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BELGICATHO - Page 2182

  • Un intéressant portrait de Pierre Cauchon, le juge de Jeanne d'Arc

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    , sur "Le temps d'y penser", présente le dernier ouvrage de Jean Favier : Pierre Cauchon : « Comment on devient le juge de Jeanne d’Arc »

    "L’ouvrage s’attache moins au procès de Jeanne d’Arc qu’à la mentalité du milieu universitaire des maîtres parisiens, de la fin du XIVème – début du XVème siècle, et au parcours qui amena l’un d’entre eux, Pierre Cauchon, à s’engager aux côtés du parti anglo-bourguignon jusqu’à condamner Jeanne au bûcher. Autrement dit, il s’agit de comprendre comment l’institution universitaire a pu à ce point dévier de sa vocation initiale, la recherche et la transmission du savoir, pour se mêler des affaires du monde, au prix de choix erronés.

    L’ouvrage insiste sur les motivations de l’intéressé: soif de reconnaissance; envie de peser sur les débats de son temps (la réforme de l’Eglise et du royaume dans le contexte du grand schisme et de la vacance du pouvoir suite à la folie de Charles VI ); aspiration à la paix qui semble à portée du parti anglo-bourguignon après le traité de Troyes (1420).

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  • Assise III : un événement ramené à ses justes proportions

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    Le Figaro de ce matin commente :

    « Vingt cinq ans après l'initiative de Jean-Paul II, Benoît XVI a invité, le 27 octobre, les religions du monde à Assise pour renouveler solennellement leur engagement pour la paix. Après les critiques essuyées à l'intérieur de l'Église catholique, Benoît XVI a accepté de convoquer cette troisième édition à condition que tout risque de syncrétisme - la confusion des religions - soit totalement écarté.

    « Mis à part l'engagement public, en fin d'après-midi près de la basilique Saint-François, des treize grandes traditions religieuses, en faveur de la paix ce sommet religieux ne comportait pas de prière commune (et cet engagement n’en était d’ailleurs pas vraiment une ndlr). Chacun, dans sa tradition, a pu prier de façon individuelle après le repas pris en commun.

    « La nouveauté, voulue par Benoît XVI, a été d'inviter des représentants du monde des «incroyants». Dont Julia Kristeva qui a pris la parole pour défendre la valeur et l'enjeu de ‘l'humanisme’ (« féministe », ajoute « La Croix »…). Un monde des incroyants dont le Pape a d'ailleurs pris en quelque sorte la défense. Benoît XVI est allé jusqu'à justifier le doute des agnostiques - à ne pas confondre avec les athées qui nient totalement l'existence de Dieu - en raison du contre-témoignage souvent donné par ceux qui croient en Dieu. Les agnostiques, dit le Pape, ‘souffrent à cause de l'absence de Dieu’. Ils cherchent ‘ce qui est vrai et bon’ et ne ‘perdent pas l'espérance que la vérité existe’.

    « Plus classique, la réflexion du Pape sur les religions et la violence qui est souvent à la source de la déformation de l'image de Dieu : la violence, a-t-il profondément insisté, n'est pas le seul fait des croyants. Benoît XVI a alors distingué ‘deux typologies’ des ‘nouvelles formes de violence’.

    "Le terrorisme tout d'abord. Et ‘nous savons’ a-t-il précisé, mais sans désigner une religion particulière, que ‘souvent le terrorisme est motivé religieusement et que justement le caractère religieux de ces attaques sert de justification pour la cruauté impitoyable’.(…). La seconde typologie de la violence repose à ses yeux sur ‘une motivation exactement opposée’. C'est ‘la conséquence de l'absence de Dieu : le non à Dieu produit une cruauté et une violence sans mesure’ ». On songe ici à la démonstration du « drame de l’humanisme athée » faite par le Père de Lubac, dans un livre paru en 1944 déjà. Un classique à lire et à relire : il n’a pas pris une ride.

