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  • La COMECE prend position sur un règlement européen relatif aux normes de qualité et de sécurité des substances d'origine humaine

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    Nous avions relayé sur ce blog un article du Tagespost qui dénonçait "un règlement élaboré par la Commission européenne menaçant de ne plus laisser aucun élément sur le terrain de la protection des embryons." A ce sujet, la COMECE (Eglise catholique dans l'Union Européenne) publie la prise de position suivante :

    Prise de position sur la proposition de règlement relatif aux normes de qualité et de sécurité des substances d'origine humaine (SoHO) destinées à l'usage humain

    Le Parlement européen a adopté, lors de sa session plénière du 12 septembre 2023, la proposition de règlement relatif aux normes de qualité et de sécurité des substances d'origine humaine (SoHO) destinées à l'homme [COM(2022)0338 - C9-0226/2022 - 2022/0216(COD)] - dans le présent document : Règlement SoHO

    Ce règlement vise à garantir un niveau élevé de santé aux citoyens de l'UE grâce à des normes de qualité et de sécurité des substances d'origine humaine. Conscient de la grande importance des substances d'origine humaine pour les soins médicaux modernes des citoyens de l'UE, l'Union européenne devrait assurer un approvisionnement adéquat par le biais de mesures de surveillance et de soutien.

    Nous nous félicitons expressément de la nécessité générale de ce règlement et de son principe sous-jacent du don volontaire et non rémunéré de substances d'origine humaine, qui repose sur l'altruisme du donneur et la solidarité entre donneur et receveur (considérant 18).

    Mais nous sommes préoccupés par certains contenus réglementaires essentiels de la proposition de
    règlement proposé :

    A. 1) La définition de "SoHo"- donnée dans le projet de règlement - est très large. Dans l'Art.3 Nr. 5, la définition ne se réfère pas seulement aux cellules germinales non fécondées (spermatozoïdes, ovocytes dégénérés) dans le domaine de la médecine reproductive, mais couvre également les embryons et les fœtus. Cela pourrait concerner, par exemple, le prélèvement et l'utilisation d'embryons et de fœtus décédés ou tués. 

    2) En vertu de l'art. 3 Nr. 12, 15 du règlement SoHO, l'embryon humain peut également être considéré comme une "préparation SoHO". L'art. 3 Nr.15 définit le terme "traitement" en incluant la fécondation. Ceci est inacceptable d'un point de vue éthique. L'embryon humain n'est pas seulement une substance d'origine humaine, il est doté d'une dignité humaine indépendante. Nous suggérons de de préciser dans le règlement, en assurant juridiquement, que ni les embryons, ni les fœtus ni les tissus fœtaux, qu'ils soient issus d'une conception naturelle ou d'une insémination artificielle à des fins de reproduction ou autres, ne sont couverts par les termes "SoHO" ou "préparation SoHO" et qu'ils sont par conséquent exclus de l'objet du règlement.

    B. La conception de la protection des bénéficiaires du SoHO et de leur progéniture à l'égard de la procréation médicalement assistée proposée au chapitre VII du règlement SoHO soulève d'autres questions. Les établissements SoHO seront obligés, en vertu de l'article 58 du règlement SoHO d'exclure la transmission de maladies génétiques, entre autres, aux bénéficiaires et à leur progéniture. Cela ne sera possible qu'en testant les embryons ou les fœtus pour ces maladies. Nous voyons le danger d'une sélection de la vie humaine qui violerait la dignité humaine. En outre, les États membres ont élaboré des législations multiples et complexes qui permettent les tests appropriés sur la progéniture. Nous voyons le danger d'une collision entre le droit de l'UE et le droit des États membres. On peut également s'interroger sur l'équilibre entre la compatibilité d'une éventuelle obligation de test génétique avec le droit à l'autodétermination du donneur et du receveur.

    C. L'art. 1 de la proposition de règlement mentionne que les États membres de l'UE peuvent établir des règles relatives à des aspects des SoHO autres que leur qualité et la sécurité des donneurs de SoHO. Mais seul le considérant 16 du règlement SoHO précise que le règlement ne doit pas interférer avec les décisions éthiques prises par les États membres. Nous suggérons d'inclure dans le texte du règlement, de préférence à l'article 1, la possibilité pour les États membres d'établir des règles juridiques différentes sur la base de décisions éthiques, de sorte que le règlement de l'UE n'affecte pas dans ces cas le droit national. Cela sera nécessaire pour ancrer la primauté nationale
    autour des décisions de valeur éthique d'une manière juridiquement sûre.

