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BELGICATHO - Page 1606

  • Chrétiens d’Irak : la mélodie du silence

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    Les islamistes ont chassé les chaldéens de Mossoul. L'avenir des chrétiens d'Irak est plus incertain que jamais, s'inquiète Marc Fromager sur « Figarovox ». Marc Fromager est directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse, et rédacteur en chef de L'Eglise dans le Monde. Il est également l'auteur de Chrétiens en danger, vingt raisons d'espérer (EDB) 

    PHO662dfeda-10ec-11e4-b751-c20a30bf2938-805x453 (1).jpg« FigaroVox: Depuis la prise de Mossoul par les islamistes d'EEIL, comment a évolué la situation des chrétiens d'Irak?

    MARC FROMAGER: La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Depuis l'invasion américaine de 2003, la situation n'a cessé de se dégrader pour les chrétiens dans ce pays. Avec la prise deMossoul par les islamistes, le 10 juin, on a franchi une étape supplémentaire. La menace est devenue frontale pour les chaldéens, d'autant que de nombreux villages chrétiens se trouvent à proximité de Mossoul. Le 17 juin, l'EIIL a ordonné aux derniers chrétiens de la ville de devenir musulmans, ou bien d'accepter le statut de dhimmi, qui oblige au paiement d'un impôt de «protection» ou bien de quitter la ville avant le 19 juillet à midi. Leurs maisons ont été marquées de la lettre N -nazara en arabe qui désigne les chrétiens-, et confisquées. Les chrétiens de Mossoul contraints à l'exode ont dû abandonner tous leurs biens, confisqués par les islamistes. A Bagdad, il y a encore des chrétiens, mais la situation est devenue chaotique. Reste la partie kurde du pays où les chrétiens bénéficient, pour le moment, d'une sécurité relative.

    Mossoul était-elle une des plus anciennes villes chrétiennes du monde? Depuis quand les chrétiens sont-ils présents en Irak?

    Le christianisme s'est largement répandu au Moyen-Orient, où il est né. Il y a eu des chrétiens dans l'actuelle Irak très certainement dès les semaines qui ont suivi la Pentecôte, c'est-à-dire aux tout débuts du christianisme. L'apôtre Saint Thomas est passé là. Il y avait d'ailleurs une relique de lui à Mossoul, qui est l'ancienne Ninive de la Bible. Avec Antioche et Damas, Mossoul abritait probablement une des plus importantes communautés chrétiennes de l'époque. Un des titres de gloire de Mossoul pour les chrétiens, est d'avoir eu comme évêque Saint Isaac le Syrien -même s'il est né dans le territoire actuel du Qatar-, encore appelé Saint Isaac de Ninive.

    La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Face à la poussée de l'islamisme radical, peut-on craindre à long terme une disparition définitive des chrétiens d'Orient?

    Lorsque l'on évoque cette possibilité, on est en général taxé de dépressif ou de vautour. Les sceptiques sous-entendent que l'on brandit cette éventualité afin de susciter la générosité des donateurs ou encore pour jeter de l'huile sur le feu en illustrant l'apparente inutilité du dialogue interreligieux. Or, si l'on regarde les chiffres, la proportion des chrétiens au Moyen-Orient n'a cessé de baisser depuis l'arrivée de l'islam. Et cette diminution n'a fait que s'accélérer tout au long du XXème siècle, et en particulier ces vingt-cinq dernières années. Malgré les déclarations optimistes ou encourageantes des autorités ecclésiastiques locales - et on comprend qu'elles ne veuillent pas accroître la tentation déjà lancinante de l'exil-, l'éventualité d'une disparition totale des chrétiens au Moyen-Orient ne cesse de se renforcer. Certes, il reste encore des millions de chrétiens en Egypte et on les imagine difficilement disparaître dans un avenir proche. Mais il est vrai qu'en Irak et peut-être demain en Syrie, le scénario devient chaque jour plus probable. Parallèlement et de manière paradoxale, il y a de plus en plus de chrétiens étrangers -en général indiens ou philippins- au Moyen-Orient. On compte ainsi un million et demi de catholiques en Arabie Saoudite, alors que les chrétiens avaient disparu de ce pays pendant quatorze siècles. Mais ce sont des travailleurs venus d'Asie et non des chrétiens d'Orient. Ils ne resteront pas dans la région.

    Alors que le monde entier a les yeux rivés vers la Palestine, le sort des chrétiens d'Orient semble susciter moins de mobilisation dans l'opinion occidentale. Comment expliquer cette indifférence?Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence ! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique ? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité ?

