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BELGICATHO - Page 1828

  • La persécution des chrétiens ouzbèkes

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    Au Tachkent : "un RAID anti-terroriste" au domicile d'une vieille chrétienne de 76 ans souffrant de la maladie de Parkinson....

    Les agents de police ont pénétré dans l'appartement en brisant une fenêtre. Cette intervention, justifiée par les autorités comme une action «contre-terroriste», a entraîné la saisie et la destruction de 15 livres religieux. Et une amende extrêmement élevée infligée à cette femme.

    La police a fait un véritable raid de l'appartement d'une protestante âgée de 76 ans. La femme, accusée de détention illégale de livres chrétiens, s'est vu imposer une amende de 10 fois le salaire minimum dans le pays.

    Naziya Ziyatdinova vit seule dans sa maison de Guliston à la périphérie de Tachkent; elle est atteinte de la maladie de Parkinson depuis un certain temps et a des difficultés à marcher. Il y a quelques semaines, le personnel du Service de la sécurité nationale et de la police secrète a fait irruption par la fenêtre de son appartement, brisant et détruisant quelques volumes de la littérature chrétienne. L'opération, qui a eu lieu vers 11 heures du matin, a été motivée par les autorités comme étant un "raid anti-terroriste».

    Dans les jours qui ont suivi le "raid", un tribunal ouzbek a condamné Naziya Zivatdinova à une amende de 795 900 soms, soit environ 300 €. La communauté protestante, qui est venue au secours de cette femme, en qualifiant de criminel le comportement des agents, a demandé aux autorités de donner plus d'informations à ce sujet. Naziya perçoit actuellement une pension de 120 000 soms, ce qui équivaut à environ 43 euro; pour payer l'amende, elle n'aurait plus rien pour vivre pendant au moins sept mois.

    La législation ouzbèke considère comme illégale toute forme de détention de littérature religieuse et les autorités judiciaires procèdent souvent à la destruction des biens confisqués dans les maisons. Naziya Zivatdinova était en possession de 6 DVD et cassettes vidéo, ainsi que d'environ 15 livres, dont sa Bible.

    AsiaNews Juin 13, 2013 via Cooperator-Veritatis

  • Des jeunes Belges aux JMJ de Rio... CORRECTIF

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    Nous avons publié hier cette note :

    Si l'on en croit le site du diocèse de Tournai, la délégation belge aux JMJ de Rio s'èlèvera à une centaine de participants. Du côté français, pas moins de 5000 jeunes s'y rendront. Pour être au pair avec nos voisins d'Outre-Quiévrain, il aurait fallu que 550 jeunes de chez nous y soient inscrits. C'est une nouvelle illustration du décalage qui existe entre la France et la Belgique où des mobilisations comme celles auxquelles on vient d'assister lors des Manifs pour Tous sont proprement impensables.

    Un (jeune) ami rectifie : 

    Avant de critiquer,il faut verifier vos infos cher Monsieur ! Ce sont plus de 400 belges qui s'envoleront au mois de juillet pour les JMJ au Bresil...

    Nous nous en réjouissons, bien entendu, et je bats ma coulpe. Je m'étais fondé sur une information sans doute partielle parue sur le site du diocèse de Tournai :

    "La coordination nationale belge francophone des JMJ a présenté ce mardi 11 juin à la presse les Journées Mondiales de la Jeunesse, version 2013. La date n’était pas choisie par hasard puisque c’est le 11 juillet que la délégation, forte d’une bonne centaine de membres, décollera de Zaventem. Durant trois semaines, les jmjistes vivront cette expérience intense, d’abord dans le diocèse de Goias, pour les pré-JMJ, et ensuite à Rio où l’on attend entre 2 et 4 millions de jeunes pour  le week-end de clôture avec le pape François.

  • Loi Taubira : les évêques de France communiquent

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    Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des Évêques de France publiée à l'occasion de sa réunion mensuelle qui s'est tenue à Paris du 10 au 12 juin 2013 et suite à "la loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation".

    La loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation a suscité depuis près d'un an la mobilisation de beaucoup de nos concitoyens, notamment par des manifestations.

    Parmi ces foules paisibles et vigilantes, de très nombreux jeunes, mariés ou célibataires, ont vécu là une expression publique forte de leur engagement. Cet engagement n'a pas été vain. Il aura encore à se déployer dans d'autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine.

    Venues de tous horizons, ces foules ont signifié leur détermination dans le calme et le respect des institutions. Vouloir récupérer leur protestation à des fins partisanes ou chercher à l'amalgamer ou à la réduire à des extrémismes violents est inadmissible.

    Dès octobre 2011, les évêques de France avaient annoncé que les clivages seraient profonds, dès lors qu'on modifierait radicalement un des fondements de la vie en société. Promulguer une loi oblige à considérer avec sérieux les blessures et les craintes durables qu'elle peut provoquer. Les citoyens d'un pays ne peuvent ignorer la loi civile et leur conscience est l'instance ultime où s'exercent leur liberté et leur responsabilité.

