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  • Pologne : l'avortement eugénique est anti-constitutionnel

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    En Pologne, le Tribunal constitutionnel vient de déclarer l’avortement eugénique anti-constitutionnel. Jusqu’ici, la loi polonaise datant de 1993 autorisait l’avortement quand des « examens prénataux ou d’autres données médicales indiquent une forte probabilité de handicap grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable menaçant sa vie ». L’avortement reste autorisé si la poursuite de la grossesse présente un danger pour « la vie ou la santé physique de la femme enceinte », ou bien si la grossesse résulte d’un viol ou d’un inceste.

    L’écho à une initiative citoyenne

    Les 119 des 460 députés de la Diète qui ont porté la question devant le tribunal constitutionnel sont issus de trois groupes parlementaires différents, PiSPSL-Kukiz et Konfederacja. Ils ont fait valoir que l’avortement eugénique « viole quatre principes constitutionnels : la dignité innée et inaliénable de la personne humaine, le droit à la vie, l’interdiction de la discrimination en fonction du handicap et le principe selon lequel la République de Pologne est un État de droit démocratique ».

    Un « projet de loi citoyen », « Arrêtez l’avortement » (Zatrzymaj Aborcję), bloqué « par la majorité PiS en commission parlementaire en 2018-19 malgré un avis favorable du ministre de la Justice et du président Andrzej Duda qui promettait d’y apposer sa signature », avait recueilli 830 000 signatures sur le même sujet, dans un pays qui compte 38 millions d’habitants.

    Un jugement qui fera date

    L’interdiction de ce type d’avortements revêt donc à présent un caractère constitutionnel. « Pour les autoriser à nouveau, une future majorité parlementaire serait contrainte de modifier la constitution, ce pour quoi il lui faudrait réunir une majorité des deux tiers de la Diète, et de la majorité absolue du Sénat en présence d’au moins la moitié des parlementaires. »

    Le Tribunal constitutionnel polonais n’avait encore jamais examiné la conformité constitutionnelle de l’avortement eugénique. Par contre, en 1997, arguant qu’« il n’existe pas de critères suffisamment précis et justifiés qui permettraient d’opérer une (…) différenciation en fonction de la phase de développement de la vie humaine », il avait rejeté une disposition visant à autoriser l’avortement en raison « de difficultés socio-économiques de la femme enceinte ». « Dès son apparition, la vie humaine devient donc une valeur protégée par la Constitution. Ceci concerne aussi la phase prénatale », avait affirmé le tribunal. Une décision en cohérence avec la Convention relative aux droits de l’enfant que la Pologne avait ratifiée en 1991. En effet, « cette convention internationale, citant la Déclaration des droits de l’enfant, réaffirme dans son préambule que « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ».

    Une décision en faveur des droits des personnes handicapées

    De son côté, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies avait affirmé en 2018 que « les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8) ». Pour le Comité, « ce type d’avortement est souvent basé sur des diagnostics erronés ». Et, même s’ils ne le sont pas, elles « perpétue[nt] le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse ».

    En Pologne, les chiffres officiels indiquent que « plus du tiers des 1000 à 2000 avortements pratiqués chaque année » sont effectués en raison d’un diagnostic de trisomie 21, c’est-à-dire un « handicap [qui] ne menace pas la vie ».

  • Les célébrations avec un maximum de 200 personnes restent autorisées dans les églises

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    De cathobel.be :

    Protocole de l’Église Catholique en vue de la reprise des célébrations liturgiques – À partir du 1 octobre 2020 jusqu’au 19 novembre 2020

    Vendredi 23 octobre 2020, le Gouvernement Fédéral a décidé  que le protocole du 1er octobre 2020 reste en vigueur durant les prochaines semaines pour les célébrations dans nos églises, avec un maximum de 200 personnes qui peuvent donc participer à une cérémonie religieuse, à condition, bien sûr, que la distance de 1,5 m et les autres règles de sécurité soient pleinement respectées. Cette prolongation est valable jusqu’au 19 novembre.

    Il faut garder à l’esprit que le déroulement de chaque célébration peut entraîner des implications pour d’autres paroisses et communautés de croyants. Les croyants et les prêtres célèbrent en effet l’eucharistie dans différentes paroisses. Le présent protocole en tient compte. Il nous propose une direction identique, dans le respect de la responsabilité de l’unité pastorale et des fabriques d’église.