    Mais le pape s’est « surtout   focalisé sur ‘la violence qui devient une chose normale’ dans un monde où une ‘décadence de l'homme - silencieuse donc plus dangereuse’ - conduit à un ‘changement du climat spirituel’. Il l'a ainsi défini: l'adoration de l'argent, de l'avoir et du pouvoir, se révèle être une contre-religion, dans laquelle l'homme ne compte plus mais seulement l'intérêt personnel».

    Un excellent discours que nous avons déjà reproduit sur ce blog :  Le discours du pape à Assise Auparavant un long défilé de responsables religieux « de premier plan » - le dalaï-lama, absent, était excusé - a pris la parole, patiemment écoutée par le Saint-Père.

    Au total, jusqu’ici peu de commentaires dans la grande presse sur cet événement qui avait été ramené à ses justes proportions par le pape lui-même. On peut se réjouir de ce que, cette fois, la manifestation ait été soigneusement balisée pour éviter tout dérapage syncrétiste (comme ce fut malheureusement le cas en 1986, lors de la première édition de ces rencontres, sous le pontificat de Jean-Paul II) tout en demeurant fort… « agnostique » sur l’utilité de ce genre de rassemblement hétéroclite égrenant, avec plus ou moins de bonheur, un  chapelet de discours  de valeur fort inégale. N’est pas Benoît XVI qui veut…

    Tout l’article est ici, sous la signature de Jean-Marie Guénois : Le Figaro - International : Le Pape appelle les religions à œuvrer pour la paix

  • Abandonner l'impasse de la recherche sur les cellules souches embryonnaires

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    C'est généthique.org qui nous fait part de cette nouvelle :

    Dans son éditorial du 17 octobre 2011, la revue New Scientist, identifiée comme "promoteur de la recherche sur l'embryon humain", suppose que des traitements seront plus rapidement découverts à partir de cellules souches adultes plutôt qu'à partir de cellules souches embryonnaires humaines.

    Ce qui caractérise de tels traitements, issus de travaux sur les cellules souches adultes, "c'est qu'ils sont éminemment pratiques et éthiquement incontestables (...). En outre, il est beaucoup plus simple de travailler avec", précise l'éditorial. En conclusion, il affirme que "toutes les avenues de recherche sur les cellules souches devrait se poursuivre, notamment parce que le travail sur des embryons donne des aperçus fondamentaux. Mais il est payant de continuer à chercher de nouvelles approches (...). Bien qu'il n'y ait jamais de réponses faciles, parfois il y a celles qui de façon inattendue s'avèrent simples."

  • Crise : restaurer la confiance

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    df268cc22d5428a73005658ee191add4.jpgComment restaurer la confiance, intervention de Jean-Pierre Jouyet à la COMECE 27/10/2011

    Comment restaurer la confiance

     La confiance, facteur crucial pour résoudre la crise

     

    Eminences, Excellence, Monseigneur Dupuy, Nonce apostolique, Excellence, Monseigneur Van Luyn , Président de la COMECE, Excellences,

     

    C’est un grand honneur d’avoir été invité à m’exprimer lors de votre assemblée plénière et je vous en remercie vivement. J’espère ainsi, modestement, contribuer à vos réflexions.

    L’Europe est dans la tourmente de la crise financière. Il n’est pas hélas exagéré de dire que nous vivons une crise sans précédent. Lorsque j’ai dit il y a un mois que nous étions au bord d’une crise systémique, certains y on vu un pessimisme excessif.  En début de semaine on parlait de sommet de la dernière chance. Il ne s’agit pas de jouer les cassandre, mais de regarder la réalité telle qu’elle est afin d’en prendre la mesure et d’apporter des réponses à la hauteur de la situation.

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  • 7 milliards de Terriens ce 31 octobre ?

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    Y en aura-t-il un peu plus ou un peu moins, ce n'est évidemment pas cela qui compte. Il s'agit évidemment de dénoncer ces inconscients qui s'obstinent à ne pas vouloir limiter la natalité, au premier rang desquels figurent les catholiques censés s'opposer à toute forme de planning familial.