    Devant les défis auxquels notre société est confrontée nous avons besoin les uns des autres, notamment pour l'accompagnement concret et éducatif des plus jeunes. Nous sommes redevables envers les générations à venir de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de tous. Nous encourageons tous ceux, parents et éducateurs, qui assument au quotidien leurs responsabilités.

    Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France

  • Pélagianisme et panthéisme, ou quand François partage les préoccupations de Benoît

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    Une amie (merci à elle!) a pris la peine de traduire un article d'Andrea Tornielli qui, laissant de côté l'aspect sensationnaliste des propos du pape lors de son entrevue avec les responsables du CLAR, s'attache à montrer la continuité entre le discours de François et celui de son prédécesseur : 

    « Les deux préoccupations attribuées au Pape Bergoglio par le site de « Réflexion y Liberacion » font écho aux paroles de Ratzinger.                    

    Andrea Tornielli – Vatican Insider 12 juin 2013

    On peut comprendre que les paroles attribuées au St Père concernant la corruption au sein du Vatican, sur l’existence d’un lobby gay et sur le fait que les religieux se découragent lorsqu’ils se retrouvent dans le viseur de l’ex Saint-Office, aient attiré l’attention du monde médiatique.

    La synthèse du dialogue qui a eu lieu le 6 juin dernier entre le Pape François et la hiérarchie du CLAR (Confédération Latino-Américaine des Religieux) contient des passages concernant l’Eglise contemporaine. On sait que les dirigeants du CLAR ont pris leurs distances à l’égard de la publication de ce texte « reconstruit » à partir des souvenirs des participants.

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  • 13 juin 313 : promulgation de l'Edit de Milan

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    Le document qui a changé l'histoire du christianisme

    Une lecture de l'évènement, éventuellement sujette à discussion, est proposée par Zenit.org sous la signature de Mgr Vitaliano Mattioli :

    L’Edit de Milan, de 313, par lequel l’empereur Constantin (306-337) reconnut la liberté de culte à la religion chrétienne, fête ses 1700 ans cette année.

    Mais quelle est l'actualité de l'Edit de Milan? Explications de Mgr Vitaliano Mattioli, professeur à l’Université pontificale urbanienne et vice-président de l’Institut pontifical Saint-Apollinaire.

    « Selon les sources historiques, Jésus est probablement mort aux alentours de l’an 30 en Palestine qui, depuis l’an 64, était sous la protection de l’empire romain. Cette année-là, le gouverneur (représentant de l’empereur) était Ponce Pilate (26-36), qui signa la condamnation à mort de Jésus.

    Il était d’usage à l’époque que les gouverneurs envoient à Rome un rapport officiel sur ce qui se passait dans la région qui leur était confiée, comme le rapporte le tout premier historien du christianisme, Eusèbe de Césarée (260-340), dans son Histoire Ecclésiastique: « Pilate, En vertu d'une ancienne coutume, qui imposait aux gouverneurs des nations de transmettre les nouvelles au titulaire du pouvoir royal, pour qu’ils soient au courant de tout, a informé l’empereur Tibère… » (II, 2, 1).

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  • François met en garde contre un "progressisme adolescent"

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    “En ce moment de l’histoire de l’Eglise, nous ne pouvons ni aller en arrière ni sortir de la route ». Voilà ce que le Pape François a tenu à souligner dans son homélie de la messe célébrée mercredi matin à la Maison Sainte Marthe où il réside au Vatican.

    Le Pape a mis en garde contre une « tentation » qu’il définit comme un « progressisme adolescent » et qui, avertit-il, « nous fait sortir de la route ». « Cela consiste à « voir une culture et de ne pas être vraiment détachés d’elle. Nous prenons ici et là les valeurs de cette culture et voilà. Ils veulent faire cette loi ? Et voilà cette loi. Ils veulent aller de l’avant comme cela? Elargissons un peu la route. A la fin, il ne s’agit pas d’un vrai progressisme mais d’un progressisme adolescent”.

    (Radio Vatican)

  • Antoine de Padoue

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    santonioviso.jpgBenoît XVI, le 10 février 2010, a consacré son audience générale à la figure de ce grand saint que l'on fête aujourd'hui :

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de saint François d'Assise. Ce matin, je voudrais parler d'un autre saint, appartenant à la première génération des Frères mineurs: Antoine de Padoue ou, comme il est également appelé, de Lisbonne, en référence à sa ville natale. Il s'agit de l'un des saints les plus populaires de toute l'Eglise catholique, vénéré non seulement à Padoue, où s'élève une splendide basilique qui conserve sa dépouille mortelle, mais dans le monde entier. Les images et les statues qui le représentent avec le lys, symbole de sa pureté, ou avec l'Enfant Jésus dans les bras, en souvenir d'une apparition miraculeuse mentionnée par certaines sources littéraires, sont chères aux fidèles.

