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BELGICATHO - Page 653

  • "Pas de dialogue possible avec le Diable" (Pape François)

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    De Vatican News :

    Angélus: le Pape François appelle à suivre Jésus en résistant au Tentateur

    En ce premier dimanche du Carême, le Pape François est revenu sur le sens des 40 jours au désert vécus par Jésus, en invitant les chrétiens à résister, eux aussi, face à l’emprise de Satan.

    «Mercredi dernier, avec le rite pénitentiel des Cendres, nous avons commencé le voyage du Carême», a expliqué le Pape François au début de sa méditation. En ce premier dimanche de ce temps liturgique, «la Parole de Dieu nous montre la manière de vivre fructueusement les quarante jours qui précèdent la célébration annuelle de Pâques». Il s’agit de se mettre dans les pas de Jésus, qui s’est retiré 40 jours dans le désert, où il a affronté le Tentateur.

    Le Pape François s’est arrêté sur la signification du désert, un environnement à la fois «naturel et symbolique» qui est souvent évoqué dans la Bible. Le désert est le lieu de la solitude, qui permet une disponibilité à la Parole de Dieu, a expliqué François. «Mais c'est aussi le lieu de l'épreuve et de la tentation, où le Tentateur, profitant de la fragilité et des besoins humains, insinue sa voix mensongère, une alternative à celle de Dieu».

    La défaite apparente de Jésus est en réalité le prélude à sa victoire

    «Pendant les quarante jours vécus par Jésus dans le désert, commence le "duel" entre Jésus et le diable, qui se terminera par la Passion et la Croix», a expliqué l’évêque de Rome. «Tout le ministère du Christ est une lutte contre le Malin dans ses nombreuses manifestations: guérisons de maladies, exorcismes sur les possédés, pardon des péchés.»

    Le Pape a alors relevé ce paradoxe fondamental de la foi chrétienne: «Après la première phase au cours de laquelle Jésus démontre qu'il parle et agit avec la puissance de Dieu, il semble que le Diable ait le dessus, lorsque le Fils de Dieu est rejeté, abandonné et finalement capturé et condamné à mort. C’est comme si le Diable avait gagné. En réalité, la mort a été le tout dernier "désert" à traverser pour vaincre définitivement Satan et nous libérer tous de son pouvoir. Jésus a vaincu le désert de la mort, avec sa Résurrection.»

    Ne jamais dialoguer avec le Diable

    Tout comme la vie de Jésus, la vie du chrétien est «une lutte contre l'esprit du mal». Le Tentateur est toujours présent, prêt à nous séduire et à nous piéger. «Nous devons être conscients de la présence de cet ennemi rusé, intéressé par notre condamnation éternelle, par notre échec, et nous préparer à nous défendre contre lui et à le combattre. La grâce de Dieu nous assure, par la foi, la prière et la pénitence, la victoire sur l'ennemi», a expliqué le Pape, tout en rappelant que dans les tentations, «Jésus ne dialogue jamais avec le Diable: il le chasse. S’il répond au Diable, c’est toujours avec des Paroles de Dieu, des passages des Écritures. Il ne faut jamais chercher à dialoguer avec le Diable. Il n’y a pas de dialogue possible», avec nos propres mots, sinon nous serons vaincus, a averti François, en sortant de son texte. «Seulement la Parole de Dieu», a-t-il redit avec fermeté.

    Pendant le Carême, l'Esprit Saint nous pousse aussi, comme Jésus, à entrer dans le désert, non pas comme un lieu physique mais comme une «dimension existentielle dans laquelle nous pouvons nous taire, écouter la parole de Dieu, afin que s'accomplisse en nous la véritable conversion». C’est donc cela, le vrai chemin du Carême: «marcher dans les voies de Dieu, en renouvelant les promesses de notre Baptême: renoncer à Satan, à toutes ses œuvres et à toutes ses séductions», a conclu François, avant de confier les fidèles à l’intercession de la Vierge Marie.

