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BELGICATHO - Page 1331

  • Les femmes sont les premières victimes d'une conception idéalisée de la maternité

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    De genethique.org :

    LE "REGRET D'ÊTRE MÈRE", EXPLICATION D'UN TABOU PAR THÉRÈSE HARGOT

    Lundi, Libération, publiait un article fracassant : « Le regret d’être mère, ultime tabou », écho d’une étude[1] sur le phénomène du regret de la maternité. Thérèse Hargot, philosophe et sexologue, auteur du livre Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque)[2], réagissait sur les réseaux sociaux, reprochant au quotidien de ne pas aller au bout des remises en question que son analyse impose. Contactée par Gènéthique, elle s’explique. 

    Gènéthique: Pourquoi avez-vous réagit à cet article ? 

    Thérèse Hargot: L’article est courageux. Il montre l’impossibilité des femmes à dire leurs regrets par rapport à la maternité. Mais tout en analysant les causes qui ont conduit à ce tabou, l’article ne fait que constater sans démonter le système qui a produit ce tabou. 

    G: A votre avis, que faut-il remettre en cause ? 

    TH: Si on veut permettre de nouveau aux femmes d’exprimer un regret d’être mère, il faut remettre en question le droit à l’avortement qui impose un nouveau devoir de la maternité, celui d’être une mère heureuse. Aujourd’hui, avec le « droit à l’IVG », toute mère a forcément choisi de l’être, sinon elle aurait avorté. L’enfant est systématiquement perçu comme le fruit d’un désir dont les femmes portent l’entière responsabilité. Elles se doivent donc d’être heureuses et d’assumer leur choix. Elles n’ont plus d’espace pour exprimer l’ambivalence d’un désir qui ne peut être aujourd’hui que blanc ou noir, enfant ou IVG. Pas de nuances de gris… Et ce type d’injonction crée chez les femmes toutes sortes de pathologies : de vraies dépressions, des pressions meurtrières… parce qu’elles n’ont plus de lieu pour dire : être mère c’est difficile, je regrette, je n’y arrive pas… Ce qui est le lot commun de toute mère à un moment ou un autre. Le danger est plus fondamental, et de ce fait, plus pervers parce qu’il n’a pas le droit de se dire. L’autre raison qui empêche les femmes d’avouer leur regret ou leurs difficultés, c’est que si elles s’expriment dans ce sens, le refrain qu’elles vont entendre en boucle c’est « tu n’avais qu’à avorter », alors que ces femmes veulent seulement exprimer une part d’ombre de la maternité. Ces femmes qui regrettent, ne remettent pas en cause d’avoir gardé leur enfant. Elles ne veulent pas avorter. Mais elles n’ont plus le droit d’exprimer cette émotion et tout devient très lourd. Elles ont besoin d’être écoutées. La loi qui devait libérer les femmes en leur donnant libre accès à l’IVG, tourne au drame en les plaçant face à un tabou. Leur souffrance est d’autant moins acceptable que jamais, la maternité n’a été à ce point valorisée. 

    G: Pensez-vous que les questions de PMA, de GPA, du droit à l’enfant, puisse entretenir ce tabou ? 

    TH: Non seulement elles l’entretiennent, mais elles le renforcent ! Avec les débats autour de la PMA et de la GPA, leurs émotions sont frappées d’un interdit encore plus fort ! Les revendications du droit à l’enfant de certaines communautés sonnent comme l’équivalent d’un droit au bonheur, être « mère » c’est s’accomplir. Comment dire après qu’on n’en a assez ? 

    G: L’article semble déplorer que l’enquête exclut l’homme. Qu’en pensez-vous ? 

