Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • "Eveil à la Culture" : une initiative à découvrir et à encourager

    IMPRIMER

    Sans titre.png

  • Avortement : un reportage exceptionnel

    IMPRIMER

    Vu sur reinformation.tv :

    Avortement : ce que l’on ne vous dit pas. Des femmes témoignent

    Sans titre.png

    Un document exceptionnel – Une exclusivité Réinformation.tv

    Elle a avorté, un jour. C’était il y a 3 ans. Elle en a aujourd’hui 25. Lorsqu’elle s’est retrouvée enceinte, qu’elle l’a annoncé à son petit ami, Margaux ne s’attendait pas à une telle descente aux enfers. Très rapidement, son ami lui a demandé de ne pas garder l’enfant issu de leur union. Très rapidement, il la quittée. Elle s’est retrouvée totalement seule.

    Pressions, abandon, souffrance : des femmes témoignent

    Subissant la pression de son entourage, qui lui indiquait que financièrement elle ne pourrait subvenir à ses besoins, Margaux a fini par avorter. C’est alors pour elle une longue traversée du désert. Sommeil troublé, crises de larmes à répétition. Mais elle a surtout des envies de suicide. « Je ne dormais plus, je mangeais plus, j’ai perdu 10 kilos. Ma mère qui avait fait pression sur moi pour que je ne garde pas mon enfant a reconnu plus tard qu’elle avait été égoïste… ».
     
    Il y a Margaux, il y a aussi Anne-Laure. Cette jeune femme de 28 ans a subi un avortement par aspiration il y a un an et demi. Le témoignage déchirant de cette jeune femme ouvre le voile sur un tabou : la solitude, la souffrance, la très grande détresse de nombre de femmes qui, sous la pression, l’angoisse, l’inquiétude, privées des conseils dont elles auraient besoin, des soutiens financiers qui leurs seraient nécessaires, avortent, pour leur plus grand désespoir.

    Souffre et tais-toi : briser le silence autour de l’avortement

    Les conséquences psychologiques sont immenses, les dégâts collatéraux souvent incalculables et la société se tait. Les femmes doivent souffrir en silence, sans se plaindre. Le sujet est tabou, mais pas sur internet. Partout sur le web, on trouve des témoignages de ce type. Certaines vont même jusqu’à poster leurs vidéos-témoignages sur YouTube. Elles ont besoin d’en parler, car personne ne veut les entendre. La souffrance post-avortement est pourtant un fait avéré. Des spécialistes commencent à l’évoquer enfin. Une étude sur 173.000 femmes californiennes à partir des remboursements de leur mutuelle médicale a révélé que le risque d’avoir recours à un traitement psychiatrique est 63 % plus élevé pour les femmes ayant avorté.

    Un reportage exceptionnel d’Armel Joubert des Ouches

  • La Commission pontificale réaffirme l'obligation de dénoncer les auteurs de délits sur mineurs

    IMPRIMER

    De Clémence Vié sur aleteia.org :

    Abus sur mineurs : la Commission pontificale réaffirme l’obligation de dénoncer les suspects

    Il y a quelques jours, une polémique éclatait. L'Église a rétabli la vérité.

    La Commission pontificale pour la protection des mineurs, présidée par le Cardinal Sean O’Malley, a diffusé  lundi 14 février une déclaration quant à l’obligation de dénoncer à la justice tout possible cas d’abus sexuels, soulignant l’impartialité de l’Église qui, ces derniers temps, n’a cessé d’intensifier ses efforts pour préserver les mineurs et prendre des mesures radicales contre les coupables.

    Cette mise au point a été fait suite à une polémique qui a éclaté ces jours derniers dans la presse. Lors d’un séminaire pour les nouveaux évêques, Mgr Tony Anatrella, consulteur auprès de divers dicastères romains, avait énoncé les règles de bonnes pratiques en la matière. La presse anglo-saxonne l’avait alors accusé d’avoir dit que la dénonciation des délits sexuels sur mineurs aux autorités n’était pas obligatoire pour les évêques et que la seule obligation des évêques était de rapporter cela en interne dans l’Église catholique.

