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BELGICATHO - Page 650

  • Qui sont les chrétiens d'Irak ?

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    De Radio Vatican via zenit.org :

    « Qui sont les chrétiens d’Irak? », réponses de Radio Vatican

    Moins de 2 % de la population, soit 400 000 personnes

    ***

    «Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, (…) Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu» (Ac 2, 9.11). Le récit de la Pentecôte dans les Actes des Apôtres témoigne de l’évangélisation de la Mésopotamie, territoire de l’Irak actuel, dès les temps apostoliques.

    Les premiers siècles: une Église missionnaire

    Les chrétiens irakiens sont donc les héritiers d’une implantation religieuse très ancienne, bien antérieure à la naissance de l’islam au VIIe siècle. L’Église chaldéenne a été fondée à Babylone par saint Thomas, en route vers l’Inde, et par ses disciples, parmi lesquels Addaï et Mari. Ils évangélisèrent des païens et des juifs exilés. Vers l’an 70 après Jésus-Christ, une église est déjà construite à Séleucie; vers 90, l’Église est établie à Arbèle et Adiabène, au nord de l’actuel Irak, comme le relève Mgr Petrus Yousif, Professeur à l’Institut Catholique de Paris et à l’Institut Pontifical Oriental de Rome. Elle s’appelle alors « Église de l’Orient ». Les communautés grandissent, et au début du IVe siècle se concrétise l’unification hiérarchique, alors même que les persécutions persanes se déchaînent.

    En 345, le Patriarche envoie une grande mission au Malabar (en Inde), une région déjà évangélisée par saint Thomas. À partir de 646, commence une véritable épopée missionnaire vers la Chine, puis la Mongolie. L’Église d’Orient parvient jusqu’en Mandchourie, à Sumatra et aux frontières du Japon à l’Est, jusqu’à Chypre à l’Ouest et jusqu’au Yémen au Sud. Aux XIIe et XIIIe siècles, l’Église d’Orient compte plus de 200 diocèses et représente la moitié de la chrétienté en nombre de fidèles et en superficie.

    De grandes écoles catéchétiques et théologiques se mettent en place, comme celles d’Édesse, d’Antioche et de Nisibe. D’illustres auteurs contribuent au rayonnement de ces centres de production littéraire et spirituelle, tels que saint Éphrem.

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  • Le Linceul de Turin, signe pour notre temps

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Le Saint Suaire de Turin : un signe pour notre temps

    Un lecteur me signale 3 vidéos sur le Saint-Suaire.

    La première partie est une présentation qui se veut accessible à tous, des principales avancées scientifiques et historiques sur cet objet unique qu’est le Saint Suaire de Turin. Cette présentation s’appuie sur de multiples publications scientifiques :

    • « Le Saint Suaire » de Pierre de RIEDMATTEN, fidélité, 2020
    • « La Passion de N.S. Jésus Christ selon le chirurgien » de Perre BARBET, Mediaspaul 14ème édition en 2003
    • « 101 Questions sur le Saint Suaire » de Pierluigi BAIMA BOLLONE, Saint-Augustin, 2001
    • « Il Mistero della Sindone » de Giulio FANTI et Savero GAETA, Rizzoli, 2013
    • « Apologie pour le Suaire de Turin par deux scientifiques non croyants » d’André CHERPILLOD et Serge MOURAVIEV, Mymekia, 1998
    • « Geoffroy de Charny » de Philippe CONTAMINE, revue histoire et société, Université de Provence, 1992
    • « Histoire d’Abgar et de Jésus » d’Alain DESREUMAUX, Brepols, 1993
    • « Le Suaire de Jésus de Nazareth » de Barbara FRALE, BAYARD, 2011
    • « Le Linceul de Jésus enfin authentifié ? » de Jean-Baptiste RINAUDO et Claude GAVACH, Guibert, 2010
    • « La science à l’épreuve du Linceul… » d’Arnaud-Aaron UPINSKY, Guibert, 1996
    • « Nouvelles découvertes sur le Suaire de Turin » d’André MARION et Anne-Laure COURAGE, Albin Michel, 1997
    • « Neuf années d’études palynologiques sur le Linceul » de Max FREI, revue Shroud Spectrum n°3, 1982
    • « Synthèse de l’affaire C14, vingt ans après le test de 1988 » de Pierre de RIEDMATTEN MNTV, 2010
    • « Le Saint Suaire revisité » de Jean LEVEQUE et René PUGEAUT, Ed. du Jubilé, 2003

    2 autre vidéos complètent cette présentation :

    • Une contemplation (2ème partie) des meilleures photos du Saint Suaire qui s’appuie sur des textes et musiques sacrés
    • Une méditation (3ème partie) autour des principales questions que ce signe nous inspire.

