Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1035

  • La vie humaine est précieuse, sacrée et inviolable...

    IMPRIMER

    De Vatican News (Cyprien Viet) :

    Audience générale: la vie humaine est précieuse, sacrée et inviolable

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 17 octobre, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur les Dix commandements, en revenant une nouvelle fois sur cette parole clé : «Tu ne tueras point».

    «Nous avons déjà souligné comment ce commandement révèle qu’aux yeux de Dieu la vie humaine est précieuse, sacrée et inviolable, a martelé le Pape François. Personne ne peut mépriser la vie des autres ni sa propre vie ; l’homme en effet, porte en lui-même l’image de Dieu et il est l’objet de son amour infini, quelle que soit la condition dans laquelle il a été appelé à l’existence», a précisé le Souverain pontife.

    François a expliqué qu’il existe des meurtres physiques mais aussi des meurtres symboliques, quand on insulte, diffame ou méprise l’autre. Dans l’Évangile,  Jésus invite à interrompre les offrandes au temple et à d’abord se réconcilier avec son frère. «Nous aussi, quand nous allons à la messe, nous devrions avoir cette attitude de réconciliation avec les personnes avec lesquelles nous avons eu des problèmes», a remarqué le Pape François.

    Une parole peut suffire à tuer

    Nos mots, nos paroles peuvent aussi blesser et tuer. «Pour offenser l’innocence d’un enfant, une phrase inopportune suffit. Pour blesser une femme, un geste de froideur peut suffire. Pour briser le cœur d’un jeune il suffit de lui refuser la confiance. Pour annihiler un homme, il suffit de l’ignorer. C’est comme dire à l’autre personne : “Tu es un mort pour moi”, parce que tu l’as tué dans ton cœur», a averti le Saint-Père.

    Comme Caïn dans la Bible, cruel et indifférent vis-à-vis de son frère, nous aussi nous nous détournons parfois de ceux dont nous devrions prendre soin. Mais «aucun de nous ne peut survivre sans miséricorde, nous avons tous besoin du pardon», a répété le Pape François. Il ne suffit donc pas de ne pas faire le mal, comme un minéral ou une plante, comme les pavés de la Place Saint-Pierre, qui sont là, à leur place, mais ne font rien. Il faut faire le bien, activement. «“Tu ne tueras point” est un appel à l’amour et à la miséricorde, un appel à vivre selon le Seigneur Jésus, qui a donné la vie pour nous, et qui est ressuscité pour nous», a précisé le Saint-Père.

  • Taïwan ou Pékin ? Le pape aurait fait son choix

    IMPRIMER

    De Dorian Malovic sur le site du journal La Croix :

    Entre Taïwan et la Chine, le pape François a fait son choix

    Les deux évêques chinois qui ont participé au Synode pour la première fois à Rome ont annoncé mardi 16 octobre avoir invité le pape François à un voyage historique en Chine, au lendemain d’une autre invitation adressée au pape par le vice-président taïwanais.

    L’agenda asiatique du pape François pourrait s’annoncer très chargé en 2019. Si le voyage au Japon est déjà inscrit officiellement dans le calendrier, les invitations au pape se multiplient ces derniers jours. La dernière en date vient des deux évêques chinois qui ont participé pour la première fois à un synode à Rome, Mgr Joseph Guo Jincai et Mgr John Baptist Yang Xiaotin.

    « Pendant notre séjour nous avons invité le pape François à venir en Chine » ont-ils annoncé dans une interview au quotidien de la conférence des évêques d’Italie L’Avvenire mardi 16 octobre. « Nous l’attendons. »

    La veille, le vice-président taïwanais Chen Chien-jen avait lui aussi adressé une invitation au pape François pour qu’il visite Taïwan, une initiative destinée à renforcer les relations avec le Vatican… qui pourrait déjà avoir fait son choix.

    À lire aussi : Le Vatican et la Chine signent un accord sur la nomination des évêques

    Le long rapprochement entre le Vatican et Pékin

    Face à ce « dilemme » diplomatique, c’est toute l’histoire des relations entre le Vatican et la Chine (avant et après 1949) qui remonte à la surface dans un contexte qui a évolué très vite ces derniers mois.