    Le salut aux fidèles polonais: écouter le message de la Divine Miséricorde

    En saluant les fidèles après la prière de l'Angélus, le Pape a adressé un salut particulier aux Polonais. «Aujourd'hui, mes pensées vont au sanctuaire de Płock, en Pologne, où il y a 90 ans le Seigneur Jésus s'est manifesté à sainte Faustine Kowalska, en lui confiant un message spécial de la Divine Miséricorde. Avec saint Jean-Paul II, ce message est parvenu au monde entier, et ce n'est pas autre chose que l'Évangile de Jésus-Christ, mort et ressuscité, qui nous donne la miséricorde du Père. Ouvrons-lui le cœur, en disant avec foi: "Jésus, j'ai confiance en Toi".»

  • La reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

    lundi, 22 février 2021

    Le 20 février, le Saint-Père François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un certain nombre de décrets dont ceux concernant la reconnaissance des vertus héroïques de trois religieuses missionnaires italiennes appartenant à la Congrégation des Sœurs des Pauvres, Institut Palazzolo, mortes en République démocratique du Congo – alors Zaïre – en 1995 suite à l'épidémie d'Ebola. Les religieuses, qui avaient passé plusieurs décennies en mission en Afrique, engagées dans l'assistance sanitaire, trouvèrent la mort pour ne pas laisser sans soin ceux qui avaient été contaminés. A Kikwit, l'Ebola fit 220 victimes dont 176 moururent des suites de la maladie.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/xLLoMSlODLw

    Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.

    L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe. Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.

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  • Va-t-on enfin entendre les cultes ?

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    D'

    Les cultes seront-ils (cette fois) entendus ?

    Revenir à un protocole sanitaire plus juste, c’est la demande adressée par des milliers de chrétiens, juifs et musulmans, signataires d’une nouvelle pétition adressée au gouvernement.

    Une nouvelle pétition a été lancée mercredi dernier. Elle circule sur les réseaux sociaux et dans les lieux de culte, pour demander que les mesures restrictives à la fréquentation des églises, synagogues et mosquées soient assouplies. Les initiateurs de cette pétition « Libérez nos  » veulent ainsi montrer au  qu’un grand nombre de croyants demandent la suppression de cette limite de 15 personnes par office. Le premier protocole sanitaire qui avait été établi l’année dernière après le déconfinement prévoyait une limite définie en fonction de la taille de l’édifice, qui allait jusqu’à 200 personnes, tout en respectant évidemment le port du masque, gel hydroalcoolique, distances entre les fidèles… La pétition rappelle que : « Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est possible tout en prenant de justes mesures sanitaires. »

    Le père Marc Leroy, responsable de la pastorale francophone de la basilique de Koekelberg, est à l’initiative, avec d’autres, de cette pétition : « Dans quelques jours, se tiendra le prochain comité de concertation. Nous espérons pouvoir récolter un maximum de signatures pour montrer qu’il y a tout un peuple derrière. Des centaines de milliers de personnes pour qui Dieu a une place essentielle. » Des citoyens chrétiens, juifs et musulmans font cause commune à travers cette pétition mise en ligne depuis le 16 février.

    Se faire entendre

    Si l’objectif de 25.000 signatures était atteint, les initiateurs de cette mobilisation citoyenne pourraient aller la porter au Parlement pour faire entendre la voix des cultes. Lors des 24 premières heures, près de 5.000 signatures avaient déjà été récoltées. Du côté catholique, beaucoup de prêtres s’y sont engagés ainsi que Mgr Jousten, évêque émérite de Liège. Cette mobilisation prendra une autre forme visible ce dimanche puisqu’une délégation de 100 personnes représentatifs des différents cultes se rassemblera au carrefour de l’Europe.