  • Quand le déluge est là, noyant notre raison, et quand la sidération tend à nous faire perdre toute considération

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    De Fabrice Hadjadj sur le site du Figaro via le site "Les Provinciales" :

    « Comment écraser la tête de l’ennemi sans qu’il nous dévore le cœur ? »

    TRIBUNE – Face à l’horreur de l’attaque du Hamas, la sidération tend à nous faire perdre toute considération. Le philosophe chrétien d’origine juive livre une méditation profonde sur l’« heure décisive » qui attend Israël et l’Europe et sur le dilemme du judéo-chrétien qui ne peut accepter le pacifisme sans se résoudre pour autant au bellicisme.

    Lauréat du prix Montherlant de l’Académie des beaux-arts et du prix du cardinal Lustiger de l’Académie française, Fabrice Hadjadj est l’auteur de nombreux essais et pièces de théâtre (…). Il dirige l’institut Philanthropos, à Fribourg, en Suisse.

    Comment écraser la tête de l’ennemi sans qu’il nous dévore le cœur ? Car nous pourrions le vaincre en nous laissant gagner par son inhumanité, et ce serait là son plus grand triomphe – un triomphe intérieur. De là cet appel répété en pleine annonce de l’apocalypse : «Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Et ce ne sera pas encore la fin » (Mt 24:6 ; Mc 13:7 ; Lc 21:9).

    « Pas encore la fin », voilà qui pourrait nous troubler davantage, mais qui en appelle à notre endurance. D’ailleurs, il s’agit d’apocalypse, c’est-à-dire, au cœur de la catastrophe, de la révélation de nos cœurs. Qui serons-nous dans l’épreuve ? Sous quel étendard, au-dessus de la mêlée et des deux camps terrestres, allons-nous vraiment militer ? Tout combat parmi les hommes se joue toujours sur deux plans, matériel – de la matérialité la plus brutale – et spirituel – de la spiritualité la plus virginale, parce qu’elle maintient son élévation, non pas à l’abri d’un « coin prière », mais au milieu du carnage.

    Au demeurant, écraser la tête de l’ennemi, de manière inexorable, c’est là l’œuvre de la Vierge sainte, la fille de Sion, l’acte même de sa douceur aux pieds nus. Ainsi parle dès l’origine le Seigneur au serpent : « Je mettrai l’inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Gn 3:15). Oui, le talon est blessé (aussi mortellement que pour Achille), il y aura nécessairement du sang, mais le cœur doit rester pur.

    Le samedi 7 octobre dernier n’était pas seulement le 50e anniversaire de la guerre du Kippour ou le chabbat de Simhat Torah (« la joie de la loi »). C’était aussi Notre-Dame-du-Rosaire, seule fête mariale qui commémore une victoire guerrière, celle de Lépante, contre la flotte islamique d’Ali Pacha. Le « déluge d’al-Aqsa » s’opère dans cet alignement des astres, laissant entendre un célèbre cri du djihad : « Après samedi, il y a dimanche », autrement dit : après les Juifs, les chrétiens. Mais, je le répète, dans ce déluge inévitable, comment bâtir une arche ?

    Confusion entre le terroriste et le soldat

    La sidération tend à nous faire perdre toute considération. C’est le but du terrorisme : non pas seulement tuer, mais tuer de telle sorte que les vivants soient atteints dans leur capacité de jugement, qu’ils ne puissent plus répondre mais seulement réagir, sur un mode pulsionnel, de manière à inverser la donne. Les proches des victimes, victimes eux-mêmes, entrent dans une fureur aveugle, et réagissent avec une violence qui permet à la violence antérieure de revendiquer une justification après coup. On s’était même déjà dit que, pour aller jusqu’à de telles atrocités – l’enlèvement d’enfants, l’attentat-suicide, par exemple –, il fallait que le terroriste soit acculé par des puissances impérialistes qui ne lui laissaient guère d’autre possibilité que la résolution du désespoir. Il devient le petit David philistin face au géant Goliath juif. Il va falloir l’excuser, et nous accuser nous-mêmes, pente d’autant plus facile que nous avons la fibre judéo-chrétienne. Mais, en excusant ainsi son inhumanité, nous accomplissons sa déshumanisation : nous ne lui reconnaissons aucune liberté dans le bien, aucun sens de l’honneur, aucune possibilité de dépasser la mécanique vengeresse. Au contraire, le punir comme il convient, c’est le reconnaître dans sa responsabilité d’homme.