  • RDC : les évêques congolais appellent Tshisekedi à moraliser la composition du nouveau gouvernement congolais en gestation

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    CENCO 2016-12-21t151737z_1649537079_rc11dc6a1000_rtrmadp_3_congo-politics_0-690x450.jpg« Les évêques congolais ont déploré la régression constatée dans les domaines du respect des droits de l’Homme et de la justice sous le régime du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, dans une déclaration rendue publique lundi. La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a constaté « une régression » dans le domaine du respect des droits de l’Homme, après avoir salué « des avancées » enregistrées après l’investiture du président Tshisekedi en janvier 2019.

    « Nous déplorons les répressions d’activistes des droits humains, les attaques contre les civils par les groupes armés ou les forces gouvernementales, l’entrave de la liberté d’expression et de manifestation », ont écrit les évêques.

    « Le souci de la justice qui s’était manifesté dans le procès » qui mettait en cause Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, « ne semble plus continuer sur la même lancée. Il s’est estompé et parait sélectif », a déploré l’épiscopat catholique congolais.

    « La vraie justice » devrait s’étendre « sans distinction aucune, à tous les auteurs de crimes économiques et de violation des droits humains », ont insisté les évêques.

    A quelques jours de la mise en place du nouveau gouvernement pro-Tshisekedi, les évêques invitent le chef de l’État à veiller sur « le profil éthique des membres du prochain gouvernement et des gestionnaires des entreprises publiques ». L’influente église catholique, qui revendique parmi ses fidèles 40% de la population congolaise suggère que « seuls les hommes et les femmes qui ont fait preuve d’une bonne éthique dans leur passé et qui ont une expérience dans le domaine requis » soient cooptés pour gérer les affaires de l’Etat.

    Les évêques invitent également ce nouveau gouvernement à « tout mettre en oeuvre pour gagner le pari de l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023 et pas plus tard », conformément à la Constitution congolaise. »

    RDC: l’épiscopat déplore la « régression » en matière de droits de l’Homme et de justice

    Vœu pieux après la méthode utilisée pour constituer la majorité parlementaire présidentielle ?...

    JPSC

  • Le pape en Irak : un "voyage historique"

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    Pope Plans Historic Visit To Iraq As Its Christian Populations Dwindle |  KPBS

    Du Père Charbel Eid en Opinions sur le site de la Libre :

    Le voyage du Pape en Irak sera historique pour le Moyen-Orient

    Du 5 au 8 mars, François se rend en Irak pour un voyage qui marquera les esprits, et au cours duquel il posera des gestes symboliques et concrets pour soutenir les chrétiens d’Orient et encourager le dialogue avec l’islam.

    Du Père Charbel Eid, coordinateur des opérations pour l'aide à l'Eglise en détresse (AED) au Moyen-Orient

    Ce vendredi 5 mars, le pape François atterrira en Irak pour son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la pandémie, mais surtout pour un voyage historique, notamment à Mossoul et sur la plaine de Ninive occupée par les djihadistes du groupe État islamique entre 2014 et 2017. Ce séjour marquera les esprits pour plusieurs raisons qu’il est important de rappeler.

    La première est qu’il constituera un encouragement sans précédent pour les chrétiens d’Irak, qui n’ont reçu la visite d’aucune personnalité gouvernementale étrangère depuis plus de cinq ans. Or, cette communauté fut l’une des cibles privilégiées d’organisations terroristes et, par d’insoutenables persécutions, fut largement forcée de fuir le pays pour ne jamais y revenir tant les tensions restent importantes et les infrastructures publiques détruites. Ainsi, jusqu’en 2003, l’Irak comptait un million et demi de chrétiens. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 300 000, selon l’ONG Hammourabi, qui milite pour la défense des droits de la minorité chrétienne.