    Au lendemain de l’arrivée des communistes à Pékin en 1949 et de la terrible répression qui a touché les catholiques chinois et les missionnaires étrangers renvoyés chez eux, les relations entre le Chine et le Vatican ont été rompues en 1951, tandis que le Vatican établissait des relations avec la République de Chine à Taïwan. Depuis l’ouverture de la Chine à partir de 1978, les échanges et les liens informels entre Pékin et le Vatican ont connu des périodes fastes et d’autres troublées mais avec l’arrivée du pape François, jésuite, à Rome, et de Xi Jinping à Pékin, les démarches de rapprochement déjà lancées par ses prédécesseurs se sont accélérées.

    À lire aussi : L’accord Vatican-Chine, indispensable mais délicat

    Tout comme Jean-Paul II, le pape Benoît XVI avait rêvé de se rendre en voyage officiel en Chine pour marquer une réconciliation longtemps attendue. Le pape François, héritier d’une longue tradition jésuite présente en Chine depuis le XVIe siècle, n’a jamais caché son souhait de s’y rendre.

    De longues négociations menées ces dernières années entre Pékin et Rome ont enfin débouché le 22 septembre dernier à un accord historique sur la question de la nomination des évêques, pierre angulaire des désaccords avec… la reconnaissance par le Vatican de Taïwan. En réalité cela fait déjà plusieurs années que le Vatican avait fait un geste symbolique à l’égard de Pékin en réduisant sa présence diplomatique à Taïwan au niveau d’un « chargé d’affaires ».

    L’épiscopat taïwanais a déjà intégré, avec regret et tristesse, qu’une réconciliation entre Rome et Pékin se ferait en sacrifiant le lien diplomatique avec Taïpei.

    Une reprise des relations avec Pékin se fera en sacrifiant Taïwan

    Cela semble de plus en plus inéluctable aujourd’hui en dépit de l’invitation taïwanaise adressée au pape le 15 octobre à Rome. Les dirigeants politiques taïwanais se sont déclarés convaincus que la visite de leur vice-président Chen, fervent catholique, à Rome renforcerait les relations avec leur pays qui compte près de 300 000 catholiques et que le Saint-Siège n’abandonnerait pas Taïwan.

    L’annonce par les deux évêques chinois – dont l’un était encore excommunié avant le 22 septembre – qu’une invitation avait été délivrée au pape François n’aura pas manqué de faire trembler la chancellerie taïwanaise…

    Le pape François avait évoqué l’année dernière déjà son souhait de se rendre en Chine tout en précisant qu’il attendait de recevoir une invitation. C’est aujourd’hui chose faite.

    Pour Mgr Guo, « nous avons attendu si longtemps ce moment et désormais il est arrivé » en indiquant qu’avec son confrère ils avaient logé dans la même résidence que le pape et qu’ils lui parlaient « comme des fils à un père ».

    Pour lui, le voyage du pape argentin en Chine est « comme notre présence ici (au Synode). Un temps impossible, aujourd’hui devenu possible ».

  • Chronique du Club des hommes en noir, animée par Philippe Maxence, directeur du bi-mensuel « L’Homme Nouveau »

    IMPRIMER

    club_des_hommes_en_noir.pngSur le site web de "L'Homme Nouveau": après leur grand retour le mois dernier, Le Club des hommes en noir reprend un rythme de croisière. Cette émission fondée en 2012 sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a repris du service. Le concept est simple : actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau, vous pouvez maintenant les voir. 

    Pour ce deuxième épisode de la première saison les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste, 
    • Le père Michel Viot, qu'on ne présente plus,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique

    Ces hommes tout de noir vêtus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    • L'assemblée synodale des évêques,
    • L'accord entre la Chine et le Saint-Siège,
    • La modification de l'article sur la peine de Mort dans le Catéchisme de l'Église Catholique.

    Ref. Le Club des hommes en Noir : deuxième épisode !

    JPSC

  • Les splendeurs du christianisme, de Liège à Turin, s'exposent à Metz d'octobre à janvier

    IMPRIMER

    1920_1080_1_crea-affiche-metz-splendeurs-e.jpgDe Sophie Delhalle sur Cathobel.be :

    « Splendeurs du christianisme », de Liège à Turin

    Le musée de La Cour d’Or – Metz Métropole s’associe à l’Université de Lorraine pour présenter les « Splendeurs du christianisme ». L’ temporaire porte sur la spécificité des formes de la création artistique issues du christianisme, dans un vaste territoire allant de la mer du Nord à l’Italie du nord, du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Certaines pièces ont été prêtées par des institutions muséales belges.