    Le père Marc Leroy confie au micro de Régine Kerzmann (RCF Liège), la genèse de cette initiative

    http://audiostream.cathobel.be/uploads/2021/02/210219_Marc_Leroy.mp3

    La pétition en cours ainsi que la manifestation de dimanche prochain sont les nouvelles tentatives pour que les cultes soient reconnus lors des décisions gouvernementales dans la crise du coronavirus. Mi-janvier, une lettre avait été adressée de la part des représentants des cultes, au ministre de la Justice. Aucune réponse n’avait été apportée en retour. Et même plus grave, une heure avant que les représentants des cultes soient reçus au ministère, l’arrêté fixant les mesures sanitaires pour les cultes était publié. « Nous avons vu comment les évêques sont peu considérés« , résume le père Marc Leroy en colère. « Nous représentons aussi une activité essentielle« , ajoute-t-il

  • Le combat que le Christ mène pour ramener le cœur de chaque être humain à Dieu (homélie pour le 1er dimanche du carême)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement, sur son blog, pour le 1er Dimanche du Carême :

    Le combat de Dieu pour nous

    21 février 2021

    En commençant ce carême, nous méditons une nouvelle fois sur le combat que le Christ mène pour ramener le cœur de l’humanité, de chaque être humain, à Dieu. Puisque Dieu nous veut libre il ne serait pas convenable qu’il nous ramène à lui d’un coup de baguette magique. L’homme est « père de ses actes », il est l’auteur authentique de ce qu’il veut faire. Ce ne serait donc pas juste que Dieu efface nos péchés, pur produit de notre volonté, d’un coup d’éponge. Agir ainsi serait tenir notre liberté pour une parenthèse irréelle, et nos actes pour des pacotilles, des égratignures sur le monde, alors que l’injustice sociale planétaire ou les désastres écologiques montrent bien l’impact de nos choix — et encore, ce n’en est que la partie visible, semblable à la partie émergée de l’iceberg. Si Dieu agissait ainsi, notre volonté ne serait pour lui qu’une vague gesticulation. Notre intériorité ne serait qu’un décor, et en réalité nous serions pour lui des objets qu’il récupérerait comme un joueur de billes récupère ses billes. Les gens qui pensent que Dieu peut nous pardonner comme ça d’une simple déclaration ne prennent pas au sérieux la liberté qu’il leur a donnée.

    Au contraire, pour nous ramener à lui, Dieu se fait homme. Il devient vrai homme et demeure vrai Dieu. En lui, l’humanité et Dieu se rencontrent enfin. Il devient vrai homme et choisit de s’exposer à ce qui a introduit la rupture entre l’homme et Dieu : la tentation du mal. Tous les hommes ont été tentés par satan, l’adversaire (c’est ce que ce nom signifie en hébreu : adversaire, accusateur). Et tous les hommes sont tombés, ils ont choisi de façons diverses le chemin du diable plutôt que celui de Dieu. Dans le cœur de tout homme il y a cette profonde blessure d’avoir choisi le mal. Tous sont tombés, sauf un seul, qui peut maintenant nous porter sur ses épaules : au désert le Christ est tenté par satan et lui résiste. En lui, l’humanité remporte la victoire.

    Pour l’instant, cette victoire n’est que la sienne, mais il l’étendra à tous ceux qui lui ouvrent leur cœur. Il l’étendra en vivant sa passion et en mourant sur la croix. Par sa passion — qu’il vit pour nous car sur lui le mal n’a aucune prise — il nous porte et nous fait traverser le péché et la mort. Nous n’avons plus qu’à lui tenir la main, à accueillir la grâce de sa victoire, à vivre des sacrements qu’il nous a laissés pour nous recréer intérieurement.

    Par sa passion et sa mort sur la croix, le Christ acquiert même le pouvoir d’aller prêcher aux esprits rebelles mort avant la Rédemption. Saint Pierre évoque « ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque se prolongeait la patience de Dieu, aux jours où Noé construisait l’Arche » (1 P 3,19-20). On peut imaginer que cela inclut aussi tous les peuples de toutes les époques qui n’ont pas eu l’occasion d’entendre annoncer le message de l’Évangile. Dieu donne aux justes de tous les temps l’occasion de connaître le salut par le Christ. C’est ce que nous disons lorsque dans le Credo nous affirmons que le Christ descendu aux enfers. Comme dit le Catéchisme, « il y est descendu en Sauveur, proclamant la bonne nouvelle aux esprits qui y étaient détenus » (CEC 632).

