Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 744

  • Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    Au terme de l'Angélus de ce dimanche, le Saint-Père a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toute l’Église le 4e dimanche de juillet, aux alentours de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus.

    En cette année spéciale “Saint Joseph”, qui sera également, à partir du 19 mars, une année “Famille Amoris Laetitia”, les grands-parents et les personnes âgées seront mis à l’honneur le 4e dimanche de juillet. Cette Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées sera célébrée par toute l’Église chaque année à cette date, comme l’a expliqué aujourd’hui le Pape François, après la prière de l’angélus. Les parents de la Vierge Marie, saints Joachim et Anne, sont fêtés le 26 juillet.

    «La vieillesse est un don»

    «Après-demain, le 2 février, nous célébrerons la fête de la Présentation de Jésus au Temple, lorsque Siméon et Anne, tous deux âgés, éclairés par le Saint-Esprit, ont reconnu Jésus comme le Messie», a expliqué le Pape. «L'Esprit Saint suscite encore des pensées et des paroles de sagesse chez les personnes âgées: leur voix est précieuse car elle chante les louanges de Dieu et garde les racines des peuples. Ils nous rappellent que la vieillesse est un don et que les grands-parents sont le lien entre les différentes générations, pour transmettre aux jeunes l'expérience de la vie et de la foi. Les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation des racines et de transmission», a regretté le Souverain Pontife. Annonçant ensuite l'institution de cette journée mondiale, le Saint-Père a souligné combien il est important «que les grands-parents rencontrent les petits-enfants et que les petits-enfants rencontrent les grands-parents, car - comme le dit le prophète Joël - les grands-parents avant les petits-enfants rêveront, ils auront des songes et les jeunes, prenant la force de leurs grands-parents, iront de l'avant, ils prophétiseront».

    Préserver une «richesse spirituelle et humaine»

    Dans un communiqué, le cardinal Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, livre sa réaction. Il estime qu’il s’agit du «premier fruit de l'année Famille Amoris Laetitia, un don pour toute l'Église destiné à rester au fil des ans. La pastorale des personnes âgées est une priorité qui ne peut plus être renvoyée, pour toute communauté chrétienne. Dans l'encyclique Fratelli tutti, le Saint-Père nous rappelle que personne n'est sauvé seul. Dans cette perspective, il est nécessaire de conserver précieusement la richesse spirituelle et humaine qui a été transmise à travers les générations», souligne-t-il. Le Dicastère souhaite aussi s’engager davantage «pour éliminer la culture du déchet et pour valoriser les charismes des grands-parents et des personnes âgées».

    «À l'occasion de la première Journée Mondiale, le Pape François présidera la messe vespérale du dimanche 25 juillet, selon ce que permet la situation sanitaire, en la Basilique Saint-Pierre», indique encore le Dicastère, qui «annoncera les autres initiatives possibles qui l'accompagneront». Le Dicastère invite enfin «les paroisses et les diocèses du monde entier à trouver des modalités de célébration de la Journée au niveau local qui soient adaptées à leur contexte pastoral».

    L'annonce du Pape François

  • L'impact de la Covid sur notre rapport à la religion et à nos familles

    IMPRIMER

    De Bertrand Vergely sur Atlantico.fr :

    EVOLUTION MAJEURE

    Le Covid a modifié notre rapport à la religion et à nos familles. Mais moins en France que dans d'autres pays

    Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Ainsi, aux États-Unis, la crise sanitaire a renforcé la foi de 3 Américains sur 10.

    Atlantico : Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Quels sont les principaux constats de cette étude ?

    Bertrand Vergely : L’étude proposée par Pew Research concerne la relation entre pandémie, foi et famille et donne toute une série de statistiques à propos de : 1) la foi en général, 2) la relation entre foi et pandémie, 3) La perception de la relation entre foi et pandémie, 4) la relation entre famille et pandémie, 5) la perception de cette relation.

    1) S’agissant de la foi proprement dite, l’étude de Pew rappelle qu’aux États-Unis, 49% des Américains déclarent que la religion est importante pour eux. En Italie, ce chiffre tombe à 25%, en Australie à 20%, aux Pays-Bas à 17%, en Corée du Sud à 17%, en Suède à 9 % et au Japon à 9 % . D’une façon générale, les femmes sont plus religieuses que les hommes.

    2) S’agissant de la relation entre la foi et la pandémie, majoritairement, les populations interrogées déclarent avoir vu peu de changements.

