturgie et Tradition : la Voix Romaine entendue jusqu’à Rome ?

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  • "Peau à peau", parce que la vie n'a pas de prix

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    De gènéthique.org :

    Peau à peau – Héloïse des Monstiers

     

    Phrases chocs, termes crus, rythme haletant, Peau à peau se lit comme un roman policier. Héloïse des Monstiers y raconte la naissance de sa petite Garance, grande prématurée, au terme de 30 semaines d’aménorrhée.

    Le récit est violent, imprégné de colère et de peur. Peur du handicap qui pourrait résulter de cette naissance survenue trop tôt, peur que la vie s’arrête.

    Mais la vie sera plus forte. « C’est toi qui m’enseignes l’amour de la vie »[1], explique Héloïse à sa fille. « J’ai réalisé à quel point la vie est fragile »[2], témoigne-t-elle. Et précieuse, voudrait-on ajouter.

    Dommage qu’en guise de post-face l’auteur semble se sentir obligée d’interroger la pertinence de sauver tous ces petits prématurés, et le coût que cela représente pour la société. Leur vie aurait-elle un prix ? « Du côté des parents, la réponse est évidente. »[3]

    Editeur : Buchet-Chastel

    Date de parution : 03/03/2022

    Nombre de pages : 240

    [1] Peau à peau, édition Buchet-Chastel, p.171

    [2] Ibid. p. 196

    [3] Ibid. p. 231

  • A Liège, le dimanche 15 mai 2022 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132): "Foliamusica" entre musiciens ukrainiens et musiciens du monde

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    Le dimanche 15 mai 2022 à 16h00, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : la musique d’Ukraine et du monde fait la force

    Programme

    Chant, clarinette, accordéon, piano, flûte, violon et alto

    affiche mai UKRAINE ST SACREMENT-page-001 (1).jpg

    Liège

    Katia Novikova : Volodymyr Vermenych words by Mykola Singaivsky- Chornobryvtsi

    Conservatoire Royal de Mons, les chanteurs de la classe de Thierry Migliorini :

    Gong Li Peng : A.Scarlatti - Le Violette/ Forlanne

    Clarisse Magalhães : WA Mozart-Un moto di gioia ./ J.Turina - Nunca Olvida

    Coune Raphaël : Gluck - O del moi dolce ardor/John Dowland - Come again

    Yanting Zhou : A.Scarlatti - Gia il sole sel Gange. / Jin Se Shang Yin Li

    Conservatoire Royaux de Gand et de Liège 

    Duo de clarinettes Daryna Bachynska & Ostap Bachynska :

    1 Duo Macolm Arnold – Fantasy & 2 Muczynski Robert – Duo n°2

    Actuellement à l’IMEP

    Matvii Merimerin violon : Bach – Adagio et fugue sol mineur

    Mykhailo Bozhenko alto : Bach - Prélude suite n°2

    Matvii Merimerin violon : Wieniawski - Caprice « la vélocité »

    Oleksandr Kushnarev violon : Skorik - Caprice

     Conservatoire Royal de Mons

    Aurélien Mangwa : W.A.Mozart - Haï Gia vin to la causa ./ Mariu - Parla mi d’amore

    Violette Schloessing : J.S.Bach - Buse und Reu/ R.Schumann - Abschied von Frankreich

    Haendel - Extrait du Messiah O thou that tell est good tidings to Zion

    Li Yong Peng : J’ai perdu mon Eurydice.Gluck/ Ch.Gounod - Le Soir

    Mozart – La flûte enchantée Duo Papageno/Papagena

    Actuellement à l’IMEP

    Oleksandr Kushnarev- Violon solo - Bach - Siciliana et Presto

    Duo : Oleksandr Kushnarev- Violon & Mykhailo Bozhenko – Alto

    Haendel - Halvorsen - Passacaglia pour violon et alto

    Conservatoire Royal de Mons

    Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel

    Rondo Capriccioso – Zolotarev

    PAUSE 

    Conservatoire Royal de Mons

    Tang Yongqi : Haendel (Berenice) Si tra I Ceppi /

    W.A.Mozart - Der vogelfanger bon ich Ja/ Donne mie la fate à tanti.