    Les églises de monastères, d’abbayes et de couvents accessibles au public peuvent se baser sur le présent protocole.

    Lire la suite sur cathobel.be

  • Le cardinal Becciu a-t-il transféré 700.000 euros en Australie pour tenter de faire condamner le cardinal Pell ?

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    Lu sur le site du Figaro :

    Pédophilie : la police enquête sur des soupçons de transfert d'argent dans l'affaire du cardinal Pell

    La police australienne enquête sur le transfert d'une somme de 700.000 euros qui aurait été transféré par un rival du cardinal afin de rassembler des preuves contre lui.

    22 octobre 2020

    La police australienne enquête sur une importante somme d'argent qui aurait été transférée en Australie par un rival du cardinal George Pell dans l'objectif de le faire condamner dans une affaire de pédophilie.

    Début octobre, un quotidien italien avait révélé que 700.000 euros auraient été transférés en Australie afin de rassembler des preuves contre l'ex-secrétaire à l'Économie du Vatican, finalement acquitté en avril.

    Une porte-parole de la police fédérale a confirmé mercredi 21 octobre que des informations relatives à ces accusations ont été transmises à l'organisme de lutte contre la corruption de l'État de Victoria, où se situe Melbourne, la ville dont Pell a été archevêque.

    Une rivalité à l'origine d'un complot ?

    Début octobre, le journal italien Corriere della Sera avait affirmé que Giovanni Angelo Becciu, un rival du cardinal australien au Vatican, serait à l'origine d'un complot visant à calomnier le cardinal australien.

    Fin septembre, Mgr Becciu, qui était l'un des cardinaux les plus influents du Vatican, a été écarté par le pape François en raison de soupçons de «détournements de fonds» en faveur de sa famille. Il a fermement nié toute ingérence dans le procès du cardinal Pell.

    L'ex-secrétaire à l'Économie du Saint-Siège, âgé de 79 ans, avait été déclaré coupable en décembre 2018 d'agressions sexuelles sur deux enfants de chœur en 1996 et 1997 dans la cathédrale de Melbourne dont il était l'archevêque.

    En avril, le prélat, qui a toujours nié ces accusations, a été acquitté en appel par la plus haute juridiction d'Australie. Le cardinal fait toujours l'objet d'une action au civil intentée par le père d'un ancien enfant de chœur décédé en 2014.

  • L'accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine renouvelé pour deux ans

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    Du site des Missions Etrangères de Paris, cette nouvelle à laquelle on pouvait s'attendre :

    L’accord provisoire Chine-Vatican, signé le 22 octobre 2018 pour deux ans, a été renouvelé pour une nouvelle période de deux ans ad experimentum. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, l’a confirmé ce mercredi 21 octobre à Rome. Le cardinal Parolin a rappelé que l’accord concerne en priorité « la situation de l’Église, un point spécifique qui est la nomination des évêques ». « L’objectif est l’unité de l’Église », a-t-il souligné, en écartant une éventuelle reprise des relations diplomatiques et en saluant le fait qu’aujourd’hui, « tous les évêques en Chine sont en communion avec le pape ».

    L’accord entre le Vatican et la Chine, entré en vigueur le 22 octobre 2018 pour une durée de deux ans, a été renouvelé pour deux ans ad experimentum.

    Le Vatican a renouvelé son accord avec la Chine, signé il y a deux ans, pour une nouvelle durée de deux ans ad experimentum, dans le but de poursuivre l’unification de l’Église catholique en Chine. Les deux parties ont accepté de prolonger la phase expérimentale de l’accord pour deux nouvelles années, a confirmé un communiqué officiel du Vatican, publié le 22 octobre. L’accord, déjà signé le 22 octobre 2018, a été accepté principalement dans le but d’éviter la nomination des évêques chinois directement par le Parti communiste de Pékin sans l’accord du pape. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a expliqué que si l’accord reste secret, il a précisé que c’est un « secret relatif, car de nombreux contenus sont déjà connus ». Le renouvellement de l’accord a déjà reçu des critiques, affirmant qu’il ne servirait qu’à permettre au gouvernement chinois de renforcer l’oppression contre l’Église « souterraine ». Mais de son côté, le cardinal Parolin, qui a défendu l’accord en répondant aux questions des journalistes, a souligné que « nous espérons que l’Église en Chine pourra redécouvrir son unité grâce à cet accord, et que par cette unité, elle devienne un instrument au service de la propagation de l’Évangile dans la société chinoise et d’un développement authentique pour tous les habitants du pays ».