    Vous me direz : et qu’en est-il de ceux qui, parce qu’ils n’ont pas entendu parler de l’œuvre du Christ, ou qu’il n’en ont entendu parler que d’une façon déformée ou mièvre, n’ont pas eu l’occasion de se convertir ? Il me semble que nous ne pouvons rien dire au sujet de ceux qui sont morts dans l’injustice, la perversité ou le mensonge, mais seulement prier pour eux. La miséricorde de Dieu a des chemins qui nous surprendront, mais qui toujours prennent au sérieux la liberté humaine et le pouvoir de notre volonté.

    Quant à nous, reconnaissons le grand don de notre liberté et exposons-la toute entière à la volonté de Dieu. Que notre joie soit de dire : « que ta volonté soit faite ! » Et de la faire !

  • Ce que voit et expérimente de nos jours un catholique européen

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    Le site Pro Liturgia traduit ces réflexions du cardinal Walter Brandmüller figurant dans un article paru sur le site kath.net (19 février) :

    La deuxième décennie du troisième millénaire du calendrier chrétien - autrement dit de celui auquel appartient l’histoire de l’Église - a commencé. Et que voit et expérimente de nos jours un catholique européen ?

    Réponse : un exode massif hors des églises ; un esprit du temps anti-chrétien, « anti-divin », qui telles des bourrasques souffle dans l’Église et balaie des feuilles fanées ; le catholique européen voit le développement de ce qu’on pourrait appeler un « christianisme crypto-apostat ». Autant de réalités qui auraient été impensables... même sous les dictatures du 20e siècle.

    Chose nouvelle : désormais, ce ne sont plus seulement les chrétiens tièdes et peu intéressés à la foi de leur baptême qui quittent l’Église ; ce sont aussi ceux qui souhaitent protester contre des structures ecclésiales qui n’ont jamais produit quoi que ce soit et qui sont aujourd’hui en ruine. Ces structures tournent à vide sans inviter ceux qui en font partie à regarder ce qui se passe autour d’elles et sans se soucier de ce que devrait être l’Église de Jésus-Christ.

    Un bon nombre de fidèles sont actuellement déçus, perdus, ne reconnaissant plus l’Église qui leur était familière. Certains cherchent alors un havre spirituel dans les communautés davantage liées aux valeurs stables et sûres de la Tradition chrétienne, sans pour autant être « traditionalistes » au sens où on l’entend actuellement.

    Mais cette apostasie de masse et cette perte de la foi n’ont-elles pas été évoquées par Jésus lui-même lorsqu’il parlait des signes annonçant son retour imminent ? Il est vrai que les germes du modernisme sont à nouveau à l’œuvre. Au XXe siècle, les deux guerres mondiales et la résistance aux idéologies de l’époque n’avaient fait qu’interrompre les avancées de ce modernisme. Mais le voici de nouveau à l’œuvre. On peut dire que dans l’Église, il s’est réveillé en 1968, lors de la publication de l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI. Un grand nombre de théologiens alors bien en vue refusèrent immédiatement ce document qui abordait les questions de l’amour humain. À y regarder de plus près, leur prise de position correspondait à l’incompréhension croissante du célibat sacerdotal : au nom de l’amour humain, il n’était pas rare, à cette époque, de voir des assemblées paroissiales applaudir lorsqu’à la fin d’une messe, le célébrant annonçait qu’il allait se marier. Les Pays-Bas furent à la pointe de ces manifestations ; la Belgique et la France rejoignirent rapidement le mouvement qui était alors présenté comme un « printemps de l’Église ».

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  • Autre "départ" : celui du cardinal Comastri

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    20 février 2021

    Résultat de recherche d'images pour "cardinale comastri"

    Avec le cardinal Sarah, un autre cardinal très apprécié a été remercié par le Pape François à 77 ans. Ils s'agit du cardinal Comastri, président de la Fabrique de Saint-Pierre, vicaire général pour la Cité du Vatican et archiprêtre de la basilique Saint-Pierre.

    Le Pape François l'a remplacé par un cardinal franciscain (réputé "progressiste" ndB) de 55 ans assez peu connu, Mauro Gambetti, qu'il vient de créer cardinal l'automne dernier.

