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BELGICATHO - Page 444

  • Inde : l’héritage de Mère Teresa mis à mal par le nationalisme hindou

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    Vingt-cinq ans après sa mort, la religieuse reste une figure reconnue dans son pays d’adoption, où elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour se mettre au service des plus démunis. Si la congrégation y est toujours bien implantée, les sœurs de Mère Teresa sont régulièrement visées par des accusations du parti au pouvoir.

    Dans les rues de Calcutta, les murs des bâtiments ont été repeints en bleu et blanc il y a quelques années. Un hommage simple, aux couleurs du sari que la religieuse a revêtu dès son arrivée dans le pays. « Ici, Mère Teresa fait partie du quotidien des habitants », résume le père Laurent Bissara, prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP) dans la capitale de l’État du Bengale, où se trouve la maison mère des Missionnaires de la Charité, la congrégation qu’elle avait fondée en 1950.

    Vingt-cinq ans après sa mort, le 5 septembre 1997, son héritage reste ancré dans la société indienne. Les foyers des sœurs comptent plus de 20 000 salariés et personnes accueillies dans le pays, dont 1 902 religieuses ayant formulé le vœu – spécifique à la congrégation – de consacrer leur vie aux pauvres. « Mère Teresa a été la première à mener une œuvre missionnaire sans aucune discrimination de religion, de caste, de couleur », rappelle le père Vincent Kundukulangara, prêtre des MEP dans le Kerala, dans le sud de l’Inde, qui témoigne de la reconnaissance de la population envers l’œuvre des sœurs.

    Contexte politique de tensions

    L’héritage spirituel de Teresa de Calcutta, canonisée en 2016, s’inscrit toutefois dans un contexte politique tendu. Depuis 2014, le BJP, parti nationaliste hindou au pouvoir, mène une politique répressive envers les minorités religieuses, dont font partie les 28 millions de chrétiens du pays (2,3 % de la population). « Pour Narendra Modi (le leader du BJP et premier ministre de l’Inde), Mère Teresa est une figure à oublier », observe le père Yann Vagneux, également prêtre des MEP, installé à Bénarès.

    Les missionnaires ont été régulièrement visées par des accusations de baptêmes forcés ces dernières années, alors que le pouvoir traque toute tentative de prosélytisme par le vote de lois anti-conversions. Une suspicion de trafic d’enfants avait en outre ébranlé la congrégation en 2018, lorsqu’un couple avait affirmé avoir payé les sœurs d’un foyer de Ranchi, dans le nord-est de l’Inde, pour adopter un enfant. Cette déclaration avait mené à l’interpellation d’une religieuse, à l’ouverture d’une enquête dans toute la congrégation pour commerce de nourrissons et à la fermeture, l’année suivante, du foyer.

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  • L'homélie du pape François pour la béatification de Jean-Paul Ier

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    SAINTE MESSE ET BÉATIFICATION DU SERVITEUR DE DIEU LE SOUVERAIN PONTIFE JEAN PAUL Ier

    HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

    Place Saint-Pierre
    XXIIIe dimanche du temps ordinaire, 4 septembre 2022

    Jésus est en chemin vers Jérusalem et l’Évangile d’aujourd’hui dit que « de grandes foules faisaient route avec lui » (Lc 14, 25). Faire route avec Lui signifie le suivre, c’est-à-dire devenir des disciples. Pourtant, le Seigneur fait à ces personnes un discours peu attrayant et très exigeant : celui qui ne l’aime pas plus que ses proches, celui qui ne porte pas sa croix, celui qui ne se détache pas des biens terrestres ne peut pas être son disciple (cf. vv. 26-27.33). Pourquoi Jésus adresse-t-il ces paroles à la foule ? Quelle est la signification de ses avertissements ? Essayons de répondre à ces questions.

    Tout d’abord, nous voyons une foule nombreuse, beaucoup de gens qui suivent Jésus. Nous pouvons imaginer que beaucoup ont été fascinés par ses paroles et émerveillés par les gestes qu’il a accomplis ; et donc, ils auront vu en Lui une espérance pour leur avenir. Qu’aurait fait tout maître de l’époque, ou – peut-on se demander – qu’aurait fait un leader rusé en voyant que ses paroles et son charisme attirent les foules et augmentent sa popularité ? Cela arrive encore aujourd’hui : en particulier dans les moments de crise, personnelle et sociale, lorsque nous sommes davantage portés à des sentiments de colère ou que nous avons peur d’une chose qui menace notre avenir, nous devenons plus vulnérables. Et alors, dans l’émotion du moment, nous faisons confiance à ceux qui savent manœuvrer avec dextérité et ruse, en profitant des peurs de la société et en nous promettant d’être notre “sauveur” qui résoudra les problèmes, alors qu’en réalité, ils veulent accroître leur popularité et leur pouvoir, leur image, leur capacité d’avoir les choses en main.