    « En ce qui concerne l’accord, nous pouvons nous considérer comme heureux », a-t-il ajouté. « Nous espérons que les termes de l’accord pourront être mieux appliqués et de façon continue. Ensuite, il y a aussi beaucoup d’autres problèmes que l’accord ne visait pas à résoudre. » Certains observateurs ont spéculé sur d’éventuelles réouvertures des relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine, qui ont été rompues il y a sept décennies. Toutefois, le cardinal Parolin a affirmé que « pour l’instant, il n’est pas question de relations diplomatiques, nous nous concentrons sur l’Église ». Il a expliqué qu’il ne s’agit pas de traiter des questions politiques, mais des besoins d’ordre pastoral des catholiques chinois. Il a ajouté que « nous avons eu des résultats importants comme le fait que tous les évêques en Chine sont en communion avec le Pape ». « Il n’y a plus d’évêques illégitimes, cela me semble être un progrès notable. À partir de là, il s’agit de redémarrer et puis, pas à pas, de trouver une normalisation de l’Église en Chine », a-t-il insisté. L’accord a été renouvelé « sans aucun changement ni ajout », a affirmé une source vaticane.

    (Avec Ucanews et Vaticannews)

  • "Inquiétudes autour de l’euthanasie” en Belgique : reportage

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    "Inquiétudes autour de l’euthanasie” en Belgique : reportage

    21/10/2020

    Diffusée le 30 septembre dernier, l'enquête de la VRT « Onrust om euthanasie » (Inquiétudes autour de l'euthanasie) est révélatrice du malaise croissant qui règne en Belgique par rapport à l'euthanasie. Incompréhensions du côté des patients, inconfort des médecins face aux revendications de leurs patients, insoumission à la loi, souffrance des familles, … Ce podcast d'une trentaine de minutes plonge le spectateur au coeur du monde de l'euthanasie, monde à la fois bureaucratique de la Commission chargée de contrôler les euthanasies, et monde chargé d'émotion face à la souffrance des patientes qui témoignent. 

    Nancy a 48 ans et souffre de plusieurs pathologies : asthme, immunité affaiblie, tumeurs au cerveau… « Tout cela ensemble, c'est trop », confie-t-elle au journaliste. Elle a demandé l'euthanasie il y a 4 ans, mais ne remplit pas les critères de maladie incurable et sans issue. Elle ne souhaite pas être opérée. Le podcast donne aussi la voix à Ruth, 28 ans, qui souffre d'affections psychiatriques lourdes depuis qu'elle a été abusée sexuellement à l'âge de 5 ans.  Cela fait trois ans qu'elle demande l'euthanasie, suite à une tentative de suicide. Elle a déjà obtenu l'accord d'un psychiatre ; il lui faut maintenant l'avis d'un deuxième puis d'un troisième médecin. Lorsque la journaliste lui demande quelle réaction aurait son père si elle était euthanasiée, Ruth répond : “Je pense que cela le fera beaucoup souffrir... qu'il ne va pas y survivre.” Arne, dont le père a été euthanasié pour dépression, rapporte combien sa famille et lui ont manqué d'accompagnement psychologique avant et pendant l'euthanasie. 

