"Luc Chatel vient d’imposer dans les programmes de première de Sciences de la vie et de la terre la « théorie du genre ». Le professeur Jean-François Mattei analyse le sens philosophique de ce lyssenkisme pédagogique. Il s’agit pour lui d’une négation pure et simple de la notion d’humanité, d’un retour à la barbarie dans une perspective post-soixante-huitarde."
BELGICATHO - Page 2302
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France : Jean-François Mattei et la théorie du genre
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Des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement
Faisant écho à une dépêche de l'agence Zenit, généthique.org signale, comme nous l'avions déjà fait, que des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement :
"En Espagne, un nombre croissant d’hôpitaux cogérés par l’Eglise catholique pratiquerait des avortements depuis que la "loi organique relative à la santé sexuelle et reproductive et à l’interruption volontaire de grossesse" est entrée en vigueur en juillet 2010. Celle-ci prévoit que "la prestation sanitaire de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) doit être effectuée dans des centres du réseau de santé publique ou liée par convention à celui-ci" et que l’accès à cette prestation sera "garanti à toutes les femmes" jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 22 avec prescription médicale. Si l’objection de conscience est prévue pour les personnes à titre individuel, elle n’est pas accordée aux centres qui se trouvent, pour certains d’entre eux, soumis à des pressions accrues.
"Lors d’une réunion du conseil d’administration il y a six mois, un médecin a affirmé que, jusqu’à maintenant, cet hôpital n’effectuait pas d’avortements mais qu’à long terme, il sera obligé de le faire, explique le père Xavier Parès, vice-président du conseil d’administration du Sant Hospital de La Seu d’Urgell. J’ai dit que nous ne pouvions pas autoriser cette pratique dans un hôpital où l’Eglise siège au Conseil d’administration, et tous sont restés silencieux". "Nous combattrons pour que la vie soit respectée et que ne soient pas pratiqués des avortements", ajoute-t-il.
Dans d’autres hôpitaux pourtant, la ligne est moins claire. Un prêtre de l’archevêché de Barcelone, le Père Custodio Ballesteros, a constitué un volumineux dossier sur la situation de certains hôpitaux catalans, dossier qu’il a remis au Conseil Pontifical pour les services de santé. Ce dernier, dans une lettre du 6 juin 2011, s’est dit "préoccupé" et a demandé aux personnes responsables de "vérifier les faits en détail pour que l’on puisse, dès que possible, chercher des solutions concrètes à d’éventuels problèmes identifiés".
Sont notamment mis en cause l’hôpital San Pablo de Barcelone et l’hôpital général de Granollers qui, dès 2009, ont déclaré au ministère de la Santé, des avortements légaux. En août 2010, les représentants de l’Eglise à San Pablo ont assuré que "conformément aux principes éthiques qui l’ont inspiré depuis sa fondation, l’interruption volontaire de grossesse n’est pas pratiquée, même si exceptionnellement peuvent intervenir des circonstances médicales qui conduisent à des actions susceptibles d’entraîner la perte du fœtus" ; ils ont affirmé qu’en cas de violation de l’un ou l’autre des principes moraux de l’Eglise catholique - que le fonctionnement de l’hôpital est tenu de respecter par convention - "les mesures appropriées seront prises en vue de leur respect".
L’évêché de Terrassa a condamné publiquement la réalisation d’avortements dans l’hôpital de Granollers et a demandé que le centre ne pratique pas cet acte, mais cela n’a pas été suivi d’effet.
Pour le père Custodio Ballesteros, l’Eglise doit se retirer d’un hôpital s’il pratique des avortements. Il estime également que pour préserver sa liberté, elle doit renoncer aux fonds publics, même si cela doit diminuer la quantité des hôpitaux.
Notons que la pilule abortive (RU 486 et pilule du lendemain) est de plus en plus distribuée elle aussi dans les centres cogérés par l’Eglise. A l’hôpital San Juan de Dios Esplugues de Llobregat, la pilule du lendemain a même été distribuée avant sa mise en vente en pharmacie, affirme son aumônier Miguel Martin Rodriguo qui assure en même temps que dans cet hôpital, aucun avortement n’a été pratiqué.