    Florence Susan : J.S.Bach - zerfliesse mein herz & J.Jongen - Bal de Fleur

    Strozzi Amante lucuoce.

    Liège

    Anna Vahylevych clarinette :1 Poulenc Francis - Sonata & 2 Olenchik – Caprice

    Conservatoire Royal de Mons

    Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel

    Rondo Capriccioso -- Zolotarev

    1 J'entends pas le bruit de la ville - Shalaev

    2 Airs espiègles - Viktor Gridin

    Conservatoire Royal de Liège et Gand

    Daryna Bachynska flûte solo : Poulenc Francis – Joueur de flûte & Berce les ruines -

    Duo flûte clarinette Daryna Bachynska & Ostap Bachynska

    Villa Lobos Heitor – Choros n°2

    Liège

    Katia Novikova : Deux chansons ukrainiennes (Himn  Ukrayiny)

    Conservatoire Royal de Mons

    Rosenbaha Baiba : Bellini - Norma - Sgombra e la sacra selva/

    W.A.Mozart - Clemens do Titus - Parto Parto

    C Saint Saëns – Amour, viens aider ma faiblesse.

    Pianiste accompagnatrice et répétitrice de l’ORW : Hilary Caine.

    P.A.F. libre

    La recette sera offerte intégralement après le concert aux musiciens ukrainiens réfugiés. 

    Merci à tous les participants, les professeurs et la pianiste pour leur dévouement. En partenariat avec les conservatoires royaux de Mons, Gand, IMEP et Liège, l’asbl Sursum Corda de l’église du Saint Sacrement et Michel Coes - consul de France (rendez-vous suivant à la Villa Gallery, parc de la Boverie, le dimanche 29 mai à 17h)

    Cécile Leleux, directrice artistique de Foliamusica France Belgique

    www.foliamusica.be

    Rens. 0499259930 ou 04 2531262 

  • Dimanche 15 mai 2022, 10 nouveaux saints pour l'Église !

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    Ce dimanche 15 mai, dix bienheureux seront canonisés à Rome. Ils arrivent après deux ans d'arrêt des grands événements au Vatican à cause de la pandémie. Ces personnalités, par leur charisme, leur dévouement au Christ, leur vocation fondatrice, leur vertu heroïque ou même leur martyre, sont invitées à nous inspirer encore aujourd'hui. Parmi eux, Charles de Foucauld :

  • Liturgie : nouvelle attaque du pape François contre le missel de saint Jean XXIII

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    Lu sur le site web « riposte catholique » :

    pape-francois-500x247.jpgSitôt les mères de prêtres de La Voix romaine saluées, c’est un discours bien plus idéologique qui a été tenu par le Pape ce 7 mai 2022 devant l’Institut Saint-Anselme qu’il a au passage salué. Le Pape a fustigé «la tentation du formalisme liturgique», mettant en cause ceux qui seraient en train de «rechercher les formes, les formalités plutôt que la réalité, comme nous le voyons aujourd’hui dans ces mouvements qui tentent de revenir en arrière et de nier le Concile Vatican II». Les liturgies où il y a «quelque chose sans vie, sans joie» sont bien les “liturgies préconciliaires”, selon Vatican News. On est averti: à peine un coup à droite avec la dispense accordée à la Fraternité Saint-Pierre et la bienveillance envers les mères de prêtres, le Pape s’est senti obligé de sortir une pique supplémentaire contre la messe traditionnelle et contre ceux qui veulent renouer avec un certain “ordre” liturgique… Ce qui ne manque pas de piquant quand on dénonce la volonté d’ériger la liturgie en “champ de bataille”

    Ref.  Une attaque du Pape contre la messe traditionnelle

  • Après 1500 kilomètres à pied, des mères de prêtres demandent au pape d'assouplir les restrictions sur la messe en latin

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    De Jean-Marie Guénois,  rédacteur en chef du quotidien « Le Figaro » (4 mai 2022) :

    voie_romaine.jpg« La trentaine de mères de prêtres français, parties le 6 mars de Paris pour joindre Rome à pied, est arrivée à bon port. Elles s'étaient mises en route pour demander au pape un assouplissement pour que les prêtres qui le désirent puissent célébrer la messe selon le rite tridentin, en usage jusqu'au Concile Vatican II (1962- 1965). Elles ont pu participer, mercredi 4 mai, à l'audience générale hebdomadaire papale, place Saint-Pierre. Une seule a toutefois pu saluer François à l'issue de l'audience.