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  • Le médecin qui a euthanasié Tine Nys ne devra payer aucun dommage ni intérêt

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Belgique : aucun dommage et intérêt contre le médecin qui a euthanasié Tine Nys

    24 octobre 2023

    Le 24 octobre, le tribunal correctionnel de Termonde a décidé que Joris Van Hove, le médecin qui a euthanasié Tine Nys, une femme belge de 38 ans, ne devra payer aucun dommage et intérêt (cf. Belgique : Tine Nys, l’euthanasie pour souffrance psychique en procès). Il n’a « pas commis d’erreur » violant la loi sur l’euthanasie, estime-t-il.

    Tine Nys a été euthanasiée le 27 avril 2010 pour souffrances psychiques. L’année suivante, une des sœurs de la défunte a porté plainte avec constitution de partie civile contre le Dr Van Hove qui a administré l’injection létale à Tine Nys et deux autres médecins. Elle affirme qu’ils n’ont pas respecté les termes de la loi sur l’euthanasie.

    L’enquête ouverte a été classée sans suite sur requête du procureur du roi. Et, en 2016, la chambre du conseil de Termonde a prononcé un non-lieu. Mais la partie civile a fait appel. En 2018, la chambre des mises en accusation de Gand a renvoyé les trois médecins devant la Cour d’assises pour empoisonnement (cf. En Belgique, trois médecins poursuivis pour empoisonnement après l’euthanasie d’une jeune femme pour souffrances psychiques). Ils ont été acquittés dans la nuit du 30 au 31 janvier 2020 (cf. Euthanasie de Tine Nys : le médecin exécuteur auditionné). La famille de Tine Nys s’est alors pourvue en cassation et en septembre 2020, la plus haute juridiction du pays a ordonné un nouveau procès contre le Dr Van Hove car l’arrêt d’acquittement n’était pas suffisamment motivé (cf. Tine Nys : la loi euthanasie devant la Cour constitutionnelle).

    Source : 7 sur 7

  • "A Gaza, la plus grande destruction que j'ai jamais vue dans ma vie".

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    De Nicola Scopelliti sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    "A Gaza, la plus grande destruction que j'ai jamais vue".

    Sœur Nabila Saleh, religieuse égyptienne qui vit à Gaza depuis 13 ans, décrit la tragédie vécue par les habitants de la bande de Gaza, y compris les chrétiens, qui ont été touchés par la réaction israélienne même s'ils n'ont aucun lien avec les groupes terroristes. "Beaucoup meurent sans savoir pourquoi", dit-elle à la Bussola.

    25_10_2023

    "En regardant par la porte de notre maison, je ne vois rien d'autre que des décombres et de la destruction. Des maisons rasées, des maisons éventrées, des bâtiments démolis ; des meubles, des objets d'ameublement et de nombreux vêtements gisent irrémédiablement sur les ruines. Une véritable désolation". Sœur Nabila Saleh appartient à la Congrégation des Sœurs du Saint Rosaire, un ordre religieux fondé en 1880 par Joseph Tannous Yammin, un prêtre du Patriarcat de Jérusalem. Elle parle d'une voix calme, mais avec des larmes dans les yeux. Elle est d'origine égyptienne, originaire d'Assiout, une ville surplombant le Nil. Elle est à Gaza depuis treize ans avec deux autres sœurs et s'occupe des enfants de l'école paroissiale qui porte le nom de Zahwa Arafat, l'une des premières filles à l'avoir fréquentée. C'est le père Yasser, ancien président de l'Autorité nationale palestinienne, qui a fait don du terrain aux sœurs pour qu'elles puissent construire une école à Gaza. "Ce que nous vivons est la plus grande destruction que j'ai jamais vue dans ma vie. Je ne m'attendais pas à une telle horreur". Sœur Nabila vit dans la structure de la seule église catholique dédiée à la Sainte Famille à Gaza. "Dans la rue, près de notre paroisse, il y avait beaucoup d'enfants qui jouaient. Aujourd'hui, ils ne sont plus là. Beaucoup d'entre eux sont morts ou sont encore sous les décombres, tandis que leurs parents creusent avec leurs mains pour essayer de les retrouver".