    L’Évangile nous dit que Jésus ne fait pas ainsi. Le style de Dieu est différent. Il est important de comprendre le style de Dieu, comment Dieu agit. Dieu agit avec un style et le style de Dieu est différent de celui de ces gens parce qu’Il n’instrumentalise pas nos besoins, il n’utilise jamais nos faiblesses pour grandir. Il ne veut pas nous séduire par la tromperie ni distribuer des joies à bon marché. Il n’est pas intéressé par la marée humaine. Il n’a pas le culte des chiffres, il ne cherche pas l’approbation, il n’est pas idolâtre du succès personnel. Au contraire, il semble s’inquiéter quand les gens le suivent avec euphorie et s’enthousiasment trop facilement. C’est pourquoi, au lieu de se laisser attirer par le charme de la popularité – parce que popularité séduit - , il demande à chacun de discerner avec attention les motivations pour lesquelles il le suit et les conséquences que cela comporte. En effet, beaucoup parmi cette foule suivaient peut-être Jésus parce qu’ils espéraient qu’il serait un chef qui les délivrerait des ennemis, quelqu’un qui prendrait le pouvoir et qui le partagerait avec eux ; ou bien quelqu’un qui, faisant des miracles, résoudrait les problèmes de la faim et des maladies. On peut suivre le Seigneur, en effet, pour diverses raisons et certaines, nous devons le reconnaître, sont mondaines : derrière une apparence religieuse impeccable peut se cacher la simple satisfaction de ses besoins, la recherche du prestige personnel, le désir d’avoir un rôle, de contrôler les choses, le désir de prendre la place et d’obtenir des privilèges, l’aspiration à recevoir de la reconnaissance et ainsi de suite. Cela arrive aujourd’hui entre chrétiens. Mais ce n’est pas le style de Jésus. Et cela ne peut pas être le style du disciple ni de l’Église. Si quelqu’un suit Jésus avec ses intérêts personnels, il fait fausse route.

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  • Nouvelle saison de formation de "Bâtir sa maison sur le roc"

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    Bâtir sa maison sur le roc. Logo

    D'Oriane et Christophe de Hemptinne :

    Chers amis de "Bâtir sa maison sur le roc",
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Comme les années précédentes, deux cycles sont prévus en français, à savoir chez Véronique et Christophe Depreter à Rixensart (première séance le samedi 5 novembre 2022) et chez nous à Bruxelles (première séance le samedi 19 novembre 2022). Un cycle "Je huis op de rots bouwen" en néerlandais, chez Geertrui et Jef Segers à Leuven (Heverlee), démarrera le samedi 22 octobre 2022.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité.

    Pour toutes informations, y compris les dates des séances des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be / www.jehuisopderotsbouwen.be.

    Enfin, nous vous invitons à suivre notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.

     
    Bien cordialement,
     
    Oriane et Christophe de Hemptinne
  • Le magistère comme un édredon

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Le magistère comme un édredon

     « Je suis un général qui ne combat plus et qu’on a nommé directeur d’école » (cardinal Ottaviani).
    « Auparavant le Saint-Office avait le devoir de défendre la foi, mais maintenant cela a changé » (cardinal Seper, successeur d’Ottaviani).

    On peut dire qu’une rupture de fait d’avec l’Église romaine, sa foi et sa discipline fondamentale est consommée chez un certain nombre d’évêques, de prêtres, de fidèles allemands. Bien d’autres ruptures existent d’ailleurs, mais force est de constater qu’aucune n’est déclarée : les déviants, même sur des points de morale ou de doctrine essentiels, restent paisiblement au milieu du troupeau. Si ceux qui, d’une manière ou d’une autre, remettent en cause le Concile sont facilement qualifiés de schismatiques, et parfois traités en conséquence, les hétérodoxes les plus manifestes ne sont que très rarement, et avec combien de ménagements, sommés d’opter clairement entre l’acceptation ou le refus de la foi catholique, et ne sont par conséquent, dans la seconde hypothèse, jamais retranchés officiellement du Corps, pour le plus grand dommage des membres encore sains, et même pour le leur puisqu’ils ne sont pas invités à la repentance.