    Face à cette nouvelle campagne de propagande savamment orchestrée, rappelons quelques évidences:

    - l'allongement de la durée moyenne de la vie est le premier facteur "responsable" de cette croissance démographique;

    - la natalité est particulièrement développée là où les gens sont les plus pauvres; lutter contre le sous-développement et la misère, c'est contribuer à développer une démographie plus équilibrée;

    - les pays les plus prolifiques appartiennent pour la plupart à d'autres religions et ne font pas des encycliques romaines leurs livres de chevet; certaines religions poussent les femmes à multiplier le nombre de leurs enfants pour assurer le triomphe de leur foi sur d'autres qui sont en plein déclin démographique;

    - la dénatalité est particulièrement grave dans les pays de culture catholique (l'Italie en est l'exemple le plus typique); diverses enquêtes montrent que les catholiques n'observent généralement pas les préceptes de leur Eglise dans ce domaine;

    - l'Eglise n'est pas opposée au planning familial et promeut des méthodes de limitation des naissances dans une optique rigoureusement écologique (sans recourir à des méthodes mécaniques ou chimiques peu respectueuses du corps de la femme et de ses rythmes naturels);

    - les données démographiques mises en avant par les propagandistes du "stop démographique" sont souvent tronquées et infirmées par des études plus sérieuses qui montrent que les projections faisant croire à une augmentation continue de la population mondiale sont démenties dans les faits;

    Mais il est bien clair que les propagandistes de la dénatalité ne veulent rien savoir de tout cela et travaillent à culpabiliser les naïfs dont nous sommes qui ont encore l'audace de croire que la vie est un don de Dieu et une promesse d'avenir.

  • Y a-t-il de bons et de mauvais catholiques ?

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    Décidément la programmation d'"oeuvres" franchement antichrétiennes (Golgotha Picnic) ou recourant à d'étranges démonstrations (utilisation d'un immense portrait du Christ (dans "Le visage du Christ") pour en faire la cible de projectiles) n'en finit pas de susciter de nombreuses réactions. Mgr Vingt-Trois a dénoncé "Golgotha Picnic" et a invité les catholiques français à réagir par des moyens pacifiques tels que des courriers adressés aux élus et aux autorités responsables; de son côté, Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a réprouvé les agissements auxquels on a assisté ces derniers jours du fait de jeunes manifestants protestant contre la pièce de Castellucci.

    Dans une tribune libre, la journaliste Myriam Picard s'exprime ainsi :

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  • "Monseigneur Jousten se prononce", titre la Libre Belgique

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    La Libre.be de ce matin met en ligne l'articulet suivant :

    Mgr Jousten se prononce... et dénonce une certaine malhonnêteté des médias censés nous informer

    "Je déplore vivement une telle manière d’informer, car l’effet a été néfaste dans le grand public". Ainsi s’exprime l’évêque de Liège Mgr Aloys Jousten à propos de la manière dont certains médias ont répercuté, en les tronquant et les déformant, les articles publiés par Mgr Léonard, dans la revue "Pastoralia", sur la question des divorcés remariés. Celui qui est aussi l’évêque référendaire de l’épiscopat belge pour l’enseignement précise notamment que Mgr Léonard "ne s’adresse pas aux divorcés remariés qui sont déjà professeurs de religion ou directeurs d’une école (catholique). Il veut faire réfléchir ceux et celles qui voudraient solliciter ou pourraient être sollicités pour une telle mission". L’auteur, ajoute Mgr Jousten, a aussi souligné que l’Église ne juge pas les personnes : "Dieu n’est pas prisonnier des sacrements de son amour". L’évêque de Liège avait d'abord répondu à une lettre ouverte d’Yves Willemaers, écrite au nom de l’équipe du blog Belgicatho. Il a ensuite remanié son texte pour en faire une lettre adressée à l’ensemble des chrétiens du diocèse."

