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BELGICATHO - Page 2185

  • Les papys font toujours de la résistance

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    “Esprit du concile es-tu là?” Les anciens combattants des années 1970 et leurs émules ressortent encore et toujours les rengaines qu'ils chantaient déjà in illo tempore. Lu sur le site de “La Vie”:

    “Les 400 prêtres autrichiens menés par le père Helmut Schüller dans un Appel à la désobéissance" publient un second manifeste. Et font tache d'huile en Europe.

    C'est dans le diocèse d'origine du pape, à Passau, que trente prêtres rassemblés depuis deux ans au sein de "Prêtres en dialogue" (Passauer Priester im Dialog) ont décidé de rejoindre l'Appel à la désobéissance lancé en juin dernier par le père autrichien Helmut Schuller et environ 400 autres prêtres. Il y a quelques semaines, une pétition du même ordre avait été lancée en Belgique où elle avait rencontré environ 8.000 signatures de prêtres et de laïcs, dont certaines prestigieuses, comme celle de l'ancien recteur de l'université de Louvain.

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  • Medjugorge: le Vatican va-t-il enfin prendre position ?

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    medjugorje-visionaries.jpgSelon Il Messagero, la commission créée par Benoît XVI en mai 2010 pour enquêter sur les supposées apparitions de Medjugorje serait sur le point de rendre ses conclusions, après trois ans de travail en toute discrétion. Le phénomène attire des millions de personnes en Bosnie-Herzégovine depuis 1981 malgré le refus des évêques successifs de Mostar de cautionner la version des voyants (photo) à qui la Vierge aurait délivré plus de 40.000 messages. Devenus la plus grosse rentrée de devises de la Bosnie, les pèlerinages se font actuellement malgré les interdictions de l'évêque local.Ici: MEDJUGORJE: VERDICT DU VATICAN CETTE ANNEE

    Plus que les conflits entre le diocèse de Mostar et les franciscains, ce qui dérange ici c’est l’étrange et inextinguible  logorrhée de la “Gospa”: à ce jour, 40.000 messages où l’on trouve un peu de tout. La piété mariale des fervents adeptes de Medjugorge n’est pas en cause mais la crédulité des gens ne doit pas non plus être encouragée par un silence officiel persistant sur les raisons de douter, même si en toute hypothèse, nul n’est jamais tenu d’ajouter foi à des révélations privées…

  • Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy

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    fc04746b-f960-471c-88ff-840ee37bf312.jpgLa première messe latine traditionnelle a eu lieu à l'église des Capucins de Malmedy, le dimanche 26 février 2012 à 18 heures. On a dénombré 120 personnes dans l'assemblée.

    Beaucoup de piété, des Malmédiens mais aussi pas mal de fidèles venus de la Communauté germanophone toute proche. Télévesdre et la BRF étaient présentes et ont interviewé le célébrant, M. l'abbé Claude Germeau, ainsi que les organisateurs. Peut-être n'est-ce pas le plus important, car le sérieux tranquille et priant des fidèles, venus aussi en famille, est ce qui a le plus impressionné. Rien à voir avec la militance et les crispations intégristes dont certaines "chapelles pointues" donnent quelquefois le mauvais exemple.

    "Perge ut instituisti"...

  • Un week-end de réflexion (17-18 mars) sur l'Eglise face aux progrès de la science

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    Invitation à un week-end de réflexion

     bio&tic

     Régulation des naissances, avortement, procréation médicalement assistée, expérimentations sur les embryons…

     L’Église face aux progrès de la science

     

    Quels sont les enjeux ?

    Que dit l’église ?  Comment justifie-t-elle ses positions ?

     Peut-elle/doit-elle changer de discours ?  Pourquoi (pas) ?

     Du samedi 17 mars à 10h30

     au dimanche 18 mars à 16h00

     (Possibilité de loger sur place)

     Avec le Dr. Jean-Benoît Linsmaux, médecin psychiatre
    et l’abbé Bruno Jacobs, aumônier au CHU de Mont-Godinne

     Lieu : Rue des Capucins 19, 5590 Ciney

     PAF libre

    Renseignements et inscriptions :  bjacobs@gmx.com

  • Quel soutien de l'Eglise pour la Marche pour la Vie ?

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    Nous poursuivons notre entretien avec Antony Burckhardt :

    L'Eglise belge n'est-elle pas bien tiède? En dehors de la présence de Mgr Léonard à la Marche pour la Vie, l'an dernier, avez-vous reçu un soutien significatif des milieux catholiques belges?