    TH: C’est malheureusement très symptomatique des questions qui entourent la maternité. Je trouve très dommage que l’homme n’ait plus sa place, parce qu’elle était un bon contrepoint à l’ambivalence du désir, très propre à l’expérience de la maternité, aux femmes. Traditionnellement, la loi protégeait l’enfant. Avec le droit à l’IVG, la loi ne joue plus son rôle. Dans une famille, l’ambivalence du désir de la femme est normalement assumé par l’homme. Je m’explique : comme femme, j’attends de mon homme qu’il m’écoute et qu’il continue à me protéger et à protéger les enfants. Il est très masculin de dire : « Il y a des choses qui se font et d’autres qui en se font pas. Tu veux que l’enfant meurt ? C’est non ». Or tout est fait, déjà avec la contraception, pour faire de la maternité une affaire de femme, où l’homme est peu engagé. Quand l’homme n’est pas dans son rôle, quand la solution proposée à l’ambivalence du désir de la femme est l’IVG, la femme ne va plus oser exprimer à l’homme sa colère, ses sentiments, avec les dégâts qui s’en suivent pour elle-même et pour la relation à son enfant. Parce qu’elle sait qu’il est possible de le tuer. Avec l’IVG, les femmes ont revendiqué une libération qu’elles sont seules à assumer. Et le tabou est d’autant plus fort qu’inconsciemment, les femmes ont intériorisé ce tabou, elles s’autocensurent. 

    G: Le constat est dur, que faut-il faire ? 

    TH: Le jour où je veux un enfant, s’il ne vient pas, c’est la catastrophe ! Le jour où ça vient et que je regrette, c’est la catastrophe aussi… Il faut témoigner d’autre chose : retrouver le sens de la vie non pas comme un but, mais comme un fruit. Accueillir la complexité de la maternité comme quelque chose qui nous dépasse. Et l’accepter libère ! Dire que c’est difficile, pleurer, crier sa colère, avouer qu’on souhaite ne plus être mère, est une expérience libérante qui aide à mieux la vivre. Je trouve très dommage que l’article publié dans Libération, se contente juste de déplorer la situation sans remettre en cause le système, sans remettre en cause le « droit » à la contraception et le « droit » à l’avortement qui a conduit à une nouvelle conception de la maternité, idéalisée, dont les femmes sont les premières victimes.

     
    [1] « Regretting Motherhood : A Sociopolitical Analysis », in Signs (Journal of women in culture and Society, vol. 40).
    [2] « Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) », Editions Albin Michel, 2016. 
  • "Qui est prêt à évangéliser ?"

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    De Paul Vaute dans la Libre Belgique-Gazette de Liége

    Renouveau.jpg« Jeudi, pour sa troisième journée, la 31è session du Renouveau charismatique belge francophone, réunie à Liège (cfr LLB, 11/7), s’est répandue hors les murs du palais des Congrès. Après une exhortation à l’évangélisation, les participants se sont rendus, l’après-midi, en différents lieux dont la cathédrale. Un temps de fraternité mais aussi, pour les plus hardis, de mission. 

    Différents groupes ont été constitués. Il y a ceux qui avaient levé le bras quand, depuis le podium de la salle Europe, fut lancée la question : "Qui est prêt à partir évangéliser, à distribuer des flyers ?" Appel ensuite aux "bénisseurs", "ceux qui sont prêts à faire quelques kilomètres mais qui ont du mal à parler". Et puis, ceux qui ne feront aucun kilomètre, qui resteront ici, "mais qui sont prêts à accueillir les gens".

    L’accent sur l’adoration

    La journée a commencé par un temps de louange des plus musicaux et festifs. L’eucharistie quotidienne a suivi. Des ateliers et des conférences figurent aussi au programme, mais celui-ci réserve une large place à la célébration et à la prière. Le thème de cette année, "Je parlerai à ton cœur", met de fait l’accent sur l’adoration. 

    Mais à l’heure de se disséminer dans la ville, n’a-t-on pas quelques appréhensions ? "Les participants vont à la rencontre des gens, nous dit Anne Leens, coordinatrice générale de la session. Ils leur expliquent que s’ils veulent venir à notre prière du soir ou pour une autre démarche, ils sont les bienvenus. Dans le feuillet à distribuer, on met en valeur les sacrements : le baptême, la réconciliation… Ceux qui ont peur, ils restent au palais des Congrès pour prier". Nulle contrainte, donc. "Bien sûr qu’on peut être effrayé, même moi, et pourtant, je l’ai fait pendant plusieurs années", confie André Lemoine, diacre, un des "bergers" responsables du Renouveau francophone avec Annick Beuten et sœur Myriam. "Mais c’est beau à faire, poursuit-il. Et surtout, c’est Quelqu’un d’autre qui parle en nous. Je me suis parfois entendu donner des réponses qui venaient d’elles-mêmes".