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  • Benoît XVI : "Il n'y a qu'un seul pape. La renonciation d'il y a 8 ans ? Je crois que j'ai bien fait"

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    De Massimo Franco sur le site du Corriere della Sera :

    1er mars 2021

    Intervista a Ratzinger: «Non ci sono due Papi. La rinuncia di 8 anni fa? Credo di aver fatto bene»

    Entretien avec Ratzinger : "Il n'y a pas deux papes. La renonciation d'il y a 8 ans ? Je crois que j'ai bien fait".

    Le message de Benoît XVI à ceux qui ne se résignent pas et aux fans de Bergoglio qui craignent son ombre. "C'était une décision douloureuse, mais je crois que j'ai bien fait. Ma conscience est claire".

    "Il n'y a pas deux Papes. Il n'y a qu'un seul Pape...". Joseph Ratzinger le dit à voix basse, en s'efforçant de bien articuler chaque mot. Il est assis dans l'un des deux fauteuils en cuir léger qui, avec un canapé, meublent le salon du premier étage du monastère cloîtré Mater Ecclesiae : l'endroit où il s'est retiré, loin de tout, en mars 2013. Sur la table de chevet se trouvent des lunettes de lecture, à côté d'une ancienne statuette en bois représentant une Vierge à l'enfant. "C'est la salle Guardini. Elle est appelée ainsi parce qu'elle contient, entre autres, les œuvres complètes du théologien germano-italien Romano Guardini. Elles sont là, derrière vous", explique Monseigneur Georg Gaenswein, son secrétaire personnel et préfet de la maison papale, en montrant la bibliothèque qui tapisse les murs. L'éditeur du Corriere della Sera, Luciano Fontana, a remis au Pape émérite un dossier rouge contenant deux caricatures qu'Emilio Giannelli, un dessinateur apprécié de Benoît, avait spécialement dessinées pour lui. Il a regardé la première longuement et a souri. Puis il passe à la seconde, et le sourire s'élargit en rires. "Giannelli est une personne pleine d'esprit", conclut-il avec un aplomb papal et bavarois.

    Jusqu'en 2012, des religieuses cloîtrées vivaient dans les douze cellules de ce bâtiment, construit entre 1992 et 1994 et occupé auparavant par la gendarmerie et les jardiniers papaux. Il abrite maintenant Benoît, les quatre "Mémores", femmes consacrées de Communion et de Libération qui l'assistent, et Monseigneur Gaenswein. Il apparaît soudainement après un virage dans la partie la plus haute et la plus inaccessible de la Cité du Vatican. Il est protégé par un portail électrique, au-delà duquel règne un silence irréel. Il est rare de rencontrer Benoît, surtout ces derniers temps. Et plus inhabituel encore est le fait qu'il accepte d'aborder l'un des sujets les plus traumatisants de la vie de l'Église catholique au cours des derniers siècles. Sa clarification sur le caractère unique de la papauté est évidente pour lui, mais pas pour certains secteurs du catholicisme conservateur qui sont irréductibles dans leur hostilité envers François. C'est pourquoi il répète "qu'il n'y a qu'un seul pape" tout en tapant faiblement la paume de sa main sur l'accoudoir : comme s'il voulait donner aux mots la force d'une affirmation définitive.

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  • Le carême avec Don Marmion (2ème partie)

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    La première partie est ICI

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  • Sommes-nous encore vraiment en démocratie ?

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    Judikael Hirel, sur la Sélection du Jour, pose la question : "Sommes-nous encore en démocratie ?". L'approche est française mais on n'aura aucun mal à la transposer dans notre contexte belge où des mesures aussi aberrantes que la jauge des 15 personnes pour le culte ont été imposées au mépris des libertés fondamentales.

    Sale temps pour les démocraties à travers le monde, en cette époque frappée par la pandémie. C’est ce qu’estime la dernière étude menée par The Economist. « La pandémie a provoqué un recul sans précédent des libertés démocratiques en 2020, explique-t-elle. Y avait-il un autre moyen ? Il n’existait pas d’alternative évidente aux politiques de distanciation sociale, de quarantaine et de confinement menées par les gouvernements. En soi, cela ne signifiait pas pour autant un tel virage vers l’autoritarisme de la part des démocraties à travers le monde. »

    En matière de recul des libertés, la France (et que dire de la Belgique ? ndB) ne fait pas exception : entre conseils de défense soumis au secret, gouvernement par décrets et libertés suspendues, notre pays ne serait plus une « démocratie à part entière » mais une « démocratie imparfaite » selon cette étude.(...) Au total, à travers le monde, seuls 23 pays sur 167 obtiennent désormais la classification de démocratie entière dans cette 13e édition de ce Democracy Index.