    Bien sûr, vu la gravité de la situation, on pourrait espérer un message fort de la Conférence épiscopale qui serait ensuite relayé dans toutes les paroisses du pays. Je ne vous apprendrai rien, en vous disant que nous sommes malheureusement encore loin de la mobilisation générale demandée par Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium Vitae... Toutefois, nous devons saluer les gestes qui ont été posé par le clergé belge depuis la première édition de la Marche pour la Vie à commencer par la présence du primat de Belgique aux deux premières éditions. Je ne crois pas me tromper en disant que, dans l'Hexagone, beaucoup se réjouiraient de voir le Cardinal Vingt-Trois participer à la Marche pour la Vie de Paris... Saluons donc le courage de Mgr. Léonard. N'oublions pas non plus la présence de Mgr. Warin et du porte-parole des évêques de Belgique, l'abbé Eric de Beukelaer, en 2010. Et puis je pense aussi à toutes ces communautés nouvelles ou traditionnelles qui nous soutiennent activement depuis le début, y compris par la prière. Où en serions-nous sans leur aide ?

    Sur la page Facebook de la Marche pour la Vie, on apprend que Monseigneur Van Looi, évêque de Gand, participera à la Marche pour la Vie. Et les autres évêques belges ?

  • Sainte Anne Line

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    D'origine noble et élevée dans la Communion anglicane, elle se convertit au catholicisme, hébergeant souvent des prêtres. En raison de sa fidélité à l'Eglise romaine, elle fut condamnée à être pendue à Tyburn.

    Elle fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.

    À Londres, en 1061, sainte Anne Line, veuve et martyre. Née de parents calvinistes, qui la déshéritèrent et la chassèrent de chez eux quand elle devint catholique, elle épousa Roger Line, qui mourut en exil à cause de la foi catholique. Après sa mort, elle fournit un hébergement à des prêtres à Londres, et pour cela, fut pendue à Tyburn, sous la reine Élisabeth Ière. Avec elle subirent le même supplice les bienheureux prêtres et martryrs Marc Barkworth, bénédictin, et Roger Felcock, de la Compagnie de Jésus, qui furent mis en pièces alors qu’ils respiraient encore. (Martyrologe romain)

    source : nominis.cef.fr

  • Et les anges le servaient...

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    Homélie de Benoît XVI pour le premier dimanche de carême

    En ce premier dimanche de Carême, l’Evangile, dans le style sobre et concis de saint Marc, nous introduit dans le climat de ce temps liturgique : « L’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1, 12). En Terre Sainte, à l’ouest du fleuve du Jourdain et de l’oasis de Jéricho, se trouve le désert de Judée dont les vallées pierreuses, dépassant un dénivelé d’environ mille mètres, montent jusqu’à Jérusalem. Après avoir reçu le baptême de Jean, Jésus s’enfonce dans cette solitude, conduit par ce même Esprit Saint qui s’était posé sur Lui en le consacrant et en le révélant comme Fils de Dieu. Dans le désert, lieu de l’épreuve, comme l’expérience du peuple d’Israël le montre, la réalité de la kenosi, du Christ qui s’est laissé vider, qui s’est dépouillé de la condition de Dieu (cf. Ph 2, 6-7), apparaît de manière dramatique. Lui, qui n’a pas péché et ne peut pécher, se soumet à l’épreuve et peut pour cela compatir à notre infirmité (cf. He 4, 15). Il se laisse tenter par Satan, l’adversaire qui dès le départ s’est opposé au dessein salvifique de Dieu en faveur des hommes.

    Les anges, figures lumineuses et mystérieuses, apparaissent presque à la hâte, dans la brièveté du récit, face à cette figure obscure et ténébreuse qui ose tenter le Seigneur. Les anges, dit l’Evangile, « servaient » Jésus (Mc 1, 13) ; ils sont le contrepoint de Satan. « Ange » veut dire « envoyé ». Nous trouvons ces figures, qui aident et guident les hommes au nom de Dieu, dans tout l’Ancien Testament. Il suffit de se souvenir du Livre de Tobie, dans lequel apparaît la figure de l’ange Raphaël, qui assiste le protagoniste dans tant de vicissitudes. La présence rassurante de l’ange du Seigneur accompagne le peuple d’Israël dans tous ses événements bons et mauvais. Au seuil du Nouveau Testament, Gabriel est envoyé pour annoncer à Zacharie et à Marie les heureux événements qui sont le début de notre salut ; et un ange, dont on ne dit pas le nom, avertit Joseph, l’orientant dans ce moment d’incertitude. Un chœur d’anges annoncent aux pasteurs la bonne nouvelle de la naissance du Sauveur ; ce sont aussi des anges qui annonceront aux femmes la joyeuse nouvelle de la résurrection. A la fin des temps, les anges accompagneront la venue de Jésus dans la gloire (cf. Mt 25, 31). Les anges servent Jésus, qui est certainement supérieur à eux, et sa dignité est ici, dans l’Evangile, proclamée de manière claire, quand bien même discrète. En effet, même dans une situation d’extrême pauvreté et d’humilité, quand il est tenté par Satan, Il reste le Fils de Dieu, le Messie, le Seigneur.