    La vérité rétablie

    Ces informations ont été démenties par le prélat français, dans un entretien à l’agence I-Media. Les évêques, a-t-il clarifié, sont bien obligés de signaler à la justice locale les cas de pédophilie et les tribunaux ecclésiastiques doivent collaborer avec les autorités policières et judiciaires. Selon la procédure, « l’évêque ou son représentant va d’abord inciter le mineur victime et sa famille à porter plainte auprès de la police. S’ils ne le font pas, alors il revient à l’autorité ecclésiastique de faire un signalement », a rapporté Radio Vatican. Par ailleurs, le Pape avait été parfaitement clair concernant ce sujet, martelant que  » les crimes et péchés que sont les abus sexuels sur mineurs ne doivent pas être scellés par le secret », une affirmation sans détours qu’il n’a jamais tempéré en exemptant qui que ce soit de dénoncer ces crimes.

    D’autre part, cette obligation est réaffirmée de manière explicite chaque année lors des sessions de formation pour les nouveaux évêques, a donc confirmé la Commission pontificale pour la protection des mineurs, Commission qui a récemment passé en revue avec le Saint-Père les efforts de sensibilisation à l’attention des Églises locales, accomplis ces deux dernières années. Enfin, la volonté de fournir du matériel pour des cours de formation tendant à améliorer les efforts de protection des mineurs a été réaffirmée, y compris à usage de la Curie Romaine. Les efforts de l’Église se poursuivent donc, plus intenses que jamais, pour que ces crimes ne se reproduisent plus jamais.

  • Ce prélat qui présida à la réforme liturgique

    IMPRIMER

    Annibale_Bugnini.jpgRetour sur Mgr Bugnini auquel une note a été consacrée il y a peu sur ce blog. De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur Metablog :

    L'homme par qui la réforme liturgique est arrivé

    Yves Chiron vient de consacrer un livre à celui qui fut la cheville ouvrière de la réforme liturgique et en quelque sorte l’inventeur de la messe dite « de Paul VI », Mgr Annibale Bugnini. Une occasion de revenir sur ce qui a été une véritable révolution spirituelle au XXème siècle.
    Cet article figure dans le dernier numéro du Magazine Monde et Vie.

    A l’origine de tout, il y a un homme, un organisateur hors pair plus qu’un théologien, Mgr Bugnini. En 1949, alors qu’il est directeur de la revue Ephemerides liturgicae, il lance une grande enquête qu’il intitule « Pour une réforme liturgique générale ». Et il justifie son titre : « Ou la réforme liturgique sera générale ou elle finira par ne satisfaire personne parce qu’elle laissera les choses comme elles sont, avec leurs déficiences, leurs incongruités, et leurs difficultés ». Bugnini était un précurseur.

    Le pape Pie XII avait lui-même lancé l’idée d’une réforme liturgique (il avait d’ailleurs caressé la possibilité d’organiser un Concile). Comme tout bon chef, il avait créé une Commission, qu’on appellera ensuite la Commissio piana : elle siègera sans grands enjeux, même après sa mort. Pourtant, le pape Pacelli avait fait œuvre de réformateur, en retraduisant entièrement le psautier de saint Jérôme, dont le latin n’était pas assez classique au goût des cicéroniens mitrés. Résultat ? La traduction Bea, partout imposé avec autorité, qui substituait un latin de fort en thème au latin poétique (parfois jusqu’à l’obscurité) utilisé par saint Jérôme au IVème siècle. Echec cinglant de cette première réforme ; personne ne voulut de ces nouvelles traductions. Mais cela ne découragea nullement les réformateurs en herbe, parmi lesquels Mgr Bugnini.