    L’exposition présentera donc des trésors empruntés à de nombreuses institutions culturelles françaises, italiennes, belges, avec une préférence pour des oeuvres rares, émouvantes, belles et peu connues. L’originalité de cette démarche a d’ailleurs valu au projet d’exposition le label « Exposition d’intérêt national 2018 », délivré par le ministère français de la Culture et de la Communication. L’exposition est également labellisée « Année européenne du patrimoine culturel 2018 ».

    Lire la suite

  • Pie XII Sous le Ciel de Rome; le DVD en français enfin disponible

    IMPRIMER

    PieXII_boutique.png

    Pie XII Sous le Ciel de Rome (DVD)

    A partir de 13 ans   Biopic, Pape, Histoire (19,50€)

    Le film évènement sur Pie XII, enfin disponible en DVD, par le réalisateur d’Un sac de Billes

    Le doublage du téléfilm sur PIE XII (2 épisodes de 100’) est enfin terminé. Le DVD est disponible à la vente dans toutes les bonnes librairies ainsi que sur la boutique en ligne de SAJE.

    Voilà la bande-annonce, en Français cette fois :

    Description

    Par le réalisateur de Jappeloup et Un sac de billes

    Rome, 1943. La ville est occupée par les nazis. La vie de milliers de Juifs est en danger. Au Vatican, état neutre à l’intérieur des frontières de Rome, le pape Pie XII lutte pour sauver la ville de la faim et de la destruction. De son côté, la belle Miriam vit avec sa famille dans le ghetto juif de la ville. Elle est courtisée par deux jeunes hommes très différents: l’étudiant idéaliste et aisé Marco, qui rêve de gloire dans le combat, et le fringant Davide, qui aide ses compagnons juifs. Quand les nazis descendent sur le ghetto et arrêtent des milliers de juifs, Pie XII forge une alliance avec le général Stahel, un catholique convaincu, en désaccord avec la politique des généraux SS…

  • Inadmissible, la peine de mort ? Tel n'est pas l'enseignement constant de l'Eglise.

    IMPRIMER

    De Cyrille Dounot, Doctorant en histoire du droit et des institutions à l'Université de Toulouse, sur le site de la revue Catholica

    Une solution de continuité doctrinale. Peine de mort et enseignement de l’Église 

    « Si l’Évangile interdit aux États d’appliquer jamais la peine de mort, saint Paul lui-même alors a trahi l’Évangile » Cardinal Journet [1]

    Le 11 mai 2018, lors d’une audience concédée au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le pape a approuvé une nouvelle version du § 2267 du Catéchisme de l’Église catholique (CEC) indiquant notamment : « L’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que la peine de mort est inadmissible. » Cette modification doctrinale est actée par un simple rescrit, réponse écrite d’ordre administratif, donné lors d’une audience ordinaire, ex Audentia Sanctissimi.

    Daté du 1er août 2018, il indique seulement que le nouveau texte sera promulgué « par impression dans LOsservatore Romano, entrant en vigueur le même jour, et ensuite sera publié dans les Acta Apostolicæ Sedis ». Il s’agit d’un texte juridique de faible envergure, employé ordinairement pour des questions règlementaires, et non doctrinales. De surcroît, l’approbation pontificale de ce nouveau paragraphe n’a pas été faite en « forme spécifique », qui abrogerait toute disposition antérieure traitant du même sujet. Le texte latin porte que le pape en a simplement « approuvé la formulation ». Il s’agit d’une approbation en « forme générique », permettant de soutenir que les dispositions antérieures contraires peuvent être tenues pour toujours valables. Enfin, ce texte de forme juridique mineure cache mal un mépris des formes et des institutions, en établissant que son entrée en vigueur dépend d’une publication dans la presse officieuse du Saint-Siège (dérogeant au principe établi par le can. 8, §1), laissant dédaigneusement au journal officiel du Vatican le soin d’en assurer une copie.

    En cela, cette modification du CEC s’éloigne grandement du formalisme respecté tant pour l’adoption du texte originel, par la constitution apostolique Fidei depositum, le 11 octobre 1992, que pour sa révision en 1997, par la lettre apostolique Laetamur magnopere, aboutissant à l’édition typique en latin, texte faisant foi et non modifié depuis. Le changement opéré n’obéit aucunement à une procédure semblable, et ne respecte aucun parallélisme des formes. Il provient initialement non d’un concile œcuménique, soutenu par un synode des évêques épaulé par une commission de spécialistes, mais d’une idée particulière au pontife régnant, exprimée dès le début de son pontificat dans des textes dépourvus de forte autorité magistérielle. Il s’agit d’une Lettre aux participants au XIXe Congrès de l’Association internationale de droit pénal et du IIIe Congrès de l’Association latino-américaine de droit pénal et de criminologie, le 30 mai 2014, d’un Discours à une délégation de l’Association Internationale de Droit Pénal, le 23 octobre 2014, ou encore d’une Lettre au président de la Commission internationale contre la peine de mort, le 20 mars 2015.