    À LIRE AUSSI Mères de prêtres, elles vont gagner Rome à pied pour la messe en latin

    Le temps d'une minute, cette femme a pu lui parler et lui remettre deux mille lettres apportées depuis Paris, rédigées par des prêtres et des fidèles, implorant le pape d'adoucir la règle très restrictive qu'il a instituée le 16 juillet 2021 par le motu proprio Traditionis Custodes, un décret juridique qui limite l'usage de la liturgie traditionnelle dans l'Église.

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    Souffrance de catholiques

    Cette femme s'appelle Diane Sévillia, elle est la mère d'un prêtre célébrant la messe en rite tridentin appartenant à la Fraternité Sacerdotale St Pierre. Elle raconte ce qu'elle a dit au pape : « Nous sommes des mères de prêtres, nous avons marché jusqu'à vous de Paris à Rome pendant huit semaines. Nous vous apportons des milliers de lettres, expression de la souffrance de catholiques après la publication du motu proprio Traditionis Custodes. Nous vous supplions pour que nos fils prêtres, qui sont aussi vos fils, puissent célébrer la messe tridendine pour l'unité et pour l'amour de l'Église. Nous vous remercions de nous accueillir comme vous auriez accueilli votre mère. » Le pape François lui a répondu : « je connais, je connais. Merci ».

    Les 30 femmes ont remis à François un sac à dos contenant deux mille lettres.

    « On sent sa bienveillance », témoigne cette mère courage qui espère que cette initiative touchera le cœur de François et portera des fruits. Après cet échange, elle lui a alors remis la lettre désespérée d'un prêtre d'un diocèse où s'applique radicalement ce motu proprio et qui va donc se voir retirer le droit de célébrer cette messe, ainsi qu'une sélection de sept lettres très significatives de fidèles demandant la possibilité de suivre leurs messes selon l'ancien rite. Enfin, Diane Sévillia a également remis à François un sac à dos contenant deux mille lettres, transportées pas à pas depuis Paris, porteuse du même message.

    À LIRE AUSSI «C'est la liturgie qui me touche le plus» : après l'interdiction de messes en latin, l'incompréhension des jeunes «tradis» à Paris

    Après un tel effort et périple - huit semaines de marche, 1500 kilomètres, pour des femmes âgées entre 60 et 70 ans –, ces mères sont évidemment « un peu déçues » de ne pas avoir pu s'entretenir plus longuement avec le pape, ne serait-ce que pour une courte audience privée qu'elles avaient pourtant sollicitée en tant que mères de prêtres. Ces femmes ont été malgré tout consolées de voir la papamobile s'arrêter devant le carré où elles se trouvaient avec leur famille, venue les retrouver à Rome, et prendre dans ses bras deux des petits enfants, dont la petite fille de Stéphanie du Bouetiez, mère d'un prêtre du diocèse de Versailles célébrant en rite ordinaire et qui a aussi dirigé cette longue marche.

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  • Linceul de Turin : une nouvelle datation par rayons X

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    De Pierre de Riedmatten sur la Sélection du Jour :

    La nouvelle datation du Linceul de Turin par rayons X

    Une équipe de scientifiques italiens, derrière le Professeur Giulio Fanti (Université de Padoue), vient de publier une nouvelle étude, selon laquelle le Linceul de Turin daterait bien de l’époque du Christ et non du Moyen Âge, contrairement à ce que le fameux test au C 14 de 1988 avait affirmé et laissé dans la mémoire collective comme une vérité incontournable.