    C'est un grand mystère! Il ne s'agit pas que des chrétiens d'Orient. D'une manière générale, le sort des chrétiens dans le monde n'intéresse personne. Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité? Les chrétiens ne font-ils pas le poids face à des intérêts supérieurs, en général énergétiques ou financiers? Le plus surprenant, c'est que même l'Eglise, hormis le Pape François qui en parle de plus en plus, semble anesthésiée sur cette question. Est-ce par considération mystique, l'Eglise étant appelée à suivre le Christ jusque dans sa passion? Est-ce par humilité (ne parlons pas de nous) ou une charité déplacée (ne parlons pas de persécution, cela signifierait qu'il y a des persécuteurs)? Ou considère-t-on simplement qu'il n'y a plus rien à faire pour les chrétiens dans le monde?

    Face à leur situation tragique, que peut faire l'Occident pour aider les chrétiens d'Orient?

    Il faut d'abord en parler. Même si on n'est pas chrétien, on ne devrait pas pouvoir rester insensible à ces menaces d'extermination. La seconde urgence est que les pouvoirs publics français et européens expriment de manière ferme et constante notre indignation extrême face à ce drame. Le message est simple: ces persécutions ne sont pas pas acceptables! Pour éviter de prêter le flanc à l'accusation de partir en croisade, on pourrait placer cette exhortation sur le plan de la liberté religieuse en la revendiquant pour tous. A Mossoul, les maisons des chiites aussi ont été marquées par les islamistes. C'est également intolérable. »

    JPSC

  • Sur Twitter : un caractère arabe pour afficher son soutien aux chrétiens persécutés en Irak

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    Du Figaro.fr :

    «ن»: par ce simple caractère arabe, qui signifie «N» pour «nazaréen», des milliers de membres de Twitter affichent leur soutien aux chrétiens persécutés en Irak. Après la prise de Mossoul, deuxième ville du pays, cette lettre a été peinte sur les maisons des chrétiens.

    D'abord marqueur péjoratif du «dhimmi» chrétien, le «ن» (prononcez «noun») est devenu un symbole de ralliement. Il est utilisé comme mot-clé, en guise d'avatar ou glissé dans un pseudonyme. «Soutien aux chrétiens d'Irak: nous sommes aussi des Nazaréens», tweete ainsi le blogueur catholique @koztoujours, devenu «Koz ن» pour l'occasion. «Contre l'intolérance et la bêtise, s'indigne l'avocate Valérie Duez-Ruff, j'ai mis #ن sur mon profil en soutien aux chrétiens molestés.» Une mobilisation virtuelle qui a touché jusqu'à la classe politique, puisque, à titre d'exemple, le sénateur UMP Bruno Retailleau et le député PS Yann Galut s'y sont joints en arborant sur Twitter ce caractère.

  • Non, l'ordination de femmes n'est pas à l'ordre du jour de l'Eglise catholique

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    Pour l'ordination des femmes?

    Par Emmanuel Cabello sur didoc.be

    Au cours de son histoire, l’Église a modifié — et continuera sûrement de modifier — l’organisation pratique de sa pastorale, le mode d’élection et de nomination des évêques, la façon de choisir le pape, le programme de formation des prêtres, etc. Toutefois, elle doit rester fidèle à la volonté de Jésus-Christ, parce que l’Église n’est pas une communauté née de l’initiative d’hommes et de femmes qui s’inspirent de Jésus de Nazareth, mais la communauté convoquée par Jésus de Nazareth : le terme Église provient du mot grec « ekklesia », qui signifie convocation. Par conséquent, les fidèles de l’Église adhèrent à un projet dont les lignes essentielles proviennent de Jésus-Christ. Ni le contenu de la foi, ni la structure essentielle de l’Église ne peuvent être établis ou modifiés par un vote démocratique des fidèles.

    C’est la raison pour laquelle Paul VI et Jean-Paul II ont clairement affirmé que ni eux ni personne ne disposent de l’autorité nécessaire pour permettre aux femmes d’accéder au sacerdoce. Ces papes considèrent, avec toute la Tradition de l’Église depuis les apôtres, que la lecture des Évangiles enseigne que Jésus de Nazareth n’a voulu que des hommes comme prêtres dans son Église.

    Certains se sont demandé si cette attitude de Jésus n’était pas conditionnée par la mentalité de l’époque. Toutefois, les Évangiles nous montrent un Jésus qui, également dans les relations avec les femmes, agit de manière très peu conventionnelle pour le temps et le lieu où il vivait. Il a ainsi accepté qu’un groupe de femmes l’accompagne dans ses parcours missionnaires (cf. Lc 8, 2-3), ce que n’avaient pas fait les prophètes anciens, ni ne faisaient non plus les maîtres d’Israël d’alors. Jésus prend librement ses distances avec la Loi de Moïse pour affirmer l’égalité entre les hommes et les femmes face aux liens du mariage, à l’encontre de ce qui se vivait alors dans le mode juif (cf. Mc 10, 2-11 et Mt 19, 3-9). En pardonnant à la femme adultère, il montre qu’il ne faut pas être plus sévère envers la faute d’une femme qu’envers celle d’un homme (cf. Jn 8, 11). En envoyant des femmes porter aux apôtres le message de sa résurrection, il manifeste que lui, contrairement à la mentalité juive de l’époque, donne de la valeur au témoignage des femmes.