    La formulation nouvelle du paragraphe en question s’en ressent, puisque l’unique autorité doctrinale citée à l’appui du propos est un autre texte du même pontife, un Discours aux participants à la rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, daté du 11 octobre 2017.

    Cette approche externe ne doit pas occulter le point le plus délicat, et le plus douloureux de cette expression de la volonté pontificale, à savoir la solution de continuité doctrinale. Quelle que soit la manière d’aborder la question, le catholique est placé devant un mystère, sinon d’iniquité, du moins de l’entendement. Jusqu’au pape actuel, le catéchisme exposait que « l’enseignement traditionnel de l’Église n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort » (CEC, § 2267) ; désormais, le pape affirme que ce recours est inadmissible, « à la lumière de l’Évangile ». Les positions semblent inconciliables, et nous laissons le dénouement de ce problème aux théologiens et aux pasteurs. Contentons-nous d’évoquer d’abord l’enseignement pérenne de l’Église sur la question de la peine de mort, et ensuite d’évaluer les raisons apportées à un tel revirement.

    Lire la suite

  • Quand le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU promeut l'avortement

    IMPRIMER

    MORTALITÉ MATERNELLE : LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU MANQUE SON BUT

     de genethique.org

    Le 27 septembre dernier, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté une résolution sur la mortalité maternelle, qui ressemble à une « surenchère sur les politiques défaillantes déjà en place » et ignore que les avancées médicales existent pour prévenir la plupart des causes : « accès aux services obstétricaux et postnatals, aux médicaments et à la nutrition ».

    Sans respect de la souveraineté nationale des pays qui souhaitent restreindre ou interdire l’avortement, la résolution appelle à une « éducation sexuelle complète » et à une « santé sexuelle et reproductive et des droits reproductifs ».

    Si les pays en développement sont particulièrement touchés par la mortalité maternelle, les États-Unis eux-mêmes font face à un taux disproportionné alors que les moyens existent pour que les mères vivent leur grossesse et la naissance de leur enfant en toute sécurité. Ce qui était attendu du Conseil des droits de l’homme était un engagement international en faveur de la mise en œuvre de soins de base qui sauvent des vies, mais la session de trois semaines a été consacrée à la promotion de l'avortement, à l'éducation sexuelle radicale pour les enfants et à d'autres questions controversées.

    Sources: The Daily Signal, Elyssa Koren (12/10/2018)

     

    Un autre comité de l’ONU affirme que les nations ne peuvent pas exclure l’avortement de la «santé reproductive» : 

    NEW YORK, 5 octobre (C-Fam) Un comité de l’ONU a dénoncé les lois de Malte protégeant les enfants de l’avortement comme une violation du droit fondamental à la santé sexuelle et reproductive.

    Le comité des Nations Unies chargé de contrôler le respect de la Convention relative aux droits des personnes handicapées a déclaré que Malte ne pouvait pas exclure l’avortement de l’expression “santé sexuelle et reproductive” comme l’avait fait le pays dans une réserve formelle lors de la ratification du traité.

    Lire la suite

  • Inde : plusieurs ONG s’inquiètent des avortements sélectifs contre les filles

    IMPRIMER

    Du site "Eglises d'Asie" (Missions Etrangères de Paris) :

    Inde : plusieurs ONG s’inquiètent des avortements sélectifs contre les filles

    16/10/2018

    À l’occasion de la Journée internationale des filles, lancée par les Nations unies et organisée le 11 octobre, plusieurs mouvements et ONG ont lancé une campagne contre les avortements massifs de fœtus féminins dans le pays, lors d’un programme organisé le 10 octobre dans la capitale. L’ONG Population research institute rappelle qu’entre 2000 et 2014, l’Inde a enregistré au moins 12,7 millions d’avortements sélectifs basés sur le sexe. Le recensement de 2011 indique également que le nombre de filles âgées de moins de six ans est passé de 78,83 millions en 2001 à 75,84 millions en 2011.