    Les jeunes en nombre

    Les "jours de louange, d’enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations" se poursuivent ce vendredi et jusque samedi où l’eucharistie de clôture sera présidée par l’archevêque de Malines-Bruxelles Mgr De Kesel. Mardi, c’est l’évêque de Liège Mgr Delville qui a présidé. Ceux qui le souhaitent emporteront les enseignements reçus sur CD ou MP3. 

    Dans l’assistance, la proportion des jeunes frappe inévitablement. "Il y a chez eux, plus encore que chez les adultes, cette recherche de quelque chose qui peut les faire vivre, explique André Lemoine. Ils perçoivent que le monde que nous leur avons donné ne les rendra pas heureux". Anne Leens insiste pour sa part sur l’être ensemble qui contribue aussi au succès des JMJ : "Les jeunes sont attirés parce qu’ils ont l’occasion d’être entre eux, entre chrétiens. Si dans une classe un seul est chrétien, il ne va pas en parler".

    Ici, même des guérisons, de l’âme ou du corps, sont évoquées. Elles vont presque de soi… "Nous amenons à Jésus, dit la coordinatrice, comme l’ont fait ceux qui lui ont apporté le paralytique en le descendant du toit sur son lit". Cette semaine, au palais des Congrès, il y a de la foi.

    Ref. "Qui est prêt à évangéliser ?"

    JPSC

  • Une pétition pour le maintien de la Fraternité des Saints Apôtres au sein de l’Eglise de Belgique

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    Soutenez le maintien de la Fraternité des Saints-Apôtres au sein de l'Eglise de Belgique

    Les amis et paroissiens de l'église Sainte-Catherine à Bruxelles

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    Supplique à Monseigneur J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles et Serviteur Général de la Fraternité des Saints-Apôtres, ainsi qu’à la Conférence Episcopale de Belgique.

    « La Fraternité des Saints-Apôtre a été légitimement érigée dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, le 7 avril 2013. Elle ne peut en être légitimement expulsée, sauf motif grave.

    Nous vous demandons avec insistance que cette Fraternité qui assume, avec un grand rayonnement évangélique, la charge pastorale de l’église Sainte-Catherine (Bruxelles) qui lui a été confiée, puisse y poursuivre sa vie et son ministère dans sa grâce propre

    Le charisme et la présence de cette communauté de prêtres et de séminaristes dans nos quartiers, notre Eglise et jusque dans ses périphéries, répondent à une nécessité en termes de spiritualité, de liturgie, de vie sacramentelle, d’accueil, de services, de fraternité et d’apostolat ouvert sur le monde. Sa fécondité indéniable engendre des vocations tant attendues et priées.

    Puissiez-vous continuer d’accueillir cette communauté apostolique dans l'Eglise de Belgique, en conformité avec ses statuts et le droit canonique, et écouter la voix des fidèles et signataires de cette supplique, soucieux de l’avenir du christianisme au cœur de l’Europe.

    Nous vous remercions de considérer favorablement notre requête ». 

    Pour signer la pétition, cliquez ici :

    Soutenez le maintien de la Fraternité des Saints-Apôtres au sein de l'Eglise de Belgique 

    Votre signature compte !

     

    En détails...

    Le 15 juin 2016, Mgr J. De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), a fait savoir par un communiqué qu’avec l’assentiment de tous les évêques belges et des instances responsables du Saint-Siège, il avait décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) dans son diocèse à partir de fin juin 2016. En clair : moins de deux semaines leur sont accordées pour plier bagages et quitter le pays. Motif invoqué : la « solidarité » avec les évêques français dont les diocèses « connaissent un manque cruel de prêtres ».   

    Le choc fut immense pour les prêtres et séminaristes (belges, français, brésilien, polonais), pour les paroissiens des églises bruxelloises Sainte-Catherine et Saint-Joseph que ces prêtres et séminaristes servaient avec tant de zèle et de fruits depuis deux ans, ainsi que pour les nombreux amis et sympathisants de cette jeune fraternité pleine de promesses.

    La FSA fut fondée par Mgr A.-J. Léonard en 2013 dans le diocèse de Malines-Bruxelles dont il était alors l’archevêque, Elle compte actuellement 27 membres (21 résidant en Belgique) , dont 6 prêtres (3 belges et 3 Français), 1 diacre et 20 séminaristes. Elle fut installée dans deux églises que cette fraternité fit fleurir en peu de temps. Cette renaissance fut particulièrement visible et médiatique dans le cas de Sainte-Catherine, grande église historique au cœur de Bruxelles, que les autorités ecclésiastiques et politiques bruxelloises avaient fermée durant trois ans en vue de sa désacralisation.