    Les Palestiniens musulmans ne sont pas les seuls à vivre à Gaza. Il y a aussi des catholiques et des orthodoxes. Lorsque les Israéliens larguent des missiles depuis des avions ou tirent des roquettes depuis des véhicules blindés depuis la frontière, ils ne pensent pas que des civils innocents, y compris des chrétiens, qui n'ont rien à voir avec les groupes terroristes, risquent de mourir. Beaucoup meurent sans savoir pourquoi, pendant leur sommeil ou dans la rue. Lorsque je leur rends visite ou que je les rencontre, je les entends souvent dire : "Pourquoi le Seigneur nous punit-il ainsi ? Pourquoi le Seigneur n'apporte-t-il pas la paix sur cette terre tourmentée ?

    Et que répondez-vous ?

    Dans cette situation, il est très difficile de faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'une punition divine. Nous sommes invités, en ce moment, à pouvoir saisir dans ces événements tragiques et douloureux un avertissement qui nous concerne tous, nous sommes appelés à la conversion.

    Et comment réagissent-ils ?

    Avec une grande foi. Le matin ou en fin d'après-midi, ils assistent à la messe avec une telle intensité et récitent le rosaire avec une grande dévotion. En se tournant vers la Vierge, ils savent qu'ils invoquent l'une des leurs, celle qui est née et a vécu sur cette terre.

    Et les enfants de votre école ?

    Lorsqu'ils rencontrent les religieuses, ils s'approchent et embrassent le chapelet qu'elles tiennent à la main. Ils nous disent de prier pour eux, pour leurs familles, ou nous demandent de réciter ensemble un Ave Maria.

    Sœur Nabila, comment réagissent les jeunes ?

    Malheureusement, beaucoup sont morts. Lors d'un récent attentat à la bombe, dix-neuf jeunes qui participaient à l'un de nos projets, conçu et fortement soutenu par le Patriarcat, ont perdu la vie. Un programme destiné à les préparer au travail et à assurer leur avenir. Nous n'abandonnerons jamais ceux qui restent à Gaza.

    Mais y a-t-il un avenir pour eux dans la bande ?

    Malheureusement, je pense que non. Un grand nombre de jeunes, lorsqu'ils en ont la possibilité, fuient ce pays, partent en Égypte ou dans d'autres pays, pour travailler et étudier ensemble.

    Actuellement, 730 personnes sont hébergées dans les locaux de l'église. Beaucoup sont des personnes âgées et des enfants. La situation s'alourdit de jour en jour. Il y a une pénurie d'eau et les réserves de nourriture se raréfient.

    L'eau manquait aussi avant, elle était rationnée. Aujourd'hui, elle ne nous est plus fournie et nous sommes obligés de l'acheter au marché noir. Il en va de même pour l'électricité...

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  • Ce livre vaut plus à lui seul que le Synode. Il est d’un évêque, et traite de la chasteté.

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. (traduction de Diakonos.be)

    Ce livre vaut plus à lui seul que le synode. Il est d’un évêque, et traite de la chasteté

    Au Vatican, le Synode approche de sa phase finale, qui ne sera en fait pas vraiment finale puisqu’il sera reconvoqué dans un an et que ce n’est qu’ensuite que le Pape décidera tout seul quelles conclusions en tirer, sur base de débats dont on ne sait rien ou presque étant donné qu’ils se déroulent à huis clos.

    Mais dans le même temps, on assiste également à un « synode hors les murs », dont le livre ci-dessus est une voix, sur un thème, la chasteté, qui est presque devenu un tabou pour ceux qui appellent dans l’Église à un « changement de paradigme » dans la doctrine catholique sur la sexualité, avec comme chef de file le cardinal Jean-Claude Hollerich que François a parachuté à la manœuvre du synode.

    L’auteur de « Chastity. Reconciliation of the Senses », paru le 12 octobre aux éditions Bloomsbury et qui sortira bientôt en librairie notamment en espagnol chez Encuentro, sous le titre « Castitad. La reconciliación de los sentidos », c’est Erik Varden, 49 ans, Norvégien, moine cistercien de la stricte observance, trappiste, ancien abbé en Angleterre de l’abbaye de Mount Sain Bernard dans le Leicestershire, et depuis 2020 évêque de Trondheim.