    Des mouvements contre l’avortement et d’autres groupes se sont joints aux efforts du gouvernement qui cherchent à rétablir la proportion des sexes en Inde, biaisée par l’avortement massif de fœtus féminins. Selon l’ONG américaine Population research institute, on comptait en Inde, entre 2000 et 2014, au moins 12,7 millions d’avortements sélectifs basés sur le sexe. La veille de la Journée internationale des filles, lancée par les Nations unies, plusieurs groupes ont donc participé à un programme organisé sur une place publique de la capitale, New Delhi, afin d’insister sur l’importance de protéger les filles. Le 10 octobre, l’ONG chrétienne Alliance Defending Freedom-India, opposée à l’avortement, a organisé un évènement afin de sensibiliser la population sur les problèmes posés par les avortements sélectifs et par les violences domestiques. « Les filles et les garçons ont le même droit à la vie et à la liberté », a soutenu Tehmina Arora, directeur d’ADF India« Notre pays ne peut se permettre de perdre ses petites filles à cause de la discrimination et de la maltraitance. »

    En 2015, Maneka Gandhi, ministre des Femmes et du Développement de l'enfant, a déclaré que les avortements sélectifs sont responsables de « la mort de 2 000 filles par jour » dans le pays. Traditionnellement, les familles hindoues préfèrent souvent avoir des fils plutôt que des filles pour des raisons économiques et religieuses. Les filles sont souvent considérées comme un poids financier parce que les familles doivent trouver de l’argent et des bijoux en dot pour leur mariage. Parmi d’autres facteurs responsables se trouvent également la continuité des lignées familiales ainsi que le rôle des hommes dans les rituels hindous, y compris les prières qui sont dites après la mort d’un homme. Avec l’augmentation des familles nucléaires, certaines femmes subissent plusieurs avortements dans l’objectif d’avoir un garçon, soutient Tehmina Arora.

    Appel à appliquer la loi

    Le recensement de 2011 montre que le nombre de filles âgées de moins de six ans est passé de 78,83 millions en 2001 à 75,84 millions en 2011. Afin d’encourager les familles à avoir des filles, le gouvernement a lancé la campagne « Beti Bachao, Beti Padhao » (« sauvez les filles, éduquez vos filles ») en 2015. Le gouvernement a également lancé d’autres programmes afin d’encourager les familles à accepter les filles. « Le futur de l’Inde est étroitement lié aux vies des filles et des femmes dans le pays », souligne Tehmina Arora. Manoj Kumar, un artiste dont le groupe a présenté un théâtre de rue au cours du programme organisé le 10 octobre, confie que le système patriarcal indien est également responsable de « l’oppression des femmes » et des violences contre elles dans les familles. Bien que l’avortement soit légal en Inde, les diagnostics prénatals dans le but de déterminer le sexe du fœtus ont été interdits en 1994 dans une tentative de renverser la tendance. Tehmina Arora, comme d’autres, soutient que plusieurs établissements de santé à travers le pays utilisent discrètement des échographes afin de déterminer le sexe des fœtus, avant de pratiquer des avortements sans les enregistrer. ADF-India a lancé une campagne en 2016 appelée « Vanishing girls » (« Filles disparues »), appelant à l’application stricte de la loi concernant l’interdiction de ces pratiques.

    (Avec Ucanews, New Delhi)

  • L'imminence d'une nouvelle crise financière globale

    IMPRIMER

    Du site "Eglises d'Asie" (Missions étrangères de Paris) :

    Une nouvelle crise financière globale se prépare, selon Widodo

    Lors des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se déroulent actuellement à Bali, les entreprises indonésiennes profitent de l’événement pour signer des contrats importants avec des partenaires étrangers. Le président Joko Widodo a déclaré, le 12 octobre, que « les pays en développement souffrent d’une énorme pression de la part du marché ». Il a affirmé que la guerre commerciale, qui s’intensifie entre la Chine et les États-Unis, risque de déclencher une nouvelle crise financière globale.

    Le président indonésien Joko Widodo, lors des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se déroulent actuellement à Nusa Dua (Bali), a partagé son inquiétude à propos d’une possible crise financière, qui pourrait toucher l’économie mondiale à cause de la montée des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. Le 12 octobre, en prenant la parole lors d’une session plénière, il a même repris une citation tirée d’une célèbre série télévisée : « L’hiver vient… » (« Winter is coming ») Le président, tout en félicitant les experts et les dirigeants internationaux pour avoir su gérer la crise économique de 2008, leur a également suggéré de rester vigilants durant cette période incertaine. « La guerre commerciale s’intensifie et les innovations technologiques bouleversent les entreprises industrielles, tandis que les pays en développement souffrent d’une pression énorme de la part du marché », a-t-il déclaré.