    Les jeunes prêtres, rejoints le week-end par des séminaristes dévoués et enthousiastes, suscitèrent rapidement par leur zèle apostolique, une nouvelle communauté de fidèles assidue et nombreuse. Des familles, des personnes isolées, de toutes classes sociales et âges, y ont trouvé un lieu de ressourcement, de dévotion, mariale notamment, de ferveur et de fraternité pour le bonheur de beaucoup, y compris des passants et riverains, touchés par tant de vie et de bonté.

    Même si les prêtres incardinés peuvent rester dans le diocèse et même si les séminaristes, belges et étrangers, peuvent demander d’être admis au séminaire à titre individuel, il n’en reste pas moins que la Fraternité des Saints Apôtres n’a plus droit à élire domicile dans le pays où elle est née : ainsi se trouve détruit par nos évêques le lieu de l’éclosion, de l’enracinement et du soutien quotidien de ces jeunes vocations en Belgique.

    Des paroissiens, des fidèles et amis de la FSA, de Sainte-Catherine et de Saint Joseph ont introduit un recours à Rome pour demander la révocation de la décision de l’archevêque. Notre supplique vient appuyer cette démarche d’autant plus pressante et déterminée que la décision est contraire au droit de l’Eglise qui interdit à un évêque d’expulser de son diocèse, sans motif grave, une association canoniquement installée, et que les statuts de la FSA exigent la consultation de l’Assemblée générale des prêtres pour toute modification du siège de l’association, ce qui n’a pas été non plus respecté.

    Logiquement incompréhensible et juridiquement invalide, cette décision est, sur le plan spirituel, une atteinte au sacerdoce et à son visage nouveau au cœur de nos cultures sécularisées. En effet, notre Vie éternelle et celle de nos enfants sont étroitement liées au don de la vie de tous les prêtres. C’est pourquoi nous souhaitons associer à cette supplique nos frères et sœurs de l’Eglise universelle, afin qu’ensemble nous défendions ces pousses nouvelles qui annoncent le printemps tant attendu de notre Eglise et promis par la Vierge Marie à Fatima : « A la fin, mon cœur Immaculé triomphera ! ».

    Plus d'infos sur :

    www.amisdesaintecatherine.be

    https://paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com/

    www.eglisesaintecatherine.be

    JPSC

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  • Notre-Dame du Mont Carmel (16 juillet)

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    (Video ajoutée le 18 juil. 2014)

    Notre Dame du Mont Carmel
    Marie et les frères de Jésus cherchent à lui parler (Mt XII, 46-50)
    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr

  • La protection des familles doit devenir l’une des priorités majeures de l’Union européenne

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    Communiqué de presse de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)

    Rencontre de la COMECE et de la CEC avec la Présidence Slovaque de l’UE

    Une délégation menée par le Secrétaire d'Etat slovaque aux affaires européennes, Ivan Korčok, a reçu ce mardi à Bratislava des représentants de la Conférence des Eglises européennes (KEK) et de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE).

    La rencontre entre la Présidence slovaque du Conseil de l'Union européenne et des représentants des Eglises s’est concentrée sur la situation actuelle de l'Union européenne suite au référendum sur le « Brexit » ainsi que sur la crise des réfugiés et de la migration, y compris la réforme du règlement de Dublin. Il a également été question des politiques en matière d’aide au développement et de paix, mais également du soutien aux familles dans le cadre des compétences de l'Union européenne.

    Le Secrétaire d'Etat Korčok a salué le travail accompli par les Eglises dans la sphère publique ainsi que leur recherche de solutions pour l'ensemble de la société européenne. Il a également demandé un soutien dans la communication avec les citoyens européens, en particulier sur les questions directement liées à l'existence de l'Union européenne. Ivan Korčok a souligné que la Slovaquie souhaitait faire avancer l’intégration européenne et qu’une large part des difficultés auxquelles l’Europe est actuellement confrontée ne résultait pas d’un échec du projet européen.