    Comment les apôtres et les premiers chrétiens ont-ils interprété la décision de Jésus de ne pas vouloir de femmes pour le sacerdoce ? Les faits suivants nous l’apprennent : Marie, la mère de Jésus, occupe une place privilégiée dans la première communauté chrétienne, mais lorsque la décision est prise de remplacer Judas, ce n’est pas elle qui est appelée à entrer dans le collège « des Douze », mais Matthias (cf. Ac 1, 14).On peut aussi rappeler que, lorsque l’Église consume sa rupture avec les pratiques enseignées par Moïse et s’approche du monde helléniste, où plusieurs cultes rendus à des divinités païennes étaient confiés à des femmes prêtres, les chrétiens ne se posent pas la question de conférer l’ordination à des femmes. Dans différents textes du Nouveau Testament, il est question de femmes qui travaillent à l’évangélisation — ce qui signifie une évolution par rapport au judaïsme — mais jamais de femmes prêtres (cf. Ac 18, 26 et 21, 9 ; Rm 16, 1, 3-12 ; Ph 4, 2-3). En d’autres termes, ceux qui peuvent être vus comme les meilleurs interprètes de la pensée de Jésus ont considéré que le comportement du Maître relevait du précepte.

    La théologie ajoute que cette norme de l’Église se comprend également parce que le prêtre, dans l’exercice de son ministère, représente le Christ, comme on le voit de manière particulièrement claire dans la célébration de l’Eucharistie, lorsqu’il prononce les paroles de la consécration. L’on peut dire que le prêtre est alors l’image même du Christ. Et le Christ fut et reste un homme. Étant donné que les sacrements sont des signes qui réalisent ce qu’ils signifient, le fait que le prêtre soit un homme rend plus perceptible sa qualité de signe représentant Jésus-Christ.

    La présence des femmes est actuellement plus visible que par le passé dans certains secteurs de l’Église : dans la pastorale des paroisses, où elles sont plus nombreuses que les hommes ; dans des facultés universitaires ecclésiastiques, et non seulement comme étudiantes, mais également à des postes élevés d’enseignement ; à certains postes des curies diocésaines, etc. De plus, l’autorité de l’Église a reconnu de manière significative et novatrice leur importance : par exemple, plusieurs femmes — Thérèse de Jésus, Catherine de Sienne, etc. — ont été nommées Docteurs de l’Église, au même titre qu’Augustin d’Hippone ou Thomas d’Aquin.

    Toutefois, on considère toujours comme impossible leur accession au sacerdoce. La raison fondamentale en est que, concernant l’essence des sacrements et ce qui est décisif dans la constitution de l’Église, ni les papes, ni les conciles œcuméniques ne se croient autorisés à modifier la volonté du Christ. Et l’Église juge que l’ordination sacerdotale des femmes changerait un point essentiel de sa propre constitution et du sacrement de l’ordre. C’est pourquoi Jean-Paul II jugea nécessaire de confirmer cette doctrine — fondée sur la Tradition constante et universelle de l’Eglise — et de déclarer qu’elle doit être définitivement tenue par tous les fidèles (Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration sur l’admission des femmes au sacerdoce ministériel [15 octobre 1976] ; Jean Paul II, Lettre apostolique «Ordinatio sacerdotalis» [22 mai 1994]). Un catholique a foi dans l’assistance prêtée par l’Esprit-Saint à l’Eglise. Il se fie donc davantage à la Parole Dieu transmise par l’Eglise qu’à une majorité de l’opinion publique qui pourrait s’exprimer en sens opposé.

    L’objectif de l’Église n’est pas de s’adapter au monde. Une pleine adaptation aux catégories du milieu, au politiquement correct, convertirait l’Église en une société antique qui transmet quelques rites, un folklore, un simple ornement, peut-être sympathique pour des nostalgiques du passé, mais complètement inutile pour nous guider sur la voie de la vie éternelle. La modernisation de l’Église exigée par certains — l’« aggiornamento », comme on disait à l’époque du concile Vatican II — ne consiste pas en une adaptation aux « diktats » de la culture contemporaine. Elle suppose plutôt l’actualisation des moyens pour s’opposer au mal, à l’injustice, au péché dans le monde, pour conduire les hommes et les femmes de notre temps vers Dieu. Dans ce but, il est impérativement nécessaire de ne pas s’écarter de la volonté de son Fondateur, Jésus-Christ, deuxième Personne de la Très Sainte Trinité.

