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Doctrine Sociale - Page 41

  • Promouvoir un alter-humanisme fondé sur l'image du Christ

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    "La sollicitude de l’Eglise pour le développement intégral de la personne humaine lui fait un devoir de discerner ce qui est bon et mauvais pour l’homme dans le monde et d’ainsi participer à la promotion du nouveau modèle économique qui tend à se mettre en place aujourd’hui.

    Ce modèle doit mettre l’homme au sommet des préoccupations et faire du Bien Commun le véritable enjeu de l’économie de marché. Pour cela, une réforme profonde des marchés est nécessaire, mais plus encore une réforme de la vision que l’on a actuellement du marché et de la finance. Il s’agit, à l’appel de Benoît XVI, de passer à l’économie du don, c’est-à-dire du service gratuit. Entendons par là que même si le travail est rémunéré, il est d’abord un service rendu et mis à disposition du Bien Commun. Ce qui signifie que tout produit qui ne participe pas au Bien Commun, à savoir au développement intégral de tout l’homme et de tout homme, n’a pas de raison d’être. Il perd sa gratuité puisqu’il cherche en lui-même son propre intérêt.

    A l’alter-mondialisme et à l’impasse actuelle il y a une alternative chrétienne qu’il faut promouvoir, l’alter-humanisme, fondé sur l’image du Christ."

    Cyril BRUN (directeur de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    Voir ICI

  • L'impact de la crise sur les familles

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    http://www.radiovaticana.org/fr1/articolo.asp?c=529330

    Benoît XVI demande des solutions pour concilier famille et travail, surtout dans le contexte de crise actuel. Il l’a souligné en recevant ce samedi matin les participants au congrès international annuel organisé par la Fondation Centesimus annus, sur le rapport entre familles et entreprises. Le Pape a évoqué les difficultés actuelles, la crise économique et celle de l’emploi, qui ont des répercussions sur la famille; il a cité les conflits au sein des couples et entre les générations, le malaise qui touche les rapports sociaux. Les règles économiques doivent dépasser la seule logique du profit et tenir compte des intérêts et de la sauvegarde de la famille, cellule de base de la société – a martelé Benoît XVI en soulignant que l’étymologie du mot économie contient une référence à la famille : Oikia et nomos, autrement dit la loi de la maison (l'économie est l'art de bien administrer une maison).
    Même s’il ne revient pas à l’Eglise de définir une stratégie de sortie de crise, les chrétiens ont le devoir de dénoncer les problèmes actuels, de témoigner des valeurs sur lesquelles est fondée la dignité de la personne et de promouvoir les formes de solidarité qui favorisent le bien commun. Mais le Pape a averti que le devoir de solidarité ne peut être délégué à l’État. La famille a son rôle à jouer. Dans son exhortation apostolique Familiaris consortio, publiée il y a 30 ans, Jean-Paul II a énoncé les quatre tâches prioritaires de l’institution familiale, toutes fondées sur l’amour et la gratuité : la formation d’une communauté de personnes ; le service à la vie ; la participation sociale et la participation ecclésiale. Aujourd’hui, plus que jamais, l’économie a besoin de la famille pour être au service de la personne, pour avoir un visage humain.

  • Fermeture de la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise : réaction de l'évêque de Liège

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    Communiqué

    Quelle terrible nouvelle pour des centaines de familles de la région liégeoise : fermeture de la phase à chaud et des hauts fourneaux d’ArcelorMittal !

    Une catastrophe de plus en ces temps de crise économique et financière ! Les travailleurs sont-ils des pions sur l’échiquier d’un patron qui a le droit et le pouvoir de laisser tomber ?

    On décide de maintenir, on décide d’arrêter, on décide de rallumer, on décide de fermer. Qui ne devient pas un indigné devant ce qui apparaît être du pur arbitraire ?

    La récente fermeture en Lorraine et celle de Liège semblent confirmer que, tôt ou tard, l’aciérie ne sera plus le fleuron glorieux de l’Europe industrialisée.

    Pensant en particulier à la jeune génération, j’encourage tous les partenaires, - organisations syndicales, investisseurs potentiels, pouvoirs publics,- à chercher solidairement des voies d’avenir pour notre région.