    Mgr Varden, qui n’est pas au synode, figurait parmi les signataires, avec tous les évêques de Scandinavie dont le cardinal de Stockholm, Ander Arborelius, de cette « Lettre pastorale sur la sexualité humaine », diffusée au Carême dernier, et que Settimo Cielo avait à l’époque publiée dans son intégralité. Par son extraordinaire originalité de langage et de contenu, cette lettre parvenait à dire à l’homme moderne toute la richesse de la vision chrétienne de la sexualité avec une fidélité intacte au magistère millénaire de l’Église tout en s’opposant de façon limpide à l’idéologie du gender.

    Cette lettre pastorale et le livre de Varden partagent donc un style commun. Mais il y a quand même une différence importante. « Chastity » ne se mêle pas des disputes et des « dubia » sur la bénédiction des coupes homosexuels ni sur la communion des divorcés remariés. Sur ces questions, l’auteur prend d’emblée le parti de ne pas s’écarter d’un iota de ce qu’enseigne le Catéchisme de l’Église de l’Église catholique de 1992, auquel il renvoie comme à un « grand trésor ».

    Parce qu’en tant qu’évêque, Mgr Varden poursuit un but très différent avec ce livre. Il veut « construire des ponts », combler ce vide qui s’est creusé entre la pensée de la société actuelle sécularisée et l’immense richesse de la tradition chrétienne, aujourd’hui dissoute dans une amnésie généralisée.

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  • Namur, 20 novembre : la Théologie du Corps; conférence par Robert Sebisaho

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  • La Lettre du Patriarche latin de Jérusalem à son diocèse

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    Lettre du Patriarche latin de Jérusalem à son diocèse.

    « Chers amis,

    Que le Seigneur vous donne la paix ! Nous traversons l’une des périodes les plus difficiles et les plus douloureuses de notre histoire récente. Depuis plus de deux semaines, nous sommes inondés d’images d’horreur qui réveillent d’anciens traumatismes, ouvrent de nouvelles blessures, font exploser en chacun de nous la douleur, la frustration et la colère. Beaucoup semble parler de mort et de haine sans fin. Tant de « pourquoi » se superposent dans nos esprits, ajoutant à notre sentiment de perplexité.

    Le monde entier considère cette Terre Sainte comme un lieu qui est constamment à l’origine de guerres et de divisions. C’est pourquoi il était bon, il y a quelques jours, que le monde entier se joigne à nous pour une journée de prière et de jeûne pour la paix. Un beau regard sur la Terre Sainte et un moment important d’unité avec notre Église. Et ce regard tient bon.

    Le 27 octobre prochain, le Pape a appelé à une deuxième journée de prière et de jeûne, afin que notre inter-cession se poursuive. Ce sera un jour que nous célébrerons avec conviction. C’est peut-être la principale chose que nous, chrétiens, pouvons faire en ce moment : prier, faire pénitence, intercéder. Et nous en remercions le Saint-Père du fond du cœur.

    Dans tout ce brouhaha, où le bruit assourdissant des bombes se mêle aux nombreux cris de douleur et aux nombreux sentiments contradictoires, je ressens le besoin de partager avec vous une parole qui trouve son origine dans l’Évangile de Jésus, parce qu’en fin de compte, c’est de là que nous devons tous partir et c’est là que nous devons toujours revenir. Un mot de l’Évangile pour nous aider à vivre ce moment tragique en unissant nos sentiments à ceux de Jésus.

    Regarder vers Jésus, bien sûr, ne signifie pas se sentir exemptés du devoir de dire, de dénoncer, d’appeler, mais aussi de consoler et d’encourager. Comme nous l’avons entendu dans l’Évangile de dimanche dernier, il faut rendre » à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). En regardant vers Dieu, nous voulons donc d’abord rendre à César ce qui lui appartient.

    Ma conscience et le devoir moral m’obligent à dire clairement que ce qui s’est passé le 7 octobre dans le sud d’Israël n’est en aucun cas acceptable et que nous ne pouvons que le condamner. Il n’y a aucune raison pour une telle atrocité. Oui, nous avons le devoir de l’affirmer et de la dénoncer. Le recours à la violence n’est pas compatible avec l’Évangile et ne conduit pas à la paix. La vie de chaque personne humaine a une égale dignité devant Dieu, qui nous a tous créés à son image.