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  • Nouvelles spéculations sur le gouvernement de François

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    D'après Sandro Magister (Chiesa.Espresso), François "gouverne l'Église comme un général des jésuites. Il écoute, mais il décide tout seul." Le vaticaniste prend ainsi le contre-pied de rumeurs selon lesquelles le pape préfèrerait encourager la collégialité

    Un homme de McKinsey également appelé à étudier la réforme de la curie, que le pape François veut débarrasser de la corruption et du "lobby gay".  Il ne manquait plus qu’un gourou de McKinsey pour élaborer cette réforme de la curie que tout le monde attend du pape François. Eh bien il est arrivé. Il s’appelle Thomas von Mitschke-Collande, il est allemand et il a dirigé la filiale munichoise de la société de conseil en management la plus connue et la plus mystérieuse du monde. En matière d’Église, il connaît bien son affaire. L'année dernière, il a publié un livre au titre peu rassurant : "L’Église veut-elle se supprimer ? Les faits et les analyses d’un consultant en entreprise". Le diocèse de Berlin s’est adressé à lui pour remettre ses comptes d’aplomb et la conférence des évêques d’Allemagne lui a demandé un plan destiné à réduire les coûts et le nombre de personnes employées. L'idée de le faire également travailler à la réforme de la curie romaine est venue à Reinhard Marx, l’archevêque de Munich, l’un des huit cardinaux auxquels le pape Jorge Mario Bergoglio a fait appel pour lui servir de conseillers. La proposition a été adressée à l’intéressé, qui l’a accueillie avec enthousiasme, par le père Hans Langerdörfer, jésuite, qui est le puissant secrétaire de la conférence des évêques d’Allemagne.

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  • Cette semaine sur EUTHANASIE STOP - 12/06/2013

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    • Testament de vie...

    Publié par Nathalie de SMET d'OLBECKE (Mère de famille)
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    • Une société forte ne laisse pas tomber les faibles

    Publié par Daniel TURIEL (Directeur d'une ONG)

    Lire « Une société forte ne laisse pas tomber les faibles »

    • A ceux qui restent...au revoir !

    Publié par Janine ARNOLD (Infirmère retraitée)
    Lire « A ceux qui restent...aurevoir ! »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Hij haalt Lazarus uit het graf...

    Publié par Luc Van LOOY (Bisschop)
    Lire « Hij haalt Lazarus uit het graf... »

    • Ethische goeroes.

    Publié par Dr Georges CASTEUR (Huisarts, Oostende)
    Lire « Ethische goeroes. »

  • Tournai, 17 juin : la fin de vie humainement assistée

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    Le 17 juin au Séminaire de Tournai : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Le lundi 17 juin à 20h30

    à l’auditorium du Séminaire de Tournai,

    conférence de

    Louis-André Richard,

    écrivain, chargé de cours à la Faculté de philosophie de l’Université Laval, Québec, bénévole auprès du comité d’éthique de soins palliatifs de la Maison Michel-Sarrazin :

    « La fin de vie humainement assistée : choisir la raison du plus faible ». 

    Présentation : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Infos : t. 069 22 64 96 – istdt@seminaire-tournai.be

  • Beati pauperes, sed etiam…

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    dom-louis-marie-copie.jpgExtrait de la dernière Lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :

    « (…) Bienheureux les doux ! Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

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  • « Il faut purifier la sphère du débat public »

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    Lu dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Guy Haarscher, professeur de philosophie à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

     « Les catholiques français qui refusent le mariage pour tous (lequel n'enlève de droits à personne) cachent leurs préjugés sous des apparences démocratiques et libérales.

    Parfois, votre adversaire - celui qui méprise les valeurs que vous défendez - utilise un langage clair. Il emploie le vocabulaire du fascisme, du racisme, du fanatisme religieux. Généralement, l’individu est dangereux, mais au moins ne contamine-t-il pas votre propre pensée. Vous voyez immédiatement qui il est et ce qu’il veut.

    Mais souvent également, l’adversaire juge plus opportun d’utiliser votre propre langage afin d’introduire la confusion et d’apparaître comme un "ami". C’est ce que l’on peut appeler la stratégie du loup dans la bergerie : le prédateur se déguise en mouton, on le laisse entrer sans crainte, et une fois à l’intérieur il se livre au saccage que chacun peut imaginer.

    Les manifestants contre le "mariage pour tous" ont bien sûr leur frange extrémiste, composée de gens qui parlent clair : les nervis de l’extrême droite et le groupe "Civitas", fer de lance de l’intégrisme catholique. Mais ils parlent aussi le langage de la démocratie, et même de la gauche : ils invoquent la "rue" contre une loi au pedigree démocratique impeccable ; ils parlent de "printemps" en référence aux révolutions égyptienne et tunisienne, ils invoquent un nouveau Mai 68. Ils se muent aussi en anthropologues, parlent de la famille nucléaire comme du socle naturel de notre civilisation, désormais en danger. Ils défendent, disent-ils, les droits de l’enfant, menacés par les couples d’homosexuels. Bref, leur intolérance et leur homophobie se dissimulent derrière un langage d’apparence progressiste.

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