    J’exprime ma solidarité avec les travailleurs et leurs familles, avec toutes les victimes de cette fermeture des hauts fourneaux.

    + Aloys Jousten

    Évêque de Liège

  • Pour nos amis français : "Les enjeux sociétaux des élections de 2012"

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    Mercredi 19 octobre 2011
    Paris, Espace Bernanos, 19h-20h30

    Table ronde

    Les enjeux sociétaux des élections de 2012
    Vie, éthique, travail...

    Le Sénat qui bascule à gauche, la primaire socialiste, le retour des grèves, la campagne des élections de 2012 est lancée. Les candidats s’affronteront dans les discours sur la gestion de la crise, mais affronteront-ils l’essentiel ? Les principes fondateurs de la société ? Le sens de la vie, de la mort, de la liberté ? Les valeurs qui créent l’unité d’un peuple ? La cohérence morale des élus ?
    Le poids pris par les enjeux sociétaux donne pourtant la clé d’une élection réussie. Quels seront ces enjeux en 2012 ? Éducation, famille, bioéthique, santé, travail, drogue, pornographie, liberté religieuse… Ce sont ces questions qui façonneront la société de demain, et qui d’une certaine manière orienteront l’économie…

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  • Elle a osé!

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    Doris.jpgDans la Tribune de Genève de ce samedi 8 octobre :

    "Accueillie comme une super-star au congrès du PDC à Fribourg la conseillère fédérale Doris Leuthard a élevé le débat et les objectifs: elle a appelé à élire des personnes qui sachent distinguer entre le bien et le mal et s’est référée au pape.

    La conseillère fédérale n’a pas négligé les nombreux défis que devront affronter ceux qui seront élus aux Chambres et ce dans les domaines les plus divers, de la formation à la santé en passant par la sécurité ou les transports. Elle a cependant choisi clairement de mettre l’accent sur les problèmes d’éthique «d’une société qui manque parfois de cohésion».

    «Le PDC doit se démarquer de ceux qui veulent laisser faire sans autre les forces du marché et ceux qui prônent le tout-Etat. Il faut faire en sorte que les citoyens puissent mieux s’identifier avec la ’respublica’, a lancé la cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).

    Il faut faire la différence entre gagner de l’argent à tout prix et le faire «de manière correcte». Cette frontière entre les deux a disparu pour certains.

    Mme Leuthard a mentionné un des derniers discours de Benoît XVI. Le pape avait rappelé que lorsqu’il fut demandé au roi Salomon ce qu’il souhaitait le plus, ce dernier n’a pas répondu la richesse ou le pouvoir, mais d’avoir un coeur qui sache écouter."

  • Nos évêques : "silence radio"

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    Alors que le évêques des Etats-Unis mettent sur pied une commission pour lutter contre la christianophobie, que les évêques de France interviennent pour rappeler les vraies priorités aux candidats et aux électeurs français, que les évêques de Suisse rappellent le caractère immoral du diagnostic pré-implantatoire, etc, nos évêques sont étrangement muets.

    Bien sûr, on sait que Mgr de Tournai est allé à Lille participer aux Etats-Généraux du Christianisme, que Mgr de Malines-Bruxelles était à Tirana avec les autres responsables épiscopaux des Eglises d'Europe, que Mgr de Liège a donné une interview rappelant ses priorités à l'occasion de ses dix ans d'épiscopat... mais tout cela ne fait guère le poids face à la situation dégradée de notre pays : songeons au laxisme des lois en matière de bioéthique, à la subversion de la famille (mariage homosexuel et adoption par des couples de même sexe), à la perte d'identité catholique dans les écoles "libres", au manque de rigueur des cours de religion, à la détérioration du climat économique, social et politique, aux errements de certains clercs ultra-médiatisés, aux menaces pesant sur le patrimoine religieux, ... Tout cela mériterait bien l'une ou l'autre intervention bien sentie de la part de nos évêques mais ceux-ci se taisent, tétanisés -semble-t-il - par les affaires de pédophilie. Alors, il nous faut aller glaner ailleurs les prises de position d'évêques plus "offensifs" et plus diserts.