    La même conscience, cependant, avec un grand poids sur mon cœur, m’amène à déclarer avec clarté aujourd’hui que ce nouveau cycle de violence a fait plus de cinq mille morts à Gaza, dont beaucoup de femmes et d’enfants, des dizaines de milliers de blessés, des quartiers rasés, et une pénurie de médicaments, d’eau et de produits de première nécessité pour plus de deux millions de personnes. Ce sont des tragédies qui dépassent l’entendement et que nous avons le devoir de dénoncer et de condamner sans faille. Les bombardements intensifs et continus qui frappent Gaza depuis des jours ne feront que causer la mort et la destruction, ils ne feront qu’accroître la haine et le ressentiment, et ne résoudront aucun problème mais en créeront plutôt de nouveaux. Il est temps d’arrêter cette guerre, cette violence insensée.

    Ce n’est qu’en mettant fin à des décennies d’occupation ainsi qu’à ses conséquences tragiques, et en donnant une perspective nationale claire et sûre au peuple palestinien, qu’un processus de paix sérieux pourra être engagé. Si ce problème n’est pas résolu à la racine, il n’y aura jamais la stabilité que nous espérons tous. La tragédie de ces derniers jours doit nous conduire tous – religieux, hommes politiques, société civile, communauté internationale – à un engagement plus sérieux à cet égard que celui que nous avons pris jusqu’à présent. C’est le seul moyen d’éviter d’autres tragédies comme celle que nous vivons actuellement. Nous le devons aux nombreuses, trop nombreuses victimes de ces jours, et de toutes ces années. Nous n’avons pas le droit de laisser cette tâche à d’autres.

    Mais je ne peux pas vivre ce moment extrêmement douloureux, sans regarder vers le haut, sans regarder le Christ, sans que la foi n’éclaire mon regard, notre regard, sur ce que nous vivons, sans que nos pensées ne se tournent vers Dieu. Nous avons besoin d’une Parole pour nous accompagner, nous consoler et nous encourager. Nous en avons besoin comme de l’air que nous respirons.

    “Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde.” (Jn 16,33) Nous nous trouvons à la veille de la passion de Jésus. Il adresse ces paroles à ses disciples, qui seront bientôt ballottés comme dans une tempête face à sa mort. Ils vont paniquer, se disperser et fuir, comme des brebis sans berger.

    Mais cette dernière parole de Jésus est un encouragement. Il ne dit pas qu’il va gagner, mais qu’il a déjà gagné. Même dans le drame à venir, les disciples auront la paix. Il ne s’agit pas d’une paix irénique sortie de nulle part, ni d’une résignation au fait que le monde soit mauvais et que nous ne puissions rien faire pour le changer. Il s’agit, plutôt, d’avoir la certitude qu’au milieu de tout ce mal, Jésus a gagné. Malgré le mal qui ravage le monde, Jésus a remporté une victoire, il a établi une nouvelle réalité, un nouvel ordre qui, après la résurrection, sera assumé par les disciples qui renaîtront dans l’Esprit.

    C’est sur la croix que Jésus a gagné. Pas par les armes, pas par le pouvoir politique, pas par les grands moyens, pas en s’imposant. La paix dont il parle n’a rien à voir avec la victoire sur l’autre. Il a gagné le monde en l’aimant. Il est vrai que sur la croix commence une nouvelle réalité et un nouvel ordre, la réalité et l’ordre de celui qui donne sa vie par amour. Et avec la résurrection et le don de l’Esprit, cette réalité et cet ordre appartiennent à ses disciples. À nous. La réponse de Dieu à la question de savoir pourquoi les justes souffrent n’est pas une explication, mais une Présence. C’est le Christ sur la croix.

    C’est sur ce point que notre foi est en jeu aujourd’hui. Jésus parle à juste titre de courage dans ce verset. Une telle paix, un tel amour, exigent un grand courage.

    Avoir le courage de l’amour et de la paix ici, aujourd’hui, signifie ne pas laisser la haine, la vengeance, la colère et la douleur occuper tout l’espace de nos cœurs, de nos paroles, de nos pensées. C’est s’engager personnellement pour la justice, être capable d’affirmer et de dénoncer la vérité douloureuse des injustices et du mal qui nous entourent, sans la laisser polluer nos relations. Cela signifie s’engager, être convaincu qu’il vaut encore la peine de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la paix, la justice, l’égalité et la réconciliation. Notre discours ne doit pas être empreint de mort et de portes fermées. Au contraire, nos paroles doivent être créatives, donner de la vie, créer des perspectives, ouvrir des horizons.

    Il faut du courage pour pouvoir exiger la justice sans cracher la haine. Il faut du courage pour demander la miséricorde, pour refuser l’oppression, pour promouvoir l’égalité sans exiger l’uni-formité, tout en restant libre. Il faut du courage aujourd’hui, même dans notre diocèse et dans nos communautés, pour maintenir l’unité, pour se sentir unis les uns aux autres, même dans la diversité de nos opinions, de nos sensibilités et de nos visions.