    Dernièrement, le cardinal Comastri, auteur d'une série de livres sur la foi, avait lancé une longue série de méditations du Saint-Siège pour invoquer l'aide de la Vierge Marie contre la pandémie. Il était profondément lié à saint Jean-Paul II et à Mère Teresa qu'il avait rencontrée à de nombreuses reprises, comme il le raconte dans cette vidéo, traduite par nos soins :

  • Rome : après sept mois de silence, le pape a accepté la démission du cardinal Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin

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    « Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs » assure toutefois le cardinal qui ne semble donc pas avoir dit son dernier mot. Lu sur le site web « zenit » ces lignes signées par Anita Bourdin :

    cardinal-guineen-Robert-Sarah-renonciation-acceptee-Francois_0_730_1095.jpg« Je suis entre les mains de Dieu », déclare le cardinal Sarah, au moment où le pape François – qui l’avait nommé en 2014 – a accepté sa démission présentée en juin dernier, annonce le Saint-Siège, ce samedi 20 février 2021. Le nom de son successeur n’est pas encore connu.

    Sur son compte twitter @Cardinal_R_Sarah, le cardinal guinéen écrit notamment: « Aujourd’hui, le pape a accepté la renonciation de ma charge de Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin après mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis entre les mains de Dieu. Le seul roc, c’est le Christ. »

    Avant l’annonce de cette décision, le cardinal Sarah venait de publier des instructions pour que la célébration de Pâques se déroule en 2021 « de la manière la plus efficace possible pour nos communautés, tout en respectant le bien commun et la santé publique »

    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements avait présenté sa démission le 15 juin dernier à l’occasion de ses 75 ans.

    A 34 ans, en 1979, il était devenu archevêque de Conakry, sous Jean-Paul II: il sera une figure de la résistance au régime marxiste du président Ahmed  Sékou Touré.

    Il est ensuite appelé à Rome en octobre 2001, également par le pape Jean-Paul II pour devenir secrétaire – « numéro deux » – de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, responsable des évêques pour les pays de mission: la majorité de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.

    Le 7 octobre 2010, le pape Benoît XVI le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum, qui accompagnait et coordonnait les actions de charité des organismes catholiques dans le monde.

    Et il est créé cardinal lors du consistoire du 20 novembre 2010.

    En 2014, il est nommé à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par le pape François.

    « Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs », assure le cardinal Sarah dans son tweet.

    Ref. Culte divin: démission du card. Sarah atteint par la limite d’âge

    Fin juin 2020 la reconduction du cardinal Sarah « donec aliter provideatur » avait surpris, tant on sait les divergences de point de vue éloignant le pape actuel et le préfet de la congrégation des rites liturgiques. Que la démission de Mgr Sarah soit finalement acceptée sept mois à huit mois de « réflexion » plus tard sans qu’un successeur soit en même temps désigné pose peut-être une autre question. Affaire suivre…

    JPSC

  • Une version spéciale 2021 de la Marche Saint-Joseph

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    Marche Saint-Joseph 2021 : version spéciale !

    2021, ANNÉE SPÉCIALE SAINT-JOSEPH
    DÉCRÉTÉE PAR LE PAPE !

    source

    La marche du 19 mars 2021 aura lieu par petits groupes autour d’abbayes trappistes et hauts lieux.

    SITE INTERNET DE LA MARCHE SAINT-JOSEPH

    La marche s’adresse à tous les hommes, pères, époux, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, croyants ou en questionnement.

    Lumière au bout de la sapinière.

    Ne tardez pas à vous inscrire sur l’une des 18 routes si l’aventure vous tente ce vendredi 19 mars 2021.

    Nous marcherons autour de plus de 18 abbayes et hauts-lieux partout en Belgique.

    Nous formerons des groupes de maximum 16 (4 x 4) marcheurs, soit 15 + 1 prêtre (jauge pour les messes).

    Une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel de Belgique, en partenariat avec la Communauté du Verbe de Vie, RCF, CathoBel/Dimanche et EgliseInfo.