    En 2013, le Professeur Fanti avait déjà montré, par une analyse en Spectroscopie Infrarouge et en Spectroscopie Raman, que le tissu du Linceul avait pu être fabriqué au tournant de l’ère chrétienne. « La Sindone ? Sono sicuro : è del I° secolo », avait-il alors écrit. Mais ses livres n’ont pas été traduits en français, de sorte que ce résultat n’a été connu que par un public très restreint. En examinant une douzaine de tissus de lin, datés de 3 500 ans av. JC jusqu’à l’époque actuelle, le Professeur Fanti avait en effet observé une diminution de l’amplitude du pic d’absorption spectroscopique de la cellulose, ce qui caractérise le vieillissement cristallographique de cette molécule. Après avoir établi la loi correspondant à ce vieillissement, il a testé un petit échantillon de lin, dont il a affirmé qu’il provenait du Linceul de Turin, et il a pu ainsi le dater de l’époque du Christ, à +/- 250 ans près.

    La nouvelle méthode, par Rayons X (analyse WAXS, « diffusion des rayons X grand angle »), procède de la même démarche : déterminer une loi de dégradation structurelle de la cellulose sur une douzaine de tissus de lin, datés de 3 000 ans av. JC jusqu’à l’époque actuelle. Le test aux Rayons X d’un très petit échantillon (0,5mm x 1mm), indiqué comme provenant du Linceul de Turin, permet de placer la courbe de réponse dans la zone des tissus ayant 2 000 ans. Cette étude, conduite par l’Institut de Cristallographie de Bari, a été approuvée et publiée le 11 avril 2022 dans la revue « Héritage ». Il reste cependant à confirmer, sur d’autres objets, cette nouvelle méthode de datation ; et à s’assurer que l’échantillon provient bien, sans conteste possible, du Linceul de Turin.

    Cette nouvelle étude aux rayons X viendrait donc confirmer la très grande ancienneté du Linceul de Turin qui est par ailleurs attestée par bien d’autres éléments objectifs. Notamment la couture longitudinale supérieure n’existe sur aucun tissu ancien fabriqué en Europe, mais elle existe sur des tissus retrouvés à Massada (forteresse juive prise en l’an 73 par les Romains), dont un fil a justement été utilisé pour effectuer la calibration de la nouvelle étude ; les traces des pièces ayant fermé les yeux du supplicié correspondent à des pièces fabriquées uniquement en Palestine, entre 29 et 32 ap. JC ; et surtout, le Linceul présente quatre séries de quatre trous en forme de L, qu’un iconographe a dûment « écrites » à Constantinople sur une gravure d’un manuscrit, daté de 1195 au plus tard et conservé actuellement à Budapest.

    On peut alors se demander pourquoi le test au C 14 de 1988 serait disqualifié ? En dehors des arguments déjà avancés à l’époque, il y a plusieurs éléments nouveaux :

     - d’une part, les résultats bruts des tests effectués par les trois laboratoires (Arizona, Oxford et Zürich), ont enfin été communiqués, en 2017, par le British Museum, alors que leur publication avait toujours été refusée. L’analyse statistique de ces « Raw Data », pilotée par Tristan Casabianca et publiée en mars 2019 dans la revue Archaeometry, a montré : que les trois échantillons sont encore moins homogènes que ce que l’on croyait (cf. revue Nature - n° 337, de février 1989) pour ce qui concerne leur teneur en C 14, alors qu’ils proviennent du même morceau de tissu de 7cm x 1cm ; et que l’âge le plus faible trouvé conduirait à une date calendaire postérieure à la présentation du Linceul à Lirey, vers 1356 ;

     - d’autre part, la nouvelle étude ci-dessus souligne que le tissu a peut-être subi diverses pollutions carbonées, restées dans les espaces entre les fibres (50% de la surface), lesquelles n’auraient pas pu être totalement nettoyées, faussant ainsi la datation obtenue ;

     - enfin, selon l’hypothèse de Jean-Baptiste Rinaudo sur la formation de l’image visible sur le Linceul, le tissu a pu, en même temps que le flux de protons qui aurait produit l’image, recevoir un important flux de neutrons émis également par le corps du supplicié : il aurait ainsi été enrichi aussitôt en C 14 (par action des neutrons sur les molécules d’azote contenues dans le liant), rendant inapplicable toute datation par cette méthode (laquelle est parfaitement applicable à d’autres objets).