Pourtant, en raison de la distribution de ces mêmes pilules à l’hôpital Sant Celoni du diocèse de Terrassa, le vice-président du Conseil d’administration, le Père Ignasi Fuster, a, lui, démissionné de sa charge, considérant que l’Eglise doit se retirer d’un centre où se pratiquent des avortements." -
Bulletin de l'Institut européen de bioéthique (I.E.B.) du 4 juillet 2011
Bulletin de l'IEB - 4 juillet 2011
Sommaire
Espagne : atteintes à la liberté de conscience
Orgaandonatie na euthanasie: is Belgïe een voorbeeld?
31% des Belges ne trouvent pas la législation sur l'avortement justifiée
(cliquer sur les titres pour accéder aux contenus)
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81e Grandes Conférences "catholiques"
L’agence « cathobel » vient de l’annoncer : « le programme de la saison 2011-2012 des prochaines Grandes Conférences Catholiques est quasiment bouclé. Marguerite Barankitsé lancera cette 81e édition. Six conférenciers ont déjà confirmé leur participation. Il reste encore un septième rendez-vous à organiser. Le programme définitif sera prêt pour la fin du mois d’août. Comme l’an passé, les conférences auront lieu au « Square Brussels » (Palais des Congrès) et commenceront à 20h30. Pour cette nouvelle saison, vous pourrez y entendre:
Marguerite Barankitse, Fondatrice de la « Maison Shalom », en dialogue avec Edmond Blattchen, journaliste. (le 24 octobre)
Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et historien des religions. (le 15 novembre)
Peter de Caluwe (Directeur général du Théâtre Royal de la Monnaie), Paul Dujardin (Directeur général du Palais des Beaux-Arts) et Michel Draguet (Directeur général des Musées Royaux de Belgique) en dialogue avec Jacques De Decker (Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et littérature française de Belgique). (le 28 novembre).
Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain. (le 15 décembre)
Alain Duhamel, journaliste, éditorialiste et chroniqueur politique français. (le 9 février)
Edgar Morin, philosophe et sociologue. (date à déterminer) ».
« Une tribune riche et variée » estime cathobel. Certes. Et catholique ? Sans doute, ici ou là, ma non troppo et surtout pas affichée. Bref, dans la ligne du pluralisme ambiant, mais, ma chère, n'est-ce pas cela, être catholique aujourd'hui ?
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Déclarée en état de mort cérébrale, une femme se réveille
La revue de presse de généthique.org nous apprend qu'une femme (au Canada) s’est réveillée après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.
"Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de "ses yeux" pour un autre patient. La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. "On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée…".
La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital." -
La dévotion eucharistique des Quarante-Heures
On fête aujourd'hui saint Antoine-Marie Zaccaria (1502-1539), fondateur des barnabites.
"La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau. C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures. Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux."
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Le "Père Dutourd"
Lectures de vacances... Pourquoi ne pas redécouvrir Jean Dutourd, disparu en janvier dernier, à travers le regard d'un auteur qui lui rend hommage : François Taillandier ?
«"Je n'ai jamais été heureux, mais j'ai toujours été gai", avez-vous dit. Et je crois savoir que vous aviez beaucoup de courage à le dire. Vous en parliez souvent, de cette gaieté dont vous avez dit maintes fois qu'elle était en quelque sorte l'apanage et la récompense de l'artiste, quand il sent se faire sous sa main, presque sans lui, son tableau ou sa page.» (Quatrième de couverture)
"Le Père Dutourd nous en apprend autant sur François Taillandier que sur Jean Dutourd. Ne pouvoir se comprendre qu’au travers d’un autre écrivain qui fut un maître et un ami est une belle preuve d’humilité. Se souvenir de Dutourd, pour Taillandier, c’est d’abord se rappeler sa jeunesse clermontoise au début des années 1970, dans une famille qui lisait beaucoup. C’est aussi se souvenir que Dutourd était « l’écrivain des parents », un réac patenté terriblement démodé dans une période prétendument libérée qui préparait la servitude libérale-libertaire d’aujourd’hui." (Causeur)
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Non, le Christ ne s'est pas arrêté à Eboli...