    Lire la suite

  • Concert-veillée exceptionnel Family Alegria à Banneux le 20 février à 19H45

    IMPRIMER

    SAMEDI 20 FEVRIER 19H45

    Dans le cadre du WinterForum Emmanuel 18-30 ans auquel il y a déjà plus de 300 participants au Forum !!
    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux (Liège-Belgium)

    Concert-veillée exceptionnel Family Alegria
    20 chanteurs, danseurs, témoins, musiciens, qui viennent de Paris rien que pour nous !

    Soirée ouverte à tous, avec priorité aux 16-30 ans. Bienvenue à vos cousins, filleuls, voisins, confirmants :-)

    PAIE TON TICKET SUR PLACE
    10 EUR Concert Alegria + veillée samedi 19:30-23.00
    Chapelle Saint-François, en plein coeur du Sanctuaire
    Rue Jean Paul II, 4141 Banneux
    Infos : winterforum.emmanuelyouth.be
  • 21 martyrs coptes, un an après : une foi fortifiée

    IMPRIMER

    Mgr Bafnotios, 66 ans, a l’habitude de faire face au péril islamiste. Il est, depuis trente-huit ans,mgr-bafnotios-eveque-copte-orthodoxe-de-samalout-en-moyenne-egypte_article.jpg l’évêque copte orthodoxe de Samalout, en Moyenne-Égypte. C’est de son diocèse que sont originaires les martyrs exécutés le 16 février 2015. Comment le diocèse de Samalout a-t-il fêté ce premier anniversaire le 16 février? Interview lue sur le site  du magazine « famille chrétienne » :

    Nos diocésains, et spécialement les habitants d’El Our, sont très fiers de leurs enfants qui ont montré une foi digne de celle des premiers chrétiens, et des Coptes depuis mille quatre cents ans. Mais, au-delà du diocèse, c’est toute l’Église copte qui les célèbre. Le saint synode [assemblée des évêques ] d’Égypte sera invité tous les ans pour célébrer cet anniversaire ; la fête de l’entrée du Seigneur au Temple sera désormais aussi la célébration des vingt et un martyrs.

    Où en est le chantier de la basilique qui leur est dédiée?

    Dans une semaine, le rez-de-chaussée sera achevé et le premier étage commencera. Elle fera 4 200 m2.

    Le président El Sissi a autorisé la construction de cette basilique. N’est-ce pas radicalement nouveau dans un pays où, depuis quatorze siècles, les chrétiens sont considérés comme des citoyens de seconde zone?

    C’est exact. Il a déclaré que les otages sacrifiés n’étaient pas seulement des martyrs chrétiens, mais ceux de toute la nation égyptienne. L’Église a actuellement une excellente relation avec le président El Sissi, et avec le gouvernement.

    Qu’est-ce que cet événement tragique a changé au village d’El Our?

    Il a fortifié la foi et ouvert une fenêtre vers le Ciel. Le quotidien est devenu plus chrétien, avec une pratique religieuse plus profonde, je vois la différence.

    À El Our, cet évènement tragique a fortifié la foi et ouvert une fenêtre vers le Ciel.

    Lire la suite

  • Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem

    IMPRIMER

    Les notes enfin publiées de Mgr Annibale Bugnini sur sa réforme de la liturgie nous donnent l’occasion de réfléchir profondément sur une histoire dans laquelle nous sommes encore engagés. Lu sur le site « France Catholique » :

    En juillet 1975 Mgr Annibale Bugnini, tout-puissant artisan de la réforme liturgique consécutive au Concile Vatican II, disparaissait soudain dans une trappe. Il n’en sortait, quelque temps plus tard, que pour aller occuper le poste peu envié de pro-nonce à Téhéran, pratiquement au moment où l’ayatollah Khomeiny prenait le pouvoir en Iran. Il n’allait pas tarder à succomber à la maladie, non sans s’être assuré que ses notes, déjà préparées pour l’édition, pourraient voir le jour en un livre qui le justifierait.