    Ces différents témoignages entrecoupent une enquête sur le fonctionnement de la Commission chargée de contrôler les euthanasies. Le contrôle a posteriori, c'est-à-dire une fois la personne euthanasiée par le médecin. Selon le Dr Luc Proot, membre de la Commission, un contrôle a priori prendrait trop de temps et aboutirait à un nombre bien inférieur d'euthanasies... Il s'inquiète néanmoins de l'augmentation fulgurante du nombre de cas (2655 en 2019, soit dix fois plus qu'en 2003). La Commission doit traiter plus de 200 euthanasies lors de chacune de ses réunions mensuelles, en une soirée. “Si on atteint trois ou quatre mille cas par an, on n'arrivera plus à faire le travail”, confie-t-il. C'est évident pour lui que tous les médecins ne déclarent pas les euthanasies à leur actif.  Sigrid Sterckx, professeur d'éthique à l'Université de Gand, évalue à minimum 1/3 les euthanasies non déclarées à la Commission en Flandre. Elle attire l'attention sur le manque de transparence dans le travail de la Commission. Au fil du reportage, on apprend que les membres médecins sont parfois amenés à voter sur leurs propres dossiers d'euthanasie. Ils ne sont alors pas censés prendre part à la discussion, mais ne doivent aucunement se retirer lorsque leurs dossiers sont analysés. Ceux-ci sont anonymes, mais les membres de la Commission reconnaissent souvent l'écriture de leur confrère... Il faut au minimum 2/3 des votes pour envoyer un dossier au Procureur du Roi. Ce quorum n'a pas été atteint pour le cas d'un médecin qui avait donné un breuvage mortel à une dame ne souhaitant plus vivre après la mort de sa fille. Pour le Dr Proot, ce quorum est “trop sévère”. "Ma préoccupation principale par rapport à cela (ndlr : ce fonctionnement), ajoute le dr Bob Rubens, ancien membre de la Commission, étaut que même en cas de doute, c'était toujours accepté".

    Le va-et-vient continuel entre les histoires particulières de ces patientes et le fonctionnement obscur de la Commission crée un contraste troublant pour le spectateur. “Il n'y a pas de droit à l'euthanasie”, rappelle le Dr Proot. Il reçoit souvent des patients qui exigent l'euthanasie comme si c'était un droit. Or, cette confrontation entre la subjectivité de la souffrance et les conditions prétendument objectives de la loi n'est-elle pas inévitable à partir du moment où on autorise l'euthanasie dans certains cas ? Le peu d'efficacité du contrôle des euthanasies n'est-il pas le signe d'une abdication face à la subjectivité de la souffrance éprouvée ? Face à la maladie psychiatrique leur fille, les parents de Ruth proposent une autre voie : “Nous sommes convaincus qu'il y a un besoin de prise en charge intégrée, sur le long terme, afin d'apaiser ou de guérir les causes sous-jacentes, de façon prudente”. 

  • Les propos du pape sur l'union civile de personnes homosexuelles suscitent la polémique

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    Du site "Benoît et moi" :

    D'aleteia.org :

    Du blog de Jeanne Smits :

    Et le cardinal Muller ne mâche pas ses mots :

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, ne mâche pas ses mots suite à la déclaration du pape François sur les « couples » homosexuels. Selon le prélat allemand, « les catholiques sont irrités et les ennemis de l'Église se sentent soutenus par le représentant de notre Seigneur Jésus-Christ. »

    Et de rappeler que « la foi ne dépend pas d’une option politique se situant à droite ou à gauche ou encore d’une position idéologique conservatrice ou progressiste, mais uniquement de la Vérité que Dieu lui-même est dans sa Personne et qu’il communique par les enseignements de son Fils unique. »
    Puis le cardinal Müller rappelle que « si le chrétien croit en Dieu comme Vérité première et reconnaît le pape et les évêques comme successeurs de Pierre et des autres apôtres, la loyauté envers le pape est différente de la papolâtrie idolâtre, semblable au principe selon lequel le chef ou le parti a toujours raison : partout où il y a tension entre la parole évidente de Dieu et les expressions d’opinions d’autre part, même par les plus hautes autorités ecclésiales, un seul principe doit s’appliquer : « in dubio pro DEO. » Le magistère est au seul service de la Parole de Dieu et n’est jamais au-dessus de la Révélation. La récente déclaration du pape François sur les « couples homosexuels » est l’expression d’une opinion purement privée que tout catholique peut et doit contredire ouvertement. »

    Source : Kathnet via ProLiturgia.org

  • Mgr Olivier de Germay succède au cardinal Barbarin à Lyon : il devient le « Primat des Gaules »