    Jean-Frédéric Poisson pointait 12 libertés malmenées dans une vidéo récente (1'17 à 3'37) : liberté d’aller et venir, de réunion, de manifestation, de travailler, d’éduquer ses enfants, de pratiquer le culte, de prescrire (médecins), atteinte au patrimoine et à la propriété privée (commerçants), liberté d’opinion (fiches), d’expression (censure, délation), absence de contrôle du Parlement, absence de transparence...

    Il faut dire que les mesures anti-Covid ont effectivement porté un coup dur à la démocratie à travers le monde. Selon les chercheurs britanniques, « cet abandon volontaire de libertés fondamentales » à travers le monde « aura été peut-être une des conséquences les plus remarquables » de cette pandémie. « Cela ne signifie pas pour autant que les gouvernements et les médias auraient dû censurer les sceptiques à l’égard du confinement : les tentatives de restreindre la liberté d'expression sont contraires aux principes démocratiques. Le retrait des libertés civiles, les atteintes à la liberté d’expression et les échecs de la responsabilité démocratique survenus à la suite de la pandémie sont des choses graves »

    Plus largement« la pandémie a posé la question de savoir si le public devrait, temporairement, abandonner les libertés démocratiques pour sauver des vies. Par leurs actions, la majorité des gens ont répondu par l'affirmative. Le problème était qu'ils n'étaient jamais vraiment invités à y réfléchir. La qualité de toute démocratie peut être mesurée par les questions qu'elle pose au public pour décision ou orientation. La pandémie a confirmé que de nombreux dirigeants se sont habitués à exclure le public de la discussion sur les questions urgentes du jour et a montré comment la gouvernance d'élite, et non la participation populaire, est devenue la norme. »

    Faut-il y voir un mouvement de fond à l’échelle mondiale vers des régimes plus autoritaires, voire liberticides ? Ce n’est pas à exclure. En France, le vote de cette loi sur la sécurité globale, permettant notamment le fichage des opinions, est une chose étonnante. Serions-nous déjà en démocrature, sorte de « Canada Dry » ayant l’apparence d’une démocratie mais dissimulant un régime de plus en plus centralisé et autoritaire ? (...) Le pas à franchir avant de vivre soumis à un état d’urgence permanent n’est pas si grand en fait, à force de voir l’exception devenir la norme.

    « Sommes-nous toujours en démocratie ? », s’interrogent Natacha Polony et Nicolas Baverez dans le FigaroVox. Si, selon Natacha Polony, « le terme de "dictature sanitaire" est employé à tort et à travers, en revanche, les experts, en particulier médicaux, ont été placés dans une position qui ne devrait pas être la leur du point de vue démocratique. Ils l’ont été par des gouvernants qui n’assument plus leur rôle. Le comité scientifique a servi de caution à un pouvoir qui jouait sur la peur pour maîtriser les populations. Même dans les moments de pause de l’épidémie, la représentation nationale n’a pas été associée aux choix stratégiques. »

    La gestion de crise a été centralisée (...) à travers le conseil de défense (chez nous le "Comité de Concertation")« qui est fait pour tout sauf pour répondre à une crise sanitaire, souligne Nicolas Baverez. Un nouveau régime de circonstances exceptionnelles a été ajouté, débouchant sur une régression inédite des libertés publiques. » Ainsi, « le débat public n’a jamais été engagé en France (ni en Belgique) autour de la crise sanitaire. Il a été monopolisé et biaisé par le président de la République et son gouvernement qui l’ont posé dans de mauvais termes en présentant un choix entre l’économie et la vie qui conduit tout citoyen responsable à opter pour la vie. »

  • Le 28 février 1794 : un Oradour-sur-Glane révolutionnaire

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    D'Anne Bernet  sur Aleteia.org :

    Les 110 innocents des Lucs-sur-Boulogne, le plus horrible massacre de la Révolution

    Ce fut un des plus horribles massacres de la Révolution. Malgré le sacrifice de leur vieux curé qui voulait les protéger, tous les habitants des Lucs-sur-Boulogne furent exterminés, hommes, femmes, enfants le 28 février 1794. Parmi eux, 110 tout-petits, tués en haine de la foi, dont la cause de béatification est ouverte à Rome.