    Paru en italien en 1997, puis en anglais, ce livre attendait son édition française. Celle-ci sort aujourd’hui, et on ne peut s’empêcher de voir une coïncidence, pas forcément fortuite, avec la publication également tardive des Mémoires de Louis Bouyer. L’oratorien français, connu surtout par son grand livre Le Mystère pascal travailla avec Bugnini au sein du Consilium pour l’application de la Constitution conciliaire sur la Liturgie sacrée et il a laissé de lui un portrait terrible, l’accusant d’avoir trompé la confiance de Paul VI et œuvré de façon toute personnelle pour aboutir à une réforme bâclée et incohérente.

    Personnage controversé, par conséquent, et encore mal connu, il laisse une postérité mêlée : à côté d’admirateurs inconditionnels, il s’en trouve beaucoup pour l’accuser de tous les maux d’une réforme qui ne fait pas l’unanimité des catholiques. L’ouvrage que nous recensons ne constitue en aucune façon des Mémoires. Il se partage en deux : une partie historique intitulée « grandes étapes » qui donne une perspective cavalière sur les trente ans qui vont des premiers linéaments de l’idée de réforme liturgique (sous Pie XII) jusqu’à ce qu’il considère comme son aboutissement. Annibale Bugnini a été mêlé à toutes les phases de cette histoire, mais il lui manque le recul qui permettrait d’évaluer l’importance des différents tournants et de percevoir les faiblesses. Puis vient une partie plus descriptive où, pour chaque domaine de la réforme (missel, office divin, etc.), il récapitule les projets, délibérations et décisions prises. Puisé aux sources, cet ouvrage est évidemment un outil incomparable pour démêler l’écheveau des dix années intenses qui ont vu disparaître une cohérence séculaire et s’instaurer un rite en grande partie nouveau. On comprend mieux ce qui fit la force et la faiblesse du personnage. Sa force, c’est une puissance de travail impressionnante, capable de mettre en mouvement une formidable machine qui avança à marche forcée pendant ces années pour produire plus de textes que l’Église n’en avait jamais connus, c’est son entregent, sa capacité à s’entourer d’experts de compétence sans doute inégale, mais qui comptaient, malgré tout, parmi les plus capables de l’époque.

    Lire la suite

  • Oraison dominicale : le Père ne soumet plus à la tentation

    IMPRIMER

    « Ne nous soumets pas à la tentation » : cette traduction dite « œcuménique » de la  sixième demande du Pater « μ εσενέγκς μς ες πειρασμόν, » était en usage dans l’Eglise postconciliaire depuis 1966. Elle a été abandonnée dans la traduction officielle liturgique de la Bible en 2013  mais curieusement maintenue jusqu’ici dans le missel de la forme ordinaire (1970) du rite romain.

    Il est intéressant de constater que, dans ce discours prononcé devant le clergé lors de son présent voyage au Mexique, le pape François y a renoncé au profit de formulations plus conformes aux usages antérieurs :

    «  (…) C’est ce Père que nous prions avec insistance tous les jours. Et que lui disons-nous, entre autres invocations ? Ne nous laisse pas tomber en tentation. Jésus lui-même l’a fait. Il a prié pour que ses disciples – d’hier et d’aujourd’hui – nous ne tombions pas en tentation. Quelle peut être l’une des tentations qui peuvent nous assiéger ? Quelle peut être l’une des tentations qui provient non seulement de la contemplation de la réalité mais aussi du fait de la vivre ? Quelle tentation peut venir de milieux souvent dominés par la violence, la corruption, le trafic de drogue, le mépris de la dignité de la personne, l’indifférence face à la souffrance et à la précarité ? Quelle tentation pouvons-nous avoir sans cesse – nous qui sommes appelés à la vie consacrée, au sacerdoce, à l’épiscopat – quelle tentation pouvons-nous  avoir face à tout cela, face à cette réalité qui semble devenir un système inamovible ?