    Chers frères et sœurs, nous enlèverions une part importante de l’Evangile si nous laissions de côté ces êtres envoyés par Dieu, qui annoncent sa présence parmi nous et en sont un signe. Invoquons-les souvent, pour qu’ils nous soutiennent dans l’engagement de suivre Jésus jusqu’à nous identifier à Lui...

  • Défense de la vie : la parole claire d'un évêque

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    source : le Salon beige

    Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oloron, a rédigé la préface de l'ouvrage de Phillipe de Cathelineau, "Naître ou ne pas être. De la dictature de nos libertés à la faillite de nos solidarités." (à paraître, le 1er mars) La voici en exclusivité à lire ici

    Voici un extrait qui fait écho à de récents propos de Monseigneur Léonard :

    Le consensus démocratique n’a pas l’apanage de la vérité et de la justice. En ce sens, la légitimité du politique découle de son respect de la loi naturelle, de cet ordre voulu par Dieu, inscrit au plus profond de la création. Comme l’écrit saint Thomas d’Aquin : « Une loi contraire à la raison est plus une violence qu’une loi ». Le pape défunt le rappelle avec force : « La racine du drame, combien elle est parfois élargie et différenciée ! Mais il y a aussi les instances humaines, parfois les « groupes de pressions », les corps législatifs, qui « légalisent » la privation de la vie de l'homme non encore né. Existe-t-il une instance humaine, existe-t-il un parlement, qui ait le droit de légaliser le meurtre d'un être humain innocent et sans défense, qui ait le droit de dire : "il est permis de tuer", et pour finir : "il faut tuer", là où il faut au contraire protéger et aider la vie au maximum?» [Jean-Paul II, 4 juin 1991, homélie à Radom (Pologne).]

  • Solution finale pour les chrétiens du Nigeria ?

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    Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ? Alexandre del Valle

    Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes – gérés par des gouverneurs musulmans – aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone.


    L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

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  • Après la suppression de l'enfant à naître, celle de l'enfant né ?

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    L'idée fait son chemin et s'inscrit dans la logique d'une mentalité qui n'accorde aucune importance au respect de la vie humaine, le sacrifiant au nom du mythe de "l'enfant désiré" et du "projet parental". Jeanne Smits, sur son blog, “Avortement post-natal” : une idée qui fait son chemin, analyse un article dont les auteurs plaident en faveur du droit des parents à supprimer un enfant non désiré après sa naissance :

    « Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »

    Cette proposition a le terrible mérite de montrer que lorsqu'on s'est donné le droit de vie et de mort sur la personne humaine, que ce soit en début ou en fin de vie, il n'y a plus de limites dans l'extension de ce droit.

  • Marche pour la Vie : et nos évêques ?

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    Un de nos visiteurs réagit à la note publiée ce matin : voir ici; il nous pose ces questions :

    Nos évêques, de tous les diocèses, s'impliquent-ils à fond dans cette « marche pour la vie » ? Ne doivent-ils pas faire en sorte que toutes leurs paroisses en soient bien informées et soient incitées à y participer massivement ? Et aussi mettre à la disposition des organisateurs tous les appuis et moyens qui peuvent les aider. Il me semble que cela fait partie d'un de leurs rôles essentiels, et qu'ils sont mieux placés et outillés que tous ces braves bénévoles pour faire enfin bouger et marcher tous les catholiques de ce pays. Ces bénévoles ont-ils contacté les évêques en ce sens ?"

    Les organisateurs répondront sans doute à ces questions. A suivre, sur belgicatho...

  • Répondre à l'infertilité de façon moralement acceptable

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    "En matière de procréation humaine, la recherche biomédicale est actuellement dominée par la scientificité et la logique du profit qui entravent des domaines de recherche autres que la fécondation in vitro. C’est un discours particulièrement ferme que le Pape a prononcé ce samedi matin à l'Académie pontificale pour la Vie, pointant du doigt l’appât du gain qui se cache derrière les méthodes proposées contre l’infertilité ou pire encore, l’arrogance de vouloir se substituer au Créateur. Dans certains milieux médicaux-scientifiques la dimension de la vérité est brouillée – regrette Benoît XVI. L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage – a-t-il insisté - est le seul lieu digne d’accueillir l’appel à l’existence d’un nouvel être humain qui est toujours un don. Pour le Pape, la lutte contre l’infertilité exige une réponse moralement acceptable. L’Église est sensible à la souffrance des couples ayant des problèmes de fertilité. Leur aspiration légitime à la procréation doit recevoir, avec l’aide de la science, une réponse qui respecte pleinement leur dignité. L’Eglise encourage la recherche biomédicale mais elle rappelle que l’infertilité ne diminue pas la vocation baptismale et matrimoniale des époux. Enfin, Benoît XVI avertit que la science n’a pas une réponse à tout : il y a des réponses qui ne peuvent venir que du Christ lui-même."

    source : Radio Vatican : radiovaticana.org

    Lire l'intégralité de ce message en traduction française ici