  • Le numéro d'automne de la revue "Liberté Politique"

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    Dans cette nuit où s'enfoncent, sans boussole et sans repères, nos pays à la dérive, des veilleurs s'obstinent à diagnostiquer les maux dont nous sommes accablés et à indiquer de possibles issues. Ainsi en va-t-il de l'équipe de "Liberté Politique" qui offre de façon déterminée, avec intelligence et lucidité, des percées lumineuses qui nous aident à ne pas désespérer, qui manifestent la vitalité de l'intelligence chrétienne, qui nourrissent notre parcours dissident. Ce blog leur doit beaucoup et tâche de s'inspirer de la voie de sagesse que cette équipe nous indique, en évitant de nous égarer dans des tentations extrêmes qui conduisent souvent à l'amertume et au désespoir. Tant il est vrai qu'en politique que comme dans beaucoup d'autres domaines le désespoir est toujours une sottise absolue.
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    Le n°54 de Liberté Politique a pour thème "La place du don et de la gratuité dans l’économie" et aborde un thème d'actualité, l'Islam, en abordant la pensée de Massignon, un précurseur du dialogue islamo-chrétien. Présentation :

    "DANS L’ENCYCLIQUE Centesimus annus, Jean-Paul II identifie la société civile comme le cadre normal de l’économie de la gratuité. Dans Caritas in Veritate, Benoît XVI semble aller plus loin : « Le grand défi qui se présente à nous est de montrer que le principe de gratuité et la logique du don peuvent et doivent trouver leur place dans l’activité économique normale. » Ce « grand défi » pose de nombreuses questions, sur lesquelles se sont penchés économistes, philosophes et théologiens réunis par Liberté politique. La logique de la gratuité est-elle compatible avec la logique de l’échange, par conséquent de la réciprocité, qui caractérise l’économie ? Benoît XVI ne répond pas en termes de système, mais de dépassement moral pour rendre possible les lois de l’économie elle-même : on ne peut pas créer de confiance dans l’économie sans relations de gratuité entre les hommes."

    "ISLAM : DEBAT SUR MASSIGNON. La figure de Massignon (1883-1962) est indissociablement liée au dialogue avec l’islam, avec ses promesses et ses ambiguïtés. Massignon voulait-il la conversion des musulmans, oui ou non ? Liberté politique ouvre le débat : Yves Floucat s’efforce d’entrer dans la démarche de Massignon pour mieux la comprendre, sans cacher ce qui a pu apparaître comme des contradictions. Le père Édouard-Marie Gallez met en évidence la responsabilité de l’orientaliste dans la dérive syncrétique d’un certain dialogue islamo-chrétien."

    (Sommaire complet en cliquant sur "lire la suite")

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  • Ce que la politique moderne doit à l'Eglise, et réciproquement

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    Sur "Le temps d'y penser", Corbulon recense l'ouvrage suivant : "Catholicisme et démocratie, une histoire de la pensée politique" de Emile Perreau-Saussine.

    "Docteur en philosophie, Emile Perreau-Saussine a enseigné la philosophie politique à Cambridge, avant de disparaître à 37 ans en 2010. Son œuvre est brillante, de l’avis de ses pairs.

    L’ouvrage analyse les rapports entre le catholicisme et la démocratie dans la France depuis la fin de la monarchie. Ce travail n’a jamais été réalisé dans notre pays, a fortiori l’étude des représentations politiques structurant le rapport entre la France, la politique et la religion par excellence, l’Eglise catholique.

    Si le contenu est à ce point impressionnant, c’est parce que la démonstration est faite de la dette de la politique moderne à l’encontre de l’Eglise, mais de l’inverse également."

    La suite se trouve ici : http://www.letempsdypenser.fr/

  • Treize critères de discernement proposés par les évêques français en vue des prochaines élections

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    L'hexagone se prépare à voter en 2012. En vue de ces élections, les évêques français sont "sur le pont" et ne craignent pas de rappeler les vraies priorités qui devraient motiver les candidats :

     

    CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE

    Élections 2012  - Éléments de discernement

    De sa contemplation du Christ, l'Église tire une vision cohérente de la personne en toutes ses dimensions, inséparables les unes des autres. Cette vision peut servir de guide et de mesure aux projets qu'une société doit se donner.