    Oubliée, Notre-Dame des Lucs en Vendée ? Construite au XIXe siècle, à l’emplacement de l’ancienne église détruite par les Colonnes Infernales le 28 février 1794, la chapelle actuelle, dont on ne pousse plus guère la porte, est sans charme mais elle rappelle que ce lieu fut le témoin d’un des plus indicibles massacres de la Révolution, véritable matrice de tous les génocides et de toutes les horreurs totalitaires du XXe siècle.

    En janvier 1794, désireux d’en finir avec l’insurrection vendéenne débutée au printemps précédent, le Comité de Salut public accorde son blanc-seing au plan du général Turreau qui propose de faire parcourir les départements insurgés par douze colonnes mobiles chargées de tout tuer et incendier sur leur passage. Peu importe qu’à cette date, militairement, la Vendée, vaincue, ne représente plus une menace. Le seul fait que ses populations catholiques aient osé se soulever, au nom de leur foi persécutée, contre la Révolution, les voue à la mort.

    Dans la France « régénérée », il ne saurait y avoir de place pour ceux qui n’acceptent pas le nouveau « contrat social », dont on a exclu Dieu et l’Église ; en se « retranchant » ainsi de la communauté nationale, en soutenant que la loi divine prime sur celles de l’État, ces gens cessent d’être des citoyens, donc des humains. Réduits à l’état de sous-hommes, les Vendéens, leurs « femelles », leurs petits doivent être éradiqués comme des bêtes nuisibles. L’on ne va pas s’en priver : il s’agit d’hygiène sociale.

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  • "Observer le cycle féminin pour maîtriser sa fertilité ?" : un surprenant article dans La Libre

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    Laurence Dardenne, sur la Libre de ce 27 février (p. 26), pose cette question : "Et s’il suffisait d’observer le cycle féminin pour maîtriser sa fertilité ?" Cet intérêt pour des méthodes systématiquement passées sous silence surprend et réjouit (extraits) :

    "À une époque où l’on assiste plus que jamais à un retour au naturel, quelle contraception envisager ? Certains prônent les Méthodes d’observation du cycle (MOC), qui se basent sur la surveillance de la température et de la glaire cervicale. On veut du bio dans nos assiettes, pourquoi pas du naturel sous la couette ?" Voilà une proposition autant tendance que tentante…

    À une époque où certaines méthodes contraceptives demeurent taboues - surtout côté masculin pour ne citer que la vasectomie, l’anneau thermique ou… le slip chauffant -, "après la ‘révolution sexuelle’ des années 1960, pourquoi pas la ‘révolution naturelle’ des années 2020 ?", interrogent les défenseurs des MOC, ou Méthodes d’observation du cycle féminin, qui permettent de savoir au jour le jour si un rapport sexuel est susceptible de conduire à une fécondation.

    Plutôt que prendre un médicament qui modifie le cycle ou se faire placer un corps étranger dans l’organisme, cette approche, qui se dit plus fiable que le retrait (coït interrompu) ou Ogino (méthode du calendrier) et qui se base sur l’observation du cycle féminin, consiste en effet à distinguer les jours fertiles et infertiles afin que le couple puisse adapter son comportement en fonction de son souhait : éviter ou obtenir une grossesse."

    L'article détaille ensuite les modalités de cette méthode "écologique". Deux pages sont consacrées au sujet; à découvrir dans les pages 26 et 27 du journal.

  • Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

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    Lu sur le site web « Zenit » 

    François 1317971_w980h638c1cx1288cy852.jpg« Le pape François évoque sa santé, sa mort, la psychologie, les névroses, dans un entretien datant de février 2019 avec le journaliste et médecin argentin Nelson Castro, dont La Nación a publié des extraits ce 27 février 2021.