    Emmanuel Cabello est prêtre, Docteur en Sciences de l’Education et en Théologie.

  • Irak : Mgr Casmoussa nous fait part de son angoisse

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    Basilios-Georges-Casmoussa.jpgLettre ouverte de Mgr B. Georges Casmoussa, Archevêque Auxiliaire Patriarcal Syro-Catholique

    Chers amis,

    C’est de Rome que je vous écris… Les événements se précipitant en Iraq, et à Mossoul même. Dans un climat de tristesse, de consternation et d’indignation je vous fais part de mon angoisse: 

    1. Jeudi 16.7. , l’État Islamique (ISIS) a décrété, avec hauts parleurs, renchéris par quelques mosquées, que les Chrétiens de Mossoul, pour survivre, devaient choisir entre trois possibilités: soit de se convertir a l’Islam, soit de payer la jiziah (impôt imposé aux non musulmans), soit de quitter la ville sans rien prendre. Leurs biens appartenaient a l’État Islamique.

    2. Suite a ce décret les chrétiens qui restaient dans la ville (entre 100 et 200 familles, car déjà ravagés par d’autres exodes successives) quittaient la ville précipitamment avec simplement ce qu’ils pouvaient importer. Ils furent, toutefois, molestés par les ISIS aux barrages en sortant de la ville. Certains furent pillés, frappés, dépouillés de leurs argent, bijoux, cellulaires. Des passeports furent déchirés. 

    3. D’autres faits sur le terrain ont eu lieu depuis samedi 18.7. à Mossoul: Évêché syriaque catholique: rumeurs sur sa mise a feu. Ce qui est sûr, d’après Mgr Mouche: les ISIS ont fait irruption, fait descendre les portraits des patriarches et les ont brûlés devant l’Évêché. Quatre églises (Syr, cath., syr. orth., armeniens orth.) donnent sur la cour de l’évêché, dont notre ancienne cathédrale remontant au XIIe s.

    Église Mar Thomas: irruption dans l’église, prise du Musée, musée lequel contient des manuscrits précieux, des pièces racontant l’histoire de la ville de Mossoul. 

    Monastère Mar Behnam à 15 km au S.O. de Qaraqosh pris par les ISIS, les moines chassés, leurs cellulaires confisqués. Ce monastère abrite une église et le mausolée du Martyre, chef-d’œuvre de la sculpture chrétienne en Mésopotamie. 

    Monastère Mar Gorguis à la périphérie nord de Mossoul: saccagé par les ISIS. Descente de croix. Comme ils l’avaient déjà dans d’autres églises de Mossoul. Déjà les ISIS avaient pris les évêchés syriaque-orthodoxe et chaldéen. 

    On craint beaucoup pour le patrimoine artistique de Mossoul, où l’ISIS a déjà démoli des mausolées de la ville et des monuments érigés en l’honneur de personnalités culturelles ou artistiques civiles, ainsi qu’une statue de la Vierge qui dominait l’ancien évêché chaldéen, déjà miné et bombardé en 2006.

    Le climat est très lourd dans la ville. Certains témoignages reflètent la désapprobation des musulmans de la ville, mais aucune réaction des chefs religieux Sunnites de l’Iraq. Silence médiatique. Malgré quelques échos faibles. Un Futur incertain pour les chrétiens. Déjà le 10 Juin dernier, a la prise de la ville par ISIS, un premier exode massif de chrétiens avait eu lieu vers les villes chrétiennes de la Plaine de Ninive. Les 26,27, 28 du même mois, à la suite des affrontements entre les forces kurdes qui gardaient Qaraqosh et les jihadistes Sunnites qui faisaient l’assaut de la ville, 45000 chrétiens, c.a.d. la presque totalité de la ville, avaient fui leur ville vers le Kurdistan. 

    4. Ici a Rome, ou se trouve le patriarche syr. cath. Joseph III YOUNAN: Samedi 19.7., accompagné de son Auxiliaire Mgr Casmoussa et de l’archevêque de Bagdad, Mgr Abba, Sa Béatitude (S.B.) a eu une audience précipitée a la Secrétairerie d’État. S.B. a proposé au chef du Dicastère des relations avec les États, Mgr Dominique Imberto, de convoquer le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège pour l’inciter à une action commune et urgente en faveur de la minorité chrétienne d’Iraq soumise a la persécution déclarée des islamistes fanatiques de l’ISIS. Cette même proposition, S.B. l’a réitérée au Saint-père personnellement qui l’a appelé au téléphone l’après-midi du Dimanche. S.B., pendant 10 minutes, a expliqué à Sa Sainteté, la situation critique des chrétiens en Iraq. Le S.Père, à l’Angélus de ce même dimanche, avaient parlé clairement et avec angoisse de la souffrance et de la persécution des chrétiens en Iraq. 