    - Plus spécifiquement, aux États-Unis, selon Pew, la pandémie a renforcé la foi de 3 Américains sur 10 soit 30%. Au Royaume Uni seuls 14 % des Britanniques déclarent avoir renforcé leur foi tandis qu’au Japon ce pourcentage tombe à 5%. À l’inverse, 3% des personnes interrogées disent avoir vu leur foi baisser, aux Etats-Unis 4%, en Corée du Sud 9%.

    - 3) S’agissant de la perception du rapport foi-pandémie, 66% des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi dans leur pays. 15% pensent qu’elle s’est renforcée, 8% qu’elle s’est affaiblie. Aux Etats-Unis, 47 % des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi, tandis que 14% pensent que la foi s’est affaiblie. Aux Pays Bas, tandis que 17 % des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée, 7%pensent qu’elle s’est affaiblie. En Suède, 15% des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée.

    Lire la suite

  • Hors de Vatican II, pas de salut

    IMPRIMER

    Du pape François (30 janvier 2021) :

    "Le Concile est le Magistère de l'Église. Soit vous êtes avec l'Église et donc vous suivez le Concile, et si vous ne suivez pas le Concile ou si vous l'interprétez à votre manière, à votre gré, vous n'êtes pas avec l'Église. Nous devons être exigeants et stricts sur ce point. Le Concile ne doit pas être négocié pour avoir plus de ceci... Non, le Concile est comme ça. Et ce problème que nous connaissons, de l'attitude sélective à l'égard du Concile, s'est répété tout au long de l'histoire avec d'autres Conciles. Pour moi, cela me fait beaucoup penser à un groupe d'évêques qui, après Vatican I, a quitté, à un groupe de laïcs regroupés là, pour continuer la "vraie doctrine" qui n'était pas celle de Vatican I. "Nous sommes les vrais catholiques" ... Aujourd'hui, ils ordonnent des femmes. L'attitude la plus stricte pour garder la foi sans le magistère de l'Eglise, vous mène à la ruine. S'il vous plaît, pas de concessions à ceux qui tentent de présenter une catéchèse qui n'est pas en accord avec le Magistère de l'Eglise."

  • Aux origines de la crèche (7) : 2 versions de la procession des prophètes (feuillet pour le temps du confinement)

    IMPRIMER

    2021_02_01_08_43_58_Greenshot.png

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de cette misère et nous mener à Dieu. 

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu: la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut: « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Quand la foi risque de s'éteindre...

    IMPRIMER

    "... À notre époque où, dans de vastes régions de la terre, la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité.

    En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et qu’avec la disparition progressive de la lumière qui vient de Dieu, l’humanité se trouve privée d’orientation, privation dont les effets destructeurs se manifestent toujours plus en son sein."

    Lettre de Benoît XVI aux évêques du 10 mars 2009

  • "Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !"

    IMPRIMER

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 4e dimanche ordinaire, 31 janvier 2021

    L’activité de Jésus, dont nous parle les évangiles, a lieu dans un contexte d’attente messianique. Le peuple hébreu est un peuple qui attend un messie, un envoyé spécial de Dieu. Le texte entendu en 1re lecture (Dt 18) annonce qu’un prophète comme Moïse est promis par Dieu. Cette prophétie, avec plusieurs autres d’Isaïe, de Jérémie, d’Ézéchiel, entretenait une attente de plus en plus forte en Israël. Dans le livre du prophète Daniel, au chapitre 9, on évoque un temps de 70 semaines pour la venue d’un messie. Certains avaient déduit de ce chiffre énigmatique que ce temps correspondait aux années précédant Jésus. C’est ainsi que saint Luc peut dire qu’au moment du baptême de Jésus « le peuple était dans l’attente » (Lc 3,15). Quand le prophète tel que Moïse viendra-t-il ? Bien des gens simples, des « pauvres de cœur » avaient les yeux tournés vers la venue du Messie et étaient plus ou moins prêts à l’accueillir.

    Cette situation où les gens attendent quelque chose de Dieu tranche avec notre culture où on se refuse à compter sur Dieu, où on préfère organiser notre vie sans référence à lui. Mais à l’époque de Jésus, l’attente du Messie n’était pas partagée par tous. Il y avait aussi les gens du Temple et les pharisiens qui, tout en se considérant comme religieux, étaient plutôt embarrassés par l’attente du Messie. Ils faisaient beaucoup d’efforts pour organiser un certain ordre social, prétendûment religieux, mais où la place de Dieu était strictement encadrée. Parler d’un messie héraut de l’amour de Dieu qui cherche ses enfants comme des brebis égarées, il n’en était pas question !