    Vers un schisme allemand ? Non, vers une transaction

    Les hérésies ou mépris de la discipline de l’Église qui se sont manifestés au cours du Chemin synodal, le Synodale Weg allemand sont considérables. Le 4 février dernier, un ensemble de résolutions ont été votées à 85% ou 86 % des voix selon les cas, dont les deux tiers des évêques. Elles ne préconisaient rien moins que l’ordination sacerdotale des femmes, l’ordination d’hommes mariés, l’autorisation aux prêtres en exercice de se marier, la révision de la morale sexuelle (notamment de la doctrine de l’Église sur la contraception et l’homosexualité, avec bénédiction possible des couples homosexuels), le partage du gouvernement de l’Église avec les laïcs.

    Des voix se sont élevées, comme celle du cardinal Müller, et même du cardinal Kasper, sans parler des soixante-quatorze évêques, dont quatre cardinaux, qui ont adressé une lettre d’admonestation à leurs confrères allemands[1]. Mais aucune rétractation n’est intervenue de leur part. Qui désormais va dire à ces hommes d’Église, surtout aux pasteurs, qu’ils ont fait naufrage dans la foi ? Rome ? C’est, pour l’heure inimaginable. Les évêques allemands en désaccord avec leurs confrères ? C’est très improbable.

    En réalité, cette crise, comme bien d’autres, sera réglée sur un mode de transaction, comme le sont les conflits idéologiques dans les démocraties. La contestation de la morale ne pose pas de problème particulier à l’appareil ecclésiastique : l’adultère public ou la vie « matrimoniale » homosexuelle n’empêchant aujourd’hui personne de recevoir la communion eucharistique, le discours officiel faisant en sorte de s’ajuster à la pratique sur le mode de la miséricorde et de l’accompagnement dans la ligne d’Amoris lætitia.

    En revanche, l’ordination des femmes et des hommes mariés protestantiserait l’Église en laïcisant et donc en provoquant inévitablement un évanouissement et du pouvoir romain et des pouvoirs épiscopaux. Car l’institution ecclésiastique, qui semble n’être plus qu’un cadre administratif, très contraignant idéologiquement, est en réalité très fragile. Dans son entretien du 19 mai 2022, avec les directeurs des revues culturelles jésuites européennes, François a été très clair : « Au président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, j’ai dit : “Il y a une très bonne Église évangélique en Allemagne. Nous n’avons pas besoin d’une deuxième !” »

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  • Le bienheureux pape Luciani et le scandale d'un salut à la portée de tous

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Le bienheureux pape Luciani et le scandale d'un salut à la portée de tous

    3 septembre 2022  

    Albino Luciani devient bienheureux. Le dimanche 4 septembre, le Pape François célébrera la liturgie de béatification de son prédécesseur, qui n'est monté sur le trône de Pierre que pendant 34 jours, entre août et septembre 1978.

    Le "Pape de septembre" (comme l'a appelé une récente publication en langue anglaise) n'est pas proclamé bienheureux pour le bref moment où il a été le vicaire du Christ sur terre. Stefania Falasca, vice-postulatrice de la Cause de canonisation et aujourd'hui vice-présidente de la Fondation vaticane Jean-Paul Ier, a souligné avec force que l'on ne "béatifie" pas un pontificat. Il est plutôt proclamé devant le peuple de Dieu et devant le monde que le chrétien, le prêtre, Mgr Albino Luciani - qui, à la fin de sa vie, est devenu évêque de Rome et successeur de Pierre - a vécu une union intime avec Dieu, réalisée par la grâce du Christ, et qui s'est manifestée en lui par les vertus de la Fides Romana, exercées "à un degré héroïque" : les vertus théologales de foi, d'espérance et de charité, ainsi que les vertus cardinales de prudence, de justice, de force et de tempérance. Celles que le Pape Jean XXIII, dans le Journal de l'âme, a appelé "les sept lampes de la sanctification".

    Autour de ces sept vertus, les sept lampes de la vie chrétienne, se tisse l'ensemble du bref et incomparable magistère pontifical de Jean-Paul Ier. Ils étaient l'incipit auquel il voulait imprimer toute sa prédication. Il s'agissait des sept vertus, le " programme " à réaliser dans sa première catéchèse, précédée de celle consacrée à l'humilité. Il n'a réussi à réaliser que celles consacrées aux trois vertus théologales.