    Gentlemen, vous pourriez suggérer à votre dame de participer à la www.marchedesmeres.be le samedi 20 mars 

  • Caroline du Sud : interdiction de l’avortement si l’échographie détecte un battement de cœur du fœtus

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    En Caroline du Sud, l’avortement impossible si le cœur du fœtus bat

    19 février 2021

    Aux Etats-Unis, le gouverneur de l’Etat de Caroline du Sud, Henry McMaster, a signé jeudi un projet de loi interdisant l’avortement si l’échographie détecte un battement de cœur du fœtus. L’Assemblée générale de Caroline du Sud avait adopté le projet de loi mercredi : 79 voix pour et 35 contre.

    La loi de Caroline du Sud dispose qu’un médecin doit faire une échographie à une personne qui demande à avorter pour déterminer le cœur du fœtus bat. Si oui, le médecin ne peut pas pratiquer l’avortement sauf urgence médicale, viol, inceste ou anomalie du fœtus. Les prestataires d’avortements qui pratiquent l’intervention en dehors de ces conditions pourraient se voir infliger des amendes et des peines d’emprisonnement.

    Le Planned Parenthood et le Center for Reproductive Rights ont demandé à un juge fédéral de bloquer la loi. Le gouverneur, quant à lui, a salué l’interdiction comme une priorité longtemps attendue par l’État.

    Source : CNN, Amanda Watts et Carolone Kelly (18/02/2021) –

  • La dette publique mondiale a atteint 281 mille milliards de dollars

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La lutte contre la pandémie alourdit la dette mondiale de 24 000 milliards de dollars, la Chine en tête

    20/02/2021

    Selon l’Institut de Finance International (IIF), la dette publique mondiale a atteint 281 mille milliards de dollars US, un record attribué à la pandémie du Covid-19. En 2020, la dette publique a atteint un niveau historique en représentant près de 355 % du PIB mondial, notamment en raison des vastes plans d’aides destinés à relancer l’économie. Selon l’institut IIF, la Chine fait partie des pays dont les dettes ont enregistré les plus fortes hausses – suivie par la Turquie, la Corée du Sud et les Émirats Arabes Unis. Selon les prédictions de l’IIF, la tendance devrait se poursuivre en 2021.

    Fin 2020, la dette mondiale a atteint 281 mille milliards de dollars US, un record dû à la pandémie du Covid-19, selon l’Institut de Finance International (IIF), basé à Washington. En 2020, la dette publique a atteint un niveau historique en représentant près de 355 % du PIB mondial (soit une augmentation de 35 points de pourcentage par apport à 2019) – notamment en raison des vastes plans d’aides destinés à relancer l’économie. Cette hausse de la dette mondiale est supérieure à celle observée durant la crise financière de 2008-2009, avec peu de signes de stabilisation à court terme. Selon l’institut IIF, la Chine fait partie des pays dont les dettes ont enregistré la plus forte hausse des ratios d’endettement hors banques – suivie par la Turquie, la Corée du Sud et les Émirats Arabes Unis. L’Afrique du Sud et l’Inde ont également enregistré les plus fortes hausses, uniquement en termes de ratio de la dette publique sur PIB. Pékin s’est concentré sur les dépenses publiques d’infrastructures afin de relancer son économie, un choix qui a conduit de nombreux gouvernements locaux à emprunter.

    Afin de résister à la pandémie, les gouvernements, les entreprises et les ménages ont accumulé 24 mille milliards de dollars US de dette courant 2020. Les programmes de relance budgétaire, les plans de sauvetage, les aides à l’emploi et les aides sociales ont entraîné de lourdes charges à l’échelle mondiale. Selon les analystes, cette tendance devrait se poursuivre cette année. Avec des intérêts bas (voire négatifs) et des taux de croissance économique supérieurs aux coûts de financement, toutefois, les emprunts des gouvernements sont considérés comme avantageux à ce jour. Selon les prédictions de l’IIF, les déficits budgétaires des gouvernements devraient encore augmenter de 10 mille milliards de dollars US courant 2021. Pour les dirigeants mondiaux, aujourd’hui, la prochaine étape est de trouver le moyen de sortir de la crise. Le fait de couper les plans de relance trop rapidement pourrait conduire à des faillites en série, et le fait de prolonger la situation pourrait provoquer des dettes insurmontables, ce qui rendrait les budgets gouvernementaux ingérables.

    (Avec Asianews, Hong-Kong)