    Les représentants de la CEC et de la COMECE ont souligné l'importance du rôle des Eglises dans le dialogue sur l'avenir de l'Europe. Michael Kuhn a annoncé que la COMECE allait initier un processus de réflexion dont le point d’orgue sera un congrès en 2017 sur l'intégration européenne, le développement de la démocratie et les nouveaux défis pour l'UE. La CEC a présenté sa récente lettre ouverte « Quel avenir pour l'Europe ? », qui invite ses membres et partenaires à débattre de l'avenir du continent et à façonner l'Europe comme notre maison commune. Abordant la question du flux constant de réfugiés et de migrants vers l'Europe, les représentants des Eglises ont souligné que ces personnes vulnérables devaient bénéficier d’un traitement humain. La solidarité entre les États membres de l'UE est sur ce point essentielle. Une révision en temps voulu du règlement de Dublin, le traitement des causes profondes de cette crise, ainsi qu’une réponse coordonnée de l'UE sont nécessaires pour éviter une nouvelle tragédie humaine.

    « Lors de cet échange, j’ai eu l’opportunité d’exprimer notre conviction commune que la protection des familles devait devenir l’une des priorités majeures de l’Union européenne » a déclaré au terme de la rencontre Mgr Jozef Hal’ko, évêque auxiliaire de Bratislava.

    « Le message résolument pro-européen de la présidence slovaque nous encourage. Il existe des divergences d’opinion entre les gouvernements de l’UE dont il faut discuter. Cependant, il ne faut ni leur donner trop d’importance ni les dramatiser » a souligné le Père Heikki Huttunen, Secrétaire Général de la CEC. « Les Eglises bénéficient d’un réseau particulier qui leur permet de connaître les expériences des différentes parties de l’Europe. Ce réseau doit nous servir à renforcer notre sentiment de communion et l’envie de continuer le chemin ensemble. »

    La rencontre de la CEC et de la COMECE avec la présidence slovaque du Conseil de l'Union européenne a eu lieu en vertu de l'article 17 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Celui-ci consiste en un engagement de l'UE à un dialogue ouvert, transparent, et régulier avec les Eglises et les communautés religieuses.

  • La prédication du père Michel Zanotti-Sorkine au lendemain du massacre de Nice

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  • Départ de Mgr Berloco, nonce apostolique à Bruxelles

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Le Nonce apostolique prend congé de Bruxelles

    Fin août, Mgr Giacinto , nonce apostolique auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, atteindra la limite d’âge de 75 ans et remettra donc sa démission au Saint Père. Avant de quitter ses fonctions, il a fait ses adieux.

    Mgr Berloco avait tenu à rassembler de nombreuses personnes qu’il a rencontrées au cours de ses dix-sept années passées dans la capitale belge. Avec émotion, le  apostolique a entamé son allocution d’adieu en demandant un moment de recueillement à l’assemblée, en mémoire des victimes de l’accident ferroviaire de mardi après-midi, entre Ruvo di Puglia et Corato, à une quarantaine kilomètres de sa ville natale d’Altamura. Le collision de deux trains y a fait plus de vingt morts et trente-cinq blessés.

    Le diplomate italien a vécu les difficultés de l’Église belge au cours de ces dernières années. Il a impressionné la scène diplomatique de Bruxelles par sa prudence ainsi que par sa convivialité. Une question reste encore sans réponse: est-il parvenu à dénouer son dernier dossier avant de partir, à savoir la la présentation d’une ‘terna’(liste de trois candidats) au pape François, afin qu’un nouvel évêque soit nommé à Bruges.

    Mgr Berloco, titulaire d’un doctorat en théologie et d’une licence en droit canon, a rejoint les services diplomatiques du Saint Siège en 1972. Ayant servi entre autres au Costa Rica, aux Pays-Bas et en Espagne, le pape Jean-Paul II l’a consacré personnellement en 1990 comme évêque titulaire de Fidene avec le titre d’archevêque. Avant d’être nommé à Bruxelles en 2009, Mgr Berloco a été nonce apostolique entre autres au Salvador et au Venezuela.

    Il quittera Bruxelles fin de l’été pour rejoindre sa région natale des Pouilles au sud de l’Italie.