    Dans l'Aula Nervi, le Pape Luciani a fait briller la foi à l'aide de citations de Trilussa et de Saint Augustin, pour témoigner que la foi ne consiste pas à "croire que Dieu existe", mais à se confier à Lui ("C'est aussi croire en Dieu, ce qui est certainement plus que croire en Dieu"), et à reconnaître que celle du Christ "n'est pas notre doctrine", et que nous "devons seulement la garder, nous devons seulement la présenter". De l'espérance, "vertu enfantine", il a suggéré les contours avec des citations allant du Concile Vatican II à St François de Sales, d'Augustin à St Jean Bosco, de St Alphonse de Liguori à St Thomas, d'André Canergie à Friedrich Nietzsche. Il l'a définie comme la vertu qui tient la porte ouverte aux pécheurs. Et il a prononcé ses dernières paroles publiques dans la catéchèse consacrée à la charité.

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  • Le premier message radio "urbi et orbi" du pape Jean-Paul Ier, le dimanche 27 août 1978

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    PREMIER MESSAGE RADIO
    « URBI ET ORBI »
    DU PAPE JEAN-PAUL Ier

    Dimanche 27 août 1978

     

    Vénérables Frères !

    Chers Fils et Filles du monde catholique tout entier !

    Appelé par la miséricordieuse et paternelle bonté de Dieu à la très grave responsabilité du Souverain Pontificat, Nous vous adressons à tous notre salutation et immédiatement Nous la présentons à tous les hommes du monde qui nous écoutent en ce moment, et en qui, selon les enseignements de l'Evangile, il Nous plaît de voir uniquement des amis, des frères. A vous tous, santé, paix, miséricorde, amour : "La grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous" (2 Cor 13, 13).

    Notre âme est encore accablée à la pensée du terrible ministère pour lequel nous avons été choisi : comme Pierre, il Nous semble d'avoir posé le pied sur l'eau périlleuse, et, secouée par un vent impétueux. Nous avons crié avec lui vers le Seigneur: "Seigneur, sauve-moi" (Mt 14, 30). Mais Nous avons également senti que s'adressait à Nous la voix du Christ, encourageante et aimablement exhortatrice : "Homme, de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" (Mt 14, 31). Si les forces humaines, à elles seules, ne sont pas adéquates à supporter un tel fardeau, l'aide de Dieu tout-puissant, qui guide son Eglise à travers les siècles au sein de tant de contradictions et de difficultés, ne Nous manquera certes pas moins, à Nous humble et dernier Serviteur des serviteurs de Dieu. Gardant Notre Main dans celle du Christ, Nous appuyant à Lui. Nous avons, Nous aussi accédé au timon de ce navire, qu'est l'Eglise. Elle est stable et sûre, même au milieu des tempêtes, parce que la présence réconfortante et dominatrice du Fils de Dieu l'accompagne. Selon la parole de St Augustin, qui reprend une image chère à l'ancienne Patristique, la barque de l'Eglise ne doit pas craindre, parce qu'elle est guidée par le Christ et par son Vicaire : "parce que même si la barque est secouée elle reste cependant une barque. Elle seule porte les disciples et reçoit le Christ. Elle est mise — péril dans la mer, mais sans elle tous périssent immédiatement" (Sermon 75, 3; PL 38, 475).

    En Elle seule se trouve le salut : "sine illa peritur" !

    C'est dans cette foi que Nous poursuivrons la route. L'aide de Dieu ne nous fera pas défaut, selon la promesse indéfectible : "Et moi je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 20). Votre réponse unanime et la collaboration pleine de bonne volonté de votre part à tous, Nous rendra plus léger le poids de notre devoir quotidien. Nous Nous préparons à cette terrible tâche avec la conscience que l'Eglise catholique est irremplaçable, cette Eglise dont l'immense force spirituelle est une garantie de paix et d'ordre, et comme telle, elle est présente dans le monde, comme telle, elle est reconnue dans le monde. L'écho que sa vie suscite chaque jour est le témoignage que, malgré tout, elle est vivante dans le cœur des hommes, également de ceux qui ne partagent pas sa vérité et n'acceptent pas son message. Comme l'a dit le Concile Vatican II, selon les enseignements duquel nous voulons orienter tout Notre ministère de prêtre, de maître et de pasteur, "l'Eglise, qui doit s'étendre à toute la terre, entre dans l'histoire des hommes, mais trascende également les temps et les confins des peuples. Parmi les tentations et les tribulations de son cheminement, l'Eglise est soutenue par la force de la grâce de Dieu, qui lui a été promise par le Seigneur, afin que, à cause de la faiblesse humaine, elle ne manque à la parfaite fidélité, mais qu'elle reste la digne épouse de son Seigneur et ne cesse pas de se rénover sous l'action de l'Esprit Saint, jusqu'à ce que, par la Croix, elle arrive à la lumière sans déclin" (Lumen Gentium, 9). Selon le plan de Dieu, qui "a rassemblé tous ceux qui regardent avec foi vers Jésus, auteur du salut et principe d'unité et de paix, l'Eglise a été voulue par Lui "afin qu'elle soit pour tous et pour chacun sacrement visible de cette unité salvifique" (ib.).