    Je veux faire partie, nous voulons faire partie de ce nouvel ordre établi par le Christ. Nous voulons demander à Dieu cette co-élévation. Nous voulons être victorieux sur le monde, en prenant sur nous cette même Croix, qui est aussi la nôtre, faite de douleur et d’amour, de vérité et de peur, d’injustice et de don, de cri et de pardon.

    Je prie pour nous tous, et en particulier pour la petite communauté de Gaza, qui souffre le plus. Nos pensées vont en particulier aux dix-huit frères et sœurs qui ont récemment péri, ainsi qu’à leurs familles, que nous connaissons personnellement. Leur douleur est grande, et pourtant, chaque jour davantage, je réalise qu’ils sont en paix. Effrayés, secoués, bouleversés, mais avec la paix dans leur cœur. Nous sommes tous avec eux, dans la prière et la solidarité concrète, en les remerciant pour leur beau témoignage.

    Enfin, prions pour toutes les victimes innocentes. La souffrance des innocents devant Dieu a une valeur précieuse et rédemptrice, parce qu’elle est unie à la souffrance rédemptrice du Christ. Que leur souffrance nous rapproche toujours plus de la paix ! Nous approchons de la solennité de la Reine de Palestine, patronne de notre diocèse. Ce sanctuaire a été érigé pendant une autre période de guerre et choisi comme lieu spécial pour prier pour la paix. En ces jours, nous consacrerons à nouveau notre Église et notre terre à la Reine de Palestine !

    Je demande à toutes les Églises du monde de se joindre au Saint-Père, et à notre Diocèse, dans la prière et dans la recherche de la justice et de la paix. Nous ne pourrons pas tous nous réunir cette année, car la situation ne le permet pas. Mais je suis certain que tout le diocèse sera uni ce jour-là pour prier solidairement pour la paix, non pas la paix du monde, mais la paix que le Christ nous donne.

    Que le Seigneur vous accompagne et vous protège, »

    † Pierbattista Card. Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem

  • En avant les enfants, fêtons tous les saints ! A Liège, 15è Holywins le dimanche 29 octobre 2023 à 14h, la fête de tous les saints en famille !

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    En avant les enfants, fêtons tous les saints !

    15è Holywins le dimanche 29 octobre 2023 à 14h, la fête de tous les saints en famille !

    Cette année, nous sillonnerons en petits groupes le jardin du sanctuaire et le magnifique parc de la Chartreuse, pour rencontrer 6 saints et saintes qui vous mèneront vers la grande figure de sainteté du jour.

    Qui sera le visage de sainteté du jour ?

    Ce sera une devinette !

    Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux.

    En 2021 et 2022, nous étions environ 200.

    En avant, les enfants de la lumière, pour cette édition 2023 !

    our l’équipe d’organisation,

    Edel & Jean, Laurence & Jacques

    holywins.liege@gmail.com

    www.saintejulienne.org

    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon ASBL

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/fr/holywins/

    Au programme :

    •             Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire et le parc de la Chartreuse

    •             Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants

    •             Garderie pour les plus petits

    •             Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Informations utiles :

    •             Quand ? Dimanche 29 octobre 2023, de 14h à 18h

    •             Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège

    •             Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes

    •             PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.

    •             Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés : amis, famille, voisins, ...

    Infos et inscriptions : https://www.saintejulienne.org/holywins

    Vous pouvez aussi contacter Edel 0493 81 69 77 ou Laurence 0496 41 42 19

    Lien direct vers le formulaire d’inscriptions : https://bit.ly/holywins2023

    Page Facebook : https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique
    Page Youtube : 
    HolyWins
    Compte Instagram: 
    Holywins_belgium

    Cliquez sur l’image ou sur ce lien

    Pourquoi Holywins ?

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels macabres et morbides. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint et rappelle qu’elle est habitée par l’Espérance. A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Edel, co-organisatrice explique : "Holywins est une initiative de familles et amis impliqués dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 15 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. Nous nous réjouissons qu'elle grandisse d'année en année. Des centaines d'enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."

    Laurence, co-organisatrice, dit : "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je viens à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre le coeur."

    François, participant, déclare : "Cela nous semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent Haloween, la mort et les ténèbres. Je crois que la mort est un passage vers la lumière."