  • Il y a 70 ans, quand le général Mihaïlovic était assassiné par les communistes yougoslaves

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    De Miloslav Samardjic* sur le site de France Catholique

    70e anniversaire de l’assassinat du Général Mihaïlovic par les communistes yougoslaves

    Par Miloslav SAMARDJIC *

    Beaucoup a été écrit sur le général Draja Mihaïlovic, mais ce n’est que maintenant que des documents, disponibles depuis une dizaine d’années, sont enfin analysés et lui rendent vraiment justice sur son rôle dans la 2de Guerre mondiale. Quant à son procès, à l’issue duquel il fut assassiné, il y a 70 ans, le 17 juillet 1946, la plaidoirie complète n’en a été publiée qu’en 2015.

    L’avocat de la Défense, le Dr Dragic Joksimovic savait que son client était déjà condamné à mort. Il savait aussi que le même sort lui serait réservé s’il décidait de remplir sa mission, mais cela ne l’a pas découragé. Le 8 juillet 1946, dans la grande salle de l’immeuble qui était, avant guerre, celui de la Garde royale, le président du Tribunal militaire de la Yougoslavie socialiste, fondée moins de neuf mois plus tôt, le colonel Mihailo Djordjevic, a appelé, à 19 h 15 précises, le Dr Joksimovic, à faire sa plaidoirie pour ce procès qui durait depuis presque un mois.

    Le général Draja Mihaïlovic, 53 ans, était le commandant de l’Armée Royale yougoslave, plus connue dans la population comme les «  Tchetniks  », pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était un officier spécialisé dans la guérilla et dans le renseignement, qu’il avait étudiés en France avant la guerre. Il avait multiplié les actes de résistance contre l’occupation allemande et ses alliés. Le général de Gaulle l’avait décoré de la Croix de Guerre en 1943, mais c’est au milieu de cette année-là que les Alliés occidentaux, et notamment Churchill, l’avaient trahi au profit des communistes yougoslaves, par un réalisme politique qui se révélera une faiblesse inutile. Mihaïlovic, privé de tout secours, malade, incroyablement calomnié, poursuivit la lutte pour la liberté jusqu’en mars 1946 où il fut capturé par ruse, emprisonné puis horriblement torturé durant deux mois.

    Le Dr Joksimovic, 53 ans lui aussi, visiblement exténué et de santé fragile, s’est levé et a demandé à la cour que lui soient accordées deux faveurs. La première était de laisser la parole à un confrère défendant un autre accusé parce que, debout depuis quatre heures du matin et habitant loin, il tenait maintenant à peine sur ses jambes. Le juge Djordjevic lui a répondu  : «  C’est maintenant votre tour, voulez vous parler oui ou non  ?  ».

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  • Réunion de la commission chargée d'étudier la vie du bienheureux Alojzije cardinal Stepinac

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    Lu sur le site de Radio Vatican :

    Une commission historique chargée d'étudier la figure du cardinal Stepinac

    Le cardinal croate Alojzije Stepinac. - RV

    (RV) La Commission mixte composée d’experts croates et serbes chargée de procéder à une relecture de la vie du bienheureux Alojzije Stepinac s’est réunie pour la première fois ces mardi et mercredi. Cette commission avait été instituée à l’initiative du pape François afin d’ « éclaircir quelques questions de l’histoire ». Dans un communiqué la salle de presse du Saint-Siège précise que les experts catholiques et orthodoxes, seront chargés d’étudier la vie de l’ancien archevêque de Zagreb « avant durant et après la seconde guerre mondiale ». 

    Selon un communiqué diffusé par ce mercredi par le Vatican, cette commission mixte patronnée par le religieux Mgr Bernard Ardura, président du Conseil pontifical des sciences historiques, a été chargée par le pape de procéder à une relecture commune de la vie du cardinal Stepinac de répondre à l’exigence d’éclaircir certaines questions historiques.Les travaux de la commission, qui se réunira une prochaine fois mi-octobre à Zagreb, devraient durer une douzaine de mois. Au Vatican, on précise d’ores-et-déjà que le résultat de ce travail scientifique basé sur la documentation disponible et sa contextualisation, n’interfèrera pas sur le processus de canonisation qui est de la seule compétence du Saint-Siège.

    Une figure controversée

    A la tête du diocèse de Zagreb de 1937 à 1960, Mgr Alojzije Stepinac lutta durant la Seconde Guerre mondiale en faveur des droits des personnes persécutées et discriminées. En 1946, il est arrêté sur ordre des autorités communistes, qui ont pris le pouvoir en Yougoslavie, car il rejette l’ordre de Tito de créer une “Eglise nationale serbo-croate“ indépendante de Rome.