  • Les évêques de France et les manifestations lors de spectacles

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    Le Porte-parole des évêques de France apporte les précisions suivantes :

    L'Eglise catholique en France condamne les violences perpétrées lors de récents spectacles. Elle n'est pas organisatrice de la manifestation du 29 octobre prochain. Elle promeut le dialogue entre la culture et la foi. Elle réagit quand c'est nécessaire, avec détermination, et toujours par moyens pacifiques. En l'occurrence, la Conférence des évêques de France a communiqué spécifiquement sur Golgota Picnic, après consultation de source sûre. Elle appelle à une liberté d'expression respectueuse du sacré. Elle appelle à un échange avec les élus, concernant cet enjeu. L'Eglise catholique en France n'est, ni intégriste, ni obscurantiste. Les catholiques aspirent, comme citoyens, à être respectés dans ce qui est le cœur de leur foi.

    Mgr Bernard PODVIN,
    Porte-parole des évêques de France

    Sur le site de la Conférence des Evêques de France : http://www.eglise.catholique.fr

  • Les 53 séminaristes et novices aux études à Namur

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    Correctif (ils ne sont pas tous séminaristes au Séminaire Notre-Dame) :

    Les nationalités : 20 Belges, 5 Congolais, 4 Vietnamiens, 4 Polonais, 4 Français, 2 Espagnols, 2 Paraguayens, 2 Chinois, 2 Indonésiens, 1 Italien, 1 Costaricain, 1 Vénézuélien, 1 Dominicain, 1 Brésilien, 1 Equatorien, 1 Mexicain, 1 Béninois, soit un total de 53;

    29 sont séminaristes au Séminaire Notre-Dame,
    12 sont séminaristes au Séminaire Redemptoris Mater,
    2 sont novices à la Fraternité Saint Thomas Beckett,
    6 apartiennent à la Communauté de l'Emmanuel (Maison Saint Joseph),
    2 sont novices à l'Abbaye de Westmael.

  • Le discours du pape à Assise

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    Chers frères et sœurs,
    Responsables et Représentants des Églises et des Communautés ecclésiales et des Religions du monde,
    Chers amis,

    Vingt-cinq années se sont écoulées depuis que le bienheureux Pape Jean-Paul II a invité pour la première fois des représentants des religions du monde à Assise pour une prière pour la paix. Que s’est-il passé depuis ? Où en est aujourd’hui la cause de la paix ?

    Alors la grande menace pour la paix dans le monde venait de la division de la planète en deux blocs s’opposant entre eux. Le symbole visible de cette division était le mur de Berlin qui, passant au milieu de la ville, traçait la frontière entre deux mondes.

    En 1989, trois années après Assise, le mur est tombé – sans effusion de sang. Subitement, les énormes arsenaux, qui étaient derrière le mur, n’avaient plus aucune signification. Ils avaient perdu leur capacité de terroriser. La volonté des peuples d’être libres était plus forte que les arsenaux de la violence. La question des causes de ce renversement est complexe et ne peut trouver une réponse dans de simples formules. Mais à côté des faits économiques et politiques, la cause la plus profonde de cet événement est de caractère spirituel : derrière le pouvoir matériel il n’y avait plus aucune conviction spirituelle.

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  • Un hommage rendu à une religieuse belge qui a caché de nombreux enfants juifs

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    C'est sur info.catho.be :

    Le 3 novembre prochain, au Mémorial Yad Vashem de Jérusalem, la Médaille des Justes sera remise aux Sœurs du Saint-Cœur de Marie de La Hulpe, en mémoire de Mère Marie-Véronique Smeerts, la supérieure générale qui, durant la Deuxième guerre mondiale, n’hésita pas, dès 1941, à cacher de nombreuses enfants juifs au Pensionnat de Malaise-Overijse.

    Lire la suite ici : http://info.catho.be/2011/10/26/la-medaille-des-justes-attribuee-a-mere-marie-veronique-smeerts/

     

  • De la mort à la Vie

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    tombeau_vide.jpgLa fête de la Toussaint est celle de toutes les âmes sanctifiées qu’après la mort Jésus récapitule en Lui, jusqu’à ce que viennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle du monde eschatologique: à la célébration de cette foi est aussi intimement liée la commémoration des défunts qui a lieu le lendemain.

    Comment accueillir ce mystère de la mort qui frappe toutes les formes éphémères de ce monde? Le site du magazine  "la Vie" nous invite aujourd’hui à y réfléchir. (lire la suite)

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