    Au total, ce tissu reste toujours « provocation à l’intelligence », comme le disait déjà, en 1998, le pape Jean-Paul II.

    Pour aller plus loin : 2000 ans d’histoire du Linceul de Turin vus aux Rayons X

    >>> Lire l'article sur le site Linceul-de-turin.fr

  • Chine : 10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

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    De Wang Zhicheng sur AsiaNews :

    05/03/2022

    10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

    Contraints au "guanzhi", une restriction des mouvements et des activités. Soumis à des séances politiques pour adhérer à l'Eglise officielle et donc au Parti communiste chinois. Plusieurs religieux, encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement. L'accord sino-Vatican n'a pas mis fin aux persécutions contre la communauté clandestine.

    Pékin - Au moins 10 prêtres, tous appartenant à la communauté clandestine (non officielle) de Baoding (Hebei), ont disparu aux mains de la police sur une période allant de janvier 2022 à aujourd'hui. Quatre d'entre eux ont disparu les 29 et 30 avril, il y a quelques jours à peine.

    Les prêtres et les fidèles de la communauté de Baoding demandent des prières pour eux et des nouvelles sur leur sort. De nombreux membres des familles des prêtres disparus se sont tournés vers les policiers de leur village pour obtenir des informations ou trouver un moyen d'ouvrir un canal de communication, mais en vain.

    Plusieurs prêtres, qui sont encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement.

    La détention à laquelle sont soumis les prêtres est appelée "guanzhi" : Il ne s'agit pas d'une prison physique, mais d'une restriction des mouvements et des activités, et d'une participation forcée à des sessions politiques dans le but de les contraindre à rejoindre l'Église officielle. Mais rejoindre l'Église officielle implique de rejoindre et de se soumettre au Parti communiste chinois.

    La loi chinoise autorise le "guanzhi" pour une durée maximale de trois ans, sans qu'aucune accusation ne soit portée. Cependant, les fidèles craignent que quelque chose n'arrive aux prêtres. Par le passé, des prêtres et des évêques enlevés ont été retrouvés mourants ou morts.

    Voici les noms des personnes arrêtées jusqu'à présent :

    Le père Chen Hechao, enlevé par des représentants du gouvernement en janvier dernier ;

    Le père Ji Fu Hou ;

    le P. Maligang ;

    le P. Yang Guanglin ;

    Le P. Shang Mancang a été emmené en avril ;

    les Pères Yang Jianwei et Zhang Chunguang (voir photo 1), tous deux disparus le 29 avril, vers 16 heures, tous deux dans le village de Xushui (Baoding). Jusqu'à présent, on n'a rien appris, et il n'y a aucun signal de leur part ;

    Le P. Zhang Zhenquan (voir photo 2) a également disparu le 29 avril, dans le village de Xushui, vers 15 heures ;

    le P. Yin Shuangxi (voir photo 3), qui a disparu le même jour à Xushui ;

    le P. Zhang Shouxin, qui a disparu le 30 avril à Baoding.

    La communauté clandestine de Baoding est l'une des plus anciennes et des plus nombreuses de l'Église en Chine. Leur évêque, Mgr James Su Zhimin, est aux mains de la police depuis au moins 25 ans, après avoir déjà passé plus de 40 ans aux travaux forcés sous Mao Zedong. Les fidèles de Baoding demandent également des prières pour Mgr Su Zhimin et un autre prêtre, Liu Honggeng, qui est également en prison depuis 7 ans. La communauté non officielle de Baoding s'est divisée après que le vicaire de Mgr Su, Francis An Shuxin, ait décidé de passer à l'Église officielle (certains disent qu'il l'a fait à la suggestion du Vatican) : il avait auparavant passé des décennies en prison. Depuis lors, la communauté et les prêtres sont divisés.