    Au terme d’un procès très discuté, il est condamné à 16 ans de travaux forcés et emprisonné par les autorités yougoslaves pour collaboration avec le régime pro-nazi Oustachi, et complicité dans la conversion forcée de serbes-orthodoxes au catholicisme. Sa figure restera dès lors très controversée. Mgr Stepinac est créé cardinal en 1952 par Pie XII et fut béatifié en octobre 1998, par Jean Paul II. Il reste à ce jour le premier martyr du régime communiste à avoir été déclaré bienheureux. Lors de son voyage en Croatie en juin 2011, le Pape Benoît XVI avait défendu la figure de l'ancien archevêque de Zagreb, qui "avait su s'élever "contre l'esprit du temps".

    C’est « à cause de sa solide conscience chrétienne qu’il a su résister à tout totalitarisme, devenant au temps de la dictature nazie et fasciste le défenseur des juifs, des orthodoxes et de tous les persécutés, et puis, dans la période du communisme, ‘avocat’ de ses fidèles, spécialement de tant de prêtres persécutés et tués» avait rappelé le pape allemand dans un messages aux évêques, prêtres et religieux croates. La prochaine réunion de cette commission se tiendra à Zagreb les 17 et 18 octobre (OB, avec I-media)

  • "La foi donne un élan à ma vie"

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    Lu sur le site de pelerin.com :

    Nikos Aliagas : "La foi donne un élan à ma vie" 

    Il est l’un des animateurs qui comptent dans le paysage audiovisuel français. Sur TF1, son été est studieux. Sur Europe 1, sa rentrée sera chargée. Nikos Aliagas s’est confié à Pèlerin et raconte la télévision, sa foi et son destin de fils d’immigré.

    Vous présentez un magazine en direct sur TF1 en juillet. À la rentrée, vous orchestrerez une émission quotidienne sur Europe 1. Cela ne fait-il pas beaucoup ?

    Nikos Aliagas : Ah ah, mais vous êtes en train de me traiter de « cumulard » ! (Rires.) Travailler, je ne sais faire que cela. C’est de famille. Je viens d’un foyer très modeste, où on a toujours eu la culture du travail. Dans le petit appartement où j’ai grandi, mon père, tailleur, avait installé sa machine à coudre et je m’endormais à son rythme. Pendant mon temps libre, j’aidais à l’atelier. Cela laisse des traces.

    Le tourbillon médiatique, les millions de téléspectateurs qui vous regardent, ce doit être assez grisant quand même ?

    Oui. Et je résiste autant que je peux aux sirènes, en n’oubliant pas d’où je viens. Mon père me dit souvent : « Quand tu rentres à la maison, laisse la lumière à la porte. » La notoriété, c’est une chance et un malentendu. Quand je retourne dans le village de ma famille, en Grèce, je ne suis pas Nikos Aliagas l’animateur, mais Nikos, le fils d’Andréas. Mais si je sens malgré tout que je suis près de basculer, je pars faire une retraite dans un des monastères du mont Athos. Cela m’arrive moins souvent depuis que je suis devenu père, mais j’ai besoin de profiter de ce « temps de l’intérieur », qui vous fait prendre du recul.

    Vous êtes orthodoxe. Comment votre foi s’exprime-t-elle ?

    Comme quelque chose de viscéral, qui donne un élan à ma vie. Même si je ne l’intellectualise pas. Je me signe avant de me coucher. J’ai des icônes dans ma loge. Le soir de la pâque orthodoxe, en mai dernier, à la fin de The Voice, j’ai quitté le plateau sans même me démaquiller, j’ai fait un détour par l’église pour récupérer un cierge et j’ai rejoint mes parents, à minuit passé, en leur lançant : « Christ est ressuscité ! »

    Pourtant, dans le même temps, ma foi est une quête permanente. Je doute parce que je crois ; je crois parce que je doute. Avoir des certitudes me donnerait l’impression d’être une grenouille de bénitier.

    Vous avez appelé votre fille Agathe, comme sainte Agathe de Catane, la sainte patronne de la région d’origine de vos parents. Était-ce une évidence ?

    Oui. Avec ma femme, d’origine grecque elle aussi, nous avons confié notre fille à sainte Agathe. C’est une sainte sicilienne très honorée en Grèce. En espérant que notre fille aura sa force. Et qu’un jour, nous pourrons aller tous ensemble en pèlerinage à Catane.