    Dans cette lumière, Nous Nous mettons entièrement, de toutes Nos forces physiques et spirituelles, au service de la mission universelle de l'Eglise, ce qui signifie pareillement : au service du monde, c'est-à-dire au service de la vérité, de la justice, de la paix, de la concorde, de la collaboration à l'intérieur des nations ainsi que dans les rapports entre les peuples.

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  • Souffrance et renoncement (23e dimanche du temps ordinaire)

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    Evangile de ce dimanche : Lc 14, 25-33

    De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
    « Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : ‘Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !’.
    « Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. 
    « De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

    Homélie de l'abbé Christophe Cossement (archive - source) :

    Le réalisme chrétien, pour un bonheur divin (23°dimanche de l’année C)

    Aujourd’hui le Seigneur nous propose deux thèmes particulièrement alléchants : la souffrance et le renoncement ! « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14,27) « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » (v.33)

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  • Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple

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    Homélie du Père Simon Noël osb sur son blog (archive 2019):

    23e dimanche année C

    Notre-Dame du Perpétuel Secours
     
    Un chrétien est un disciple du Christ. Et un disciple du Christ est celui qui marche derrière Jésus et suit le même chemin que lui. Or quel a été le chemin du Christ ? Un chemin en ce monde qui nous conduit à la vie éternelle. Le chemin de Jésus est celui de la Croix et de la résurrection. Sur cette terre, Jésus a connu la souffrance, la contradiction, la persécution et enfin une mort affreuse sur la Croix. Il s'est humilié et s'est fait obéissant jusqu'à la mort sur la Croix. C'est pourquoi le Père l'a exalté par la résurrection et Jésus jouit maintenant dans le ciel d'une gloire sans fin.

    Jésus a souffert parce qu'il était amour. Déjà, lorsqu'il était enfant, Jésus souffrait à cause du péché des hommes et de leur ingratitude envers Dieu. Il ne souffrait pas dans sa chair, comme ce fut le cas dans sa passion, mais il souffrait déjà dans son cœur. Dans la crypte du monastère de Chevetogne, au-dessus de la porte d'entrée, il y a une fresque qui représente le sujet suivant : Jésus, adolescent, se repose couché, et face à lui, un ange lui présente les instruments de la passion. Il savait donc dès le début de sa vie ce que serait sa destinée douloureuse parmi nous. De même l'icône de Notre-Dame du perpétuel secours nous montre Jésus-enfant dans les bras de Marie, regardant les instruments de la Passion, qui lui sont présentés par deux anges, à droite et à gauche du visage de la Vierge, et se blotissant, effrayé, dans les bras de sa mère.

    Christ de Lérins
     
    Ainsi on peut dire que la vie du Christ sur terre fut une souffrance continuelle pour le salut des âmes qu'il était venu racheter. La Croix fut plantée dans sa vie dès le commencement. Et pourtant Jésus fut toujours joyeux. Il a connu plus que nous la souffrance, mais jamais il n'a été triste. C'est là le grand paradoxe qu'il nous faut saisir, si nous voulons comprendre le sens de la souffrance dans le christianisme. Il y a au monastère de Lérins, dans le sanctuaire au-dessus de l'autel, un Christ en Croix, d'une rare beauté, qui date du XVème siècle. Sur cette croix, le Christ sourit. Comme s'il était heureux de souffrir ainsi pour sauver notre pauvre humanité et lui donner la vie éternelle du paradis. Un jeune frère rédemptoriste vietnamien, Marcel Van, qui sera peut être béatifié un jour, a eu des colloques mystiques avec Jésus dans sa prière. Jésus lui dit un jour : Petit Marcel, ma vie a été une vie de souffrance ; mais jamais je n'ai été triste d'avoir à souffrir. Par conséquent, ma vie doit être appelée une vie douloureuse, mais non pas une vie malheureuse. Si je m'étais alors attristé en face de la souffrance, comment pourrais-je t'exhorter à être toi-même joyeux quand tu rencontres la souffrance ?
     