    Je crois que nous pourrions la résumer en un seul mot : résignation. Et face à cette réalité, l’une des armes préférées du démon, la résignation, peut nous tenter. « Et que pouvons-nous y faire ? La vie est ainsi ». Une résignation qui nous paralyse et nous empêche non seulement de marcher, mais aussi de faire du chemin ; une résignation qui non seulement nous effraie, mais qui nous fait aussi nous retrancher dans nos ‘‘sacristies’’ et dans nos sécurités apparentes ; une résignation qui non seulement nous empêche d’annoncer, mais qui nous empêche aussi de louer, nous retire l’allégresse, la joie de louer. Une résignation qui non seulement nous empêche de prévoir, mais qui nous empêche aussi de prendre des risques et de transformer.

    Par conséquent, Notre Père, ne nous laisse pas succomber à la tentation. (…) » 

    Extrait de l’homélie aux prêtres, religieux, consacrés et séminaristes au stade « Venustiano Carranza »  à Morelia, Mexique, 16.02.2016).

    Un signal ?

    JPSC

  • Le Mexique catholique, un cas unique en Amérique latine

    IMPRIMER

    Dans ce pays l’Église romaine a survécu aux persécutions antireligieuses les plus dévastatrices. Et elle résiste davantage qu’ailleurs au défi des sectes pentecôtistes. Un enfant mexicain martyr sera bientôt canonisé  Le Mexique que le pape François est en train de parcourir est un cas atypique par rapport à d’autres pays d'Amérique latine. De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    jpg_1351232.jpg

    Sa population catholique est, en chiffres absolus, la deuxième du monde, derrière celle du Brésil, et le pourcentage de catholiques par rapport à la population totale - 81 % - n’est dépassé que par celui du Paraguay.

    C’est précisément par cette présence de catholiques, nombreuse et surtout solide, que le Mexique se distingue par rapport à d’autres pays latino-américains. Cela pour au moins deux raisons.


    La première raison est sa
    résistance à l’expansion des communautés protestantes de tendance charismatique ou pentecôtiste, alors que celles-ci gagnent du terrain dans d’autres pays, en particulier au Brésil et en Amérique centrale.


    Au Brésil, les catholiques constituaient, il y a encore quelques décennies, la quasi-totalité de la population. Aujourd’hui, ils n’en représentent plus que 61 %.

    Pour ce qui est de l’Amérique centrale, ils regroupent aujourd’hui moins de la moitié des habitants au Honduras, avec 46 %, et environ 50 % au Guatemala, au Salvador et au Nicaragua.

    Au Mexique, l'érosion du catholicisme provoquée par les sectes qui viennent d’être citées se manifeste presque uniquement dans le Chiapas, région qui se situe à la frontière avec le Guatemala et qui est l’une des étapes du voyage du pape François.

    Lire la suite

  • Amoureuse de Jean-Paul II ?

    IMPRIMER

    Tous les médias d’ "information" en ont parlé hier comme d’un « scoop ». A presse stupide, juste réponse de Bernard Lecomte.  Lu  sur le blog « Salon beige" :

    « Le scoop de la BBC sur la correspondance du pape Jean-Paul II avec Mme Tymieniecka n'en est pas un. Sur son blog, Bernard Lecomte écrit :

    "Médias sans mémoire ! Voilà que la BBC, à son tour, en fait des tonnes sur la relation entretenue entre Karol Wojtyla et Anna-Teresa Tymienicka dans les années 1973-76, comme si c’était un scoop. Alors que cette sympathique philosophe américaine, d'origine polonaise, figure évidemment dans toutes les biographies de Jean-Paul II (cinq pages dans la mienne).C’est elle qui fit connaître en Occident les travaux philosophiques du futur pape et qui lui ménagea de riches contacts aux Etats-Unis, notamment à Harvard. Qu’elle fût d’abord intéressée, puis fascinée, puis amoureuse de lui n’a jamais fait aucun doute (même son mari l'a confirmé !) tout comme le fait que le cardinal Wojtyla ait gentiment mais fermement résisté à ses avances !"