    D’après Vatican News, il y parle de l’opération qu’il subit à l’âge de 21 ans, en 1957, pour l’ablation d’une partie de son poumon droit: « Quand je me suis réveillé de l’anesthésie, la douleur que je sentais était très intense… mais j’ai toujours eu la conviction que j’allais guérir. »

    Et son rétablissement a été complet : « Je n’ai jamais senti aucune limitation dans mes activités… je n’ai jamais éprouvé d’épuisement ou de manque de souffle. »

    Si le pape argentin n’a jamais été psychanalysé, cependant « durant les jours terribles de la dictature, j’ai dû accompagner clandestinement des personnes pour les faire sortir du pays et sauver leurs vies, j’ai dû gérer des situations que je ne savais pas comment affronter. Je suis allé trouver une femme – une grande dame – qui m’avait aidé à lire des tests psychologiques pour les novices. Pendant six mois, je l’ai consultée une fois par semaine ».

    Cette psychiatre, ajoute-t-il, « m’a aidé à m’orienter sur la façon d’affronter les peurs de ce temps » : « Imaginez ce qu’est de transporter une personne cachée dans une voiture – avec seulement une couverture – et passer trois postes de contrôle militaire dans la zone de Campo de Mayo. Cela provoquait en moi une tension énorme. »

    Les névroses ? « Il faut leur préparer un maté. Pas seulement, il faut aussi les caresser. Ce sont des compagnes de la personne durant toute sa vie ». Et le pape de citer le livre « Be glad you’re neurotic » (Sois heureux d’être névrotique) du psychiatre américain Louis Bisch: « Il est très important d’être en mesure de savoir (…) où et quels sont nos maux spirituels. Avec le temps, on apprend à connaître ses propres névroses ».

    Estimant que « tout prêtre doit connaître la psychologie humaine », le pape souligne également la nécessité de ralentir en citant la phrase attribuée à Napoléon : « Habillez moi lentement, je suis pressé ». Il confie qu’écouter du Bach le « calme » et l’aide à « mieux analyser les problèmes ».

    Au terme de l’entretien, le journaliste demande au pape s’il pense à la mort : « Oui », répond-il. A-t-il peur ? « Pas du tout ». Et comment l’imagine-t-il ? « Comme pape, en charge ou émérite. Et à Rome. Je ne retournerai pas en Argentine. »

    Cet entretien a eu lieu dans le cadre d’un essai de Nelson Castro sur la santé des papes. »

    Ref. Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

    On savait déjà que la vie du pape élu le 13 mars 2013 ne coulait pas comme un long fleuve tranquille…

    JPSC

  • Europe : les évêques inquiets de la résolution sur l’avortement en Pologne

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    De zenit.org :

    Europe : les évêques s’inquiètent de la résolution sur l’avortement en Pologne

    La remise en cause du droit à l’objection de conscience

    La présidence de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) a adressé une lettre à David Sassoli, président du Parlement européen, concernant la résolution du Parlement européen du 26 novembre 2020 sur l’avortement en Pologne.

    Ils y soulignent que l’Église catholique, qui cherche à soutenir les femmes dans les situations de vie résultant de grossesses difficiles ou non désirées, demande que toute vie à venir bénéficie de protection et de soins.

    « D’un point de vue juridique – soulignent les évêques – ni la législation de l’Union européenne ni la Convention Européenne des Droits de l’Homme ne prévoient un droit à l’avortement. Cette question est laissée aux systèmes juridiques des États Membres. »

    L’un des principes fondamentaux de l’Union Européenne est le principe d’attribution, en vertu duquel l’Union n’agit que dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les Traités. « Le strict respect de ce principe est – peut-on lire dans la lettre – une exigence de l’État de Droit, une des valeurs fondamentales de l’Union. »

    Tout en approuvant la résolution du Parlement qui met l’accent sur le respect de l’État de droit, la COMECE souligne que « l’État de Droit exige également le respect des compétences des États Membres et des choix qu’ils font dans l’exercice de leurs compétences exclusives. »

    Dans leur lettre, les évêques de l’UE expriment également leur préoccupation quant à la remise en cause par la résolution du PE du droit fondamental à l’objection de conscience, qui émane de la liberté de conscience. « Si l’on considère que, dans le secteur des soins de santé, les objecteurs de conscience font souvent l’objet de discrimination, ceci est particulièrement inquiétant », poursuit la lettre.

    Lettre du Comité permanent de la COMECE

    Cher Président Sassoli,

    Nous vous écrivons au sujet de la résolution du Parlement européen du 26 novembre 2020 sur le droit à l’avortement en Pologne. La Commission des Episcopats de l’Union européenne (COMECE) a pris note avec préoccupation de certains arguments et points de cette résolution.

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