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    Mgr de Germay 7800908863_monseigneur-olivier-de-germay-nouvel-archeveque-de-lyon-en-2014-a-ajaccio.jpgCe « jeune » évêque de 60 ans était depuis 2012 évêque d'Ajaccio, en Corse-du-Sud. Profil du nouvel archevêque par Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » (extrait) :

    « Pour prendre la succession du cardinal Philippe Barbarin, à Lyon, le pape François a choisi un évêque classique et diplomate, ancien officier parachutiste, Olivier de Germay. Ce « jeune » évêque de 60 ans était depuis 2012 évêque d'Ajaccio (Corse-du-Sud). Bien que considéré moins important que l'archevêque de Paris, il devient ainsi le Primat des Gaules, c'est-à-dire l'évêque titulaire du siège épiscopal le plus ancien de l'Église de France. C'est un poste capital pour l'Église qui va projeter ce discret personnage au premier rang national où il sera amené à prendre des positions fortes.

    Discret, Mgr de Germay l'est en effet. Cet homme de prière a toujours fui la notoriété pour se consacrer à sa mission de prêtre et d'évêque qu'il aborde par l'intériorité. Choisi pour devenir évêque par Benoît XVI en 2012, il se rangerait plutôt dans cette spiritualité et façon de vivre l'Église. Sans oublier que cet ancien élève de Saint-Cyr, plutôt frêle d'aspect - il fut toutefois membre du premier régiment des Hussards parachutistes de Tarbes et il a servi en Afrique et en Irak - s'est formé à la théologie à Paray-le-Monial, puis à Rome à l'institut pontifical Jean-Paul II pour la famille. Le pape François a d'ailleurs choisi le jour de la Saint Jean-Paul II, ce 22 octobre, pour annoncer cette nomination.

    Discret donc mais déterminé. Que cela soit sur les sujets de société ou de morale et de théologie catholique, Mgr de Germay soucieux d'une belle liturgie mais sans crispation, a toujours témoigné de prises de position orthodoxes, sans concession sur le fond mais qu'il a l'art de faire passer en douceur, par un fort témoignage de cohérence personnelle et de vie de prière, devant des publics les plus difficiles.

    Son premier public difficile sera le diocèse de Lyon, sans doute le plus complexe à gouverner de France et particulièrement blessé, et divisé, par ce que l'on a appelé « l'affaire Barbarin », une plaie encore ouverte dans la communauté catholique lyonnaise et française. »

    Ref. Le pape François choisit Mgr Olivier de Germay pour succéder au cardinal Barbarin à Lyon

    JPSC

  • Ce que le pape François a vraiment dit sur l'union des couples homosexuels

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    Lu sur le site web « aleteia » cette note puisée à la source d’I.Media : « Ce que nous devons faire, c’est une loi de cohabitation civile, ils ont le droit d’être légalement couverts », déclare le pape à propos des couples homosexuels dans le documentaire Francesco d’Evgeny Afineevsky, sorti en Italie le 21 octobre 2020. « Les homosexuels ont le droit d’être dans la famille, ils sont les enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille » :

    « Dans le documentaire Francesco d’Evgeny Afineevsky, qui doit être présenté le 21 octobre à la Fête du Cinéma du Rome, les grandes étapes du pontificat en cours du pape sont présentées en s’appuyant principalement sur des témoignages, des images d’archive, mais aussi sur quelques brefs entretiens exclusifs. Lors de l’un d’entre eux, le pontife répond à une question coupée au montage, mais qui semble porter sur la façon dont l’Église catholique doivent accueillir les homosexuels et la société les protéger.

    La réponse exacte du pape est celle-ci : « Les homosexuels ont le droit d’être dans la famille, ils sont les enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille. On ne peut pas expulser quelqu’un d’une famille ou lui rendre la vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c’est une loi de cohabitation civile, ils ont le droit d’être légalement couverts. J’ai défendu cela. » À noter que l’expression « cohabitation civile » (“convivencia civil” en espagnol) est traduite en sous-titre anglais dans le documentaire par « union civile ».