    De son côté, la bibliothèque nationale polonaise a précisé lundi dans un communiqué que « les thèses formulées par des médias ne trouvent aucune confirmation dans le contenu des lettres de Jean Paul II à Anna Tymieniecka qui font partie des collections de la bibliothèque nationale » et rappelle que la relation du pape avec Teresa Tymieniecka n'était « ni confidentielle, ni exceptionnelle ».

    Ref. Amoureuse de Jean-Paul II ? 

    Sur le blog du « Suisse Romain », on peut lire ce bref communiqué du cardinal Dziwisz, ancien secrétaire de Jean-Paul II, qui suffit amplement pour envoyer promener les journaleux :  "Qui a vécu aux côtés de Saint Jean-Paul II, sait très bien qu'il n'y a pas de place pour la malice.  Karol Wojtilà , un homme libre et transparent, n'avait pas de complexe car c'était un homme très pur qui respectait chaque personne et toutes les situations de vie. La pureté est l'unique clef de lecture avec laquelle toute sa vie exemplaire et sainte doit être interprétée."  

    Source: Piotr Studnicki, porte parole du Cardinal de Cracovie

     JPSC

    Lire également : http://reinformation.tv/lettres-jean-paul-ii-anna-teresa-tymienecka-amie-medias-dolhein-51400-2/

  • Vient de paraître chez Gallimard : « Simon Leys, Navigateur entre les mondes »

    IMPRIMER

    Philippe Paquet publie une biographie magistrale de l’écrivain belge. L’auteur des "Habits neufs du président Mao" fut un brillantissime intellectuel. Compte-rendu de Guy Duplat dans « La Libre » sous l’intitulé  « Simon Leys, la passion de la vérité ».

    leys-2.jpg"Bernard Pivot qui avait reçu Simon Leys à "Apostrophes" pour une émission mémorable, écrivait en 2011 : "Simon Leys est l’écrivain vivant que j’admire le plus au monde. Son érudition, sa lucidité (premier intellectuel à dénoncer les crimes de la Révolution culturelle), son courage (injurié, diffamé par les nombreux et influents admirateurs français de Mao), ses talents de sinologue, de conteur, d’historien, de critique, de traducteur, d’écrivain tout simplement, dans sa pratique d’une langue élégante, précise, efficace, sa modestie, sa gentillesse, sa générosité."

    Philippe Paquet, journaliste à "La Libre Belgique" et sinologue, reprend tous ces aspects de la personnalité de Simon Leys dans la monumentale biographie qu’il publie chez Gallimard. Il n’y parle pas du "petit tas de secrets" qu’est la vie de tout homme, disait Malraux, mais dresse son portrait intellectuel et littéraire. Si on admet que l’intelligence et l’érudition peuvent être jouissives, on comprendra que ces près de 700 pages se lisent d’un souffle, avec une joie profonde.

    Simon Leys (1935-2014), ce fut d’abord "Les Habits neufs du président Mao", bombe à fragmentation qui explosa en 1971, en pleine vague maolâtre en France. Un Belge (son vrai nom était Pierre Ryckmans), qui fut sept ans enseignant à Hong Kong et était devenu un grand sinologue, installé alors à Canberra en Australie, y démontrait que "le Roi est nu", que "la Grande révolution culturelle prolétarienne" n’avait rien de culturel mais tout d’une sanglante lutte interne pour le pouvoir dans la tradition des pires empereurs de jadis.

    Ce livre allait à l’encontre de toutes les thèses portées en France, par les intellectuels, de Barthes à Kristeva et Sollers, aveuglés par la Chine écarlate.

    Lire la suite