C'est ce que semble démontrer ce déplacement en masse de 7000 catholiques des Pouilles qui ont été reçus hier par Benoît XVI : c'est ICI
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Monde arabe : le passage par l'islamisme, incontournable ?
C'est en tout cas l'avis du père Boulad (cfr http://belgicatho) dans une interview accordée dans le Figaro à Jean-Marie Guénois, il y a quelques jours :
"Le passage par l'islamisme est actuellement incontournable dans le monde arabe. Et il faut admettre cette période où l'islamisme va prendre le pouvoir. Pour combien de temps ? Je ne le sais pas. Sans doute jusqu'à ce que les islamistes démontrent qu'ils sont incapables de gérer les vrais problèmes des pays concernés. Car la charia n'a pas de réponses à apporter aux questions sociales et économiques telles qu'elles se posent aux gens de la rue. Nous n'avons pas besoin de réponses religieuses à des questions aussi pragmatiques et concrètes ! Ensuite, je ne vois pas qu'Israël laisse faire les choses sans intervenir d'une manière ou d'une autre. Pour ce pays, il va falloir limiter les dégâts car une relative stabilité va être remise en question si ces États tombent dans la mouvance islamiste. Et, de ce point de vue, il ne faut pas, non plus, oublier l'Iran… Israël a toujours montré sa détermination et on connaît les faucons israéliens. Je pense même qu'il va y avoir une attaque préventive contre l'Iran. Enfin, et surtout, les jeunes, la modernité sont un mouvement irrésistible ! Tôt ou tard, l'esprit l'emportera. On peut retarder le réveil des peuples. On ne peut pas les bloquer définitivement."
Découvrir l'intégralité de cette interview ICI
à compléter par la consultation de cette note du 23 juin : Le printemps arabe vu de Venise
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Un observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe
Cela existe, c'est en anglais, et c'est consultable sur le net : http://www.intoleranceagainstchristians.eu/
Voici les derniers cas qui y sont recensés :
"Latest Cases of Christianophobia
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Liberté politique tire les leçons du HellFest
"Le HellFest, festival des musiques extrêmes, s’est tenu à Clisson en région nantaise, du 17 au 19 juin. Après la mobilisation initiée par le collectif « Provocs HellFest ça suffit », alertant sur le contenu ouvertement antichrétien d’une large partie de la programmation, interview-bilan avec son responsable, Louis Peramet, et le blogueur Les yeux ouverts."
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Un évêque roumain, martyr du communisme
Benoît XVI a évoqué hier la figure du bienheureux János Scheffler, évêque roumain de Satu Mare, mort martyr du communisme en 1952 à Bucarest, à l’âge de 65 ans, et béatifié samedi matin en Roumanie. (http://www.zenit.org/article-28393?l=french)
« Je m’unis à la joie de l’Eglise en Roumanie, et en particulier de la communauté de Statu Mare » où Janos Scheffler a été proclamé bienheureux samedi matin lors de la célébration eucharistique présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints et envoyé de Benoît XVI.
« Que son témoignage soutienne toujours la foi de ceux qui font mémoire de lui avec affection et celle des nouvelles générations », a dit Benoît XVI après l’angélus de ce dimanche.
La persécution communiste contre l’Eglise catholique se durcit à partir de 1947 : « Le régime, a expliqué le cardinal Amato à Radio Vatican, voulait casser les relations avec le Saint-Siège et créer une Eglise sans le pape en forçant les catholiques à devenir orthodoxes ».
Cette haine de la foi se déchaîna contre les prêtres et contre les évêques. Mgr Scheffler fut emprisonné à Jilava et soumis aux travaux forcés, à toute sorte d’humiliations, à des tortures (des douches bouillantes), mais il sut « transformer cette expérience de douleur en occasion d’apostolat, de catéchèse, et de prière », a ajouté le cardinal Amato.
Le régime lui proposa de devenir « patriarche de Roumanie » s’il acceptait de passer à l’Eglise orthodoxe : il tint bon. Il mourut le 6 décembre 1952, en priant et en pardonnant à ses assassins.
Anita S. Bourdin (Zenit)
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