    Le pontife semble faire référence, quand il affirme avoir « défendu cela », à son passé argentin. En 2002, la ville de Buenos Aires est sur le point d’adopter une union civile et son évêque – Mgr Bergoglio – aurait, selon plusieurs sources, fait savoir son désaccord, sans pour autant s’opposer publiquement. Mais en 2010, avant que le gouvernement Kirchner autorise le mariage homosexuel partout en Argentine, le primat du pays serait revenu sur sa première position et aurait soutenu la solution d’une union civile. Cependant, il aurait été mis en minorité par une partie plus conservatrice de l’épiscopat argentin et l’Église catholique aurait officiellement maintenu une ligne plus “dure”.

    La réponse du pape à un homosexuel

    À noter que la déclaration du pape intervient, dans le documentaire, après le témoignage d’Andrea Rubera, homosexuel italien, qui raconte avoir reçu un coup de téléphone du pape après lui avoir demandé par lettre si c’était une bonne idée de confier ses enfants à sa paroisse. Il disait s’inquiéter du “trauma” que cela pouvait constituer pour eux s’ils étaient mal accueillis.

    Andrea Rubera, qui dans la vie est inclusion manager dans une grande entreprise italienne – c’est-à-dire en charge de l’intégration des homosexuels et des personnes d’origine étrangère dans l’entreprise – explique que le pontife lui a demandé de confier ses enfants à sa paroisse tout en étant « transparents » à propos de leur famille. Mais, explique-t-il, il n’a pas donné de point de vue personnel sur leur position.

    Une position officielle ouverte sur la question des unions civiles

    C’est la première fois qu’un pontife s’exprime officiellement en faveur de cette option. En 2014, un officiel du Vatican, Mgr Bruno Forte, avait affirmé que l’Église rejetait l’usage d’une « terminologie similaire » pour définir l’union hétérosexuelle et homosexuelle, mais n’excluait pas « la recherche d’une éventuelle codification des droits qui peuvent être accordés aux personnes vivant dans une union homosexuelle » afin de les protéger.

    Le pontife avait cependant déjà fait le même constat dans le livre d’entretien avec Dominique Wolton Politique et Société, paru en 2017, sans pour autant s’engager clairement. Interrogé par le sociologue français sur le mariage des personnes du même sexe, il affirmait alors : « le “mariage” est un mot historique. Depuis toujours dans l’humanité, et non pas seulement dans l’Église, c’est un homme et une femme. On ne peut pas changer cela comme ça, à la belle étoile […] C’est la nature des choses. Elles sont comme ça. Appelons donc cela les “unions civiles”.»

    À noter que le réalisateur Evgeny Afineevsky a déjà par le passé été investi dans le rapprochement entre cause homosexuelle et religion, en l’occurence avec la communauté juive. En effet, en 2009, il avait fait paraître une comédie engagée Oy Vey! My Son Is Gay!! dans laquelle il racontait l’histoire d’une famille juive de New-York où un fils se révèle être homosexuel…

    Ref. Ce que le pape François a vraiment dit sur l'union des couples homosexuels

    Cohabitation civile, union civile ou mariage (civil ?) ce n’est pas la même chose : pour débrouiller ces  qualifications successives, le site « aleteia » vous propose d'ailleurs un « décryptage » de Camille Dalmas intitulé " Derrière la phrase du Pape sur les homosexuels, un montage habile ».Et si on laissait au pape Bergoglio le soin de préciser plus soigneusement sa pensée pour sortir de l'imbroglio ?

    JPSC

  • Watermael-Boitsfort, 13-14 novembre : vente de créations en tissu au profit du "Petit Vélo Jaune"

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    Vente de créations en tissu!

    Bonjour à tou·te·s!

    Nous vous invitons à découvrir les magnifiques créations de Flo. Des sacs, trousses, étuis, portefeuilles, carnets: le tout confectionné à la main en tissu. Le cadeau idéal pour les fêtes qui arrivent à grand pas en somme, que ce soit pour quelqu'un·e d'autre ou pour soi-même.

    La totalité des bénéfices sera versé au Petit vélo jaune

    Nous ouvrirons donc les portes de notre bureau le vendredi 13 novembre de 16h à 20h et le samedi 14 novembre de 10h à 18h, rue Théophile Vander Elst 123 à Watermael-Boisfort.

    Au plaisir de vous revoir bientôt!

    L'équipe du Petit vélo jaune

    https://www.facebook.com/events/676714829647306

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  • Le cardinal Parolin : un négationniste ?