    Cette fête familiale HolyWins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie … et en Belgique.

  • Canada : les aumoniers militaires ne peuvent plus prononcer le mot "Dieu" lors des cérémonies officielles

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    De Noé Chartier sur The Epoch Times :

    CANADA
    La Défense nationale confirme que les aumôniers ne peuvent pas prononcer le mot "Dieu" lors du jour du Souvenir et d'autres cérémonies officielles

    D'autres références à une puissance supérieure, comme "Père céleste", sont également interdites.
    La Défense nationale confirme que les aumôniers ne peuvent pas prononcer le mot "Dieu" lors du jour du Souvenir et d'autres cérémonies officielles

    10/20/2023

    Le ministère de la Défense nationale a confirmé que les aumôniers ne peuvent pas utiliser le mot "Dieu" lors des cérémonies officielles telles que le jour du Souvenir.

    Le ministre de la défense, Bill Blair, a qualifié de "désinformation" les affirmations des conservateurs selon lesquelles les aumôniers militaires n'ont pas le droit de prononcer des prières lors des cérémonies du jour du Souvenir.

    Lors des cérémonies militaires obligatoires, "les aumôniers ne doivent pas utiliser le mot 'Dieu' ou d'autres références à une puissance supérieure telle que 'Père céleste'", a déclaré Derek Abma, porte-parole du ministère de la défense nationale (MDN), dans un communiqué publié le 20 octobre par l'Epoch Times.

    Cette confirmation est liée à une nouvelle directive émise par l'aumônier général des Forces armées canadiennes (FAC) le 11 octobre, décrivant comment les aumôniers militaires devraient officier lors de fonctions publiques, comme l'a rapporté en exclusivité The Epoch Times.

    La nouvelle ligne directrice, qui remplace une directive de 2013 sur la prière publique, fait référence à une allocution publique des aumôniers comme étant une "réflexion" plutôt qu'une prière.

    "Les aumôniers s'efforceront de veiller à ce que chacun se sente inclus et puisse participer à la réflexion en toute conscience, quelles que soient ses croyances (religieuses, spirituelles, agnostiques, athées)", indique la nouvelle directive. Elle précise également que les aumôniers doivent se conformer à un avis de la Cour suprême de 2015 sur la neutralité religieuse de l'État.

    Conformément à la position de M. Blair, M. Abma insiste sur le fait que "les aumôniers des FAC ne sont pas interdits de prier le jour du Souvenir, ni à aucun autre moment".

    M. Abma a ajouté : " Dans les cérémonies civiques où la position confessionnelle des participants est inconnue ou susceptible d'inclure des personnes sans confession exprimée, les aumôniers doivent éviter d'utiliser un langage spécifique à une confession ou exclusif. "

    L'Epoch Times a demandé au MDN de préciser si les aumôniers, qui participent à titre officiel à des cérémonies telles que le jour du Souvenir, sont autorisés à réciter une prière comme c'était le cas avant la publication de la directive du 11 octobre.

    M. Abma n'a pas répondu immédiatement, mais a indiqué que la question serait envoyée à l'aumônerie.

    Le 18 octobre, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a déclaré sur les médias sociaux que le gouvernement "interdisait aux aumôniers militaires musulmans, juifs et chrétiens de prier lors des cérémonies du jour du Souvenir".

    M. Blair a rétorqué que les conservateurs "diffusent des informations erronées sur nos forces armées". "Soyons très clairs : les aumôniers [des Forces canadiennes] ne sont pas - et ne seront pas - interdits de prier le jour du Souvenir, ni à aucun autre moment", a-t-il déclaré.

    Trois aumôniers en service, qui ont parlé à l'Epoch Times sous couvert d'anonymat par crainte de représailles, ont déclaré que la nouvelle politique était interprétée comme une interdiction de prier lors de cérémonies officielles telles que le jour du Souvenir et les dîners au mess.

    La directive stipule que les soldats ne sont plus tenus d'enlever leur coiffe pour les réflexions spirituelles, comme ils le faisaient auparavant pour les prières, et un aumônier estime qu'il s'agit là d'une preuve supplémentaire que la prière est désormais interdite.

    "Il n'y aura plus d'enlèvement de la coiffe - cet ordre ne sera plus jamais donné, parce que nous ne ferons plus de prières en public", a déclaré l'aumônier.

    "Il n'y aura aucune référence publique, religieuse ou à Dieu ... qui sera démontrée.