    5. A Bagdad, S.B. le Patriarche Louis Sako a lancé un appel vibrant en faveur du respect des droit des chrétiens irakiens et de leur survie. Il a invité les évêques catholiques et orthodoxes de l’Iraq à une session extraordinaire de l’AEI a Ainkawa lundi ou mardi. 

    6. Avec la chasse aux Chrétiens, il y a eu la chasse aux chiites à Mossoul et ses environs. Dans plusieurs villages mixtes des alentours de Mossoul, les ISIS ont mené une vraie épuration religieuse, ou ils ont molesté les communautés chiites et les ont chassées vers le Kurdistan. Des centaines de familles démunies de tout, furent accueillies dans des camps de fortune, sous un soleil torride. Les autorités kurdes les ont accueillis puis acheminées vers le sud, vers les villes chiites. 

    7. Au nom des Droits de l’Homme; au nom de l’homme, de la femme et de l’enfant chrétiens en Iraq soumis a la discrimination, chassés de leurs maisons et de leurs villes; acculés à un choix injuste, inique et inhumain, soit de se convertir a l’Islam, soit a payer la Jizia, soit à quitter leurs villes sans rien emporter… c’est un appel vibrant et pressant que nous lançons a la Communauté Internationale, aux Etats arabo-musulmans, au Secrétaire de l’ONU , au Congrès Islamique Mondial, à Al-Azhar, aux gouvernements et parlements de la CE… pour prendre leurs responsabilités vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques en Iraq, notamment les Chrétiens d’Iraq qui sont menaces d’extermination ou voués au départ. C’est une persécution directe et ouverte de la part des Jihadistes Islamiques (ISIS) en Iraq. Ceux-ci menacent non seulement les chrétiens, en tant que groupe social, mais menacent la civilisation, le patrimoine culturel, artistique et historique de l’Iraq. Leur idéologie biffe 1400 ans de l’histoire de l’humanité en détruisant tout apport culturel, artistique et historique de notre pays, pour remettre nos peuples à l’obscurantisme du début du 7eme s. C’est une vraie menace pour la civilisation humaine tout court.

    + B. Georges Casmoussa - Archev. Auxiliaire Patriarcal Syr. Cath.

    Rome 21.7.2014

  • Belgique : 21 juillet, Fête Nationale

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    Pour son premier discours en tant que souverain à l’occasion de la fête nationale, le roi Philippe a mis l’accent sur les paradoxes de notre société, à la fois passionnante et aussi angoissante. Il a appelé à ne pas perdre confiance.

    Sur le site des médias catholiques belges  Discours royal : « Nous ne devons pas perdre confiance » :

    D’emblée, le roi a estimé que notre monde est déconcertant. « Il est passionnant par son interconnectivité. Il peut aussi être angoissant par sa complexité et l’accélération des changements.  Au cours de ma première année de règne, j’ai pu constater à nouveau combien ce monde offre des opportunités valorisantes, mais aussi combien il plonge trop de nos concitoyens dans le désarroi ».

    Philippe Ier s’est alors attaché  à rappeler, évoquant les restructurations d’entreprises, que la prospérité est vulnérable. Il s’est dit « interpellé » par la pauvreté infantile et le chômage des jeunes. Et n’a pas manquer sans le citer, le conflit ukrainien qui démontre que la paix n’est pas une évidence et qu’il faut continuer à lutter contre, entre autres,  la propagation de la haine.

    Une confiance créatrice

    « Face à tout cela, nous ne devons pas perdre confiance.  Au contraire, plus que jamais, elle doit nous guider.  Pas seulement une confiance calculée, mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités.  Cette confiance-là est véritablement créatrice », a dit le roi, en prenant l’exemple de la foi des jeunes en l’avenir.« Comme l’a montré une étude récente, trois quarts des jeunes adultes en Belgique estiment que leurs perspectives d’avenir sont meilleures que celles de leurs parents, malgré le contexte actuel difficile. Travaillons à ce que leurs attentes se réalisent pleinement ».

    Il a poursuivi sur ce thème de la confiance, en rappelant le parcours des Diables rouges à la Coupe du monde et a réitérer un appel pour une Belgique où chacun devrait pouvoir compter l’un sur l’autre. Et de citer la capacité de dialogue, la prise en compte du point de vue des minoritaires, la mise en œuvre de solutions qui rassemblent, la capacité à saisir de nouvelles opportunités, etc.  « C’est dans cet esprit que nous avons, au cours de notre histoire, construit une société dont nous pouvons être fiers », a souligné le souverain.

    Rappelant que les Belges se sont rendus aux urnes à la fin mai, le roi a formulé le vœu que « les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ».  Et d’ajouter, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur la nécessaire union du pays : « Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l’État qui vient d’entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux ».