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  • Frédéric Ozanam, la cause des pauvres

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    9782356311054.jpgJacques de Guillebon, "Frédéric Ozanam, la cause des pauvres", éd. de l'Oeuvre, Paris, Collection Saint pour tous, septembre 2011

     

    Quatrième de couverture :

    Figure tutélaire du catholicisme social, Frédéric Ozanam est le fondateur des Conférences Saint-Vincent-de-Paul, association dédiée à l'aide aux plus démunis. Professeur à la Sorbonne, philosophe, linguiste, homme de prière et de conviction, il s'engage très tôt dans la défense des idées chrétiennes malmenées à l'époque de la Monarchie de Juillet. Son attachement aux idées de justice et de partage le pousse à vouloir insuffler ces valeurs à une société française en plein désarroi

     

    Inlassable défenseur des pauvres, des opprimés, adversaire farouche du libéralisme sous toutes ses formes, Frédéric Ozanam prend une part active à la révolution de 1848.

     

    Béatifié en 1997 par Jean Paul II, Frédéric Ozanam est à la fois le précurseur et l'inspirateur de la doctrine sociale de l'Église.

  • Le déficit éthique des structures économiques, élément fondamental de la crise...

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    A New York le 27 septembre, Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, a pris la parole dans le cadre du débat général de la 66 Session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il y a soulevé plusieurs problèmes, dont celui-ci :

    "Le troisième problème que le Saint-Siège voudrait porter à l'attention des Nations-Unies, a poursuivi le Secrétaire pour les relations avec les états, est "la prolongation de la crise économique et financière mondiale. Nous savons tous qu'un élément fondamental de cette crise est le déficit éthique des structures économiques... L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation du marché et encore moins par des accords qui se limitent à concilier les intérêts des plus puissants. Elle a besoin d'une raison d'être éthique, afin de fonctionner pour l'homme. L'idée de produire des ressources et des biens" de manière simplement stratégique et politique, sans chercher à faire le bien, "s'est révélée être une illusion ingénue ou cynique, toujours fatale. Chaque décision économique ayant une conséquence morale, l'économie a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement,...d'une éthique centrée sur la personne et capable d'offrir des perspectives aux nouvelles générations... Le Saint-Siège a souvent souligné l'importance d'une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi qu'une révision clairvoyante de l'architecture financière et commerciale globale pour en corriger les dysfonctionnements et les distorsions. Cette révision des règles économiques internationales doit s'insérer dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau modèle global de développement". Ce modèle, a-t-il conclu, doit tenir compte du principe de Famille des Nations qui caractérise l'ONU. "Une famille est par sa nature une communauté fondée sur l'interdépendan­ce, sur la confiance mutuelle, sur l'entraide et le respect sincère. Son plein développement se base non sur la suprématie du plus fort, mais sur l'attention au plus faible et marginalisé, et sa responsabilité s'étend aux générations futures".

    La veille, Mgr.Mamberti avait reçu le doctorat honoris causa de l'Université Saint John de New York (USA)

    DELSS/ VIS 20110930 (610)

  • Une grande voix s'est éteinte il y a 120 ans, celle de Monseigneur Freppel

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    A Obernai, en Alsace, une exposition commémore le 120ème anniversaire du décès de Mgr Freppel. Un nom qui ne dit peut-être plus grand chose à la plupart des gens mais qui fut celui d'un grand évêque peu enclin à manier la langue de buis. A travers sa dénonciation de la "Révolution française", on découvre un diagnostic clair de tous les maux qui nous accablent aujourd'hui et qui mérite d'être médité.

    Dans sa "Révolution française, à propos du centenaire de 1789", il voit dans cet évènement, non une péripétie de l'histoire, mais une vraie doctrine qui ne concerne pas la seule France mais la civilisation toute entière:

    « ...la Révolution française (...) est une doctrine, ou, si l'on aime mieux, un ensemble de doctrines, en matière religieuse, philosophique, politique et sociale. Voilà ce qui lui donne sa véritable portée ; et c'est à ces divers points de vue qu'il convient de se placer, pour la juger en elle-même et dans son influence sur les destinées de la nation française, comme aussi sur la marche générale de la civilisation. » (...)

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