    Christine Lagarde, directrice générale du FMI, s’est dite « très impressionnée » par les déclarations du président indonésien. De son côté, Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, a également salué les propos de Joko Widodo. Toutefois, si le président s’est attiré les louanges sur la scène internationale, il fait face aux critiques de ses opposants politiques. En réponse à ceux qui se plaignent des « coûts excessifs » qu’a dû assumer le pays pour accueillir le sommet, le gouvernement a rejeté les affirmations l’accusant d’avoir organisé une « fête somptueuse » pour les participants. Bambang P. Soemantri Brodjonegoro, ministre de la planification du développement national, confie que durant le sommet, les entreprises indonésiennes ont signé d’importants contrats avec des partenaires étrangers prêts à investir « d’importantes sommes d’argent » dans le pays.

    Le ministre des entreprises publiques, Rini Soemarno, a proposé plusieurs projets aux investisseurs étrangers, pour une valeur totale de 42,1 milliards de dollars, concernant au moins 21 entreprises nationales en tant que partenaires locaux. Pt Bank Mandiri, la première banque publique indonésienne, a confirmé que 13 millions de dollars ont été investis dans au moins 21 entreprises publiques. Rohan Hafas, secrétaire général de PT Bank Mandiri, a déclaré que « ce sont des investissements directs dont 95 % proviennent d’entreprises étrangères ». Sri Mulyani Indrawati, ministre des Finances, souligne que « les bénéfices que le pays a retirés des rencontres de Bali sont bien plus importants que les dépenses qu’amène un tel évènement »« L’impact positif, conclut-il, n’est pas que financier, mais il concerne aussi l’image de notre pays. »

    (Avec Asianews, Jakarta)

  • Bioéthique : tout est lié !

    IMPRIMER

    Du site "Ecologie humaine" : 

    BIOÉTHIQUE : TOUT EST LIÉ !

    Tribune de Blanche Streb, auteur de Bébés sur mesure : le monde des meilleurs, paru en juin 2018 aux éditions Artège. Ce propos est issu d’une conférence tenue le 3 octobre 2018 à Sainte Foy-Lès-Lyon.

    « Chers tous,

    Certains enfants sont déjà en âge de prononcer ces quatre mots : « Je suis un OGM », un organisme génétiquement modifié…

    Ils sont nés d’une technique de procréation artificielle qu’on appelle la Fécondation In Vitro à trois parents, ou FIV 3 parents. Pour se faire, on utilise deux ovules – l’un de la femme souhaitant être mère biologique, l’autre d’une donneuse – et un spermatozoïde. Trois personnes sont donc intervenues dans la conception de ces enfants.

    On peut dire que ce sont des bébés génétiquement modifiés car ils sont créés dès leur première cellule, avec l’ADN de trois personnes. Ils sont nés en Ukraine, au Mexique : où ce n’est pas autorisé mais tout simplement pas interdit. C’est déjà légalisé au Royaume-Uni et le sera peut-être un jour en France.

    Cette FIV 3 parents a pour objectif affiché d’éviter des maladies graves et rares. Mais cette technique ne guérit personne ; elle fabrique quelqu’un…

    La FIV 3 parents fait de l’enfant ainsi né un cobaye, le cobaye de la technique qui a contribué à le faire naitre. Ni sûre ni efficace. Ce n’est même plus un essai sur l’homme, c’est un essai d’homme.

    Derrière cet objectif affiché se cache une autre réalité : un prétendu rajeunissement des ovules. Qui constitue un grand marché que certains entendent bien exploiter pour leur propre profit.

    Et voilà comment en quelques lignes, vous venez de plonger dans des problématiques bien réelles de bioéthique

    La bioéthique rassemble les questions qui touchent à l’éthique et à la vie ; questions morales qui concernent la recherche, la biologie, la génétique, la santé…

    Vous sentez-vous concerné par la bioéthique ?

    Peut-être pas. Peut-être pas encore. Pourtant les biotechnologies s’intéressent tant à l’homme…. nous devrions aussi nous y intéresser !

    Les mauvaises décisions prises en matière de bioéthique ont un impact concret sur notre société.