    Alors arrive le prophète tel que Moïse : c’est Jésus. En lui se réalise la prophétie : « je mettrai dans sa bouche mes paroles » (Dt 18,18). Dans sa bouche, il y aura la parole de Dieu. Et même il sera la Parole, comme nous le disons après chaque lecture de l’Évangile. Quelle joie d’accueillir cette visite de Dieu ! Quelle joie de savoir que le Dieu de l’univers s’est ainsi approché de l’humanité, que les esprits mauvais et toutes les forces qui cherchent à détruire l’homme sont désormais contestées et combattues efficacement !

    Oui, le Royaume de Dieu s’est vraiment approché, et il nous reste une chose à faire : le chercher et l’accueillir. Dimanche passé, Jésus demandait : « convertissez-vous ». Aujourd’hui nous découvrons un aspect de cette conversion : accueillir son autorité dans nos vies. Les gens de Capharnaüm disent : « voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! » L’autorité de Jésus a un lien avec la vérité de sa parole. On peut le croire, ce qu’il dit est très fort, pénètre au plus intime de nos cœurs, met devant nos yeux toutes nos contradictions. Devant lui, devant son autorité, il n’y a rien qui peut se cacher et on ne peut plus se raconter d’histoires à soi-même.

    Devant sa présence et sa parole, on peut se boucher les yeux et les oreilles, parce que ce qu’il dit et ce qu’il est nous remet trop en question. Ou bien on peut accueillir son autorité, et commencer à être sauvé. L’autorité, auctoritas, n’a rien à voir avec la force brutale, mais avec le développement de l’être, avec la croissance. Augere signifie augmenter, faire grandir. C’est un grand bienfait d’accueillir l’autorité du Christ dans nos vies, de l’écouter, de lui obéir. Comme également c’est un grand bienfait quand des parents exercent une belle autorité sur leurs enfants, conscients de leur responsabilité de les faire grandir.

    Accueillir l’autorité du Christ passe notamment par une lecture bienveillante des Écritures, par un accueil du cœur. « Ignorer les Écritures c’est ignorer le Christ », disait saint Jérôme. Souvent nous sommes tentés de filtrer dans les évangiles ou les lettres de saint Paul ce qui nous arrange. Or, la Parole, on n’en est pas juge, elle est à accueillir. Seigneur, que veux-tu me dire ? Qu’est-ce que tu m’invites à changer pour mettre cette parole en pratique ?

    Nous trouvons un exemple concret dans l’épître de saint Paul d’aujourd’hui. La tentation est grande de balayer tout cet éloge du célibat pour le Royaume, de dire : c’est dépassé. Ou alors nous ouvrons notre cœur à ce qui est dit. Pour rappeler au mari qu’il ne doit pas oublier de chercher à plaire à sa femme, et réciproquement. Pour se rappeler les soucis nobles de la vie de famille : le soucis des enfants et de leur éducation, le souci du bien être de sa femme, de son mari, l’attention l’un à l’autre, la construction d’une harmonie, et le souci du progrès spirituel de son conjoint. Pour redire aussi que le célibat est beau quand il permet de mettre avant toute chose le souci des affaires du Seigneur. Oui, c’est un bien, cessons de dire aux prêtres : c’est quand même dommage que vous ne pouvez pas vous marier. À celui qui me dira encore qu’on peut être autant aux affaires du Seigneur quand on est marié, je répondrai dorénavant : eh bien, tu ne t’occupes pas beaucoup de ta femme !

  • Deux versions de l'Office de Daniel (aux origines de la crèche (6) (feuillet pour le temps du confinement)

    IMPRIMER

    2021_01_31_08_56_04_Greenshot.png

  • Et nous, comment prier et prendre soin des chrétiens persécutés ?

    IMPRIMER

    De RCF, une émission "Je pense donc j'agis" :

    Et nous, comment prier et prendre soin des chrétiens persécutés ?

    Présentée par Melchior Gormand UA-159397

    JE PENSE DONC J'AGIS

    VENDREDI 29 JANVIER À 10H00

     

    DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Comment penser et prier pour les chrétiens qui sont en situation de fragilité à travers le monde et pour ceux qui sont persécutés ?

    CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS : COMMENT AGIR ?

    La 12ème édition de la Nuit des Témoins organisée par l'AED en partenariat avec RCF invite chaque chrétien à prier pour ceux qui sont menacés voire persécutés à cause de leur foi à travers le monde. Prier, partager, ou encore pardonner, ce sont termes utilisés par William Avenier, responsable du service animation pour les OPM, les Oeuvres Pontificales Missionnaires. "Notre devoir de chrétien, c’est de prier pour nos frères et de les épauler le mieux possible" rappelle un auditeur, Eric.