    Voici aussi ce qu'écrivait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : Notre-Seigneur au jardin des oliviers jouissait de toutes les délices de la Trinité, et pourtant son agonie n'en était pas moins cruelle. C'est un mystère, mais je vous assure que j'en comprendes quelque chose par ce que j'éprouve moi-même.
     
    Comme celle du Christ, la joie profonde que connaît le chrétien au cœur des souffrances n'est pas le simple résultat d'un effort de volonté. Elle est le fruit d'une certitude. La certitude de faire plaisir à Dieu et de sauver le monde. Une certitude vécue dans l'obscurité de la foi pour le chrétien.
     
    Souvenons-nous de ce que Marie disait à Bernadette à Lourdes : Je ne vous promets pas d'être heureux en ce monde mais dans l'autre.
     
    Si nous connaissons la souffrance et l'épreuve, il nous faut être toujours joyeux et sourire. Pour Marcel Van, dont je viens de parler, le secret de la sainteté, c'est de transformer la souffrance en joie. Même pendant la Semaine Sainte, le Christ nous demande d'être joyeux, car c'est par notre joie que nous le consolons vraiment, et Jésus n'aime pas du tout que nous lui offrions des sacrifices dans la tristesse.
     
    Alors, quand l'épreuve survient, au lieu de nous attrister, de murmurer ou de nous révolter, demandons à Jésus de nous aider à sourire et à garder la paix et la joie de l'âme. C'est bien ainsi que nous pratiquerons ce qu'il nous a dit dans l'évangile de ce jour : Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
  • Albino Luciani, le pape qui se prenait pour le facteur de Dieu

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    Patricia Gooding-Williams, sur la Nuova Bussola Quotidiana, interviewe le neveu du pape Jean-Paul Ier que l'on béatifie aujourd'hui :

    INTERVIEW / GIOVANNI LUCIANI

    "Mon oncle Albino, le pape qui se prenait pour le facteur de Dieu".

    03-09-2022

    À la veille de sa béatification à Saint-Pierre, La Bussola a recueilli le témoignage du fils du frère du pape Jean-Paul Ier : "C'était une personne qui vivait entre ciel et terre, désireuse d'évangéliser, de communiquer le Christ à tous. C'est pourquoi il mettait en avant l'enseignement du catéchisme, il croyait que c'était la base de la foi". "Sa vie nous enseigne qu'il est possible de vivre en tant que chrétiens même dans les circonstances les plus difficiles".

    Giovanni Paolo I il giorno dell'elezione

    "C'était une personne qui vivait entre le ciel et la terre... Il avait des idées claires sur ce que signifie être pape, sur ce que signifie la papauté pour l'Église. Il a déclaré : "Le pape est le véritable représentant de Dieu sur terre, il doit connaître Dieu pour le faire connaître aux autres".

    À la veille de la cérémonie de béatification du pape Jean-Paul Ier, le 4 septembre sur la place Saint-Pierre, La Bussola Quotidiana s'est entretenue avec Giovanni Luciani, deuxième fils du frère du pape, Edoardo.

    "J'ai vécu dix mois avec le pape", dit-il fièrement. Il était étudiant à l'université de Padoue lorsque son oncle, alors patriarche de Venise, lui a demandé d'être son chauffeur et son assistant jusqu'à ce que son secrétaire personnel passe son permis de conduire. La conversation serpente joyeusement entre des réminiscences personnelles et des rires fréquents. Sa voix joyeuse mais vigoureuse est trompeuse ; il semble beaucoup plus jeune que ses 74 ans au téléphone. Il vit actuellement à Canale d'Agordo, dans la même modeste maison familiale où Albino Luciani est né et a grandi. Il décrit les événements passés comme s'ils étaient hier, donnant une image vivante de l'homme né pour être pape pendant seulement 33 jours.

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  • L’Ordre de Malte encore Souverain ?