    « Rien de ce monde ne nous est indifférent ». Voilà une phrase du Pape François qui bouscule. Laudato Si’ est une encyclique éclairante qui nous invite à changer le monde. Changer le monde ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Peut-être d’abord essayer de changer soi-même, pour commencer…

    Voici trois prises de conscience majeures auxquelles nous invite Laudato Si’.

    Lire la suite

  • Le quarantième anniversaire de l'élection de Jean-Paul II

    IMPRIMER

    De Benoît Pellistrandi sur Aleteia.org :

    Il y a 40 ans, l’incroyable élection de Jean Paul II

    SŁYNNE GESTY JANA PAWŁA II

    Wojciech Laski/EAST NEWS

    En élisant le 16 octobre 1978 un jeune archevêque venu de l’Est, en pointe contre l’athéisme militant, les cardinaux donnèrent à l’Église un tournant décisif.

    Cliquez ici pour ouvrir le diaporama

    À quarante ans de distance, on mesure mal le caractère incroyable de l’élection du cardinal Wojtyla au pontificat. Pour la première fois depuis Adrien d’Utrecht, le pape Adrien VI (1522-1523), un non-Italien accédait au trône de saint Pierre.

    Deux grands courants

    L’émotion était grande dans le monde catholique après la mort brutale de Jean-Paul Ier, 33 jours après son élection. Ce pape du sourire avait été élu pour succéder à Paul VI, mort le 6 août 1978. L’élection du patriarche de Venise avait été rapidement acquise. La bonhomie du nouveau souverain pontife apportait de la fraîcheur après la fin crépusculaire du pontificat de Paul VI. Cette élection rapide — quatre tours de scrutin — masquait pourtant les divisions du collège cardinalice. De plus, le choix inédit d’un double nom — Jean parce que Jean XXIII l’avait fait évêque et Paul parce que Paul VI l’avait fait cardinal — disait l’humilité du nouvel élu ainsi que le souci d’être l’homme de l’héritage. 

    Lire aussi : 16 octobre 1978 : la voix de l’espérance sur le siège de Pierre

    Deux grands courants s’affrontaient : le courant conservateur emmené par le cardinal Siri, archevêque de Gênes, et le courant dit progressiste incarné par le cardinal Benelli, archevêque de Florence. Ils étaient les deux grands « papabili » du conclave. Et ce fut le cardinal Luciani qui émergea. Comme en 1903 quand les cardinaux s’opposaient en deux camps après le très long pontificat de Léon XIII (Mgr Sarto devenu Pie X) et comme en 1958 pour la succession de Pie XII (Mgr Roncalli devenu Jean XXIII), les cardinaux avaient vu en l’archevêque de Venise l’homme du centre, du compromis et de l’union.

    Une Église de la résistance

    En octobre 1978, tout est à refaire. Le conclave, cette fois-ci, sera long (trois jours). On sait par des indiscrétions et des témoignages que les deux camps s’affrontèrent à nouveau et se neutralisèrent. Face à cette situation, le cardinal König, archevêque de Vienne (Autriche), lança le nom de l’archevêque de Cracovie, Mgr Karol Wojtyla. L’homme n’était pas un inconnu dans les milieux du Vatican. Avec le cardinal Wyszynski, archevêque de Varsovie, il constituait le duo dirigeant de l’Église polonaise. On est en pleine Guerre froide. L’occupation soviétique des pays d’Europe de l’Est favorise le développement d’un athéisme militant. L’Église, en Pologne, jouit d’une autorité et d’une position uniques. Elle est la seule barrière au totalitarisme athée.

    Lire aussi : Bernard Lecomte : « Pour Jean Paul II, l’Europe était profondément chrétienne »

    En 1968, le réalisateur américain Michael Anderson avait adapté au cinéma le roman de Morris West, Les Souliers de saint Pierre. Anthony Quinn y incarnait un cardinal ukrainien élu pape. Étonnante prémonition que Karol Wojtyla incarnera, non plus dans la fiction, mais dans la réalité.

    Un tournant décisif

    En brisant le carcan italien, les cardinaux avaient choisi de donner à voir une Église menacée et poursuivie. Jean Paul II réussira l’extraordinaire : il opposera au marxisme de type soviétique la nouveauté de l’Évangile et il donnera à la papauté un rayonnement mondial. Le 16 octobre 1978, l’histoire de la papauté avait entamé un tournant décisif. Il justifie l’appellation de Jean Paul II le Grand.