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  • Oser parler des enfants du divorce

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    De Camille Lecuit sur le site de l'Homme Nouveau :

    Les enfants, premières victimes du divorce

    Alors que la banalisation du divorce fait rage, plus personne ne semble écouter le faible cri des enfants, victimes en première ligne de ces tragédies familiales. L’association « Famille et Liberté » vient de publier les actes de son colloque de 2015 sur « Les enfants du divorce, un sujet tabou ? ». Présentation par Claire de Gatellier, présidente de l’association.

    Dans le cadre de l’association « Famille et Liberté », vous avez organisé un colloque sur « Les enfants du divorce, un sujet tabou ? ». D’où est née l’idée d’un colloque sur ce thème ?

    Cette idée est née d’une fondation américaine sur les droits de l’enfant, l’International Children’s Rights Institute, qui n’osait pas réaliser un tel colloque aux États-Unis, trouvant le sujet trop sensible à cause du grand nombre de divorces chez eux. Ils nous ont proposé de le faire ensemble à Paris ! Je vous avoue que c’est un sujet tout aussi délicat en France, mais justement, s’il concerne autant de monde, il est d’autant plus important d’en parler !

    Quels étaient les intervenants de ce colloque ?

    Aude Mirkovic, porte-parole des juristes pour l’enfance et maître de conférences en droit privé, Robert Lopez, le président fondateur de cette association américaine que « Famille et Liberté » avait déjà fait venir en France et qui a pris la parole aussi à la « Manif pour tous », Jérôme Brunet, président de l’Appel des professionnels de l’enfance et enseignant, mais aussi Marc d’Anselme, psychologue clinicien, l’Américaine Jennifer Johnson, directrice de communication du Ruth Institute, qui écrit dans diverses revues sur les questions de la famille, l’Anglaise Lisa Nolland, universitaire de Grande-Bretagne ayant fait une thèse de doctorat sur la féministe anglaise Joséphine Butler, et animatrice d’un groupe de réflexion de l’Église anglicane sur le mariage, et du site gaymarriagenothanks.com

    Pourquoi « les enfants du divorce » est-il un sujet tabou ?

    C’est un sujet tabou, parce qu’un divorce est presque toujours un traumatisme, une blessure qui frappe tant de gens dans leur histoire la plus intime, qu’il est très difficile d’en parler sans risquer de blesser. Évoquer la souffrance des enfants du divorce, cela peut être ressenti comme un rappel du droit de l’enfant contre le droit des parents. Lequel doit primer ? Celui des parents à « vivre leur vie » ? Ou le droit des enfants de grandir entre père et mère ? Notre but n’est pas de donner mauvaise conscience à qui que ce soit ; encore moins bien sûr de juger, mais d’aider à prendre la mesure des conséquences du divorce sur les enfants. La banalisation et la simplification du divorce ont de facto minimisé leur souffrance, d’autant qu’ils ne savent pas toujours l’exprimer. On entend souvent dire que si on leur « explique » bien, ils « comprendront » et que les choses se passeront bien. Mais comment leur expliquer que leur vie va être bouleversée mais que ce n’est pas grave…

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  • Messe face à Dieu ou face au peuple

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    Le mot de la fin ? C’est sur le site « diakonos.be » :

    «  La question a été définitivement tranchée le 10 avril 2000 par la Congrégation pour le Culte divin (Protocole No. 564/00/L) en ce qui concerne l'actuel missel romain: "Ce Dicastère souhaite affirmer que la Sainte Messe peut être célébrée versus populum ou versus apsidem. Les deux positions sont en accord avec la norme liturgique; les deux sont considérées correctes. Il faut garder à l'esprit que les prescriptions liturgiques n'expriment aucune préférence pour l'une ou l'autre position. Comme les deux positions sont autorisées, la législation ne peut pas être invoquée pour affirmer que l'une ou l'autre position serait plus en adéquation de l'esprit de l'Eglise".

     Il faut préciser que cette réponse concerne bien la messe actuelle, telle qu'elle est voulue par Vatican II et non pas l'ancienne forme.

     Ci-dessous le Pape François célébrant la messe ad orientem. ...

    messe François.jpg

     

    Ref. Messe face à Dieu ou face au peuple

    JPSC