    INVITÉS

    • William Avenier, responsable du service animation pour les Œuvres Pontificales Missionnaires

  • "Petite fille" : peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

    IMPRIMER

    De Jean-Pierre Lebrun dans la rubrique "Opinions" sur le site de la Libre :

    Peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

    Ou l’idéologie en cours - avec l’assentiment à la revendication du particulier et le fait que l’amour donné à un enfant suffit - ne le permet plus ? Illustration avec le film "Petite fille".

    Une opinion de Jean-Pierre Lebrun, psychiatre et psychanalyste, auteur de nombreux essais.

    Petite fille est un film - qui se présente comme un documentaire - de Sebastien Lifshitz, programmé récemment (le 2 décembre 2020) par Arte à une heure de grande diffusion. Ce film réalisé avec un talent incontestable raconte le cheminement d’une famille confrontée à la "dysphorie de genre", qui définit ce qu’éprouve un sujet qui ne se sent pas en accord avec le sexe biologique qui lui a été attribué de par sa naissance.

    Qualifié par Télérama de "bouleversant film d’amour", le documentaire se montre ainsi comme une ode lumineuse à la liberté d’être soi. Autrement dit, tout à fait dans l’air de notre temps. Mais est-ce si simple ?

    L’enfant n’est pas la mère

    Dans Petite fille, la mère de Sasha, transgenre âgée de moins de dix ans, commence par se demander si la détermination de son fils d’être une fille pourrait avoir un lien quelconque avec son vœu à elle, manifeste, d’avoir vivement voulu une fille. Cette question qui a tout son mérite pour un psychiatre orienté par la psychodynamique est devenue incongrue pour la pédopsychiatre de l’hôpital Debré, qui lui répond d’emblée : "On ne sait pas à quoi est due la dysphorie de genre mais on sait à quoi elle n’est pas due. Ce n’est pas un souhait des parents - du papa ou de la maman - d’avoir un enfant d’un autre sexe. […] On sait que ça n’a pas d’incidence…"

    Lire la suite

  • Saint Mutien-Marie (30 janvier)

    IMPRIMER

    St Mutien-Marie (Louis Joseph) Wiaux, f.e.c. († 1917)

    Evangile au Quotidien

     

     

    Saint Mutien Marie Wiaux

    Frère des Écoles chrétiennes

     

     
     
     
    Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service. À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie. Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

    Lire la suite

  • L'évêque de Namur : "Prenons et reprenons le chemin de l'Eucharistie"

    IMPRIMER

    Du site du diocèse de Namur :

    Prenons et reprenons, avec confiance et optimisme, le chemin de l'Eucharistie

    On avait espéré que le confinement serait limité dans le temps. Il n'en est rien : il pourrait se prolonger durant de longues semaines encore. Mgr Pierre Warin, évêque de Namur et le chanoine Joël Rochette, vicaire général, signent un communiqué dans lequel ils invitent chacun à retrouver le chemin de l'église. En respectant bien sûr les mesures sanitaires nécessaires. Ils annoncent encore la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne trop souvent reportée.
     
    Le temps passe...

    De comités de concertation en réunions gouvernementales, d'arrêtés ministériels en décrets de gouverneurs, la situation sanitaire demeure préoccupante et aucun changement notoire n'a été apporté aux mesures diverses touchant notre vie pastorale concrète.

    La perspective d'un confinement limité dans le temps nous avait permis de vivre ces dernières semaines avec patience, dans l'attente d'une reprise. Celle-ci ne vient pas. Il semble que les mesures dureront encore à tout le moins plusieurs semaines. De plus, des informations parfois contradictoires sèment un peu de confusion. Il est utile de préciser quelques points importants.

    1. Depuis le quatrième dimanche de l'Avent, les autorités gouvernementales ont permis la célébration du culte avec des assemblées de 15 personnes maximum, avec les nuances que nous connaissons. Cette restriction sévère a surpris et a été reçue comme un cadeau empoisonné. On a craint de devoir limiter, refuser, exclure. Mais en beaucoup d'endroits, la célébration de l'Eucharistie a repris, en respectant les consignes sanitaires.

    Vous le savez : l'Eucharistie est source de vie. C’est l'Église qui fait l'Eucharistie, ''mais ce qui est plus fondamental, c'est que l'Eucharistie fait l'Église et lui permet d’être sa mission, avant même de l'accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l'Eucharistie : recevoir Jésus pour qu'il nous transforme de l'intérieur et recevoir Jésus pour qu'il fasse de nous l'unité et non la division'' (pape François, 14 juin 2020).

    Lire la suite