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    Lu sur aleteia.org :

    Il n’y a pas de "persécutions" en Chine contre les catholiques, affirme le cardinal Parolin

    Antoine Mekary

    I.Media21/10/20

    Les catholiques en Chine ne subissent pas de "persécutions" mais font face à des réglementations qui concernent toutes les religions, a considéré le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin devant des journalistes qui l’interrogeaient en marge d’une conférence à Rome le 21 octobre 2020. Il a par ailleurs lancé « un signal positif » concernant le renouvellement de l’accord avec la Chine qui arrive à son terme le 22 octobre.

    « Aucune signature n’est nécessaire, il se prolonge simplement », a déclaré le cardinal Parolin concernant le renouvellement de l’accord avec la Chine, ajoutant : « Tout ira bien ». « Je vous laisse avec un signal positif », a-t-il encore lancé avant d’inviter à attendre le 22 octobre « pour savoir » si l’accord du Vatican avec la Chine sera bien renouvelé.

    « Nous sommes contents de l’accord. Mais bien sûr il existe de nombreux problèmes que l’accord ne se proposait pas de résoudre », a-t-il poursuivi. « Quelles persécutions ? Il faut user des paroles avec beaucoup de soin. Il y a des règlements qui ont été appliqués et qui regardent toutes les religions y compris l’Église catholique », a-t-il considéré.

    Le principal objectif reste la communion avec le Pape

    Le « souhait » est que l’Église chinoise grâce à cet accord « trouve son unité et que cette unité permette le développement authentique de tous ses habitants ». « On se concentre sur l’Église », a encore affirmé le cardinal, expliquant que le traité ne comprenait pas de volet diplomatique. « Le principal est que tous les évêques légitimes de Chine soient en communion avec le pape. »

    Sur le contenu de l’accord, le haut prélat a expliqué qu’il était tenu sous un « secret relatif, parce que beaucoup de ce que contient le document en question, je crois que vous le connaissez vous aussi ». « Mais le texte, par accord des deux parties, est ad experimentum, et donc reste secret », a-t-il déclaré.

    Sur la situation des catholiques en Chine : http://www.belgicatho.be/apps/search?s=Chine+catholiques&search-submit-box-search-6500=OK

  • Republier les caricatures de Charlie Hebdo : une réponse bien courte et bien fausse

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    D'Erwan le Morhedec (Koz) sur son blog :

    Contre le fanatisme, la Sorbonne. Toute la Sorbonne.

    De Conflans-Sainte-Honorine, j’ai l’image apaisée d’un petit port fluvial en contrebas de la route, de la capitale de la batellerie. Conflans-Sainte-Honorine, c’est une première étape vers le grand air. Il aura fallu l’assassinat de Samuel Paty pour que se dissipe dans le sang l’illusion que la gangrène islamiste qui frappe des villes voisines ne la touchait pas également. Là aussi, donc. Si proche. Mais est-ce surprenant : des individus radicalisés n’ont-ils pas été arrêtés dans une cité à moins d’un kilomètre de chez moi ? Le choc, donc, comme tout le monde et peut-être un peu plus encore par ma proximité avec le corps enseignant.

    Et l’interrogation : comment nous en sortirons-nous ?

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    Par-delà la réponse sécuritaire, et au-delà des caricatures…

    Il faudra une réponse sécuritaire, dont je doute qu’elle passe par l’écriture de nouveaux textes de loi. Ils ne sont souvent qu’autant d’effets d’affichage exonérant nos pouvoirs politiques d’une action concrète. Mais il faudra qu’elle intervienne.

    Emmanuel Macron n’a pas tort de le dire, et il n’est pas le seul : si ce n’est pas l’Etat qui agit, un jour ce seront les milices. C’est à l’évidence une hypothèse qui doit être prise au sérieux, et les responsables de nos services de renseignement l’ont déjà très concrètement évoquée. On apprend aussi avec une surprise certaine, en même temps que sa dissolution, qu’un collectif pouvait encore se nommer Cheikh Yassine dans notre pays. Pour autant, la dissolution d’une association n’a jamais éradiqué sa pensée.