    Un discours plein de force et empreint d’une conviction qui apparaît tout au long du texte. Conviction de ne pas perdre confiance et de rester unis dans nos diversités. Face à une société en mutation, Philippe Ier a repris (sans le savoir ?) ce que martèle le pape François depuis un an : « ne vous laissez pas voler votre espérance. Gardez confiance ».

    J.J.D.

    Lire l’intégralité du discours royal

    Sur le site de « La Libre » 21 juillet: un millier de personnes ont acclamé la famille royale avant le Te Deum . Extrait:

    2014-07-21T100811Z_1136885157_GM1EA7L1E8N01_RTRMADP_3_BELGIUM-ROYALS (1).JPG"Environ un millier de personnes selon l'estimation de la police se sont rassemblées, lundi, devant la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, pour apercevoir la famille royale faire son entrée au Te Deum. Plusieurs centaines d'autres ont assisté à la cérémonie à l'intérieur de l'église. Aux premiers rangs des représentants politiques et diplomatiques, se tenaient le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers Joëlle Milquet, Pieter De Crem et Didier Reynders. A l'extérieur, le public, habillé aux couleurs de la Belgique, a brandi de nombreux drapeaux et a scandé avec ferveur "Vive le Roi" et "Vive la Reine". Aucune perturbation n'a été signalée. Le roi Philippe et son épouse Mathilde ont monté les marches entourés de leurs quatre enfants.

    Monseigneur Léonard, archevêque de Belgique, a débuté le Te Deum en remerciant le Roi Philippe pour sa première année de règne. La musique militaire et les chœurs au sommet des gigantesques orgues ont rendu la cérémonie majestueuse."

    JPSC

  • Signe d'espérance: une nouvelle église construite à Bagdad

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  • 80% des personnes persécutées sont des chrétiens

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    « Dénonçons plus courageusement les persécutions contre les chrétiens »

    Radio Vatican

    (RV) La question des persécutions contre les chrétiens est abordée par le Cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens, dans un entretien à l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. « Nous devons être plus courageux dans le fait de dénoncer les persécutions contre les chrétiens, parce qu’aujourd’hui nous assistons à plus de persécutions que durant les premiers siècles du christianisme ». Et dans cette nécessité de dénoncer ces persécutions, le Cardinal Koch voit la possibilité d’une plus grande convergence sur le plan œcuménique avec les autres églises chrétiennes. « On estime, explique le Cardinal Koch, que 80% des personnes persécutées sont chrétiennes, et je crois que nous sommes trop silencieux ».

    Le Cardinal Koch cite encore le Pape François en rappelant que « toutes les Eglises ont leurs martyrs, et que les martyrs d’aujourd’hui sont la semence de l’œcuménisme et de l’unité pour le futur ». « Le Pape François parle d’œcuménisme de la souffrance, et c’est surtout vrai pour les pays qui ont vu naître le christianisme au Moyen-Orient, où les chrétiens fuient, sont contraints de partir, parce que s’ils restent ils sont assassinés ». « Comme il est triste, ajoute le Cardinal Koch, que seuls restent des bâtiments vides et non pas les gens. Malgré tout je vois des signaux positifs dans certains endroits. Ainsi en Syrie, la persécutions ici et là unit les chrétiens ».

    La situation la plus difficile est en Ukraine

    Le Cardinal Koch s’exprime également sur les rapports avec les orthodoxes. Actuellement « la situation la plus difficile » dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes, « nous la trouvons en Ukraine, parce que le patriarcat orthodoxe de Moscou reproche à l’Eglise catholique de ne pas faire une claire distinction entre foi et politique ». Il souligne que « le monde orthodoxe est très varié en son sein, parce que les Eglises sont multiples ». Par contre, poursuit le Cardinal Koch « les relations avec le Patriarcat œcuménique de Constantinople sont très bonnes. Nous avons une longue histoire d’amitié, qui s’exprime surtout dans des visites réciproques durant les fêtes des Saint Patrons Pierre et Paul à Rome et de Saint André à Constantinople. C’est une tradition qui certainement favorise ultérieurement la communion pour l’avenir ». « Cette proximité avec les orthodoxes qui dépendent du patriarcat de Constantinople permet de vivre avec eux une communion spirituelle. Malheureusement, à cause des contrastes existant avec les autres Eglises orthodoxes cela n’est pas possible de la même manière, et il est impensable avec ces Eglises là pour l’instant de prier ensemble. »

    Pour le Cardinal Koch, « la rencontre du Pape François avec le Patriarche Bartholomée à Jérusalem, n’a pas représenté seulement un moment de commémoration de la rencontre entre Paul VI et Athénagoras, mais également un pas important pour le futur de l’œcuménisme ». Le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens explique alors que « tous les problèmes théologiques n’ont pas encore été résolus ». « La question principale qui nous intéresse actuellement est le rapport entre synodalité et primauté. Nous ne voulons pas faire un compromis entre les deux réalités, mais une synthèse entre la grande force de l’orthodoxie, la synodalité, et la grande force du catholicisme, la primauté. Il y a aussi d’autres questions. Mais il est avant tout absolument nécessaire de résoudre cette question de la primauté » .