    L'accord sino-Vatican a porté un autre coup à la communauté clandestine. En l'état actuel, l'accord ne porte que sur les ordinations de nouveaux évêques, mais il est utilisé par le gouvernement chinois et le Front uni comme "preuve" que le Vatican épouserait la ligne du Parti en faveur d'un contrôle total de l'Église. Depuis la signature de l'accord, le Front uni oblige tous les prêtres à professer leur adhésion au Parti et leur appartenance à l'Église officielle. Ceux qui ne le font pas sont retirés de la paroisse ou de la communauté et subissent ces détentions sans charge, le guangzhi.

  • Les leçons que Notre-Dame de Kibeho nous invite à tirer aujourd'hui, avec une survivante du génocide rwandais

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les leçons que Notre-Dame de Kibeho nous invite à tirer aujourd'hui avec une survivante du génocide rwandais

    En ce mois de mai marial, Immaculée Ilibagiza partage sa puissante histoire de souffrance et nous rappelle à tous de nous accrocher à la Sainte Mère dans la prière, chapelets en main.

    Immaculée Ilibagiza.
    Immaculée Ilibagiza. (photo : Edward Pentin / National Catholic Register)

    Interviews

    3 mai 2022

    " Ma priorité n°1 est de rappeler aux personnes qui souffrent, quelles qu'elles soient - celles qui traversent un divorce, des difficultés familiales, des maladies - s'il vous plaît, n'abandonnez pas ", déclare Immaculée Ilibagiza. "Tant que vous avez le chapelet, vous avez la prière. Accrochez-vous à la Vierge, accrochez-vous à Jésus, et continuez à leur offrir votre souffrance."

    Auteur à succès de 'Left to Tell : Discovering God Amidst the Rwandan Holocaust' (Découvrir Dieu au milieu de l'holocauste rwandais), Ilibagiza connaît bien le pouvoir de la prière et en particulier du Rosaire, ayant prié sans cesse la Vierge pendant le génocide rwandais de 1994 - une prière qui, elle en est convaincue, a non seulement contribué à la protéger alors qu'elle se cachait pendant trois mois de ses tueurs hutus potentiels, mais lui a aussi donné la grâce de pardonner aux assaillants qui ont assassiné sa famille. 

    Dans cet entretien accordé le 29 avril au Register à Rome, Mme Ilibagiza raconte ses expériences remarquables et partage les leçons qu'elle a tirées et qui peuvent être appliquées à notre époque. Elle exhorte les gens à ne pas haïr leurs dirigeants mais à "prier pour eux, pour leur conversion, et pour qu'ils réalisent ce qu'ils ont fait de mal." 

    Ilibagiza parle également du sanctuaire de Notre-Dame de Kibeho, où la Vierge est apparue pour exhorter le peuple à revenir à Dieu en 1981, et des leçons que cela nous apporte aujourd'hui. 

    Immaculée, pouvez-vous nous parler brièvement de votre histoire de survie au Rwanda ?

    Oui, je viens du Rwanda et j'ai vécu le génocide de 1994. Quand le génocide a commencé, j'étais étudiante dans un collège et mon père, qui était très respecté dans le village, les gens de ma tribu, les Tutsis, couraient vers lui parce que c'était un génocide contre les Tutsis. Mon père m'a donc donné un chapelet et m'a envoyé chez un homme de la tribu hutue, qui était un homme bon - il y avait beaucoup d'hommes bons de la tribu hutue qui essayaient d'aider - mais le gouvernement envoyait des gens pour chercher des gens comme nous [les Tutsis].

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  • Fêtée pour la première fois aujourd'hui : Sandra, la jeune bienheureuse qui montre le chemin au monde

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    De Ermes Dovico sur la NBQ :

    Sandra, la bienheureuse qui montre le chemin au monde

    4-05-2022

    Dans sa vie terrestre, elle a apporté la lumière du Christ aux handicapés et aux toxicomanes. Après sa mort, son journal a été une source de guérison spirituelle pour beaucoup. Depuis octobre 2021, Sandra Sabattini est "bienheureuse" et aujourd'hui, 4 mai, sa mémoire liturgique est célébrée pour la première fois.