    Il faut à l’évidence traiter avec constance et intransigeance les fanatiques islamistes comme les ennemis de notre pays qu’ils sont, et frapper comme nous l’aurions fait au cours de n’importe quelle guerre pour n’importe quel ennemi sur notre sol.

    Mais si la réponse sécuritaire est indispensable, elle est aussi insuffisante. Si l’on me permet de poursuivre la comparaison avec la guerre : il en est un peu de même ici et avec les victoires militaires quand elles ne s’accompagnent pas de victoires politiques.

    Or, au risque de prendre à rebours un mouvement qui semble unanime (à tout le moins lorsque l’on observe la presse et qu’on lit les réactions de journalistes, militants, intellectuels sur les réseaux) et d’assumer les assauts convergents des uns et des autres, je ne suis pas convaincu par l’approche frontale très majoritaire. Elle bénéficie de la rencontre de ceux qui voudraient éradiquer l’islam et de ceux qui voudraient éliminer les religions, en même temps que de ceux qui voudraient que l’islam ne soit pas l’islam, et c’est peut-être cette convergence de talents ce qui justifie la réserve.

    Cette logique de confrontation, implicite mais à l’œuvre, me paraît vouée à l’échec et à l’affrontement. A supposer encore que cela soit souhaitable, non, je ne pense pas que l’on puisse ambitionner sérieusement d’extirper la religion de l’âme humaine ou l’islam du cœur des musulmans. Refuser par principe de penser, pour les besoins du raisonnement, comme son interlocuteur ne peut que nous empêcher de trouver la racine du problème (étant entendu que l’interlocuteur, ici, n’est pas le fanatique). Là aussi, l’empathie est indispensable.

    Alors, disons-le clairement : la republication effrénée des caricatures de Charlie Hebdo me paraît une réponse bien courte et bien fausse. C’est un cri de liberté légitime après une telle attaque contre les valeurs qui nous sont chères, dont la liberté d’expression, qui comprend celle de critiquer toutes les religions. Mais n’avons-nous vraiment à notre portée, dans tout ce que la civilisation occidentale a pu susciter, après tant de siècles de production artistique, théologique, philosophique que l’image de Mahomet à genoux, l’anus en étoile et les couilles à l’air, pour répondre ?

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  • Covid-19 : des assemblées limitées à 40 personnes dans les églises ?

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Nombre maximum de personnes admises aux célébrations: retour en arrière?

    Pas vraiment. Il faut savoir que le protocole défini au 1er octobre demeure en vigueur dans nos églises jusqu’au 23 octobre. Jusqu’à ce vendredi donc, le nombre maximum de personnes admises aux célébrations demeure 200, à condition, bien sûr, que toutes les normes sanitaires soient respectées.

    Pour ce qui concerne la réglementation après le 23 octobre, il faut attendre la décision du Conseil fédéral des Ministres. C’est ce jour-là qu’il se penchera sur la demande des évêques de Belgique de maintenir la possibilité d’accueillir jusqu’à 200 personnes.

    « Nous vous tiendrons immédiatement au courant quand nous aurons plus de clarté. Merci de votre compréhension en ces circonstances difficiles », mentionne un court communiqué de la Conférence épiscopale.

    Pour le père Tommy Scholtès sj, porte-parole francophone des évêques, il est impératif que l’Eglise catholique soit en mesure « d’apporter le soutien, humain et spirituel nécessaires » et il ajoute: « Le chiffre de 40 personnes serait une affliction de plus en ce temps pénible ».

    Pour lui, comme pour les membres de la Conférence épiscopale, compte tenu de la grandeur et l’aération de la plupart des églises, des larges possibilités de distanciation, de la bonne observation des règles durant les célébrations et le port du masque généralisé dans les églises, il est essentiel que ce nombres de 200 fidèles maximum, toujours en fonction de la taille de l’édifice, soit maintenue. Le père Scholtès ajoute qu’il faut prendre en considération « l’importance des célébrations nourrissantes et stimulantes dans la vie des personnes, en particulier en ces jours de commémoration des défunts ». L’Eglise se doit aussi d’accompagner humainement et spirituellement la peine, le désarroi et l’inquiétude des personnes, conclut le porte-parole des évêques.

    J.J.D.

    Lire le communiqué des évêques