  • L'Eglise catholique allemande enregistre de très nombreux départs

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    Lu ICI :

    L’Eglise catholique en Allemagne a connu l’an dernier une nouvelle hémorragie de membres. En 2013, ils ont été 178'805 à quitter l’Eglise, alors qu’ils n’étaient que 118'335 l’année précédente. L’année 2010 avait été la plus noire, avec 181'000 sorties, notamment en raison des remous suscités par les affaires d’abus sexuels.

    Plus de détails : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Forte-baisse-du-nombre-de-catholiques-allemands-2014-07-20-1181535

  • Face à notre indifférence, la tragédie des chrétiens de Mossoul

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    ASIE/IRAQ - Témoignage de l’Evêque auxiliaire chaldéen de Bagdad : « il n’était jamais arrivé que des chrétiens soient chassés de leurs propres maisons »

    Bagdad (Agence Fides) – « Nous sommes sans voix parce que ce qui est arrivé est véritablement choquant. Les chrétiens sont présents à Mossoul depuis des siècles et ces familles ont été arrachées à l’improviste à leur ville, à leurs maisons, à leurs vies. Nous sommes vraiment préoccupés pour l’avenir des chrétiens dans ce pays » : tel est le témoignage dramatique de l’Evêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, S.Exc. Mgr Saad Syroub, après que les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul aient dû quitter la ville (voir Fides 16 et 18/07/2014). « Il n’était jamais arrivé que des chrétiens soient chassés de leurs propres maisons comme s’ils n’avaient aucun droit » poursuit l’Evêque dans un entretien accordé à la Fondation de Droit pontifical Aide à l’Eglise en Détresse, dont le texte est parvenu à l’Agence Fides. « Malheureusement, telle est la réalité aujourd’hui en Irak, en particulier à Mossoul – souligne l’Evêque. Nos pires craintes deviennent réalité et nous ne savons pas comment réagir. Cela fait trop longtemps qu’en Irak la sécurité n’existe pas et que la population, en particulier nos fidèles, est terrorisée ». Mgr Syroub fait appel à la communauté internationale afin qu’elle exerce des pressions sur le gouvernement irakien pour trouver des solutions concrètes. « Avec une plus grande stabilité interne, il n’y aura plus de place pour ces groupes de fanatiques qui prétendent gouverner notre pays. Il faut par ailleurs aider ces pauvres gens qui n’ont plus de maison et se sont vus priver de tous leurs avoirs. Il s’agit d’une véritable tragédie ». (SL) (Agence Fides 19/07/2014)

    Voir : http://www.aed-france.org/actualite/irak-un-decret-de-letat-islamique-provoque-lexil-des-derniers-chretiens-de-mossoul/

    et : http://www.aleteia.org/fr/international/article/mossoul-leveche-incendie-il-ny-a-plus-de-chretiens-dans-la-ville-5881755227652096

  • Les propos roboratifs d'une féministe lesbienne de gauche

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    FigaroVox cède la parole à Marie-Jo Bonnet, lesbienne, féministe, de gauche et opposée à la PMA et à la GPA :

    (...) Marie-Jo Bonnet est historienne, spécialiste de l'histoire des femmes. Militante active de la cause féministe, elle participe dans les années 1970 au MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et à la fondation des «Gouines rouges». Dans son dernier livre Adieu les rebelles! (Café Voltaire, 2014), elle marque son opposition au mariage pour tous, signe selon elle de l'échec de la contre-culture homosexuelle et la réddition des gays au conformisme petit bourgeois.

    Figarovox: Militante historique de la cause féministe, fondatrice des «gouines rouges», vous vous êtes démarquée du mouvement LGBT en vous opposant au mariage pour tous. Vous avez co-signé un appel- avec Jacques Delors, Sylviane Agacinzki et Lionel Jospin notamment- dans Libération pour que le Président de la République interdise les mères porteuses. Pourquoi êtes-vous opposée à la GPA?

    Marie-Josèphe Bonnet: Plusieurs raisons font que je m'oppose aux contrats de mère porteuse. D'abord parce qu'il s'agit d'une exploitation du corps de la femme par des hommes ou des couples aisés. Ces contrats étendent de manière presque illimitée le domaine du marché. Tout s'achète, tout se vend, y compris le pouvoir procréateur des femmes. Ce qui était un acte gratuit devient un acte marchand. C'est le retour de la lutte des classes dans le domaine de la procréation. C'est donc une instrumentalisation des femmes qui mène à la négation des mères. (...)

