En ce vendredi saint 2015, plusieurs chemins de croix étaient organisés dans les rues de Bruxelles.
Les franciscains du couvent de saint Antoine de Bruxelles (http://www.saintantoine.info) ont animé un chemin de croix aux flambeaux au départ de la Place du Luxembourg jusqu'à la Cathédrale St-Michel et Gudule. Monseigneur Léonard y a participé avec quelques centaines de fidèles.
Récit d'un participant arrivé suite à la réception du flyer ci-dessus.
Première station, nous allumons les flambeaux et écoutons la première méditation.
Au départ du parlement européen, place du Luxembourg. On peut voir Mgr Léonard avec son béret au pied de la croix.

Les Franciscains ont donné de très belles méditations pour chaque station du chemin de croix. Nous avons pu prier à de très nombreuses intentions.
Ainsi, en fonction des lieux traversés, nous avons pu prier pour les membres des institutions européennes et principalement pour les sujets qui nous touchent tous profondément : les questions liées à la vie et la famille. Nous avons également médité sur notre responsabilité dans la société : notre respect de la création, la recherche d'une distribution équitable des richesses, l'attention à donner au plus pauvres et aux plus faibles.
« Dimanche 15 février 2015,
De Laurent Marchand,
Il est difficile d’évaluer d’un simple coup d’œil le nombre exact de personnes qui ont pris part à la marche elle-même, qui s’est déroulée sous un ciel maussade et frileux, mais il y avait certainement 800 personnes dans la cathédrale pour l’office du vendredi-saint, qui la clôturait dignement. Dans la foule pieuse pérégrinant d’une rive à l’autre de la Meuse, au milieu d’une indifférence quasi générale, on est frappé par l’importante proportion
d’Africains, confirmant ce que l’on sait : le printemps de l’Eglise vient aujourd’hui du continent noir. L’évêque de Liège, Mgr Delville, qui conduisait la marche en a exprimé le sens en ces termes : « Au long de ce chemin de croix nous allons évoquer les souffrances de Jésus, en les représentant par des images, par des textes, par l’imagination, par notre marche. Pourquoi reproduire aujourd’hui des souffrances d’il y a deux mille ans ? Parce que dire les souffrances contribue à les vivre, à les dépasser, à en être libérés. Regarder en face les souffrances de l’humanité nous fait entrer dans un chemin de solidarité et de communion. La foi chrétienne a parfois été accusée de dolorisme, parce qu’on valorisait la douleur. Mais en fait, la foi chrétienne possède, avec le judaïsme, les premiers documents au monde qui décrivent la souffrance d’un innocent, ce sont les évangiles et les psaumes. Décrire la souffrance est un progrès de l’humanité. C’est le premier pas pour en sortir. Et c’est pour cela que Jésus nous sauve de la souffrance : c’est parce qu’il affronte celle-ci chez chaque personne qu’il rencontre et il affronte celle-ci dans sa propre passion et sa mort. Alors mettons-nous à son écoute ».
Premier moteur de ce renouveau, Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon,

Communiqué :
Lu