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    Le pape Bergoglio destitue le grand chancelier maltais Boeselager et dissout le conseil ! Le Vatican a publié ce samedi un décret correspondant - le règlement entre en vigueur avec effet immédiat : Lu sur le site web kath net :

    « Cité du Vatican (kath.net/KAP) Le Pape François a limogé le Grand Chancelier de l'Ordre de Malte, Albrecht Freiherr von Boeselager. Dans le même temps, le chef de l'église dissout le conseil souverain de l'ordre catholique. Le Vatican a publié samedi un décret correspondant. Dans celui-ci, le chef de l'Église convoque un conseil souverain provisoire et un chapitre général extraordinaire le 25 janvier 2023. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat.

    Le représentant spécial de l'Ordre de Malte, le cardinal Silvano Maria Tomasi, et le lieutenant John Dunlap, le lieutenant John Dunlap, restent en fonction avec tous les pouvoirs. Cela s'applique jusqu'à la conclusion du Chapitre général extraordinaire "et nonobstant toute loi, privilège ou coutume contraire, aussi notable soit-il, qui pourrait contredire ma décision", a déclaré le Pape.

    Récemment, il y aurait eu de fortes tensions entre le représentant papal pour la réforme de l'ordre, le cardinal Silvano Tomasi, et une partie de la direction de l'ordre. Selon les rapports, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'ordre humanitaire mondial. Le 27 août, le pape a rencontré Tomasi, Dunlap et le juriste ecclésiastique jésuite Gianfranco Ghirlanda.

    Lors de la réforme de leur constitution et de leur code, les Maltais veulent se doter d'une structure de gestion plus contemporaine. La partie qui concerne l'organisation en tant qu'ordre doit être approuvée par le Pape, le reste non. Par ailleurs, des réformes sont prévues dans les finances et la conformité, mais aussi dans la prise en compte des femmes.

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre souverain de Malte relève du Saint-Siège. En même temps, c'est politiquement un sujet de droit international à part entière. Ce statut lui donne un accès unique au niveau politique et diplomatique et est destiné à lui permettre une indépendance particulière dans les conflits. L'Ordre entretient actuellement des relations diplomatiques avec 110 pays… ». Jusqu’ici (ndlr).

    Ref. L’Ordre de Malte encore Souverain ?

    Nous découvrirons bientôt ce que le Vatican (le pape François et le Cardinal Tomasi) prévoient...

  • Etats-Unis : une victoire majeure pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : une décision de justice pour protéger l’objection de conscience

    2 septembre 2022

    Aux Etats-Unis, une décision de Cour d’appel fédérale affirme que le gouvernement américain ne peut pas exiger d’établissements chrétiens qu’ils pratiquent des avortements ou des “opérations de transition de genre”. Le 26 août, un panel unanime de la 5e cour d’appel fédérale a confirmé la décision d’un tribunal inférieur les protégeant contre la disposition « anti-discrimination » de l’Affordable Care Act (ACA). Elle concerne les fournisseurs de soins de santé qui reçoivent un financement fédéral.

    Selon Joe Davis du Becket Fund for Religious Liberty, avocat des plaignants, la décision est « une victoire majeure » pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains.

    Un autre recours en Virginie

    En Virginie, une infirmière de MinuteClinic, une division de CVS Health, Paige Casey, a été licenciée après avoir refusé de fournir des produits abortifs en raison de ses convictions religieuses. Elle a donc décidé de poursuivre CVS Health car l’entreprise lui avait accordé les années précédentes une exemption pour motif religieux.

    Alliance Defending Freedom, un groupe juridique à but non lucratif qui assiste la soignante, affirme que la loi de Virginie interdit aux employeurs de prendre des mesures disciplinaires lorsqu’un employé s’oppose à un avortement pour des raisons religieuses.

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    Sources : Reuters, Brendan Pierson (30/08/2022) ; Washington Times, Matthew Barakat (31/08/2022)

  • Mère Teresa : un nouveau film lui est consacré à l'occasion du 25e anniversaire de sa mort

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un nouveau film documentaire pour marquer le 25e anniversaire de la mort de Mère Teresa

    Le 31 août, le nouveau film documentaire « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour », qui marque 25 ans depuis la mort de sainte Teresa de Calcutta (le 5 septembre 1997), a été diffusé en avant-première au Vatican. « Ce documentaire sera une source d’inspiration, même pour ceux qui ne l’ont jamais rencontrée », confie sœur Myriam Thérèse, supérieure régionale des Missionnaires de la Charité. « Ce sera aussi une façon d’apporter au monde d’aujourd’hui la lumière et l’espérance. »

    Le film documentaire « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour » marque le 25e anniversaire de la mort de la sainte de Calcutta.