    Que répondez-vous à des féministes comme Elisabeth Badinter qui affirme la possibilité d'une GPA éthique?

    Vouloir introduire l'éthique dans le marché de la procréation est une illusion. Aujourd'hui, on estime ce marché à 3 milliards de dollars par an. Les femmes qui acceptent de se prêter à ce «commerce équitable» sont des pauvres, originaires de l'Inde, ou de pays de l'Est, et même de France comme l'ont révélé quelques affaires l'année dernière.

    De plus, comment peut-on parler d'éthique quand il s'agit de promouvoir l'abandon d'un enfant par sa mère! Car rappelons le, le principe des contrats de mère porteuse repose sur l'abandon d'un enfant par sa mère, qui l'a porté, nourri et eu des échanges vitaux avec lui pendant 9 mois.

    Vous allez plus loin que la simple condamnation de la marchandisation du corps des femmes, et dénoncez également la PMA, qui est pourtant une revendication essentiellement lesbienne. Pourquoi?

    Je m'oppose à la fois à la médicalisation de la procréation (non justifiée dès lors que les lesbiennes ne sont pas stériles) et à l'occultation de l'origine paternelle de l'enfant. Je ne crois pas qu'un enfant soit mieux élevé par un couple hétéro qu'un couple homo. Là n'est pas la question. L'important est que l'enfant ait accès à sa double filiation. La filiation monosexuée n'existe pas, c'est un fantasme. De plus, on ne connaît pas les conséquences de ces choix procréatifs nouveaux. Certaines études nous disent que les enfants de couples homosexuels vivent très bien, que c'est merveilleux, mais la vérité c'est qu'on manque de recul pour mesurer quels risques on prend en acceptant la médicalisation sans limite de la procréation.

    Plus généralement je suis contre l'expérimentation sur l'humain. Et l'aspect «bio-technique», consumériste de la PMA (un enfant sur commande, fabriqué en laboratoire) m'effraie. Si les lesbiennes veulent des enfants, elles peuvent très bien se débrouiller sans aller dans en clinique!

    Je suis effarée par le caractère injonctif de certaines revendications, comme si le droit devenait le «sésame ouvre-toi» de l'égalité, comme s'il n'y avait pas d'autres moyens, et surtout un lien d'égalité obligatoire entre les contrats de mère porteuses et la PMA. L'enfant n'est pas un droit, et pour cette raison, on ne peut pas appliquer la logique d'égalité entre les sexes.

    Le militantisme homosexuel est dirigé par un petit groupe politiquement organisé, autoproclamé qui impose ses intérêts, ses désirs et ses choix, en taxant d' « homophobes » tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. (...)

    Tout l'article est ici : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/07/18/31003-20140718ARTFIG00172-marie-jo-bonnet-lesbienne-feministe-de-gauche-et-opposee-a-la-pma-et-a-la-gpa.php

     

  • Quand un médecin euthanasieur belge fait scandale en Angleterre

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    Lu sur SudInfo :

    Surnommé "Dr mort", un médecin belge fait scandale en Grande-Bretagne en décrivant le camp d'Auschwitz comme une "source d'inspiration" dans le débat sur l'euthanasie

    Un docteur belge fait actuellement scandale en Grande-Bretagne. Il a été surnommé « Dr death » (Dr mort) parce qu’il pratique l’euthanasie. Il a en outre organisé un « voyage d’étude » à Auschwitz qu’il qualifie de « source d’inspiration » sur le thème de l’euthanasie.

    Wim Distelmans, selon le Daily Mail, provoque la polémique en Grande-Bretagne en raison d’un voyage qu’il a organisé vers le camp de la mort d’Auschwitz, en Pologne. Il a distribué des brochures dans lesquelles il présente un « voyage d’étude » de 3 jours avec visite du camp d’Auschwitz pour 470 Livres (près de 600 Euros). Il décrit Auschwitz comme « le symbole de fin de vie dégradant » et estime donc que cela pourrait être une « source d’inspiration » pour une réflexion sur l’euthanasie.

    Les militants juifs ainsi que les opposants à l’euthanasie estiment ces propos comme « offensants et dégradants ». «  Quel que soit l’avis que l’on a sur l’euthanasie, il est abominable de décrire Auschwitz comme étant une source d’inspiration  », a déclaré un militant travailliste.

    En Grande-Bretagne, l’euthanasie n’est pas légalisée et les opposants considèrent que ce serait « une pente glissante vers le meurtre généralisé des malades  ».

  • Le Pérou victime d'un chantage; plus d'allocation pour le 4e enfant; des évêques pour l'objection de conscience

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