  • La Fraternité Saint-Pie X critique à l'égard de la canonisation du pape Paul VI

    IMPRIMER

    Du site "Riposte catholique" :

    A propos de la canonisation du Pape Paul VI

    Un lecteur nous invite à diffuser ce communiqué de la Fraternité Saint-Pie X à propos la canonisation ce dimanche 14 octobre du Pape Paul VI. Le communiqué résume un certain nombre de réserves que nous ne pouvons ignorer.

    La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X réitère les sérieuses réserves qu’elle avait exprimées lors de la béatification de Paul VI, le 19 octobre 2014 :

    – Ces béatifications et canonisations des papes récents, selon une procédure accélérée, s’affranchissent de la sagesse des règles séculaires de l’Eglise. Ne visent-elles pas davantage à canoniser les papes du concile Vatican II, plutôt qu’à constater l’héroïcité de leurs vertus théologales ? Lorsque l’on sait que le premier devoir d’un pape – successeur de Pierre – est de confirmer ses frères dans la foi (Lc 22, 32), il y a de quoi être perplexe.

    – Certes Paul VI est le pape de l’Encyclique Humanae vitae (25 juillet 1968) qui apporta lumière et réconfort aux familles catholiques, alors que les principes fondamentaux du mariage étaient fortement attaqués. Il est également l’auteur du Credo du peuple de Dieu (30 juin 1968) par lequel il voulut rappeler les articles de foi catholique contestés par le progressisme ambiant, notamment, dans le scandaleux Catéchisme hollandais (1966).

    – Mais Paul VI est aussi le pape qui mena le concile Vatican II à son terme, introduisant dans l’Eglise un libéralisme doctrinal qui s’exprime par des erreurs comme la liberté religieuse, la collégialité et l’œcuménisme. Il s’en est suivi un trouble que lui-même a reconnu, le 7 décembre 1968 : « L’Eglise se trouve dans une heure d’inquiétude, d’autocritique, on dirait même d’autodestruction. Comme si l’Eglise se frappait elle-même. » L’année suivante, il avouait : « Dans de nombreux domaines, le Concile ne nous a pas donné jusqu’à présent la tranquillité, mais il a plutôt suscité des troubles et des problèmes non utiles au renforcement du Royaume de Dieu dans l’Eglise et dans les âmes. » Jusqu’à ce cri d’alarme du 29 juin 1972 : « La fumée de Satan est entrée par quelque fissure dans le temple de Dieu : le doute, l’incertitude, la problématique, l’inquiétude, l’insatisfaction, l’affrontement se font jour… » – Mais il ne fit qu’un constat, sans prendre de mesures propres à arrêter cette autodestruction.

    – Paul VI est le pape qui, dans un but œcuméniste, imposa la réforme liturgique de la messe et de tous les rites des sacrements. Les cardinaux Ottaviani et Bacci dénoncèrent cette nouvelle messe comme s’éloignant « de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIe session du Concile de Trente ». 1 A leur suite, Mgr Lefebvre déclara la nouvelle messe « imprégnée d’esprit protestant », portant en elle « un poison préjudiciable à la foi ». 2

    – Sous son pontificat nombreux furent les prêtres et les religieux persécutés et même condamnés pour leur fidélité à la messe tridentine. La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X se souvient avec douleur de la condamnation de 1976 infligée à Mgr Marcel Lefebvre, déclaré suspens a divinis pour son attachement à cette messe et pour son refus catégorique des réformes. Ce n’est qu’en 2007 que, par le Motu Proprio de Benoît XVI, fut reconnu le fait que la messe tridentine n’avait jamais été abrogée.

    Aujourd’hui plus que jamais, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X renouvelle son attachement à la Tradition bimillénaire de l’Eglise, convaincue que cette fidélité, loin d’être une crispation passéiste, apporte le remède salutaire à l’autodestruction de l’Eglise. Comme l’a déclaré récemment son Supérieur général, l’abbé Davide Pagliarani : « Notre vœu le plus cher est que l’Eglise officielle ne considère plus (le trésor de la Tradition) comme un fardeau ou un ensemble de vieilleries dépassées, mais bien comme l’unique voie possible pour se régénérer elle-même. 3

    Menzingen, le 13 octobre 2018

    -----

    1. in Bref examen critique de la nouvelle messe, lettre préface des cardinaux Ottaviani et Bacci, 3 septembre 1969, §1.

    2. Lettre ouverte aux catholiques perplexes, Albin Michel, 1985, p. 43.

    3. Entretien de l’abbé Pagliarani dans FSSPX.Actualités du 12 octobre 2018.