    " Faire une vie : la base fondamentale est de faire une unité d'existence avec le Christ. C'est-à-dire que lorsque je vois une personne, je ne vois pas cette personne, mais le Christ. Je veux apporter le salut, c'est-à-dire le Christ. Je tiens mon mode d'existence du Christ. Lorsque je ne choisis pas en fonction du Christ, il n'existe pas pour moi. (...) Si je ne prie pas une heure par jour, je ne me souviens même pas d'avoir été chrétienne."

    Ces lignes, écrites par la bienheureuse Sandra Sabattini (19 août 1961 - 2 mai 1984) alors qu'elle n'avait que quatorze ans, entrent pleinement à partir d'aujourd'hui - mercredi 4 mai - dans la liturgie de l'Église, qui célèbre pour la première fois la mémoire (facultative) de la jeune Romagnole, morte à l'âge de vingt-deux ans et béatifiée en octobre dernier. Ces lignes ont été incluses dans l'Office des lectures du "Propre des Saints" (la partie du Missel qui contient les textes pour les célébrations en l'honneur des saints) avec d'autres passages significatifs du Journal de Sandra, écrits par la Bienheureuse à des dates différentes et réunis en un seul passage, pour former la deuxième lecture liturgique.

    Ce soir, à 19 heures, il y aura une célébration de la mémoire de Sandra dans la basilique-cathédrale de Rimini, présidée par l'évêque Francesco Lambiasi. À cette occasion, la relique d'un cheveu de Sandra, que son fiancé Guido avait ramassé sur son oreiller et conservé dans une bonbonnière décorée personnellement, sera solennellement remise à la paroisse de Rimini San Girolamo  dans laquelle Sandra a vécu de 1965 à 1981 grâce à un oncle prêtre (Don Giuseppe Bonini) et où se trouve sa tombe très spéciale depuis 2009. La relique est également inhabituelle car, à part les objets, il ne reste rien d'autre de Sandra et de ses restes mortels, pas même un os, selon l'enquête canonique effectuée le 22 avril 2009. À la stupéfaction des personnes présentes, après une minutieuse opération de déterrage de trois heures, on n'a trouvé que des bouts de bois, un morceau de plastique contenant un bouquet de fleurs et la fibre des bas élastiques qui lui avaient été mis à l'hôpital après l'accident qui lui a coûté la vie. L'hypothèse la plus crédible est que le corps de Sandra s'est dissous à cause du sol aqueux et riche en minéraux du cimetière de Sant'Andrea in Casale, où elle avait été enterrée 25 ans plus tôt. Les paroles de Monseigneur Lambiasi au cours de la messe du 2 mai 2009 ont été significatives, car il a imaginé que Sandra "aura demandé au Seigneur une dernière grâce : que rien ne subsiste d'elle, afin qu'elle devienne encore plus semblable au Seigneur".

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  • Quand La Libre vous emmène dans la dernière "école" des prêtres de Belgique francophone

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    Pour la série "Dans le secret des lieux", La Libre vous emmène dans la dernière "école" des prêtres de Belgique francophone.

    Au pied de la citadelle de Namur, face au pont de l'Évêché, un site hors du temps semble isolé du reste de la ville, en raison de sa large enceinte en pierre. Rares sont les Namurois à savoir ce qu'abrite cet espace de 7.000 m², pourtant en plein cœur de la capitale wallonne.

    Le calme du lieu, parfois brisé par des chants à la gloire du Christ, ne laisse que peu de doute quant à sa fonction religieuse. Les salles de classe, auditoires et bibliothèques attestent d'un lieu d'apprentissage. Un réfectoire au rez-de-chaussée de l'aile nord, des chambres où sèche du linge aux étages supérieurs, un espace de détente dans les combles de l'aile sud témoignent d'une vie en communauté.  

    Toutefois, il ne s’agit ici ni de la cour d'une abbaye, ni d’une faculté ou d’un internat, mais plutôt d’un peu tout cela à la fois...

    A découvrir sur le site de La Libre