    Un nouveau documentaire sur sainte Teresa de Calcutta a été inauguré lors d’une avant-première organisée le mercredi 31 août au Vatican. Intitulé « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour », le film marque le 25e anniversaire de la mort de la sainte (le 5 septembre 1997). Produit par la confrérie des Chevaliers de Colomb – un mouvement catholique de bienfaisance –, le documentaire présente la vie de la religieuse, avec des interviews et des reportages réalisés dans différentes communautés où les Missionnaires de la Charité, la congrégation fondée par Mère Teresa, continuent de servir.

    Le film propose aussi des récits illustrant comment le charisme de la sainte continue d’œuvrer à travers le monde, des villages les plus reculés de l’Amazone au Bronx, des bidonvilles du Kenya à Cracolândia, un quartier du centre-ville de São Paulo, au Brésil, et littéralement surnommé le « pays du crack ». Réalisée par David Naglieri, la production de 115mn sera diffusée les 3 et 4 octobre dans plus de 900 cinémas aux États-Unis et au Canada. « L’objectif était avant tout de transmettre l’histoire de Mère Teresa à une génération qui est trop jeune pour l’avoir connue directement », explique Patrick Kelly, 14e Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb.

    « Mère Teresa a passé sa vie à montrer le visage miséricordieux de Dieu »

    « Quelques jeunes religieuses ont enfin pu voir la Mère ‘en action’ durant l’avant-première », souligne le père Brian Kolodiejchuk, Missionnaire de la Charité et postulateur de la cause de canonisation de Mère Teresa. « À la fin du documentaire, Calcutta est partout ; tout le monde peut faire l’expérience de l’amour de Mère Teresa en faisant des choses extraordinaires dans toutes les petites choses du quotidien », ajoute-t-il. Le cardinal Sean O’Malley lui-même, archevêque de Boston, a confié ses propres souvenirs de Mère Teresa, qu’il a rencontrée alors qu’il était un jeune franciscain. « Mère Teresa a passé sa vie à montrer le visage miséricordieux de Dieu, à assurer aux gens qu’ils sont aimés, parce que ce n’est que quand les gens savent qu’ils sont aimés qu’ils peuvent croire en notre message », a-t-il rappelé.

    « Ce documentaire », a ajouté sœur Myriam Thérèse, supérieure régionale des Missionnaires de la Charité, « sera une source d’inspiration même pour ceux qui ne l’ont jamais rencontrée ». « C’est formidable de pouvoir voir ce que Dieu a fait en elle et ce qu’il continue de faire à travers ceux qui ont suivi ses traces », a-t-elle poursuivi. « La Mère croyait en notre petitesse, dans le fait que sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Tout est né de l’attachement à la personne de Jésus, de l’union avec Dieu dans la prière, dans l’Eucharistie et auprès des pauvres », a souligné la religieuse. C’est pourquoi « je pense que Mère Teresa nous appelle tous à continuer d’être ouverts à l’amour de Dieu et à le transmettre dans notre service aux pauvres ». « Ce sera aussi une façon d’apporter au monde d’aujourd’hui la lumière et l’espérance. »

    « Pour une plus grande générosité d’esprit envers Dieu et envers les hommes »

    « Ce documentaire est un merveilleux cadeau fait à ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer la Mère personnellement », a également réagi sœur Joseph Michael, supérieure générale de la congrégation, le 31 juillet dernier. « Il présente au monde Mère Teresa de Calcutta, dont le cœur était passionnément amoureux de Dieu et qui a embrassé les frères et sœurs souffrants avec la compassion même de Dieu, sans distinction de race, de couleur ou de religion. Mère Teresa a véritablement vécu le message de l’Évangile : ‘Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’ », a-t-elle souligné. « Ce film nous pousse à sortir de notre propre égocentrisme pour une plus grande générosité d’esprit, envers Dieu et envers les hommes. Que ce documentaire nous incite à ouvrir nos cœurs et nos mains aux souffrances de tous nos frères et sœurs. »

    Le pape François s’est également adressé à la confrérie des Chevaliers de Colomb en remerciant les producteurs du fil pour « tous les efforts que vous avez fait pour illustrer la vie de cette sainte dont la vie et le témoignage ont porté tant de fruits ».

    (Avec Asianews)